Bolivie: des centaines de partisans d’Evo Morales manifestent à La Paz

Des centaines de partisans de l’ancien président Evo Morales manifestent vendredi à La Paz pour soutenir sa candidature à l’élection présidentielle d’août, malgré son inéligibilité et un mandat d’arrêt à son encontre.Evo Morales n’était pas visible parmi les manifestants partis en caravane la veille de Parotani, dans le centre du pays, où le leader indigène est réfugié depuis l’émission en octobre d’un mandat d’arrêt à son encontre dans une affaire de traite de mineure. Après avoir entamé une marche vendredi depuis El Alto, ville voisine de La Paz, les manifestants ont rejoint la capitale administrative du pays andin avec l’intention de converger vers le Tribunal suprême électoral (TSE), placé sous étroite protection policière.”Nous sommes ici pour exiger nos droits démocratiques, nos droits politiques”, a déclaré le sénateur Leonardo Loza, proche collaborateur de M. Morales, assurant que ce dernier “était à La Paz”, sans plus de détails.Dans un récent entretien à l’AFP, celui qui entend briguer un quatrième mandat après avoir été à la tête du pays entre 2006 et 2019, avait assuré qu’il se rendrait à La Paz en mai pour présenter sa candidature.Le ministre de l’Intérieur Eduardo del Castillo a assuré dans la matinée que si M. Morales participait à la manifestation, il serait immédiatement interpellé. “Si nous le trouvons en train de marcher dans les rues, nous exécuterons le mandat d’arrêt”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.Selon le parquet, Evo Morales aurait entretenu en 2015, alors qu’il dirigeait le pays, une relation avec une adolescente de 15 ans avec le consentement des parents de cette dernière, en échange d’avantages.Le leader indigène rejette ces accusations, se disant victime d’une “persécution judiciaire” de la part du gouvernement du président Luis Arce.Il ne reconnaît pas non plus l’arrêt de Cour constitutionnelle rendu en 2023 et qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Le dirigeant indigène n’est actuellement affilié à aucun parti politique, un requis pour pouvoir être candidat. Il a quitté en début d’année le parti au pouvoir qu’il avait fondé, le Mouvement vers le socialisme (MAS), après que la justice en a confié la direction à un groupe proche du président Arce.La date limite pour l’enregistrement des candidatures à la présidentielle est fixée au 19 mai. Cependant, ce n’est que le 6 juin que l’autorité électorale communiquera la liste définitive des candidats, après avoir vérifié le respect des exigences légales.

La cheffe européenne de la tech appelle les Etats-Unis à plus de coopération

Henna Virkkunen, la commissaire européenne responsable de la politique numérique de l’Union européenne, a appelé vendredi à une coopération plus étroite entre les Etats-Unis et l’Europe sur la régulation des technologies, un sujet qui oppose Bruxelles et Washington.”Les grandes entreprises technologiques savent qu’une coopération plus étroite en matière de réglementation serait bénéfique pour leurs activités”, a déclaré Mme Virkkunen à l’AFP après avoir rencontré les principaux dirigeants de la Silicon Valley, dont Mark Zuckerberg de Meta et Tim Cook d’Apple.La visite de Mme Virkkunen en Californie et à Washington était la première depuis qu’elle a pris ses fonctions à la fin de l’année dernière, alors que l’UE finalise des enquêtes visant des géants américains pour des violations de ses règlesLe président Donald Trump a lui pris ses fonctions en janvier, adoptant une ligne dure contre les politiques européennes qui, selon lui, punissent injustement les États-Unis.Cette ligne dure a été accueillie favorablement par certains patrons du secteur technologique, notamment Mark Zuckerberg, qui fait pression sur la Maison Blanche pour qu’elle réplique à Bruxelles.Il assimile les lois européennes sur les technologies à des droits de douane qui devraient être mis sur la table dans les batailles commerciales de Donald Trump avec l’Europe.Henna Virkkunen estime que le lobbying de Mark Zuckerberg auprès du président américain était “normal” de la part de grandes entreprises qui cherchent à défendre leurs intérêts.Mais “les règles européennes sont les mêmes pour les entreprises européennes, asiatiques et américaines, ce ne sont donc pas des barrières commerciales”, a-t-elle ajouté.Lors de sa tournée aux États-Unis, Mme Virkkunen a également rencontré de hauts fonctionnaires américains, dont beaucoup qualifient le nouveau règlement de l’UE sur les services numériques (DSA) de forme de censure gouvernementale.Le DSA exige des entreprises qu’elles contrôlent de manière adéquate les contenus en ligne, sous peine de se voir infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 6% du chiffre d’affaires annuel global d’une entreprise.La commissaire, chargée de la mise en oeuvre du DSA, a déclaré que les conclusions de Bruxelles sur les enquêtes ouvertes à l’encontre de Meta, de X et d’autres entreprises seraient bientôt disponibles.- Longues enquêtes -Son bureau est critiqué en Europe pour sa lenteur sur ces enquêtes, certains insinuant que ces retards sont délibérés, pour éviter de faire des vagues avec la Maison Blanche.Les dix enquêtes majeures seront finalisées “dans les semaines et les mois à venir”, a répondu Henna Virkkunen.Pour justifier cette longue attente, elle a précisé que les conclusions à venir étaient les premières prises dans le cadre du DSA, “c’est pourquoi les équipes juridiques et techniques voulaient travailler très soigneusement et s’assurer que nous disposions toujours d’une base juridique très solide lorsque nous prenons des décisions”.Les enquêtes déboucheront certainement sur des turbulences diplomatiques, mais Mme Virkkunen estime que les États-Unis et l’UE auraient quand même tout intérêt à collaborer plus étroitement à l’élaboration de règles régissant les technologies majeures.”Une coopération étroite serait bénéfique pour les deux parties, car pour les États-Unis et les entreprises du secteur, l’UE est le plus grand marché extérieur. Nombre d’entre elles ont beaucoup plus d’utilisateurs dans l’Union européenne qu’aux États-Unis”, a-t-elle souligné.Mme Virkkunen a cité l’exemple de Meta, qui compte plus d’utilisateurs pour son réseau social Instagram en Europe qu’aux États-Unis.”Si nous travaillions ensemble avec les États-Unis, nous pourrions établir des réglementations et les normes à l’échelle mondiale”, a-t-elle argumenté. “Cela faciliterait aussi les activités des entreprises dans le monde”.

Gaza: cent morts dans un intense pilonnage israélien selon les secours

Cent Palestiniens ont été tués vendredi dans un intense bombardement israélien à Gaza, ont indiqué les secours, le chef des droits de l’homme de l’ONU mettant en garde contre un “nettoyage ethnique” dans le territoire dévasté par la guerre.Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, un allié d’Israël, a déclaré: “nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés.”Le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, a ensuite appelé les Etats-Unis à faire pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour laisser entrer l’aide humanitaire à Gaza, bloquée depuis le 2 mars.Taher al-Nounou, haut responsable du mouvement islamiste, a déclaré que le groupe “attendait et espérait que l’administration américaine exerce une pression supplémentaire” sur Israël “pour qu’il ouvre les points de passage et permette l’entrée immédiate de l’aide humanitaire”.Sur le terrain, l’agence de défense civile de Gaza a déclaré que les frappes israéliennes avaient tué au moins 100 personnes vendredi.Oum Mohammed al-Tatari, 57 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle avait été réveillée par une attaque avant l’aube. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous”, a-t-elle raconté. “Tout le monde s’est mis à courir. Nous avons vu la destruction de nos propres yeux. Il y avait du sang partout, des morceaux de corps et des cadavres”.Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.- “Faim, soif, peur” -A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements “ont ciblé des habitations où des civils dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”.”Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim”, se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant.L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations à Gaza, sans plus de détails. Pour le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk, “cette dernière vague de bombes obligeant les gens à se déplacer sous la menace d’attaques encore plus intenses, la destruction méthodique de quartiers entiers et le refus de l’aide humanitaire soulignent qu’il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza qui (…) équivaut à un nettoyage ethnique”.M. Netanyahu, pour qui seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages, a annoncé lundi une intensification de l’offensive à Gaza pour “vaincre” le Hamas, qui a pris le pouvoir dans le territoire palestinien en 2007.- “Catastrophe humanitaire” -Israël affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.Sept pays européens, dont cinq ont reconnu un état palestinien – l’Irlande, l’Islande, la Slovénie, l’Espagne et la Norvège – ont publié une déclaration commune condamnant ce qu’ils appellent “la catastrophe humanitaire provoquée par l’homme” et appelant Israël à mettre fin aux opérations militaires et à lever le blocus.Le Hamas a déclaré “apprécier hautement la position humanitaire et courageuse” adoptée par ces sept pays.La Fondation humanitaire de Gaza, une ONG soutenue par les Etats-Unis, a déclaré qu’elle commencerait à distribuer de l’aide humanitaire à Gaza ce mois-ci, après s’être entretenue avec des responsables israéliens.Toutefois, les Nations unies ont exclu jeudi toute participation à cette initiative, invoquant des problèmes d'”impartialité, de neutralité (et) d’indépendance”. Après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s’est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la “conquête” de Gaza, qu’Israël avait occupée de 1967 à 2005.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: cent morts dans un intense pilonnage israélien selon les secours

Cent Palestiniens ont été tués vendredi dans un intense bombardement israélien à Gaza, ont indiqué les secours, le chef des droits de l’homme de l’ONU mettant en garde contre un “nettoyage ethnique” dans le territoire dévasté par la guerre.Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, un allié d’Israël, a déclaré: “nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés.”Le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, a ensuite appelé les Etats-Unis à faire pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour laisser entrer l’aide humanitaire à Gaza, bloquée depuis le 2 mars.Taher al-Nounou, haut responsable du mouvement islamiste, a déclaré que le groupe “attendait et espérait que l’administration américaine exerce une pression supplémentaire” sur Israël “pour qu’il ouvre les points de passage et permette l’entrée immédiate de l’aide humanitaire”.Sur le terrain, l’agence de défense civile de Gaza a déclaré que les frappes israéliennes avaient tué au moins 100 personnes vendredi.Oum Mohammed al-Tatari, 57 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle avait été réveillée par une attaque avant l’aube. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous”, a-t-elle raconté. “Tout le monde s’est mis à courir. Nous avons vu la destruction de nos propres yeux. Il y avait du sang partout, des morceaux de corps et des cadavres”.Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.- “Faim, soif, peur” -A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements “ont ciblé des habitations où des civils dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”.”Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim”, se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant.L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations à Gaza, sans plus de détails. Pour le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk, “cette dernière vague de bombes obligeant les gens à se déplacer sous la menace d’attaques encore plus intenses, la destruction méthodique de quartiers entiers et le refus de l’aide humanitaire soulignent qu’il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza qui (…) équivaut à un nettoyage ethnique”.M. Netanyahu, pour qui seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages, a annoncé lundi une intensification de l’offensive à Gaza pour “vaincre” le Hamas, qui a pris le pouvoir dans le territoire palestinien en 2007.- “Catastrophe humanitaire” -Israël affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.Sept pays européens, dont cinq ont reconnu un état palestinien – l’Irlande, l’Islande, la Slovénie, l’Espagne et la Norvège – ont publié une déclaration commune condamnant ce qu’ils appellent “la catastrophe humanitaire provoquée par l’homme” et appelant Israël à mettre fin aux opérations militaires et à lever le blocus.Le Hamas a déclaré “apprécier hautement la position humanitaire et courageuse” adoptée par ces sept pays.La Fondation humanitaire de Gaza, une ONG soutenue par les Etats-Unis, a déclaré qu’elle commencerait à distribuer de l’aide humanitaire à Gaza ce mois-ci, après s’être entretenue avec des responsables israéliens.Toutefois, les Nations unies ont exclu jeudi toute participation à cette initiative, invoquant des problèmes d'”impartialité, de neutralité (et) d’indépendance”. Après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s’est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la “conquête” de Gaza, qu’Israël avait occupée de 1967 à 2005.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le député LFI Sébastien Delogu entendu pour la diffusion de documents privés volés

Au lendemain de perquisitions dans ses locaux, le député LFI des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu a été entendu près de trois heures vendredi à Marseille, dans le cadre de l’enquête sur des documents privés volés à un chef d’entreprise, documents qu’il a diffusés sur ses réseaux sociaux.Cette audition s’est déroulée au lendemain de perquisitions au domicile et à la permanence électorale du député marseillais. Perquisitions qui, “contrairement à la communication erronée relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux, notamment par Sébastien Delogu, sont sans aucun lien avec l’article 40 (sur l’entreprise Laser) dont ce dernier a saisi le procureur de la République de Marseille le 5 septembre 2024”, a insisté vendredi le parquet de Marseille dans un communiqué.Ces perquisitions, menées par la brigade financière, “ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en octobre 2024 pour vol, recel de vol, mise en danger par révélation d’information relative à la vie privée par communication publique en ligne et atteinte au secret des correspondances”, avait précisé le parquet de Marseille à l’AFP jeudi.M. Delogu, son entourage et de nombreux responsables de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon, avaient aussitôt dénoncé ces perquisitions, les liant au signalement à la justice sur la base de l’article 40 que le parlementaire avait déposé le 5 septembre au sujet notamment de soupçons d’abus de biens sociaux au sein de l’entreprise Laser Propreté, alors au centre d’un conflit social touchant le nettoyage du métro et de la gare Saint-Charles de Marseille.Dans son communiqué vendredi, le parquet de Marseille précise donc qu’elles ont en fait été menées suite au “vol d’une pochette contenant des documents ayant trait à la vie privée” d’Isidore Aragones, éphémère président du conseil d’administration de Laser, du 12 septembre à début octobre.- “On est resté sereins” -M. Aragones, avocat à la retraite et ex-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Marseille, se serait rendu compte de ce vol après que son bureau avait été “envahi par une délégation syndicale de la CGT d’une centaine de personnes”, le 19 septembre 2024.Cinq jours plus tard, “le 24 septembre 2024, Sébastien Delogu diffusait sur son compte Instagram, fort de 95.000 abonnés, une grande partie des documents dérobés à Isidore Aragones, évoquant ses liens avec l’Etat d’Israël, ainsi que ses projets financiers personnels, et en précisant que des gens bienveillants les leur avaient transmis”, poursuit le communiqué.Les perquisitions jeudi avaient “pour objectif de rechercher” ces documents “et de permettre d’identifier les personnes qui ont commis ce vol”, détaille encore le parquet.Dans ses posts sur Instagram le 24 septembre, toujours visibles vendredi, M. Delogu évoquait notamment des voyages de M. Aragones au Brésil et en Israël et des travaux que celui-ci envisageait dans une résidence secondaire, en publiant au passage les factures correspondantes.  “Dans le contexte (du conflit au Proche-Orient, NDLR), c’est ma vie qu’il a exposée, et il m’a exposé à un danger réel, à un grave danger”, avait témoigné M. Aragones auprès de l’AFP jeudi. “On a été auditionnés librement, on a fait des déclarations, on est resté sereins”, a commenté auprès de l’AFP l’avocat de l’élu, Me Yones Taguelmint, à la sortie de l’audition de M. Delogu au commissariat vendredi.”Evidemment qu’on a hâte que la procédure avance, (…) vraiment dans la globalité, j’insiste sur ça, que tout soit ressorti de ce qui s’est passé, de A à Z”, a poursuivi l’avocat, répétant que selon lui “il y a une enquête principale”, sur les faits dénoncés par M. Delogu le 5 septembre, “et il faudrait qu’elle avance”. Le député de son côté n’a fait aucune déclaration, ni à son arrivée ni à son départ.Concernant les faits signalés par le député Insoumis le 5 septembre visant l’entreprise Laser, “ils ont fait l’objet d’une ouverture d’enquête préliminaire le 16 septembre, (…) enquête toujours en cours”, et les perquisitions concernant M. Delogu jeudi “ne visaient aucunement la récupération des documents transmis dans le cadre de cet article 40, comme il a été à tort affirmé”, a insisté le parquet de Marseille vendredi dans son communiqué.

Ukraine et Russie s’accordent sur un échange de prisonniers, pas sur une trêve

Réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis le printemps 2022, Russes et Ukrainiens ont discuté d’une rencontre Zelensky-Poutine et se sont mis d’accord sur un échange important de prisonniers mais pas sur un cessez-le-feu, pourtant “priorité” de Kiev, ne faisant ainsi que peu de progrès vers une résolution du conflit.Si le négociateur en chef russe Vladimir Medinski s’est dit “satisfait” et prêt “à poursuivre les contacts” avec l’Ukraine après ces discussions très attendues, la partie ukrainienne a, elle, accusé Moscou d’avoir formulé des demandes territoriales “inacceptables”.En l’absence du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son homologue russe Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine le 24 février 2022 et qui n’a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels étaient minces.Les deux délégations, menées par le ministre de la Défense côté ukrainien et par un conseiller présidentiel de second plan côté russe, ont échangé pendant environ 1H40, entourées des médiateurs turcs, au palais de Dolmabahçe. La rencontre s’est soldée sans annonce de cessez-le-feu, pourtant “la priorité” affichée par Kiev et ses alliés.Les deux camps doivent désormais “détailler” leur vision d’une telle trêve, a affirmé le négociateur russe Vladimir Medinski lors d’une brève allocution à la presse.- Échange “massif” de prisonniers -Ukrainiens et Russes ont toutefois annoncé s’être mis d’accord pour un échange “massif” de prisonniers, comme l’a expliqué M. Medinski, “à raison de 1.000 contre 1.000”, et ce “dans les prochains jours”. “Un grand résultat”, s’est félicité Gueorgiï Tykhy, le porte-parole de la diplomatie ukrainienne.Le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, et M. Medinski ont précisé que la partie ukrainienne avait également évoqué une éventuelle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine – ce qui serait une première depuis le début de l’invasion russe -, le négociateur russe indiquant simplement que Moscou avait “pris note de cette demande”.Cela doit être “la prochaine étape”, a martelé de son côté le négociateur ukrainien face aux journalistes.Vladimir Poutine a pourtant de facto refusé cette semaine de rencontrer en Turquie son homologue ukrainien, qui le lui avait proposé.Une source diplomatique ukrainienne interrogée par l’AFP a affirmé que les négociateurs russes avaient “présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion”, dont le retrait des forces de Kiev de “vastes parties du territoire” ukrainien, avant toute instauration d’un cessez-le-feu.Avant la réunion, le négociateur russe Vladimir Medinski, un historien nationaliste et conseiller du Kremlin, avait répété que Moscou voulait discuter des “causes profondes” du conflit et considérait ces pourparlers comme “la suite” de ceux de 2022 aux cours desquels Moscou avait campé sur des positions maximalistes. – Sommet Trump-Poutine “nécessaire” -En déplacement en Albanie pour un sommet européen, Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à “une réaction forte” et des “sanctions” contre Moscou en cas d’échec des discussions.Le chef de l’État français Emmanuel Macron a jugé “inacceptable” que la Russie n’ait pas répondu favorablement à l’appel de trêve.”Ce qui reste d’actualité, c’est (…) la seule proposition concrète qui a été faite, c’est celle d’un cessez-le-feu inconditionnel”, a par la suite expliqué M. Macron.”Nous continuons (…) de préparer des nouvelles sanctions en coordination avec les Etats-Unis d’Amérique”, au cas ou les pourparlers ne déboucheraient sur rien, a-t-il ajouté.Les dirigeants ukrainien, allemand, français, britannique et polonais ont échangé au téléphone avec le président américain Donald Trump, qui avait assuré la veille être prêt à rencontrer M. Poutine “dès qu’il sera possible”, sans quoi “rien ne se produira” concernant le règlement du conflit.Un tel sommet est “certainement nécessaire”, a acquiescé vendredi le Kremlin.Le week-end dernier, Vladimir Poutine avait surpris en proposant des négociations “directes” avec Kiev. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Kiev, ses partenaires européens, et Washington, avaient posé le weekend dernier un ultimatum à Vladimir Poutine : accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions, ou bien subir des sanctions “massives”.Une demande rejetée par M. Poutine, au motif qu’une trêve prolongée permettrait à l’armée ukrainienne de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que les soldats russes ont l’avantage sur le front et occupent près de 20% du territoire ukrainien.bur-ant-rbj-pop/fv/lpt/sba

Ukraine et Russie s’accordent sur un échange de prisonniers, pas sur une trêve

Réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis le printemps 2022, Russes et Ukrainiens ont discuté d’une rencontre Zelensky-Poutine et se sont mis d’accord sur un échange important de prisonniers mais pas sur un cessez-le-feu, pourtant “priorité” de Kiev, ne faisant ainsi que peu de progrès vers une résolution du conflit.Si le négociateur en chef russe Vladimir Medinski s’est dit “satisfait” et prêt “à poursuivre les contacts” avec l’Ukraine après ces discussions très attendues, la partie ukrainienne a, elle, accusé Moscou d’avoir formulé des demandes territoriales “inacceptables”.En l’absence du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son homologue russe Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine le 24 février 2022 et qui n’a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels étaient minces.Les deux délégations, menées par le ministre de la Défense côté ukrainien et par un conseiller présidentiel de second plan côté russe, ont échangé pendant environ 1H40, entourées des médiateurs turcs, au palais de Dolmabahçe. La rencontre s’est soldée sans annonce de cessez-le-feu, pourtant “la priorité” affichée par Kiev et ses alliés.Les deux camps doivent désormais “détailler” leur vision d’une telle trêve, a affirmé le négociateur russe Vladimir Medinski lors d’une brève allocution à la presse.- Échange “massif” de prisonniers -Ukrainiens et Russes ont toutefois annoncé s’être mis d’accord pour un échange “massif” de prisonniers, comme l’a expliqué M. Medinski, “à raison de 1.000 contre 1.000”, et ce “dans les prochains jours”. “Un grand résultat”, s’est félicité Gueorgiï Tykhy, le porte-parole de la diplomatie ukrainienne.Le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, et M. Medinski ont précisé que la partie ukrainienne avait également évoqué une éventuelle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine – ce qui serait une première depuis le début de l’invasion russe -, le négociateur russe indiquant simplement que Moscou avait “pris note de cette demande”.Cela doit être “la prochaine étape”, a martelé de son côté le négociateur ukrainien face aux journalistes.Vladimir Poutine a pourtant de facto refusé cette semaine de rencontrer en Turquie son homologue ukrainien, qui le lui avait proposé.Une source diplomatique ukrainienne interrogée par l’AFP a affirmé que les négociateurs russes avaient “présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion”, dont le retrait des forces de Kiev de “vastes parties du territoire” ukrainien, avant toute instauration d’un cessez-le-feu.Avant la réunion, le négociateur russe Vladimir Medinski, un historien nationaliste et conseiller du Kremlin, avait répété que Moscou voulait discuter des “causes profondes” du conflit et considérait ces pourparlers comme “la suite” de ceux de 2022 aux cours desquels Moscou avait campé sur des positions maximalistes. – Sommet Trump-Poutine “nécessaire” -En déplacement en Albanie pour un sommet européen, Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à “une réaction forte” et des “sanctions” contre Moscou en cas d’échec des discussions.Le chef de l’État français Emmanuel Macron a jugé “inacceptable” que la Russie n’ait pas répondu favorablement à l’appel de trêve.”Ce qui reste d’actualité, c’est (…) la seule proposition concrète qui a été faite, c’est celle d’un cessez-le-feu inconditionnel”, a par la suite expliqué M. Macron.”Nous continuons (…) de préparer des nouvelles sanctions en coordination avec les Etats-Unis d’Amérique”, au cas ou les pourparlers ne déboucheraient sur rien, a-t-il ajouté.Les dirigeants ukrainien, allemand, français, britannique et polonais ont échangé au téléphone avec le président américain Donald Trump, qui avait assuré la veille être prêt à rencontrer M. Poutine “dès qu’il sera possible”, sans quoi “rien ne se produira” concernant le règlement du conflit.Un tel sommet est “certainement nécessaire”, a acquiescé vendredi le Kremlin.Le week-end dernier, Vladimir Poutine avait surpris en proposant des négociations “directes” avec Kiev. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Kiev, ses partenaires européens, et Washington, avaient posé le weekend dernier un ultimatum à Vladimir Poutine : accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions, ou bien subir des sanctions “massives”.Une demande rejetée par M. Poutine, au motif qu’une trêve prolongée permettrait à l’armée ukrainienne de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que les soldats russes ont l’avantage sur le front et occupent près de 20% du territoire ukrainien.bur-ant-rbj-pop/fv/lpt/sba

US considering reality TV competition for citizenship

The US Department of Homeland Security (DHS) is considering taking part in a reality TV show in which immigrants would compete for American citizenship, the department confirmed on Friday.Asked about the reported idea, DHS responded with a statement that said the pitch “has not received approval or rejection by staff,” and that “each proposal undergoes a thorough vetting process prior to denial or approval.””We need to revive patriotism and civic duty in this country, and we’re happy to review out-of-the-box pitches,” Assistant Secretary for Public Affairs Tricia McLaughlin said in the statement.The Wall Street Journal reported that the proposed show — which was pitched by a Canadian American named Rob Worsoff — would see contestants face off to prove they are the most American.”This isn’t ‘The Hunger Games’ for immigrants,” the newspaper quoted Worsoff as saying — a reference to a dystopian novel and subsequent movie about children forced to kill each other in a televised competition for survival.”This is not, ‘Hey, if you lose, we are shipping you out on a boat out of the country,'” he said.The Journal reviewed a 36-page slide deck from Worsoff’s team about the proposed program, which would see contestants compete in one-hour episodes.This could include a gold rush competition to see who can retrieve the most precious metal from a mine, or one in which contestants would work in teams to assemble the chassis of a Model T car, according to the newspaper.The show would start with an arrival at Ellis Island — the traditional entrance point for immigrants to the United States — and would see one contestant eliminated per episode.The news comes as former reality show star President Donald Trump’s administration has moved to end temporary protected status (TPS) for various groups of immigrants it had shielded them from deportation.Federal law permits the government to grant TPS to foreign citizens who cannot safely return home because of war, natural disasters or other “extraordinary” conditions.Since taking office, Trump has sought to strip TPS protections from citizens of countries including Afghanistan, Haiti and Venezuela as part of his broader crackdown on immigration.That crackdown — led by DHS — has included immigration raids, arrests and deportations.

Train strike sparks travel mess in New York area

Train engineers seeking higher pay went on strike Friday in New Jersey, triggering travel misery for New York-area commuters in America’s biggest metropolitan corridor.New Jersey’s first state-wide transit strike in decades began a minute after midnight when contract talks fell apart, so many people showed up at stations unaware that trains were not running.Commuters scrambled to find alternative ways to get across the Hudson River into New York and elsewhere, looking at much higher fares to go by Uber or Amtrak, a national rail system. A ticket to Manhattan with the latter can cost $98.Laura Pejo, 68, stood at a rail station in the city of Hoboken after finishing her work day and pondered a complex multi-stop bus trip to get home.”So it will take about three hours, when my usual commute is 35-40 minutes,” she told AFP.The strike is also bad news for people headed to MetLife Stadium in the town of East Rutherford for a Shakira concert Friday night and a series of Beyonce shows over the next two weeks. Now there is no train service to the arena.”I’m going to there early and then, depending on when the concert is over, I guess I’m going to have to schedule in advance an Uber and just hope I don’t pay more than I paid for the concert ticket,” said Matthew Samuels, 25.NJ Transit, the third-largest transit system in the United States, said 350,000 customers rely on its services each day. Members of the Brotherhood of Locomotive Engineers and Trainmen (BLET) union picketed outside rail stations.Many waved signs that accused NJ Transit executives of treating themselves to expensive perks while train drivers’ wages lagged behind those of colleagues in other areas of America.The union said it has been locked in a years-long dispute with NJ Transit, with its members going five years without a raise. The union is seeking new contracts for around 450 engineers with hourly wages matching those of the neighboring Long Island Rail Road.Contract negotiations are due to resume Sunday. – ‘We’ll get there’ -NJ Transit officials have said the wage hike requested by the union would end up costing the company and taxpayers millions.Governor Phil Murphy said the talks ended on a conciliatory note. “The fact that we’re not agreeing doesn’t mean that we’re throwing chairs at each other. To the contrary, we just are at an impasse,” he told a news conference Friday morning.NJ Transit CEO Kris Kolluri said the two sides are close to an agreement. “We are 95 percent there,” he told the news conference. “We’ll get there.”The transportation company expects the strike to predominantly affect daily commutes for about 70,000 New York-bound passengers, while also disrupting the travel of many thousands more along its extensive network. The last statewide transit strike occurred in 1983 and lasted 34 days.

Présidence LR: Retailleau et Wauquiez bouclent une campagne très à droite

Un tremplin pour la présidentielle ? A Nîmes pour l’un et près de Lyon pour l’autre, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez ont bouclé vendredi soir leurs campagnes pour la tête des Républicains qu’ils ont tous deux axées très à droite pour séduire les plus de 120.000 adhérents du parti qui les départageront dimanche.Enfermer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, “arrêter l’assistanat” en limitant le RSA à deux ans ou encore ériger l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni en “modèle pour la droite”: le challengeur Laurent Wauquiez a fait feu de tout bois au cours de cette campagne qu’il a terminée à Jonage, près de Lyon.Le patron des députés LR, qui veut oeuvrer à un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux Gérald Darmanin à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo, a martelé l’un des principaux messages de sa campagne.”Qui peut croire que l’on peut être ministre de l’Intérieur et cumuler autre chose?”, a-t-il lancé devant ses partisans, au coeur de sa région Auvergne-Rhône-Alpes.Omniprésent sur l’immigration, le favori Bruno Retailleau, a évité de répondre aux propositions de son rival, mais a multiplié les mesures en tant que ministre de l’Intérieur, resserrant les critères de naturalisation des étrangers et appelant à un bras de fer pour que l’Algérie reprenne ses ressortissants frappés d’une obligation de quitter le territoire (OQTF)… sans succès.”Ce qui est paradoxal, c’est que la campagne la plus à droite (Retailleau) sur le papier est devenue centriste et celle plus centriste de Laurent Wauquiez a viré à droite”, observe-t-on dans le camp d’Eric Ciotti, l’ancien président de LR qui s’est allié au RN l’an dernier, laissant entendre que le Vendéen a été entravé par son costume de ministre. Un argument que son adversaire n’a eu de cesse de répéter, exprimant ses craintes sur “une dilution” de LR au sein du macronisme si son président assumait en même temps les fonctions de ministre de l’Intérieur.”Je pense que si je suis élu dimanche, le président de LR renforcera le ministre”, a répondu Bruno Retailleau dans des déclarations à l’AFP, en marge de son dernier meeting à Nîmes. “Inversement le fait d’avoir cette visibilité permettra de donner de la force à LR”, a-t-il ajouté, répétant qu’il avait bien l’intention de rester au gouvernement.- Ecart déterminant -Face à des attaques qui font mouche chez les adhérents LR qui refusent toute fusion avec le camp présidentiel, Bruno Retailleau a cherché à les rassurer cette semaine en affirmant qu’il n’était “toujours pas macroniste”.Une position qui a agacé le reste de la coalition gouvernementale. “Il est allé trop loin”, déplore une collègue ministre, attribuant ses déclarations à “une forme de stress” dans la dernière ligne droite. Car si la plupart des sources consultées par l’AFP tablent sur une victoire du ministre, nombre d’entre elles reconnaissent que le patron des députés LR a fait “une belle campagne” voire “meilleure” que son concurrent. Face à un ministre bénéficiant d’une plus grande visibilité médiatique, Laurent Wauquiez a multiplié les déplacements sur le terrain, plaidant “pour un duo et non un duel” avec Bruno Retailleau. Parmi les soutiens de ce dernier, certains émettent des réserves sur sa campagne: “Sur la défensive” pour l’un, “trop sénatoriale” – comprendre: consensuelle – pour une autre qui rappelle qu’il avait perdu pour cette raison face à Eric Ciotti la présidence du parti en 2022.  Malgré un agenda chargé, il n’en a pas moins quadrillé le pays, au risque de subir une volée de bois vert lorsqu’il a maintenu un meeting avec Michel Barnier en Savoie, sans se rendre le 25 avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) où le jeune Malien Aboubakar Cissé a été assassiné. En cas de succès, c’est donc l’écart avec son rival qui déterminera son destin de présidentiable.”Ses soutiens comme Xavier Bertrand ou David Lisnard sont avant tout anti-Wauquiez”, rappelle un fidèle du député de Haute-Loire. “Si le résultat est serré, ils diront tous qu’il ne peut pas être le candidat de la droite à la présidentielle”.Laurent Wauquiez a d’ailleurs pris les devants, annonçant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.    L’issue de dimanche n’est pas scellée: en passant de 43.859 à 121.617 adhérents en l’espace de deux mois, LR a vu son corps électoral gonfler soudainement. Sans savoir à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats. arz-mla/hr/cbn         Â