US Fed poised for first rate cut of 2025 as political tension mounts

The US Federal Reserve is widely expected to make its first interest rate cut of the year at its policy meeting this week, spurred by a weakening jobs market — but political tension looms over the gathering.The Fed’s likely move would follow a monthslong push from President Donald Trump to slash rates, and comes amid growing concern about political pressure on the independent central bank.Since the bank’s last reduction in December, it has held interest rates at a range between 4.25 percent and 4.50 percent as policymakers monitor the effects of Trump’s sweeping tariffs on inflation.Analysts now broadly expect a 25 basis points rate cut at the end of its two-day meeting on Wednesday, as hiring slows.”What’s interesting is that it’s very clear what the Fed is going to do when they meet,” said Josh Lipsky, chair of international economics at the Atlantic Council.”Yet, despite that, there’s high drama around this meeting,” he added, referring to personnel issues on the rate-setting Federal Open Market Committee (FOMC).While Trump has dropped threats of ousting Fed Chair Jerome Powell over renovation costs at the central bank’s Washington headquarters, the president moved to fire Fed Governor Lisa Cook in August over mortgage fraud allegations.Cook, who was appointed under former president Joe Biden and is the first Black woman to serve on the Fed’s board of governors, swiftly mounted a legal challenge against her removal.She has managed to remain in place while the lawsuit, which could have implications for similar moves against other Fed officials, plays out.Meanwhile, the early resignation in August of another Fed governor, Adriana Kugler, created a vacancy that Trump has rushed to fill with his chief economic adviser Stephen Miran.Miran chairs the White House Council of Economic Advisers but has drawn criticism from Democratic lawmakers over his plans to take a leave of absence — rather than resign — from the Trump administration if confirmed.A panel has nonetheless advanced his nomination and if confirmed quickly by the Republican-majority Senate, he could join the Fed in its next rate meeting.- Recession risks -Come Wednesday, markets will be focused on signals surrounding the Fed’s future pace — and size — of rate cuts, Lipsky said.KPMG chief economist Diane Swonk expects this to mark the “start of an easing cycle that the Fed won’t want to commit to.”Traders will also monitor Powell’s remarks on whether he sees inflation risks abating, particularly as worries over price pressures previously held back rate reductions.”The inflation genie has not quite been put back into the bottle,” said Wells Fargo analysts in a recent note.Data released Thursday showed that the consumer price index, a key inflation gauge, ticked up to 2.9 percent in August — its highest pace since the start of the year.”The labor market is in a precarious position, with nearly stagnant job growth, deteriorating worker sentiment and an unemployment rate that has inched above many estimates of full employment,” Wells Fargo noted.”With so little positive momentum in the labor market, recession risks have ticked higher,” the report said.- Independence worries -With Miran’s potential arrival, markets will be monitoring how much division there is within the FOMC on whether it should make a 25 basis points rate cut, a 50 basis points reduction, or keep rates unchanged.”That’s not something we’re used to seeing from the Fed,” Lipsky said. “This is a group that votes almost in unison over decades.”Analysts also warn that broader changes to the Fed’s make-up could happen more swiftly than markets expect.Presidents of the 12 regional Fed banks come up for reappointment every five years, meaning the Fed board of governors could replace them — although this has not happened before.”The markets, I think, are underpricing some of the risks to central bank independence and what it would mean for monetary policy going forward,” Lipsky said.

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Foot: les recrues à la fête pour Arsenal et Newcastle

Arsenal et ses riches recrues ont concassé le Nottingham Forest d’Ange Postecoglou (3-0), samedi durant une 4e journée de Premier League triomphante pour Nick Woltemade, buteur pour sa première avec Newcastle.Moins de 30 minutes ont suffi à l’avant-centre allemand pour ouvrir son compteur avec les Magpies, contre Wolverhampton (1-0), et faire un peu oublier Alexander Isak, son prédécesseur parti à Liverpool.La recrue la plus coûteuse de l’histoire de Newcastle s’est bien placée entre deux défenseurs, à la réception d’un centre de Jacob Murphy, pour placer une tête puissante et gagnante (29e, 1-0) à St James’ Park.”Je suis ici depuis quatre jours donc tout était nouveau pour moi. L’entraîneur m’a mis à l’aise, je me sentais bien sur le terrain et je savais ce que je faisais”, a commenté le buteur, remplacé en seconde période sous les applaudissements après avoir été victime de crampes.Cette première victoire en Premier League tombe bien après un été pollué par la saga Isak, parti au bras de fer pour forcer son transfert, et avant la réception, jeudi, du FC Barcelone en Ligue des champions.- Chelsea rattrapé -Chelsea débarquera lui chez le Bayern Munich avec un peu moins d’élan, mercredi, quatre jours après un match nul en forme de montagnes russes à Brentford (2-2).Dominateurs, “les Blues” se sont fait surprendre en contre-attaque par Kevin Schade (35e, 1-0). Ils ont renversé leurs visiteurs en seconde période, mais laissé filer la victoire dans le temps additionnel sur un but de Fabio Carvalho (90+3e) venu d’une longue touche.Le dénouement relègue en arrière-plan l’excellent retour à la compétition de Cole Palmer, buteur cinq minutes après son entrée (61e, 1-1), et le joli missile de Moises Caicedo (85e, 1-2).Un des rivaux de la capitale, Arsenal, s’est lui offert une démonstration de force en début d’après-midi contre Nottingham (3-0).Elle a porté le sceau des nouveaux, à commencer par l’intenable ailier venu de Chelsea, Noni Madueke, et le milieu défensif arrivé de la Real Sociedad, Martin Zubimendi, crédité d’un étonnant doublé.L’Espagnol a placé une superbe volée après un corner de Madueke repoussé par Forest (32e, 1-0), puis une tête en pleine lucarne (79e, 3-0) pour parachever son oeuvre. Entre temps, Eberechi Eze a servi sur un plateau Viktor Gyökeres (46e, 2-0), buteur 45 secondes après la reprise.La belle partition des recrues s’est étirée jusqu’en défense du côté de Cristhian Mosquera, impeccable à la place habituellement occupée par William Saliba, insuffisamment remis d’une blessure à une cheville.- Zéro but pour Aston Villa -Mikel Arteta a distribué les bons points à l’ensemble de ses nouveaux élèves, avec une mention spéciale pour Madueke, “exceptionnel” samedi.La seule ombre au tableau est venue de la sortie sur blessure du capitaine Martin Odegaard, retombé lourdement sur une épaule. L’entraîneur ne semblait toutefois pas inquiet concernant son meneur norvégien.Sur le banc d’en face, Ange Postecoglou a manqué ses débuts avec Nottingham. L’Australien, arrivé mardi, n’a cependant “rien à reprocher” à ses joueurs, malmenés par “une semaine très perturbante”.Il a promis d’imprimer sa marque très rapidement. “Ce ne sera pas dans quelques mois, pas dans quelques semaines, ce sera mercredi (contre Swansea en Coupe de la Ligue, ndlr)”, a-t-il lancé.Son ancienne équipe, Tottenham, a empilé un troisième succès en quatre matches sur le terrain de West Ham (3-0). Rien ne va plus pour les “Hammers” de Graham Potter, réduits à dix en seconde période et avant-derniers après quatre journées.”Je suis ici depuis près de six ans maintenant et j’ai connu beaucoup de hauts et de bas. J’ai vécu les deux et il faut juste affronter la tempête”, a réagi le capitaine Jarrod Bowen.Dans les autres matches, Fulham a fait craquer Leeds (1-0) dans le temps additionnel, Bournemouth a pris le dessus sur Brighton (2-1) et Sunderland a ramené un point de Crystal Palace (0-0).Aston Villa a prolongé une bien mauvaise série à Everton (0-0): l’équipe d’Unai Emery n’a toujours pas marqué cette saison en Premier League !

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Italie: la Juve renverse l’Inter, Naples seul en tête

Vainqueur de la Fiorentina 3-1 samedi pour la 3e journée du championnat, Naples a pris la tête de la Serie A, à égalité de points avec la Juventus, qui a renversé dans les arrêts de jeu l’Inter 4 à 3 dans un derby d’Italie spectaculaire.Grâce à un but tardif du jeune milieu monténégrin de 19 ans Vasilije Adzic (90e+1), les Turinois ont enchaîné une troisième victoire dans une rencontre folle.L’Inter de Cristian Chivu, qui a pris la suite de Simone Inzaghi, est 11e et enregistre un deuxième revers d’affilée après sa défaite surprise sur la pelouse de l’Udinese (2-1), avant de se déplacer mercredi chez l’Ajax en Ligue des champions.Dans un derby d’Italie animé, c’est la Juve qui a ouvert le score sur sa première réelle occasion avec Lloyd Kelly (14e).Les Milanais sont parvenus à revenir au score grâce à leur artilleur turc, Hakan Calhanoglu, d’une reprise puissante de l’extérieur de la surface (30e).Quelques minutes plus tard, son compatriote Kenan Yildiz lui a répondu, d’une frappe lointaine toute aussi belle, que n’a pu qu’effleurer le gardien de l’Inter Yann Sommer (38e).- Les frères Thuram buteurs -Dans une deuxième période toujours aussi débridée, les Milanais ont bien cru tenir la victoire grâce au doublé de Calhanoglu (65e), et à une tête de Marcus Thuram (76e) sur corner.Mais son frère Khéphren, lui aussi de la tête, mais sur coup franc, a rapidement égalisé (83e), avant qu’Adzic n’arrache la victoire, d’une frappe puissante à 25 mètres (90e+1).Malgré ce succès, la Juve laisse à la différence de but la place de leader à Naples, qui a également signé un troisième succès en autant de rencontres, sur la pelouse de la Fiorentina (3-1).Seuls Cremonese (3e, 6 points) et l’AS Rome (4e, 6 points) ont l’occasion de rejoindre le duo de tête, respectivement face à Vérone lundi, et Torino dimanche.Le champion d’Italie en titre, qui jouera chez Manchester City en C1 jeudi, a rapidement pris le large grâce à deux buts de deux ses recrues estivales: Kevin de Bruyne (City) sur penalty (6e), et l’attaquant Danois Rasmus Hojlund (14e), arrivé de Manchester United.Le défenseur Sam Beukema, transfuge de Bologne, a mis définitivement Naples à l’abri en deuxième période (51e). La Fiorentina, qui a réduit le score avec Ranieri (79e), est 13e, et attend toujours une victoire.Plus tôt dans la journée, Cagliari a décroché son premier succès de la saison en dominant Parme 2 à 0, et prend provisoirement la 6e place, tandis que Parme, toujours avec un seul point, glisse à la 19e et avant-dernière place.

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Espagne: le Real Madrid s’en sort contre la Real Sociedad, Mbappé sur sa lancée

À trois jours de recevoir Marseille en Ligue des champions, le Real Madrid, réduit à dix dès la 32e minute, a poursuivi son sans-faute en Liga samedi en s’imposant dans la douleur (2-1) sur la pelouse de la Real Sociedad, grâce à un Kylian Mbappé doublement décisif.Buteur (12e, 1-0), puis passeur décisif pour le jeune turc Arda Güler (44e, 2-0) en fin de première période, l’attaquant français a permis au leader madrilène (12 points) de signer une quatrième victoire en quatre journées, malgré la réduction du score sur penalty de l’international espagnol Mikel Oyarzabal (56e, 2-1).En pleine révolution tactique sous les ordres de Xabi Alonso, le Real prend provisoirement trois longueurs d’avance sur son dauphin l’Athletic Bilbao (2e, 9 pts), battu (1-0) par Alavés (7e, 7 pts), et cinq sur son grand rival, le FC Barcelone (5e, 7 pts), opposé dimanche (21H00) à Valence (9e, 4 pts).Les Merengues, dominateurs dans la première demi-heure de jeu, ont logiquement subi en seconde période après l’expulsion sévère du jeune Dean Huijsen (32e), et ont été sauvés par leurs poteaux (49e) et leur gardien Thibaut Courtois, à nouveau impérial sur sa ligne (53e, 65e, 84e, 85e).Mbappé, plus que jamais leader d’attaque de la Maison Blanche, a lui confirmé son excellent début de saison avec six buts et deux passes décisives en six rencontres disputées toutes compétitions confondues en club et en sélection.”Le carton rouge a un peu changé le match, mais nous avons su souffrir en équipe. (…) Je veux me donner à 100% pour ce maillot. j’ai marqué un but dans mon style, mais c’est l’équipe qui a tout donné pour que je joue bien. Notre début de saison a été bon, et le mien aussi”, a réagi Mbappé sur Real Madrid TV.Le capitaine des Bleus aurait même pu soigner un peu plus ses statistiques avant de retrouver son ex-rival marseillais, mardi, mais il a buté sur le portier adverse Alex Remiro (9e, 26e) et sur le poteau (15e).Auteur d’un festival sur l’aile gauche, le nouveau N.10 merengue a un peu trop croisé sa frappe (60e) après avoir effacé trois défenseurs basques. Il est ensuite resté au sol quelques secondes en se tenant la cuisse gauche, mais a terminé la partie sans gêne apparente.- L’Atlético lance enfin sa saison -Avant d’aller défier Liverpool à Anfield mercredi pour entamer sa campagne de Ligue des champions, l’Atlético Madrid (9e, 5 pts) a décroché sa première victoire en Liga en dominant (2-0) Villarreal (4e, 7 pts), au Metropolitano.Les coéquipiers d’Antoine Griezmann, titulaire pour la première fois en championnat, ont enfin lancé leur saison, grâce à des buts du milieu espagnol Pablo Barrios, bien servi par Julian Alvarez (9e, 1-0) et de la recrue argentine Nico Gonzalez (52e, 2-0), décisif pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs. Cette quatrième journée se poursuit dimanche avec Celta Vigo-Gérone, Levante-Betis Séville et Osasuna-Rayo Vallecano.Sous pression avec cinq longeurs de retard sur le Real, le FC Barcelone, privé de son prodige Lamine Yamal, touché au pubis, n’aura pas le droit à l’erreur pour sa première rencontre à domicile de la saison face à Valence.Alors qu’il avait coché ce dimanche 14 septembre comme la date de son retour au Camp Nou, le Barça jouera au stade Johan Cruyff, devant seulement 6.000 spectateurs, faute des autorisations nécessaires pour rejouer dans sa mythique enceinte, encore en travaux.

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Martine Vassal, candidate de la droite et du centre, veut “reprendre” Marseille

“Nous sommes prêts à reprendre cette ville aux mains de cette gauche”: c’est par ces mots que Martine Vassal a officialisé samedi sa candidature aux municipales à Marseille sous la bannière de la droite et du centre.Deuxième candidate à se lancer après le député du Rassemblement national Franck Allisio, Martine Vassal retente sa chance après sa cuisante défaite de 2020 et le basculement à gauche de la deuxième ville de France, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, aujourd’hui décédé. Mais cette fois, c’est différent.A l’époque, “il nous manquait un phénomène fédérateur” mais “cette union, aujourd’hui, nous l’avons”, a déclaré celle qui est déjà présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, en clôture des universités d’été de Une Génération pour Marseille.Symbole s’il en fallait de cette union travaillée depuis plus d’un an par ce collectif piloté par Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier: les présences de l’ex-secrétaire d’Etat et proche du couple Macron Sabrina Agresti-Roubache et de la sénatrice Les Républicains des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer.”On ne peut gagner que si on additionne”, avait lancé à la tribune juste avant le président Renaissance Renaud Muselier de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a promis de “peser de tout son poids” pour la faire gagner en mars 2026.Dessinant déjà ses propositions, cette ex-cheffe d’entreprise âgée de 63 ans a fait de la sécurité et de l’économie ses priorités. Dans un discours très droitier, cette ex-LR qui se présente désormais comme divers droite a estimé qu'”on peut être attaché à l’ordre, au respect à l’autorité sans être d’extrême-droite”.Marseille sera un point chaud des municipales où le maire divers gauche sortant Benoît Payan n’a pas encore annoncé ses intentions même s’il répète que “pour changer une ville, six ans, ça ne suffit pas”. – “campagnes de caniveau” -Au micro samedi soir, tous ont raillé le “maire non élu”. Une référence à l’écologiste Michèle Rubirola, porte drapeau de l’union de gauche, écologiste et citoyenne du Printemps Marseillais, qui avait été élue en 2020 mais avait jeté l’éponge six mois plus tard pour “raisons de santé”, passant le relais à l’ex-socialiste Benoît Payan.Et si Martine Vassal a réussi à fédérer, ce n’est pas le cas à ce stade des autres camps.Benoît Payan, s’il part, réussira-t-il à refaire une union au moins avec les écologistes ? A ce stade une alliance avec La France insoumise semble exclue et député de Marseille Sébastien Delogu a d’ailleurs déjà promis “une liste insoumise à Marseille”.Sébastien Barles, adjoint écologiste au maire, a de son côté samedi de nouveau appelé à une union allant jusqu’à LFI pour “faire barrage à Martine Vassal”, dénonçant “sa course folle vers le RN”.A l’extrême-droite, Franck Allisio s’est déjà déclaré, fort des trois députés obtenus avec l’alliance RN-Ciotti (sur sept) à Marseille aux dernières législatives et de ses 30% aux élections européennes. Mais pas question à ce stade d’un partenariat avec le sénateur ex-RN et ex-Reconquête Stéphane Ravier, qui a pourtant une notoriété locale plus importante que lui.Franck Allisio a juré vendredi que “beaucoup de personnes de la société civile”, “de la police, justice”, le rejoignaient, dénonçant une nouvelle fois le “binôme socialo-macroniste” Payan/Vassal qui dirigent selon lui Marseille.Outre ses adversaires, Martine Vassal a au moins deux cailloux sur son chemin vers l’Hôtel de ville du Vieux-Port. D’abord, une enquête préliminaire en cours notamment pour détournement de fonds et trafic d’influence après un signalement d’un ancien fonctionnaire au sein du département des Bouches-du-Rhône qu’elle dirige. “Dans cette campagne rien ne nous sera épargné” et “on est déjà victime de campagnes de caniveau”, a-t-elle raillé samedi soir. Ensuite, un élu départemental de sa majorité, le chirurgien Frédéric Collart, travaille à une candidature estampillée société civile.Autre inconnue à Marseille, comme à Lyon ou Paris: un changement de mode de scrutin avec la mise en place de deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale et l’autre pour élire les maires de secteur.

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Martine Vassal, candidate de la droite et du centre, veut “reprendre” Marseille

“Nous sommes prêts à reprendre cette ville aux mains de cette gauche”: c’est par ces mots que Martine Vassal a officialisé samedi sa candidature aux municipales à Marseille sous la bannière de la droite et du centre.Deuxième candidate à se lancer après le député du Rassemblement national Franck Allisio, Martine Vassal retente sa chance après sa cuisante défaite de 2020 et le basculement à gauche de la deuxième ville de France, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, aujourd’hui décédé. Mais cette fois, c’est différent.A l’époque, “il nous manquait un phénomène fédérateur” mais “cette union, aujourd’hui, nous l’avons”, a déclaré celle qui est déjà présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, en clôture des universités d’été de Une Génération pour Marseille.Symbole s’il en fallait de cette union travaillée depuis plus d’un an par ce collectif piloté par Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier: les présences de l’ex-secrétaire d’Etat et proche du couple Macron Sabrina Agresti-Roubache et de la sénatrice Les Républicains des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer.”On ne peut gagner que si on additionne”, avait lancé à la tribune juste avant le président Renaissance Renaud Muselier de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a promis de “peser de tout son poids” pour la faire gagner en mars 2026.Dessinant déjà ses propositions, cette ex-cheffe d’entreprise âgée de 63 ans a fait de la sécurité et de l’économie ses priorités. Dans un discours très droitier, cette ex-LR qui se présente désormais comme divers droite a estimé qu'”on peut être attaché à l’ordre, au respect à l’autorité sans être d’extrême-droite”.Marseille sera un point chaud des municipales où le maire divers gauche sortant Benoît Payan n’a pas encore annoncé ses intentions même s’il répète que “pour changer une ville, six ans, ça ne suffit pas”. – “campagnes de caniveau” -Au micro samedi soir, tous ont raillé le “maire non élu”. Une référence à l’écologiste Michèle Rubirola, porte drapeau de l’union de gauche, écologiste et citoyenne du Printemps Marseillais, qui avait été élue en 2020 mais avait jeté l’éponge six mois plus tard pour “raisons de santé”, passant le relais à l’ex-socialiste Benoît Payan.Et si Martine Vassal a réussi à fédérer, ce n’est pas le cas à ce stade des autres camps.Benoît Payan, s’il part, réussira-t-il à refaire une union au moins avec les écologistes ? A ce stade une alliance avec La France insoumise semble exclue et député de Marseille Sébastien Delogu a d’ailleurs déjà promis “une liste insoumise à Marseille”.Sébastien Barles, adjoint écologiste au maire, a de son côté samedi de nouveau appelé à une union allant jusqu’à LFI pour “faire barrage à Martine Vassal”, dénonçant “sa course folle vers le RN”.A l’extrême-droite, Franck Allisio s’est déjà déclaré, fort des trois députés obtenus avec l’alliance RN-Ciotti (sur sept) à Marseille aux dernières législatives et de ses 30% aux élections européennes. Mais pas question à ce stade d’un partenariat avec le sénateur ex-RN et ex-Reconquête Stéphane Ravier, qui a pourtant une notoriété locale plus importante que lui.Franck Allisio a juré vendredi que “beaucoup de personnes de la société civile”, “de la police, justice”, le rejoignaient, dénonçant une nouvelle fois le “binôme socialo-macroniste” Payan/Vassal qui dirigent selon lui Marseille.Outre ses adversaires, Martine Vassal a au moins deux cailloux sur son chemin vers l’Hôtel de ville du Vieux-Port. D’abord, une enquête préliminaire en cours notamment pour détournement de fonds et trafic d’influence après un signalement d’un ancien fonctionnaire au sein du département des Bouches-du-Rhône qu’elle dirige. “Dans cette campagne rien ne nous sera épargné” et “on est déjà victime de campagnes de caniveau”, a-t-elle raillé samedi soir. Ensuite, un élu départemental de sa majorité, le chirurgien Frédéric Collart, travaille à une candidature estampillée société civile.Autre inconnue à Marseille, comme à Lyon ou Paris: un changement de mode de scrutin avec la mise en place de deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale et l’autre pour élire les maires de secteur.

Budget: le Medef menace d’une “grande mobilisation patronale” si les impôts des entreprises augmentent

Le président du Medef, Patrick Martin, a prévenu samedi qu’une “grande mobilisation patronale” serait organisée si les impôts des entreprises étaient augmentés dans le cadre du budget 2026, et a dénoncé “une forme de spoliation” dans la taxe Zucman réclamée par la gauche.”Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement”, a déclaré le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiée sur le site du Parisien. “Si les impôts augmentent, il y aura une grande mobilisation patronale”, “au-delà du Medef”, a-t-il ajouté, signalant des adhérents du Medef “très inquiets”. “On ne descendra pas dans la rue. On réunira massivement, comme ce fut le cas par le passé, sous forme de meeting, des milliers de chefs d’entreprise de tout profil, en termes de taille, de secteur d’activité, d’origine territoriale pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d’ajustement de politiques qui nous paraissent contraires à la bonne marche de l’économie et à l’intérêt du pays, dans lequel nous jouons un rôle important”. Patrick Martin a souligné que les entreprises françaises étaient “les plus imposées parmi les pays de l’OCDE, déduction faite des aides qu’elles reçoivent”, avec “13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires en 2025”. En contrepartie, il déplore que les entreprises n’ont pas vu se concrétiser la promesse d’une baisse de la CVAE, un impôt de production.   Parmi les lignes rouges du grand patron, qui avait été reçu vendredi soir par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, figure notamment une taxe sur les très hauts patrimoines dite “Zucman” (du nom de l'”économiste Gabriel Zucman), réclamée par la gauche. “Ce serait un frein terrible à l’investissement et à la prise de risque pour les entreprises. La taxe Zucman intègre l’outil de travail dans le calcul du patrimoine, alors même que l’ISF ne le faisait pas! Pour certaines entreprises ― dans la tech notamment ― qui valent cher mais ne font pas encore de résultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait même une forme de spoliation et les condamnerait à la vente”, s’est-il insurgé.Plus généralement, Patrick Martin a estimé que les propositions budgétaires du PS auraient “un effet récessif” dans une conjoncture économique déjà difficile. “C’est presque une provocation pour les patrons de voir que l’État imagine augmenter la fiscalité sans chercher à baisser ses dépenses”, a-t-il lancé. Les économies doivent selon lui porter d’abord sur les dépenses sociales et les frais de fonctionnement, notamment des suppressions de postes de fonctionnaires. Il a rappelé que le Medef s’opposait à la suppression de deux jours fériés, une mesure sur laquelle Sébastien Lecornu est revenu samedi.L’U2P a aussi salué cette décision. “Cette suppression aurait mis à mal les secteurs de l’hôtellerie restauration et du tourisme (…). Par ailleurs la mesure consistant à demander à ceux qui travaillent de travailler plus sans gagner plus, est inacceptable”, a commenté auprès de l’AFP l’Union des entreprises de proximité, troisième organisation patronale représentative.”Demander aux entreprises de cotiser davantage sans garantie de revenus supplémentaires est une façon d’alourdir leurs charges”, a-t-elle ajouté.  

Budget: le Medef menace d’une “grande mobilisation patronale” si les impôts des entreprises augmentent

Le président du Medef, Patrick Martin, a prévenu samedi qu’une “grande mobilisation patronale” serait organisée si les impôts des entreprises étaient augmentés dans le cadre du budget 2026, et a dénoncé “une forme de spoliation” dans la taxe Zucman réclamée par la gauche.”Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement”, a déclaré le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiée sur le site du Parisien. “Si les impôts augmentent, il y aura une grande mobilisation patronale”, “au-delà du Medef”, a-t-il ajouté, signalant des adhérents du Medef “très inquiets”. “On ne descendra pas dans la rue. On réunira massivement, comme ce fut le cas par le passé, sous forme de meeting, des milliers de chefs d’entreprise de tout profil, en termes de taille, de secteur d’activité, d’origine territoriale pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d’ajustement de politiques qui nous paraissent contraires à la bonne marche de l’économie et à l’intérêt du pays, dans lequel nous jouons un rôle important”. Patrick Martin a souligné que les entreprises françaises étaient “les plus imposées parmi les pays de l’OCDE, déduction faite des aides qu’elles reçoivent”, avec “13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires en 2025”. En contrepartie, il déplore que les entreprises n’ont pas vu se concrétiser la promesse d’une baisse de la CVAE, un impôt de production.   Parmi les lignes rouges du grand patron, qui avait été reçu vendredi soir par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, figure notamment une taxe sur les très hauts patrimoines dite “Zucman” (du nom de l'”économiste Gabriel Zucman), réclamée par la gauche. “Ce serait un frein terrible à l’investissement et à la prise de risque pour les entreprises. La taxe Zucman intègre l’outil de travail dans le calcul du patrimoine, alors même que l’ISF ne le faisait pas! Pour certaines entreprises ― dans la tech notamment ― qui valent cher mais ne font pas encore de résultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait même une forme de spoliation et les condamnerait à la vente”, s’est-il insurgé.Plus généralement, Patrick Martin a estimé que les propositions budgétaires du PS auraient “un effet récessif” dans une conjoncture économique déjà difficile. “C’est presque une provocation pour les patrons de voir que l’État imagine augmenter la fiscalité sans chercher à baisser ses dépenses”, a-t-il lancé. Les économies doivent selon lui porter d’abord sur les dépenses sociales et les frais de fonctionnement, notamment des suppressions de postes de fonctionnaires. Il a rappelé que le Medef s’opposait à la suppression de deux jours fériés, une mesure sur laquelle Sébastien Lecornu est revenu samedi.L’U2P a aussi salué cette décision. “Cette suppression aurait mis à mal les secteurs de l’hôtellerie restauration et du tourisme (…). Par ailleurs la mesure consistant à demander à ceux qui travaillent de travailler plus sans gagner plus, est inacceptable”, a commenté auprès de l’AFP l’Union des entreprises de proximité, troisième organisation patronale représentative.”Demander aux entreprises de cotiser davantage sans garantie de revenus supplémentaires est une façon d’alourdir leurs charges”, a-t-elle ajouté.  

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Non-suppression des jours fériés: bonne nouvelle mais insuffisante pour CGT et CDFT

Le retrait de la proposition de suppression de deux jours fériés annoncé par le Premier ministre est une “première victoire” pour la CGT, une “première bonne nouvelle” pour la CFDT, qui reste insuffisante à leurs yeux.Sébastien Lecornu a annoncé samedi le retrait de cette proposition très critiquée et impopulaire, prévue par son prédécesseur François Bayrou.Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, premier syndicat de France, a salué “une première bonne nouvelle”. “Il reste beaucoup à faire pour équilibrer le budget”, a-t-elle cependant nuancé à l’AFP.”C’est une première victoire, ça confirme que nous sommes en position de force et ça nous motive encore plus pour renforcer la grève et les manifestations du 18 septembre”, a réagi de son côté Sophie Binet auprès de l’AFP.”Nous voulons battre le fer pendant qu’il est chaud, envoyer l’ensemble du musée des horreurs du budget Bayrou aux oubliettes de l’histoire et imposer nos priorités – à savoir la justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, de l’argent pour nos services publics et l’augmentation des salaires et des pensions”, a-t-elle énuméré.Ce retrait n’est donc “absolument pas suffisant” à ses yeux: “si le Premier ministre pense que le compte sera bon (…), il se met le doigt dans l’œil”. “C’est la première fois depuis huit ans de macronisme qu’on est à ce niveau de colère sociale, donc évidemment c’est bien d’arrêter de vouloir nous voler deux jours de travail mais là c’est toutes les autres mesures antisociales qui doivent être annulées”, a dit Mme Binet à l’AFP.Elle avait averti plus tôt dans la journée qu’elle attendait “des actes immédiats”, notamment sur la réforme des retraites, de la part du Premier ministre.Confirmant qu’elle serait reçue par Sébastien Lecornu “lundi à 11 heures”, la responsable syndicale a affirmé à la Fête de l’Humanité que pour cette rencontre “on va faire un QCM avec deux possibilités, oui, non”. “On va poser des questions très simples. Jour férié: oui, non, désindexation des retraites: oui, non, suppression des postes de fonctionnaires: oui, non, abrogation de la réforme des retraites: oui, non”, a-t-elle énuméré. “A la sortie, dès lors qu’on n’aura pas eu oui, ça voudra dire non, et qu’il faudra se mobiliser encore plus massivement”, a-t-elle ajouté.M. Lecornu avait promis “des ruptures” mardi, lors de sa première allocution en tant que Premier ministre.Il a commencé vendredi à consulter les partenaires sociaux, ouvrant le bal avec la CFDT qui a elle aussi réclamé des preuves de “rupture” avec les orientations budgétaires du gouvernement sortant.”La suspension de la réforme des retraites est impérative”, a de nouveau estimé samedi Marylise Léon. “Nous l’avions demandé avant le début des discussions en début d’année, nos conditions n’ont pas changé et le débat doit avoir lieu au Parlement”, a-t-elle dit.