US safety officials slow operations at Newark airport after outage

Regulators said Wednesday they have been slowing arrivals and departures at one of the United States’ busiest airports following a 90-second traffic control system outage last week that has industry experts sounding alarm bells.Delays and flight cancelations have followed the April 28 incident at Newark Liberty International Airport in the state of New Jersey, one of the three major airports serving the New York metropolitan area.For about a minute and a half, air traffic controllers stationed in nearby Philadelphia were unable to communicate with Newark planes as the radios and radar went out, according to accounts in US media.Employees involved in the incident have described a terrifying scene, with four air traffic workers taking short-term, trauma-related leave following the outage, according to a report in the Wall Street Journal.The episode has heaped additional attention on the US Air Traffic Control system, which has been chronically understaffed and long been beset with older equipment due to shortfalls in congressional funding. In a statement Wednesday, the Federal Aviation Administration (FAA) said it was slowing arrivals and departures while taking “immediate steps” to improve reliability at Newark.This includes “accelerating technological and logistical improvements and increasing air traffic controller staffing” at Philadelphia, where Newark’s air space is managed.The agency said it was adding new telecommunications capacity, replacing copper connections with updated materials and deploying backup equipment.It also cited runway construction as cause for the slowdown.”All the flights in and out of Newark are absolutely safe,” United Airlines CEO Scott Kirby said in a statement, adding that pilots are trained to “re-establish communication if controllers lose radio contact to navigate the airplane safely to its destination.” But Kirby said the FAA has permitted too many flights for the available capacity.”Only the FAA can actually fix Newark” by limiting the number of flights, modernizing the system and fully staffing the Air Traffic operation, Kirby said.US Transportation Secretary Sean Duffy is set to announce upgrades to the country’s air traffic control system at a Thursday news conference. The effort is part of what President Donald Trump’s administration says will be a “golden age of transportation,” according to a Department of Transportation advisory.The troubles at Newark follow a January 29 mid-air collision near Washington’s Reagan National Airport involving a passenger jet and a military helicopter, the first major US commercial crash since 2009.The FAA has experienced staff cuts due to the government reorganization led by Tesla boss Elon Musk’s so-called Department of Government Efficiency. The job cuts do not affect safety employees and no air traffic control staff have been reduced due to Musk’s initiatives, according to the FAA.Top Senate Democrat Chuck Schumer has called for a full investigation into the problems.”Why have the staffing shortages at Newark and other critical airports been allowed to continue?” Schumer asked in a statement. “What role have DOGE cuts played in aggravating the chaos?”

En déplacement à Paris et Varsovie, Merz favorable à un assouplissement des règles budgétaires pour la défense

Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, tout juste élu dans la douleur, s’est rendu mercredi à Paris puis à Varsovie où il s’est déclaré notamment favorable à un assouplissement des règles budgétaires européennes pour permettre aux Etats de l’UE d’investir davantage dans la défense.Lors d’une conférence de presse à Varsovie, M. Merz a dit “pouvoir imaginer”, pour l’UE et le Pacte de stabilité plafonnant les déficits publics des 27, “quelque chose de similaire” à ce qu’il vient de faire en Allemagne, à savoir exempter une partie des dépenses de défense des règles budgétaires.M. Merz, nommé mardi, a déjà fait voter par le Parlement une levée des restrictions des règles nationales allemandes très strictes – beaucoup plus qu’au plan européen – qui limitent la capacité du gouvernement à emprunter.Il l’a fait notamment pour pouvoir financer un plan de réarmement de l’Allemagne, face à la menace russe, de plusieurs centaines de milliards d’euros sur plusieurs années, et ainsi augmenter la contribution de son pays à l’Otan.Concrètement, le gouvernement est libéré des restrictions du “frein à l’endettement” pour les dépenses de défense dépassant 1% du Produit intérieur brut national. C’est ce mécanisme que Friedrich Merz dit pouvoir envisager au niveau de l’UE.- Nouveau départ, nouvelle ouverture – Dans la matinée, lors de son premier déplacement étranger, le chancelier allemand et Emmanuel Macron ont affiché à Paris leur volonté de “répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte” en donnant un “nouveau départ” à la relation bilatérale.”Nous souhaitons que l’action se construise systématiquement ensemble. Nous voulons répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte”, a lancé le président français, appelant à relancer le “réflexe franco-allemand” après quatre années souvent compliquées avec le social-démocrate Olaf Scholz.”Nous avons convenu d’un nouveau départ pour l’Europe”, a renchéri Friedrich Merz lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée, soulignant que le partenariat franco-allemand n’était pas toujours “évident” malgré une volonté sans cette réaffichée en ce sens.A Varsovie, c’est le chef du gouvernement polonais Donald Tusk qui a clamé “une nouvelle ouverture, peut-être la plus importante dans l’histoire des relations germano-polonaises depuis plus de dix ans”.Donald Tusk a saisi l’occasion d’appeler M. Merz à se concentrer sur le renforcement des frontières extérieures européennes et à préserver la zone Schengen de libre circulation entre les pays en Europe, aussitôt après l’annonce de Berlin de renforcer des contrôles à ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.”Il est de l’intérêt” de l’Allemagne et de la Pologne que leur frontière commune permette le “libre passage” des citoyens des deux pays, a déclaré Donald Tusk lors d’une conférence de presse commune avec M. Merz à Varsovie, estimant qu’il fallait “se concentrer sur la protection de la frontière extérieure” de l’UE. Varsovie et Paris fondent tous les deux de grands espoirs dans Friedrich Merz, qui parle ouvertement de renforcer la souveraineté européenne, y compris militaire.Parlant de la coopération polono-germano-française, M. Tusk s’est déclaré “convaincu que l’avenir de l’Europe dépend en grande partie du fonctionnement de ce triangle”.Vendredi la France et la Pologne vont signer à Nancy un nouveau traité bilatéral, un “game changer”, selon M. Tusk, sur la coopération mutuelle, notamment dans le domaine de la sécurité. – Pas sans les Etats-Unis -Sur les questions de défense et de l’Ukraine, l’hostilité affichée par Donald Trump et son administration à l’égard de l’Europe, et les doutes sur le soutien militaire américain, ont fait bouger les lignes en Allemagne.Concernant la participation allemande à une éventuelle force de réassurance européenne en Ukraine ou à d’autres garanties de sécurité, le chancelier a toutefois conditionné tout engagement à “un accord de paix” et à une participation américaine au “processus”.”La guerre en Ukraine ne prendra pas fin sans encore plus d’engagement politique et militaire des Etats-Unis, les Européens ne peuvent pas s’y substituer”, a-t-il estimé à Paris.Un futur cessez-le-feu “devrait être garanti par une participation des Etats-Unis”, a-t-il martelé alors que Donald Trump n’avance à cette heure aucun engagement en ce sens.Le nouveau chancelier a par ailleurs confirmé vouloir engager des discussions avec Paris et Londres, les deux seules puissances nucléaires en Europe, sur la dissuasion nucléaire.Il s’était déjà dit favorable à l’idée de placer son pays – dépendant jusqu’ici de la protection nucléaire américaine – sous le parapluie français et britannique. Ce qui constitue une rupture énorme avec la tradition atlantiste germanique.- Ratifier le Mercosur -“Nous allons donner mandat à nos ministres respectifs d’entamer cette discussion”, mais “pas pour se substituer aux garanties offertes par les Etats-Unis”, a-t-il toutefois souligné.Les deux dirigeants ont également indiqué vouloir “renforcer” le conseil de défense et de sécurité franco-allemand pour apporter des “réponses opérationnelles” concrètes aux défis stratégiques communs.Un conseil des ministres franco-allemand devrait aussi dès l’été concrétiser la volonté de relance tous azimuts de la coopération et la coordination bilatérales.D’autres divergences ne devraient cependant pas disparaître du jour au lendemain.Friedrich Merz, dont le pays est fortement exportateur, a demandé aux Etats de l’Union européenne de ratifier “rapidement” l’accord de libre échange entre l’UE et des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay), auquel la France s’oppose, craignant une fronde agricole.”On trouvera des accords qui permettent la juste préservation des conditions de travail, l’équité pour nos producteurs”, a répondu le président français. Ce sujet n’a pas été évoqué en Pologne qui a soutenu Paris dans ses réserves sur cet accord.

En déplacement à Paris et Varsovie, Merz favorable à un assouplissement des règles budgétaires pour la défense

Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, tout juste élu dans la douleur, s’est rendu mercredi à Paris puis à Varsovie où il s’est déclaré notamment favorable à un assouplissement des règles budgétaires européennes pour permettre aux Etats de l’UE d’investir davantage dans la défense.Lors d’une conférence de presse à Varsovie, M. Merz a dit “pouvoir imaginer”, pour l’UE et le Pacte de stabilité plafonnant les déficits publics des 27, “quelque chose de similaire” à ce qu’il vient de faire en Allemagne, à savoir exempter une partie des dépenses de défense des règles budgétaires.M. Merz, nommé mardi, a déjà fait voter par le Parlement une levée des restrictions des règles nationales allemandes très strictes – beaucoup plus qu’au plan européen – qui limitent la capacité du gouvernement à emprunter.Il l’a fait notamment pour pouvoir financer un plan de réarmement de l’Allemagne, face à la menace russe, de plusieurs centaines de milliards d’euros sur plusieurs années, et ainsi augmenter la contribution de son pays à l’Otan.Concrètement, le gouvernement est libéré des restrictions du “frein à l’endettement” pour les dépenses de défense dépassant 1% du Produit intérieur brut national. C’est ce mécanisme que Friedrich Merz dit pouvoir envisager au niveau de l’UE.- Nouveau départ, nouvelle ouverture – Dans la matinée, lors de son premier déplacement étranger, le chancelier allemand et Emmanuel Macron ont affiché à Paris leur volonté de “répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte” en donnant un “nouveau départ” à la relation bilatérale.”Nous souhaitons que l’action se construise systématiquement ensemble. Nous voulons répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte”, a lancé le président français, appelant à relancer le “réflexe franco-allemand” après quatre années souvent compliquées avec le social-démocrate Olaf Scholz.”Nous avons convenu d’un nouveau départ pour l’Europe”, a renchéri Friedrich Merz lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée, soulignant que le partenariat franco-allemand n’était pas toujours “évident” malgré une volonté sans cette réaffichée en ce sens.A Varsovie, c’est le chef du gouvernement polonais Donald Tusk qui a clamé “une nouvelle ouverture, peut-être la plus importante dans l’histoire des relations germano-polonaises depuis plus de dix ans”.Donald Tusk a saisi l’occasion d’appeler M. Merz à se concentrer sur le renforcement des frontières extérieures européennes et à préserver la zone Schengen de libre circulation entre les pays en Europe, aussitôt après l’annonce de Berlin de renforcer des contrôles à ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.”Il est de l’intérêt” de l’Allemagne et de la Pologne que leur frontière commune permette le “libre passage” des citoyens des deux pays, a déclaré Donald Tusk lors d’une conférence de presse commune avec M. Merz à Varsovie, estimant qu’il fallait “se concentrer sur la protection de la frontière extérieure” de l’UE. Varsovie et Paris fondent tous les deux de grands espoirs dans Friedrich Merz, qui parle ouvertement de renforcer la souveraineté européenne, y compris militaire.Parlant de la coopération polono-germano-française, M. Tusk s’est déclaré “convaincu que l’avenir de l’Europe dépend en grande partie du fonctionnement de ce triangle”.Vendredi la France et la Pologne vont signer à Nancy un nouveau traité bilatéral, un “game changer”, selon M. Tusk, sur la coopération mutuelle, notamment dans le domaine de la sécurité. – Pas sans les Etats-Unis -Sur les questions de défense et de l’Ukraine, l’hostilité affichée par Donald Trump et son administration à l’égard de l’Europe, et les doutes sur le soutien militaire américain, ont fait bouger les lignes en Allemagne.Concernant la participation allemande à une éventuelle force de réassurance européenne en Ukraine ou à d’autres garanties de sécurité, le chancelier a toutefois conditionné tout engagement à “un accord de paix” et à une participation américaine au “processus”.”La guerre en Ukraine ne prendra pas fin sans encore plus d’engagement politique et militaire des Etats-Unis, les Européens ne peuvent pas s’y substituer”, a-t-il estimé à Paris.Un futur cessez-le-feu “devrait être garanti par une participation des Etats-Unis”, a-t-il martelé alors que Donald Trump n’avance à cette heure aucun engagement en ce sens.Le nouveau chancelier a par ailleurs confirmé vouloir engager des discussions avec Paris et Londres, les deux seules puissances nucléaires en Europe, sur la dissuasion nucléaire.Il s’était déjà dit favorable à l’idée de placer son pays – dépendant jusqu’ici de la protection nucléaire américaine – sous le parapluie français et britannique. Ce qui constitue une rupture énorme avec la tradition atlantiste germanique.- Ratifier le Mercosur -“Nous allons donner mandat à nos ministres respectifs d’entamer cette discussion”, mais “pas pour se substituer aux garanties offertes par les Etats-Unis”, a-t-il toutefois souligné.Les deux dirigeants ont également indiqué vouloir “renforcer” le conseil de défense et de sécurité franco-allemand pour apporter des “réponses opérationnelles” concrètes aux défis stratégiques communs.Un conseil des ministres franco-allemand devrait aussi dès l’été concrétiser la volonté de relance tous azimuts de la coopération et la coordination bilatérales.D’autres divergences ne devraient cependant pas disparaître du jour au lendemain.Friedrich Merz, dont le pays est fortement exportateur, a demandé aux Etats de l’Union européenne de ratifier “rapidement” l’accord de libre échange entre l’UE et des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay), auquel la France s’oppose, craignant une fronde agricole.”On trouvera des accords qui permettent la juste préservation des conditions de travail, l’équité pour nos producteurs”, a répondu le président français. Ce sujet n’a pas été évoqué en Pologne qui a soutenu Paris dans ses réserves sur cet accord.

En déplacement à Paris et Varsovie, Merz favorable à un assouplissement des règles budgétaires pour la défense

Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, tout juste élu dans la douleur, s’est rendu mercredi à Paris puis à Varsovie où il s’est déclaré notamment favorable à un assouplissement des règles budgétaires européennes pour permettre aux Etats de l’UE d’investir davantage dans la défense.Lors d’une conférence de presse à Varsovie, M. Merz a dit “pouvoir imaginer”, pour l’UE et le Pacte de stabilité plafonnant les déficits publics des 27, “quelque chose de similaire” à ce qu’il vient de faire en Allemagne, à savoir exempter une partie des dépenses de défense des règles budgétaires.M. Merz, nommé mardi, a déjà fait voter par le Parlement une levée des restrictions des règles nationales allemandes très strictes – beaucoup plus qu’au plan européen – qui limitent la capacité du gouvernement à emprunter.Il l’a fait notamment pour pouvoir financer un plan de réarmement de l’Allemagne, face à la menace russe, de plusieurs centaines de milliards d’euros sur plusieurs années, et ainsi augmenter la contribution de son pays à l’Otan.Concrètement, le gouvernement est libéré des restrictions du “frein à l’endettement” pour les dépenses de défense dépassant 1% du Produit intérieur brut national. C’est ce mécanisme que Friedrich Merz dit pouvoir envisager au niveau de l’UE.- Nouveau départ, nouvelle ouverture – Dans la matinée, lors de son premier déplacement étranger, le chancelier allemand et Emmanuel Macron ont affiché à Paris leur volonté de “répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte” en donnant un “nouveau départ” à la relation bilatérale.”Nous souhaitons que l’action se construise systématiquement ensemble. Nous voulons répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte”, a lancé le président français, appelant à relancer le “réflexe franco-allemand” après quatre années souvent compliquées avec le social-démocrate Olaf Scholz.”Nous avons convenu d’un nouveau départ pour l’Europe”, a renchéri Friedrich Merz lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée, soulignant que le partenariat franco-allemand n’était pas toujours “évident” malgré une volonté sans cette réaffichée en ce sens.A Varsovie, c’est le chef du gouvernement polonais Donald Tusk qui a clamé “une nouvelle ouverture, peut-être la plus importante dans l’histoire des relations germano-polonaises depuis plus de dix ans”.Donald Tusk a saisi l’occasion d’appeler M. Merz à se concentrer sur le renforcement des frontières extérieures européennes et à préserver la zone Schengen de libre circulation entre les pays en Europe, aussitôt après l’annonce de Berlin de renforcer des contrôles à ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.”Il est de l’intérêt” de l’Allemagne et de la Pologne que leur frontière commune permette le “libre passage” des citoyens des deux pays, a déclaré Donald Tusk lors d’une conférence de presse commune avec M. Merz à Varsovie, estimant qu’il fallait “se concentrer sur la protection de la frontière extérieure” de l’UE. Varsovie et Paris fondent tous les deux de grands espoirs dans Friedrich Merz, qui parle ouvertement de renforcer la souveraineté européenne, y compris militaire.Parlant de la coopération polono-germano-française, M. Tusk s’est déclaré “convaincu que l’avenir de l’Europe dépend en grande partie du fonctionnement de ce triangle”.Vendredi la France et la Pologne vont signer à Nancy un nouveau traité bilatéral, un “game changer”, selon M. Tusk, sur la coopération mutuelle, notamment dans le domaine de la sécurité. – Pas sans les Etats-Unis -Sur les questions de défense et de l’Ukraine, l’hostilité affichée par Donald Trump et son administration à l’égard de l’Europe, et les doutes sur le soutien militaire américain, ont fait bouger les lignes en Allemagne.Concernant la participation allemande à une éventuelle force de réassurance européenne en Ukraine ou à d’autres garanties de sécurité, le chancelier a toutefois conditionné tout engagement à “un accord de paix” et à une participation américaine au “processus”.”La guerre en Ukraine ne prendra pas fin sans encore plus d’engagement politique et militaire des Etats-Unis, les Européens ne peuvent pas s’y substituer”, a-t-il estimé à Paris.Un futur cessez-le-feu “devrait être garanti par une participation des Etats-Unis”, a-t-il martelé alors que Donald Trump n’avance à cette heure aucun engagement en ce sens.Le nouveau chancelier a par ailleurs confirmé vouloir engager des discussions avec Paris et Londres, les deux seules puissances nucléaires en Europe, sur la dissuasion nucléaire.Il s’était déjà dit favorable à l’idée de placer son pays – dépendant jusqu’ici de la protection nucléaire américaine – sous le parapluie français et britannique. Ce qui constitue une rupture énorme avec la tradition atlantiste germanique.- Ratifier le Mercosur -“Nous allons donner mandat à nos ministres respectifs d’entamer cette discussion”, mais “pas pour se substituer aux garanties offertes par les Etats-Unis”, a-t-il toutefois souligné.Les deux dirigeants ont également indiqué vouloir “renforcer” le conseil de défense et de sécurité franco-allemand pour apporter des “réponses opérationnelles” concrètes aux défis stratégiques communs.Un conseil des ministres franco-allemand devrait aussi dès l’été concrétiser la volonté de relance tous azimuts de la coopération et la coordination bilatérales.D’autres divergences ne devraient cependant pas disparaître du jour au lendemain.Friedrich Merz, dont le pays est fortement exportateur, a demandé aux Etats de l’Union européenne de ratifier “rapidement” l’accord de libre échange entre l’UE et des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay), auquel la France s’oppose, craignant une fronde agricole.”On trouvera des accords qui permettent la juste préservation des conditions de travail, l’équité pour nos producteurs”, a répondu le président français. Ce sujet n’a pas été évoqué en Pologne qui a soutenu Paris dans ses réserves sur cet accord.

En déplacement à Paris et Varsovie, Merz favorable à un assouplissement des règles budgétaires pour la défense

Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, tout juste élu dans la douleur, s’est rendu mercredi à Paris puis à Varsovie où il s’est déclaré notamment favorable à un assouplissement des règles budgétaires européennes pour permettre aux Etats de l’UE d’investir davantage dans la défense.Lors d’une conférence de presse à Varsovie, M. Merz a dit “pouvoir imaginer”, pour l’UE et le Pacte de stabilité plafonnant les déficits publics des 27, “quelque chose de similaire” à ce qu’il vient de faire en Allemagne, à savoir exempter une partie des dépenses de défense des règles budgétaires.M. Merz, nommé mardi, a déjà fait voter par le Parlement une levée des restrictions des règles nationales allemandes très strictes – beaucoup plus qu’au plan européen – qui limitent la capacité du gouvernement à emprunter.Il l’a fait notamment pour pouvoir financer un plan de réarmement de l’Allemagne, face à la menace russe, de plusieurs centaines de milliards d’euros sur plusieurs années, et ainsi augmenter la contribution de son pays à l’Otan.Concrètement, le gouvernement est libéré des restrictions du “frein à l’endettement” pour les dépenses de défense dépassant 1% du Produit intérieur brut national. C’est ce mécanisme que Friedrich Merz dit pouvoir envisager au niveau de l’UE.- Nouveau départ, nouvelle ouverture – Dans la matinée, lors de son premier déplacement étranger, le chancelier allemand et Emmanuel Macron ont affiché à Paris leur volonté de “répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte” en donnant un “nouveau départ” à la relation bilatérale.”Nous souhaitons que l’action se construise systématiquement ensemble. Nous voulons répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte”, a lancé le président français, appelant à relancer le “réflexe franco-allemand” après quatre années souvent compliquées avec le social-démocrate Olaf Scholz.”Nous avons convenu d’un nouveau départ pour l’Europe”, a renchéri Friedrich Merz lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée, soulignant que le partenariat franco-allemand n’était pas toujours “évident” malgré une volonté sans cette réaffichée en ce sens.A Varsovie, c’est le chef du gouvernement polonais Donald Tusk qui a clamé “une nouvelle ouverture, peut-être la plus importante dans l’histoire des relations germano-polonaises depuis plus de dix ans”.Donald Tusk a saisi l’occasion d’appeler M. Merz à se concentrer sur le renforcement des frontières extérieures européennes et à préserver la zone Schengen de libre circulation entre les pays en Europe, aussitôt après l’annonce de Berlin de renforcer des contrôles à ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.”Il est de l’intérêt” de l’Allemagne et de la Pologne que leur frontière commune permette le “libre passage” des citoyens des deux pays, a déclaré Donald Tusk lors d’une conférence de presse commune avec M. Merz à Varsovie, estimant qu’il fallait “se concentrer sur la protection de la frontière extérieure” de l’UE. Varsovie et Paris fondent tous les deux de grands espoirs dans Friedrich Merz, qui parle ouvertement de renforcer la souveraineté européenne, y compris militaire.Parlant de la coopération polono-germano-française, M. Tusk s’est déclaré “convaincu que l’avenir de l’Europe dépend en grande partie du fonctionnement de ce triangle”.Vendredi la France et la Pologne vont signer à Nancy un nouveau traité bilatéral, un “game changer”, selon M. Tusk, sur la coopération mutuelle, notamment dans le domaine de la sécurité. – Pas sans les Etats-Unis -Sur les questions de défense et de l’Ukraine, l’hostilité affichée par Donald Trump et son administration à l’égard de l’Europe, et les doutes sur le soutien militaire américain, ont fait bouger les lignes en Allemagne.Concernant la participation allemande à une éventuelle force de réassurance européenne en Ukraine ou à d’autres garanties de sécurité, le chancelier a toutefois conditionné tout engagement à “un accord de paix” et à une participation américaine au “processus”.”La guerre en Ukraine ne prendra pas fin sans encore plus d’engagement politique et militaire des Etats-Unis, les Européens ne peuvent pas s’y substituer”, a-t-il estimé à Paris.Un futur cessez-le-feu “devrait être garanti par une participation des Etats-Unis”, a-t-il martelé alors que Donald Trump n’avance à cette heure aucun engagement en ce sens.Le nouveau chancelier a par ailleurs confirmé vouloir engager des discussions avec Paris et Londres, les deux seules puissances nucléaires en Europe, sur la dissuasion nucléaire.Il s’était déjà dit favorable à l’idée de placer son pays – dépendant jusqu’ici de la protection nucléaire américaine – sous le parapluie français et britannique. Ce qui constitue une rupture énorme avec la tradition atlantiste germanique.- Ratifier le Mercosur -“Nous allons donner mandat à nos ministres respectifs d’entamer cette discussion”, mais “pas pour se substituer aux garanties offertes par les Etats-Unis”, a-t-il toutefois souligné.Les deux dirigeants ont également indiqué vouloir “renforcer” le conseil de défense et de sécurité franco-allemand pour apporter des “réponses opérationnelles” concrètes aux défis stratégiques communs.Un conseil des ministres franco-allemand devrait aussi dès l’été concrétiser la volonté de relance tous azimuts de la coopération et la coordination bilatérales.D’autres divergences ne devraient cependant pas disparaître du jour au lendemain.Friedrich Merz, dont le pays est fortement exportateur, a demandé aux Etats de l’Union européenne de ratifier “rapidement” l’accord de libre échange entre l’UE et des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay), auquel la France s’oppose, craignant une fronde agricole.”On trouvera des accords qui permettent la juste préservation des conditions de travail, l’équité pour nos producteurs”, a répondu le président français. Ce sujet n’a pas été évoqué en Pologne qui a soutenu Paris dans ses réserves sur cet accord.

Moscou repousse des drones ukrainiens après l’arrivée de dirigeants étrangers

Les autorités russes ont annoncé mercredi avoir repoussé de nouvelles attaques de drones ukrainiens qui se dirigeaient vers Moscou, après l’arrivée dans la capitale russe de dirigeants étrangers, dont le Chinois Xi Jinping et le Brésilien Lula.Le Kremlin avait plus tôt assuré prendre “toutes les mesures nécessaires” pour garantir à Moscou la sécurité des célébrations à venir des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, auxquelles doivent participer une trentaine de dirigeants étrangers aux côtés de Vladimir Poutine.Ces deux derniers jours, de multiples attaques de drones ukrainiens ont perturbé le fonctionnement d’aéroports dans la capitale russe et dans d’autres cités de l’ouest de la Russie, suscitant des craintes sur le déroulement en bon ordre des cérémonies.Mercredi en début de soirée, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a affirmé que la défense antiaérienne russe avait neutralisé neuf de ces engins “à l’approche” de sa ville. “Des spécialistes des services d’urgence travaillent sur le site où les débris sont tombés”, a-t-il précisé sur Telegram.Quelques heures auparavant, les premiers dirigeants étrangers ont commencé à arriver dans la capitale, dont, outre les présidents Xi Jinping et Luiz Inacio Lula da Silva, leurs homologues serbe Aleksandar Vucic et vénézuélien Nicolas Maduro, qui a signé à l’occasion un accord scellant un “partenariat stratégique” entre le Venezuela et la Russie.- Une trêve incertaine -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mercredi que son pays prenait “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des commémorations de la victoire de 1945, dont le point d’orgue sera le défilé militaire prévu pour vendredi sur la place Rouge.Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique promu par le pouvoir russe, qui a établi des parallèles entre l’offensive en Ukraine déclenchée en février 2022 et la guerre contre l’Allemagne nazie.A l’occasion des commémorations, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé le 28 avril une trêve unilatérale de trois jours, du 8 au 10 mai. Mais cette proposition, qui doit entrer en vigueur mercredi à 21H00 GMT, a été rejetée par l’Ukraine, rendant sa mise en oeuvre incertaine.Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que son pays ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou et souligné que la Russie avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité du défilé.Rencontrée près d’une artère de la capitale sur laquelle passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale pour le 9 mai, Valeria Pavlova, une étudiante russe de 22 ans, a dit à l’AFP avoir “du mal à croire” que les Ukrainiens observent eux aussi ce cessez-le-feu provisoire.- Sites militaires visés en Russie -L’Ukraine, dont environ 20% du territoire est occupé par l’armée russe, a multiplié les attaques de drones contre la Russie ces derniers jours.Conséquence, depuis mardi, au moins 350 vols y ont été annulés ou retardés et au moins 60.000 passagers ont été affectés, a annoncé mercredi l’association des tour-opérateurs russes. L’espace aérien de l’Ukraine, bombardée quotidiennement et massivement par la Russie, est pour sa part complètement fermé depuis le début de l’assaut russe en 2022.L’Ukraine a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises et deux bases aériennes.- Attaques meurtrières en Ukraine -L’armée russe a pour sa part, dans la nuit de mardi à mercredi, tiré cinq missiles balistiques et lancé 187 drones sur l’Ukraine, ont fait savoir les forces aériennes ukrainiennes, affirmant avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.A Kiev, une mère et son fils ont péri et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants.Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia (sud), Donetsk (est), Jitomir (ouest), Kherson (sud) et Dnipro (centre) ont également été visées. La ville de Zaporijjia a, quant à elle, été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.Sur le front, l’armée russe a revendiqué mercredi la prise du bourg de Lypové, dans le nord de la région de Donetsk, où deux personnes ont été tuées dans la matinée à Oleksandro-Kalynové par des frappes russes, selon le gouverneur ukrainien Vadym Filachkine.Après les nouveaux bombardements sur Kiev, Volodymyr Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre la Russie.Le vice-président américain JD Vance a, pour sa part, appelé à des “négociations directes” entre Kiev et Moscou, alors que des pourparlers séparés, initiés par Washington, se prolongent depuis près de trois mois sans avancée majeure.

Moscou repousse des drones ukrainiens après l’arrivée de dirigeants étrangers

Les autorités russes ont annoncé mercredi avoir repoussé de nouvelles attaques de drones ukrainiens qui se dirigeaient vers Moscou, après l’arrivée dans la capitale russe de dirigeants étrangers, dont le Chinois Xi Jinping et le Brésilien Lula.Le Kremlin avait plus tôt assuré prendre “toutes les mesures nécessaires” pour garantir à Moscou la sécurité des célébrations à venir des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, auxquelles doivent participer une trentaine de dirigeants étrangers aux côtés de Vladimir Poutine.Ces deux derniers jours, de multiples attaques de drones ukrainiens ont perturbé le fonctionnement d’aéroports dans la capitale russe et dans d’autres cités de l’ouest de la Russie, suscitant des craintes sur le déroulement en bon ordre des cérémonies.Mercredi en début de soirée, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a affirmé que la défense antiaérienne russe avait neutralisé neuf de ces engins “à l’approche” de sa ville. “Des spécialistes des services d’urgence travaillent sur le site où les débris sont tombés”, a-t-il précisé sur Telegram.Quelques heures auparavant, les premiers dirigeants étrangers ont commencé à arriver dans la capitale, dont, outre les présidents Xi Jinping et Luiz Inacio Lula da Silva, leurs homologues serbe Aleksandar Vucic et vénézuélien Nicolas Maduro, qui a signé à l’occasion un accord scellant un “partenariat stratégique” entre le Venezuela et la Russie.- Une trêve incertaine -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mercredi que son pays prenait “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des commémorations de la victoire de 1945, dont le point d’orgue sera le défilé militaire prévu pour vendredi sur la place Rouge.Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique promu par le pouvoir russe, qui a établi des parallèles entre l’offensive en Ukraine déclenchée en février 2022 et la guerre contre l’Allemagne nazie.A l’occasion des commémorations, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé le 28 avril une trêve unilatérale de trois jours, du 8 au 10 mai. Mais cette proposition, qui doit entrer en vigueur mercredi à 21H00 GMT, a été rejetée par l’Ukraine, rendant sa mise en oeuvre incertaine.Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que son pays ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou et souligné que la Russie avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité du défilé.Rencontrée près d’une artère de la capitale sur laquelle passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale pour le 9 mai, Valeria Pavlova, une étudiante russe de 22 ans, a dit à l’AFP avoir “du mal à croire” que les Ukrainiens observent eux aussi ce cessez-le-feu provisoire.- Sites militaires visés en Russie -L’Ukraine, dont environ 20% du territoire est occupé par l’armée russe, a multiplié les attaques de drones contre la Russie ces derniers jours.Conséquence, depuis mardi, au moins 350 vols y ont été annulés ou retardés et au moins 60.000 passagers ont été affectés, a annoncé mercredi l’association des tour-opérateurs russes. L’espace aérien de l’Ukraine, bombardée quotidiennement et massivement par la Russie, est pour sa part complètement fermé depuis le début de l’assaut russe en 2022.L’Ukraine a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises et deux bases aériennes.- Attaques meurtrières en Ukraine -L’armée russe a pour sa part, dans la nuit de mardi à mercredi, tiré cinq missiles balistiques et lancé 187 drones sur l’Ukraine, ont fait savoir les forces aériennes ukrainiennes, affirmant avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.A Kiev, une mère et son fils ont péri et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants.Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia (sud), Donetsk (est), Jitomir (ouest), Kherson (sud) et Dnipro (centre) ont également été visées. La ville de Zaporijjia a, quant à elle, été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.Sur le front, l’armée russe a revendiqué mercredi la prise du bourg de Lypové, dans le nord de la région de Donetsk, où deux personnes ont été tuées dans la matinée à Oleksandro-Kalynové par des frappes russes, selon le gouverneur ukrainien Vadym Filachkine.Après les nouveaux bombardements sur Kiev, Volodymyr Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre la Russie.Le vice-président américain JD Vance a, pour sa part, appelé à des “négociations directes” entre Kiev et Moscou, alors que des pourparlers séparés, initiés par Washington, se prolongent depuis près de trois mois sans avancée majeure.

“Nous n’abandonnerons jamais”: rassemblements en France pour les deux Français détenus en Iran depuis 3 ans

Plusieurs rassemblements ont eu lieu mercredi en France en soutien à Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans jour pour jour, alors que le président Emmanuel Macron a assuré agir “sans relâche” pour faire libérer ces deux ressortissants.Professeure de lettres âgée de 40 ans, Cécile Kohler, originaire de l’est de la France, et son compagnon septuagénaire Jacques Paris avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.Accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes, considérés comme des “otages d’Etat” par Paris, ils sont officiellement les deux derniers Français emprisonnés en Iran, qui détient une vingtaine d’Occidentaux.Ils sont actuellement incarcérés dans la sinistre section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d’Evin de Téhéran.A Paris, quelque 200 personnes dont la soeur et les parents de Cécile Kohler, se sont réunis pour réclamer la libération des deux Français, très affectés psychologiquement.Leur détention “arbitraire” et l'”acharnement carcéral dont ils sont les victimes, qui plus est au regard de leur innocence complète et de l’absurdité flagrante des charges prononcées, sont d’une brutalité insupportable”, a déclaré Noémie Kohler, la soeur de Cécile.”Nous n’abandonnerons jamais” et “nous attendons aujourd’hui de la France qu’elle mette tout en Å“uvre pour obtenir leur libération”, a-t-elle ajouté, faisant part de son “désespoir” face à l’absence totale d'”avancée concrète” jusque-là.Au côté d’autres anciens détenus français en Iran, Olivier Grondeau, libéré le 17 mars après plus de deux ans dans les geôles iraniennes, a livré un témoignage longuement applaudi, appelant à une mobilisation maximum pour mettre la pression sur Téhéran.”J’étais là-bas, maintenant je suis ici. Je demande que Cécile et que Jacques, à partir de maintenant, on les voie. Qu’on allume la télé (…) et qu’on lise le nombre de jours de torture. 1095 jours aujourd’hui, 1096 demain”, a affirmé le jeune homme.”Des otages qu’on oublie, c’est exactement ce que souhaitent leurs ravisseurs”, a-t-il dit. “Le gouvernement iranien a peur qu’on prononce les mots qui décrivent la situation de Cécile et de Jacques (…) Les mots de bandeau sur les yeux, les mots d’interdiction de visite, d’aveux sous la contrainte, de justice aux ordres”.- “Tenir le coup” -Paris a promis de tout mettre en oeuvre pour leur libération, en vain jusque-là. Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention, mais Cécile Kohler et Jacques Paris détiennent le triste record de trois années complètes d’incarcération, dont trois mois à l’isolement total.”Ils ont été arrêtés sans fondement” et sont “emprisonnés (…) dans des conditions inhumaines qui relèvent de la torture”, a dénoncé mercredi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot dans une vidéo postée sur X, exhortant une nouvelle fois les Français à ne pas se rendre en Iran “pour ne pas prendre le risque d’être eux-mêmes détenus arbitrairement”. Contraints à des “aveux forcés” diffusés sur la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, les deux Français sont soumis à des conditions d’incarcération extrêmement dures. Lumière allumée 24 heures sur 24, 30 minutes de sortie deux ou trois fois par semaine, rares et courts appels sous haute surveillance à leurs proches, le dernier date du 14 avril.En trois ans, ils n’ont reçu que quatre visites consulaires, et quasiment aucune information ne filtre sur la procédure judiciaire.”Cécile et Jacques sont de plus en plus désespérés et y croient de moins en moins”, avait confié mardi Noémie Kohler à l’AFP, alors qu’ils n’ont pour ainsi dire aucun contact avec l’extérieur.Paris a annoncé son intention de porter plainte contre Téhéran devant la Cour internationale de justice pour “violation” de leurs droits “dans les prochains jours”, selon le Quai d’Orsay.Les chancelleries européennes accusent Téhéran de pratiquer la “diplomatie des otages” pour notamment peser dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien, dans l’impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions.Au total, une quarantaine de rassemblements étaient prévus dans l’Hexagone pour marquer cette date anniversaire. Environ 150 personnes se sont rassemblées à Strasbourg en soutien à Cécile Kohler, originaire d’Alsace et à Jacques Paris. Au sol, un cordon rouge matérialisait les 8m2 que se partagent plusieurs détenus.Ils étaient des dizaines aussi à Lille. “On espère que Cécile et Jacques sachent (…) qu’ils ont ce soutien-là et on sait que ça leur est précieux” pour “tenir le coup”, a expliqué Solène Jabaud, une participante.

“Nous n’abandonnerons jamais”: rassemblements en France pour les deux Français détenus en Iran depuis 3 ans

Plusieurs rassemblements ont eu lieu mercredi en France en soutien à Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans jour pour jour, alors que le président Emmanuel Macron a assuré agir “sans relâche” pour faire libérer ces deux ressortissants.Professeure de lettres âgée de 40 ans, Cécile Kohler, originaire de l’est de la France, et son compagnon septuagénaire Jacques Paris avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.Accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes, considérés comme des “otages d’Etat” par Paris, ils sont officiellement les deux derniers Français emprisonnés en Iran, qui détient une vingtaine d’Occidentaux.Ils sont actuellement incarcérés dans la sinistre section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d’Evin de Téhéran.A Paris, quelque 200 personnes dont la soeur et les parents de Cécile Kohler, se sont réunis pour réclamer la libération des deux Français, très affectés psychologiquement.Leur détention “arbitraire” et l'”acharnement carcéral dont ils sont les victimes, qui plus est au regard de leur innocence complète et de l’absurdité flagrante des charges prononcées, sont d’une brutalité insupportable”, a déclaré Noémie Kohler, la soeur de Cécile.”Nous n’abandonnerons jamais” et “nous attendons aujourd’hui de la France qu’elle mette tout en Å“uvre pour obtenir leur libération”, a-t-elle ajouté, faisant part de son “désespoir” face à l’absence totale d'”avancée concrète” jusque-là.Au côté d’autres anciens détenus français en Iran, Olivier Grondeau, libéré le 17 mars après plus de deux ans dans les geôles iraniennes, a livré un témoignage longuement applaudi, appelant à une mobilisation maximum pour mettre la pression sur Téhéran.”J’étais là-bas, maintenant je suis ici. Je demande que Cécile et que Jacques, à partir de maintenant, on les voie. Qu’on allume la télé (…) et qu’on lise le nombre de jours de torture. 1095 jours aujourd’hui, 1096 demain”, a affirmé le jeune homme.”Des otages qu’on oublie, c’est exactement ce que souhaitent leurs ravisseurs”, a-t-il dit. “Le gouvernement iranien a peur qu’on prononce les mots qui décrivent la situation de Cécile et de Jacques (…) Les mots de bandeau sur les yeux, les mots d’interdiction de visite, d’aveux sous la contrainte, de justice aux ordres”.- “Tenir le coup” -Paris a promis de tout mettre en oeuvre pour leur libération, en vain jusque-là. Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention, mais Cécile Kohler et Jacques Paris détiennent le triste record de trois années complètes d’incarcération, dont trois mois à l’isolement total.”Ils ont été arrêtés sans fondement” et sont “emprisonnés (…) dans des conditions inhumaines qui relèvent de la torture”, a dénoncé mercredi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot dans une vidéo postée sur X, exhortant une nouvelle fois les Français à ne pas se rendre en Iran “pour ne pas prendre le risque d’être eux-mêmes détenus arbitrairement”. Contraints à des “aveux forcés” diffusés sur la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, les deux Français sont soumis à des conditions d’incarcération extrêmement dures. Lumière allumée 24 heures sur 24, 30 minutes de sortie deux ou trois fois par semaine, rares et courts appels sous haute surveillance à leurs proches, le dernier date du 14 avril.En trois ans, ils n’ont reçu que quatre visites consulaires, et quasiment aucune information ne filtre sur la procédure judiciaire.”Cécile et Jacques sont de plus en plus désespérés et y croient de moins en moins”, avait confié mardi Noémie Kohler à l’AFP, alors qu’ils n’ont pour ainsi dire aucun contact avec l’extérieur.Paris a annoncé son intention de porter plainte contre Téhéran devant la Cour internationale de justice pour “violation” de leurs droits “dans les prochains jours”, selon le Quai d’Orsay.Les chancelleries européennes accusent Téhéran de pratiquer la “diplomatie des otages” pour notamment peser dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien, dans l’impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions.Au total, une quarantaine de rassemblements étaient prévus dans l’Hexagone pour marquer cette date anniversaire. Environ 150 personnes se sont rassemblées à Strasbourg en soutien à Cécile Kohler, originaire d’Alsace et à Jacques Paris. Au sol, un cordon rouge matérialisait les 8m2 que se partagent plusieurs détenus.Ils étaient des dizaines aussi à Lille. “On espère que Cécile et Jacques sachent (…) qu’ils ont ce soutien-là et on sait que ça leur est précieux” pour “tenir le coup”, a expliqué Solène Jabaud, une participante.