A Paris, la saison de la baignade dans la Seine démarre sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques, le grand public va pouvoir plonger dans la Seine à partir de samedi, uniquement dans trois zones aménagées de la capitale où il était interdit de se baigner depuis 1923.”Ca va être un succès, il va falloir rapidement réfléchir à ouvrir d’autres sites”, anticipait Pierre Rabadan, adjoint aux sports à l’Hôtel de ville, lundi lors de la visite d’un des sites.Au bras de Grenelle près de la tour Eiffel, au bras Marie en face de l’île Saint-Louis, ou à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand, des bassins aménagés dans le cours d’eau avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires, attendent Franciliens et touristes. Ils pourront en profiter gratuitement jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie (centre) peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy (est) jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle (ouest), seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, au côté notamment de la ministre des Sports Marie Barsacq, doit inaugurer les trois sites en commençant par celui du bras Marie. C’est là qu’elle s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, les eaux de pluie et les eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Elle se déroulera sous haute surveillance, au point que chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, rappelle la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin, après négociations avec les bateliers. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.

A Paris, la saison de la baignade dans la Seine démarre sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques, le grand public va pouvoir plonger dans la Seine à partir de samedi, uniquement dans trois zones aménagées de la capitale où il était interdit de se baigner depuis 1923.”Ca va être un succès, il va falloir rapidement réfléchir à ouvrir d’autres sites”, anticipait Pierre Rabadan, adjoint aux sports à l’Hôtel de ville, lundi lors de la visite d’un des sites.Au bras de Grenelle près de la tour Eiffel, au bras Marie en face de l’île Saint-Louis, ou à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand, des bassins aménagés dans le cours d’eau avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires, attendent Franciliens et touristes. Ils pourront en profiter gratuitement jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie (centre) peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy (est) jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle (ouest), seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, au côté notamment de la ministre des Sports Marie Barsacq, doit inaugurer les trois sites en commençant par celui du bras Marie. C’est là qu’elle s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, les eaux de pluie et les eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Elle se déroulera sous haute surveillance, au point que chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, rappelle la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin, après négociations avec les bateliers. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.

At least 13 dead, 20 missing in Texas flash flood

At least 13 people were dead after flash flooding hit south-central Texas early Friday, officials said, with more than 20 girls at a summer camp still unaccounted for.”We have identified 13 fatalities,” Kerr County Sheriff Larry Leitha told a press conference after devastating floods swept through the region northwest of San Antonio, warning more casualties were likely. Some of the dead were children, Texas Lieutenant Governor Dan Patrick said.”About 23″ girls were unaccounted for from Camp Mystic along the Guadalupe River, which rose 26 feet (eight meters) in 45 minutes overnight, Patrick added.”That does not mean they’ve been lost, they could be in a tree, they could be out of communication,” he said.Patrick read out a message from the director of the summer camp, which had some 750 campers over the July 4 holiday weekend, reporting that it had “sustained catastrophic level of flooding.””We have no power, water or Wi-Fi,” the message said.Massive rescue efforts were underway to search for the missing girls, with trucks reaching the campsite to start bringing out people on Friday evening, according to US media.State and local officials warned against residents traveling to the area, which includes camp grounds dotted along the river, as dozens of roads remain “impassable.”Videos on social media showed houses and trees swept away by the flash flood caused by heavy overnight rainfall of up to 12 inches — one-third of Kerr County’s average annual rainfall.Texas Governor Greg Abbott shared a video on X of a victim being plucked from the top of a tree by a rescuer dangling from a helicopter, as floodwaters raged below.- ‘Another wave’ -“Air rescue missions like this are being done around the clock. We will not stop until everyone is accounted for,” he said.Freeman Martin, director of the state’s public safety department, said the flood was a “mass casualty event.”About 500 rescue personnel and 14 helicopters were deployed, with the Texas National Guard sending rescue teams and the US Coast Guard joining efforts.”The rain has let up, but we know there’s another wave coming,” Martin warned, saying more rain would be hitting areas around San Antonio and Austin.”We didn’t know this flood was coming,” Kerr County judge Rob Kelly said earlier on Friday, adding that the region has “floods all the time.” “This is the most dangerous river valley in the United States,” he added, referring to the Guadalupe River that flows through the region.Forecasters issued a flood warning for Kerr County, urging those living near the Guadalupe River to “move to higher ground.”Flash floods, which occur when the ground is unable to absorb torrential rainfall, are not unusual.But scientists say in recent years human-driven climate change has made extreme weather events like floods, droughts and heatwaves more frequent and intense.In mid-June, at least 10 people were killed by flash flooding in San Antonio following torrential rains.Meanwhile, at least two people were killed when a tree fell onto their vehicle during a “severe storm” in the northeastern state of New Jersey, local police confirmed on Friday.

Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 à proximité du chantier

La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l’ordre s’attendent à des débordements.Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme “festive” et vendredi soir, des centaines de manifestants – 500 selon la préfecture – étaient déjà présents dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l’ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que “les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l’ordre public”.Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d’intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètres du parc du château sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, où étaient garés plusieurs engins de travaux publics. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittences.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Alors qu’une reprise en force des travaux (…) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée”, peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester.- Contestation multiforme -Vendredi, premier des trois jours de cette nouvelle étape de mobilisation, une assemblée générale discutait sous un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des prochaines étapes de la contestation et de l’organisation du rassemblement programmé samedi à 14h00.”L’objectif c’est d’arriver à un consensus sur la suite des modalités d’action pour ce week-end et pour l’avenir de cette lutte”, a affirmé à l’AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “préserver l’ordre” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. “Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en Å“uvre”, “plus important que les éditions précédentes”, a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”.Vendredi, sur la nationale qui relie Toulouse à Castres, ou à l’entrée du Château, les forces de l’ordre ont pratiqué de très nombreux contrôles de véhicules et de personnes.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Empruntant un élément de langage à la Turboteuf, Via81, association qui rassemble des partisans de l’autoroute, a fait circuler sur les réseaux cette semaine le message “A69, on turbofinit”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 à proximité du chantier

La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l’ordre s’attendent à des débordements.Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme “festive” et vendredi soir, des centaines de manifestants – 500 selon la préfecture – étaient déjà présents dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l’ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que “les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l’ordre public”.Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d’intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètres du parc du château sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, où étaient garés plusieurs engins de travaux publics. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittences.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Alors qu’une reprise en force des travaux (…) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée”, peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester.- Contestation multiforme -Vendredi, premier des trois jours de cette nouvelle étape de mobilisation, une assemblée générale discutait sous un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des prochaines étapes de la contestation et de l’organisation du rassemblement programmé samedi à 14h00.”L’objectif c’est d’arriver à un consensus sur la suite des modalités d’action pour ce week-end et pour l’avenir de cette lutte”, a affirmé à l’AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “préserver l’ordre” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. “Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en Å“uvre”, “plus important que les éditions précédentes”, a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”.Vendredi, sur la nationale qui relie Toulouse à Castres, ou à l’entrée du Château, les forces de l’ordre ont pratiqué de très nombreux contrôles de véhicules et de personnes.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Empruntant un élément de langage à la Turboteuf, Via81, association qui rassemble des partisans de l’autoroute, a fait circuler sur les réseaux cette semaine le message “A69, on turbofinit”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 à proximité du chantier

La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l’ordre s’attendent à des débordements.Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme “festive” et vendredi soir, des centaines de manifestants – 500 selon la préfecture – étaient déjà présents dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l’ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que “les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l’ordre public”.Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d’intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètres du parc du château sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, où étaient garés plusieurs engins de travaux publics. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittences.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Alors qu’une reprise en force des travaux (…) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée”, peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester.- Contestation multiforme -Vendredi, premier des trois jours de cette nouvelle étape de mobilisation, une assemblée générale discutait sous un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des prochaines étapes de la contestation et de l’organisation du rassemblement programmé samedi à 14h00.”L’objectif c’est d’arriver à un consensus sur la suite des modalités d’action pour ce week-end et pour l’avenir de cette lutte”, a affirmé à l’AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “préserver l’ordre” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. “Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en Å“uvre”, “plus important que les éditions précédentes”, a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”.Vendredi, sur la nationale qui relie Toulouse à Castres, ou à l’entrée du Château, les forces de l’ordre ont pratiqué de très nombreux contrôles de véhicules et de personnes.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Empruntant un élément de langage à la Turboteuf, Via81, association qui rassemble des partisans de l’autoroute, a fait circuler sur les réseaux cette semaine le message “A69, on turbofinit”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Bombers and a ‘beautiful bill’ — Trump celebrates US Independence Day

US President Donald Trump signed his flagship tax and spending bill into law Friday, capping a grandiose White House Independence Day ceremony featuring a stealth bomber fly-by.”America is winning, winning, winning like never before,” Trump said before signing the so-called “One Big Beautiful Bill” while flanked by Republican lawmakers who helped push it through Congress.Trump also played down criticism by Democrats that the unpopular legislation will slash social welfare programs, saying: “You won’t even notice it.”With First Lady Melania Trump at his side, Trump watched from the White House balcony as two B-2 bombers — the same type that recently struck Iranian nuclear sites — roared overhead, accompanied by F-35 and F-22 fighter jets.The 79-year-old’s victory lap came a day after Republicans fell into line and passed the sprawling mega-bill, allowing him to sign it as he had hoped on the Fourth of July holiday.The bill honors many of Trump’s campaign promises: extending tax cuts from his first term, boosting military spending and providing massive new funding for Trump’s migrant deportation drive.- ‘Never been anything like it’ -The legislation’s signing caps two weeks of significant wins for Trump that have seen him tighten his grip on power and his party alike.The successes include the recent Iran-Israel ceasefire that was sealed after what he called the “flawless” US air strikes on Iran.Pilots who carried out the bombing on Iran were among those invited to the White House event, which included a picnic for military families on the South Lawn.”The last two weeks, there has never been anything like it, as far as winning,” said Trump.Trump had however forced through the tax bill despite deep misgivings in the Republican Party that it would balloon the national debt.The legislation is expected to pile an extra $3.4 trillion over a decade onto the US deficit.It squeezed past a final vote in the House of Representatives 218-214 after Republican Speaker Mike Johnson worked through the night to corral the final group of dissenters.Trump thanked Johnson at the White House event, saying: “What a job.”- ‘Horrible day’ -Trump’s billionaire former ally Elon Musk was among the most vocal critics, and he has pledged to set up a new political party to oppose Republicans who backed the bill. Democrats and many voters have meanwhile expressed concerns that the “big beatuiful bill” will gut health and welfare support.The bill will force through the largest cuts to the Medicaid health insurance program for low-income Americans since its 1960s launch, while also shrinking federal food assistance programs. Up to 17 million people could lose their insurance coverage under the bill, according to some estimates. Scores of rural hospitals are expected to close as a result.But Trump played down the concerns.”They’ve developed a standard line, and we can’t let them get away with it. ‘Oh, it’s dangerous. Oh, everybody’s going to die.’ It’s actually just the opposite,” said Trump.Democrats hope public opposition to the bill will help them flip the House in the 2026 midterm election, pointing to data showing that it represents a huge redistribution of wealth from the poorest Americans to the richest.People attending the Fourth of July parade in Washington on Saturday had mixed feelings.”Yesterday was a horrible day, today is the best part of America,” said Elisabeth Hubir, 70.

BRICS nations to denounce Trump tariffs

BRICS leaders meeting in Rio de Janeiro from Sunday are expected to decry Donald Trump’s hardline trade policies, but are struggling to bridge divides over crises roiling the Middle East.Emerging nations representing about half the world’s population and 40 percent of global economic output are set to unite over what they see as unfair US import tariffs, according to sources familiar with summit negotiations.Since coming to office in January, Trump has threatened allies and rivals alike with a slew of punitive tariffs.His latest salvo comes in the form of letters due to be sent starting Friday informing trading partners of new tariff rates expected next week on July 9.Diplomats from 11 emerging nations, including Brazil, Russia, India, China and South Africa, have been busy drafting a statement condemning the economic uncertainty.Any final summit declaration is not expected to mention the United States or its president by name. But it is expected to be a clear political shot directed at Washington.”We’re anticipating a summit with a cautious tone: it will be difficult to mention the United States by name in the final declaration,” Marta Fernandez, director of the BRICS Policy Center at Rio’s Pontifical Catholic University said.This is particularly the case for China, which has only recently negotiated with the US to lower steep tit-for-tat levies.”This doesn’t seem to be the right time to provoke further friction” between the world’s two leading economies, Fernandez said.- Xi no show -Conceived two decades ago as a forum for fast-growing economies, the BRICS have come to be seen as a Chinese-driven counterbalance to Western power.But the summit’s political punch will be depleted by the absence of China’s Xi Jinping, who is skipping the annual meeting for the first time in his 12 years as president.”I expect there will be speculation about the reasons for Xi’s absence,” said Ryan Hass, a former China director at the US National Security Council who is now with the Brookings Institution think tank.”The simplest explanation may hold the most explanatory power. Xi recently hosted Lula in Beijing,” said Hass.The Chinese leader will not be the only notable absentee. War crime-indicted Russian President Vladimir Putin is also opting to stay away, but will participate via video link, according to the Kremlin.Hass said  Putin’s non-attendance and the fact that India’s prime minister will be a guest of honor in Brazil could also be factors in Xi’s absence.”Xi does not want to appear upstaged by Modi,” who will receive a state lunch, he said.”I expect Xi’s decision to delegate attendance to Premier Li (Qiang) rests amidst these factors.”Still, the Xi no-show is a blow to host President Luiz Inacio Lula da Silva, who wants Brazil to play a bigger role on the world stage.In the year to November 2025, Brazil will have hosted a G20 summit, a BRICS summit, and COP30 international climate talks, all before heading into fiercely contested presidential elections next year, in which he is expected to run.- Middle path -Iran’s President Masoud Pezeshkian, whose nation is still reeling from a 12-day conflict with Israel is also skipping the meeting. A source familiar with the negotiations said the BRICS countries were still in disagreement over how to respond to the wars in Gaza and between Iran and Israel.  Iranian negotiators are pushing for a tougher collective stance that goes beyond referencing the need for the creation of a Palestinian state and for disputes to be resolved peacefully.Artificial intelligence and health will also be on the agenda at the summit.Original members of the bloc Brazil, Russia, India, and China have been joined by South Africa and, more recently, by Saudi Arabia, Iran, the United Arab Emirates, Egypt, Ethiopia and Indonesia.Analysts say that it has given the grouping more potential international punch.But it has also opened many new fault lines.Brazil hopes that countries can take a common stand at the summit, including on the most sensitive issues.”BRICS (countries), throughout their history, have managed to speak with one voice on major international issues, and there’s no reason why that shouldn’t be the case this time on the subject of the Middle East,” Brazil’s Foreign Minister Mauro Vieira told AFP.

BRICS nations to denounce Trump tariffs

BRICS leaders meeting in Rio de Janeiro from Sunday are expected to decry Donald Trump’s hardline trade policies, but are struggling to bridge divides over crises roiling the Middle East.Emerging nations representing about half the world’s population and 40 percent of global economic output are set to unite over what they see as unfair US import tariffs, according to sources familiar with summit negotiations.Since coming to office in January, Trump has threatened allies and rivals alike with a slew of punitive tariffs.His latest salvo comes in the form of letters due to be sent starting Friday informing trading partners of new tariff rates expected next week on July 9.Diplomats from 11 emerging nations, including Brazil, Russia, India, China and South Africa, have been busy drafting a statement condemning the economic uncertainty.Any final summit declaration is not expected to mention the United States or its president by name. But it is expected to be a clear political shot directed at Washington.”We’re anticipating a summit with a cautious tone: it will be difficult to mention the United States by name in the final declaration,” Marta Fernandez, director of the BRICS Policy Center at Rio’s Pontifical Catholic University said.This is particularly the case for China, which has only recently negotiated with the US to lower steep tit-for-tat levies.”This doesn’t seem to be the right time to provoke further friction” between the world’s two leading economies, Fernandez said.- Xi no show -Conceived two decades ago as a forum for fast-growing economies, the BRICS have come to be seen as a Chinese-driven counterbalance to Western power.But the summit’s political punch will be depleted by the absence of China’s Xi Jinping, who is skipping the annual meeting for the first time in his 12 years as president.”I expect there will be speculation about the reasons for Xi’s absence,” said Ryan Hass, a former China director at the US National Security Council who is now with the Brookings Institution think tank.”The simplest explanation may hold the most explanatory power. Xi recently hosted Lula in Beijing,” said Hass.The Chinese leader will not be the only notable absentee. War crime-indicted Russian President Vladimir Putin is also opting to stay away, but will participate via video link, according to the Kremlin.Hass said  Putin’s non-attendance and the fact that India’s prime minister will be a guest of honor in Brazil could also be factors in Xi’s absence.”Xi does not want to appear upstaged by Modi,” who will receive a state lunch, he said.”I expect Xi’s decision to delegate attendance to Premier Li (Qiang) rests amidst these factors.”Still, the Xi no-show is a blow to host President Luiz Inacio Lula da Silva, who wants Brazil to play a bigger role on the world stage.In the year to November 2025, Brazil will have hosted a G20 summit, a BRICS summit, and COP30 international climate talks, all before heading into fiercely contested presidential elections next year, in which he is expected to run.- Middle path -Iran’s President Masoud Pezeshkian, whose nation is still reeling from a 12-day conflict with Israel is also skipping the meeting. A source familiar with the negotiations said the BRICS countries were still in disagreement over how to respond to the wars in Gaza and between Iran and Israel.  Iranian negotiators are pushing for a tougher collective stance that goes beyond referencing the need for the creation of a Palestinian state and for disputes to be resolved peacefully.Artificial intelligence and health will also be on the agenda at the summit.Original members of the bloc Brazil, Russia, India, and China have been joined by South Africa and, more recently, by Saudi Arabia, Iran, the United Arab Emirates, Egypt, Ethiopia and Indonesia.Analysts say that it has given the grouping more potential international punch.But it has also opened many new fault lines.Brazil hopes that countries can take a common stand at the summit, including on the most sensitive issues.”BRICS (countries), throughout their history, have managed to speak with one voice on major international issues, and there’s no reason why that shouldn’t be the case this time on the subject of the Middle East,” Brazil’s Foreign Minister Mauro Vieira told AFP.