A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Féminicide: 28 ans de réclusion requis contre un ex-policier

Vingt-huit ans de réclusion criminelle ont été requis jeudi contre l’ancien policier Arnaud Bonnefoy, jugé depuis mardi par la cour d’assises de Paris pour avoir étranglé en janvier 2022 sa compagne Amanda Glain qui voulait le quitter.”Durant ces trois jours, la vérité a été dite sur les circonstances et le jour de la mort d’Amanda Glain. J’ai été honnête. C’est un acte que je regretterai toute ma vie et qui est impardonnable. Mais j’ai dit la vérité sur cette affaire”, a dit Arnaud Bonnefoy avant que le jury ne se retire délibérer.L’ex-gardien de la paix, aujourd’hui âgé de 33 ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour ce meurtre, qu’il a expliqué par sa jalousie “maladive”, “tyrannique”, “morbide” autant qu'”infondée”.  Dépeignant la “chronique d’un féminicide annoncé”, l’avocate générale Inès Bordet a demandé aux jurés d’assortir les 28 ans de réclusion d’une période de sûreté des deux tiers, et appelé à garder “beaucoup de recul” sur les regrets de l’accusé. Le meurtre d’Amanda Glain est l’un des premiers féminicides parmi les 118 recensés par le ministère de l’Intérieur en 2022.Pour David Apelbaum, un des avocats de la défense, la peine demandée par le ministère public est “délirante”. “Une peine supérieure à vingt ans de réclusion criminelle serait excessive dans ce dossier”, a plaidé l’avocat, qui a rappelé des verdicts inférieurs à celui demandé dans plusieurs féminicides dont les auteurs niaient ou minimisaient leur culpabilité, citant notamment Jonathan Daval.- “Petit agneau” -Le corps d’Amanda Glain, une créatrice de contenus digitaux de 28 ans, avait été retrouvé le 28 janvier 2022 dans l’appartement du nord-est parisien que louait Arnaud Bonnefoy, originaire de Marseille et alors en poste en Seine-Saint-Denis. Celui-ci s’était rendu au terme de trois semaines de cavale. Il a expliqué qu’elle venait de lui confirmer la fin de deux ans d’une relation empreinte de violence, d’insultes, de menaces de mort et ruinée par sa jalousie.”J’aimerais exprimer le regret qui me hante pour cet acte horrible”, “monstrueux”, exercé avec une “force terrible”, dit-il, décrivant Amanda Glain comme une “femme parfaitement équilibrée” dont il dit qu’il l’aimait “profondément”.L’avocat de la partie civile Frédéric Delaméa demande de ne pas se “laisser prendre aux apparences d’Arnaud Bonnefoy”: celui qu’ils jugent, “ce n’est pas celui qui est dans le box, ce n’est pas le petit agneau, tout calme, tout lisse”. “La personne qu’il est est la personne que vous avez vue”, répond Me Apelbaum. Arnaud Bonnefoy répète lui son récit des faits: au lendemain d’une énième dispute dans le huis-clos de son studio parisien de 18 m2, dispute portant sur les publications de la jeune femme sur les réseaux sociaux, Amanda Glain “se prépare pour aller travailler”. Il se réveille à son tour “en imaginant que la dispute a cessé”. – “Oui, effectivement” -“Elle me dit que je ne suis qu’un connard”, qu’elle trouvera quelqu’un d’autre de mieux, raconte-t-il d’une voix qui devient un murmure. “Je me dis: +Pourquoi elle me dit toutes ces choses?+”, “+pourquoi elle me déteste?+” Pendant qu’Amanda Glain se maquille, il se décrit “submergé” par “la peur de son départ, qu’elle m’abandonne”, un mélange de “fureur, de colère, de haine, de peine”. Il se lève, va dans la salle de bains et l’étrangle.Dans la salle, le frère d’Amanda Glain, qui disait la veille avoir épuisé toutes ses larmes, écoute en pleurs.Le président Marc Sommerer interroge Arnaud Bonnefoy: au moment où il étranglait Amanda Glain, avait-il l’intention de donner la mort? L’accusé explique d’abord qu’il n’a “pas voulu” tuer sa compagne, qu’il était “déconnecté de la réalité”. Puis, dans un souffle, il lâche: “Oui, effectivement”.”Je ne me suis pas rendu compte du comportement que j’ai eu pendant des années, qui ont détruit” deux compagnes précédentes, venues mercredi témoigner de sa violence, “et ont fini par tuer Amanda”, dit-il. Il regrette aussi de n’avoir “pas eu le courage de suivre les traitements nécessaires”. Bras croisés, il est souvent apparu cadenassé. “Qui avait la clé pour débloquer tout ça? Peut-être vous?”, lui demande le président. L’accusé opine. 

Florida’s ‘Alligator Alcatraz’ can remain open for now

A US appeals court ruled on Thursday that a Florida migrant detention center known as “Alligator Alcatraz” can remain open for now.A lower court judge had barred the Trump administration and Florida officials last month from bringing any new migrants to the facility and for much of the site to be dismantled, effectively shutting it down.But a three-judge panel of the 11th Circuit Court of Appeals ruled on Thursday that the detention center can remain open while a Trump administration appeal of the shutdown order is being heard.Friends of the Everglades and the Center for Biological Diversity filed a lawsuit arguing that the facility threatens the sensitive Everglades wetlands ecosystem and was hastily built without the legally required environmental impact studies.The center was assembled in just eight days in June with bunk beds, wire cages and large white tents at an abandoned airfield in the Everglades, home to a large population of alligators. Republican President Donald Trump, who has vowed to deport millions of undocumented migrants, visited the detention site after its opening, boasting about the harsh conditions and joking that the reptilian predators will serve as guards.The White House has nicknamed the facility “Alligator Alcatraz,” a reference to the former island prison in San Francisco Bay that Trump has said he wants to reopen.The center was planned to hold 3,000 undocumented migrants, according to Homeland Security Secretary Kristi Noem.A district judge last month ordered a halt to further construction at the detention center and for it to be dismantled in 60 days.Several detainees have spoken with AFP about the conditions at the center, including a lack of medical care, mistreatment and the alleged violation of their legal rights.

Wall Street aborde avec optimisme l’emploi américain

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, portée par les chiffres de l’emploi privé aux Etats-Unis, qui ont renforcé les anticipations d’un assouplissement monétaire de la banque centrale américaine (Fed).Le Dow Jones a pris 0,77% et l’indice Nasdaq a gagné 0,98%. L’indice élargi S&P 500 a quant à lui avancé de 0,83%, établissant un nouveau record en clôture à 6.502,08 points.Les créations d’emplois ont nettement ralenti dans le secteur privé aux Etats-Unis en août, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée jeudi avant l’ouverture de Wall Street.Le mois dernier, 54.000 emplois ont été créés dans le secteur privé, contre 106.000 en juillet. Les investisseurs s’attendaient à environ 75.000 créations d’emplois.Ces données viennent s’additionner à des demandes hebdomadaires d’allocation chômage en accélération (+237.000) et à un sous-indice à l’emploi en contraction dans l’enquête de la fédération professionnelle ISM.”Nous sommes dans une période où les mauvaises nouvelles sont en quelque sorte de bonnes nouvelles, le marché attendant une baisse des taux de la Fed”, commente pour l’AFP Pat Donlon, de Fiduciary Trust Company.Plusieurs membres de la banque centrale ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail.Les données publiées jeudi ont par conséquent renforcé les attentes d’une baisse de taux dès la réunion de politique monétaire de la Fed de septembre, selon l’outil de veille de CME, FedWatch. Et les analystes sont de plus en plus nombreux à anticiper des baisses lors des réunions suivantes.Ils scruteront donc avec d’autant plus d’attention la publication vendredi du rapport mensuel sur l’état du marché du travail aux Etats-Unis, juge Pat Donlon, qui estime qu’il “sera intéressant de voir quelle sera la réaction du marché”.En attendant, “ce ne sont pas seulement les chiffres de l’emploi qui enthousiasment Wall Street: le candidat du président Trump au poste de gouverneur de la Fed est en passe d’être confirmé rapidement”, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Conseiller de Donald Trump, Stephen Miran a jusqu’ici été un défenseur zélé de l’agenda économique du président américain, qui comprend des droits de douane élevés et des pressions permanentes sur la Fed, sommée de baisser les taux directeurs pour favoriser l’emprunt et soutenir l’activité.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait à 4,16%, contre 4,21% mercredi en clôture.Côté entreprises, la plateforme américaine de design collaboratif Figma (-19,92% à 54,56 dollars) a plongé après la publication de ses premiers résultats trimestriels depuis son introduction à la Bourse de New York fin juillet. L’éditeur de logiciels a pourtant dépassé les attentes à la fois sur son chiffre d’affaires du deuxième trimestre et sur ses prévisions pour le trimestre en cours.La marque de jeans American Eagle a été propulsée (+37,96% à 18,79 dollars) après avoir publié des résultats trimestriels globalement meilleurs qu’attendu. Cette marque s’est récemment retrouvée au cœur d’une polémique après une campagne publicitaire avec l’actrice Sydney Sweeney. Certains internautes ont accusé American Eagle de promouvoir l’eugénisme et des idéaux de suprématie blanche, tandis que d’autres l’ont au contraire saluée pour ce qu’ils considèrent comme une réaffirmation des valeurs traditionnelles.L’éditeur de logiciels américain Salesforce a glissé franchement (-4,85% à 244,01 dollars), malgré des résultats conformes aux attentes du marché. Les investisseurs ont surtout été déçus par les prévisions du groupe.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Trump’s Fed pick plans to keep White House job while at central bank

Donald Trump’s pick to join the Federal Reserve’s board of governors said Thursday that he plans to take a leave of absence from his White House job while at the US central bank — but vowed to uphold its independence.Stephen Miran, who chairs the White House Council of Economic Advisers (CEA), said the reason for this unusual arrangement is because he is filling a short-term vacancy.”I have received advice from counsel that what is required is an unpaid leave of absence” from the CEA, Miran told the Senate Banking Committee at his confirmation hearing.”Considering the term for which I’m being nominated is a little bit more than four months, that is what I will be taking.”When pressed, he added: “If I am nominated and confirmed for a longer term than just a handful of months, I would absolutely resign.”Trump had nominated Miran to the Fed’s board to finish out the term of Adriana Kugler, an appointee of former president Joe Biden who recently stepped down.But Miran’s hearing comes as the bank faces growing pressure from Trump to slash interest rates, and Miran fielded pointed questions on his independence.The speed at which Miran is appointed will be important, given that he could take up the Fed role by the time the bank’s rate-setting Federal Open Market Committee (FOMC) holds its next meeting from September 16-17.Critics accuse Trump of seeking to tip the Fed’s board in favor of lowering interest rates.”How can Miran be independent while he is still employed directly as the president’s chief economist?” warned Aaron Klein, a senior fellow at the Brookings Institution. – Fed independence ‘critical’ -Miran sought to reassure lawmakers Thursday, saying that the FOMC “is an independent group with a monumental task, and I intend to preserve that independence.”He added that the most important job of the central bank is to prevent depressions and hyperinflation.”Independence of monetary policy is a critical element for its success,” he said.Trump has blamed current interest rates for the sluggish housing market, citing benign inflation data too in calling for cuts — which tend to boost the economy.But Fed policymakers are wary that slashing rates too quickly could risk higher inflation, and are monitoring the effects of tariffs on prices.Senator Elizabeth Warren, the top Democrat on the banking committee, charged Thursday that Trump has launched an “all-out assault” on the Fed’s independence. She challenged Miran to prove his independence from Trump.Minnesota Senator Tina Smith argued that the president “wants loyalists on the Fed board.”Oxford Economics chief US economist Ryan Sweet told AFP this could be a “long tryout” for Trump to decide if he will nominate Miran again once the temporary term ends in January.”One person isn’t necessarily going to move the needle too much” when it comes to policy or independence, Sweet said.- ‘Pandora’s box’ -The seven members of the Fed’s powerful board of governors sit on the central bank’s 12-member FOMC, voting on interest rate decisions.The personnel shift came, however, as the Fed faced intensifying calls from the president to cut rates significantly. Trump has repeatedly lashed out at Fed Chair Jerome Powell for not doing so.The president also moved to fire another Fed governor, Lisa Cook, citing allegations of mortgage fraud.Cook, the first Black woman to serve on the Fed’s board, is fighting to stay in her role. The Wall Street Journal reported Thursday that the Justice Department has opened a criminal investigation into her.”If Trump is able to fire her, and courts uphold it, that opens Pandora’s box,” Sweet said. “That’s when I think markets will start to react, (to the idea that) the Fed is potentially going to get politicized.”

RFK Jr defends US health agency shake up, Democrats call for his ouster

US Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. defended his decisions to fire scientists and overhaul the nation’s vaccine policies Thursday as he came under blistering fire from Democrats urging him to resign during a Senate hearing. The three-hour grilling, which often erupted into shouting matches, came a week after the Trump administration’s ousting of Sue Monarez, the director of the Centers for Disease Control and Prevention (CDC), which plunged the nation’s premier public health agency into turmoil.In his opening remarks, Kennedy tore into the CDC’s actions during the Covid pandemic, accusing it of failing “miserably” with “disastrous and nonsensical” policies including masking guidance, social distancing and school closures. “We need bold, competent and creative new leadership at CDC, people able and willing to chart a new course,” he said, touting the health department’s new focus on chronic disease.Monarez, the CDC director whom Kennedy previously endorsed, accused the secretary of a “deliberate effort to weaken America’s public-health system and vaccine protections” in a Wall Street Journal op-ed Thursday.Kennedy’s explanation for her firing — as he told senators during the hearing — was simply: “I asked her, ‘Are you a trustworthy person?’ And she said, ‘No.'””Secretary Kennedy’s claims are false, and at times, patently ridiculous,” Monarez’s lawyers said in a statement sent to AFP, adding she would be willing to testify under oath.- Bitter exchanges -Once a respected environmental lawyer, Kennedy emerged in the mid-2000s as a leading anti-vaccine activist, spending two decades spreading voluminous misinformation before being tapped by President Donald Trump as health secretary.Since taking office, Kennedy has restricted who can receive Covid-19 shots, cut off federal research grants for the mRNA technology credited with saving millions of lives, and announced new research on debunked claims linking to autism.Ron Wyden, the top Democrat on the Senate Finance Committee leading the hearing, set the tone by demanding Kennedy be sworn in under oath — accusing him of lying in prior testimony when he pledged not to limit vaccine access.”It is in the country’s best interest that Robert Kennedy step down, and if he doesn’t, Donald Trump should fire him before more people are hurt,” Wyden thundered. But Republican committee chairman Mike Crapo shot down the request.The exchanges only grew more ill-tempered. Democratic Senator Maria Cantwell branded Kennedy a “charlatan” over his attacks on mRNA research, while Kennedy accused Senator Maggie Hassan of “crazy talk” and “making things up to scare people” when she said parents were already struggling to get Covid vaccines for their children.Vaccines have become a flashpoint in an ever-deepening partisan battle.Conservative-leaning Florida on Wednesday announced it would end all immunization requirements, including at schools, while a West Coast alliance of California, Washington and Oregon announced they would make their own vaccine recommendation body to counter Kennedy’s influence at the national level.- Republican dissent -Republicans mostly closed ranks around Kennedy, though there was some notable dissent. Senator Bill Cassidy, a physician whose support was key to Kennedy’s confirmation, criticized his cancellation of mRNA grants. He was joined by fellow Republican doctor Senator John Barrasso and Senator Thom Tillis.Cassidy pressed Kennedy on whether President Trump deserved a Nobel Prize for Operation Warp Speed, the program that sped Covid vaccines to market.Kennedy agreed Trump should have received the prize — but in nearly the same breath, praised hydroxychloroquine and ivermectin, drugs championed by conspiracy theorists that have been proven ineffective against Covid-19.