Corps retrouvés dans la Seine: le suspect soupçonné de l’ensemble des meurtres “depuis le début”

L’homme interpellé mercredi pour homicides après la découverte de quatre corps dans la Seine à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) est mis en cause pour “l’ensemble des meurtres depuis le début”, a indiqué une source proche du dossier à l’AFP vendredi.Il est soupçonné de quatre homicides “depuis le début puisqu’il a été placé en garde à vue pour meurtres en concours”, souligne encore cette source.”Officiellement”, l’homme est âgé de 24 ans, mais il existe des “incertitudes” sur son âge exact et sa nationalité, poursuit-elle. Contacté, son avocat, Me Antoine Ory, n’a pas souhaité commenter à ce stade.Le chef de meurtres en concours signifie que les soupçons se portent sur un “concours d’infractions”: autrement dit le ou les meurtres ont pu être commis par une personne suspectée d’autres faits pour lesquels il n’a pas été définitivement condamné.Lorsqu’il s’agit de meurtres en concours, la garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.Sollicité pour savoir les faits que recouvre la garde à vue de cet homme, le parquet de Créteil a indiqué que “tant que les mesures de garde à vue sont en cours, (il) ne s’exprimera pas sur ce dossier”.Une deuxième garde à vue dans ce dossier a débuté jeudi, mais aucune précision n’a été apportée sur de potentiels liens entre cette seconde garde à vue et la première.Dans ce dossier, le ministère public a indiqué que deux des quatre corps retrouvés dans le fleuve présentaient des “lésions de violences”, sans précision sur la présence ou non de telles lésions sur les deux autres corps. Deux enquêtes pour homicide volontaire ont été ouvertes et confiées à la Brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.Seule l’une des victimes a été identifiée à ce stade, un homme âgé d’une quarantaine d’années et domicilié dans le Val-de-Marne.”De nombreux examens techniques (notamment médico-légaux) et investigations sont en cours afin notamment d’établir l’identité des trois défunts non identifiés, mais aussi les circonstances et la date de décès de l’ensemble des corps retrouvés”, précisait le parquet samedi.  

La Bourse de Paris termine en petite hausse, profitant de l’optimisme des investisseurs

La Bourse de Paris a terminé en petite hausse vendredi, profitant de l’optimisme ambiant sur les marchés après une intervention du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) lors du symposium des banquiers centraux de Jackson Hole, laissant la porte ouverte à une baisse des taux de l’institution.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a terminé en petite hausse de 0,40%, soit un gain de 31,40 points, pour s’établir à 7.969,69 points. La veille, il avait terminé en baisse de 0,44%, à 7.938,29 points.”Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a adopté un ton prudent mais nuancé dans son discours très attendu au symposium économique de Jackson Hole, soulignant que l’évolution des risques dans l’économie américaine pourrait justifier un ajustement de la politique monétaire”, résume Daniela Sabin Hathorn, analyste de marché senior chez Capital.com.Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier” une détente de la politique monétaire, et donc des taux d’intérêt, a relevé Jerome Powell.Son intervention a été accueillie en fanfare à Wall Street, les principaux indices américains évoluant en hausse de près de 2%.Une possible baisse de taux de la Fed constitue “une bonne nouvelle pour les marchés d’actions en apportant plus de liquidités”, explique Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K.”Le sentiment est à l’optimisme”, poursuit-il. “Le mouvement sur les Etats-Unis entraîne tout car c’est un sentiment de marché global.”L’intervention du patron de la Fed “a été interprétée par le marché uniquement dans un sens”, celui d’une baisse des taux imminente, “alors que le message est beaucoup plus nuancé que ce que laisse penser la réaction du marché à court terme”, tempère cependant M. Kounowski.Jerome Powell a en effet affirmé que la Fed se trouvait dans une “situation délicate”, car les nouvelles taxes sur les produits importés commencent dans le même temps à être répercutées sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.En parallèle, une détente des taux d’intérêts est réclamée à cor et à cri par Donald Trump qui ne desserre pas la pression sur les banquiers centraux américains.Les valeurs domestiques à la traîneA Paris, les valeurs défensives dites domestiques, qui sont exposées au marché local mais moins à l’international, sont restées à la traîne, ne bénéficiant pas de la dynamique optimiste provenant de Wall Street.Dans l’agroalimentaire, Danone a perdu 0,81% à 73,14 euros.Dans le secteur des télécoms, Bouygues (+0,18% à 38,71 euros) et Orange (+0,14% à 14,48 euros) sont restées atones.

La Russie blâme Zelensky pour l’absence d’avancées sur une rencontre avec Poutine

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi Volodymyr Zelensky d’être à l’origine du blocage dans l’organisation d’une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine, au lendemain de critiques similaires du dirigeant ukrainien envers Moscou.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, dont l’organisation est au coeur du conflit entre Moscou et Kiev, est en visite en Ukraine, où il a une nouvelle fois appelé les Occidentaux à fournir des “garanties de sécurité solides” à ce pays en cas d’un accord de paix avec Moscou.Ces garanties de sécurité et la préparation d’un sommet entre MM. Poutine et Zelensky sont au centre des efforts diplomatiques déployés ces dernières semaines par Donald Trump, qui veut trouver rapidement une issue à l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022.Il a une nouvelle fois admis vendredi que la tâche était plus difficile qu’il ne s’y attendait. “Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c’est un peu comme l’huile et le vinaigre. Ils ne s’entendent pas très bien, pour des raisons évidentes”, a dit le président américain à des journalistes à Washington. Les efforts de médiation du chef de la Maison Blanche ont culminé par une rencontre entre le président américain et son homologue russe en Alaska vendredi dernier, puis avec son homologue ukrainien et ses alliés européens à Washington lundi. Malgré cela, les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables.Vendredi, Sergueï Lavrov a annoncé qu’il n’y avait, à ce stade, “pas de rencontre prévue” entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.”Poutine est prêt à rencontrer Zelensky lorsque l’ordre du jour de ce sommet sera prêt. Et cet ordre du jour n’est absolument pas prêt”, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne américaine NBC.Selon M. Lavrov, Washington aimerait que les belligérants acceptent “plusieurs principes” en vue du futur règlement du conflit, notamment la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan que réclame Moscou, et la discussion d’échanges territoriaux.Or, M. “Zelensky a dit +non+ à tout cela”, a fustigé M. Lavrov.- “Garanties solides” -Cette semaine, M. Lavrov avait déjà accusé Kiev de ne pas vouloir un “règlement juste et durable” du conflit. Il avait aussi estimé que les Européens faisaient “des tentatives assez maladroites” pour convaincre Donald Trump de continuer à armer l’Ukraine.Volodymyr Zelensky, qui s’est de son côté dit à de nombreuses reprises ces derniers mois prêt à rencontrer M. Poutine, a accusé vendredi la Russie de “tout faire pour empêcher cette rencontre d’avoir lieu”.”C’est au niveau des dirigeants que la question de la fin de la guerre doit être résolue”, a-t-il insisté.M. Zelensky a reçu le soutien du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, en visite à Kiev. “Des garanties de sécurité solides seront essentielles” pour que la Russie “ne tente plus jamais de s’emparer d’un seul kilomètre carré du territoire ukrainien”, a-t-il plaidé.Selon M. Rutte, deux formes de garanties sont envisagées : un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des Etats-Unis. Autant d’alternatives auxquelles s’oppose catégoriquement la Russie. “Il est clair que les États-Unis seront impliqués”, a assuré Mark Rutte.A ses côtés, M. Zelensky a lui reconnu que le travail sur ces garanties était “très difficile”. “Il est trop tôt pour dire qui pourra fournir du personnel militaire, qui pourra fournir des renseignements, qui sera présent en mer ou dans les airs, et qui est prêt à fournir un financement”, a-t-il souligné.- Avancée russe -Donald Trump a de son côté indiqué cette semaine que Washington était prêt à fournir un soutien aérien mais sans troupes au sol en Ukraine. Il a aussi exclu toute adhésion de l’Ukraine à l’Otan.Sur le terrain, la Russie poursuit ses avancées, qui se sont accélérées ces derniers mois face à un adversaire en infériorité numérique.L’armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouvelles localités dans la région de Donetsk, où se concentre l’essentiel des combats.A Kostiantynivka, forteresse ukrainienne menacée par la progression russe dans cette région, des bombardements russes ont duré “plusieurs heures” vendredi et fait un blessé, selon le gouverneur Serguiï Gorbounov.Sur le plan diplomatique, les positions des deux camps semblent toujours aussi éloignées, plus de trois ans et demi après le début du conflit.La Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan et aux livraisons d’armes occidentales.Elle s’oppose aussi à tout déploiement d’un contingent européen en Ukraine, que réclame au contraire Kiev qui veut dissuader la Russie de toute nouvelle attaque une fois la paix conclue.

La Russie blâme Zelensky pour l’absence d’avancées sur une rencontre avec Poutine

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi Volodymyr Zelensky d’être à l’origine du blocage dans l’organisation d’une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine, au lendemain de critiques similaires du dirigeant ukrainien envers Moscou.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, dont l’organisation est au coeur du conflit entre Moscou et Kiev, est en visite en Ukraine, où il a une nouvelle fois appelé les Occidentaux à fournir des “garanties de sécurité solides” à ce pays en cas d’un accord de paix avec Moscou.Ces garanties de sécurité et la préparation d’un sommet entre MM. Poutine et Zelensky sont au centre des efforts diplomatiques déployés ces dernières semaines par Donald Trump, qui veut trouver rapidement une issue à l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022.Il a une nouvelle fois admis vendredi que la tâche était plus difficile qu’il ne s’y attendait. “Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c’est un peu comme l’huile et le vinaigre. Ils ne s’entendent pas très bien, pour des raisons évidentes”, a dit le président américain à des journalistes à Washington. Les efforts de médiation du chef de la Maison Blanche ont culminé par une rencontre entre le président américain et son homologue russe en Alaska vendredi dernier, puis avec son homologue ukrainien et ses alliés européens à Washington lundi. Malgré cela, les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables.Vendredi, Sergueï Lavrov a annoncé qu’il n’y avait, à ce stade, “pas de rencontre prévue” entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.”Poutine est prêt à rencontrer Zelensky lorsque l’ordre du jour de ce sommet sera prêt. Et cet ordre du jour n’est absolument pas prêt”, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne américaine NBC.Selon M. Lavrov, Washington aimerait que les belligérants acceptent “plusieurs principes” en vue du futur règlement du conflit, notamment la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan que réclame Moscou, et la discussion d’échanges territoriaux.Or, M. “Zelensky a dit +non+ à tout cela”, a fustigé M. Lavrov.- “Garanties solides” -Cette semaine, M. Lavrov avait déjà accusé Kiev de ne pas vouloir un “règlement juste et durable” du conflit. Il avait aussi estimé que les Européens faisaient “des tentatives assez maladroites” pour convaincre Donald Trump de continuer à armer l’Ukraine.Volodymyr Zelensky, qui s’est de son côté dit à de nombreuses reprises ces derniers mois prêt à rencontrer M. Poutine, a accusé vendredi la Russie de “tout faire pour empêcher cette rencontre d’avoir lieu”.”C’est au niveau des dirigeants que la question de la fin de la guerre doit être résolue”, a-t-il insisté.M. Zelensky a reçu le soutien du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, en visite à Kiev. “Des garanties de sécurité solides seront essentielles” pour que la Russie “ne tente plus jamais de s’emparer d’un seul kilomètre carré du territoire ukrainien”, a-t-il plaidé.Selon M. Rutte, deux formes de garanties sont envisagées : un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des Etats-Unis. Autant d’alternatives auxquelles s’oppose catégoriquement la Russie. “Il est clair que les États-Unis seront impliqués”, a assuré Mark Rutte.A ses côtés, M. Zelensky a lui reconnu que le travail sur ces garanties était “très difficile”. “Il est trop tôt pour dire qui pourra fournir du personnel militaire, qui pourra fournir des renseignements, qui sera présent en mer ou dans les airs, et qui est prêt à fournir un financement”, a-t-il souligné.- Avancée russe -Donald Trump a de son côté indiqué cette semaine que Washington était prêt à fournir un soutien aérien mais sans troupes au sol en Ukraine. Il a aussi exclu toute adhésion de l’Ukraine à l’Otan.Sur le terrain, la Russie poursuit ses avancées, qui se sont accélérées ces derniers mois face à un adversaire en infériorité numérique.L’armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouvelles localités dans la région de Donetsk, où se concentre l’essentiel des combats.A Kostiantynivka, forteresse ukrainienne menacée par la progression russe dans cette région, des bombardements russes ont duré “plusieurs heures” vendredi et fait un blessé, selon le gouverneur Serguiï Gorbounov.Sur le plan diplomatique, les positions des deux camps semblent toujours aussi éloignées, plus de trois ans et demi après le début du conflit.La Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan et aux livraisons d’armes occidentales.Elle s’oppose aussi à tout déploiement d’un contingent européen en Ukraine, que réclame au contraire Kiev qui veut dissuader la Russie de toute nouvelle attaque une fois la paix conclue.

What we know about Boko Haram leader Niger claims to have killedFri, 22 Aug 2025 16:16:59 GMT

Niger’s army has claimed to have killed Boko Haram leader Ibrahim Mahamadu, alias “Bakura”, without providing evidence, prompting caution from experts and a denial from the jihadist group.After its founding in neighbouring Nigeria in the early 2000s, Boko Haram achieved worldwide notoriety by kidnapping more than 300 schoolgirls in Chibok, in the country’s northeast.Much remains …

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Martinique: Retailleau annonce des moyens pour lutter contre “le tsunami blanc” de la cocaïne

Des moyens supplémentaires vont être déployés pour endiguer le “tsunami blanc” de la cocaïne en Martinique, a déclaré vendredi Bruno Retailleau, actuellement aux Antilles pour une visite dédiée à la lutte contre le narcotrafic.”La Martinique, comme l’Hexagone, souffre. (…) Il y a un tsunami blanc qui déferle sur la France et aucun des territoires n’est épargné”, a déploré devant la presse le ministre de l’Intérieur.Un deuxième escadron de gendarmes mobiles va ainsi être pérennisé sur l’île et une nouvelle brigade nautique, qui comprendra une cellule judiciaire d’investigation, va être créée, a dévoilé le ministre jeudi.Le patron des Républicains a également annoncé “un renfort significatif pour la filière investigations de l’Ofast (Office anti-stupéfiants) de 26 personnes”, dont “un tiers sera destiné à la Martinique”.”Quand un territoire subit les assauts de ces semeurs de morts que sont les trafiquants, il faut que l’Etat soit là”, avait justifié jeudi le ministre devant la presse, lors d’une réunion à la base navale de Fort Saint-Louis, à Fort-de-France.Vendredi, il devait rencontrer Serge Letchimy, président de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), en vue de signer une convention de financement pour l’installation de deux scanners à ondes millimétriques à l’aéroport de Fort-de-France.Cette visite intervient alors que la criminalité aux Antilles atteint un niveau “hors norme”, selon les responsables locaux, qui réclament depuis des mois des moyens renforcés et une réponse de l’État “à la hauteur de l’urgence”.Sur les deux territoires, les autorités s’alarment d’une circulation massive des armes sur fond de narcotrafic. Les Antilles françaises sont devenues un point de transit privilégié entre l’Amérique du Sud, les États-Unis et l’Europe.L’année 2024 s’était ainsi soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en terme d’homicides, derrière la Guyane.Selon un rapport publié par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) des Antilles-Guyane, les juridictions de Fort-de-France (Martinique), Basse-Terre (Guadeloupe) et Cayenne (Guyane) recensaient déjà 61 homicides au 26 juin dernier, soit une moyenne de sept homicides pour 100.000 habitants par an, contre 1,1 en France métropolitaine.

Russia rejects Zelensky meeting as diplomatic tension simmers

Russia on Friday ruled out an immediate meeting with Volodymyr Zelensky, as diplomatic tension with the Ukrainian president escalated and US mediation efforts appeared to stall.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said “no meeting” between Vladimir Putin and Zelensky was planned, as NATO chief Mark Rutte visited Kyiv, largely to discuss security guarantees for Ukraine.US President Donald Trump had raised expectations for a swift summit between the Russian and Ukrainian presidents by saying earlier in the week they had agreed to meet, but on Friday compared the two men to “oil and vinegar”.”They don’t get along too well, for obvious reasons,” he told reporters in Washington.Lavrov also poured cold water on hopes for direct Putin-Zelensky talks to resolve the conflict, now in its fourth year, by questioning the Ukrainian president’s legitimacy and repeating the Kremlin’s maximalist claims.”There is no meeting planned,” Lavrov said in an interview with NBC’s “Meet the Press with Kristen Welker”. Lavrov told the US broadcaster Putin was “ready to meet Zelensky” as soon as an agenda was prepared, adding that the agenda was “not ready at all”.In Kyiv, speaking alongside Rutte, Zelensky said Ukraine had “no agreements with the Russians”, saying Ukraine had agreed only with Trump on how the diplomatic direction could proceed.On Thursday, he had accused Russia of “trying to wriggle out of holding a meeting”, adding that Moscow wanted to continue the offensive.  – ‘A utopia’ -The question of eventual security guarantees for Ukraine has been front and centre during the latest US-led diplomatic push to broker a peace deal to end the conflict.Trump earlier said Russia had agreed to some Western security guarantees for Kyiv.But Moscow later cast doubt on any such arrangement, Lavrov saying on Wednesday that discussing them without Russia was “a utopia, a road to nowhere”.”When Russia raises the issue of security guarantees, I honestly do not yet know who is threatening them,” said Zelensky, who wants foreign troops in Ukraine to deter Russian attacks in the future. The Kremlin has long said it would never accept that, citing Ukraine’s NATO ambition as one of the pretexts for its assault. “There are several principles which Washington believes must be accepted, including no NATO membership, including the discussion of territorial issues, and Zelensky said no to everything,” Lavrov told NBC.On a visit to Kyiv, during which an air raid alert sounded across the city, Rutte said security guarantees were needed to ensure “Russia will uphold any deal and will never ever again attempt to take one square kilometre of Ukraine”.Moscow signed the Budapest Memorandum in 1994, which was aimed at ensuring security for Ukraine, Belarus and Kazakhstan in exchange for them giving up numerous nuclear weapons left from the Soviet era.Russia violated that first by taking Crimea in 2014, and then by starting a full-scale offensive in 2022, which has killed tens of thousands of people and forced millions to flee their homes.

Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l’IA, des centaines de postes menacés

Le réseau social TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a annoncé vendredi la réorganisation de son service de modération des contenus au Royaume-Uni, dans le cadre de son plan mondial favorisant l’IA, qui pourrait affecter des centaines de postes dans le pays.”Nous poursuivons une réorganisation entamée l’an dernier” sur les services de modération, a expliqué un porte-parole de TikTok dans une déclaration à l’AFP.”Celle-ci implique de concentrer nos opérations sur un plus petit nombre de sites à l’échelle mondiale (…) tout en faisant évoluer cette fonction essentielle pour l’entreprise grâce aux avancées technologiques”, dont l’IA, a-t-il ajouté.TikTok précise que certaines fonctions de modération resteront au Royaume-Uni, et que les modérateurs touchés seront prioritaires sur les offres internes.Les modérateurs sont chargés d’empêcher la publication sur la plateforme de contenus véhiculant de l’incitation à la haine, de la désinformation ou encore de la pornographie.Cette réorganisation mondiale, qui concerne aussi plusieurs pays d’Asie, notamment la Malaisie, s’inscrit dans une tendance générale des réseaux sociaux à réduire leur recours aux employés pour se tourner davantage vers l’IA.TikTok assure que grâce à ses technologies de modération, 85% des contenus retirés pour violation de ses règles le sont déjà automatiquement.Depuis le 25 juillet, les sites web, réseaux sociaux et plateformes de partage de vidéos au Royaume-Uni doivent notamment mettre en oeuvre des contrôles stricts de l’âge pour empêcher les mineurs d’accéder à des contenus inappropriés, dans le cadre de la loi “Online Safety Act”.Elle impose d’autres obligations aux plateformes, comme la suppression de tout contenu promouvant les troubles alimentaires, les idées suicidaires et l’automutilation.Selon John Chadfield, responsable national pour le secteur technologique au syndicat CWU, “les employés de TikTok tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme” sur ces IA modératrices, “développées à la hâte et encore immatures”.”Cette décision mettra en danger des millions d’utilisateurs britanniques”, a-t-il ajouté.L’entreprise dit avoir plus de 30 millions d’utilisateurs mensuels au Royaume-Uni, sur une population d’environ 68 millions de personnes.Elle avait annoncé en juin la création de 500 emplois dans le pays et l’ouverture d’un deuxième bureau à Londres, portant à 3.000 le nombre d’employés.La puissante plateforme de partage de vidéos, avec plus d’1,5 milliard de membres, est dans le viseur des autorités tant en Europe qu’aux États-Unis, pour son impact sur la santé mentale des enfants, son usage des données d’utilisateurs, son lien avec Pékin ou encore son influence sur le débat public.Le réseau social est sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n’en abandonne pas le contrôle. L’échéance pour sa vente est actuellement fixée au 17 septembre.L’Agence France-Presse (AFP), parmi plus d’une quinzaine d’organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.