Israel says struck near Syria presidential palace amid Druze clashes

Israel said it carried out an air strike near Syria’s presidential palace in Damascus on Friday, warning the country’s new Islamist rulers against targeting the Druze minority.The dawn strike came hours after top Druze clerics and armed factions reaffirmed their loyalty to Syria, rejecting any call for secession.The Druze leaders urged the government to empower the interior ministry and judiciary in Sweida province — their stronghold — by appointing officials from the local population.The statement followed deadly sectarian clashes this week between Druze fighters and Syrian forces, including government-affiliated groups, near Damascus.At least 102 people were killed in Jaramana and Sahnaya, both near the capital, and in Sweida, said the Syrian Observatory for Human Rights war monitor.A de-escalation deal was reached between Druze representatives and the government, prompting troop deployments in Sahnaya and tighter security around Jaramana on Thursday.Syrian officials said the agreement included the immediate surrender of heavy weapons and an expanded General Security presence.An AFP photographer saw troops gradually taking over checkpoints from Druze gunmen in Jaramana, though no handover of weapons was witnessed.An explosion from the vicinity of the presidential palace was heard across the Syrian capital, an AFP correspondent reported.Israeli army spokesman Avichay Adraee said “warplanes attacked… the area near Ahmed Hussein al-Sharaa’s palace in Damascus”, referring to Syria’s interim president.- ‘Clear message’ -In a joint statement, Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defence Minister Israel Katz said it was a “clear message” to Syria’s new rulers.”We will not allow forces to be sent south of Damascus or any threat to the Druze community,” they said.Ahmed, a 55-year-old who withheld his surname, said the blast woke up his family.”Unfortunately, we have gotten used to explosions and Israeli strikes in Damascus. Curse them,” he said.Israel, which sees Syria’s new rulers as jihadists, has attacked hundreds of military sites in its northern neighbour since Islamist-led forces deposed longtime president Bashar al-Assad in December.It has also sent troops into the demilitarised buffer zone that used to separate Israeli and Syrian forces on the Golan Heights.Its army carried out strikes near Damascus on Wednesday and threatened to conduct more if the violence against the Druze continues.The unrest was sparked by the circulation of an audio recording attributed to a Druze citizen and deemed blasphemous. AFP was unable to confirm its authenticity.Syria’s government accused “outlaw groups” of instigating the violence by attacking their forces.But the Observatory and Druze residents said forces affiliated with the new authorities attacked Jaramana and Sahnaya and clashed with Druze gunmen.”The situation is calm, but we are scared. Everyone is terrified. We have been through difficult days,” Arij, a 35-year-old housewife, told AFP.”Many Christians and Druze have fled to Damascus, but we are staying here. We have no alternative place.”- ‘State and judiciary’ -Mohamad Halawa, a security official in Damascus province, said a security cordon was formed around Jaramana.All residents would be “under the umbrella of the state and the judiciary”, he added.In Sweida, religious authorities and military factions confirmed after an extensive meeting that they are “an inseparable part of the united Syrian homeland”, adding that they “reject division, separation, or secession”.The Observatory monitor said the Syrian government sent military reinforcements around the province.The move came after Sheikh Hikmat al-Hijri, a Druze spiritual leader, condemned what he called a “genocidal campaign” against his people, expressing his distrust towards the government.Syria’s new Islamist authorities, who have roots in the Al-Qaeda jihadist network, have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country, but must also contend with pressures from radical Islamists within their ranks.The violence involving the Druze follows massacres of people from the Alawite community in March, when the Observatory said security forces and allies killed more than 1,700 civilians.It was the worst bloodshed since the overthrow of Assad, who is from the minority community.The government accused Assad loyalists of sparking the violence by attacking security forces, and has launched an inquiry.

Allemagne: le débat sur le parti AfD, classé “extrémiste de droite”, est relancé

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) a été classé “extrémiste de droite” par le renseignement intérieur allemand, une décision qui relance le débat sur son éventuelle interdiction à quelques jours de l’investiture de Friedrich Merz comme chancelier.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” du pays, a déclaré l’Office de protection de la Constitution vendredi dans un communiqué pour justifier son verdict.La formation a d’ores et déjà promis de “se défendre juridiquement” contre cette décision qui permet aux autorités d’utiliser plus facilement des moyens de surveillance et de contrôle, y compris des communications privées, des membres de l’AfD. Créé en 2013, le parti a effectué une percée historique lors des élections législatives du 23 février, en arrivant deuxième derrière les conservateurs avec un score de plus de 20%, doublé par rapport au précédent.Depuis, l’AfD a même dépassé dans certains sondages l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Friedrich Merz qui doit être élu chancelier mardi par les députés.- “Propagation de préjugés” -L’Office a souligné en particulier “l’attitude globalement hostile aux migrants et aux musulmans du parti” qui “favorise la propagation et l’approfondissement de préjugés, ressentiments et peurs” envers ces catégories de personnes.Le service de renseignement “opère de manière autonome” et sa décision résulte “d’un examen exhaustif et neutre, consigné dans un rapport de 1.100 pages”, a dit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser devant la presse vendredi.Les chefs de l’AfD, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont eux dénoncé “un coup dur pour la démocratie allemande”, assurant que le parti “continuera à se défendre juridiquement contre ces diffamations (…)”.La décision constitue un petit séisme compte tenu de l’ascension du parti, qui rêve de prendre le pouvoir lors des prochaines élections de 2029.Les services de renseignements intérieurs allemands avaient déjà classé l’organisation de jeunesse et plusieurs branches régionales du parti comme “extrémistes”, mais son classement global au niveau fédéral revêt une dimension supérieure.La décision a déjà relancé le débat sur une éventuelle interdiction du parti, déjà brandi ces derniers mois par certains responsables politiques.Les “ennemis de la démocratie” doivent être “combattus avec tous les moyens politiques et juridiques disponibles jusqu’à ce que le danger pour notre démocratie libérale soit écarté”, a ainsi estimé le député social-démocrate Ralf Stegner dans une réaction au journal Handelsblatt.”Il n’existe aucun automatisme” après un classement de ce type, a quant à elle souligné Nancy Faeser.Si elle ne doit “pas être exclue”, la perspective d’une “procédure d’interdiction de parti a, pour de bonnes raisons, des obstacles constitutionnels très élevés”.Elle exige que le Bundestag, le Bundesrat, les deux chambres du parlement, ou le gouvernement allemand dépose une plainte très motivée auprès de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.En déplacement à Hanovre, le chancelier sortant Olaf Scholz a d’ailleurs mis en garde selon Bild contre “une décision précipitée”, les juges suprêmes ayant déjà rejeté toutes les demandes récentes d’interdiction.Après une décision de la Cour suspendant le financement public d’un petit parti néonazi, début 2024, certains élus avaient évoqué une mesure similaire à l’encontre de l’AfD comme alternative à une interdiction.Vendredi, le politologue Wolfgang Schroeder de l’université de Cassel (centre) a estimé qu’il n’était pas certain que le nouveau classement “réduise l’attrait de l’AfD” auprès de ses électeurs, sur la chaîne de télévision Phoenix. En pleine campagne électorale, Friedrich Merz avait été accusé d’avoir brisé le “cordon sanitaire” entourant l’extrême droite, lorsque des députés conservateurs et de l’AfD avaient allié pour la première fois leurs voix afin de faire adopter un texte visant à durcir la politique migratoire.Dans les jours qui ont suivi, des centaines de milliers de personnes avaient manifesté dans tout le pays contre l’initiative de Merz, qui se défend depuis de tout projet d’alliance avec l’AfD.

Allemagne: le débat sur le parti AfD, classé “extrémiste de droite”, est relancé

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) a été classé “extrémiste de droite” par le renseignement intérieur allemand, une décision qui relance le débat sur son éventuelle interdiction à quelques jours de l’investiture de Friedrich Merz comme chancelier.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” du pays, a déclaré l’Office de protection de la Constitution vendredi dans un communiqué pour justifier son verdict.La formation a d’ores et déjà promis de “se défendre juridiquement” contre cette décision qui permet aux autorités d’utiliser plus facilement des moyens de surveillance et de contrôle, y compris des communications privées, des membres de l’AfD. Créé en 2013, le parti a effectué une percée historique lors des élections législatives du 23 février, en arrivant deuxième derrière les conservateurs avec un score de plus de 20%, doublé par rapport au précédent.Depuis, l’AfD a même dépassé dans certains sondages l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Friedrich Merz qui doit être élu chancelier mardi par les députés.- “Propagation de préjugés” -L’Office a souligné en particulier “l’attitude globalement hostile aux migrants et aux musulmans du parti” qui “favorise la propagation et l’approfondissement de préjugés, ressentiments et peurs” envers ces catégories de personnes.Le service de renseignement “opère de manière autonome” et sa décision résulte “d’un examen exhaustif et neutre, consigné dans un rapport de 1.100 pages”, a dit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser devant la presse vendredi.Les chefs de l’AfD, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont eux dénoncé “un coup dur pour la démocratie allemande”, assurant que le parti “continuera à se défendre juridiquement contre ces diffamations (…)”.La décision constitue un petit séisme compte tenu de l’ascension du parti, qui rêve de prendre le pouvoir lors des prochaines élections de 2029.Les services de renseignements intérieurs allemands avaient déjà classé l’organisation de jeunesse et plusieurs branches régionales du parti comme “extrémistes”, mais son classement global au niveau fédéral revêt une dimension supérieure.La décision a déjà relancé le débat sur une éventuelle interdiction du parti, déjà brandi ces derniers mois par certains responsables politiques.Les “ennemis de la démocratie” doivent être “combattus avec tous les moyens politiques et juridiques disponibles jusqu’à ce que le danger pour notre démocratie libérale soit écarté”, a ainsi estimé le député social-démocrate Ralf Stegner dans une réaction au journal Handelsblatt.”Il n’existe aucun automatisme” après un classement de ce type, a quant à elle souligné Nancy Faeser.Si elle ne doit “pas être exclue”, la perspective d’une “procédure d’interdiction de parti a, pour de bonnes raisons, des obstacles constitutionnels très élevés”.Elle exige que le Bundestag, le Bundesrat, les deux chambres du parlement, ou le gouvernement allemand dépose une plainte très motivée auprès de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.En déplacement à Hanovre, le chancelier sortant Olaf Scholz a d’ailleurs mis en garde selon Bild contre “une décision précipitée”, les juges suprêmes ayant déjà rejeté toutes les demandes récentes d’interdiction.Après une décision de la Cour suspendant le financement public d’un petit parti néonazi, début 2024, certains élus avaient évoqué une mesure similaire à l’encontre de l’AfD comme alternative à une interdiction.Vendredi, le politologue Wolfgang Schroeder de l’université de Cassel (centre) a estimé qu’il n’était pas certain que le nouveau classement “réduise l’attrait de l’AfD” auprès de ses électeurs, sur la chaîne de télévision Phoenix. En pleine campagne électorale, Friedrich Merz avait été accusé d’avoir brisé le “cordon sanitaire” entourant l’extrême droite, lorsque des députés conservateurs et de l’AfD avaient allié pour la première fois leurs voix afin de faire adopter un texte visant à durcir la politique migratoire.Dans les jours qui ont suivi, des centaines de milliers de personnes avaient manifesté dans tout le pays contre l’initiative de Merz, qui se défend depuis de tout projet d’alliance avec l’AfD.

Ugandan army chief says torturing opposition aide ‘in his basement’Fri, 02 May 2025 12:13:07 GMT

Uganda’s main opposition leader, Bobi Wine, said on Friday the army had raided his party’s headquarters, hours after the head of the army claimed to have abducted Wine’s bodyguard and was torturing him “in his basement”.There has been a mounting crackdown on the opposition ahead of the general election in January and the moves come …

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‘Deadly blockade’ leaves Gaza aid work on verge of collapse: UN, Red Cross

Two months into Israel’s full blockade on aid into Gaza, humanitarians described Friday horrific scenes of starving, bloodied children and people fighting over water, with aid operations on the “verge of total collapse”.The United Nations and the Red Cross sounded the alarm at the dire situation in the war-ravaged Palestinian territory, demanding international action.”The humanitarian response in Gaza is on the verge of total collapse,” the International Committee of the Red Cross warned in a statement.”Without immediate action, Gaza will descend further into chaos that humanitarian efforts will not be able to mitigate.”Israel strictly controls all inflows of international aid vital for the 2.4 million Palestinians in the Gaza Strip.It halted aid deliveries to Gaza on March 2, days before the collapse of a ceasefire that had significantly reduced hostilities after 15 months of war.Since the start of the blockade, the United Nations has repeatedly warned of the humanitarian catastrophe on the ground, with famine again looming.The UN’s World Food Programme (WFP) said a week ago that it had sent out its “last remaining food stocks” to kitchens.- ‘The blockade is deadly’ -“Food stocks have now mainly run out,” Olga Cherevko, a spokeswoman for the UN humanitarian agency OCHA, told reporters in Geneva Friday via video link from Gaza City.”Community kitchens have begun to shut down (and) more people are going hungry,” she said, pointing to reports of children and other very vulnerable people who have died from malnutrition and … from the lack of food”.”The blockade is deadly.”Water access was also “becoming impossible”, she warned.”In fact, as I speak to you, just downstairs from this building people are fighting for water. There’s a water truck that has just arrived, and people are killing each other over water,” she said.The situation is so bad, she said that a friend had described to her a few days ago seeing “people burning … because of the explosions and there was no water to save them”.At the same time, Cherevko lamented that “hospitals report running out of blood units as mass casualties continue to arrive”.”Gaza lies in ruins, Rubble fills the streets… Many nights, blood-curdling screams of the injured pierce the skies following the deafening sound of another explosion.” – ‘Abomination’ -She also decried the mass displacement, with nearly the entire Gaza population being fprced to shift multiple times prior to the brief ceasefire.Since the resumption of hostilities, she said “over 420,000 people have been once again forced to flee, many with only the clothes on their backs, shot at along the way, arriving in overcrowded shelters, as tents and other facilities where people search safety, are being bombed”.Pascal Hundt, the ICRC’s deputy head of operations, also cautioned that “civilians in Gaza are facing an overwhelming daily struggle to survive the dangers of hostilities, cope with relentless displacement, and endure the consequences of being deprived of urgent humanitarian assistance”.The World Health Organization’s emergencies director Mike Ryan said the situation was an “abomination”.”We are breaking the bodies and the minds of the children of Gaza. We are starving the children of Gaza,” he told reporters on Thursday.Cherevko slammed decision makers who “have watched in silence the endless scenes of bloodied children, of severed limbs, of grieving parents move swiftly across their screens, month, after month, after month”. “How much more blood must be spilled before enough become enough?”

Frappe israélienne près du palais présidentiel de Damas après des violences contre les druzes

Israël a annoncé vendredi avoir bombardé les abords du palais présidentiel à Damas, en renouvelant son avertissement aux autorités syriennes contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie, après plusieurs jours de violences meurtrières.Le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajrin, avait dénoncé jeudi soir une “campagne génocidaire” visant des “civils” de sa communauté, après des violences confessionnelles entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts, selon une ONG. Des représentants des autorités religieuses et groupes armés druzes réunis à Soueïda, une région à majorité druze du sud de la Syrie, ont de leur côté réaffirmé qu’ils rejetaient “toute division” du pays.Vendredi à l’aube, des avions israéliens ont mené une frappe entendue à travers la capitale syrienne, selon un correspondant de l’AFP. Celle-ci visait “un secteur voisin du palais d’Ahmad al-Chareh”, le président syrien, a annoncé l’armée.”C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze”, ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.”Nous avons été réveillés à 04H00 par une explosion”, a témoigné Ahmed, un comptable de 55 ans qui n’a pas donné son nom de famille. “Malheureusement, nous sommes habitués aux explosions et aux frappes aériennes sur Damas. Maudits soient-ils”. Israël, un pays voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre, avait menacé d’agir “avec force” si Damas ne protégeait pas sa petite communauté druze et avait déjà mené mercredi une frappe aux environs de la capitale en forme “d’avertissement”.Depuis l’arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d’une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie, installés principalement dans le sud du pays.Cette communauté ésotérique, également implantée en Israël et issue d’une branche de l’islam chiite, est considérée avec méfiance par les nouvelles autorités syriennes.Depuis la chute du président Bachar al-Assad, Israël a mené des centaines d’attaques contre des sites militaires en Syrie et a envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan. Selon l’analyste indépendant Michael Horowitz, Israël, “en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain”.- “Terrifiés” -Lundi soir, des combats ont éclaté à Jaramana, une banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, faisant 102 morts dans les deux camps, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet. L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message.Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur “engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze”, ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle.Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, à laquelle appartient Bachar al-Assad, dans l’ouest de la Syrie, et illustrent l’instabilité qui persiste dans le pays.Des accords entre représentants druzes et du pouvoir avaient permis de rétablir le calme mardi soir à Jaramana puis le lendemain à Sahnaya, où des forces de sécurité ont été déployées.”La situation est calme, mais nous sommes terrifiés”, a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. “Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas. Mais nous restons. Nous n’avons pas d’endroit où aller.”Mohamad Halawa, un responsable de la sécurité dans la région de Damas, a déclaré à l’AFP qu’un “cordon de sécurité” avait été mis en place autour de Jaramana.Selon l’OSDH, le gouvernement a également déployé des renforts dans la province de Soueïda.”Nous ne faisons plus confiance à une entité qui prétend être un gouvernement. (…) Un gouvernement ne tue pas son peuple en recourant à ses propres milices extrémistes, puis, après les massacres, en prétendant que ce sont des éléments incontrôlés”, a affirmé jeudi le chef druze.

Frappe israélienne près du palais présidentiel de Damas après des violences contre les druzes

Israël a annoncé vendredi avoir bombardé les abords du palais présidentiel à Damas, en renouvelant son avertissement aux autorités syriennes contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie, après plusieurs jours de violences meurtrières.Le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajrin, avait dénoncé jeudi soir une “campagne génocidaire” visant des “civils” de sa communauté, après des violences confessionnelles entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts, selon une ONG. Des représentants des autorités religieuses et groupes armés druzes réunis à Soueïda, une région à majorité druze du sud de la Syrie, ont de leur côté réaffirmé qu’ils rejetaient “toute division” du pays.Vendredi à l’aube, des avions israéliens ont mené une frappe entendue à travers la capitale syrienne, selon un correspondant de l’AFP. Celle-ci visait “un secteur voisin du palais d’Ahmad al-Chareh”, le président syrien, a annoncé l’armée.”C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze”, ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.”Nous avons été réveillés à 04H00 par une explosion”, a témoigné Ahmed, un comptable de 55 ans qui n’a pas donné son nom de famille. “Malheureusement, nous sommes habitués aux explosions et aux frappes aériennes sur Damas. Maudits soient-ils”. Israël, un pays voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre, avait menacé d’agir “avec force” si Damas ne protégeait pas sa petite communauté druze et avait déjà mené mercredi une frappe aux environs de la capitale en forme “d’avertissement”.Depuis l’arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d’une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie, installés principalement dans le sud du pays.Cette communauté ésotérique, également implantée en Israël et issue d’une branche de l’islam chiite, est considérée avec méfiance par les nouvelles autorités syriennes.Depuis la chute du président Bachar al-Assad, Israël a mené des centaines d’attaques contre des sites militaires en Syrie et a envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan. Selon l’analyste indépendant Michael Horowitz, Israël, “en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain”.- “Terrifiés” -Lundi soir, des combats ont éclaté à Jaramana, une banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, faisant 102 morts dans les deux camps, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet. L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message.Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur “engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze”, ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle.Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, à laquelle appartient Bachar al-Assad, dans l’ouest de la Syrie, et illustrent l’instabilité qui persiste dans le pays.Des accords entre représentants druzes et du pouvoir avaient permis de rétablir le calme mardi soir à Jaramana puis le lendemain à Sahnaya, où des forces de sécurité ont été déployées.”La situation est calme, mais nous sommes terrifiés”, a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. “Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas. Mais nous restons. Nous n’avons pas d’endroit où aller.”Mohamad Halawa, un responsable de la sécurité dans la région de Damas, a déclaré à l’AFP qu’un “cordon de sécurité” avait été mis en place autour de Jaramana.Selon l’OSDH, le gouvernement a également déployé des renforts dans la province de Soueïda.”Nous ne faisons plus confiance à une entité qui prétend être un gouvernement. (…) Un gouvernement ne tue pas son peuple en recourant à ses propres milices extrémistes, puis, après les massacres, en prétendant que ce sont des éléments incontrôlés”, a affirmé jeudi le chef druze.

Choqués, les socialistes pointent un antisémitisme derrière les agressions du 1er mai

Attaqués parce que “socialistes” mais aussi parce que “juifs”: choqués par la prise à partie de certains de leurs militants, dont le député Jérôme Guedj, lors de la manifestation parisienne du 1er mai, plusieurs dirigeants du PS pointaient vendredi l’antisémitisme comme une des causes des incidents.Le numéro deux du PS Nicolas Mayer-Rossignol a dénoncé “des lâches encagoulés, vêtus de noir et qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes, un parce qu’ils sont socialistes, et deux, parce que certains d’entre eux sont juifs”. Les incidents se sont produits sur le stand installé par le parti. Des manifestants habillés de noir, certains portant des drapeaux antifas, ont vivement bousculé des élus et militants. Le ministère de l’Intérieur a fait état de quatre blessés légers parmi les socialistes.Depuis une dizaine d’années, et notamment lors des manifestations contre la loi travail de 2016, les socialistes sont habitués à entendre “tout le monde déteste le PS” scandé par l’extrême gauche dans les manifestations.Mais là, “il y a eu des tirs de mortier. On a des copains qui se sont retrouvés aux urgences. Ça aurait pu être extrêmement grave”, a jugé M. Mayer-Rossignol. Le PS a porté plainte, et selon le parquet de Paris, une personne a été placée en garde à vue après les faits commis (tirs de mortier, dégradations et violences).Et plusieurs socialistes ont aussi entendu des insultes à relents antisémites. “Des militants qui se prétendent de la gauche, de l’extrême gauche (….) se sont mis d’abord à nous insulter de +sales sionistes+, de +génocidaires+, de +traîtres+”, a raconté l’eurodéputée Emma Rafowicz.Le député Jérôme Guedj, juif comme Mme Rafowicz, a dû être écarté du cortège après avoir déjà dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie organisé à la suite du meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard. “Tout cela est cohérent avec la détestation qu’ils ont à l’endroit des socialistes et à mon endroit singulier”, a déclaré M. Guedj pour qui “cela pue l’antisémitisme”.- les excuses de Tondelier -Alors que les polémiques sur l’antisémitisme à gauche sont généralement provoquées par LFI (positionnement après le 7 octobre, affiche Hanouna, etc) cette fois-ci c’est la patronne des écologies Marine Tondelier qui a semé le trouble jeudi soir en laissant entendre que Jérome Guedj avait un comportement un peu provocateur en venant aux manifestations.Elle a fait son mea culpa vendredi matin, expliquant avoir été mal informée des incidents. “Jérôme Guedj comme l’ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire (manifester) dans la sérénité (…) Quant à savoir s’il existe un antisémitisme d’extrême gauche, la réponse est oui”, a-t-elle affirmé, en présentant ses excuses.Plusieurs personnalités de gauche ont apporté leur soutien à M. Guedj. “Il faut être clair, je soutiens Jérôme Guedj”, a déclaré Clémentine Autain sur RTL. “Il y a des actes d’antisémitisme en France, je les condamne tous sans réserve y compris les violences dont peut faire l’objet Jérôme Guedj”, a renchéri Lucie Castets sur France info. Mais les Insoumis, accusés par M. Mayer-Rossignol d’entretenir un “climat” par “leur stratégie de fracturation et de brutalisation du débat”, se sont contentés du service minimum sur Jérôme Guedj qui leur est radicalement opposé. “Merci aux médias d’arrêter de nous imputer n’importe quelle action contre un tel ou une telle dans les manifestations parisiennes”, avait simplement réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard aux incidents en soulignant que “nous ne sommes pas d’accord avec le fait que l’on règle des désaccords politiques comme cela” (par la violence).Même au sein du PS, le climat est tendu. Jérôme Guedj, qui est dans le camp des opposants à Olivier Faure et derrière Nicolas Mayer-Rossignol pour le prochain Congrès, s’en est ainsi pris sur X au Premier secrétaire qui n’a pas eu “un appel ni hier ni depuis dimanche pour le porte-parole du PS que je suis”.

Foot: la blessure de Dembélé aux ischio-jambiers “évolue favorablement”, selon le PSG

Ousmane Dembélé, sorti sur blessure mardi lors de la victoire du Paris SG 1-0 contre Arsenal en Ligue des champions, est victime d’un “étirement musculaire des ischio-jambiers” mais “sa situation évolue favorablement”, a indiqué le club vendredi, à la veille du déplacement en Ligue 1 à Strasbourg (17h00).Pour ce match, l’attaquant très performant ces derniers mois ne sera pas convoqué. “Demain il ne va pas jouer, ça c’est certain”, a déclaré l’entraîneur Luis Enrique en conférence de presse au Campus PSG de Poissy (Yvelines).Quelques instants auparavant, le club avait écrit dans un communiqué: “Ousmane Dembélé a subi un étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite. Sa situation évolue favorablement. Un nouveau point sera effectué prochainement.”Le PSG reçoit Arsenal mercredi pour la demi-finale retour de Ligue des champions.Par ailleurs, le défenseur Presnel Kimpembe, qui a très peu joué depuis son retour de blessure, a été “victime d’un oedème osseux au 2e métatarsien du pied droit” et “restera au repos ces prochaines semaines”, a rapporté le PSG.