Lecornu a remis sa démission à Macron qui l’a acceptée (Elysée)

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé lundi l’Elysée dans un communiqué.Nommé le 9 septembre, M. Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement. Son équipe ministérielle n’aura donc duré qu’une douzaine d’heures. M. Lecornu, qui restera comme le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l’Assemblée et donner à cette occasion ses grandes orientations budgétaires.Sa démission plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis plusieurs décennies, et place Emmanuel Macron en première ligne, alors que fleurissent des appels à une nouvelle dissolution, voire à une démission du chef de l’Etat. Le pays a connu cinq Premiers ministres depuis la réélection d’Emmanuel Macron en mai 2022.La désignation de M. Lecornu, ministre des Armées proche d’Emmanuel Macron, avait déjà suscité la réprobation de la gauche et du Rassemblement national, qui n’ont cessé de brandir la menace d’une censure rapide à moins d’une rupture claire dans la politique menée.Mais M. Lecornu a également dû faire face à une fronde à l’intérieur même de sa fragile coalition gouvernementale. Les Républicains ont fait monter la pression ces derniers jours en conditionnant leur participation à des engagements supplémentaires du Premier ministre, notamment sur l’immigration. Ils exigeaient également d’avoir un tiers des postes ministériels.Le dévoilement de son équipe dimanche soir, qui fait la part belle aux reconductions et signe le retour au gouvernement de l’ancien ministre de l’Economie Bruno Le Maire, tenu pour responsable de la situation budgétaire, a achevé d’enflammer la situation. Jusqu’à pousser M. Lecornu à la démission lundi matin.

Trump says White House to host UFC fight on his 80th birthday

An Ultimate Fighting Championship (UFC) fight planned at the White House will take place on Donald Trump’s 80th birthday, the president said, despite the much-hyped event being previously announced for July 4.”On June 14 next year, we’re going to have a big UFC fight at the White House — right at the White House, on the grounds of the White House,” Trump told a crowd of Navy sailors at the huge naval base Norfolk in Virginia.He did not mention that June 14 is his birthday or that next year will be his 80th.On Trump’s 79th birthday this year, he held a military parade that was meant to commemorate the founding of the US Army.In August, UFC boss Dana White said the mixed martial arts bout at the White House would be held on July 4 next year, the day the United States marks the 250th anniversary of its founding.Trump has been a regular guest at the often-bloody UFC contests, where fighters punch, kick and grapple with their opponent in a no-holds-barred battle to submission or knockout.Bringing the brutal combat sport to the center of US political power will mark a historic first.At a press conference shared on UFC’s YouTube channel, White said that early next year “we’ll start looking at building the White House card, which I will right now tell you will be the greatest fight card ever assembled in the history of definitely this company.”Ultimate Fighting Championship is the largest and most successful organization in the burgeoning world of MMA, a blend of martial arts disciplines like jiu-jitsu, kickboxing, boxing and wrestling.Bouts take place in an eight-sided ring — dubbed “The Octagon” — bounded by a chainlink fence.With few exceptions — such as eye-gouging — male and female fighters are allowed to employ almost any technique to attack their opponent.The sport’s popularity with young men — a key demographic in the 2024 US election — and Trump’s long association with the UFC, have made the president a regular fixture at some of its more high-profile events, where he is greeted like a rock star.Its brutal nature and high injury rate mean the sport is controversial, with doctors decrying the potential for brain damage amongst fighters who are repeatedly hit in the head, though it has gained increasing mainstream acceptance in recent years.

Motions de censure et invectives: tensions croissantes au Parlement européen

Des “divisions extrêmement profondes”… L’examen de deux motions de censure contre Ursula von der Leyen va de nouveau mettre à l’épreuve la majorité dite pro-européenne au Parlement à Strasbourg, après plus d’un an de crispations et d’invectives Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).”La situation est très instable”, convient le centriste Pascal Canfin, qui redoute que les sociaux-démocrates finissent par claquer la porte. “Mais y a-t-il une meilleure alternative ” que cette alliance ? “Non, loin de là”.Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.”Les tensions vont encore augmenter”, car la “Commission mène un agenda de droite mâtiné d’extrême droite”, tacle l’écologiste David Cormand.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. Combative, Ursula von der Leyen défend cet accord –  “le meilleur possible” –  avec le président américain. Et elle a encore lancé un appel à l’unité le 10 septembre au Parlement, en insistant sur la gravité de la situation géopolitique, marquée par la guerre en Ukraine.- “Bac à sable” -Mais après son intervention, “la première réaction des dirigeants des deux principaux partis a été de s’attaquer mutuellement”, déplore une source à la Commission, en référence à l’Allemand Manfred Weber et l’Espagnole Iratxe Garcia, respectivement chefs de la droite et des sociaux-démocrates.Ce jour-là, M. Weber a lancé les hostilités en pointant du doigt le “comportement” des socialistes… espagnols, qui “divise” la coalition.”Qui est responsable du fait que cette alliance pro-européenne ne fonctionne pas dans ce Parlement ? Il a un prénom et un nom, il s’appelle Manfred Weber”, a répliqué Iratxe Garcia”C’est un bac à sable, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Leur relation est viciée”, peste un vieux routier du Parlement européen.Tandis que l’extrême droite savoure. “On regarde ça avec amusement, on les laisse gérer leurs problèmes de couple”, réagit l’eurodéputée Julie Rechagneux (Les Patriotes). Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.Gauche et centre redoutent que la droite et l’extrême droite se coordonnent pour enterrer plus largement des mesures écologiques adoptées lors du précédent mandat. “Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on se sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Début juillet, le Parlement européen avait largement repoussé une motion de censure d’extrême droite visant la cheffe de l’exécutif européen. Cet examen de trois motions de censure en quelques mois est inédit à Strasbourg.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Motions de censure et invectives: tensions croissantes au Parlement européen

Des “divisions extrêmement profondes”… L’examen de deux motions de censure contre Ursula von der Leyen va de nouveau mettre à l’épreuve la majorité dite pro-européenne au Parlement à Strasbourg, après plus d’un an de crispations et d’invectives Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).”La situation est très instable”, convient le centriste Pascal Canfin, qui redoute que les sociaux-démocrates finissent par claquer la porte. “Mais y a-t-il une meilleure alternative ” que cette alliance ? “Non, loin de là”.Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.”Les tensions vont encore augmenter”, car la “Commission mène un agenda de droite mâtiné d’extrême droite”, tacle l’écologiste David Cormand.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. Combative, Ursula von der Leyen défend cet accord –  “le meilleur possible” –  avec le président américain. Et elle a encore lancé un appel à l’unité le 10 septembre au Parlement, en insistant sur la gravité de la situation géopolitique, marquée par la guerre en Ukraine.- “Bac à sable” -Mais après son intervention, “la première réaction des dirigeants des deux principaux partis a été de s’attaquer mutuellement”, déplore une source à la Commission, en référence à l’Allemand Manfred Weber et l’Espagnole Iratxe Garcia, respectivement chefs de la droite et des sociaux-démocrates.Ce jour-là, M. Weber a lancé les hostilités en pointant du doigt le “comportement” des socialistes… espagnols, qui “divise” la coalition.”Qui est responsable du fait que cette alliance pro-européenne ne fonctionne pas dans ce Parlement ? Il a un prénom et un nom, il s’appelle Manfred Weber”, a répliqué Iratxe Garcia”C’est un bac à sable, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Leur relation est viciée”, peste un vieux routier du Parlement européen.Tandis que l’extrême droite savoure. “On regarde ça avec amusement, on les laisse gérer leurs problèmes de couple”, réagit l’eurodéputée Julie Rechagneux (Les Patriotes). Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.Gauche et centre redoutent que la droite et l’extrême droite se coordonnent pour enterrer plus largement des mesures écologiques adoptées lors du précédent mandat. “Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on se sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Début juillet, le Parlement européen avait largement repoussé une motion de censure d’extrême droite visant la cheffe de l’exécutif européen. Cet examen de trois motions de censure en quelques mois est inédit à Strasbourg.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

L’administration Trump décrit des villes démocrates comme des “zones de guerre”

L’administration Trump a décrit dimanche Chicago comme une “zone de guerre” pour justifier l’envoi de troupes, tandis que des membres de la Garde nationale californienne ont été déployés à Portland (Oregon, nord-ouest), autre ville dirigée par les démocrates, à l’encontre de deux décisions d’une juge fédérale.”C’est une zone de guerre. Sa ville est une zone de guerre et il ment pour que les criminels puissent y entrer et détruire la vie des gens”, a déclaré dimanche la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, sur la chaîne Fox News, en se référant au maire de Portland, Brandon Johnson, qui dénonce des “mesures anticonstitutionnelles”.Selon la ministre, des gangs, cartels et autres “organisations terroristes connues” offrent des primes aux manifestants pour se dresser contre les agents de la police de l’immigration (ICE).Le président américain Donald Trump a signé samedi un décret pour l’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago, dans l’Illinois, afin de “protéger les agents et biens fédéraux”, selon la Maison Blanche.Cette annonce a été vivement critiquée dans les rangs de l’opposition démocrate, le sénateur de l’Illinois, Dick Durbin, estimant que le “président ne cherche pas à combattre la criminalité, mais à répandre la peur”. “Ce sont eux qui transforment cette ville en zone de guerre”, a renchéri dimanche le gouverneur démocrate de l’Illinois, JB Pritzker, sur la chaîne CNN, décrivant de multiples raids et appelant au départ des troupes.Dans un communiqué, le gouverneur a qualifié le déploiement de militaires à Chicago d'”invasion de Trump”. “Il n’y a aucune raison” d’envoyer des soldats dans l’Illinois ou dans n’importe quel autre Etat sans “la connaissance, le consentement ou la coopération” des autorités locales.Un sondage CBS publié dimanche a révélé que 58% des Américains s’opposent au déploiement de la Garde nationale dans les villes.- Manifestations à Portland -La mégapole du nord du pays est la cinquième ville démocrate où le président Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale, une mesure jusqu’alors tout à fait exceptionnelle.Les gardes nationaux ont déjà été déployés ces derniers mois à Los Angeles, Washington et Memphis, à chaque fois malgré l’opposition des responsables locaux.A Washington, le président américain assure que cela a permis de “nettoyer” la capitale.”On y est beaucoup plus sûrs. Avant (le déploiement de troupes), c’était littéralement une zone de guerre”, a justifié dimanche sur NBC le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.Un déploiement similaire à Portland, a été bloqué à titre temporaire à deux reprises, samedi et dimanche, par une juge fédérale, Karin J. Immergut, qui a souligné qu’il n’y avait pas “d’insurrection à Portland ni de menace pour la sécurité nationale”.Malgré la première décision de justice bloquant l’envoi de la garde nationale à Portland, la gouverneure de l’Oregon, Tina Kotek, a indiqué dimanche, dans un communiqué, qu’un contingent de “101” gardes nationaux venant de Californie y avaient été déployés obligeant la juge à prendre un deuxième arrêt pour suspendre l’envoi à Portland de militaires venus de Californie.”Le président (Trump) ne peut pas continuer à jouer au chat et à la souris avec les unités de la Garde nationale des différents États pour contourner les décisions de justice et l’État de droit”, s’est insurgé le procureur général de l’Oregon Dan Rayfield sur son compte X.Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom a dénoncé de son côté “l”abus de pouvoir” de Donald Trump.- “Pas d’insurrection” -Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité absolue de son second mandat depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Plusieurs manifestations et actions contre la police de l’immigration ont eu lieu dernièrement, notamment dans les villes dites “sanctuaires” telles que Portland ou Chicago, où les migrants en situation irrégulière et menacés d’expulsions sont protégés.Dimanche, le président américain, qui a dit vouloir mardi utiliser les militaires contre l'”ennemi de l’intérieur”, a affirmé, sans preuves, que “Portland est en train de brûler. Il y a des insurgés partout”.Les gardes nationaux, réservistes de l’armée, sont formés pour intervenir dans des situations de catastrophes naturelles mais ils peuvent également combattre à l’étranger.Donald Trump menace d’envoyer des militaires également à New York ou Baltimore, d’autres grandes villes démocrates.

La médecine ouvre la saison des Nobel, les hormones de régulation de l’appétit en vue

La recherche autour des hormones de régulation de l’appétit figure en bonne place dans les prévisions des experts pour le prix Nobel de médecine lundi, qui ouvre le bal des récompenses philanthropiques.Les chercheurs de grandes institutions américaines pourraient à nouveau tirer leur épingle du jeu lors des Nobel scientifiques (médecine, physique, chimie) annoncés à Stockholm mais les coupes budgétaires décidées par Donald Trump vont probablement alimenter le débat sur le risque d’affaiblissement de la recherche américaine à moyen terme.A l’heure où plus d’un milliard de personnes souffrent d’obésité, la recherche sur l’action de l’hormone dite “glucagon-like peptide 1″ (GLP-1) pourrait être distinguée par le Nobel de médecine lundi à Stockholm.GLP-1, qui joue sur la sensation de satiété via des mécanismes cérébraux, est au coeur des traitements contre l’obésité, très prisés de grands laboratoires pharmaceutiques.”Nombreux sont ceux qui pensent que le prix sera décerné aux personnes à l’origine du GLP-1”, déclare à l’AFP Lars Broström, spécialiste sciences à la radio publique suédoise SR.Comme souvent, nombre de chercheurs ont contribué à cette découverte, souligne-t-il, citant les médecins danois Jens Juul Holst (université de Copenhague) et Joel Habener (Harvard) mais également l’endocrinologue canadien Daniel Drucker et la chimiste américaine Svetlana Mojsov.En dépit de l’introduction très récente des traitements tels que l’Ozempic, “c’est peut-être aussi le moment idéal” de récompenser cette découverte qui “a été faite dans les années 1980″, souligne M. Broström.Dans le même champ de recherche, les travaux sur la ghréline, hormone stimulant l’appétit, pourraient valoir un Nobel à deux chercheurs japonais, Kenji Kangawa et Masayasu Kojima, estime David Pendlebury, chef du service d’analyse au sein du cabinet Clarivate.”Ce serait une belle conclusion à une autre découverte faite en 1994 par Jeffrey Friedman”, qui a découvert le rôle d’une autre hormone de la satiété, la leptine, ajoute-t-il auprès de l’AFP. “Nous avons une combinaison de très belles découvertes, une hormone pour l’appétit et une autre qui coupe l’appétit, qui alimentent les spéculations autour des GLP-1”, reconnaît le spécialiste.Le cabinet Clarivate s’appuie sur le recensement des études les plus citées dans les articles scientifiques pour cibler ses favoris.- Cellules souche de la leucémie -L’expert distingue également les travaux de la professeure de médecine allemande Andrea Ablasser, du virologue américain Glen N. Barber et du biochimiste sino-américain Zhijian James Chen sur la “voie cGAS-STING”, un mécanisme fondamental de l’immunité innée.Il mentionne aussi le biologiste canadien John E. Dick “pour l’identification des cellules souches de la leucémie et l’établissement de leur importance dans l’échec de la thérapie et la récurrence de la maladie”.L’an dernier, le Nobel de médecine avait été décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour leur découverte des microARN, nouvelle classe de molécule ARN minuscule jouant un rôle crucial dans la régulation de l’activité des gènes.Les Nobel 2025 pourraient profiter de la tribune mondiale que constitue leur distinction pour s’alarmer de la réduction des moyens annoncés pour la recherche scientifique américaine.”Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont pris le relais de l’Allemagne en tant que première nation scientifique mondiale. Aujourd’hui, en réduisant le financement de la recherche, cette position est menacée”, a mis en garde auprès de l’AFP Hans Ellegren, secrétaire général de l’Académie royale des sciences de Suède, qui décerne les prix Nobel de physique, de chimie et d’économie.Depuis janvier, les National Institutes of Health (NIH), les organismes supervisant la recherche médicale aux Etats-Unis, ont supprimé 2.100 subventions à la recherche, totalisant environ 9,5 milliards de dollars, selon la base de données indépendante Grant Watch. Pour le prix Nobel de physique mardi, les spécialistes de la radio publique suédoise citent le domaine des méta-matériaux, et en particulier le Britannique John B. Pendry, régulièrement cité pour sa “cape d’invisibilité”. Le chercheur a élaboré une recette théorique pour détourner des champs électromagnétiques autour d’un objet.La saison des Nobel se poursuivra mercredi avec la chimie, avant les prix de littérature jeudi et de la paix vendredi, pour lequel Donald Trump s’est érigé en défenseur de sa propre candidature. L’économie clôturera la saison le 13 octobre.La distinction consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).

Israel, Hamas due to start ceasefire talks in Egypt

Delegations from Hamas, Israel and the United States are due to convene in Egypt for talks on Monday, with President Donald Trump urging negotiators to “move fast” to end the nearly two-year war in Gaza.Both Hamas and Israel have responded positively to Trump’s proposal for an end to the fighting and the release of captives in Gaza in exchange for Palestinians held in Israeli jails.Hamas’s lead negotiator Khalil al-Hayya was to meet with mediators from Egypt and Qatar in Cairo Monday morning, a senior official from the Palestinian militant group told AFP, ahead of talks in the Egyptian resort town of Sharm El-Sheikh.Negotiations will look to “determine the date of a temporary truce”, the official said, as well as create conditions for a first phase of the peace plan, in which 47 hostages held in Gaza are to be released in return for hundreds of Palestinian detainees.Posting on his Truth Social platform on Sunday, the US president praised “positive discussions with Hamas” and allies around the world including Arab and Muslim nations.”I am told that the first phase should be completed this week, and I am asking everyone to MOVE FAST,” Trump wrote.Foreign ministers from several countries, including Egypt, said the talks were a “real opportunity” to achieve a sustainable ceasefire, while Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu expressed hope that the hostages could be released within days.- ‘Strikes will have to stop’ -US Secretary of State Marco Rubio on Sunday urged Israel to stop bombing Gaza ahead of the discussions in Egypt.”You can’t release hostages in the middle of strikes, so the strikes will have to stop,” Rubio told CBS.Netanyahu said the Israeli delegation would be departing for Egypt on Monday for the talks, due to start on the eve of the second anniversary of the October 7, 2023 Hamas attack that sparked the war.The White House said Trump had also sent two envoys to Egypt — his son-in-law Jared Kushner and Middle East negotiator Steve Witkoff.”During communications with mediators, Hamas insisted that it is essential for Israel to halt military operations across all areas of the Gaza Strip, cease all air, reconnaissance, and drone activity, and withdraw from inside Gaza City,” a Palestinian source close to Hamas said, adding the group would “also halt their military operations” in parallel.Militants seized 251 hostages during their October 7, 2023 attack, 47 of whom are still in Gaza. Of those, the Israeli military says 25 are dead.According to Trump’s plan, in return for the hostages, Israel is expected to release 250 Palestinian prisoners with life sentences and more than 1,700 detainees from the Gaza Strip who were arrested during the war.Noting that the “operational situation has changed”, Israeli military chief Lieutenant General Eyal Zamir warned Sunday that if the negotiations failed, the military would “return to fighting” in Gaza.Israel, meanwhile, has continued to carry out strikes.AFPTV footage showed thick smoke billowing over the skyline of the coastal territory on Sunday.- No role for Hamas -Gaza’s civil defence agency, a rescue force operating under Hamas authority, said Israeli attacks killed at least 20 people across the territory on Sunday, 13 of them in Gaza City. On Sunday night and Monday morning, airstrikes were conducted in Khan Yunis and parts of Gaza City, while artillery shelling and gunfire from drones continued in areas east of Gaza City, the civil defence told AFP.”There has been a noticeable decrease in the number of air strikes (since last night). The tanks and military vehicles have slightly pulled back,” said Muin Abu Rajab, 40, a resident of the city’s Al-Rimal neighbourhood.Hamas has insisted it should have a say in the territory’s future, though Trump’s roadmap stipulates that it and other factions “not have any role in the governance of Gaza”.The US plan, endorsed by Netanyahu, calls for a halt to hostilities, the release of hostages within 72 hours, a gradual Israeli withdrawal from Gaza and Hamas’s disarmament — something the group has described as a red line in the past.Under the proposal, administration of the territory would be taken up by a technocratic body overseen by a post-war transitional authority headed by Trump himself.”We hope Trump will pressure Netanyahu and force him to stop the war,” said Ahmad Barbakh, a resident of the Al-Mawasi area.”We want the prisoner exchange deal to be completed quickly so that Israel has no excuse to continue the war.”Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 67,139 Palestinians, according to health ministry figures in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.burs-jd/sbk/sla/csp/ser