Italie: la Juventus Turin s’écroule à Côme
Rien ne va plus pour la Juventus Turin: le club le plus titré du football italien qui restait sur trois nuls consécutifs en Championnat d’Italie a concédé sa première défaite de la saison à Côme (2-0) dimanche.La Juve n’a plus gagné depuis plus d’un mois et sa victoire renversante, 4-3 contre l’Inter Milan, et restait avant ce revers sur cinq nuls de suite, toutes compétitions confondues.A trois jours de son déplacement à Madrid pour défier le Real en Ligue des champions, le club bianconero est au bord d’une énième crise et son entraîneur Igor Tudor est sous pression.”La première période a été équilibrée, on a réussi des choses intéressantes, la deuxième beaucoup moins convaincante”, a analysé le technicien croate.”Est ce que je suis préoccupé pour mon avenir ? Un entraîneur doit toujours être inquiet, car c’est en pensant comme ça qu’il s’améliore”, a-t-il ajouté.La pépite argentine Nico Paz est le grand artisan de la victoire de Côme, la première depuis 1952 pour le club lombard face à la Juve.Le milieu de 21 ans, déjà très convoité à l’intersaison par les plus grands d’Europe, a offert la passe décisive à Marc-Oliver Kempf pour l’ouverture du score dès la 4e minute et a assuré la victoire de son équipe en doublant la mise à la 79e minute.Résultat, l’ambitieux Côme a bondi à la 6e place, tandis que la Juve a reculé au septième rang, avec chacun douze points.”C’est un grand joueur, je ne m’inquiète pas pour son futur, il pourra aller où il veut, il est affamé”, a détaillé son entraîneur Cesc Fabregas, suspendu pour ce match.
Ligue 1: Lens enchaîne face au Paris FC et colle au podium
Lens a poursuivi son bon début de saison en venant à bout du Paris FC (2-1) dimanche après-midi au Stade Bollaert lors de la huitième journée de Ligue 1, ce qui l’amène au pied du podium.Invaincus depuis quatre rencontres, les Sang et Or grimpent à la quatrième place du championnat (16 points) et s’ancrent dans les places européennes. De leur côté, les Parisiens glissent en seconde partie de tableau (11e, 10 points) et rechutent après deux matches sans défaite.Odsonne Édouard (17e) et Samson Baidoo (65e) ont permis à Lens de se départir d’un PFC qui aurait pu espérer mieux après l’égalisation de Pierre Lees-Melou (28e).Déjà buteur avant la trêve à Auxerre (victoire 2-1), Odsonne Édouard a réveillé Bollaert, en configuration singulière, le kop étant fermé en raison d’une décision de la Ligue de football professionnel (LFP) consécutive à l’usage de fumigènes lors du derby du Nord. Servi au point de penalty après un corner d’Adrien Thomasson, l’attaquant lensois a croisé sa reprise de la tête (1-0, 17e).Le buteur a réussi là où Florian Thauvin avait échoué quelques minutes plus tôt, quand Obed Nkambadio a repoussé son penalty (9e).- Encore un corner -Entreprenants, incisifs dans le pressing, les joueurs de Pierre Sage, qui a titularisé Morgan Guilavogui pour la première fois depuis la mi-septembre, se sont pourtant fait surprendre. Jusqu’ici contenu, le Parisien Pierre Lees-Melou a profité d’un mouvement collectif et d’Artésiens attentistes pour débloquer son compteur au PFC d’une frappe au sol déviée à deux reprises (1-1, 28e).Lens s’est fait chahuter par le promu et aurait même pu perdre pied si les Parisiens avaient été plus tranchants. Maxime Lopez a vu son tir repoussé (40e) tout comme Adama Camara (48e, 52e).Mais ce Lens-là, malgré les creux au cœur d’un match, a du caractère, et c’est à nouveau dans la continuité d’un coup de pied arrêté -– le péché mignon des joueurs de l’Artois -– que la lumière est venue. Adrien Thomasson, double passeur, a vu son premier centre contré mais le second a abouti sur la tête de Samson Baidoo (2-1, 65e).Désormais quatrième du championnat mais également meilleure défense avec celle de l’OM, la clique artésienne peut s’avancer avec excitation vers le choc de samedi prochain (21h05), toujours à Bollaert, face au leader marseillais.
Spectaculaire cambriolage au Louvre, des bijoux “inestimables” dérobés
Un cambriolage spectaculaire a eu lieu dimanche matin peu après l’ouverture du Louvre, le musée le plus visité au monde, où plusieurs malfaiteurs se sont emparés de bijoux d’une “valeur inestimable” avant de prendre la fuite.Aux alentours de 9H30, trois ou quatre cambrioleurs se sont introduits dans la galerie d’Apollon du musée, qui abrite notamment les joyaux de la Couronne de France, brisant les fenêtres de la salle à l’aide d’une disqueuse après s’être hissés depuis l’extérieur sur une nacelle. Les bijoux étaient protégés par des vitrines.Le montant du butin est en cours d’estimation, mais les bijoux dérobés sont d’une “valeur inestimable”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, invité de France Inter/Franceinfo/Le Monde.Construite à la demande de Louis XIV, la galerie d’Apollon abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, dont trois pièces historiques, le Régent, le Sancy et l’Hortensia.M. Nuñez a assuré avoir “bon espoir” que les malfaiteurs, qui ont pris la fuite à scooter, soient interpellés “très rapidement”. Selon lui, l’opération, qui n’a duré que “sept minutes”, est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers”.Dans leur fuite, ils ont toutefois abandonné un des objets, la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été retrouvée, endommagée, près du musée.La couronne de l’épouse de Napoléon III est notamment composée de 1.354 diamants et 56 émeraudes, selon le descriptif mis en ligne par le Louvre.Un de leurs scooters a également été retrouvé.Les visiteurs du musée, qui avait ouvert ses portes à 9H00, ont été rapidement évacués “sans incident aucun”, a indiqué Le Louvre à l’AFP.”On pourrait penser que le Louvre, parmi tous les endroits possibles, dispose de la meilleure sécurité au monde, non ? C’est fou”, a témoigné Janie, une touriste américaine, après avoir dû quitter le musée.Une enquête pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime a été ouverte et confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB), a annoncé le parquet de Paris.Le président de la République Emmanuel Macron est “informé de la situation en temps réel”, a fait savoir l’Elysée.- “Grande vulnérabilité” des musées -C’est la ministre de la Culture, Rachida Dati qui, la première, a rendu public le cambriolage, évoquant sur X un “braquage” dans ce musée de 73.000 m2 qui abrite environ 35.000 œuvres d’art, dont la célébrissime Joconde.Sur X, le musée, qui a accueilli près de 9 millions de visiteurs en 2024, dont 80% d’étrangers, a annoncé sa fermeture dimanche pour “raisons exceptionnelles”. La direction du musée a précisé à l’AFP vouloir ainsi “préserver les traces et indices pour l’enquête”.”On sait très bien qu’il y a une grande vulnérabilité dans les musées français”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur de possibles failles dans le dispositif de surveillance.Il a rappelé qu’un “plan de sécurité” récemment lancé par le ministère de la Culture “n’épargnait pas” le musée du Louvre.Les propos du ministre font écho à plusieurs cambriolages qui ont récemment visé des musées en France.Mi-septembre, des spécimens d’or natif ont été volés lors d’une effraction au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, qui a déploré une “perte inestimable” pour la recherche et le patrimoine.En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage dont le préjudice est estimé à 6,5 millions d’euros.”La criminalité organisée aujourd’hui s’attaque aux objets d’art et les musées sont devenus des cibles”, a estimé Rachida Dati sur TF1, soulignant que la France était concernée au premier chef en tant que “pays patrimonial”.”Il faut adapter ces musées aux nouvelles formes de criminalité”, a ajouté la ministre, assurant qu’un “audit de sécurité” avait été récemment mené au Louvre à la demande de la direction.Le dernier vol recensé au Louvre avait eu lieu en 1998 quand une toile du peintre français Camille Corot avait été volée en pleine journée et n’a jamais été retrouvée depuis.Beaucoup plus loin dans le temps, c’est La Joconde qui avait été dérobée en 1911 par un vitrier italien qui souhaitait voir le chef-d’œuvre revenir dans son pays d’origine.
Spectaculaire cambriolage au Louvre, des bijoux “inestimables” dérobés
Un cambriolage spectaculaire a eu lieu dimanche matin peu après l’ouverture du Louvre, le musée le plus visité au monde, où plusieurs malfaiteurs se sont emparés de bijoux d’une “valeur inestimable” avant de prendre la fuite.Aux alentours de 9H30, trois ou quatre cambrioleurs se sont introduits dans la galerie d’Apollon du musée, qui abrite notamment les joyaux de la Couronne de France, brisant les fenêtres de la salle à l’aide d’une disqueuse après s’être hissés depuis l’extérieur sur une nacelle. Les bijoux étaient protégés par des vitrines.Le montant du butin est en cours d’estimation, mais les bijoux dérobés sont d’une “valeur inestimable”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, invité de France Inter/Franceinfo/Le Monde.Construite à la demande de Louis XIV, la galerie d’Apollon abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, dont trois pièces historiques, le Régent, le Sancy et l’Hortensia.M. Nuñez a assuré avoir “bon espoir” que les malfaiteurs, qui ont pris la fuite à scooter, soient interpellés “très rapidement”. Selon lui, l’opération, qui n’a duré que “sept minutes”, est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers”.Dans leur fuite, ils ont toutefois abandonné un des objets, la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été retrouvée, endommagée, près du musée.La couronne de l’épouse de Napoléon III est notamment composée de 1.354 diamants et 56 émeraudes, selon le descriptif mis en ligne par le Louvre.Un de leurs scooters a également été retrouvé.Les visiteurs du musée, qui avait ouvert ses portes à 9H00, ont été rapidement évacués “sans incident aucun”, a indiqué Le Louvre à l’AFP.”On pourrait penser que le Louvre, parmi tous les endroits possibles, dispose de la meilleure sécurité au monde, non ? C’est fou”, a témoigné Janie, une touriste américaine, après avoir dû quitter le musée.Une enquête pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime a été ouverte et confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB), a annoncé le parquet de Paris.Le président de la République Emmanuel Macron est “informé de la situation en temps réel”, a fait savoir l’Elysée.- “Grande vulnérabilité” des musées -C’est la ministre de la Culture, Rachida Dati qui, la première, a rendu public le cambriolage, évoquant sur X un “braquage” dans ce musée de 73.000 m2 qui abrite environ 35.000 œuvres d’art, dont la célébrissime Joconde.Sur X, le musée, qui a accueilli près de 9 millions de visiteurs en 2024, dont 80% d’étrangers, a annoncé sa fermeture dimanche pour “raisons exceptionnelles”. La direction du musée a précisé à l’AFP vouloir ainsi “préserver les traces et indices pour l’enquête”.”On sait très bien qu’il y a une grande vulnérabilité dans les musées français”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur de possibles failles dans le dispositif de surveillance.Il a rappelé qu’un “plan de sécurité” récemment lancé par le ministère de la Culture “n’épargnait pas” le musée du Louvre.Les propos du ministre font écho à plusieurs cambriolages qui ont récemment visé des musées en France.Mi-septembre, des spécimens d’or natif ont été volés lors d’une effraction au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, qui a déploré une “perte inestimable” pour la recherche et le patrimoine.En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage dont le préjudice est estimé à 6,5 millions d’euros.”La criminalité organisée aujourd’hui s’attaque aux objets d’art et les musées sont devenus des cibles”, a estimé Rachida Dati sur TF1, soulignant que la France était concernée au premier chef en tant que “pays patrimonial”.”Il faut adapter ces musées aux nouvelles formes de criminalité”, a ajouté la ministre, assurant qu’un “audit de sécurité” avait été récemment mené au Louvre à la demande de la direction.Le dernier vol recensé au Louvre avait eu lieu en 1998 quand une toile du peintre français Camille Corot avait été volée en pleine journée et n’a jamais été retrouvée depuis.Beaucoup plus loin dans le temps, c’est La Joconde qui avait été dérobée en 1911 par un vitrier italien qui souhaitait voir le chef-d’œuvre revenir dans son pays d’origine.




