S.Sudan ex-VP Machar in court on crimes against humanity chargesMon, 22 Sep 2025 08:27:26 GMT
South Sudan’s opposition leader and former vice-president Riek Machar appeared in court on Monday after being charged with crimes against humanity and treason, state media showed. A fragile power-sharing deal between President Salva Kiir and his long-time rival, Riek Machar, has been unravelling for months, threatening to return the young nation to a civil war that …
Chantage à la vidéo intime: ouverture du procès du maire de Saint-Etienne
Escort-boy, caméra cachée et accusations de chantage: le tribunal judiciaire de Lyon a débuté lundi l’examen de l’affaire dite de la “sextape” à la mairie de Saint-Etienne qui, à bien des égards, dépasse les scénarios de fiction les plus sulfureux.Au coeur du procès prévu toute la semaine, le maire de la ville ligérienne, Gaël Perdriau, 53 ans, exclu du parti Les Républicains, est jugé avec d’anciens proches pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics.A l’ouverture du procès à 9h30 lundi matin, les huit prévenus étaient tous présents, assis au centre de la salle d’audience.Gaël Perdriau est accusé d’avoir utilisé une vidéo intime pour museler un rival. L’édile, qui risque une peine de prison et inéligibilité, assure avoir été victime d’une instruction “à charge”.”J’ai besoin d’être débarrassé de cette épée de Damoclès” avant les municipales de mars 2026, avait-il déclaré à l’AFP à quelques jours de l’audience. Sinon, “la campagne de mes opposants” ne portera que sur les éléments du dossier ayant fuité de manière “partielle et partiale”, a-t-il ajouté.Car, malgré les poursuites le visant et le lâchage d’une grande partie de la classe politique stéphanoise, Gaël Perdriau envisage de briguer un nouveau mandat.Il reste ainsi sur la ligne combative qu’il a adoptée quand le scandale a éclaté, en août 2022, avec une enquête de Médiapart.Sur la base des confessions d’un acteur-clé, le site d’informations en ligne a révélé l’existence d’un complot ourdi à la mairie pour museler Gilles Artigues, alors premier adjoint du maire.Ce centriste catholique, qui s’était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, et les années suivantes la vidéo a servi à brimer ses velléités d’indépendance, écrit le site en publiant des extraits de cet enregistrement volé.L’affaire étant alors publique, Gilles Artigues porte plainte pour “chantage aggravé”.- “Société taxi -Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions s’enchaînent. En juin, les juges d’instruction estiment avoir suffisamment de preuves pour renvoyer le maire devant la justice avec son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet.Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la “sextape”.Selon son récit, le maire et son directeur de cabinet, un duo soudé, cherchaient les moyens de “tenir” le premier adjoint avec lequel ils avaient conclu un accord électoral de circonstance pour reprendre la ville à la gauche en 2014, mais dont ils redoutaient qu’il cherche à s’émanciper.Ils s’en étaient ouverts au jeune et ambitieux adjoint à l’Education, qui avait sollicité son conjoint. Gilles Rossary-Lenglet admet avoir alors eu l’idée de piéger Gilles Artigues “sur le plan des moeurs”.Devant les enquêteurs, Samy Kéfi-Jérôme reconnaît avoir attiré Gilles Artigues dans la chambre d’hôtel et planqué la caméra.Après de premières dénégations, le directeur de cabinet reconnaît son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois.Surtout, Pierre Gauttieri lâche Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son “feu vert” au complot et a pris en main son volet financier.Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur “la réserve du maire” à deux associations, ayant servi de “société taxi”.Deux couples, à la tête de ces associations, seront jugés pour “abus de confiance”. Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy avec lequel Gilles Artigues a été filmé.Face aux huit prévenus, Gilles Artigues, Michel Thiollière, l’escort-boy, la ville de Saint-Etienne et l’association Anticor se sont constituées parties civiles.
Foot: Lamine Yamal privera-t-il Ousmane Dembélé du Ballon d’or ?
Un couronnement individuel pour une saison fantastique? L’attaquant Ousmane Dembélé est le grand favori pour soulever le Ballon d’or lundi soir à Paris au cours d’une cérémonie qui devrait consacrer l’exercice historique du PSG champion d’Europe, même si la star montante du FC Barcelone Lamine Yamal peut lui aussi espérer décrocher le trophée.A partir de 19h30, les joueurs, joueuses et personnalités du monde du football défileront par dizaines sur le tapis rouge du théâtre du Châtelet, au coeur de la capitale, devant d’innombrables caméras et micros.Quelques heures plus tard, le nom d’Ousmane Dembélé devrait sortir de l’enveloppe, pour consacrer l’officieux meilleur joueur de l’année, élu par un panel de journalistes, avant un discours du lauréat, devant les délégations des clubs les plus prestigieux.Le Parisien, un temps dans l’ombre de Kylian Mbappé, depuis parti au Real Madrid, a réalisé une saison de rêve pour gagner la faveur des pronostics, et deviendrait le sixième lauréat français.A 18 ans, Lamine Yamal est son principal concurrent. Après avoir remporté l’Euro avec l’Espagne en 2024, l’ailier droit formé à la Masia a éclaboussé de son talent la Ligue des champions au printemps, en réalisant des performances rares.Si le Ballon d’Or devait lui échapper cette fois, son entraîneur au Barça Hansi Flick en est convaincu: “Un jour, nous verrons Lamine remporter ce trophée”.- Modèle de fair-play -Pendant que Dembélé devrait crouler sous les honneurs, ses coéquipiers du PSG seront sur la pelouse du Stade Vélodrome, pour affronter l’OM en Ligue 1, dans un “classique” initialement programmé dimanche soir mais décalé en raison d’intempéries sur la région marseillaise. Actuellement blessé, Dembelé sera présent pour la cérémonie, tout comme son coéquipier Désiré Doué, selon leur entourage.L’international français âgé de 28 ans a été l’un des grands artisans de la victoire historique du PSG en Ligue des champions, complétant un triplé avec le championnat et la coupe de France.D’abord avec ses 35 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues, mais aussi avec son influence dans le jeu, capable de permuter avec les milieux de terrain ou de conclure dans la surface de réparation. Il est aussi le premier maillon de la chaîne du pressing implacable de l’équipe.Sans être une personnalité médiatique hors norme, Dembélé jouit aussi d’une bonne image et est un modèle de fair-play sur le terrain, l’un des critères regardés par les votants, 100 journalistes de toutes nationalités.”Ousmane, Ballon d’or”, a chanté son entraîneur Luis Enrique en conférence de presse samedi.En ayant remporté la C1, Dembélé semble avoir une longueur d’avance sur son concurrent Yamal. Le prodige de 18 ans a certes fait forte impression, grâce à ses gestes fous et son aisance magique avec le ballon. Mais ses statistiques sont moins bonnes (18 buts, 25 passes décisives toutes compétitions confondues) et son FC Barcelone a été stoppé en demi-finale de Ligue des champions par l’Inter Milan, que le PSG a ensuite écrasé en finale (5-0).Le club catalan a bien réussi le triplé national championnat-Coupe du roi-Supercoupe mais l’image de Yamal a été écornée cet été avec l’embauche de nains pour une fête d’anniversaire.Loin derrière, les outsiders s’appellent Kylian Mbappé et Mohamed Salah (Liverpool), mais surtout Achraf Hakimi et Vitinha, coéquipiers de Dembélé.Pour éviter une dispersion des voix, le PSG s’est d’ailleurs employé à faire la promotion du seul Dembélé, en premier lieu son entraîneur et son président. Nasser Al-Khelaïfi a même prévenu: “S’il ne gagne pas, il y a un problème. Il a tout fait”.Plus largement, la cérémonie portera la marque du PSG.Le trophée de meilleur entraîneur ne devrait pas échapper à Luis Enrique, bâtisseur d’une équipe rajeunie et terriblement séduisante, que personne ne voyait remporter si tôt la “Coupe aux grandes oreilles”.L’ex-gardien du PSG Gianluigi Donnarumma, parti à Manchester City, devrait remporter le prix Yachine. Et si Lamine Yamal est favori pour le trophée Raymond-Kopa de meilleur jeune, Désiré Doué est un sérieux candidat (double buteur et passeur en finale de Ligue des champions).- Ballon d’or féminin plus incertain -Pour la première fois, la cérémonie offrira tous les équivalents féminins des trophées masculins. Mais la distinction suprême est, là, plus incertaine.La double Ballon d’or (2023, 2024) Aitana Bonmati, meneuse de jeu du Barça et de l’Espagne, reste très probablement la meilleure joueuse du monde, mais elle a perdu les deux finales européennes, C1 et Euro. C’est aussi le cas pour Alexia Putellas, double lauréate en 2021 et 2022, qui a réalisé une grosse saison mais n’a rien gagné hormis la Liga avec le Barça.En revanche, la défenseuse centrale Leah Williamson ou l’attaquante Alessia Russo, toutes deux Anglaises et joueuses d’Arsenal, ont elles remporté la Ligue des champions face au Barça et l’Euro-2025 face à l’Espagne.Les Françaises, Clara Mateo (Paris FC) et Sandy Baltimore (Chelsea), font parties des 30 nommées mais sont loin derrière les favorites.
Trump voters bid farewell to ‘martyr’ right-wing activist Charlie Kirk
At the memorial event for slain US right-wing activist Charlie Kirk on Sunday, President Donald Trump and his supporters celebrated the 31-year-old’s life using the language of religious fervor.”He’s a martyr now for American freedom,” Trump said of Kirk, who was killed on September 10 at a Utah university campus.Trump was the final speaker to address nearly 65,000 people at the event, held at a stadium in the southwestern US state of Arizona, with people coming from far and wide to pay their respects.”I look at him as a Christ martyr, definitely,” said Monica Mirelez, a 44-year-old nurse who drove more than 12 hours from Texas to attend Kirk’s memorial.Mirelez told AFP she watched Kirk’s videos on Instagram every day. “He was a perfect example of what we should be doing as Christians, we should be bold and speak up,” she said.”It’s so sad that he was silenced like this,” Mirelez continued, adding that “it feels like losing a brother.”The crowd at Kirk’s memorial was decked out in red, white, and blue, greeting Trump and other speakers with chants of “USA! USA! USA!”In keeping with the religious tone of the event, Christian rock songs were performed between speeches, with many in the crowd singing along.- ‘Biblical principles’ -Mirelez said she supported Kirk as a fellow Christian, finding that “his political views were basically backed up by the Bible.””He stood up for biblical principles, against the LGBTQ community… That brought him a lot of hate from a lot of people, but I think he was misunderstood,” she said. Another attendee, 15-year-old high school student Nick Chisholm, said he was shocked by the reaction of some of his classmates to Kirk’s death, saying “they laughed, they said he deserved it.””Whatever he said, he didn’t deserve to be killed for speaking his opinion and his beliefs,” Chisholm told AFP.Speakers and attendees also expressed a sense of solidarity in the wake of Kirk’s killing.”You have no idea the dragon you have awakened,” top Trump advisor Stephen Miller told the audience. “You have no idea how determined we will be to save this civilization, to save the West.”- ‘We’re all Charlie Kirk now’ -Welsley Inglis, a 61-year-old mechanical engineer from California, told AFP he believes the shooter was influenced primarily by the rival Democratic party. “They’re the ones that have really pushed blending the genders, no male, no female, transgender, get rid of that dichotomy,” he said. He added that he appreciated how Kirk was “was bringing the youth back to the church and changing their minds.””When I was a child, the churches were filled. By the time I became an adult, churches were empty,” Inglis said.He said threats made by the Trump administration to crack down on left-wing activists accused of funding political violence were a hint of what was to come. “We can’t just crack down on dissent, there would have to be proof, it has to be done by the books… But personally, I think they have proof, it just hasn’t been released yet,” Inglis said. Another Trump supporter, Jeremy Schlotman, preferred a more cautious approach. The 21-year-old practicing Catholic, who recently joined Kirk’s organization Turning Point USA, said he forgave the alleged killer — a sentiment also expressed by Kirk’s widow Erika during her speech on Sunday.”I think that’s the best response to what the shooter did,” Schlotman said.”Kill one, and a thousand more will rise. That’s what’s happening, the shooter just created a generation of new Charlies. We’re all Charlie Kirk now.”
Google faces court battle over breakup of ad tech business
Google faces a fresh federal court test on Monday as US government lawyers ask a judge to order the breakup of the search engine giant’s ad technology business.The lawsuit is Google’s second such test this year after the California-based tech juggernaut saw a similar government demand to split up its empire shot down by a judge earlier this month.Monday’s case focuses specifically on Google’s ad tech “stack” — the tools that website publishers use to sell ads and that advertisers use to buy them.In a landmark decision earlier this year, Federal Judge Leonie Brinkema agreed with the US Department of Justice (DOJ) that Google maintained an illegal grip on this market.Monday’s trial is set to determine what penalties and changes Google must implement to undo its monopoly.According to filings, the US government will argue that Google should spin off its ad publisher and exchange operations. The DOJ will also ask that after the divestitures are complete, Google be banned from operating an ad exchange for 10 years.Google will argue that the divestiture demands go far beyond the court’s findings, are technically unfeasible, and would be harmful to the market and smaller businesses.”We’ve said from the start that DOJ’s case misunderstands how digital advertising works and ignores how the landscape has dramatically evolved, with increasing competition and new entrants,” said Lee-Anne Mulholland, Google’s Vice President of Regulatory Affairs.In a similar case in Europe, the European Commission, the EU’s antitrust enforcer, earlier this month fined Google 2.95 billion euros ($3.47 billion) over its control of the ad tech market.Brussels ordered behavioral changes, drawing criticism that it was going easy on Google as it had previously indicated that a divestiture may be necessary.This remedy phase of the US trial follows a first trial that found Google operated an illegal monopoly. It is expected to last about a week, with the court set to meet again for closing arguments a few weeks later.The trial begins in the same month that a separate judge rejected a government demand that Google divest its Chrome browser, in an opinion that was largely seen as a victory for the tech giant.That was part of a different case, also brought by the US Department of Justice, in which the tech giant was found responsible for operating an illegal monopoly, this time in the online search space.Instead of a major breakup of its business, Google was required to share data with rivals as part of its remedies.The US government had pushed for Chrome’s divestment, arguing the browser serves as a crucial gateway to the internet that brings in a third of all Google web searches.Shares in Google-parent Alphabet have skyrocketed by more than 20 percent since that decision.Judge Brinkema has said in pre-trial hearings that she will closely examine the outcome of the search trial when assessing her path forward in her own case.These cases are part of a broader bipartisan government campaign against the world’s largest technology companies. The US currently has five pending antitrust cases against such companies.





