Asian stocks wobble as US shutdown rally loses steam

Asian markets struggled to maintain early momentum Tuesday as a rally fuelled by hopes for an end to the US government shutdown ran out of gas.Equities started the week on the front foot after US lawmakers reached a deal to reopen the government after more than 40 days, adding to a revival of demand for tech giants despite growing fears of an AI-fuelled bubble.Senators on Capitol Hill passed the compromise budget measure on Monday after a group of Democrats broke with their party to side with Republicans on a bill to fund departments through January.It is hoped the bill will then pass the Republican-held House of Representatives and head to Donald Trump’s desk, with some suggesting the government could reopen Friday.”It appears to us this morning that our long national nightmare is finally coming to an end, and we’re grateful for that,” House Speaker Mike Johnson told reporters.And the US president told reporters in the Oval Office that “we’ll be opening up our country very quickly,” adding that “the deal is very good.”Investors had grown increasingly concerned about the impact of severe disruptions of food benefits to low-income households, and of air travel heading into the Thanksgiving holiday.It has also meant key official data on a range of things, including inflation and jobs, has not been released, leaving traders to focus on private reports for an idea about the economy.The lack of crucial data has also meant the Federal Reserve has been unable to gauge properly whether or not to cut interest rates at its next meeting in December, keeping investors guessing.Asian markets started Tuesday by extending Monday’s gains as well as a rally on Wall Street, but struggled to maintain momentum going into the afternoon.Tokyo, Sydney, Shanghai, Taipei, Manila, Bangkok and Wellington all fell, while Seoul gave up its initial strong gains to sit slightly higher, along with Hong Kong, Mumbai and Singapore.London jumped even as data showed UK unemployment rose more than expected in the third quarter to hit its highest level since the pandemic. The reading comes ahead of the Labour government’s annual budget due November 26.The pound weakened against the dollar and euro after the news.Paris and Frankfurt also opened higher.Sentiment was also weighed by a report in the Wall Street Journal saying China planned to exclude firms linked to the US military from gaining access to rare earths.The report comes after Trump and Chinese counterpart Xi Jinping had agreed a deal to secure supplies of the minerals critical for the defence, automotive and consumer electronics sectors.Beijing’s tightening control over their export this year has snarled supply chains and halted production globally while sweeping measures introduced last month saw the US leader threaten blanket 100 percent tariffs.”The US had handed off a bright baton: government shutdown resolved, liquidity set to re-enter the bloodstream, and equities roaring on cue. Yet Asia hesitated,” wrote Stephen Innes at SPI Asset Management.”It was a reminder that in this cycle, optimism doesn’t always travel well across time zones.”Michael Brown at Pepperstone said reopening the US government would allow markets “to re-focus on what remains a solid bull case of the underlying economy remaining robust, earnings growth proving resilient, the monetary backdrop continuing to loosen and a calmer tone being taken on trade”.But, he warned, “the assumptions underpinning that bull case will now come under the microscope.”In corporate news, Japanese titan Sony soared 5.5 percent after it hiked its full-year profit forecasts thanks to the latest “Demon Slayer” anime blockbuster.It also cited higher expected sales of its PlayStation games console and a smaller-than-expected impact from US tariffs as reasons for the improved outlook.- Key figures at 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 50,842.93 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 26,696.41 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 4,002.76 (close)London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 9,865.19Euro/dollar: DOWN at $1.1553 from $1.1563 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3127 from $1.3182Dollar/yen: UP at 154.18 yen from 154.03 yenEuro/pound: UP at 88.08 pence from 88.00 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $59.70 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $63.66 per barrelNew York – Dow:  UP 0.8 percent at 47,368.63 (close)

Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge face aux cicatrices de la “médecine de guerre”

“C’était clairement de la médecine de guerre”. Dix ans après, le souvenir d’Eric, qui “gérait les secours” de la Croix-Rouge à Paris cette nuit-là, résume la rupture que les attentats du 13 novembre 2015 ont représentée pour les bénévoles.Ce soir-là, la France bascule dans l’horreur. 130 morts et des centaines de blessés au Stade de France, sur les terrasses parisiennes, au Bataclan.Près de 400 bénévoles et 54 véhicules de la Croix-Rouge sont mobilisés dès les premières heures dans le cadre du plan Aramis, leur dispositif d’urgence conçu pour les accidents “multi-sites”.L’association connaissait les scénarios “multivictimes” (accidents, explosions), mais n’avait pas anticipé ce genre d’attaques.”Nous étions restés sur l’habitude des explosions”, explique Florent Vallée, directeur de l’urgence de la Croix-Rouge. “Nous n’avions pas envisagé d’avoir des gens qui tirent à l’arme de guerre dans les rues de Paris.”- “Tirs de kalachnikovs” -La rupture s’opère d’abord sur le front “sécuritaire”.”Très vite, la problématique a été la sécurité de nos intervenants”, poursuit M. Vallée.Eric, chef de chantier de 51 ans et bénévole depuis 33 ans, comprend que les règles ont changé près du Bataclan : “Quand je suis descendu de la voiture, j’ai entendu les kalachnikovs tirer. J’ai immédiatement compris le danger et j’ai dit aux équipes de se mettre à l’abri”, raconte-t-il à l’AFP. Camille, 37 ans, assistante sociale à l’époque et bénévole depuis 2010, envoyée sur l’attaque contre le Comptoir Voltaire, confirme que la vraie rupture fut cette prise de conscience du danger, “quand les forces de l’ordre ont signalé le risque d’explosion de la ceinture d’explosifs” d’un des jihadistes.”J’ai réalisé l’importance du rapport au risque. On nous a toujours appris qu’il fallait d’abord se protéger soi-même, mais là, j’ai compris pourquoi”. L’autre choc est “la saturation”, explique Florent Vallée. “Vous partez avec une adresse et en fait vous vous arrêtez sur la route parce que vous tombez sur une autre terrasse”.Sur le terrain, l’urgence impose de revenir aux “fondamentaux parce que dans une ambulance, à l’époque, vous aviez un garrot tourniquet, pas 50. Face à cette masse, il faut improviser avec ce que vous avez : une ceinture, un drap”, poursuit-il. Eric confirme : “Moi, j’ai ma ceinture qui est partie sur une jambe pour faire un garrot”. Au Comptoir Voltaire, Camille décrit une scène “de guerre”, où le tri des blessés s’est fait “au système D” : “On a dû improviser, on s’est servi d’un marqueur pour écrire sur les gens, sur leurs mains, sur leur front, simplement pour savoir qui avait été vu et le degré de blessure”. – “Psychotraumatisme vicariant” -À la mairie du 11e arrondissement, transformée en centre d’accueil, le climat “extrêmement calme” contraste avec le chaos, se souvient la psychologue Rosine Duhamel. C’est le calme du choc. Les secouristes y découvrent une mission inédite : le “secours à des personnes qui ont vécu un traumatisme psychique”. Son rôle est alors de “soutenir ses propres équipes” face à cette situation.Car un risque invisible pèse sur ces secouristes : le “psychotraumatisme vicariant”, explique la psychologue. “On n’a pas vécu l’événement directement, mais à entendre les récits des victimes, on peut vivre une forme de traumatisme également”.L’après-13-Novembre impose une réorganisation. Dès 2016, l’association a fait évoluer son plan Aramis en un “Plan de préparation aux nouvelles menaces” (PPNM), qui impose la protection des intervenants comme priorité absolue et systématise le soutien psychologique post-intervention. Concrètement, “on a développé une initiation au premier secours psychologique”, explique Rosine Duhamel. Durant ces exercices, des personnes apparaissant comme non blessées physiquement simulent la prostration, l’état de choc, précise-t-elle. Surtout, l’organisation lance un suivi systématique de ses troupes. Au total, 700 bénévoles ont été mobilisés sur les quinze jours d’opérations. “On a fait rappeler tous nos volontaires par des psychologues”, souligne M. Vallée, précisant que pour certains, “le choc a été trop grand”.”Refroidi”, Eric a pour sa part arrêté le secourisme en 2016, mais il témoigne des conséquences paradoxales de l’événement : “On a eu plus d’arrivées de bénévoles que de départs”.

Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge face aux cicatrices de la “médecine de guerre”

“C’était clairement de la médecine de guerre”. Dix ans après, le souvenir d’Eric, qui “gérait les secours” de la Croix-Rouge à Paris cette nuit-là, résume la rupture que les attentats du 13 novembre 2015 ont représentée pour les bénévoles.Ce soir-là, la France bascule dans l’horreur. 130 morts et des centaines de blessés au Stade de France, sur les terrasses parisiennes, au Bataclan.Près de 400 bénévoles et 54 véhicules de la Croix-Rouge sont mobilisés dès les premières heures dans le cadre du plan Aramis, leur dispositif d’urgence conçu pour les accidents “multi-sites”.L’association connaissait les scénarios “multivictimes” (accidents, explosions), mais n’avait pas anticipé ce genre d’attaques.”Nous étions restés sur l’habitude des explosions”, explique Florent Vallée, directeur de l’urgence de la Croix-Rouge. “Nous n’avions pas envisagé d’avoir des gens qui tirent à l’arme de guerre dans les rues de Paris.”- “Tirs de kalachnikovs” -La rupture s’opère d’abord sur le front “sécuritaire”.”Très vite, la problématique a été la sécurité de nos intervenants”, poursuit M. Vallée.Eric, chef de chantier de 51 ans et bénévole depuis 33 ans, comprend que les règles ont changé près du Bataclan : “Quand je suis descendu de la voiture, j’ai entendu les kalachnikovs tirer. J’ai immédiatement compris le danger et j’ai dit aux équipes de se mettre à l’abri”, raconte-t-il à l’AFP. Camille, 37 ans, assistante sociale à l’époque et bénévole depuis 2010, envoyée sur l’attaque contre le Comptoir Voltaire, confirme que la vraie rupture fut cette prise de conscience du danger, “quand les forces de l’ordre ont signalé le risque d’explosion de la ceinture d’explosifs” d’un des jihadistes.”J’ai réalisé l’importance du rapport au risque. On nous a toujours appris qu’il fallait d’abord se protéger soi-même, mais là, j’ai compris pourquoi”. L’autre choc est “la saturation”, explique Florent Vallée. “Vous partez avec une adresse et en fait vous vous arrêtez sur la route parce que vous tombez sur une autre terrasse”.Sur le terrain, l’urgence impose de revenir aux “fondamentaux parce que dans une ambulance, à l’époque, vous aviez un garrot tourniquet, pas 50. Face à cette masse, il faut improviser avec ce que vous avez : une ceinture, un drap”, poursuit-il. Eric confirme : “Moi, j’ai ma ceinture qui est partie sur une jambe pour faire un garrot”. Au Comptoir Voltaire, Camille décrit une scène “de guerre”, où le tri des blessés s’est fait “au système D” : “On a dû improviser, on s’est servi d’un marqueur pour écrire sur les gens, sur leurs mains, sur leur front, simplement pour savoir qui avait été vu et le degré de blessure”. – “Psychotraumatisme vicariant” -À la mairie du 11e arrondissement, transformée en centre d’accueil, le climat “extrêmement calme” contraste avec le chaos, se souvient la psychologue Rosine Duhamel. C’est le calme du choc. Les secouristes y découvrent une mission inédite : le “secours à des personnes qui ont vécu un traumatisme psychique”. Son rôle est alors de “soutenir ses propres équipes” face à cette situation.Car un risque invisible pèse sur ces secouristes : le “psychotraumatisme vicariant”, explique la psychologue. “On n’a pas vécu l’événement directement, mais à entendre les récits des victimes, on peut vivre une forme de traumatisme également”.L’après-13-Novembre impose une réorganisation. Dès 2016, l’association a fait évoluer son plan Aramis en un “Plan de préparation aux nouvelles menaces” (PPNM), qui impose la protection des intervenants comme priorité absolue et systématise le soutien psychologique post-intervention. Concrètement, “on a développé une initiation au premier secours psychologique”, explique Rosine Duhamel. Durant ces exercices, des personnes apparaissant comme non blessées physiquement simulent la prostration, l’état de choc, précise-t-elle. Surtout, l’organisation lance un suivi systématique de ses troupes. Au total, 700 bénévoles ont été mobilisés sur les quinze jours d’opérations. “On a fait rappeler tous nos volontaires par des psychologues”, souligne M. Vallée, précisant que pour certains, “le choc a été trop grand”.”Refroidi”, Eric a pour sa part arrêté le secourisme en 2016, mais il témoigne des conséquences paradoxales de l’événement : “On a eu plus d’arrivées de bénévoles que de départs”.

L’Inde promet que les responsables de l’explosion d’une voiture à Delhi seront jugés

Le ministre indien de la Défense a promis mardi que les responsables de l’explosion d’une voiture dans le cœur de New Delhi, qui a fait au moins huit morts, seraient traduits en justice. “Les principales agences (…) du pays mènent une enquête rapide et approfondie (…) dont les conclusions seront bientôt rendues publiques”, a déclaré Rajnath Singh lors d’une conférence dans la capitale.Il a tenu à assurer que “les responsables de cette tragédie seraient traduits en justice et ne seraient épargnés sous aucun prétexte”. Mardi matin, des enquêteurs passaient au peigne fin les débris d’une voiture sur les lieux de la forte explosion qui s’est produite lundi soir.Si aucune cause n’a été évoquée officiellement, la police a indiqué que des agences de lutte contre le terrorisme étaient chargés de l’enquête. La déflagration, qui a fait au moins 19 blessés, s’est produite en début de soirée au moment où les habitants rentraient du travail, près d’une station de métro, dans un quartier très animé de la vieille ville de Delhi.”Un véhicule qui roulait à faible vitesse s’est arrêté à un feu rouge – une explosion s’est produite dans cette voiture, et à cause de la déflagration, ceux qui se trouvaient à proximité ont également été endommagés”, a déclaré lundi soir Satish Golcha, commissaire de police de New Delhi.L’agence de presse Press Trust of India a fait état mardi de 12 morts. – “Toutes les pistes” restent ouvertes -Si la piste d’une attaque venait à être confirmée par les enquêteurs, il s’agirait de la plus importante depuis celle du 22 avril dernier au Cachemire administré par l’Inde, au cours de laquelle trois hommes armés avaient abattu 26 civils de confession hindoue. Le ministre de l’Intérieur Amit Shah a déclaré lundi soir que les forces de sécurité “gardaient toutes les pistes ouvertes”, ajoutant qu’il était “très difficile de dire ce qui est à l’origine” de l’explosion, avant l’examen de prélèvements sur les victimes par des médecins légistes.La sécurité a été renforcée à travers la mégapole de 30 millions d’habitants.Mardi à l’aube, des journalistes de l’AFP présents sur le site de l’explosion ont constaté que des tissus blancs de la police avaient été déployés autour des restes calcinés des véhicules au cours de la nuit.Le Premier ministre Narendra Modi a présenté mardi ses “condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches dans l’explosion à Delhi” avant de partir pour une visite au Bhoutan voisin.”Je comprends la douleur des familles. Toute la nation est à leurs côtés”, a-t-il déclaré.L’explosion s’est produite non loin du Fort Rouge, qui date du XVIIe siècle et orne des billets de banque. C’est depuis ses remparts que les Premiers ministres s’adressent au pays lors de la fête de l’indépendance.- Torches humaines -Des témoins ont raconté à l’AFP la manière dont la voiture a explosé en plein milieu de la circulation et la manière dont les victimes, prises dans l’embrasement, se sont transformées en torches humaines. “J’ai vu la voiture exploser alors qu’elle était en mouvement”, se souvient Dharmindra Dhaga, 27 ans. “Les gens étaient en feu et nous avons essayé de les sauver… Des voitures et des gens brûlaient – les gens à l’intérieur des voitures” aussi, a relaté ce témoin. “Je disais aux gens de les sauver, de les secourir et de les sortir. Ils étaient occupés à faire des vidéos et à prendre des photos”, se désole M. Dhaga.Même si l’attentat d’avril dernier commis dans la partie indienne du Cachemire n’a pas été revendiqué, New Delhi en a imputé la responsabilité au Pakistan, qui a catégoriquement démenti, et a riposté le 7 mai en bombardant le territoire de son voisin.Les combats qui ont opposé les deux puissances nucléaires pendant les quatre jours suivants, les plus importants depuis 1999, ont fait plus de 70 morts dans les deux camps, jusqu’à un cessez-le-feu.L’attentat le plus meurtrier dans la capitale indienne remonte à septembre 2011. Une puissante bombe, dissimulée dans une mallette, avait explosé devant la Haute cour de New Delhi, faisant au moins 14 morts.

AI stock boom delivers bumper quarter for Japan’s SoftBank

Japan’s SoftBank Group reported Tuesday that net profit more than doubled in the second quarter thanks to a boom in AI-related share prices that has fuelled fears of a market bubble.The tech investment giant — a major backer of ChatGPT-maker OpenAI — logged a net profit of 2.5 trillion yen ($16.2 billion) in July-September, up from 1.2 trillion yen in the same period last year.SoftBank also announced it sold $5.8 billion worth of shares in US chip giant Nvidia last month, after the quarter had ended.The group’s earnings often swing dramatically because it invests heavily in tech start-ups and semiconductor firms, whose stocks are volatile.In recent months optimism over the promise of AI technology has sparked a rush of multi-billion-dollar deals — sending tech shares soaring worldwide.Wall Street’s tech-rich Nasdaq index has surged 25 percent since May.But that has fed concerns of a market bubble that could eventually burst, like the dot-com boom that imploded at the turn of the millennium.Fears that AI stock valuations are too high sparked a market sell-off last week.Nvidia, whose chips are used to train and power generative AI systems, recently became the world’s first company valued above $5 trillion, though its market cap has since receded to around $4.8 trillion.SoftBank did not give a reason for the Nvidia stock sale in its earnings statement.But Bloomberg News said it could reflect plans by the Japanese company’s flamboyant founder Masayoshi Son to boost his own influence in the AI field.Son, 68, believes “artificial superintelligence” is on the horizon, which will herald a technological revolution with new inventions and medicine.He appeared alongside US President Donald Trump at the White House in January when SoftBank teamed up with OpenAI and cloud giant Oracle to lead the $500 billion Stargate project to build AI infrastructure in the United States.By some estimates, OpenAI has signed approximately $1 trillion worth of infrastructure deals in 2025, including a $300 billion Oracle agreement.SoftBank stock has “had a strong run” itself, said a Jefferies equity research published last month.”The recent surge appears to be driven by excitement around its exposure to OpenAI,” it said.The firm has soared more than 140 percent so far in 2025.But Jefferies also listed some reasons for caution.”While OpenAI has strong consumer visibility, its share in (the) enterprise market is tiny. Its transition from non-profit to for-profit remains unresolved, and its relationship with Microsoft is still evolving,” the note said.And “the competitive landscape is intense, with Google, Anthropic, Grok, and others investing heavily”.SoftBank said last month it would buy Swiss-Swedish firm ABB Robotics for nearly $5.4 billion as part of its plans to develop so-called physical AI.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pérou: saisie de plus de six tonnes d’ailerons de requins destinés à l’Asie

La police péruvienne a annoncé lundi la saisie de plus de six tonnes d’ailerons de requin qui devaient être exportés illégalement vers l’Asie.”Nous sommes en train de saisir plus de six tonnes d’ailerons de requin provenant de diverses espèces qu’il est strictement interdit de pêcher”, a indiqué à l’AFP le général Manuel Lozada, chef de la brigade criminelle.Cette cargaison, valorisée à huit millions de dollars sur le marché asiatique, est l’une des plus importantes jamais découvertes, d’après les autorités.Les ailerons étaient cachés dans un entrepôt clandestin d’une habitation de Callao, port voisin de la capitale Lima.Ce produit est un ingrédient populaire pour la préparation de soupes et de concoctions auxquelles les croyances populaires attribuent des vertus aphrodisiaques ou contre le vieillissement.Les pêcheurs “ont un impact terrible sur l’écosystème marin de la région, où ils pêchent ces requins qui sont menacés d’extinction”, a dénoncé M. Lozada, précisant que les prises étaient relâchées en mer une fois leurs ailerons tranchés.Trois Péruviens ont été arrêtés lors de cette opération. Ils sont soupçonnés par les autorités d’appartenir à une organisation criminelle de trafic de ce produit.Les requins requiem (Carcharhinidae) et marteau (Sphyrnidae) sont les espèces les plus touchées.Selon l’organisation internationale de protection de l’environnement marin Oceana, on trouve dans les eaux du Pérou 66 des quelque 400 espèces de requins du monde.La conférence sur le commerce international des espèces menacées, réunie à Panama en 2022, avait pris la décision d’étendre sa protection à une cinquantaine d’espèces de requins menacées par le trafic de leurs ailerons.

Ligue des champions féminine: le redoutable Wolfsburg pour l’OL, déplacements relevés pour le PSG et le PFC

Auteur d’un très bon départ, l’OL Lyonnes dispute mardi l’affiche de la 3e journée de Ligue des champions féminine contre Wolfsburg mais le défi est également relevé pour le Paris FC sur la pelouse du Real Madrid et pour le PSG contre Manchester United mercredi.Menu corsé pour les clubs français. Après avoir idéalement lancé sa campagne européenne, l’OL Lyonnes (4e) reçoit mardi Wolfsburg (3e), quart de finaliste de la dernière édition. Un duel aux accents de finale à l’approche de la mi-parcours de la phase de ligue entre deux clubs habitués à briller en Europe.C’est bien simple: quatre des dix dernières rencontres entre les deux formations sont des finales, dont trois ayant tourné à l’avantage du club rhodanien – le plus titré de l’histoire de la Ligue des champions féminine avec huit sacres.L’issue de la journée devrait donc dessiner une première hiérarchie entre les cinq clubs qui se présentent avec 6 points, le maximum possible après deux journées.Visant le sans-faute, le Real Madrid (2e) et Manchester United (5e) reçoivent respectivement le Paris FC mardi au stade Alfredo-di-Stefano et le Paris SG mercredi, à Old Trafford.Le Real Madrid, dauphin du FC Barcelone en Ligue des champions (1er à la différence de but) et en Liga, a fait forte impression en Europe, étrillant notamment la Roma (6-2). Les coéquipières de Sandie Toletti restent sur une impressionnante série d’invincibilité de 12 matches, toutes compétitions confondues.United, qui n’a pas concédé le moindre but en Ligue des champions, n’est pas en reste avec deux victoires en autant de journées, mais a subi samedi sa première défaite de la saison en championnat contre Aston Villa (1-0).- Les Parisiennes en difficulté -Les deux clubs de la capitale ne peuvent pas prétendre surfer sur la même dynamique. Les joueuses du PSG (16e) peinent à pallier les départs de Marie-Antoinette Katoto, Grace Geyoro et Korbin Albert et n’ont pas encore pris le moindre point en Europe. Surtout, leur lourde défaite face à Wolfsburg (4-0), début octobre, a exposé leurs faiblesses défensives.Le Paris FC, qui ne compte qu’un point (13e), doit également rebondir après sa déroute sur la pelouse de Chelsea (4-0) et sa courte victoire contre Lens, lanterne rouge du championnat (2-1). Les Franciliennes restent toutefois sur deux succès face au Real Madrid, à domicile et à l’extérieur, lors de la saison 2022-23, leurs seules victoires lors de la première phase de la Ligue des champions à ce jour. “C’est un réel plaisir de retourner là-bas même si on sait que c’était il y a deux ans et que ce ne sera pas la même équipe du Real ni la même équipe du PFC”, expose la défenseuse Théa Greboval.La troisième journée pourrait déjà s’avérer cruciale dans un nouveau format où il faut se hisser parmi les quatre premières de la phase de ligue (sur 18) pour se qualifier directement en quart de finale. Les équipes placées entre les 5e et 12e places devront passer par les barrages en février, les six dernières seront éliminées.