Le Canada ne sera “jamais à vendre” dit Carney face à Trump
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a assuré mardi face à Donald Trump que son pays ne serait “jamais à vendre”, ce dernier lui rétorquant qu’il ne fallait “jamais dire jamais” après avoir encore vanté le “merveilleux mariage” que serait une annexion par les Etats-Unis de leur voisin.Pour leur premier face-à -face, la tension était palpable dans le Bureau ovale derrière les sourires des deux dirigeants.Mark Carney a quitté la Maison Blanche un peu plus de deux heures après y avoir été reçu par le président républicain, sans faire de déclaration. Elu il y a une semaine sur la promesse de faire face au président américain, dont les menaces angoissent les Canadiens, le nouveau dirigeant devait éviter de braquer son impulsif interlocuteur pour ne pas compromettre un éventuel accord commercial.Donald Trump a toutefois répété qu’il ne reviendrait pas sur ses décisions concernant les droits de douane, estimant que rien ne pourrait l’amener, même après discussion avec le Premier ministre canadien, à revenir en arrière. “C’est comme ça”, a-t-il affirmé.Le président américain a déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%.”Le Canada est un pays qui devra être capable de se débrouiller seul sur le plan économique”, a estimé Donald Trump. “Il n’y aucune raison pour que nous subventionnions le Canada.”- “Fumée blanche” -Il ne faut pas s’attendre à de la “fumée blanche” à l’issue de la rencontre, avait averti vendredi Mark Carney, usant d’une métaphore d’actualité en ces temps de conclave.Selon lui, l’ancienne relation entre les deux pays fondée sur “une intégration croissante” est “terminée”, et il s’agit de savoir comment les deux pays “vont coopérer à l’avenir”.Leur rencontre a débuté sur un ton affable, Donald Trump qualifiant son invité d’homme “très talentueux” et “très bien”, critiquant au passage l’ancien Premier ministre Justin Trudeau, pour lequel le milliardaire républicain a une féroce antipathie.Le nouveau Premier ministre, au tempérament mesuré et à l’expression prudente, a une personnalité fort différente de celle de l’éruptif président américain, mais aussi de celle, très extravertie, de son prédécesseur.Mais l’atmosphère s’est rapidement alourdie dans le Bureau ovale, au fur et à mesure que le président américain insistait sur une possible annexion du Canada.La position des Canadiens à ce sujet” ne va pas changer” a mis au point un Mark Carney tendu, aux mains nerveusement nouées.Le Premier ministre canadien a par ailleurs souligné, en réponse aux attaques de Donald Trump sur le déséquilibre commercial, que son pays était déjà le “plus gros client” pour les marchandises américaines.- “Petite crise” -Peu avant que les journalistes ne quittent la pièce, le président américain a assuré que la conversation était “très amicale” et “n’allait pas tourner comme cette petite crise avec une autre personne”, en référence à l’incroyable altercation qu’il avait eue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky au même endroit.Mark Carney a émergé des récentes élections législatives en vainqueur alors que sa formation, le parti libéral (centre-gauche), était il y a encore quelques mois promise à une cuisante défaite.L’ancien banquier central, qui a tenu le gouvernail de la Banque d’Angleterre dans la tempête du Brexit, est un technocrate sans expérience de campagne.”Je suis la meilleure chose qui lui soit arrivée”, a plaisanté Donald Trump mardi en évoquant cette victoire électorale à laquelle ses attaques commerciales et ses menaces d’annexion ont contribué.Dans le Bureau ovale, le président américain a dit devant Carney qu’il “adorerait” trouver un nouvel accord commercial avec Ottawa.Les deux pays sont actuellement liés par un accord de libre-échange (ACEUM) conclu pendant le premier mandat du républicain. Le président américain comme le Premier ministre canadien ont jugé mardi que le texte pourrait être renégocié.
Le Canada ne sera “jamais à vendre” dit Carney face à Trump
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a assuré mardi face à Donald Trump que son pays ne serait “jamais à vendre”, ce dernier lui rétorquant qu’il ne fallait “jamais dire jamais” après avoir encore vanté le “merveilleux mariage” que serait une annexion par les Etats-Unis de leur voisin.Pour leur premier face-à -face, la tension était palpable dans le Bureau ovale derrière les sourires des deux dirigeants.Mark Carney a quitté la Maison Blanche un peu plus de deux heures après y avoir été reçu par le président républicain, sans faire de déclaration. Elu il y a une semaine sur la promesse de faire face au président américain, dont les menaces angoissent les Canadiens, le nouveau dirigeant devait éviter de braquer son impulsif interlocuteur pour ne pas compromettre un éventuel accord commercial.Donald Trump a toutefois répété qu’il ne reviendrait pas sur ses décisions concernant les droits de douane, estimant que rien ne pourrait l’amener, même après discussion avec le Premier ministre canadien, à revenir en arrière. “C’est comme ça”, a-t-il affirmé.Le président américain a déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%.”Le Canada est un pays qui devra être capable de se débrouiller seul sur le plan économique”, a estimé Donald Trump. “Il n’y aucune raison pour que nous subventionnions le Canada.”- “Fumée blanche” -Il ne faut pas s’attendre à de la “fumée blanche” à l’issue de la rencontre, avait averti vendredi Mark Carney, usant d’une métaphore d’actualité en ces temps de conclave.Selon lui, l’ancienne relation entre les deux pays fondée sur “une intégration croissante” est “terminée”, et il s’agit de savoir comment les deux pays “vont coopérer à l’avenir”.Leur rencontre a débuté sur un ton affable, Donald Trump qualifiant son invité d’homme “très talentueux” et “très bien”, critiquant au passage l’ancien Premier ministre Justin Trudeau, pour lequel le milliardaire républicain a une féroce antipathie.Le nouveau Premier ministre, au tempérament mesuré et à l’expression prudente, a une personnalité fort différente de celle de l’éruptif président américain, mais aussi de celle, très extravertie, de son prédécesseur.Mais l’atmosphère s’est rapidement alourdie dans le Bureau ovale, au fur et à mesure que le président américain insistait sur une possible annexion du Canada.La position des Canadiens à ce sujet” ne va pas changer” a mis au point un Mark Carney tendu, aux mains nerveusement nouées.Le Premier ministre canadien a par ailleurs souligné, en réponse aux attaques de Donald Trump sur le déséquilibre commercial, que son pays était déjà le “plus gros client” pour les marchandises américaines.- “Petite crise” -Peu avant que les journalistes ne quittent la pièce, le président américain a assuré que la conversation était “très amicale” et “n’allait pas tourner comme cette petite crise avec une autre personne”, en référence à l’incroyable altercation qu’il avait eue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky au même endroit.Mark Carney a émergé des récentes élections législatives en vainqueur alors que sa formation, le parti libéral (centre-gauche), était il y a encore quelques mois promise à une cuisante défaite.L’ancien banquier central, qui a tenu le gouvernail de la Banque d’Angleterre dans la tempête du Brexit, est un technocrate sans expérience de campagne.”Je suis la meilleure chose qui lui soit arrivée”, a plaisanté Donald Trump mardi en évoquant cette victoire électorale à laquelle ses attaques commerciales et ses menaces d’annexion ont contribué.Dans le Bureau ovale, le président américain a dit devant Carney qu’il “adorerait” trouver un nouvel accord commercial avec Ottawa.Les deux pays sont actuellement liés par un accord de libre-échange (ACEUM) conclu pendant le premier mandat du républicain. Le président américain comme le Premier ministre canadien ont jugé mardi que le texte pourrait être renégocié.
L’Ukraine vise la Russie avec des drones avant l’arrivée de dirigeants étrangers à Moscou
L’Ukraine a lancé mardi une attaque massive de drones contre la Russie, ciblant notamment Moscou avant l’arrivée de dizaines de dirigeants étrangers, dont Xi Jinping, pour les célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.Après avoir fait face à une vague de 105 drones au cours de la nuit, la Russie a rapporté dans la soirée mardi de nouvelles attaques ukrainiennes impliquant plus de 70 engins, qui ont visé une dizaine de régions du pays.Ces attaques ont forcé les aéroports de Moscou à imposer à plusieurs reprises des restrictions provisoires à leur fonctionnement, certains fermant leurs pistes, selon l’agence russe de l’aviation civile Rossaviatsia.Les activités de plusieurs autres aéroports russes ont dû être suspendues, notamment dans plusieurs grandes villes du bassin de la Volga comme Nijni Novgorod, Samara, Saratov et Volgograd.Une vingtaine de ces drones visant Moscou et sa région ont été interceptés par la défense antiaérienne russe, selon les autorités. Des débris de drone sont tombés dans le sud de Moscou sans faire de victimes, mais dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, une femme a été tuée.Côté ukrainien, une frappe de missile balistique russe a tué trois personnes et blessé 11 autres, dont des enfants, dans la région de Soumy (nord), confrontée à une recrudescence des frappes.C’est dans ce contexte que la capitale russe doit accueillir vendredi un grand défilé militaire en présence de Vladimir Poutine et auquel sont attendus 29 dirigeants étrangers, dont le Chinois Xi Jinping et le brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.- La trêve “d’actualité” -L’Ukraine, après plus de trois ans d’une offensive russe qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils et de militaires, réclame toujours, sous la pression de Washington, un arrêt “inconditionnel” des hostilités avant des négociations avec la Russie.Moscou, qui estime que Kiev utiliserait une pause de ce type pour se réarmer, veut au contraire des engagements concrets sur ses demandes maximalistes avant de s’engager à une fin globale des hostilités.Le Kremlin a averti que l’armée russe répondrait “immédiatement” en cas d’attaque ukrainienne pendant le cessez-le-feu unilatéral ordonné par Vladimir Poutine du 8 au 10 mai, qui a été qualifié de “tentative de manipulation” par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Moscou a assuré mardi que sa trêve restait “d’actualité”.”Si le régime de Kiev ne fait pas de même (cesser les combats, ndlr) et continue de tenter de frapper nos positions ou nos installations, une réponse adéquate sera immédiatement donnée”, a menacé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.La position ukrainienne “est axée sur la poursuite de la guerre”, a-t-il affirmé.Ce week-end, Volodymyr Zelensky avait dénoncé la “performance théâtrale” de Vladimir Poutine, actant le rejet de Kiev concernant cette suspension pendant trois jours des combats ordonnée sans concertation par le maître du Kremlin le temps des célébrations de la victoire de 1945.- Rencontre Xi-Poutine -Sur la place Rouge, les autorités russes ont prévu vendredi un défilé de grande ampleur pour ce 80e anniversaire. Les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva sont attendus, tout comme 27 autres dirigeants étrangers, selon le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov. Symbole du partenariat entre Moscou et Pékin face à l’Occident, MM. Poutine et Xi auront un entretien bilatéral jeudi, lors duquel ils évoqueront “les questions les plus importantes” dont “le dossier ukrainien et les relations russo-américaines”, d’après M. Ouchakov. Et des soldats chinois et de 12 autres pays défileront, a-t-il annoncé, malgré les avertissements de Kiev qui a déclaré mardi que l’Ukraine percevrait toute participation étrangère au défilé comme “un soutien à l’Etat agresseur”.”Marcher avec (les Russes), c’est partager la responsabilité du sang des enfants, civils et militaires ukrainiens”, a dénoncé la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.Vladimir Poutine avait déjà unilatéralement décrété, à l’occasion du weekend pascal en avril, un court cessez-le-feu, qui avait conduit à une baisse d’intensité des affrontements sans être totalement respecté par les deux camps. Il a toujours refusé un arrêt des hostilités sans conditions de 30 jours, tel que proposé par Kiev et Washington.Dans l’Est, l’armée russe a revendiqué mardi la prise de la localité de Lyssivka.Russes et Ukrainiens ont par ailleurs annoncé avoir échangé 205 prisonniers de guerre de chaque camp.
L’Ukraine vise la Russie avec des drones avant l’arrivée de dirigeants étrangers à Moscou
L’Ukraine a lancé mardi une attaque massive de drones contre la Russie, ciblant notamment Moscou avant l’arrivée de dizaines de dirigeants étrangers, dont Xi Jinping, pour les célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.Après avoir fait face à une vague de 105 drones au cours de la nuit, la Russie a rapporté dans la soirée mardi de nouvelles attaques ukrainiennes impliquant plus de 70 engins, qui ont visé une dizaine de régions du pays.Ces attaques ont forcé les aéroports de Moscou à imposer à plusieurs reprises des restrictions provisoires à leur fonctionnement, certains fermant leurs pistes, selon l’agence russe de l’aviation civile Rossaviatsia.Les activités de plusieurs autres aéroports russes ont dû être suspendues, notamment dans plusieurs grandes villes du bassin de la Volga comme Nijni Novgorod, Samara, Saratov et Volgograd.Une vingtaine de ces drones visant Moscou et sa région ont été interceptés par la défense antiaérienne russe, selon les autorités. Des débris de drone sont tombés dans le sud de Moscou sans faire de victimes, mais dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, une femme a été tuée.Côté ukrainien, une frappe de missile balistique russe a tué trois personnes et blessé 11 autres, dont des enfants, dans la région de Soumy (nord), confrontée à une recrudescence des frappes.C’est dans ce contexte que la capitale russe doit accueillir vendredi un grand défilé militaire en présence de Vladimir Poutine et auquel sont attendus 29 dirigeants étrangers, dont le Chinois Xi Jinping et le brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.- La trêve “d’actualité” -L’Ukraine, après plus de trois ans d’une offensive russe qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils et de militaires, réclame toujours, sous la pression de Washington, un arrêt “inconditionnel” des hostilités avant des négociations avec la Russie.Moscou, qui estime que Kiev utiliserait une pause de ce type pour se réarmer, veut au contraire des engagements concrets sur ses demandes maximalistes avant de s’engager à une fin globale des hostilités.Le Kremlin a averti que l’armée russe répondrait “immédiatement” en cas d’attaque ukrainienne pendant le cessez-le-feu unilatéral ordonné par Vladimir Poutine du 8 au 10 mai, qui a été qualifié de “tentative de manipulation” par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Moscou a assuré mardi que sa trêve restait “d’actualité”.”Si le régime de Kiev ne fait pas de même (cesser les combats, ndlr) et continue de tenter de frapper nos positions ou nos installations, une réponse adéquate sera immédiatement donnée”, a menacé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.La position ukrainienne “est axée sur la poursuite de la guerre”, a-t-il affirmé.Ce week-end, Volodymyr Zelensky avait dénoncé la “performance théâtrale” de Vladimir Poutine, actant le rejet de Kiev concernant cette suspension pendant trois jours des combats ordonnée sans concertation par le maître du Kremlin le temps des célébrations de la victoire de 1945.- Rencontre Xi-Poutine -Sur la place Rouge, les autorités russes ont prévu vendredi un défilé de grande ampleur pour ce 80e anniversaire. Les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva sont attendus, tout comme 27 autres dirigeants étrangers, selon le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov. Symbole du partenariat entre Moscou et Pékin face à l’Occident, MM. Poutine et Xi auront un entretien bilatéral jeudi, lors duquel ils évoqueront “les questions les plus importantes” dont “le dossier ukrainien et les relations russo-américaines”, d’après M. Ouchakov. Et des soldats chinois et de 12 autres pays défileront, a-t-il annoncé, malgré les avertissements de Kiev qui a déclaré mardi que l’Ukraine percevrait toute participation étrangère au défilé comme “un soutien à l’Etat agresseur”.”Marcher avec (les Russes), c’est partager la responsabilité du sang des enfants, civils et militaires ukrainiens”, a dénoncé la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.Vladimir Poutine avait déjà unilatéralement décrété, à l’occasion du weekend pascal en avril, un court cessez-le-feu, qui avait conduit à une baisse d’intensité des affrontements sans être totalement respecté par les deux camps. Il a toujours refusé un arrêt des hostilités sans conditions de 30 jours, tel que proposé par Kiev et Washington.Dans l’Est, l’armée russe a revendiqué mardi la prise de la localité de Lyssivka.Russes et Ukrainiens ont par ailleurs annoncé avoir échangé 205 prisonniers de guerre de chaque camp.
L’armée français expérimente les robots pour le combat terrestre
A pattes, à roues ou à chenilles, bardés d’antennes et de caméras, les robots doivent franchir les obstacles et déjouer des pièges: dans un camp de région parisienne, l’armée de Terre française expérimente les systèmes robotisés dont elle veut se doter d’ici 2040.Pendant quelques semaines, elle organise son challenge CoHoMa, pour collaboration homme-machine, mettant en compétition dix équipes regroupant industriels, laboratoires de recherche et écoles d’ingénieurs avec une mission: démontrer la capacité de robots à aider à tenir une position face à l’ennemi.Du drone d’observation à l’engin de déminage, les robots sont déjà “très utiles pour protéger nos unités, mais il faut désormais prouver qu’ils peuvent accroître leur efficacité au contact d’un adversaire”, explique le général Tony Maffeis, directeur de la section technique de l’armée de Terre (Stat).Toute la difficulté est que “le robot doit faciliter l’action de combat et non pas la contraindre”.Entre progresser sur un terrain accidenté et conserver la communication avec le robot malgré le brouillage, les écueils sont nombreux.Une herbe un peu trop haute sera perçue comme un obstacle infranchissable, des nénuphars sur une mare comme un passage possible.”La robotique, une fois qu’on enlève le GPS, ça devient très compliqué”, opine Baptiste Lepelletier, de l’équipe regroupant les écoles Enac et Isae-Supaero et l’Onera, le centre français de recherche aérospatiale.Ils disposent de deux drones dotés de six rotors, pour aller lire les QR codes apposés à de gros cubes rouges figurant les pièges ou actions à effectuer pour ce défi, et de trois petits drones roulants pour aller les désactiver.- Premières capacités dans trois ans -Cette compétition “nous permet de sortir du cadre du labo, de nous confronter à une mission réaliste”, se félicite-t-il.A côté, l’équipe emmenée par le géant Thales dispose d’un buggy robotisé ou encore d’un autre robot à roues plus longiligne pour pénétrer dans les sous-bois. Sur son capot, un petit drone peut décoller pour aller repérer un obstacle et indiquer le chemin à emprunter, avant de revenir se poser.Les robots terrestres ne peuvent en effet se passer des drones volants. L’évolution de leur emploi a été “énorme” à la faveur de la guerre en Ukraine, observe le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill.”La robotique terrestre est aussi en pleine explosion en Ukraine, mais c’est plus compliqué, moins mûr, donc il est important d’explorer ce qu’il va être possible d’en tirer comme application”, estime-t-il.L’armée de Terre s’y penche depuis 2021 avec son projet Vulcain et sa section robotique expérimentale, qui fait une démonstration d’assaut appuyé par une plateforme robotisée équipée d’une mitrailleuse de 12,7 mm.Sans attendre l’objectif de 2040, certains acquis des deux éditions précédentes du challenge CoHoMa ont déjà été intégrés dans des équipements.”On en a injectés dans le système de combat Scorpion”, qui connecte entre eux les blindés de nouvelle génération, avance sans plus de précisions Marc Dehondt, responsable du département innovation des systèmes terrestres chez Thales.Et “on a l’espoir d’ici trois ans d’avoir quelque chose d’assez abouti, des premières capacités” de robots terrestres pour équiper les forces, affirme le général Bruno Baratz, commandant du combat futur au sein de l’armée de Terre.Mais avant le combat, les premières applications relèveront de la logistique. Avec des convois dronisés ou des robots-mules, qui pourront porter des charges à la place du combattant.
Colombia’s desert north feels the pain of Trump’s cuts
For residents of Colombia’s largest migrant camp, an already tough life is getting tougher thanks to Donald Trump’s aid cuts.Eight months pregnant and 20 years old, Astrid lives on an abandoned dust-blown airstrip in Colombia’s Guajira desert.Home is a lean-to shack, cobbled together from tin sheets and lumber.It is not much, but it protects her and her five-year-old son — who is paralyzed with encephalopathy — from the blistering equatorial sun.”What do I lack? Everything,” the Venezuelan single mother tells AFP. “Nothing here is mine.”Like many of La Pista’s 10,000-14,000 residents, Astrid fled nearby Venezuela, where poverty, hardship and organized crime are endemic.Without running water, a bathroom, or even money to attend prenatal checkups, Astrid dreams of working and giving her children “a home.”But in La Pista malnutrition is common and many depend on aid handouts to survive. Since Trump returned as US president in January, cuts to aid arm USAID have been keenly felt in this ad-hoc settlement, where children skip barefoot past dogs and cows rummaging in the garbage for food.Trump and his cost-cutting sidekick Elon Musk have argued that the US federal budget is bloated, that spending is unsustainable and that Americans, not foreigners, should benefit from any tax-payer largesse.USAID was effectively shuttered and its annual budget of close to $43 billion — providing more than 40 percent of the world’s humanitarian aid — was decimated.Local mayor Miguel Aragon said the US cuts felt like “a cold bucket of water.” Of the 28 non-governmental groups that existed in the area last year, only three remain today, he said.”Today we feel alone,” says the 37-year-old politician, who fears disaster is on the way.- ‘Rice with cheese’ – Inside a local medical center, several women with babies wait to be attended. Luz Marina, a 40-year-old Colombian, is there with her five-year-old son who is underweight. She has experienced US politics first-hand. Earlier this year, she was chosen to receive aid, only to be told it was cancelled due to decisions in Washington.”I didn’t get to receive anything,” she says through tears. “It’s so sad, it was something I truly needed.” With the help of nutritional supplements, Luz Marina’s son had managed to gain some weight.But that progress is now at risk due to a lack of food.”It’s not the same to eat rice with chicken as it is to eat rice with cheese,” she told AFP. Humanitarian groups have tried to alleviate some of the hardships, and the Colombian state provides potable water once a week to households. But even rich Western aid groups are also feeling the pain of US spending cuts.At a local school, until recently kids played instruments, sang and took workshops.But the Save the Children-run project closed after the cuts reduced its Colombia budget by 40 percent.Country director Maria Mercedes Lievano fears that the closure of such projects will create a “greater risk of people entering criminal groups.””Having to turn our backs on the people we were supporting is very difficult,” Lievano says, her voice choking. “It hurts a lot.
Panic in Port Sudan as drone strikes rattle haven city
War-weary civilians have looked up at a blackened sky in Port Sudan this week as the two-year war they had fled finally reached their once-safe haven on Sudan’s Red Sea coast.”Panic is setting in, people are terrified,” Port Sudan native Sami Hussein Abdel Wahab told AFP as smoke billowed behind him.Giant plumes of thick smoke have hung in Port Sudan’s skies since Sunday, when the first drone strikes, blamed on the paramilitary Rapid Support Forces (RSF), struck the city.Tuesday’s dawn attack on the wartime de facto capital struck the airport, fuel depots and a power substation, grounding all international flights in and out of Sudan and causing a city-wide blackout.”It’s us, the citizens, that they’re targeting,” Mohamed Ahmed Karar, 57, told AFP, referring to the RSF, at war with the regular army since April 2023.Another resident, Salem Omar Ibrahim, said: “They hit everything that benefits civilians.”Port Sudan, a strategic target for the RSF, is also Sudan’s largest operational port and a “lifeline for humanitarian operations”, the United Nations said Tuesday.Nearly all aid into the country — home to nearly 25 million people suffering dire food insecurity — transits through Port Sudan, where massive fires raged in fuel depots for over 36 hours.At petrol stations across the city, queues of cars stretched for more than a kilometre (0.6 miles) as drivers scrambled to fill their tanks, an AFP correspondent reported.Drivers waited for hours in the rising heat, engines off, hoping for a few litres before supplies ran dry again.But most were unsure where they would go. Even territories the army has reclaimed, including parts of the capital Khartoum, suffer without basic services.”Yesterday and today just confirm to us that this war will follow us no matter where we go,” said Hussein Ibrahim, 64, who has fled RSF attacks on his hometown in Al-Jazira state, about 1,000 kilometres away.In markets and street corners, anxious neighbours exchanged half-formed plans. They could stay, waiting for more attacks, or head back to where they had been uprooted from.- ‘No alternative’ -Until Sunday, Port Sudan had been a rare safe refuge in the war between the army and the RSF that has ripped the country apart.The city has hosted government ministries and the United Nations and sheltered hundreds of thousands of people, mostly displaced from Khartoum and central Sudan.The war has killed tens of thousands, uprooted 13 million and created what the UN describes as the world’s worst largest hunger and displacement crises.The conflict has effectively divided the country in two, with the army controlling the north, east and centre and the RSF holding nearly all of the western Darfur region and parts of the south.Now, the sense of safety that had defined Port Sudan has been shattered.”The sound of the explosion was terrifying, it’s caused us to panic,” said Soad Babiker, 45, who had also fled the violence in Al-Jazira.Ahmed Ali, a shopkeeper near the market, said the atmosphere was unlike anything he had seen before.”There is no electricity, no water,” he said.”The market is half-asleep. People are scared. Some families fled their homes overnight.”Despite the fear, some residents cautiously clung to their daily routine.Though schools were closed on Tuesday, central Port Sudan bustled with an eerie semblance of normal life. Shops in the city’s main market were open and long rows of public minibuses waited for passengers as usual.”There’s no alternative,” said resident Al-Nour Mokhtar Othman.”What are people supposed to do? We just have to keep going and hope for stability.”