EU economy chief urges G7 to join plan tapping Russia assets for Ukraine

The EU will urge G7 partners to consider tapping immobilized Russian assets in aiding Ukraine, the bloc’s economy commissioner told AFP on Wednesday, as finance ministers of the group convene in Washington.Also on the Group of Seven ministers’ agenda are discussions on China’s recently announced curbs on rare earths, commissioner Valdis Dombrovskis told AFP in an interview.European allies have been working on a plan to provide loans to Ukraine without an outright seizure of Russian assets that have been immobilized after Moscow’s invasion of Ukraine in 2022.”UK and Canada have already indicated willingness to work alongside with the EU’s reparation loan model,” Dombrovskis said.”So, we’re also awaiting more concrete responses from (the) US and Japan,” he added on the sidelines of the International Monetary Fund and World Bank’s fall meetings in Washington this week.He stressed that G7 leaders earlier agreed at the finance ministers level to “work in a coordinated way.”Dombrovskis said he intends to outline the EU’s plans when G7 finance leaders gather, while encouraging partners to see what they can do with frozen assets in their territories. The leaders will also discuss work on further sanctions.Under the European Union’s plan, the EU would borrow funds from international deposit organization Euroclear in Belgium that have matured into cash, and the money would in turn be loaned to Ukraine.The understanding is that any funds Russia pays towards post-war reparations would be used to reimburse the Europeans.The Kremlin has said the EU plan amounts to “theft” and has threatened to retaliate. Meanwhile, Belgium is seeking guarantees that the bloc would share risks on the plan.- ‘We are ready’ -G7 leaders are also expected to discuss potential responses to China, after Beijing recently announced fresh export curbs involving the rare earth industry, triggering a fiery response from Washington.Early Wednesday, US Trade Representative Jamieson Greer slammed China’s move as a “global supply chain power grab,” saying that the United States and its allies would not go along with such a system of controls by Beijing.Dombrovskis told AFP that although no concrete decisions have been made at the EU level, “we are ready to engage and to coordinate those approaches, including at the G7 level.””We are willing to discuss what is the best way to approach it, both in the short-term, but also in the longer term. It’s obvious that we need to work on the diversification of our supply chains,” he said.EU trade commissioner Maros Sefcovic said Tuesday that the EU is coordinating with G7 partners on a response to China’s rare earths export controls, while engaging with China to find solutions.Asked about further progress to seek a reduction in US tariffs targeting EU goods, Dombrovskis noted Wednesday that “there’s a lot at stake economically.”He said he foresees further discussions on sector-specific tariffs, after Brussels managed to negotiate lower duties on auto exports to the United States.- ‘Sizable’ hit -Separately, Dombrovskis noted that a suspension of France’s pension reform would have significant implications, stressing the need for the eurozone’s second-largest economy to ensure it meets its budget commitments.On Tuesday, France’s Prime Minister Sebastien Lecornu backed the suspension of the unpopular 2023 reform — a key move to bolster his cabinet’s survival and draw his country out of political crisis.”There are quite sizable fiscal implications,” Dombrovskis said.”So, it’s important that indeed there are measures taken to ensure that France still meets its commitments in line with its medium-term fiscal structural plan,” he added.Freezing the pension reform would cost around 400 million euros ($463 million) in 2026 and 1.8 billion euros the following year, Lecornu previously said.He added that the shortfall should be covered by savings.France’s debt-to-GDP ratio is the EU’s third-highest after Greece and Italy, and is close to twice the 60-percent limit fixed by EU rules.

Gaza: l’ONU appelle Israël à ouvrir tous les points de passage

L’ONU a exhorté mercredi Israël à ouvrir “immédiatement” tous les accès de la bande de Gaza à l’aide humanitaire alors que le processus d’échanges de dépouilles entre Israël et le Hamas se poursuit, malgré des retards, dans le cadre du cessez-le-feu.”Nous voulons que cela se fasse maintenant, dans le cadre de [cet] accord”, a déclaré Tom Fletcher, chef des opérations humanitaires de l’ONU dans un entretien avec l’AFP au Caire.M. Fletcher doit se rendre jeudi au poste de Rafah, du côté égyptien de la frontière avec la bande de Gaza, fermé depuis plusieurs mois.Le président américain Donald Trump et plusieurs dirigeants étrangers ont signé lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte, une déclaration visant à cimenter l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, plus de deux ans après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël.”Mais le véritable test de cet accord […] c’est de voir des enfants nourris, des anesthésiques disponibles dans les hôpitaux pour soigner les patients, et des tentes au-dessus des têtes des gens”, a dit M. Fletcher.”Nous voulons que tous [les] points de passage soient ouverts et que l’accès soit totalement libre”, a déclaré M. Fletcher. “Nous devons pouvoir livrer de l’aide à grande échelle.”- Désastre humanitaire -En début de journée, la radio-télévision publique israélienne KAN avait présenté la réouverture du point de passage de Rafah comme imminente.Mais cette porte d’entrée cruciale pour l’afflux de l’aide humanitaire qui attend du côté égyptien est restée fermée et une porte-parole du gouvernement israélien a ignoré une question sur le sujet mercredi lors d’une conférence de presse en ligne.La réouverture de Rafah, est réclamée à cor et à cri par l’ONU et les grandes ONG alors que la bande de Gaza est en proie à un désastre humanitaire.Fin août, les Nations unies ont déclaré une famine dans plusieurs zones du petit territoire, ce que conteste Israël.Israël autorise actuellement l’acheminement de l’aide humanitaire essentiellement via le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël, mais les organisations humanitaires se plaignent des lenteurs administratives et des contrôles de sécurité qui freinent l’arrivée des fournitures vitales.Dans la bande de Gaza, des habitants affamés interceptent régulièrement les camions d’aide pour voler et stocker de la nourriture, ce qui empêche une distribution ordonnée vers les communautés les plus touchées, a indiqué mercredi à l’AFP une source humanitaire.L’accord de cessez-le-feu parrainé par Donald Trump,  prévoyait que le Hamas remette à Israël tous les otages encore détenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures, c’est-à-dire au plus tard à 09h00 GMT lundi.Mais si le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages encore vivants, il n’a pour l’instant remis que sept dépouilles de captifs sur les 28 retenues à Gaza: quatre lundi soir et trois autres mardi. Mercredi, les familles de trois otages ont confirmé l’identification par les autorités des restes des corps rendus mardi.En échange de leur retour, Israël a rendu aux autorités de Gaza 45 dépouilles de Palestiniens, comme convenu aux termes de l’accord. – “Erreur” -Mais l’armée israélienne a affirmé qu’une quatrième dépouille rendue par le Hamas mardi soir n’était pas celle d’un otage, sans fournir plus de détails.Le Hamas avait déjà rendu une dépouille ne correspondant pas à un otage lors d’une précédente trêve en février, et évoqué à l’époque une “erreur” avant de remettre le bon corps.Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure et figure de l’extrême droite israélienne et opposé à l’accord avec le Hamas a de nouveau appelé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu à couper totalement l’aide humanitaire, accusant le Hamas de jouer la montre et de violer le cessez-le-feu.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Israël a permis ces derniers jours l’entrée d’aide humanitaire et médicale, notamment de gaz de cuisine, pour la première fois depuis mars, ainsi que des tentes supplémentaires pour les déplacés, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine ou des médicaments.L’attaque du 7 octobre a entraîné, du côté israélien, la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un nouveau bilan établi par l’AFP à partir de données officielles, après l’identification de deux dépouilles d’otages.Dans la bande de Gaza, la campagne de représailles israélienne a fait 67.938 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Gaza: l’ONU appelle Israël à ouvrir tous les points de passage

L’ONU a exhorté mercredi Israël à ouvrir “immédiatement” tous les accès de la bande de Gaza à l’aide humanitaire alors que le processus d’échanges de dépouilles entre Israël et le Hamas se poursuit, malgré des retards, dans le cadre du cessez-le-feu.”Nous voulons que cela se fasse maintenant, dans le cadre de [cet] accord”, a déclaré Tom Fletcher, chef des opérations humanitaires de l’ONU dans un entretien avec l’AFP au Caire.M. Fletcher doit se rendre jeudi au poste de Rafah, du côté égyptien de la frontière avec la bande de Gaza, fermé depuis plusieurs mois.Le président américain Donald Trump et plusieurs dirigeants étrangers ont signé lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte, une déclaration visant à cimenter l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, plus de deux ans après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël.”Mais le véritable test de cet accord […] c’est de voir des enfants nourris, des anesthésiques disponibles dans les hôpitaux pour soigner les patients, et des tentes au-dessus des têtes des gens”, a dit M. Fletcher.”Nous voulons que tous [les] points de passage soient ouverts et que l’accès soit totalement libre”, a déclaré M. Fletcher. “Nous devons pouvoir livrer de l’aide à grande échelle.”- Désastre humanitaire -En début de journée, la radio-télévision publique israélienne KAN avait présenté la réouverture du point de passage de Rafah comme imminente.Mais cette porte d’entrée cruciale pour l’afflux de l’aide humanitaire qui attend du côté égyptien est restée fermée et une porte-parole du gouvernement israélien a ignoré une question sur le sujet mercredi lors d’une conférence de presse en ligne.La réouverture de Rafah, est réclamée à cor et à cri par l’ONU et les grandes ONG alors que la bande de Gaza est en proie à un désastre humanitaire.Fin août, les Nations unies ont déclaré une famine dans plusieurs zones du petit territoire, ce que conteste Israël.Israël autorise actuellement l’acheminement de l’aide humanitaire essentiellement via le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël, mais les organisations humanitaires se plaignent des lenteurs administratives et des contrôles de sécurité qui freinent l’arrivée des fournitures vitales.Dans la bande de Gaza, des habitants affamés interceptent régulièrement les camions d’aide pour voler et stocker de la nourriture, ce qui empêche une distribution ordonnée vers les communautés les plus touchées, a indiqué mercredi à l’AFP une source humanitaire.L’accord de cessez-le-feu parrainé par Donald Trump,  prévoyait que le Hamas remette à Israël tous les otages encore détenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures, c’est-à-dire au plus tard à 09h00 GMT lundi.Mais si le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages encore vivants, il n’a pour l’instant remis que sept dépouilles de captifs sur les 28 retenues à Gaza: quatre lundi soir et trois autres mardi. Mercredi, les familles de trois otages ont confirmé l’identification par les autorités des restes des corps rendus mardi.En échange de leur retour, Israël a rendu aux autorités de Gaza 45 dépouilles de Palestiniens, comme convenu aux termes de l’accord. – “Erreur” -Mais l’armée israélienne a affirmé qu’une quatrième dépouille rendue par le Hamas mardi soir n’était pas celle d’un otage, sans fournir plus de détails.Le Hamas avait déjà rendu une dépouille ne correspondant pas à un otage lors d’une précédente trêve en février, et évoqué à l’époque une “erreur” avant de remettre le bon corps.Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure et figure de l’extrême droite israélienne et opposé à l’accord avec le Hamas a de nouveau appelé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu à couper totalement l’aide humanitaire, accusant le Hamas de jouer la montre et de violer le cessez-le-feu.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Israël a permis ces derniers jours l’entrée d’aide humanitaire et médicale, notamment de gaz de cuisine, pour la première fois depuis mars, ainsi que des tentes supplémentaires pour les déplacés, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine ou des médicaments.L’attaque du 7 octobre a entraîné, du côté israélien, la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un nouveau bilan établi par l’AFP à partir de données officielles, après l’identification de deux dépouilles d’otages.Dans la bande de Gaza, la campagne de représailles israélienne a fait 67.938 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Le Conseil d’État rejette le recours de Marine Le Pen contre son inéligibilité immédiate

Le Conseil d’État a rejeté mercredi le recours de Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité prononcée lors de sa condamnation dans l’affaire des parlementaires européens du FN, qui fait planer une menace sur ses ambitions électorales nationales. Cette exécution provisoire de l’inéligibilité est un obstacle à une candidature à d’éventuelles élections législatives en cas de dissolution, ou présidentielle, sauf si le Conseil constitutionnel, seul juge de l’élection et de la validité des candidatures, en décidait autrement.La décision rendue par la haute instance administrative, qui ne se prononce pas sur le fond, “ne préjuge pas d’une absence de candidature en cas de dissolution de l’Assemblée nationale”, a réagi auprès de l’AFP Marine Le Pen. “Selon la jurisprudence du Conseil constitutionnel”, un mandat national comme celui de député, “n’est pas soumis aux mêmes règles que le mandat local”, a-t-elle argumenté.Marine Le Pen, qui reste parlementaire, avait saisi le Conseil d’État après avoir été radiée en avril des listes électorales et démise de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais par le préfet, dans la foulée de sa condamnation le 31 mars. Elle demandait au Conseil d’État de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel. Outre l’inéligibilité, Marine Le Pen a été condamnée pour détournement de fonds publics à quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis et 100.000 euros d’amende, mais sans exécution immédiate sur ces points. Il lui était reproché d’être au cœur d’un système mis en place pour rémunérer des salariés du parti avec l’argent du parlement européen, à hauteur de 4 millions d’euros entre 2004 et 2016. Son appel sera examiné du 13 janvier au 12 février.La cour d’appel devrait rendre sa décision avant l’été, soit bien avant la campagne présidentielle de 2027. Une relaxe permettrait à Marine Le Pen de se présenter.  Si sa condamnation était à l’inverse confirmée et si elle décidait de se présenter quand même, la validité de sa candidature à la présidentielle (comme à des législatives) serait examinée par le Conseil constitutionnel. – “Liberté de l’électeur” -“Sur une affaire comme celle-ci, je trouve que le Conseil d’Etat aurait dû transmettre au Conseil constitutionnel au nom de la liberté de l’électeur”, a regretté Marine Le Pen, qui entend également contester devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) l’absence de recours possible contre l’exécution provisoire d’une peine pénale. Un recours devant la CEDH n’est toutefois pas suspensif.Dans son recours devant le Conseil d’État, Marine Le Pen contestait le refus du Premier ministre de l’époque, François Bayrou, d’accéder à sa demande d’abroger les dispositions du Code électoral qui avaient permis sa radiation, qu’elle estime inconstitutionnelles pour être notamment contraires à “la liberté de candidature” et à “la liberté des électeurs”.Dans un communiqué, la plus haute juridiction administrative explique avoir rejeté “ce recours car celui-ci ne recherchait pas tant l’abrogation de dispositions règlementaires que la modification de la loi, ce qui excède les pouvoirs du Premier ministre, qui ne pouvait donc que rejeter la demande de Mme Le Pen”. “En conséquence”, le Conseil d’État ne peut “pas transmettre sa QPC au Conseil constitutionnel”.Le Conseil d’État a un rôle de filtre des QPC : avant de les transmettre, il doit vérifier leur “caractère sérieux”, qu’elles n’ont pas déjà été traitées et, surtout, que “la disposition contestée est applicable au litige”.Le rapporteur public a estimé que les articles de loi du Code de procédure pénale qui ont permis la condamnation de Mme Le Pen à une peine d’inéligibilité n’étaient pas applicables au contentieux du refus d’enregistrement sur les listes électorales. 

Le Conseil d’État rejette le recours de Marine Le Pen contre son inéligibilité immédiate

Le Conseil d’État a rejeté mercredi le recours de Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité prononcée lors de sa condamnation dans l’affaire des parlementaires européens du FN, qui fait planer une menace sur ses ambitions électorales nationales. Cette exécution provisoire de l’inéligibilité est un obstacle à une candidature à d’éventuelles élections législatives en cas de dissolution, ou présidentielle, sauf si le Conseil constitutionnel, seul juge de l’élection et de la validité des candidatures, en décidait autrement.La décision rendue par la haute instance administrative, qui ne se prononce pas sur le fond, “ne préjuge pas d’une absence de candidature en cas de dissolution de l’Assemblée nationale”, a réagi auprès de l’AFP Marine Le Pen. “Selon la jurisprudence du Conseil constitutionnel”, un mandat national comme celui de député, “n’est pas soumis aux mêmes règles que le mandat local”, a-t-elle argumenté.Marine Le Pen, qui reste parlementaire, avait saisi le Conseil d’État après avoir été radiée en avril des listes électorales et démise de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais par le préfet, dans la foulée de sa condamnation le 31 mars. Elle demandait au Conseil d’État de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel. Outre l’inéligibilité, Marine Le Pen a été condamnée pour détournement de fonds publics à quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis et 100.000 euros d’amende, mais sans exécution immédiate sur ces points. Il lui était reproché d’être au cœur d’un système mis en place pour rémunérer des salariés du parti avec l’argent du parlement européen, à hauteur de 4 millions d’euros entre 2004 et 2016. Son appel sera examiné du 13 janvier au 12 février.La cour d’appel devrait rendre sa décision avant l’été, soit bien avant la campagne présidentielle de 2027. Une relaxe permettrait à Marine Le Pen de se présenter.  Si sa condamnation était à l’inverse confirmée et si elle décidait de se présenter quand même, la validité de sa candidature à la présidentielle (comme à des législatives) serait examinée par le Conseil constitutionnel. – “Liberté de l’électeur” -“Sur une affaire comme celle-ci, je trouve que le Conseil d’Etat aurait dû transmettre au Conseil constitutionnel au nom de la liberté de l’électeur”, a regretté Marine Le Pen, qui entend également contester devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) l’absence de recours possible contre l’exécution provisoire d’une peine pénale. Un recours devant la CEDH n’est toutefois pas suspensif.Dans son recours devant le Conseil d’État, Marine Le Pen contestait le refus du Premier ministre de l’époque, François Bayrou, d’accéder à sa demande d’abroger les dispositions du Code électoral qui avaient permis sa radiation, qu’elle estime inconstitutionnelles pour être notamment contraires à “la liberté de candidature” et à “la liberté des électeurs”.Dans un communiqué, la plus haute juridiction administrative explique avoir rejeté “ce recours car celui-ci ne recherchait pas tant l’abrogation de dispositions règlementaires que la modification de la loi, ce qui excède les pouvoirs du Premier ministre, qui ne pouvait donc que rejeter la demande de Mme Le Pen”. “En conséquence”, le Conseil d’État ne peut “pas transmettre sa QPC au Conseil constitutionnel”.Le Conseil d’État a un rôle de filtre des QPC : avant de les transmettre, il doit vérifier leur “caractère sérieux”, qu’elles n’ont pas déjà été traitées et, surtout, que “la disposition contestée est applicable au litige”.Le rapporteur public a estimé que les articles de loi du Code de procédure pénale qui ont permis la condamnation de Mme Le Pen à une peine d’inéligibilité n’étaient pas applicables au contentieux du refus d’enregistrement sur les listes électorales. 

Trente ans de réclusion requis à l’encontre de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse

Une peine de trente ans de réclusion criminelle a été requise mercredi à l’encontre de Cédric Jubillar, jugé à Albi pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.Devant la cour d’assises du Tarn, l’avocat général Pierre Aurignac a demandé la condamnation du peintre-plaquiste de 38 ans et requis “une réponse pénale extrêmement ferme” pour le “meurtre aggravé” de Delphine née Aussaguel, 33 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé.”Il est coupable, a auparavant déclaré Nicolas Ruff, le premier avocat général à s’exprimer jeudi après-midi. “Je prononce ces mots qui accusent, en en assumant pleinement les conséquences et en espérant vous convaincre de condamner Cédric Jubillar”, a-t-il conclu, au terme de deux heures de réquisitoire.”Au bout du chemin, je n’ai aucun doute sur le fait que Delphine Aussaguel est morte” le soir du 15 décembre 2020, “je n’ai aucun doute sur le fait que c’est Cédric Jubillar qui l’a tuée”, a-t-il affirmé , estimant que les jurés devraient eux aussi parcourir le même chemin, en se posant “les mêmes questions”.Descendu dans le prétoire pour s’adresser “uniquement” à la cour et aux jurés, M. Ruff, vice-procureur de Toulouse, les a appelés à ne pas rendre une “justice des on-dit”, une “justice des certitudes fainéantes”, dans un dossier qui a vu “le pire de ce que peut être la médiatisation”.Sans hausser le ton, regardant régulièrement l’accusé et sa défense, Nicolas Ruff s’est défendu d’être un “mercenaire de l’accusation”, affirmant livrer son “analyse factuelle et juridique d’un dossier”.- “Heureuse comme jamais” -Et si l’absence du corps de Delphine Jubillar “rend votre travail judiciaire plus compliqué”, a-t-il dit aux jurés, “elle n’empêche pas la justice de travailler” et “on doit condamner quand il y a des éléments qui convergent”, a-t-il insisté. Reprenant le leitmotiv qui a guidé la défense, à savoir celui d’un “dossier vide”, il a égrené pendant plus de deux heures les principaux éléments de l’enquête, les précédant de la formule: “dire que ce dossier est vide, c’est ne pas voir…”.Au sujet de la nuit de la disparition, il a rappelé que l’enquête sur le couple et ses relations montrait que Delphine était ce soir-là “heureuse comme jamais, euphorique même”, parce que la femme de son amant venait d’accepter la perspective d’une séparation, ce qui ouvrait la voie à cette nouvelle vie à deux dont rêvait l’infirmière de 33 ans.”S’il y a un soir où il y a pu avoir ce moment de bascule, ces mots qui tuent, cet instant fatidique qui vient sceller la rupture, c’est bien ce 15 décembre”, a ainsi déclaré l’avocat général, estimant comme les parties civiles que le meurtre a été commis à la suite de l’annonce d’un “départ définitif” de la part de Delphine.Lunettes brisées de la disparue, cris d’effroi entendus par les voisines, témoignage de son fils Louis, téléphone éteint de l’accusé, voiture garée dans un sens démontrant qu’elle a été utilisée dans la nuit, attitude de Cédric Jubillar le lendemain matin… M. Ruff a inlassablement décortiqué les indices du dossier.Loin du “désastre judiciaire” annoncé par la défense si leur client était condamné, Nicolas Ruff a estimé que ces indices démontraient au contraire que “Cédric Jubillar est coupable du meurtre de Delphine Aussaguel”.- “Rendez-leur Delphine” -Dans la matinée, les deux derniers avocats des parties civiles, plaidant dans l’intérêt des enfants du couple Jubillar, se sont une nouvelle fois directement adressés à l’accusé.”Rendez-leur Delphine!”, a par deux fois tonné Me Laurent Boguet en concluant sa plaidoirie, l’accusé ne trahissant aucune émotion face à cette injonction.Me Boguet a dénoncé le “brouillard de guerre” déployé par l’accusé, via ses réponses imprécises, et la défense, qui a “torturé le dossier” pour le remettre en question. D’une voix chargée d’émotion, sa consoeur Malika Chmani a regretté que les enfants Jubillar n’aient “jamais eu de réponses à leurs questions” au cours des quatre semaines de procès.”Il n’y a pas eu de vérité de leur père, je suis venue chercher une vérité judiciaire”, a conclu à la barre l’avocate, demandant “vérité et justice pour Louis et Elyah”.La journée de jeudi va être consacrée aux plaidoiries de la défense, avant le verdict attendu vendredi.

Trente ans de réclusion requis à l’encontre de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse

Une peine de trente ans de réclusion criminelle a été requise mercredi à l’encontre de Cédric Jubillar, jugé à Albi pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.Devant la cour d’assises du Tarn, l’avocat général Pierre Aurignac a demandé la condamnation du peintre-plaquiste de 38 ans et requis “une réponse pénale extrêmement ferme” pour le “meurtre aggravé” de Delphine née Aussaguel, 33 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé.”Il est coupable, a auparavant déclaré Nicolas Ruff, le premier avocat général à s’exprimer jeudi après-midi. “Je prononce ces mots qui accusent, en en assumant pleinement les conséquences et en espérant vous convaincre de condamner Cédric Jubillar”, a-t-il conclu, au terme de deux heures de réquisitoire.”Au bout du chemin, je n’ai aucun doute sur le fait que Delphine Aussaguel est morte” le soir du 15 décembre 2020, “je n’ai aucun doute sur le fait que c’est Cédric Jubillar qui l’a tuée”, a-t-il affirmé , estimant que les jurés devraient eux aussi parcourir le même chemin, en se posant “les mêmes questions”.Descendu dans le prétoire pour s’adresser “uniquement” à la cour et aux jurés, M. Ruff, vice-procureur de Toulouse, les a appelés à ne pas rendre une “justice des on-dit”, une “justice des certitudes fainéantes”, dans un dossier qui a vu “le pire de ce que peut être la médiatisation”.Sans hausser le ton, regardant régulièrement l’accusé et sa défense, Nicolas Ruff s’est défendu d’être un “mercenaire de l’accusation”, affirmant livrer son “analyse factuelle et juridique d’un dossier”.- “Heureuse comme jamais” -Et si l’absence du corps de Delphine Jubillar “rend votre travail judiciaire plus compliqué”, a-t-il dit aux jurés, “elle n’empêche pas la justice de travailler” et “on doit condamner quand il y a des éléments qui convergent”, a-t-il insisté. Reprenant le leitmotiv qui a guidé la défense, à savoir celui d’un “dossier vide”, il a égrené pendant plus de deux heures les principaux éléments de l’enquête, les précédant de la formule: “dire que ce dossier est vide, c’est ne pas voir…”.Au sujet de la nuit de la disparition, il a rappelé que l’enquête sur le couple et ses relations montrait que Delphine était ce soir-là “heureuse comme jamais, euphorique même”, parce que la femme de son amant venait d’accepter la perspective d’une séparation, ce qui ouvrait la voie à cette nouvelle vie à deux dont rêvait l’infirmière de 33 ans.”S’il y a un soir où il y a pu avoir ce moment de bascule, ces mots qui tuent, cet instant fatidique qui vient sceller la rupture, c’est bien ce 15 décembre”, a ainsi déclaré l’avocat général, estimant comme les parties civiles que le meurtre a été commis à la suite de l’annonce d’un “départ définitif” de la part de Delphine.Lunettes brisées de la disparue, cris d’effroi entendus par les voisines, témoignage de son fils Louis, téléphone éteint de l’accusé, voiture garée dans un sens démontrant qu’elle a été utilisée dans la nuit, attitude de Cédric Jubillar le lendemain matin… M. Ruff a inlassablement décortiqué les indices du dossier.Loin du “désastre judiciaire” annoncé par la défense si leur client était condamné, Nicolas Ruff a estimé que ces indices démontraient au contraire que “Cédric Jubillar est coupable du meurtre de Delphine Aussaguel”.- “Rendez-leur Delphine” -Dans la matinée, les deux derniers avocats des parties civiles, plaidant dans l’intérêt des enfants du couple Jubillar, se sont une nouvelle fois directement adressés à l’accusé.”Rendez-leur Delphine!”, a par deux fois tonné Me Laurent Boguet en concluant sa plaidoirie, l’accusé ne trahissant aucune émotion face à cette injonction.Me Boguet a dénoncé le “brouillard de guerre” déployé par l’accusé, via ses réponses imprécises, et la défense, qui a “torturé le dossier” pour le remettre en question. D’une voix chargée d’émotion, sa consoeur Malika Chmani a regretté que les enfants Jubillar n’aient “jamais eu de réponses à leurs questions” au cours des quatre semaines de procès.”Il n’y a pas eu de vérité de leur père, je suis venue chercher une vérité judiciaire”, a conclu à la barre l’avocate, demandant “vérité et justice pour Louis et Elyah”.La journée de jeudi va être consacrée aux plaidoiries de la défense, avant le verdict attendu vendredi.