Américains et Chinois se retrouvent en Suède pour maintenir le statu quo commercial

Responsables américains et chinois doivent se retrouver à partir de lundi à Stockholm, la capitale suédoise, avec pour principal objectif de prolonger la trêve commerciale entre les deux premières puissances mondiales, dans un contexte toujours incertain.Il s’agit de la troisième rencontre entre Pékin et Washington, après celles de Genève en mai et Londres en juin qui avaient permis de mettre fin à l’escalade commerciale entre les deux pays.Elle arrive au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50%. Les produits brésiliens sont ceux soumis au taux le plus élevé, quand le Mexique est menacé d’une surtaxe de 30%. Et le voisin canadien de 35%.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait même se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais aucune mauvaise surprise n’est à venir pour la fin de semaine, offrant une visibilité bienvenue pour les industriels chinois.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes à 125% sur les produits américains et 145% sur les produits chinois.Un objectif qui devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui assurait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, même si des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semiconducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.De l’avis de tous, un prolongement de la pause devrait être la principale conclusion des négociations de Stockholm, ce qui serait vu comme “un signe de la volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés devraient lundi réagir positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Mme von der Leyen.Néanmoins, et malgré une pause des droits de douane, improprement présentés par Donald Trump comme étant “réciproques”, d’abord jusqu’au 9 juillet puis jusqu’au 1er août, Washington n’a su décrocher que cinq autres accords commerciaux, plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels être réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août sera synonyme d’application des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Américains et Chinois se retrouvent en Suède pour maintenir le statu quo commercial

Responsables américains et chinois doivent se retrouver à partir de lundi à Stockholm, la capitale suédoise, avec pour principal objectif de prolonger la trêve commerciale entre les deux premières puissances mondiales, dans un contexte toujours incertain.Il s’agit de la troisième rencontre entre Pékin et Washington, après celles de Genève en mai et Londres en juin qui avaient permis de mettre fin à l’escalade commerciale entre les deux pays.Elle arrive au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50%. Les produits brésiliens sont ceux soumis au taux le plus élevé, quand le Mexique est menacé d’une surtaxe de 30%. Et le voisin canadien de 35%.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait même se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais aucune mauvaise surprise n’est à venir pour la fin de semaine, offrant une visibilité bienvenue pour les industriels chinois.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes à 125% sur les produits américains et 145% sur les produits chinois.Un objectif qui devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui assurait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, même si des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semiconducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.De l’avis de tous, un prolongement de la pause devrait être la principale conclusion des négociations de Stockholm, ce qui serait vu comme “un signe de la volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés devraient lundi réagir positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Mme von der Leyen.Néanmoins, et malgré une pause des droits de douane, improprement présentés par Donald Trump comme étant “réciproques”, d’abord jusqu’au 9 juillet puis jusqu’au 1er août, Washington n’a su décrocher que cinq autres accords commerciaux, plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels être réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août sera synonyme d’application des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Colombie: verdict pour l’ex-président Uribe accusé de subornation de témoins

Un tribunal colombien rend lundi son verdict dans une affaire de subornation de témoin visant l’ancien président Alvaro Uribe (2002-2010), le premier chef de l’Etat colombien à être poursuivi par la justice pénale.L’homme politique de 73 ans risque jusqu’à 12 ans d’emprisonnement.L’affaire remonte à 2012. L’ex-président accuse alors un sénateur de gauche, Ivan Cepeda, de chercher à obtenir de faux témoignages le liant aux paramilitaires en guerre contre les guérillas de gauche entre les années 1990 et le début des années 2000.Mais cela se retourne contre lui: la Cour suprême s’abstient de poursuivre M. Cepeda et la justice commence au contraire à enquêter sur M. Uribe, le soupçonnant d’avoir lui-même tenté de manipuler des témoins – d’ex-combattants de groupes armés emprisonnés – pour discréditer son adversaire. En 2020, la justice ordonne finalement son arrestation.- “Vengeance politique” -La figure de la droite colombienne affirme avoir simplement souhaité les convaincre de dire la vérité et voit dans le procès, ouvert en mai 2024, le produit d’une “vengeance politique”. Plus de 90 témoins se sont présentés à la barre.L’enquête, ouverte en 2018, a connu de nombreuses péripéties. Plusieurs ministres de la Justice ont cherché à mettre fin aux poursuites, jusqu’à l’arrivée à la tête du ministère de Luz Camargo, nommée par le président de gauche Gustavo Petro, elle-même ancienne membre d’une guérilla et ouvertement adversaire de M. Uribe.Le parquet affirme disposer de preuves à l’encontre de la version d’Alvaro Uribe, en particulier du témoignage d’un ancien paramilitaire.”Nous avons besoin d’une énorme victoire l’année prochaine”, a lancé l’ancien président dans un discours d’une heure, dimanche, à Medellin, sa ville natale du nord-ouest colombien, en référence à l’élection présidentielle de 2026, tout en critiquant le gouvernement Petro.L’ancien président a par ailleurs été entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire sur le meurtre d’agriculteurs par des paramilitaires en 1997, alors qu’il était gouverneur du département d’Antioquia (nord-ouest).Il est aussi visé par une plainte pour son implication supposée dans plus de 6.000 exécutions et disparitions forcées de civils imputées à l’armée sous sa présidence.Lors de son mandat, Alvaro Uribe a mené une campagne militaire contre les cartels de la drogue et la guérilla des Farc qui, en 2016, a signé un traité de paix avec son successeur Juan Manuel Santos.

Législative à Paris: LR doit désigner son candidat sur fond de rivalités entre Barnier et Dati

Les Républicains doivent désigner lundi leur candidat pour la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris. Deux poids lourds sont sur les rangs: Michel Barnier, soutenu par Bruno Retailleau, et Rachida Dati qui menace de se présenter contre lui.La commission nationale d’investiture (CNI) de LR se réunit à 17 heures. Bluff ou réelle candidature, il est en tout cas bien “prévu” que la bouillonnante ministre soit entendue, indique à l’AFP son entourage. Michel Barnier, éphémère Premier ministre, s’est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq.Rachida Dati, plus que jamais intéressée par la mairie de Paris, n’a manifestement pas apprécié la manière de faire et entretient depuis le flou autour de sa candidature à cette même législative.Pour tenter d’éviter une nouvelle guerre fratricide dont le parti est coutumier, une réunion s’est tenue “dimanche soir” entre les deux intéressés autour de Bruno Retailleau, selon l’entourage de ce dernier.”Les deux ambitions – la mairie de Paris pour Rachida Dati et la législative partielle pour Michel Barnier – sont compatibles”, assure dans le JDD la ministre Annie Genevard, présidente de la Commission nationale d’investiture (CNI) du parti, proche du patron de LR. “Le président du parti s’emploie à apaiser les choses”. A priori, une surprise est improbable du côté de la CNI. Le président des Républicains a d’ores et déjà apporté son soutien au Savoyard. Et la CNI, dont la composition a été remaniée il y a à peine un mois, est favorable au ministre de l’Intérieur.Mais, “il faut trancher le sujet au plus vite, pour ne pas s’exposer à des psychodrames et partir en campagne”, a mis en garde samedi dans Le Parisien Jean-François Copé, l’ancien patron de l’UMP (avant LR), longtemps en conflit ouvert avec François Fillon.- “Une question d’équilibre” -Exclue des Républicains en 2024 après avoir été débauchée par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR. Pendant la campagne interne à la présidence du parti, son entourage a soutenu Laurent Wauquiez face au ministre de l’Intérieur.Sa colère contre Michel Barnier est-elle retombée ? Lors d’une réunion publique, elle l’a récemment accusé d’être “instrumentalisé par certains qui veulent la division”.Ces tensions surgissent à huit mois des municipales. Des proches de Rachida Dati, renvoyée la semaine dernière en procès pour corruption et trafic d’influence, disent craindre que Michel Barnier ait lui aussi des ambitions pour l’Hôtel de Ville si elle ne pouvait pas se présenter, ce que l’intéressé a démenti. A ce stade, Les Républicains n’ont pas apporté leur soutien à la ministre pour la mairie de Paris.”Ce n’est plus seulement une question de personnalité mais d’équilibre”, s’est contenté de commenter Bruno Retailleau.Le choc des deux ténors n’est toutefois pas forcément inévitable.”On peut sortir par le haut de cette histoire. Michel Barnier devrait dire très clairement qu’il soutient Rachida Dati” pour l’Hôtel de Ville, commente à l’AFP le maire LR du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq, proche de la ministre.Du côté de l’ancien locataire de Matignon, on plaide pour qu'”un dialogue se poursuive”, assurant qu’il “y a un chemin”.Mais la stratégie du Savoyard, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations au sein des Républicains. Un cadre du parti le soupçonne “de briguer la présidence du groupe des députés”, actuellement occupée par Laurent Wauquiez.Pour corser le tout, les autres membres de la coalition gouvernementale n’ont guère apprécié sa façon de faire, à l’image de Gabriel Attal qui a “regretté” que LR ne se soit pas coordonné avec Renaissance, alors que le député sortant siégeait dans les rangs du parti présidentiel.Ces divisions pourraient ravir la gauche. Elle avait créé la surprise l’an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme “imperdable” par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.  Quant à Thierry Mariani, ex-ministre de Nicolas Sarkozy passé au Rassemblement national, il a d’ores et déjà annoncé sa candidature dans cette circonscription qui couvre une grande partie des huppés 5e, 6e et 7e arrondissements parisiens et qu’il présente comme “the place to be”.

RDC: au moins 43 morts dans l’attaque d’une église par des rebelles ADF

L’attaque d’une église catholique dans le nord-est de la République démocratique du Congo par les rebelles ADF, un groupe armé affilié au groupe Etat islamique, a fait au moins 43 morts, selon un nouveau bilan de l’ONU publié dans la nuit de dimanche à lundi.Les ADF (Forces démocratiques alliées), groupe armé formé à l’origine d’anciens rebelles ougandais, ont tué des milliers de civils et multiplié les pillages et les meurtres dans le nord-est de la RDC malgré le déploiement de l’armée ougandaise (UPDF) aux côtés des forces armées congolaises (FARDC) dans la zone. Ils ont prêté allégeance en 2019 aux jihadistes de l’Etat islamique, qui les présente comme sa “province d’Afrique centrale” (Iscap) et revendique certaines de leurs attaques.Après plusieurs mois d’accalmie, les ADF ont attaqué la paroisse Bienheureuse Anuarite de Komanda, dans la province de l’Ituri, dans la nuit de samedi à dimanche.”Cette attaque des éléments du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) a causé la mort d’au moins 43 civils (19 femmes, 15 hommes et neuf enfants)”, écrit la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), citant des “informations officielles”.”Ces attaques ciblées contre des civils sans défense, notamment dans des lieux de culte, sont non seulement révoltantes mais aussi contraires à toutes les normes en matière de droit de l’homme et de droit international humanitaire”, a déclaré Vivian van de Perre, Représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU, chargée de la protection et des opérations et cheffe par intérim de la Monusco, cité dans le communiqué.Les Forces armées congolaises ont de leur côté dénoncé “un massacre de grande ampleur” perpétrée par des ADF dans une église où “une quarantaine de civils ont été surpris et tués à la machette et plusieurs autres grièvement blessés”.Face à la traque permanente exercé contre eux, les ADF “ont choisi de se venger sur des paisibles populations sans défense en vue de rependre la terreur”, ajoute le communiqué des FARDC.Le gouvernement congolais, via son porte-parole Patrick Muyaya sur X, a condamné une “effroyable attaque sur des populations innocentes”.- “Coups de feu” -Fin 2021, Kampala et Kinshasa ont lancé une opération militaire conjointe contre les ADF, baptisée “Shujaa”, sans parvenir jusqu’à présent à mettre fin à leurs exactions. Cette tuerie intervient néanmoins après des mois d’accalmie dans cette région de l’Ituri qui jouxte la frontière ougandaise. La dernière attaque d’ampleur menée par des ADF remonte au mois février, et avait fait 23 morts dans le territoire de Mambasa. Celle de ce week-end a eu lieu dans la localité de Komanda dans le territoire d’Irumu,  un carrefour qui ouvre vers trois autres provinces (Tshopo, Nord-Kivu et Maniema) dans la partie orientale de la RDC.Les premiers décomptes communiqué à l’AFP par des responsables locaux et un religieux faisaient étant de plus de 30 morts.Ici, “sous les yeux, nous avons au moins 31 morts parmi les membres du mouvement Croisade eucharistique, avec six blessés graves (…), certains jeunes ont été enlevés, nous n’avons aucune nouvelle d’eux”, avait déclaré dans la journée à l’AFP l’abbé Aimé Lokana Dhego, curé de la paroisse Bienheureuse Anuarite.Le prêtre avait ajouté que sept autres corps avaient été découverts dans la localité de Komanda, située à environ 60 km au sud-ouest de Bunia, chef-lieu de la province.Dieudonné Katanabo, chef de quartier Umoja où se situe la paroisse, avait indiqué à l’AFP avoir entendu “des coups de feu vers la paroisse” vers 21 heures (19H00 GMT), disant avoir vu 35 corps.Cette attaque a été “fermement condamnée” par le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani.  “Les lieux de culte doivent être toujours préservés et la liberté religieuse protégée”, a-t-il ajouté.

US-China set to meet with extension of tariff pause on the cards

Top economic officials from the United States and China are set to renew negotiations Monday — with an extension of lower tariff levels on the cards — as President Donald Trump’s trade policy enters a critical week.Talks between the world’s top two economies are slated to happen over two days in the Swedish capital Stockholm, and they come as other countries are also rushing to finalise deals with Washington.For dozens of trading partners, failing to strike an agreement in the coming days means they could face significant tariff hikes on exports to the United States come Friday, August 1.The steeper rates, threatened against partners like Brazil and India, would raise the duties their products face from a “baseline” of 10 percent now to levels up to 50 percent.Tariffs imposed by the Trump administration have already effectively raised duties on US imports to levels not seen since the 1930s, according to data from The Budget Lab research centre at Yale University.For now, all eyes are on discussions between Washington and Beijing as a delegation including US Treasury Secretary Scott Bessent meets a Chinese team led by Vice Premier He Lifeng in Sweden.While both countries in April imposed tariffs on each other’s products that reached triple-digit levels, US duties this year have temporarily been lowered to 30 percent and China’s countermeasures slashed to 10 percent.But the 90-day truce, instituted after talks in Geneva in May, is set to expire on August 12.Since the Geneva meeting, the two sides have convened in London to iron out disagreements.- China progress? -“There seems to have been a fairly significant shift in (US) administration thinking on China since particularly the London talks,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.”The mood now is much more focused on what’s possible to achieve, on warming relations where possible and restraining any factors that could increase tensions,” she told AFP.Talks with China have not produced a deal but Benson said both countries have made progress, with certain rare earth and semiconductor flows restarting.”Secretary Bessent has also signalled that he thinks a concrete outcome will be to delay the 90-day tariff pause,” she said. “That’s also promising, because it indicates that something potentially more substantive is on the horizon.”The South China Morning Post, citing sources on both sides, reported Sunday that Washington and Beijing are expected to extend their tariff pause by another 90 days.Trump has announced pacts so far with the European Union, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines, although details have been sparse.An extension of the US-China deal to keep tariffs at reduced levels “would show that both sides see value in continuing talks”, said Thibault Denamiel, a fellow at the Centre for Strategic and International Studies.US-China Business Council President Sean Stein said the market is not anticipating a detailed readout from Stockholm: “What’s more important is the atmosphere coming out.””The business community is optimistic that the two presidents will meet later this year, hopefully in Beijing,” he told AFP. “It’s clear that on both sides, the final decision-maker is going to be the president.”Sweden’s Prime Minister Ulf Kristersson said both countries’ willingness to meet was a “positive development”. – Far from ideal -For others, the prospect of higher US tariffs and few details from fresh trade deals mark “a far cry from the ideal scenario”, said Denamiel.But they show some progress, particularly with partners Washington has signalled are on its priority list like the EU, Japan, the Philippines and South Korea.The EU unveiled a pact with Washington on Sunday while Seoul is rushing to strike an agreement, after Japan and the Philippines already reached the outlines of deals.Breakthroughs have been patchy since Washington promised a flurry of agreements after unveiling, and then swiftly postponing, tariff hikes targeting dozens of economies in April.Denamiel warned of overlooking countries that fall outside Washington’s priority list.Solid partnerships are needed, he said, if Washington wants to diversify supply chains, enforce advanced technology controls, and tackle excess Chinese capacity.

US-China set to meet with extension of tariff pause on the cards

Top economic officials from the United States and China are set to renew negotiations Monday — with an extension of lower tariff levels on the cards — as President Donald Trump’s trade policy enters a critical week.Talks between the world’s top two economies are slated to happen over two days in the Swedish capital Stockholm, and they come as other countries are also rushing to finalise deals with Washington.For dozens of trading partners, failing to strike an agreement in the coming days means they could face significant tariff hikes on exports to the United States come Friday, August 1.The steeper rates, threatened against partners like Brazil and India, would raise the duties their products face from a “baseline” of 10 percent now to levels up to 50 percent.Tariffs imposed by the Trump administration have already effectively raised duties on US imports to levels not seen since the 1930s, according to data from The Budget Lab research centre at Yale University.For now, all eyes are on discussions between Washington and Beijing as a delegation including US Treasury Secretary Scott Bessent meets a Chinese team led by Vice Premier He Lifeng in Sweden.While both countries in April imposed tariffs on each other’s products that reached triple-digit levels, US duties this year have temporarily been lowered to 30 percent and China’s countermeasures slashed to 10 percent.But the 90-day truce, instituted after talks in Geneva in May, is set to expire on August 12.Since the Geneva meeting, the two sides have convened in London to iron out disagreements.- China progress? -“There seems to have been a fairly significant shift in (US) administration thinking on China since particularly the London talks,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.”The mood now is much more focused on what’s possible to achieve, on warming relations where possible and restraining any factors that could increase tensions,” she told AFP.Talks with China have not produced a deal but Benson said both countries have made progress, with certain rare earth and semiconductor flows restarting.”Secretary Bessent has also signalled that he thinks a concrete outcome will be to delay the 90-day tariff pause,” she said. “That’s also promising, because it indicates that something potentially more substantive is on the horizon.”The South China Morning Post, citing sources on both sides, reported Sunday that Washington and Beijing are expected to extend their tariff pause by another 90 days.Trump has announced pacts so far with the European Union, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines, although details have been sparse.An extension of the US-China deal to keep tariffs at reduced levels “would show that both sides see value in continuing talks”, said Thibault Denamiel, a fellow at the Centre for Strategic and International Studies.US-China Business Council President Sean Stein said the market is not anticipating a detailed readout from Stockholm: “What’s more important is the atmosphere coming out.””The business community is optimistic that the two presidents will meet later this year, hopefully in Beijing,” he told AFP. “It’s clear that on both sides, the final decision-maker is going to be the president.”Sweden’s Prime Minister Ulf Kristersson said both countries’ willingness to meet was a “positive development”. – Far from ideal -For others, the prospect of higher US tariffs and few details from fresh trade deals mark “a far cry from the ideal scenario”, said Denamiel.But they show some progress, particularly with partners Washington has signalled are on its priority list like the EU, Japan, the Philippines and South Korea.The EU unveiled a pact with Washington on Sunday while Seoul is rushing to strike an agreement, after Japan and the Philippines already reached the outlines of deals.Breakthroughs have been patchy since Washington promised a flurry of agreements after unveiling, and then swiftly postponing, tariff hikes targeting dozens of economies in April.Denamiel warned of overlooking countries that fall outside Washington’s priority list.Solid partnerships are needed, he said, if Washington wants to diversify supply chains, enforce advanced technology controls, and tackle excess Chinese capacity.

What is the status of US tariff negotiations?

US tariff negotiations with key trading partners have shifted into high gear as economies race to avoid steeper duties before an August 1 deadline.Many of these tariff hikes were part of a package first announced in April, under which dozens of economies were due to face higher levies — up from a 10 percent level — over their trade surpluses with the United States.The twice-postponed deadline for duties to take effect is now Friday, August 1.But Washington has expanded its group of targets coming up against these tariffs, while announcing agreements with the European Union, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines.A deal with the European Union unveiled on Sunday sees a 15 percent tariff imposed on European exports to the United States, down from the 30 percent that Trump earlier threatened.Where do other US trade talks stand?- South Korea: Heightened pressure -Seoul is racing to reach a deal with Washington, as Tokyo’s success in landing an agreement has “amped up the pressure for South Korea,” a government source told AFP.Local media reported that Seoul was preparing to propose more than $100 billion in investment as part of a broader agreement, with expected participation by major firms such as Samsung and Hyundai Motor. The South Korean government did not confirm this.But South Korean officials have outlined proposals to deepen collaboration in sectors like shipbuilding, semiconductors and batteries.National Security Advisor Wi Sung-lak has told reporters that the two countries are in “the final and most crucial phase of negotiations” to avert Trump’s proposed 25 percent duty.- India: Cautious optimism -Indian Commerce Minister Piyush Goyal told Bloomberg Television Thursday that he was optimistic his country could reach an agreement with the United States to avert Washington’s 26 percent tariff threat.Goyal insisted there were not any sticking points in the US-India relationship or in trade talks, and clarified that immigration rules —- including those around H-1B visas for skilled workers — had not come up in negotiations.Despite Goyal’s remarks, local media reported the prospects of an interim deal before August 1 had dimmed.- Taiwan: Working hard -Taiwanese Premier Cho Jung-tai said Thursday that officials are “working hard” on negotiations, amid worries that an unfavorable tariff level could hit the self-ruled island’s economy.Vice President Hsiao Bi-khim said Taipei’s negotiating team was “working almost 24 hours a day to achieve trade balance and Taiwan’s industrial interests, and even to further deepen cooperation.”- Canada, Mexico: Deal unclear -Although Canada and Mexico were spared from Trump’s “reciprocal” tariffs announced in April, goods from both countries entering the United States generally face a separate 25 percent duty if they fall outside a North American trade pact.This figure stands to jump to 30 percent for Mexico come August 1, while the level for Canada was set at 35 percent.Mexican President Claudia Sheinbaum said her administration was “doing everything” possible to avert the duties and that she would speak with Trump if necessary to try to reach a pact.Trump told reporters Friday there was no deal with Canada so far.- Brazil: Political nature -Brazil is girding for a virtual trade embargo on its planes, grains and other goods if Trump’s threatened 50 percent tariff on its exports takes effect on August 1.The United States runs a trade surplus with Latin America’s biggest economy, which was not originally expected to face steeper tariffs under Trump’s “reciprocal” duties plan.Trump has not attempted to hide the political motivation in targeting Brazil, citing a judicial “witch hunt” against his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro, when he unveiled the tariff rate.The political nature of the spat makes a last-minute deal appear less likely.burs-jug-bys/sst

What is the status of US tariff negotiations?

US tariff negotiations with key trading partners have shifted into high gear as economies race to avoid steeper duties before an August 1 deadline.Many of these tariff hikes were part of a package first announced in April, under which dozens of economies were due to face higher levies — up from a 10 percent level — over their trade surpluses with the United States.The twice-postponed deadline for duties to take effect is now Friday, August 1.But Washington has expanded its group of targets coming up against these tariffs, while announcing agreements with the European Union, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines.A deal with the European Union unveiled on Sunday sees a 15 percent tariff imposed on European exports to the United States, down from the 30 percent that Trump earlier threatened.Where do other US trade talks stand?- South Korea: Heightened pressure -Seoul is racing to reach a deal with Washington, as Tokyo’s success in landing an agreement has “amped up the pressure for South Korea,” a government source told AFP.Local media reported that Seoul was preparing to propose more than $100 billion in investment as part of a broader agreement, with expected participation by major firms such as Samsung and Hyundai Motor. The South Korean government did not confirm this.But South Korean officials have outlined proposals to deepen collaboration in sectors like shipbuilding, semiconductors and batteries.National Security Advisor Wi Sung-lak has told reporters that the two countries are in “the final and most crucial phase of negotiations” to avert Trump’s proposed 25 percent duty.- India: Cautious optimism -Indian Commerce Minister Piyush Goyal told Bloomberg Television Thursday that he was optimistic his country could reach an agreement with the United States to avert Washington’s 26 percent tariff threat.Goyal insisted there were not any sticking points in the US-India relationship or in trade talks, and clarified that immigration rules —- including those around H-1B visas for skilled workers — had not come up in negotiations.Despite Goyal’s remarks, local media reported the prospects of an interim deal before August 1 had dimmed.- Taiwan: Working hard -Taiwanese Premier Cho Jung-tai said Thursday that officials are “working hard” on negotiations, amid worries that an unfavorable tariff level could hit the self-ruled island’s economy.Vice President Hsiao Bi-khim said Taipei’s negotiating team was “working almost 24 hours a day to achieve trade balance and Taiwan’s industrial interests, and even to further deepen cooperation.”- Canada, Mexico: Deal unclear -Although Canada and Mexico were spared from Trump’s “reciprocal” tariffs announced in April, goods from both countries entering the United States generally face a separate 25 percent duty if they fall outside a North American trade pact.This figure stands to jump to 30 percent for Mexico come August 1, while the level for Canada was set at 35 percent.Mexican President Claudia Sheinbaum said her administration was “doing everything” possible to avert the duties and that she would speak with Trump if necessary to try to reach a pact.Trump told reporters Friday there was no deal with Canada so far.- Brazil: Political nature -Brazil is girding for a virtual trade embargo on its planes, grains and other goods if Trump’s threatened 50 percent tariff on its exports takes effect on August 1.The United States runs a trade surplus with Latin America’s biggest economy, which was not originally expected to face steeper tariffs under Trump’s “reciprocal” duties plan.Trump has not attempted to hide the political motivation in targeting Brazil, citing a judicial “witch hunt” against his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro, when he unveiled the tariff rate.The political nature of the spat makes a last-minute deal appear less likely.burs-jug-bys/sst