“A la maison”: Merz promet le retour d’une Allemagne active en Europe

Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a promis vendredi de donner un nouvel élan à l’Europe lors d’une rencontre avec les responsables de l’Union européenne à Bruxelles, où son arrivée, en pleine période de tensions géopolitiques, suscite de grands espoirs.Le dirigeant, qui a promis d’être un chancelier “très européen”, s’est engagé à ce que l’Allemagne joue un rôle “fort” et “actif” au sein de l’UE.”Les défis auxquels nous sommes confrontés sont de taille et nous ne pourrons les relever qu’ensemble”, a-t-il lancé, en évoquant ses déplacements à Paris et Varsovie en milieu de semaine.Le dossier sur lequel le nouveau chancelier est le plus attendu est sans aucun doute la défense, l’Europe cherchant à muscler considérablement ses efforts dans le domaine, face à un allié américain de plus en plus incertain.- “Bâton de pèlerin” -Longtemps chantre de l’orthodoxie budgétaire, M. Merz a déjà marqué des points auprès de Bruxelles en se disant favorable à un assouplissement de certaines règles fiscales européennes pour permettre aux Etats de l’UE d’investir davantage dans la défense.”L’Amérique est cruciale pour la sécurité de l’Europe, indispensable à la sécurité de l’Europe”, a-t-il toutefois souligné.Le chancelier s’est aussi plongé sans attendre dans l’épineux dossier des droits de douane, échangeant jeudi avec le président américain Donald Trump, qui, assure-t-il, l’a invité à Washington.Lors d’une conférence de presse aux côtés de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le sexagénaire a rappelé son passé d’eurodéputé au début des années 1990, un mandat qui l’a “marqué”.”D’une certaine manière, je rentre à la maison à Bruxelles, je rentre à la maison en Europe”, a-t-il assuré, se réjouissant que sa visite coïncide avec la Journée de l’Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne.”C’est un signal très important, parce que vous montrez clairement que la politique européenne est pour vous une priorité absolue”, a salué la cheffe de l’exécutif européen, allemande comme lui.”Il était temps!”, souffle un diplomate. “On attend et on a besoin d’une Allemagne forte, qui soit capable de tenir son bâton de pèlerin”, assure-t-il, sous couvert d’anonymat.Voilà six mois que les Européens étaient suspendus aux rebondissements de la politique allemande, impatients de relancer un continent confronté à une cascade de crises.- Auf Wiedersehen Scholz -La rupture de style entre Friedrich Merz et son prédécesseur Olaf Scholz est appréciée par de nombreux Européens. A la tête de l’Allemagne de 2021 à 2025, l’ancien chancelier social-démocrate a laissé un souvenir amer à Bruxelles, des diplomates lui reprochant son attentisme et une proximité jugée excessive avec Washington.”Un nouveau leader est toujours synonyme d’une nouvelle dynamique”, a relevé vendredi Antonio Costa, le président du Conseil européen, qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres.Le retour de l’Allemagne sur le devant de la scène européenne, s’il se confirme, ne se fera toutefois pas sans frictions.Elu sur une ligne de fermeté, notamment en matière migratoire, le nouveau chancelier a déjà suscité des tensions en décidant unilatéralement de refouler la plupart des demandeurs d’asile aux frontières de l’Allemagne – un geste qui a froissé plusieurs partenaires.”L’immigration est un défi européen commun qui nécessite une solution européenne commune”, a d’ailleurs commenté Mme von der Leyen aux côtés de M. Merz.Le chancelier allemand a promis de ne “pas faire cavalier seul” sur cette question: “Je suis un partisan du marché unique européen et de l’espace Schengen et je tiens à le faire savoir à tous les chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe qui pourraient craindre une escalade”.

New Pope Leo XIV has mixed record on abuse: campaigners

One of the most pressing issues facing Pope Leo XIV is tackling sexual abuse by clergy in the Catholic Church — and campaigners say he has a mixed record.Two victims’ rights groups, SNAP and Bishop Accountability, issued statements following his election as the first pope from the United States on Thursday, questioning the 69-year-old’s commitment to lifting the lid on the scourge.As head of the Augustinian order worldwide and then as bishop of the Peruvian diocese of Chiclayo between 2015 and 2023, “he released no names of abusers”, Bishop Accountability’s Anne Barrett Doyle alleged.The same was true of his two years as head of the powerful Dicastery for Bishops, a key Vatican department that advised Pope Francis on the appointment of bishops, she said.”Prevost oversaw cases filed… against bishops accused of sexual abuse and of cover-up. He maintained the secrecy of that process, releasing no names and no data,” Barrett Doyle added. “Under his watch, no complicit bishop was stripped of his title.” “Most disturbing is an allegation from victims in his former diocese in Peru that he never opened a canonical case into alleged sexual abuse carried out by two priests,” she added.The Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP), for its part, said that when Leo was bishop of Chiclayo, three victims reported their accusations to the diocese but nothing happened.The trio went to the civil authorities in 2022.”Victims have since claimed Prevost failed to open an investigation, sent inadequate information to Rome, and that the diocese allowed the priest to continue saying mass,” the group said.As provincial head of the Augustinians in the Chicago area, SNAP added, the future pope also allowed a priest accused of abusing minors to live in an Augustinian friary near a school in the city in 2000.- ‘Opened the way’ -Yet Bishop Accountability also highlighted positive reports of Leo’s role in exposing the scandal of abuse and corruption against Sodalitium Christianae Vitae (SCV), an ultra-conservative lay congregation in Peru dissolved by Francis this year.Survivor Pedro Salinas — a journalist who wrote an expose against the group — last month included Prevost among five bishops who played an “extremely important role… on behalf of the victims”.That case “gives us reasons to hope”, Barrett Doyle said, adding: “We pray we see more of this decisive action by Prevost when he is pope.”On Thursday, the head of the Peruvian Bishop’s Conference, Carlos Garcia Camader, also defended the new pope’s record.As bishop, he “opened the way here in Peru to listen to the victims, to organise the truth commission” in the SCV scandal.First accusations of abuse emerged in the early 2000s, but the case exploded in 2015 with a book citing victims that detailed “physical, psychological, and sexual abuse” carried out by the movement’s leaders and founder, according to the Vatican’s official news outlet.After a seven-year investigation, Pope Francis dissolved the group just weeks before he died, after expelling 10 members. About 36 people, including 19 minors were abused, according to Vatican News. In January, Prevost joined Francis in a meeting with Jose Enrique Escardo, one of the first victims to denounce the religious movement’s abuses.”We reject the cover-up and secrecy, that does a lot of harm, because we have to help people who have suffered because of wrongdoing,” Prevost told Peruvian daily La Republica in an interview in June 2019.

Macron et Tusk vont sceller une alliance renforcée face à la Russie

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk vont signer vendredi à Nancy, dans l’est de la France, un traité renforçant les liens de défense entre les deux pays face à une Russie jugée de plus en plus menaçante après déjà trois ans de guerre en Ukraine.Les deux dirigeants sont arrivés dans la cité lorraine à 13H15 (11H15 GMT) pour signer un “traité d’amitié et de coopération renforcée”, signe du poids grandissant en Europe de la Pologne, acteur-clé sur le flanc est de l’Otan.Ils se sont avancés vers la statue du roi Stanislas au milieu de la place éponyme en saluant la foule alignée le long de la place derrière des barrières. Les retrouvailles à Nancy coïncident avec la Journée de l’Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne. A 2.600 kilomètres de la Place Rouge où Vladimir Poutine a défié dans la matinée les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.Avec en toile de fond la guerre en Ukraine qui, trois ans après le début de l’offensive russe, ne faiblit pas malgré la promesse de Donald Trump d’y mettre fin. Et une menace de désengagement américain qui pousse l’Europe à se réarmer massivement.Dans ce contexte, le traité va inclure une clause de défense mutuelle, qui “ouvre la possibilité d’une coopération” en matière de dissuasion nucléaire, avait annoncé Donald Tusk avant de s’envoler pour la France.”La diffusion nucléaire française a une composante européenne, et dans ce traité, c’est une solidarité encore plus forte que nous scellons, qui permet de rendre opérationnel ce qu’il y a déjà dans l’article 5 de l’OTAN”, a déclaré Emmanuel Macron sur la place Stanislas.”Cette clause de soutien mutuel en cas d’agression contre l’un de nos pays est l’essence même de ce traité”, s’était félicité le dirigeant polonais. “En cas de menace, d’attaque contre la Pologne, et la France, les deux pays s’engagent à fournir une assistance mutuelle, y compris une assistance militaire”, avait-il précisé.Les deux pays avaient déjà conclu un traité en 1991, alors que la Pologne sortait du glacis soviétique, après la chute du Rideau de fer, mais moins ambitieux.- “Partenaire négligé” -Outre la défense, la coopération sera renforcée dans les secteurs des infrastructures et l’énergie.Emmanuel Macron entend ainsi rehausser la relation avec Varsovie au niveau de celle déjà actée avec l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne à travers les traités de l’Elysée (1963), du Quirinal (2021) et de Barcelone (2023).La Pologne est “un partenaire que pendant trop longtemps (…) on a un peu négligé”, a reconnu vendredi sur RTL le ministre français chargé de l’Europe Benjamin Haddad.Craignant la menace du grand voisin russe et soutien actif de l’Ukraine, la Pologne, pays de quelque 38 millions d’habitants, s’est lancée dans un programme de modernisation accélérée de son armée et est devenue un acteur politique et militaire majeur en Europe.Jusqu’ici très dépendante des Etats-Unis pour sa défense, elle est profondément ébranlée par le climat d’incertitude généré par les ambivalences de Donald Trump envers l’Europe.Varsovie s’intéresse particulièrement à l’idée française d’un parapluie nucléaire européen. Une proposition jugée “très prometteuse” par Donald Tusk en mars et qui retient aussi l’attention de Berlin.- Coordination militaire -La France est le seul pays d’Europe occidentale, avec le Royaume-Uni, doté de l’arme nucléaire. Les autres pays européens membres de l’Otan sont jusqu’ici sous le parapluie de la dissuasion nucléaire américaine.Mais face aux remous transatlantiques, Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen”.Comme ses prédécesseurs, il a relevé à plusieurs reprises que les intérêts vitaux de la France, à la base de la doctrine de dissuasion, avaient une “dimension européenne”, qui pourrait donc inclure des pays voisins, voire au-delà.Paris espère, elle, renforcer la coordination militaire et diplomatique dans la région, et ne plus laisser les Etats-Unis dominer le dialogue avec les Polonais.Elle mise aussi sur un nouveau marché pour son industrie de défense au moment où Varsovie cherche à se doter d’avions de transport, d’avions-ravitailleurs ou encore de sous-marins.Soucieux des symboles, Emmanuel Macron et Donald Tusk signeront ce nouveau traité dans un décor chargé d’histoire. Nancy fut la résidence du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine et beau-père du roi de France Louis XV après avoir été contraint à l’exil par les armées russe et autrichienne.

Macron et Tusk vont sceller une alliance renforcée face à la Russie

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk vont signer vendredi à Nancy, dans l’est de la France, un traité renforçant les liens de défense entre les deux pays face à une Russie jugée de plus en plus menaçante après déjà trois ans de guerre en Ukraine.Les deux dirigeants sont arrivés dans la cité lorraine à 13H15 (11H15 GMT) pour signer un “traité d’amitié et de coopération renforcée”, signe du poids grandissant en Europe de la Pologne, acteur-clé sur le flanc est de l’Otan.Ils se sont avancés vers la statue du roi Stanislas au milieu de la place éponyme en saluant la foule alignée le long de la place derrière des barrières. Les retrouvailles à Nancy coïncident avec la Journée de l’Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne. A 2.600 kilomètres de la Place Rouge où Vladimir Poutine a défié dans la matinée les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.Avec en toile de fond la guerre en Ukraine qui, trois ans après le début de l’offensive russe, ne faiblit pas malgré la promesse de Donald Trump d’y mettre fin. Et une menace de désengagement américain qui pousse l’Europe à se réarmer massivement.Dans ce contexte, le traité va inclure une clause de défense mutuelle, qui “ouvre la possibilité d’une coopération” en matière de dissuasion nucléaire, avait annoncé Donald Tusk avant de s’envoler pour la France.”La diffusion nucléaire française a une composante européenne, et dans ce traité, c’est une solidarité encore plus forte que nous scellons, qui permet de rendre opérationnel ce qu’il y a déjà dans l’article 5 de l’OTAN”, a déclaré Emmanuel Macron sur la place Stanislas.”Cette clause de soutien mutuel en cas d’agression contre l’un de nos pays est l’essence même de ce traité”, s’était félicité le dirigeant polonais. “En cas de menace, d’attaque contre la Pologne, et la France, les deux pays s’engagent à fournir une assistance mutuelle, y compris une assistance militaire”, avait-il précisé.Les deux pays avaient déjà conclu un traité en 1991, alors que la Pologne sortait du glacis soviétique, après la chute du Rideau de fer, mais moins ambitieux.- “Partenaire négligé” -Outre la défense, la coopération sera renforcée dans les secteurs des infrastructures et l’énergie.Emmanuel Macron entend ainsi rehausser la relation avec Varsovie au niveau de celle déjà actée avec l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne à travers les traités de l’Elysée (1963), du Quirinal (2021) et de Barcelone (2023).La Pologne est “un partenaire que pendant trop longtemps (…) on a un peu négligé”, a reconnu vendredi sur RTL le ministre français chargé de l’Europe Benjamin Haddad.Craignant la menace du grand voisin russe et soutien actif de l’Ukraine, la Pologne, pays de quelque 38 millions d’habitants, s’est lancée dans un programme de modernisation accélérée de son armée et est devenue un acteur politique et militaire majeur en Europe.Jusqu’ici très dépendante des Etats-Unis pour sa défense, elle est profondément ébranlée par le climat d’incertitude généré par les ambivalences de Donald Trump envers l’Europe.Varsovie s’intéresse particulièrement à l’idée française d’un parapluie nucléaire européen. Une proposition jugée “très prometteuse” par Donald Tusk en mars et qui retient aussi l’attention de Berlin.- Coordination militaire -La France est le seul pays d’Europe occidentale, avec le Royaume-Uni, doté de l’arme nucléaire. Les autres pays européens membres de l’Otan sont jusqu’ici sous le parapluie de la dissuasion nucléaire américaine.Mais face aux remous transatlantiques, Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen”.Comme ses prédécesseurs, il a relevé à plusieurs reprises que les intérêts vitaux de la France, à la base de la doctrine de dissuasion, avaient une “dimension européenne”, qui pourrait donc inclure des pays voisins, voire au-delà.Paris espère, elle, renforcer la coordination militaire et diplomatique dans la région, et ne plus laisser les Etats-Unis dominer le dialogue avec les Polonais.Elle mise aussi sur un nouveau marché pour son industrie de défense au moment où Varsovie cherche à se doter d’avions de transport, d’avions-ravitailleurs ou encore de sous-marins.Soucieux des symboles, Emmanuel Macron et Donald Tusk signeront ce nouveau traité dans un décor chargé d’histoire. Nancy fut la résidence du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine et beau-père du roi de France Louis XV après avoir été contraint à l’exil par les armées russe et autrichienne.

Macron et Tusk vont sceller une alliance renforcée face à la Russie

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk vont signer vendredi à Nancy, dans l’est de la France, un traité renforçant les liens de défense entre les deux pays face à une Russie jugée de plus en plus menaçante après déjà trois ans de guerre en Ukraine.Les deux dirigeants sont arrivés dans la cité lorraine à 13H15 (11H15 GMT) pour signer un “traité d’amitié et de coopération renforcée”, signe du poids grandissant en Europe de la Pologne, acteur-clé sur le flanc est de l’Otan.Ils se sont avancés vers la statue du roi Stanislas au milieu de la place éponyme en saluant la foule alignée le long de la place derrière des barrières. Les retrouvailles à Nancy coïncident avec la Journée de l’Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne. A 2.600 kilomètres de la Place Rouge où Vladimir Poutine a défié dans la matinée les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.Avec en toile de fond la guerre en Ukraine qui, trois ans après le début de l’offensive russe, ne faiblit pas malgré la promesse de Donald Trump d’y mettre fin. Et une menace de désengagement américain qui pousse l’Europe à se réarmer massivement.Dans ce contexte, le traité va inclure une clause de défense mutuelle, qui “ouvre la possibilité d’une coopération” en matière de dissuasion nucléaire, avait annoncé Donald Tusk avant de s’envoler pour la France.”La diffusion nucléaire française a une composante européenne, et dans ce traité, c’est une solidarité encore plus forte que nous scellons, qui permet de rendre opérationnel ce qu’il y a déjà dans l’article 5 de l’OTAN”, a déclaré Emmanuel Macron sur la place Stanislas.”Cette clause de soutien mutuel en cas d’agression contre l’un de nos pays est l’essence même de ce traité”, s’était félicité le dirigeant polonais. “En cas de menace, d’attaque contre la Pologne, et la France, les deux pays s’engagent à fournir une assistance mutuelle, y compris une assistance militaire”, avait-il précisé.Les deux pays avaient déjà conclu un traité en 1991, alors que la Pologne sortait du glacis soviétique, après la chute du Rideau de fer, mais moins ambitieux.- “Partenaire négligé” -Outre la défense, la coopération sera renforcée dans les secteurs des infrastructures et l’énergie.Emmanuel Macron entend ainsi rehausser la relation avec Varsovie au niveau de celle déjà actée avec l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne à travers les traités de l’Elysée (1963), du Quirinal (2021) et de Barcelone (2023).La Pologne est “un partenaire que pendant trop longtemps (…) on a un peu négligé”, a reconnu vendredi sur RTL le ministre français chargé de l’Europe Benjamin Haddad.Craignant la menace du grand voisin russe et soutien actif de l’Ukraine, la Pologne, pays de quelque 38 millions d’habitants, s’est lancée dans un programme de modernisation accélérée de son armée et est devenue un acteur politique et militaire majeur en Europe.Jusqu’ici très dépendante des Etats-Unis pour sa défense, elle est profondément ébranlée par le climat d’incertitude généré par les ambivalences de Donald Trump envers l’Europe.Varsovie s’intéresse particulièrement à l’idée française d’un parapluie nucléaire européen. Une proposition jugée “très prometteuse” par Donald Tusk en mars et qui retient aussi l’attention de Berlin.- Coordination militaire -La France est le seul pays d’Europe occidentale, avec le Royaume-Uni, doté de l’arme nucléaire. Les autres pays européens membres de l’Otan sont jusqu’ici sous le parapluie de la dissuasion nucléaire américaine.Mais face aux remous transatlantiques, Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen”.Comme ses prédécesseurs, il a relevé à plusieurs reprises que les intérêts vitaux de la France, à la base de la doctrine de dissuasion, avaient une “dimension européenne”, qui pourrait donc inclure des pays voisins, voire au-delà.Paris espère, elle, renforcer la coordination militaire et diplomatique dans la région, et ne plus laisser les Etats-Unis dominer le dialogue avec les Polonais.Elle mise aussi sur un nouveau marché pour son industrie de défense au moment où Varsovie cherche à se doter d’avions de transport, d’avions-ravitailleurs ou encore de sous-marins.Soucieux des symboles, Emmanuel Macron et Donald Tusk signeront ce nouveau traité dans un décor chargé d’histoire. Nancy fut la résidence du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine et beau-père du roi de France Louis XV après avoir été contraint à l’exil par les armées russe et autrichienne.

Deux hommes reconnus coupables d’avoir abattu un arbre célèbre en Angleterre

L’abattage de ce célèbre érable en 2023 avait choqué le Royaume-Uni. Deux hommes ont été reconnus coupables vendredi d’avoir scié à la tronçonneuse, sans raison apparente, le Sycamore Gap tree, un arbre jouxtant le mur d’Hadrien immortalisé dans de nombreux films et séries.Daniel Graham, 39 ans, et Adam Carruthers, 32 ans, sont accusés d’avoir pris le volant en pleine nuit fin septembre 2023, d’avoir marché 20 minutes jusqu’au site avant de se filmer en train d’abattre et d’emporter un morceau du tronc comme trophée dans leur coffre.Jugés depuis la semaine dernière devant le tribunal de Newcastle (nord-est de l’Angleterre), les deux hommes n’ont montré aucune émotion à l’annonce de sa décision. Ils seront fixés sur leur peine le 15 juillet et risquent une “longue période de détention”, a indiqué la juge.Le majestueux Sycamore Gap tree, qui se tenait depuis près de deux siècles isolé entre deux collines dans un paysage spectaculaire, est connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991.Les dommages causés à cet arbre sont estimés à plus de 622.000 livres (plus de 724.000 euros), et ceux subis par le mur d’Hadrien voisin, un site romain classé par l’Unesco, à 1.144 livres (1.350 euros).Les anciens amis, qui nient les faits et s’accusent mutuellement, n’ont pas donné d’explication.”Nous entendons souvent parler d’actes de vandalisme gratuits, mais ce terme n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui pour décrire les actions de ces individus”, a souligné vendredi Kevin Waring, l’un des responsables de la police de Northumbrie.Cet abattage a provoqué l’émotion et la colère au Royaume-Uni, tant l’arbre était aimé du grand public.Daniel Graham est en détention provisoire depuis décembre “pour sa propre sécurité” selon la juge, et le restera jusqu’au prononcé de la peine. Une décision similaire a été prise vendredi pour Adam Carruthers, dont la compagne a notamment dit avoir été suivie jusqu’à son domicile.Les deux hommes avaient d’ailleurs caché leur visage derrière des cagoules en arrivant au tribunal lors d’une précédente audience il y a un an.Selon le procureur Richard Wright, ils s’étaient après leur geste “délectés” de la couverture médiatique suscitée et s’étaient envoyés des messages pour se féliciter d’une histoire devenue “virale”.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.Sa perte avait “profondément ému dans le nord-est (de l’Angleterre), mais aussi à l’échelle nationale et internationale”, a réagi l’agence gouvernementale Historic England.”Cette destruction inutile de septembre 2023 a suscité une vague de chagrin et d’incrédulité, qui a montré la force du lien qui unit les gens à la nature et au patrimoine”, a ajouté l’organisation.- “Mission débile” -Dénonçant une “mission débile”, l’accusation avait fait diffuser devant le tribunal une vidéo montrant selon elle l’abattage de l’arbre, retrouvée dans le téléphone de Daniel Graham.Tournée dans l’obscurité, elle permet d’entendre le bruit “reconnaissable” d’une tronçonneuse puis celui de la chute d’un arbre. Elle avait été envoyée à Adam Carruthers, qui l’a lui-même transférée à sa compagne.Les métadonnées de la vidéo indiquent également que celle-ci a été tournée à proximité du Sycamore Gap tree, avait indiqué un expert de la police.”C’est devenu viral, mondial. Ce sera au journal (de la chaîne de télévision britannique) ITV ce soir”, avait aussi envoyé Daniel Graham à Adam Carruthers au lendemain des faits. Ce dernier affirme qu’il n’était pas présent lors de l’abattage, tandis que M. Graham dit que sa voiture et son téléphone ont été utilisés à son insu.Un mois après l’abattage, le Sycamore Gap tree a été découpé et enlevé par les autorités.Depuis, le National Trust, l’organisme gérant de nombreux lieux du patrimoine britannique, dont l’endroit où se trouvait l’érable, a indiqué que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche de l’arbre.Le National Trust a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui seront donnés à terme à des particuliers et des organisations dans tout le Royaume-Uni, pour être plantés notamment dans des hôpitaux, des jardins et des écoles. 

African worshippers hope Pope Leo carries on Francis’s workFri, 09 May 2025 12:21:17 GMT

Worshippers in Nigeria and the Democratic Republic of Congo, home to Africa’s biggest Catholic populations, on Friday voiced joy over the new pope’s election and hopes he would carry on the legacy of his liberal predecessor.In the Congolese capital, the election of Pope Leo XIV drew particular interest as the city’s archbishop had been seen …

African worshippers hope Pope Leo carries on Francis’s workFri, 09 May 2025 12:21:17 GMT Read More »