Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'”espionnage”

Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, doit comparaître lundi devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, ce qui laisse présager une prolongation de sa peine.L’audience dans cette nouvelle affaire doit se dérouler à huis clos et concerne une enquête pour “espionnage” lancée à l’encontre de Laurent Vinatier, a confirmé à l’AFP Anastassia Pychkina, porte-parole du tribunal de Lefortovo.Il n’est toutefois pas possible de savoir dans l’immédiat si M. Vinatier a été inculpé ou non pour ces accusations et aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonné qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.

Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'”espionnage”

Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, doit comparaître lundi devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, ce qui laisse présager une prolongation de sa peine.L’audience dans cette nouvelle affaire doit se dérouler à huis clos et concerne une enquête pour “espionnage” lancée à l’encontre de Laurent Vinatier, a confirmé à l’AFP Anastassia Pychkina, porte-parole du tribunal de Lefortovo.Il n’est toutefois pas possible de savoir dans l’immédiat si M. Vinatier a été inculpé ou non pour ces accusations et aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonné qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.

Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël

Quatre journalistes travaillant pour des médias internationaux ont été tués lundi matin dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ayant fait au total 15 morts, a annoncé la Défense civile du territoire palestinien. Le porte-parole de l’organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un “bilan (…) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile” après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès.Interrogée par l’AFP sur ces frappes ayant visé un bâtiment de ce grand complexe hospitalier, ciblé à plusieurs reprises par Israël depuis le début de la guerre, l’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait ces informations.Selon M. Bassal, la première frappe a été menée par un drone explosif, avant un bombardement aérien ayant eu lieu alors que les blessés étaient évacués.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. Al Jazeera a annoncé la mort sur place d’un de ses photojournalistes et reporter d’images, Mohammad Salama, deux semaines après qu’elle a perdu quatre journalistes et deux pigistes, dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’entre eux d’être un membre actif de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.L’agence de presse canado-britannique Reuters a indiqué que l’un des journalistes tués et l’un des blessés faisaient partie de ses collaborateurs. L’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que la quatrième journaliste tuée, Mariam Dagga, collaborait avec elle, mais qu’elle n’était pas en mission pour l’agence au moment des faits.- Près de 200 journalistes tués -Le syndicat des journalistes palestiniens a également fait état de la mort de quatre journalistes, indiquant les deux noms susmentionnés ainsi que ceux de Hossam al-Masri et Moaz Abou Taha.Selon un journaliste de l’AFP à Gaza, ces deux hommes travaillaient pour des médias palestiniens et internationaux.Avant l’annonce de ces morts, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) recensaient près de 200 journalistes tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.M. Bassal a également mentionné la mort d’un soignant dans les frappes de lundi matin.Plusieurs personnes blessées, certaines couvertes de sang, ont été prises en charge à l’hôpital après les frappes, a constaté un photographe de l’AFP sur place. L’hôpital Nasser est l’un des derniers établissements de santé encore partiellement fonctionnels dans la bande de Gaza.La Défense civile recensait au total 27 morts en début d’après-midi dans des tirs ou frappes de l’armée israélienne lundi dans l’ensemble du petit territoire côtier palestinien, ravagé par près de deux ans de guerre.

Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël

Quatre journalistes travaillant pour des médias internationaux ont été tués lundi matin dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ayant fait au total 15 morts, a annoncé la Défense civile du territoire palestinien. Le porte-parole de l’organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un “bilan (…) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile” après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès.Interrogée par l’AFP sur ces frappes ayant visé un bâtiment de ce grand complexe hospitalier, ciblé à plusieurs reprises par Israël depuis le début de la guerre, l’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait ces informations.Selon M. Bassal, la première frappe a été menée par un drone explosif, avant un bombardement aérien ayant eu lieu alors que les blessés étaient évacués.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. Al Jazeera a annoncé la mort sur place d’un de ses photojournalistes et reporter d’images, Mohammad Salama, deux semaines après qu’elle a perdu quatre journalistes et deux pigistes, dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’entre eux d’être un membre actif de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.L’agence de presse canado-britannique Reuters a indiqué que l’un des journalistes tués et l’un des blessés faisaient partie de ses collaborateurs. L’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que la quatrième journaliste tuée, Mariam Dagga, collaborait avec elle, mais qu’elle n’était pas en mission pour l’agence au moment des faits.- Près de 200 journalistes tués -Le syndicat des journalistes palestiniens a également fait état de la mort de quatre journalistes, indiquant les deux noms susmentionnés ainsi que ceux de Hossam al-Masri et Moaz Abou Taha.Selon un journaliste de l’AFP à Gaza, ces deux hommes travaillaient pour des médias palestiniens et internationaux.Avant l’annonce de ces morts, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) recensaient près de 200 journalistes tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.M. Bassal a également mentionné la mort d’un soignant dans les frappes de lundi matin.Plusieurs personnes blessées, certaines couvertes de sang, ont été prises en charge à l’hôpital après les frappes, a constaté un photographe de l’AFP sur place. L’hôpital Nasser est l’un des derniers établissements de santé encore partiellement fonctionnels dans la bande de Gaza.La Défense civile recensait au total 27 morts en début d’après-midi dans des tirs ou frappes de l’armée israélienne lundi dans l’ensemble du petit territoire côtier palestinien, ravagé par près de deux ans de guerre.

Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël

Quatre journalistes travaillant pour des médias internationaux ont été tués lundi matin dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ayant fait au total 15 morts, a annoncé la Défense civile du territoire palestinien. Le porte-parole de l’organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un “bilan (…) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile” après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès.Interrogée par l’AFP sur ces frappes ayant visé un bâtiment de ce grand complexe hospitalier, ciblé à plusieurs reprises par Israël depuis le début de la guerre, l’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait ces informations.Selon M. Bassal, la première frappe a été menée par un drone explosif, avant un bombardement aérien ayant eu lieu alors que les blessés étaient évacués.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. Al Jazeera a annoncé la mort sur place d’un de ses photojournalistes et reporter d’images, Mohammad Salama, deux semaines après qu’elle a perdu quatre journalistes et deux pigistes, dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’entre eux d’être un membre actif de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.L’agence de presse canado-britannique Reuters a indiqué que l’un des journalistes tués et l’un des blessés faisaient partie de ses collaborateurs. L’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que la quatrième journaliste tuée, Mariam Dagga, collaborait avec elle, mais qu’elle n’était pas en mission pour l’agence au moment des faits.- Près de 200 journalistes tués -Le syndicat des journalistes palestiniens a également fait état de la mort de quatre journalistes, indiquant les deux noms susmentionnés ainsi que ceux de Hossam al-Masri et Moaz Abou Taha.Selon un journaliste de l’AFP à Gaza, ces deux hommes travaillaient pour des médias palestiniens et internationaux.Avant l’annonce de ces morts, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) recensaient près de 200 journalistes tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.M. Bassal a également mentionné la mort d’un soignant dans les frappes de lundi matin.Plusieurs personnes blessées, certaines couvertes de sang, ont été prises en charge à l’hôpital après les frappes, a constaté un photographe de l’AFP sur place. L’hôpital Nasser est l’un des derniers établissements de santé encore partiellement fonctionnels dans la bande de Gaza.La Défense civile recensait au total 27 morts en début d’après-midi dans des tirs ou frappes de l’armée israélienne lundi dans l’ensemble du petit territoire côtier palestinien, ravagé par près de deux ans de guerre.

Antisémitisme: le gouvernement français mène un “combat sans ambiguïté”, selon Bergé

Le gouvernement français mène un “combat (…) sans ambiguïté” contre l’antisémitisme qui a atteint des seuils “intolérables”, a assuré lundi Aurore Bergé, la ministre chargée de la lutte contre les discriminations, alors que les Etats-Unis accusent la France d’être trop peu engagée en la matière.”Le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l’antisémitisme”, a déclaré Mme Bergé sur Europe 1-CNews. “Le sujet est trop grave. Il est trop important à mon avis, pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques.”L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, est convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères après des critiques qui ont provoqué la colère de Paris sur “l’absence d’action suffisante” du président Emmanuel Macron contre l’antisémitisme.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat obtenue dimanche par l’AFP, l’ambassadeur exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”, rejoignant les critiques du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Face à ces critiques, Mme Bergé a insisté lundi sur son attitude “lucide” face à la réalité de l’antisémitisme.”Tous les jours, il y a des remontées de faits antisémites et cet été notamment, je trouve qu’on a atteint des seuils qui sont absolument intolérables, comme si on s’habituait à l’idée qu’il puisse y avoir une forme d’antisémitisme d’atmosphère”, a-t-elle dit. “Parce qu’ici, on interdit à des vacanciers parce qu’ils sont Israéliens de pouvoir entrer dans un lieu, parce que là, on exclut des jeunes Français d’un vol commercial…”, a-t-elle illustré, alors que le gérant d’un parc de loisirs vient d’être mis en examen pour avoir refusé l’accès de son site à un groupe de 150 jeunes Israéliens.”Il y a une forme d’antisémitisme d’atmosphère qui s’installe et qui s’installe dans toutes nos démocraties et que nous combattons”, a jugé Mme Bergé.”Aucun pays ne peut donner de leçons et tous doivent revoir leur copie”, a de son côté réagi sur X Patrick Klugman, président du comité français pour Yad Vashem.”Quelles que soient les positions, parfois contestables, de la France à l’égard d’Israël, les pouvoirs publics mènent une action constante, incontestable et résolue contre l’antisémitisme”, a-t-il ajouté.Le président d’honneur de la Licra, Alain Jakubowicz, a également estimé lundi sur BFMTV et RMC que ce n’est “pas aux USA de donner des leçons à la France sur le sujet”. Selon l’avocat néanmoins, “on a assisté à un été antisémite, clairement, chaque jour un fait nouveau”.

Antisémitisme: le gouvernement français mène un “combat sans ambiguïté”, selon Bergé

Le gouvernement français mène un “combat (…) sans ambiguïté” contre l’antisémitisme qui a atteint des seuils “intolérables”, a assuré lundi Aurore Bergé, la ministre chargée de la lutte contre les discriminations, alors que les Etats-Unis accusent la France d’être trop peu engagée en la matière.”Le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l’antisémitisme”, a déclaré Mme Bergé sur Europe 1-CNews. “Le sujet est trop grave. Il est trop important à mon avis, pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques.”L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, est convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères après des critiques qui ont provoqué la colère de Paris sur “l’absence d’action suffisante” du président Emmanuel Macron contre l’antisémitisme.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat obtenue dimanche par l’AFP, l’ambassadeur exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”, rejoignant les critiques du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Face à ces critiques, Mme Bergé a insisté lundi sur son attitude “lucide” face à la réalité de l’antisémitisme.”Tous les jours, il y a des remontées de faits antisémites et cet été notamment, je trouve qu’on a atteint des seuils qui sont absolument intolérables, comme si on s’habituait à l’idée qu’il puisse y avoir une forme d’antisémitisme d’atmosphère”, a-t-elle dit. “Parce qu’ici, on interdit à des vacanciers parce qu’ils sont Israéliens de pouvoir entrer dans un lieu, parce que là, on exclut des jeunes Français d’un vol commercial…”, a-t-elle illustré, alors que le gérant d’un parc de loisirs vient d’être mis en examen pour avoir refusé l’accès de son site à un groupe de 150 jeunes Israéliens.”Il y a une forme d’antisémitisme d’atmosphère qui s’installe et qui s’installe dans toutes nos démocraties et que nous combattons”, a jugé Mme Bergé.”Aucun pays ne peut donner de leçons et tous doivent revoir leur copie”, a de son côté réagi sur X Patrick Klugman, président du comité français pour Yad Vashem.”Quelles que soient les positions, parfois contestables, de la France à l’égard d’Israël, les pouvoirs publics mènent une action constante, incontestable et résolue contre l’antisémitisme”, a-t-il ajouté.Le président d’honneur de la Licra, Alain Jakubowicz, a également estimé lundi sur BFMTV et RMC que ce n’est “pas aux USA de donner des leçons à la France sur le sujet”. Selon l’avocat néanmoins, “on a assisté à un été antisémite, clairement, chaque jour un fait nouveau”.