Apple lance ses iPhone 17 et un modèle ultrafin, sans révolution IA

Apple a présenté mardi sa nouvelle gamme d’iPhone 17 et un modèle “Air” ultrafin, sans encore annoncer d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA), à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit ses coûts de production.Avec ses 5,6 mm, plus fin de 0,2 mm que son concurrent Galaxy S25 Edge de Samsung, “l’iPhone Air change complètement la donne”, a assuré le patron d’Apple, Tim Cook, dans une vidéo de présentation de plus d’une heure diffusée au siège californien de Cupertino et en ligne.Outre la finesse, des progrès sur l’autonomie, la puissance des processeurs et les objectifs photographiques sont les principaux atouts mis en avant par Apple pour l’ensemble de la nouvelle gamme 17, dont les prix s’échelonnent de 800 à 1.200 dollars aux Etats-Unis.L’iPhone Air se distingue aussi par l’abandon à l’international des cartes SIM physiques au profit de leurs versions virtuelles eSIM, déjà devenues standard depuis trois ans sur les iPhone du marché américain.Sur l’intégration de l’IA, Apple a souligné son apport pour la prise de photos ou la gestion de l’autonomie et de la puissance de sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus qui lui assure une position dominante dans le marché haut de gamme.”Apple esquive le coeur de la course à l’armement sur l’IA” générative “en se positionnant comme un innovateur de toujours sur l’intégration matérielle de l’IA dans les puces et les appareils”, estime Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer. Les smartphones rivaux, dotés du système Android de Google, ont introduit massivement l’IA générative dans l’interface avec l’utilisateur tandis qu’Apple procède à une intégration plus lente, poussant nombre de consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, selon plusieurs analystes.”Avec Apple, si tu es intéressé par le matériel, tu ne dois pas t’en priver pour des questions de logicielles: tu sais que tu as déjà la puce dernier cri, donc lorsque l’IA sera mûre, tu pourras en bénéficier”, a déclaré à l’AFP Carolina Milanesi, analyste chez Creative Strategies, en marge de la présentation à Cupertino.A la Bourse de New-York, le titre avait perdu 1,48% à la clôture, quelques heures après ces annonces.Il y a moins d’un an, Apple avait lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.- Ultra-fin -L’évènement de mardi était aussi l’occasion de présenter la 3e génération d’AirPods Pro, les écouteurs haut de gamme de la marque, et les nouveaux modèles d’Apple Watch, tournés en priorité vers les fonctionnalités de suivi de santé.Nombre d’observateurs relève qu’Apple a décidé de miser sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour se distinguer dans la compétition sur le marché haut de gamme.Un iPhone ultra-fin prépare ainsi le terrain à une éventuelle version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone sont affectés par les droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Apple lance ses iPhone 17 et un modèle ultrafin, sans révolution IA

Apple a présenté mardi sa nouvelle gamme d’iPhone 17 et un modèle “Air” ultrafin, sans encore annoncer d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA), à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit ses coûts de production.Avec ses 5,6 mm, plus fin de 0,2 mm que son concurrent Galaxy S25 Edge de Samsung, “l’iPhone Air change complètement la donne”, a assuré le patron d’Apple, Tim Cook, dans une vidéo de présentation de plus d’une heure diffusée au siège californien de Cupertino et en ligne.Outre la finesse, des progrès sur l’autonomie, la puissance des processeurs et les objectifs photographiques sont les principaux atouts mis en avant par Apple pour l’ensemble de la nouvelle gamme 17, dont les prix s’échelonnent de 800 à 1.200 dollars aux Etats-Unis.L’iPhone Air se distingue aussi par l’abandon à l’international des cartes SIM physiques au profit de leurs versions virtuelles eSIM, déjà devenues standard depuis trois ans sur les iPhone du marché américain.Sur l’intégration de l’IA, Apple a souligné son apport pour la prise de photos ou la gestion de l’autonomie et de la puissance de sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus qui lui assure une position dominante dans le marché haut de gamme.”Apple esquive le coeur de la course à l’armement sur l’IA” générative “en se positionnant comme un innovateur de toujours sur l’intégration matérielle de l’IA dans les puces et les appareils”, estime Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer. Les smartphones rivaux, dotés du système Android de Google, ont introduit massivement l’IA générative dans l’interface avec l’utilisateur tandis qu’Apple procède à une intégration plus lente, poussant nombre de consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, selon plusieurs analystes.”Avec Apple, si tu es intéressé par le matériel, tu ne dois pas t’en priver pour des questions de logicielles: tu sais que tu as déjà la puce dernier cri, donc lorsque l’IA sera mûre, tu pourras en bénéficier”, a déclaré à l’AFP Carolina Milanesi, analyste chez Creative Strategies, en marge de la présentation à Cupertino.A la Bourse de New-York, le titre avait perdu 1,48% à la clôture, quelques heures après ces annonces.Il y a moins d’un an, Apple avait lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.- Ultra-fin -L’évènement de mardi était aussi l’occasion de présenter la 3e génération d’AirPods Pro, les écouteurs haut de gamme de la marque, et les nouveaux modèles d’Apple Watch, tournés en priorité vers les fonctionnalités de suivi de santé.Nombre d’observateurs relève qu’Apple a décidé de miser sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour se distinguer dans la compétition sur le marché haut de gamme.Un iPhone ultra-fin prépare ainsi le terrain à une éventuelle version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone sont affectés par les droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Brésil: Bolsonaro se rapproche d’une condamnation pour tentative de coup d’Etat

L’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est rapproché mardi d’une condamnation pour tentative de coup d’Etat, dans son procès historique devant la Cour suprême qui a déchaîné la colère de Donald Trump.Avec déjà deux juges sur cinq qui ont voté pour le condamner, l’ex-chef de l’Etat (2019-2022), 70 ans, joue plus que jamais son avenir.M. Bolsonaro, qui se dit innocent, est accusé d’avoir conspiré pour son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors de l’élection de 2022.”Le Brésil a failli redevenir une dictature”, a déclaré le juge Alexandre de Moraes.Rapporteur du procès, ce magistrat a été le premier des cinq juges à voter dans cette audience publique retransmise en direct par les médias à travers le pays. A sa suite, son collègue Flavio Dino a comme lui voté pour condamner l’ex-président et ses co-accusés.Avec sept autres hommes, parmi lesquels d’anciens ministres et militaires haut gradés, M. Bolsonaro risque jusqu’à 43 ans de prison.- “Lynchage judiciaire” – Le vote reprendra mercredi matin, pour un verdict attendu d’ici vendredi. Une majorité simple de trois des cinq juges suffira.En cas de condamnation, qui peut être contestée en appel, les magistrats fixeront ensuite les peines de chacun des accusés.Le juge Moraes a décrit une “organisation criminelle sous le leadership” de l’ancien chef de l’Etat qui, bien avant la présidentielle de 2022 et jusqu’après le scrutin, aurait tenté d'”empêcher une alternance du pouvoir”.Ce magistrat puissant et clivant est dans une situation unique. Visé par des sanctions des Etats-Unis, qui l’accusent d’avoir des motivations politiques, il est à la fois juge et victime potentielle dans ce dossier. Le supposé plan putschiste prévoyait en effet son assassinat ainsi que celui de Lula, selon l’accusation.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien est jugé pour un projet présumé de coup d’Etat depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985).Déjà inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation électorale, M. Bolsonaro se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.Son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro, a dénoncé un “lynchage judiciaire” contre son père. Devant la presse, il a accusé le juge Moraes de chercher une “vengeance”, voyant dans ses propos “tant de rage” et “tant de haine”.- “Mesures appropriées” -En résidence surveillée à Brasilia depuis début août pour des soupçons d’entrave à la justice, M. Bolsonaro n’était pas présent mardi au tribunal, a constaté un journaliste de l’AFP.Sa défense invoque des raisons de santé. Elle a d’ailleurs demandé qu’il puisse quitter son domicile brièvement dimanche prochain pour subir une intervention médicale.La société brésilienne, polarisée, se montre divisée sur le procès: si 53% des personnes interrogées estiment que le juge Moraes applique les lois, 39% perçoivent des motivations politiques, selon un sondage de l’institut Datafolha publié en août.L’affaire Bolsonaro est en outre au coeur d’une crise sans précédent entre Brésil et Etats-Unis.Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.A l’approche du dénouement judiciaire, son administration a renouvelé ses menaces.”Concernant le juge Moraes et les individus dont les abus de pouvoir ont sapé (les) libertés fondamentales, nous continuerons à prendre les mesures appropriées”, a prévenu lundi un responsable du Département d’Etat américain.Anticipant une condamnation, le camp Bolsonaro s’active pour sa part au Parlement pour faire voter un projet d’amnistie au bénéfice de son leader.Ce mot d’ordre a été repris dimanche par des dizaines de milliers de ses sympathisants lors de rassemblements à travers le pays, à l’occasion de la fête de l’indépendance.Promettant une âpre bataille politique et judiciaire après le procès, le juge Flavio Dino a rejeté mardi toute possibilité de pardon: selon lui, les infractions jugées dans ce procès “ne sont pas susceptibles d’amnistie”.

Brésil: Bolsonaro se rapproche d’une condamnation pour tentative de coup d’Etat

L’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est rapproché mardi d’une condamnation pour tentative de coup d’Etat, dans son procès historique devant la Cour suprême qui a déchaîné la colère de Donald Trump.Avec déjà deux juges sur cinq qui ont voté pour le condamner, l’ex-chef de l’Etat (2019-2022), 70 ans, joue plus que jamais son avenir.M. Bolsonaro, qui se dit innocent, est accusé d’avoir conspiré pour son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors de l’élection de 2022.”Le Brésil a failli redevenir une dictature”, a déclaré le juge Alexandre de Moraes.Rapporteur du procès, ce magistrat a été le premier des cinq juges à voter dans cette audience publique retransmise en direct par les médias à travers le pays. A sa suite, son collègue Flavio Dino a comme lui voté pour condamner l’ex-président et ses co-accusés.Avec sept autres hommes, parmi lesquels d’anciens ministres et militaires haut gradés, M. Bolsonaro risque jusqu’à 43 ans de prison.- “Lynchage judiciaire” – Le vote reprendra mercredi matin, pour un verdict attendu d’ici vendredi. Une majorité simple de trois des cinq juges suffira.En cas de condamnation, qui peut être contestée en appel, les magistrats fixeront ensuite les peines de chacun des accusés.Le juge Moraes a décrit une “organisation criminelle sous le leadership” de l’ancien chef de l’Etat qui, bien avant la présidentielle de 2022 et jusqu’après le scrutin, aurait tenté d'”empêcher une alternance du pouvoir”.Ce magistrat puissant et clivant est dans une situation unique. Visé par des sanctions des Etats-Unis, qui l’accusent d’avoir des motivations politiques, il est à la fois juge et victime potentielle dans ce dossier. Le supposé plan putschiste prévoyait en effet son assassinat ainsi que celui de Lula, selon l’accusation.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien est jugé pour un projet présumé de coup d’Etat depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985).Déjà inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation électorale, M. Bolsonaro se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.Son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro, a dénoncé un “lynchage judiciaire” contre son père. Devant la presse, il a accusé le juge Moraes de chercher une “vengeance”, voyant dans ses propos “tant de rage” et “tant de haine”.- “Mesures appropriées” -En résidence surveillée à Brasilia depuis début août pour des soupçons d’entrave à la justice, M. Bolsonaro n’était pas présent mardi au tribunal, a constaté un journaliste de l’AFP.Sa défense invoque des raisons de santé. Elle a d’ailleurs demandé qu’il puisse quitter son domicile brièvement dimanche prochain pour subir une intervention médicale.La société brésilienne, polarisée, se montre divisée sur le procès: si 53% des personnes interrogées estiment que le juge Moraes applique les lois, 39% perçoivent des motivations politiques, selon un sondage de l’institut Datafolha publié en août.L’affaire Bolsonaro est en outre au coeur d’une crise sans précédent entre Brésil et Etats-Unis.Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.A l’approche du dénouement judiciaire, son administration a renouvelé ses menaces.”Concernant le juge Moraes et les individus dont les abus de pouvoir ont sapé (les) libertés fondamentales, nous continuerons à prendre les mesures appropriées”, a prévenu lundi un responsable du Département d’Etat américain.Anticipant une condamnation, le camp Bolsonaro s’active pour sa part au Parlement pour faire voter un projet d’amnistie au bénéfice de son leader.Ce mot d’ordre a été repris dimanche par des dizaines de milliers de ses sympathisants lors de rassemblements à travers le pays, à l’occasion de la fête de l’indépendance.Promettant une âpre bataille politique et judiciaire après le procès, le juge Flavio Dino a rejeté mardi toute possibilité de pardon: selon lui, les infractions jugées dans ce procès “ne sont pas susceptibles d’amnistie”.

L’adoption de l’eSIM sur l’iPhone Air renforce la tendance mondiale

L’annonce par Apple mardi que son nouvel iPhone Air sera vendu dans le monde entier sans port SIM physique marque une étape supplémentaire dans la généralisation de ces cartes virtuelles, déjà largement utilisées sur ces modèles américains. – Que sont les eSIM ?Ces versions numériques forment une nouvelle génération de cartes SIM, après des décennies d’utilisation de cartes classiques intégrées à des supports physiques en plastique. Dans leur version traditionnelle, les SIM, qui ont rétréci au fil des années, contiennent les informations nécessaires à l’identification d’un utilisateur et à sa connexion au réseau mobile.Ces données sont désormais prises en charge sur les eSIM, grâce à un dispositif électronique minuscule directement implanté dans les smartphones. Ces versions plus modernes ne sont toutefois pas encore généralisées à l’ensemble des téléphones : certains modèles ne prennent pas en charge la connexion eSIM.- Quel changement pour les utilisateurs ?Plus rapide à l’achat, les eSIM permettent de changer d’opérateur plus simplement, par exemple le temps d’un voyage à l’étranger. S’agissant de l’activation de ces SIM d’un nouveau genre, plus besoin d’ouvrir le support de carte, généralement situé sur le côté des smartphones, les utilisateurs peuvent passer par le scan d’un QR code, ou encore par un code reçu par message ou via une notification. Une étape qui nécessite toutefois un accès à internet, et donc une connexion wifi. Pour les voyageurs, il faut aussi s’assurer que l’eSIM soit activée avant l’arrivée à destination. – Pourquoi Apple mise-t-il sur les eSIM ?Aux États-Unis, Apple a déjà abandonné les supports pour cartes SIM classiques depuis la sortie de l’iPhone 14, en 2022.Le groupe vante une “plus grande flexibilité, une praticité améliorée, une meilleure sécurité et une connectivité transparente” pour les utilisateurs. Mardi, il a ajouté que l’espace gagné avait servi à étendre la batterie.L’abandon de certains composants physiques, comme les supports de SIM, “s’inscrit dans la vision d’un téléphone plus fin et plus facile à utiliser” défendue depuis longtemps par Apple, explique à l’AFP Kester Mann, analyste pour le cabinet CCS Insight. Quant aux possibles débouchés commerciaux, Apple pourrait y voir un moyen d’avoir “un peu plus de contrôle sur le parcours de connexion des clients” auprès des opérateurs, souligne-t-il. Une analyse partagée par le cabinet Roland Berger, qui soulignait dans un rapport de 2024 que les eSIM pouvaient permettre aux fabricants de “devenir des intermédiaires entre les opérateurs mobiles et les clients finaux, entrainant une perte de contrôle (des opérateurs)”. – Qu’en est-il des autres fabricants ?Chez Google, le dernier smartphone Pixel 10, sorti en août, est commercialisé aux Etats-Unis sans support physique pour SIM.Si Samsung, principal concurrent d’Apple, n’a pour l’instant pas suivi le mouvement, “on s’attend à ce qu’ils empruntent également cette voie”, pointe Kester Mann. Selon CCS Insight, le nombre de téléphones compatibles eSIM devrait plus que doubler d’ici 2030, passant de 1,3 milliards à trois milliards. Sous l’impulsion des fabricants, l’adoption des eSIM devrait aussi se généraliser, et concerner environ 75% des utilisateurs en 2030, contre 10% en 2023. – Quel est l’impact des eSIM sur le secteur ?Si les eSIM facilitent pour les clients le changement d’opérateur, il existe peu de signes d’un renouvellement plus important des abonnés chez les opérateurs, selon une enquête réalisée par Roland Berger auprès de responsables du secteur.Cette nouvelle technologie voit néanmoins évoluer les offres à destination des touristes, présentées comme des alternatives plus abordables face aux frais d’itinérance parfois appliqués par les opérateurs traditionnels. Certains opérateurs, comme Airalo ou Holafly, se sont spécialisés dans la vente combinée d’eSIM locales et de forfaits de courte durée pour les séjours à l’étranger. Selon CCS Insight, les ventes d’eSIM à destination des voyageurs passeront de 70 millions en 2024 à 280 millions en 2030. 

L’adoption de l’eSIM sur l’iPhone Air renforce la tendance mondiale

L’annonce par Apple mardi que son nouvel iPhone Air sera vendu dans le monde entier sans port SIM physique marque une étape supplémentaire dans la généralisation de ces cartes virtuelles, déjà largement utilisées sur ces modèles américains. – Que sont les eSIM ?Ces versions numériques forment une nouvelle génération de cartes SIM, après des décennies d’utilisation de cartes classiques intégrées à des supports physiques en plastique. Dans leur version traditionnelle, les SIM, qui ont rétréci au fil des années, contiennent les informations nécessaires à l’identification d’un utilisateur et à sa connexion au réseau mobile.Ces données sont désormais prises en charge sur les eSIM, grâce à un dispositif électronique minuscule directement implanté dans les smartphones. Ces versions plus modernes ne sont toutefois pas encore généralisées à l’ensemble des téléphones : certains modèles ne prennent pas en charge la connexion eSIM.- Quel changement pour les utilisateurs ?Plus rapide à l’achat, les eSIM permettent de changer d’opérateur plus simplement, par exemple le temps d’un voyage à l’étranger. S’agissant de l’activation de ces SIM d’un nouveau genre, plus besoin d’ouvrir le support de carte, généralement situé sur le côté des smartphones, les utilisateurs peuvent passer par le scan d’un QR code, ou encore par un code reçu par message ou via une notification. Une étape qui nécessite toutefois un accès à internet, et donc une connexion wifi. Pour les voyageurs, il faut aussi s’assurer que l’eSIM soit activée avant l’arrivée à destination. – Pourquoi Apple mise-t-il sur les eSIM ?Aux États-Unis, Apple a déjà abandonné les supports pour cartes SIM classiques depuis la sortie de l’iPhone 14, en 2022.Le groupe vante une “plus grande flexibilité, une praticité améliorée, une meilleure sécurité et une connectivité transparente” pour les utilisateurs. Mardi, il a ajouté que l’espace gagné avait servi à étendre la batterie.L’abandon de certains composants physiques, comme les supports de SIM, “s’inscrit dans la vision d’un téléphone plus fin et plus facile à utiliser” défendue depuis longtemps par Apple, explique à l’AFP Kester Mann, analyste pour le cabinet CCS Insight. Quant aux possibles débouchés commerciaux, Apple pourrait y voir un moyen d’avoir “un peu plus de contrôle sur le parcours de connexion des clients” auprès des opérateurs, souligne-t-il. Une analyse partagée par le cabinet Roland Berger, qui soulignait dans un rapport de 2024 que les eSIM pouvaient permettre aux fabricants de “devenir des intermédiaires entre les opérateurs mobiles et les clients finaux, entrainant une perte de contrôle (des opérateurs)”. – Qu’en est-il des autres fabricants ?Chez Google, le dernier smartphone Pixel 10, sorti en août, est commercialisé aux Etats-Unis sans support physique pour SIM.Si Samsung, principal concurrent d’Apple, n’a pour l’instant pas suivi le mouvement, “on s’attend à ce qu’ils empruntent également cette voie”, pointe Kester Mann. Selon CCS Insight, le nombre de téléphones compatibles eSIM devrait plus que doubler d’ici 2030, passant de 1,3 milliards à trois milliards. Sous l’impulsion des fabricants, l’adoption des eSIM devrait aussi se généraliser, et concerner environ 75% des utilisateurs en 2030, contre 10% en 2023. – Quel est l’impact des eSIM sur le secteur ?Si les eSIM facilitent pour les clients le changement d’opérateur, il existe peu de signes d’un renouvellement plus important des abonnés chez les opérateurs, selon une enquête réalisée par Roland Berger auprès de responsables du secteur.Cette nouvelle technologie voit néanmoins évoluer les offres à destination des touristes, présentées comme des alternatives plus abordables face aux frais d’itinérance parfois appliqués par les opérateurs traditionnels. Certains opérateurs, comme Airalo ou Holafly, se sont spécialisés dans la vente combinée d’eSIM locales et de forfaits de courte durée pour les séjours à l’étranger. Selon CCS Insight, les ventes d’eSIM à destination des voyageurs passeront de 70 millions en 2024 à 280 millions en 2030. 

Nucléaire: l’Iran et l’AIEA conviennent d’un nouveau cadre de coopération

L’Iran a annoncé mardi avoir convenu d’un nouveau cadre de coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), après avoir suspendu sa collaboration avec le gendarme onusien du nucléaire dans le sillage de la guerre contre Israël en juin.Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a salué “une étape importante dans la bonne direction”. Il a indiqué sur X s’être entendu lors d’une réunion au Caire avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi “sur des modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran” des activités nucléaires.La rencontre au Caire, à laquelle a participé le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, était la première entre MM. Araghchi et Grossi depuis la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque israélienne sur l’Iran en juin.Le dossier du nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l’Iran avec les Occidentaux. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique.L’Iran dément vigoureusement avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils.Après la rencontre au Caire, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a annoncé que “l’Iran et l’AIEA étaient parvenus à une entente sur la manière d’agir dans ce nouveau contexte, après les attaques illégitimes menées par les Etats-Unis et le régime sioniste contre les installations nucléaires pacifiques de notre pays”, sans autre précision.- “Nouvelle relation” -Plus tard, MM. Araghchi et Grossi ont signé un accord intitulé “Modalités techniques pour la mise en œuvre des inspections”.M. Abdelatty a dit espérer que l’accord “marquera le véritable point de départ d’une nouvelle relation entre les deux parties, caractérisée par une plus grande transparence”.Il a aussi espéré qu’il “favorise une entente” d’abord avec les pays européens ayant menacé de rétablir les sanctions contre l’Iran, puis “conduise à un retour à la table des négociations entre l’Iran et les Etats-Unis”.MM. Araghchi et Grossi ont ensuite rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a salué “une étape positive vers la désescalade”.Téhéran avait suspendu sa coopération avec l’AIEA après la guerre déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël sur le sol iranien.L’Iran avait reproché à l’AIEA de ne pas avoir condamné les bombardements israéliens, puis américains, qui ont visé ses installations nucléaires durant le conflit.Téhéran estime également que l’AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement de l’attaque israélienne surprise, car elle a été lancée au lendemain du vote d’une résolution critique sur le programme nucléaire iranien au siège de l’agence à Vienne. Depuis juillet, une loi votée au Parlement iranien bannit en principe toute coopération avec l’AIEA.- Menaces de sanctions -Des inspecteurs de l’agence ont néanmoins fait un bref retour en Iran fin août pour remplacer le combustible du site de Bouchehr, la principale centrale nucléaire de production d’électricité du pays.Mais ils n’avaient pu accéder aux sites bombardés en juin et dont l’étendue exacte des dégâts n’est pas connue.La rencontre entre MM. Araghchi et Grossi est intervenue au moment où la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne (groupe E3) menacent de rétablir fin septembre des sanctions contre l’Iran, suspendues depuis 2015 par un accord international sur le nucléaire conclu alors avec Téhéran. Une clause de cet accord, enclenchée fin août, permet le rétablissement de ces sanctions si une partie estime que l’Iran ne respecte pas ses engagements. L’accord de 2015, signé par l’E3, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et l’Iran prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée progressive des sanctions.En 2018, sous le premier mandat du président Donald Trump, les Etats-Unis avaient décidé de s’en retirer et avaient rétabli leurs propres sanctions. Téhéran s’était ensuite affranchie de certains engagements, en accélérant l’enrichissement d’uranium.L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau élevé de 60%, selon l’AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d’une bombe atomique.

Nucléaire: l’Iran et l’AIEA conviennent d’un nouveau cadre de coopération

L’Iran a annoncé mardi avoir convenu d’un nouveau cadre de coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), après avoir suspendu sa collaboration avec le gendarme onusien du nucléaire dans le sillage de la guerre contre Israël en juin.Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a salué “une étape importante dans la bonne direction”. Il a indiqué sur X s’être entendu lors d’une réunion au Caire avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi “sur des modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran” des activités nucléaires.La rencontre au Caire, à laquelle a participé le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, était la première entre MM. Araghchi et Grossi depuis la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque israélienne sur l’Iran en juin.Le dossier du nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l’Iran avec les Occidentaux. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique.L’Iran dément vigoureusement avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils.Après la rencontre au Caire, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a annoncé que “l’Iran et l’AIEA étaient parvenus à une entente sur la manière d’agir dans ce nouveau contexte, après les attaques illégitimes menées par les Etats-Unis et le régime sioniste contre les installations nucléaires pacifiques de notre pays”, sans autre précision.- “Nouvelle relation” -Plus tard, MM. Araghchi et Grossi ont signé un accord intitulé “Modalités techniques pour la mise en œuvre des inspections”.M. Abdelatty a dit espérer que l’accord “marquera le véritable point de départ d’une nouvelle relation entre les deux parties, caractérisée par une plus grande transparence”.Il a aussi espéré qu’il “favorise une entente” d’abord avec les pays européens ayant menacé de rétablir les sanctions contre l’Iran, puis “conduise à un retour à la table des négociations entre l’Iran et les Etats-Unis”.MM. Araghchi et Grossi ont ensuite rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a salué “une étape positive vers la désescalade”.Téhéran avait suspendu sa coopération avec l’AIEA après la guerre déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël sur le sol iranien.L’Iran avait reproché à l’AIEA de ne pas avoir condamné les bombardements israéliens, puis américains, qui ont visé ses installations nucléaires durant le conflit.Téhéran estime également que l’AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement de l’attaque israélienne surprise, car elle a été lancée au lendemain du vote d’une résolution critique sur le programme nucléaire iranien au siège de l’agence à Vienne. Depuis juillet, une loi votée au Parlement iranien bannit en principe toute coopération avec l’AIEA.- Menaces de sanctions -Des inspecteurs de l’agence ont néanmoins fait un bref retour en Iran fin août pour remplacer le combustible du site de Bouchehr, la principale centrale nucléaire de production d’électricité du pays.Mais ils n’avaient pu accéder aux sites bombardés en juin et dont l’étendue exacte des dégâts n’est pas connue.La rencontre entre MM. Araghchi et Grossi est intervenue au moment où la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne (groupe E3) menacent de rétablir fin septembre des sanctions contre l’Iran, suspendues depuis 2015 par un accord international sur le nucléaire conclu alors avec Téhéran. Une clause de cet accord, enclenchée fin août, permet le rétablissement de ces sanctions si une partie estime que l’Iran ne respecte pas ses engagements. L’accord de 2015, signé par l’E3, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et l’Iran prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée progressive des sanctions.En 2018, sous le premier mandat du président Donald Trump, les Etats-Unis avaient décidé de s’en retirer et avaient rétabli leurs propres sanctions. Téhéran s’était ensuite affranchie de certains engagements, en accélérant l’enrichissement d’uranium.L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau élevé de 60%, selon l’AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d’une bombe atomique.

Triple record à Wall Street avant l’inflation américaine

La Bourse de New York a terminé à de nouveaux sommets mardi, abordant avec optimisme la publication de plusieurs indicateurs d’inflation aux Etats-Unis susceptibles de donner de nouveaux indices sur la trajectoire monétaire privilégiée par la Réserve fédérale (Fed).Le Dow Jones a avancé de 0,43%, à 45.711,34 points, l’indice Nasdaq a pris 0,37% à 21.879,49 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,27% à 6,512,61 points.”Le groupe des mégacapitalisations a joué un rôle moteur en contribuant à soutenir les principaux indices”, souligne auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com.Nvidia a ainsi gagné 1,46%, Alphabet (Google) 2,39% et Amazon a avancé de 1,02%.Globalement, les investisseurs sont “dans l’expectative des données sur l’inflation, avec l’indice des prix à la production (PPI) qui sera publié mercredi, puis jeudi avec l’indice des prix à la consommation (CPI)”, relève Patrick O’Hare.”Les acteurs du marché s’attendent non seulement à ce que la Fed abaisse ses taux en septembre, mais aussi en octobre et en décembre”, note l’analyste.Selon l’analyste, les données sur l’inflation donneront par conséquent “une base pour réévaluer la probabilité de ces baisses de taux”.La banque centrale des Etats-Unis est investie d’un double mandat pour le pays, consistant à la fois à surveiller le marché de l’emploi et à maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme.Toutefois, prévient M. O’Hare, “il semble que les marchés financiers se concentrent davantage sur l’affaiblissement du marché du travail que sur les données d’inflation pour le moment”.Mardi, ils ont gardé un oeil sur la forte révision à la baisse des chiffres de l’emploi américain entre avril 2024 et mars 2025, sans pour autant y réagir négativement.Selon le Bureau des statistiques du travail (BLS), les entreprises américaines ont au final créé 911.000 emplois de moins sur l’ensemble de l’année fiscale 2024-2025, soit quasiment deux fois moins que ce qui avait été rapporté initialement.”Pour ce marché, les mauvaises nouvelles économiques sont synonymes de bonnes nouvelles en matière de baisse des taux”, résume Patrick O’Hare.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se tendait par rapport à la clôture lundi, à 4,08% contre 4,04%.Côté entreprises, Apple (-1,48% à 234,35 dollars) a souffert de la présentation de sa nouvelle gamme d’iPhone 17. L’entreprise a présenté un modèle “Air” ultrafin, a promis des progrès sur l’autonomie et les objectifs photographiques, mais n’a pas annoncé d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA).La firme de Cupertino (Californie) a aussi annoncé que les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave a bondi de 7,13% à 100,22 dollars après avoir annoncé le lancement d’un fonds de capital-risque dédié aux investissements dans l’IA.Le spécialiste néerlandais des infrastructures et services IA Nebius (+49,42% à 95,72 dollars) s’est envolé à l’annonce d’un partenariat avec Microsoft. Nebius dédira une partie des ressources de son nouveau data center au géant américain de l’informatique.