Sécheresse record pour un début août en Europe et sur le pourtour méditerranéen
La sécheresse a continué de sévir de manière exceptionnelle début août en Europe et sur le pourtour méditerranéen, avec plus de la moitié (51,3%) des sols affectés, selon l’analyse lundi par l’AFP des dernières données de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).Un taux aussi haut n’avait jamais été relevé pour la période du 1er au 10 août depuis le début des observations en 2012. Depuis mi-avril, environ la moitié de cette zone est touchée par la sécheresse, un épisode dépassant en gravité la lourde sécheresse de l’été 2022.L’indicateur de sécheresse de l’observatoire du programme européen Copernicus, constitué à partir d’observation satellitaire, combine le niveau de précipitations, l’humidité des sols et l’état de la végétation. Il se décompose en trois niveaux de sécheresse: surveillance, avertissement et alerte.Début août, 7,8% de l’Europe et du pourtour méditerranéen étaient en état d’alerte, le niveau le plus grave, 38,7% en avertissement, et 4,9% en surveillance.Le Caucase et le nord des Balkans sont les régions les plus touchées par la sécheresse. La Géorgie et l’Arménie sont ainsi affectées par la sécheresse sur 97% de leur territoire, tout comme la Bulgarie et le Kosovo, alors que la Serbie, la Macédoine du Nord, l’Albanie, la Hongrie et le Monténégro ont tous au moins les trois quarts de leur superficie en avertissement ou en alerte.Cette partie de l’Europe avait été touchée en juillet et en août par des vagues de chaleur, favorisant de nombreux incendies de forêt, dont certains mortels (un mort au Monténégro, un en Albanie). L’Espagne, le Portugal et l’Italie, également frappés par de violents incendies en début de mois, ne sont plus affectés par la sécheresse que localement. Au Royaume-Uni (69,5%) et en France (63%), c’est une part beaucoup plus large du territoire que l’EDO considère comme touchée. La seule amélioration est à signaler au centre de l’Europe. L’humidité des sols et l’état de la végétation reviennent à des conditions normales en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en République tchèque pourtant plus affectées les mois précédents. D’après un calcul de l’AFP à partir des estimations par pays fournies par le système européen d’information sur les feux de forêt (Effis), les incendies, dont l’apparition et la propagation sont facilitées par la sécheresse, ont déjà ravagé plus d’un million d’hectares dans l’UE en 2025, dépassant en huit mois le record sur l’ensemble d’une année.
France summons US ambassador over antisemitism claims
The US ambassador to France, Charles Kushner, was on Monday ordered to report to the French foreign ministry after he criticised Paris for what he said was its insufficient action against antisemitism.The diplomatic row comes with concerns about an increase in antisemitic acts and hate crimes in France as international tensions mount over the conflict in Gaza.In a letter to French President Emmanuel Macron, Kushner, who is the father of US President Donald Trump’s son-in-law, expressed his “deep concern over the dramatic rise of antisemitism in France” and the French government’s “lack of sufficient action” to confront it.France on Sunday evening said “the allegations from the ambassador are unacceptable” and added that Kushner’s letter, which was released to the media, violated international law.In July, Macron said France would formally recognise a Palestinian state during a UN meeting in September, sparking irritation in Israel and the United States.Such gestures “embolden extremists, fuel violence, and endanger Jewish life in France”, Kushner said. “President Trump and I have Jewish children and share Jewish grandchildren. I know how he feels about antisemitism, as do all Americans.”In a rare move between the allies, Paris said Kushner was summoned to the foreign ministry on Monday.”The rise in anti-Semitic acts in France since 7 October 2023 is a reality that we deplore and to which the French authorities are responding with total commitment, as these acts are completely unacceptable,” the French foreign ministry said in a statement.Kushner, whose son Jared Kushner is married to Trump’s daughter Ivanka, was confirmed as France’s ambassador by the United States Senate in May.- ‘Bargaining chip’ -Members of France’s Jewish community have said the number of antisemitic acts has surged following the attack by Hamas on Israel on October 7, 2023 which triggered Israel’s military response.Last week, a group of 150 young Israeli tourists was refused entry to a leisure park in the south of France. French prosecutors said at the weekend they had placed the manager of the park under investigation on suspicion of discrimination based on ethnic origin or nationality.In another incident earlier this month, an olive tree planted in memory of a young Jewish man tortured to death in 2006 was felled outside Paris. The cutting down of the memorial tree stirred outrage in France, with Macron vowing punishment over an act of antisemitic “hatred”.France is home to western Europe’s largest Jewish population at around half a million people, as well as a significant Muslim community sensitive to the plight of the Palestinian people in Gaza.Kushner’s remarks tally with those made by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who has accused Macron of fomenting antisemitism.On Monday, Equality Minister Aurore Berge defended the French government’s record.”The French government’s fight against antisemitism is unambiguous,” Berge told broadcaster Europe 1-CNews. “The issue is too serious. In my opinion, it is too important to be used as a diplomatic bargaining chip.”She also acknowledged the rise in antisemitic incidents in the West.”I think we have reached levels that are absolutely intolerable,” Berge said.”There is a form of antisemitism in the air that is taking hold in all our democracies and that we are fighting against,” Berge said.Patrick Klugman, a lawyer for several French victims of the October 7 attacks, said that antisemitism in France had reached historic levels but defended the French government and said Washington was in no position to lecture Paris.”Over the past six years, no antisemitic murder has been committed in France, while sadly several have occurred in the United States. The contrast is striking,” he said on X.”No country is in a position to lecture others, and all must revise their approach.”
Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'”espionnage”
Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, doit comparaître lundi devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, ce qui laisse présager une prolongation de sa peine.L’audience dans cette nouvelle affaire doit se dérouler à huis clos et concerne une enquête pour “espionnage” lancée à l’encontre de Laurent Vinatier, a confirmé à l’AFP Anastassia Pychkina, porte-parole du tribunal de Lefortovo.Il n’est toutefois pas possible de savoir dans l’immédiat si M. Vinatier a été inculpé ou non pour ces accusations et aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonné qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.
Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'”espionnage”
Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, doit comparaître lundi devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, ce qui laisse présager une prolongation de sa peine.L’audience dans cette nouvelle affaire doit se dérouler à huis clos et concerne une enquête pour “espionnage” lancée à l’encontre de Laurent Vinatier, a confirmé à l’AFP Anastassia Pychkina, porte-parole du tribunal de Lefortovo.Il n’est toutefois pas possible de savoir dans l’immédiat si M. Vinatier a été inculpé ou non pour ces accusations et aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonné qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.
Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'”espionnage”
Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, doit comparaître lundi devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, ce qui laisse présager une prolongation de sa peine.L’audience dans cette nouvelle affaire doit se dérouler à huis clos et concerne une enquête pour “espionnage” lancée à l’encontre de Laurent Vinatier, a confirmé à l’AFP Anastassia Pychkina, porte-parole du tribunal de Lefortovo.Il n’est toutefois pas possible de savoir dans l’immédiat si M. Vinatier a été inculpé ou non pour ces accusations et aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonné qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.
Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël
Quatre journalistes travaillant pour des médias internationaux ont été tués lundi matin dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ayant fait au total 15 morts, a annoncé la Défense civile du territoire palestinien. Le porte-parole de l’organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un “bilan (…) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile” après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès.Interrogée par l’AFP sur ces frappes ayant visé un bâtiment de ce grand complexe hospitalier, ciblé à plusieurs reprises par Israël depuis le début de la guerre, l’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait ces informations.Selon M. Bassal, la première frappe a été menée par un drone explosif, avant un bombardement aérien ayant eu lieu alors que les blessés étaient évacués.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. Al Jazeera a annoncé la mort sur place d’un de ses photojournalistes et reporter d’images, Mohammad Salama, deux semaines après qu’elle a perdu quatre journalistes et deux pigistes, dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’entre eux d’être un membre actif de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.L’agence de presse canado-britannique Reuters a indiqué que l’un des journalistes tués et l’un des blessés faisaient partie de ses collaborateurs. L’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que la quatrième journaliste tuée, Mariam Dagga, collaborait avec elle, mais qu’elle n’était pas en mission pour l’agence au moment des faits.- Près de 200 journalistes tués -Le syndicat des journalistes palestiniens a également fait état de la mort de quatre journalistes, indiquant les deux noms susmentionnés ainsi que ceux de Hossam al-Masri et Moaz Abou Taha.Selon un journaliste de l’AFP à Gaza, ces deux hommes travaillaient pour des médias palestiniens et internationaux.Avant l’annonce de ces morts, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) recensaient près de 200 journalistes tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.M. Bassal a également mentionné la mort d’un soignant dans les frappes de lundi matin.Plusieurs personnes blessées, certaines couvertes de sang, ont été prises en charge à l’hôpital après les frappes, a constaté un photographe de l’AFP sur place. L’hôpital Nasser est l’un des derniers établissements de santé encore partiellement fonctionnels dans la bande de Gaza.La Défense civile recensait au total 27 morts en début d’après-midi dans des tirs ou frappes de l’armée israélienne lundi dans l’ensemble du petit territoire côtier palestinien, ravagé par près de deux ans de guerre.
Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël
Quatre journalistes travaillant pour des médias internationaux ont été tués lundi matin dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ayant fait au total 15 morts, a annoncé la Défense civile du territoire palestinien. Le porte-parole de l’organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un “bilan (…) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile” après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès.Interrogée par l’AFP sur ces frappes ayant visé un bâtiment de ce grand complexe hospitalier, ciblé à plusieurs reprises par Israël depuis le début de la guerre, l’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait ces informations.Selon M. Bassal, la première frappe a été menée par un drone explosif, avant un bombardement aérien ayant eu lieu alors que les blessés étaient évacués.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. Al Jazeera a annoncé la mort sur place d’un de ses photojournalistes et reporter d’images, Mohammad Salama, deux semaines après qu’elle a perdu quatre journalistes et deux pigistes, dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’entre eux d’être un membre actif de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.L’agence de presse canado-britannique Reuters a indiqué que l’un des journalistes tués et l’un des blessés faisaient partie de ses collaborateurs. L’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que la quatrième journaliste tuée, Mariam Dagga, collaborait avec elle, mais qu’elle n’était pas en mission pour l’agence au moment des faits.- Près de 200 journalistes tués -Le syndicat des journalistes palestiniens a également fait état de la mort de quatre journalistes, indiquant les deux noms susmentionnés ainsi que ceux de Hossam al-Masri et Moaz Abou Taha.Selon un journaliste de l’AFP à Gaza, ces deux hommes travaillaient pour des médias palestiniens et internationaux.Avant l’annonce de ces morts, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) recensaient près de 200 journalistes tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.M. Bassal a également mentionné la mort d’un soignant dans les frappes de lundi matin.Plusieurs personnes blessées, certaines couvertes de sang, ont été prises en charge à l’hôpital après les frappes, a constaté un photographe de l’AFP sur place. L’hôpital Nasser est l’un des derniers établissements de santé encore partiellement fonctionnels dans la bande de Gaza.La Défense civile recensait au total 27 morts en début d’après-midi dans des tirs ou frappes de l’armée israélienne lundi dans l’ensemble du petit territoire côtier palestinien, ravagé par près de deux ans de guerre.
Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël
Quatre journalistes travaillant pour des médias internationaux ont été tués lundi matin dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ayant fait au total 15 morts, a annoncé la Défense civile du territoire palestinien. Le porte-parole de l’organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un “bilan (…) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile” après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès.Interrogée par l’AFP sur ces frappes ayant visé un bâtiment de ce grand complexe hospitalier, ciblé à plusieurs reprises par Israël depuis le début de la guerre, l’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait ces informations.Selon M. Bassal, la première frappe a été menée par un drone explosif, avant un bombardement aérien ayant eu lieu alors que les blessés étaient évacués.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. Al Jazeera a annoncé la mort sur place d’un de ses photojournalistes et reporter d’images, Mohammad Salama, deux semaines après qu’elle a perdu quatre journalistes et deux pigistes, dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’entre eux d’être un membre actif de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.L’agence de presse canado-britannique Reuters a indiqué que l’un des journalistes tués et l’un des blessés faisaient partie de ses collaborateurs. L’agence américaine Associated Press (AP) a déclaré que la quatrième journaliste tuée, Mariam Dagga, collaborait avec elle, mais qu’elle n’était pas en mission pour l’agence au moment des faits.- Près de 200 journalistes tués -Le syndicat des journalistes palestiniens a également fait état de la mort de quatre journalistes, indiquant les deux noms susmentionnés ainsi que ceux de Hossam al-Masri et Moaz Abou Taha.Selon un journaliste de l’AFP à Gaza, ces deux hommes travaillaient pour des médias palestiniens et internationaux.Avant l’annonce de ces morts, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) recensaient près de 200 journalistes tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.M. Bassal a également mentionné la mort d’un soignant dans les frappes de lundi matin.Plusieurs personnes blessées, certaines couvertes de sang, ont été prises en charge à l’hôpital après les frappes, a constaté un photographe de l’AFP sur place. L’hôpital Nasser est l’un des derniers établissements de santé encore partiellement fonctionnels dans la bande de Gaza.La Défense civile recensait au total 27 morts en début d’après-midi dans des tirs ou frappes de l’armée israélienne lundi dans l’ensemble du petit territoire côtier palestinien, ravagé par près de deux ans de guerre.






