Trump va promulguer sa loi budgétaire XXL pour la fête nationale

Le président américain Donald Trump promulgue sa loi budgétaire en grande pompe vendredi à l’occasion de la fête nationale, avec feux d’artifice et parade aérienne d’un bombardier furtif B-2, l’avion utilisé lors des raids en Iran.Il avait fait pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa “grande et belle loi”, comme il l’a baptisée, avant le 4 juillet. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps.Jamais avare de mises en scène spectaculaires, Donald Trump va maintenant associer sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison Blanche pour célébrer les 249 ans de l’indépendance vis-à-vis de la Couronne britannique.Il a annoncé qu’une cérémonie de signature se tiendrait à la Maison Blanche à partir de 16H00 locales (20H00 GMT), en présence des parlementaires.”Ensemble, nous célébrerons l’indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d’or”, a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. L’adoption du projet de loi est le dernier d’une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l’Iran et Israël après des frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l’Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l’exécutif.Elle confirme aussi son emprise sur le parti républicain et, pour l’heure, sur la politique américaine en général. Jeudi soir, lors d’un meeting dans l’Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire.”Il n’y a pas de plus beau cadeau d’anniversaire pour l’Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il lancé à la foule.Un B-2, le type d’avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin, et des avions de chasse effectueront une parade aérienne au-dessus de la Maison Blanche pour l’occasion, tandis que certains pilotes ayant participé à l’opération seront présents lors de la cérémonie.- Coupes dans la santé -Donald Trump a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes jusque dans son parti et parmi les électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n’affaiblisse les aides à la santé et la protection sociale. “Nous sommes certains que cela va donner un vrai coup de fouet à la croissance”, a déclaré vendredi sur Fox News le principal conseiller économique du président, Kevin Hassett.Donald Trump a fait adopter le projet de loi malgré des doutes au sein de son parti et l’opposition bruyante de son ancien allié, le milliardaire Elon Musk. Après le Sénat, qui l’avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte par 218 voix contre 214, un vote très serré, précédé de multiples pressions et tractations.La loi budgétaire tentaculaire honore bon nombre des promesses de campagne de M. Trump: augmentation des dépenses militaires, financement d’une campagne d’expulsion massive de migrants et engagement de 4.500 milliards de dollars pour prolonger les crédits d’impôt accordés lors de son premier mandatPour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d’aide alimentaire et imposera d’importantes coupes au Medicaid, régime d’assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960.Selon certaines estimations, jusqu’à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d’assurance santé et des dizaines d’hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes. “Il y a des fonds spéciaux pour garantir la couverture médicale en zone rurale”, a assuré M. Hassett, affirmant que la loi budgétaire permettrait de lutter contre “le gaspillage, la fraude et les abus” au sein du régime Medicaid.Les démocrates espèrent que le mécontentement provoqué par les conséquences de la loi les aidera à conquérir la majorité à la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat de 2026. Il s’agira pour eux de montrer qu’il s’agit d’une énorme redistribution de richesses des Américains les plus pauvres vers les plus riches.

Trump to sign ‘big, beautiful’ bill on US Independence Day

US President Donald Trump prepared Friday to sign his flagship tax and spending bill in a pomp-laden Independence Day ceremony featuring fireworks and a flypast by the type of stealth bomber that bombed Iran.Trump pushed Republican lawmakers to get his unpopular “One Big Beautiful Bill” through a reluctant Congress in time for him to sign it into law on the US national holiday — and they did so with a day to spare Thursday.Ever the showman, Trump will now meld a victory lap over the bill — which cements his radical second term agenda — with a grand party at the White House marking 249 years of independence from Britain.Trump announced a signing ceremony at the White House for 4:00 pm (2000 GMT)and said pilots who carried out the bombing on Iran were among those who had been invited.Looking jubilant at a rally Thursday in Iowa after the bill passed, Trump said “the age of America is upon us. This is a golden age.”The bill, which includes massive new funding for Trump’s migrant deportation drive, is the latest in a series of big political wins at home and abroad for the 79-year-old tycoon, and underscores his dominance over both the Republican Party and US politics at large, for now.His administration has meanwhile glossed over deep concerns from his own party and voters that it will balloon the national debt, while simultaneously gutting health and welfare support.White House economic adviser Kevin Hassett on Friday rebuffed the criticism, claiming the bill will produce “a real blowout for growth.””Nobody’s going to lose their health insurance because of this,” Hassett told Fox News, rejecting nonpartisan analyses estimating millions of poor Americans will lose health coverage on the government-funded Medicaid program.First Lady Melania Trump was also set to attend the Independence Day event.The president’s wife had told reporters on Thursday that a B-2 bomber, the type of aircraft that bombed Iran’s nuclear facilities on June 22, and fighter jets would carry out a flypast for the July 4 event.And Trump told the rally-goers in Iowa that the pilots and others who worked on the mission would join him for the festivities.”They’re going to be in Washington tomorrow, at the White House, we’re going to be celebrating,” he said.- Deep misgivings -Trump forced through the bill despite deep misgivings in the Republican Party — and the vocal opposition of his billionaire former ally, Elon Musk.It squeezed past a final vote in the House of Representatives 218-214 after Republican Speaker Mike Johnson worked through the night to corral the final group of dissenters.The sprawling mega-bill honors many of Trump’s campaign promises: boosting military spending, funding a mass migrant deportation drive and committing $4.5 trillion to extend his first-term tax relief.The legislation is the latest in a series of big wins for Trump, including a Supreme Court ruling last week that curbed lone federal judges from blocking his policies, and the US air strikes that led to a ceasefire between Israel and Iran.But it is expected to pile an extra $3.4 trillion over a decade onto the US deficit.At the same time it will shrink the federal food assistance program and force through the largest cuts to the Medicaid health insurance scheme for low-income Americans since its 1960s launch.Up to 17 million people could lose their insurance coverage under the bill, according to some estimates. Scores of rural hospitals are expected to close as a result.Democrats hope public opposition to the bill will help them flip the House in the 2026 midterm election, pointing to data showing that it represents a huge redistribution of wealth from the poorest Americans to the richest.

Résultats du bac: joie ou déception pour les lycéens, 85,75% de taux de réussite provisoire

“Je suis trop contente. Je ne pensais vraiment pas l’avoir!” De Bordeaux à Paris, les lycéens de terminale ont découvert vendredi à la mi-journée les résultats du bac qui, au niveau national, affiche 85,75% de taux de réussite provisoire.”Je suis admise, c’est la bonne surprise. En arrivant je me disais que j’allais forcément au rattrapage”, s’exclame Maxence, 17 ans, en fondant en larmes devant son lycée de Bègles (Gironde), où une cinquantaine d’élèves étaient réunis devant les tableaux d’affichage.”Maintenant, je vais aller manger car je ne pouvais rien avaler depuis hier, puis on va sortir et partir en vacances et après ce sera l’école d’infirmière à Bordeaux l’année prochaine. Je suis libérée!” souffle-t-elle.Dans un lycée polyvalent de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les quelques dizaines d’élèves sur place hurlent de joie au moment où tombent les résultats. Certains se portent, se courent après ou enlèvent leur t-shirt.Lina Khila, 18 ans, a eu mention très bien. “Je pensais l’avoir mais pas mention très bien. J’ai eu 18 au grand oral”, lance, ravie, cette lycéenne qui a été prise en droit à l’université Paris Cité.”Je pensais l’avoir, et je suis au rattrapage. Mais ça va le faire. Il faut rester positif”, lâche en revanche, déçu, Hatem Boukadida, 18 ans.- “Aboutissement” -Dans un lycée à Liffré, au nord de Rennes, les listes sont prises en photo et les jeunes téléphonent à leurs proches pour leur annoncer la nouvelle. Déçu de sa mention “bien”, Arthur relativise: “c’est un moment important, je vais fêter ça évidemment.””J’ai eu mention très bien en section européenne. Je suis vraiment super contente. Je m’attendais à une mention bien pas à une mention très bien”, exulte à l’inverse Ines, “stressée” avant l’affichage.Sur internet ou affichés dans leur lycée, les 709.747 candidats au baccalauréat des filières générale, technologique et professionnelle qui se sont présentés à la session de juin ont découvert leurs résultats, étape symbolique avant de quitter le système scolaire.A la sortie du lycée de Saint-Ouen, l’heure est à la fête: un petit groupe de lycéens, le précieux sésame en poche pour la plupart, ont mis de la musique et dansent dans la rue.”C’est l’aboutissement de deux ans pour certains, qu’on suit depuis la première. Donc c’est sûr que ça fait du bien”, témoigne Anthony Luguet, professeur d’anglais.En déplacement à Janvry (Essonne), la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé un taux provisoire de 85,75%, quasi-similaire à celui de l’an dernier.Pour le bac général, le taux d’admis provisoire est de 91,11%, d’environ 79% en filière technologique, et de 80% pour le bac professionnel. Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. En voie générale, il était de 95,9%.- Fête -La pression est moindre qu’avant pour le bac, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales comptent pour 60%.Cet examen reste nécessaire pour entamer des études supérieures, mais nombre de candidats connaissent déjà depuis plusieurs semaines leur orientation pour l’an prochain. Car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d’admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet.Pour les élèves qui n’ont pas leur bac, les épreuves de rattrapage de la filière générale et technologique se dérouleront jusqu’au mercredi 9 juillet inclus.Quant à un candidat de 8 ans, qui avait fait grand bruit car il est le plus jeune à s’être jamais inscrit au bac, avait indiqué le ministère de l’Education début juin, il ne s’est finalement pas présenté aux examens, selon la rue de Grenelle.slb-mas-ved-kal/grd/asm

Résultats du bac: joie ou déception pour les lycéens, 85,75% de taux de réussite provisoire

“Je suis trop contente. Je ne pensais vraiment pas l’avoir!” De Bordeaux à Paris, les lycéens de terminale ont découvert vendredi à la mi-journée les résultats du bac qui, au niveau national, affiche 85,75% de taux de réussite provisoire.”Je suis admise, c’est la bonne surprise. En arrivant je me disais que j’allais forcément au rattrapage”, s’exclame Maxence, 17 ans, en fondant en larmes devant son lycée de Bègles (Gironde), où une cinquantaine d’élèves étaient réunis devant les tableaux d’affichage.”Maintenant, je vais aller manger car je ne pouvais rien avaler depuis hier, puis on va sortir et partir en vacances et après ce sera l’école d’infirmière à Bordeaux l’année prochaine. Je suis libérée!” souffle-t-elle.Dans un lycée polyvalent de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les quelques dizaines d’élèves sur place hurlent de joie au moment où tombent les résultats. Certains se portent, se courent après ou enlèvent leur t-shirt.Lina Khila, 18 ans, a eu mention très bien. “Je pensais l’avoir mais pas mention très bien. J’ai eu 18 au grand oral”, lance, ravie, cette lycéenne qui a été prise en droit à l’université Paris Cité.”Je pensais l’avoir, et je suis au rattrapage. Mais ça va le faire. Il faut rester positif”, lâche en revanche, déçu, Hatem Boukadida, 18 ans.- “Aboutissement” -Dans un lycée à Liffré, au nord de Rennes, les listes sont prises en photo et les jeunes téléphonent à leurs proches pour leur annoncer la nouvelle. Déçu de sa mention “bien”, Arthur relativise: “c’est un moment important, je vais fêter ça évidemment.””J’ai eu mention très bien en section européenne. Je suis vraiment super contente. Je m’attendais à une mention bien pas à une mention très bien”, exulte à l’inverse Ines, “stressée” avant l’affichage.Sur internet ou affichés dans leur lycée, les 709.747 candidats au baccalauréat des filières générale, technologique et professionnelle qui se sont présentés à la session de juin ont découvert leurs résultats, étape symbolique avant de quitter le système scolaire.A la sortie du lycée de Saint-Ouen, l’heure est à la fête: un petit groupe de lycéens, le précieux sésame en poche pour la plupart, ont mis de la musique et dansent dans la rue.”C’est l’aboutissement de deux ans pour certains, qu’on suit depuis la première. Donc c’est sûr que ça fait du bien”, témoigne Anthony Luguet, professeur d’anglais.En déplacement à Janvry (Essonne), la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé un taux provisoire de 85,75%, quasi-similaire à celui de l’an dernier.Pour le bac général, le taux d’admis provisoire est de 91,11%, d’environ 79% en filière technologique, et de 80% pour le bac professionnel. Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. En voie générale, il était de 95,9%.- Fête -La pression est moindre qu’avant pour le bac, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales comptent pour 60%.Cet examen reste nécessaire pour entamer des études supérieures, mais nombre de candidats connaissent déjà depuis plusieurs semaines leur orientation pour l’an prochain. Car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d’admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet.Pour les élèves qui n’ont pas leur bac, les épreuves de rattrapage de la filière générale et technologique se dérouleront jusqu’au mercredi 9 juillet inclus.Quant à un candidat de 8 ans, qui avait fait grand bruit car il est le plus jeune à s’être jamais inscrit au bac, avait indiqué le ministère de l’Education début juin, il ne s’est finalement pas présenté aux examens, selon la rue de Grenelle.slb-mas-ved-kal/grd/asm

Canicule: 13 départements toujours en vigilance orange samedi

Une partie de la région Rhône-Alpes, le pourtour méditerranéen et la Corse subiront encore de fortes chaleurs avec 13 départements en vigilance orange canicule samedi, avant de revenir progressivement au vert à partir de lundi, indique Météo-France.Les départements en orange samedi seront les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, le Var, le Vaucluse ainsi que les deux départements de Corse.L’Isère sortira de la vigilance orange vendredi à 22h00, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes devront attendre samedi à 06h00. Sur le Sud-Est la chaleur résistera avec des températures attendues de 33 à 37°C, et localement 38°C à l’ombre.”La tendance ultérieure est une poursuite de la régression de la canicule, surtout à partir de dimanche, et l’ensemble des départements devraient revenir en vert à partir de lundi 06h00 au plus tard”, précise l’agence météorologique dans son dernier bulletin.La majeure partie de la France a connu mercredi et jeudi les dernières journées d’un épisode de canicule qui restera dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records de températures.

Canicule: 13 départements toujours en vigilance orange samedi

Une partie de la région Rhône-Alpes, le pourtour méditerranéen et la Corse subiront encore de fortes chaleurs avec 13 départements en vigilance orange canicule samedi, avant de revenir progressivement au vert à partir de lundi, indique Météo-France.Les départements en orange samedi seront les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, le Var, le Vaucluse ainsi que les deux départements de Corse.L’Isère sortira de la vigilance orange vendredi à 22h00, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes devront attendre samedi à 06h00. Sur le Sud-Est la chaleur résistera avec des températures attendues de 33 à 37°C, et localement 38°C à l’ombre.”La tendance ultérieure est une poursuite de la régression de la canicule, surtout à partir de dimanche, et l’ensemble des départements devraient revenir en vert à partir de lundi 06h00 au plus tard”, précise l’agence météorologique dans son dernier bulletin.La majeure partie de la France a connu mercredi et jeudi les dernières journées d’un épisode de canicule qui restera dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records de températures.

Reprise du Coq Sportif: l’offre de l’entrepreneur franco-suisse Dan Mamane retenue

Le tribunal des activités économiques de Paris a retenu vendredi l’offre portée par l’entrepreneur franco-suisse Dan Mamane pour reprendre l’équipementier en difficulté Le Coq Sportif, face à un consortium soutenu par l’homme d’affaires Xavier Niel et le judoka Teddy Riner.Le Coq Sportif – qui a équipé la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris l’été dernier et comptait 359 salariés fin 2024 dont 310 en France – avait été placé en redressement judiciaire en novembre dernier.Selon la décision consultée par l’AFP, le tribunal indique “arrêter le plan de redressement présenté par les administrateurs judiciaires et fondé sur le projet de Dan Mamane”.Ce projet prévoit notamment “de nouveaux apports au niveau du groupe à hauteur de 70 millions d’euros” ainsi qu'”une restructuration sociale qui permettrait le maintien de 201 postes en mettant en Å“uvre entre 89 et 94 suppressions de postes, dont 81 à 86 CDI après création de 14 nouveaux postes”, selon le jugement.Deux offres étaient en lice pour la reprise de l’équipementier: face au projet porté par Dan Mamane, notamment connu pour avoir racheté puis revendu Conforama Suisse, la deuxième offre émanait d’un consortium rassemblant le milliardaire français Xavier Niel, le judoka Teddy Riner, la société d’investissement Neopar, le groupe américain Iconix (Lee Cooper, Umbro) ainsi que l’actuel patron d’Airesis, maison mère du Coq Sportif, Marc-Henri Beausire, et la famille Camuset, fondatrice de la marque.Fin juin, les avocats du consortium avaient affirmé dans un courrier de cinq pages daté du 26 juin et adressé au président du tribunal ainsi qu’à la procureure de la République de Paris, que leur plan de reprise avait été “délibérément entravé, affaibli, puis évincé de fait du processus d’examen” et avait l’objet d’une “obstruction méthodique des administrateurs judiciaires”.Le cabinet August Debouzy demandait ainsi “la réouverture des débats”, estimant que “le plan présenté par le consortium n’a pas été écarté en raison de ses caractéristiques économiques ou juridiques, mais parce que les administrateurs judiciaires ont, dès les premières semaines de la procédure, décidé de faire du plan supporté par Monsieur Mamane leur propre plan”.Selon son projet de reprise rendu public en mai, le consortium était porté à 51% par la société d’investissement Neopar, spécialiste du “retournement d’entreprise” et détenue par la famille Poitrinal; à 26,5% par des investisseurs, tandis que le groupe américain Iconix intervient à hauteur de 22,5%.Le consortium avait indiqué à l’AFP qu’il comptait apporter un total de 60 millions d’euros, qui serait “injecté immédiatement” dans l’entreprise.

Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts à Gaza selon la Défense civile

Le Hamas a annoncé vendredi mener des discussions avec d’autres mouvements palestiniens sur une proposition de trêve avec Israël à Gaza, où la Défense civile a fait état de 40 morts dans de nouveaux tirs et raids israéliens.L’annonce du Hamas intervient avant une visite lundi à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre.”Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition” envoyée par les médiateurs, a déclaré le mouvement islamiste Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. Selon une source palestinienne, cette proposition “comprend une trêve de 60 jours” pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.Pendant ce temps, l’armée israélienne poursuit son offensive dans le territoire palestinien assiégé et affamé, où selon la Défense civile au moins 40 Palestiniens ont été tués, dont cinq par des tirs alors qu’ils attendaient de recevoir l’aide humanitaire.A l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, une foule d’hommes récitent la prière des morts.A côté, des femmes en pleurs entourent le corps d’un proche.”Mon fils est allé chercher de la farine! Ils nous disent ‘venez chercher les aides’, nous y allons et ils nous tirent dessus”, se lamente une mère qui a perdu son fils de 19 ans près d’un centre de distribution d’aide à l’est de Khan Younès.- “Sans exception” -La distribution de l’aide à Gaza est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis, dont les opérations ont été marquées par des scènes chaotiques et meurtrières.Selon la Défense civile, les autres Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans des raids aériens sur des camps de tentes abritant des déplacés près de Khan Younès.L’armée israélienne, contactée par l’AFP, a déclaré ne pas être en mesure de commenter sur des frappes en particulier en l’absence de coordonnées précises, mais a ajouté “mener des opérations, afin de démanteler les capacités militaires du Hamas”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations fournies par la Défense civile.Mercredi, Benjamin Netanyahu a réaffirmé son intention d’éliminer “jusqu’à la racine” le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, l’un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.Le lendemain, il a promis de ramener “tous” les otages, “sans exception”.- “Souffrances” -Donald Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l’accepter, affirmant qu’un accord était proche. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025, négociées via le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.Faute d’accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où “les Palestiniens continuent d’endurer des souffrances qui dépassent l’imagination”, selon des propos jeudi de la rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese. L’attaque du Hamas a fait 1.219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Au moins 57.130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués à Gaza dans l’offensive d’envergure israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts à Gaza selon la Défense civile

Le Hamas a annoncé vendredi mener des discussions avec d’autres mouvements palestiniens sur une proposition de trêve avec Israël à Gaza, où la Défense civile a fait état de 40 morts dans de nouveaux tirs et raids israéliens.L’annonce du Hamas intervient avant une visite lundi à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre.”Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition” envoyée par les médiateurs, a déclaré le mouvement islamiste Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. Selon une source palestinienne, cette proposition “comprend une trêve de 60 jours” pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.Pendant ce temps, l’armée israélienne poursuit son offensive dans le territoire palestinien assiégé et affamé, où selon la Défense civile au moins 40 Palestiniens ont été tués, dont cinq par des tirs alors qu’ils attendaient de recevoir l’aide humanitaire.A l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, une foule d’hommes récitent la prière des morts.A côté, des femmes en pleurs entourent le corps d’un proche.”Mon fils est allé chercher de la farine! Ils nous disent ‘venez chercher les aides’, nous y allons et ils nous tirent dessus”, se lamente une mère qui a perdu son fils de 19 ans près d’un centre de distribution d’aide à l’est de Khan Younès.- “Sans exception” -La distribution de l’aide à Gaza est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis, dont les opérations ont été marquées par des scènes chaotiques et meurtrières.Selon la Défense civile, les autres Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans des raids aériens sur des camps de tentes abritant des déplacés près de Khan Younès.L’armée israélienne, contactée par l’AFP, a déclaré ne pas être en mesure de commenter sur des frappes en particulier en l’absence de coordonnées précises, mais a ajouté “mener des opérations, afin de démanteler les capacités militaires du Hamas”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations fournies par la Défense civile.Mercredi, Benjamin Netanyahu a réaffirmé son intention d’éliminer “jusqu’à la racine” le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, l’un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.Le lendemain, il a promis de ramener “tous” les otages, “sans exception”.- “Souffrances” -Donald Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l’accepter, affirmant qu’un accord était proche. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025, négociées via le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.Faute d’accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où “les Palestiniens continuent d’endurer des souffrances qui dépassent l’imagination”, selon des propos jeudi de la rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese. L’attaque du Hamas a fait 1.219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Au moins 57.130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués à Gaza dans l’offensive d’envergure israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.