A Rome, une “vente à l’aveugle” de colis fait recette

De son ongle manucuré, Benedetta déchire le ruban adhésif d’un mystérieux colis pour découvrir une binette de jardin et des écouteurs sans fil, tandis que son amie déballe ce qui semble être un harnais.Ces étudiantes italiennes font partie des centaines de personnes présentes à cette “vente à l’aveugle” de colis non réclamés, où les boîtes de toutes tailles sont vendues au poids dans un centre commercial de Rome.”J’habite à la campagne, je dois toujours planter des fleurs et j’utilise une cuillère à soupe pour creuser. Je n’aurais jamais acheté une binette de mon propre chef”, reconnaît Benedetta.C’est la première édition en Italie d’une vente à l’aveugle pour la startup française King Colis et le succès est tel que son PDG, Killian Denis, prévoit de vendre dix tonnes de colis en six jours, avec une moyenne de 800 acheteurs et 3.000 visiteurs par jour.M. Denis explique avoir eu cette idée pendant le confinement, après que plusieurs articles commandés en ligne pour divertir ses filles ont été perdus par la poste.”J’étais remboursé à chaque fois… mais j’ai commencé à me demander ce qu’il advenait des colis perdus, non livrables”, confie M. Denis à l’AFP.”J’ai découvert qu’ils étaient détruits par les entreprises logistiques chargées de leur livraison, car ils ne leur servent à rien et les fournisseurs refusent de les récupérer en raison des coûts de transport”.C’est alors qu’avec un ami d’enfance, ils ont décidé de devenir des “sauveteurs de colis”.- ‘Une seule règle’ -Alors que la file d’attente serpente à travers le centre, Antoine Ulry gère le stand où les gens disposent de 10 minutes pour “prendre autant d’articles qu’ils le souhaitent dans les bacs”.Les clients fouillent dans les piles, secouent les paquets et les portent à leurs oreilles.”La seule règle à suivre est de ne pas ouvrir les colis avant de les acheter”, précise M. Ulry.Certains acheteurs déchirent leurs achats dès que l’argent a changé de mains.Tandis qu’un client s’éloigne avec un caddie débordant de boîtes, Giuseppe Arancio, agent d’entretien des routes, découvre que les colis pour lesquels il a déboursé 123 euros (126 dollars) contiennent notamment une cocotte en pierre.”La cocotte a de la valeur, et j’ai eu d’autres petites choses dont j’avais besoin. De l’incertitude sont sorties des choses utiles”, sourit-il.Après les premières ventes éphémères en France, l’entreprise a organisé des ventes à l’aveugle en Autriche, au Danemark, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Le Portugal et l’Espagne suivront bientôt.L’entreprise King Colis, qui a fait son entrée sur la scène logistique en mars 2024, est à l’origine de ce type d’opérations commerciales en France. Selon elle, cette initiative s’inscrit dans une démarche de réduction des déchets. Cette pratique n’est pas isolée : de multiples acteurs du secteur ont déployé des ventes similaires récemment, que ce soit sur les plateformes numériques, les marchés traditionnels ou dans les centres commerciaux à travers la France.Un tiers des colis vendus provient de géants européens de la logistique, tandis que les deux tiers restants viennent de revendeurs Amazon.La plupart de ces derniers sont des colis perdus, le reste étant des articles retournés et invendus.Un porte-parole d’Amazon a déclaré à l’AFP que “nous ne travaillons pas avec des revendeurs de ‘boîtes mystères’/’colis secrets'”.L’entreprise “n’envoie pas de retours clients non ouverts ou non livrables aux liquidateurs”, mais utilise la liquidation pour donner une “seconde vie” à certains produits retournés.

A Rome, une “vente à l’aveugle” de colis fait recette

De son ongle manucuré, Benedetta déchire le ruban adhésif d’un mystérieux colis pour découvrir une binette de jardin et des écouteurs sans fil, tandis que son amie déballe ce qui semble être un harnais.Ces étudiantes italiennes font partie des centaines de personnes présentes à cette “vente à l’aveugle” de colis non réclamés, où les boîtes de toutes tailles sont vendues au poids dans un centre commercial de Rome.”J’habite à la campagne, je dois toujours planter des fleurs et j’utilise une cuillère à soupe pour creuser. Je n’aurais jamais acheté une binette de mon propre chef”, reconnaît Benedetta.C’est la première édition en Italie d’une vente à l’aveugle pour la startup française King Colis et le succès est tel que son PDG, Killian Denis, prévoit de vendre dix tonnes de colis en six jours, avec une moyenne de 800 acheteurs et 3.000 visiteurs par jour.M. Denis explique avoir eu cette idée pendant le confinement, après que plusieurs articles commandés en ligne pour divertir ses filles ont été perdus par la poste.”J’étais remboursé à chaque fois… mais j’ai commencé à me demander ce qu’il advenait des colis perdus, non livrables”, confie M. Denis à l’AFP.”J’ai découvert qu’ils étaient détruits par les entreprises logistiques chargées de leur livraison, car ils ne leur servent à rien et les fournisseurs refusent de les récupérer en raison des coûts de transport”.C’est alors qu’avec un ami d’enfance, ils ont décidé de devenir des “sauveteurs de colis”.- ‘Une seule règle’ -Alors que la file d’attente serpente à travers le centre, Antoine Ulry gère le stand où les gens disposent de 10 minutes pour “prendre autant d’articles qu’ils le souhaitent dans les bacs”.Les clients fouillent dans les piles, secouent les paquets et les portent à leurs oreilles.”La seule règle à suivre est de ne pas ouvrir les colis avant de les acheter”, précise M. Ulry.Certains acheteurs déchirent leurs achats dès que l’argent a changé de mains.Tandis qu’un client s’éloigne avec un caddie débordant de boîtes, Giuseppe Arancio, agent d’entretien des routes, découvre que les colis pour lesquels il a déboursé 123 euros (126 dollars) contiennent notamment une cocotte en pierre.”La cocotte a de la valeur, et j’ai eu d’autres petites choses dont j’avais besoin. De l’incertitude sont sorties des choses utiles”, sourit-il.Après les premières ventes éphémères en France, l’entreprise a organisé des ventes à l’aveugle en Autriche, au Danemark, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Le Portugal et l’Espagne suivront bientôt.L’entreprise King Colis, qui a fait son entrée sur la scène logistique en mars 2024, est à l’origine de ce type d’opérations commerciales en France. Selon elle, cette initiative s’inscrit dans une démarche de réduction des déchets. Cette pratique n’est pas isolée : de multiples acteurs du secteur ont déployé des ventes similaires récemment, que ce soit sur les plateformes numériques, les marchés traditionnels ou dans les centres commerciaux à travers la France.Un tiers des colis vendus provient de géants européens de la logistique, tandis que les deux tiers restants viennent de revendeurs Amazon.La plupart de ces derniers sont des colis perdus, le reste étant des articles retournés et invendus.Un porte-parole d’Amazon a déclaré à l’AFP que “nous ne travaillons pas avec des revendeurs de ‘boîtes mystères’/’colis secrets'”.L’entreprise “n’envoie pas de retours clients non ouverts ou non livrables aux liquidateurs”, mais utilise la liquidation pour donner une “seconde vie” à certains produits retournés.

Le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges “la gravité des faits” reprochés à la messagerie

Le fondateur de Telegram Pavel Durov, mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, a reconnu devant les juges d’instruction avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme et promis d'”améliorer” sa modération.Lors de sa mise en examen fin août, Pavel Durov avait d’abord mis en cause le défaut d’alerte français, selon des déclarations obtenues samedi par l’AFP.Et il a assuré avoir toujours été “disponible et prêt à répondre à toutes les demandes “émanant de la France. D’ailleurs, Pavel Durov assure que les “autorités françaises”, y compris “le cabinet du président, le consul de France à Dubaï” voire “un agent de la DGSI”, les renseignements intérieurs, connaissaient son “compte personnel Telegram” et son “lieu” de résidence.L’agent de la DGSI se serait dit satisfait de la coopération de Telegram mais d’autres services enquêteurs ont d’après lui sollicité des “adresses e-mail erronées”.A chaque signal, “je faisais de mon mieux” pour répondre “à la hauteur”, a assuré le milliardaire de 40 ans.Le 6 décembre, pour son premier interrogatoire au fond, M. Durov avoue pourtant avoir “pris connaissance de la gravité de tous ces faits (…) en garde à vue”. Il “n’a pas créé” Telegram en 2013 avec son frère “pour les criminels” mais leur présence, “une fraction minime”, “a aussi augmenté”, concède cet homme qui possède plusieurs nationalités, dont la française.- “Erreur” -Les juges s’interrogent: la plateforme vérifie-t-elle précisément l’identité de ses utilisateurs ? “Non, et je pense que c’est le cas de toutes les messageries”, répond Pavel Durov.Ils le questionnent aussi sur le cryptage d’une partie des conversations. Un “standard de l’industrie”, rétorque Pavel Durov, satisfait qu’aucun employé de Telegram ne “puisse avoir accès aux messages” et engendrer “une fuite”, car un algorithme gère le décodage.Les juges détaillent ensuite une quinzaine de groupes dédiés à la pédocriminalité, aux stupéfiants, aux escroqueries, aux armes, à la recherche de sicaires, ayant parfois pignon sur rue sur la plateforme, qui valent au PDG de Telegram sa mise en examen pour complicité d’activités criminelles.”Avez-vous conscience que la simplicité d’utilisation de Telegram permet à quiconque d’accéder à des plateformes illicites, de manière beaucoup plus simple notamment que sur le darkweb ?”, lui demandent-ils.M. Durov est “en désaccord”. Telegram est “efficace” et supprime mensuellement “15 à 20 millions de comptes utilisateurs et un à deux millions de chaînes et de groupes”.Le milliardaire met en cause le manque de remontées de la justice ou des associations, et affirme avoir lancé récemment des partenariats avec certaines d’entre elles.”Pourquoi ne pas (l’)avoir fait avant ?”, insiste un juge, rappelant aussi les alertes médiatiques. Pavel Durov reconnaît une nouvelle “erreur”: avoir considéré que ces dernières ne comportaient “jamais rien de solide”.Un juge l’interroge aussi sur la fonction “People Nearby”, suspectée d’avoir fourni des services criminels géolocalisés. “Dans la majorité des pays”, cette option, remodelée après la garde à vue, ne servait pas à “des fins illégales”, assure M. Durov.Le juge grince: “La France a peut-être une particularité en matière gastronomique, mais sûrement pas en matière de délinquance”.- “Dégoûté” -M. Durov répète être “à titre personnel dégoûté” par ces infractions, “mauvaises pour la société et les affaires”. Si l’entreprise basée à Dubaï a annoncé fin décembre son premier bénéfice net annuel, elle pâtit selon Pavel Durov de 2 milliards de dollars de dette.”Nous nous engageons à améliorer nos processus de modération”, promet-il donc, en écho à des annonces publiques de septembre, saluées par Emmanuel Macron, sur sa collaboration accrue avec les autorités judiciaires ou sur la modération qui doit devenir “une fierté”.”Mes équipes ont fait beaucoup de progrès”, souligne M. Durov.En France, Telegram affirme avoir répondu à 4 demandes judiciaires au premier trimestre 2024, contre 673 pour le dernier. Selon des données rassemblées par des internautes que Telegram n’a pas confirmées à l’AFP, une progression comparable est visible dans une grande majorité de pays.Sur les six premiers mois de 2024, à l’échelle mondiale, Telegram a délivré “des informations d’identification (…) concernant plus de 10.000 utilisateurs”, selon M. Durov.”Ce n’est pas beaucoup au regard” de vos 950 millions d’utilisateurs revendiqués, lâche un magistrat instructeur.Les juges doivent réinterroger en détail M. Durov, qui doit fournir des documents justificatifs. Sollicité, Me David-Olivier Kaminski, son avocat, n’a pas répondu. Telegram a indiqué à l’AFP que la messagerie “coopère avec les autorités judiciaires dans le monde depuis 2018, fournissant des informations sur les criminels lorsqu’il est sollicité par des requêtes valides et par l’intermédiaire des bons canaux de communication”.

Le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges “la gravité des faits” reprochés à la messagerie

Le fondateur de Telegram Pavel Durov, mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, a reconnu devant les juges d’instruction avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme et promis d'”améliorer” sa modération.Lors de sa mise en examen fin août, Pavel Durov avait d’abord mis en cause le défaut d’alerte français, selon des déclarations obtenues samedi par l’AFP.Et il a assuré avoir toujours été “disponible et prêt à répondre à toutes les demandes “émanant de la France. D’ailleurs, Pavel Durov assure que les “autorités françaises”, y compris “le cabinet du président, le consul de France à Dubaï” voire “un agent de la DGSI”, les renseignements intérieurs, connaissaient son “compte personnel Telegram” et son “lieu” de résidence.L’agent de la DGSI se serait dit satisfait de la coopération de Telegram mais d’autres services enquêteurs ont d’après lui sollicité des “adresses e-mail erronées”.A chaque signal, “je faisais de mon mieux” pour répondre “à la hauteur”, a assuré le milliardaire de 40 ans.Le 6 décembre, pour son premier interrogatoire au fond, M. Durov avoue pourtant avoir “pris connaissance de la gravité de tous ces faits (…) en garde à vue”. Il “n’a pas créé” Telegram en 2013 avec son frère “pour les criminels” mais leur présence, “une fraction minime”, “a aussi augmenté”, concède cet homme qui possède plusieurs nationalités, dont la française.- “Erreur” -Les juges s’interrogent: la plateforme vérifie-t-elle précisément l’identité de ses utilisateurs ? “Non, et je pense que c’est le cas de toutes les messageries”, répond Pavel Durov.Ils le questionnent aussi sur le cryptage d’une partie des conversations. Un “standard de l’industrie”, rétorque Pavel Durov, satisfait qu’aucun employé de Telegram ne “puisse avoir accès aux messages” et engendrer “une fuite”, car un algorithme gère le décodage.Les juges détaillent ensuite une quinzaine de groupes dédiés à la pédocriminalité, aux stupéfiants, aux escroqueries, aux armes, à la recherche de sicaires, ayant parfois pignon sur rue sur la plateforme, qui valent au PDG de Telegram sa mise en examen pour complicité d’activités criminelles.”Avez-vous conscience que la simplicité d’utilisation de Telegram permet à quiconque d’accéder à des plateformes illicites, de manière beaucoup plus simple notamment que sur le darkweb ?”, lui demandent-ils.M. Durov est “en désaccord”. Telegram est “efficace” et supprime mensuellement “15 à 20 millions de comptes utilisateurs et un à deux millions de chaînes et de groupes”.Le milliardaire met en cause le manque de remontées de la justice ou des associations, et affirme avoir lancé récemment des partenariats avec certaines d’entre elles.”Pourquoi ne pas (l’)avoir fait avant ?”, insiste un juge, rappelant aussi les alertes médiatiques. Pavel Durov reconnaît une nouvelle “erreur”: avoir considéré que ces dernières ne comportaient “jamais rien de solide”.Un juge l’interroge aussi sur la fonction “People Nearby”, suspectée d’avoir fourni des services criminels géolocalisés. “Dans la majorité des pays”, cette option, remodelée après la garde à vue, ne servait pas à “des fins illégales”, assure M. Durov.Le juge grince: “La France a peut-être une particularité en matière gastronomique, mais sûrement pas en matière de délinquance”.- “Dégoûté” -M. Durov répète être “à titre personnel dégoûté” par ces infractions, “mauvaises pour la société et les affaires”. Si l’entreprise basée à Dubaï a annoncé fin décembre son premier bénéfice net annuel, elle pâtit selon Pavel Durov de 2 milliards de dollars de dette.”Nous nous engageons à améliorer nos processus de modération”, promet-il donc, en écho à des annonces publiques de septembre, saluées par Emmanuel Macron, sur sa collaboration accrue avec les autorités judiciaires ou sur la modération qui doit devenir “une fierté”.”Mes équipes ont fait beaucoup de progrès”, souligne M. Durov.En France, Telegram affirme avoir répondu à 4 demandes judiciaires au premier trimestre 2024, contre 673 pour le dernier. Selon des données rassemblées par des internautes que Telegram n’a pas confirmées à l’AFP, une progression comparable est visible dans une grande majorité de pays.Sur les six premiers mois de 2024, à l’échelle mondiale, Telegram a délivré “des informations d’identification (…) concernant plus de 10.000 utilisateurs”, selon M. Durov.”Ce n’est pas beaucoup au regard” de vos 950 millions d’utilisateurs revendiqués, lâche un magistrat instructeur.Les juges doivent réinterroger en détail M. Durov, qui doit fournir des documents justificatifs. Sollicité, Me David-Olivier Kaminski, son avocat, n’a pas répondu. Telegram a indiqué à l’AFP que la messagerie “coopère avec les autorités judiciaires dans le monde depuis 2018, fournissant des informations sur les criminels lorsqu’il est sollicité par des requêtes valides et par l’intermédiaire des bons canaux de communication”.

Le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges “la gravité des faits” reprochés à la messagerie

Le fondateur de Telegram Pavel Durov, mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, a reconnu devant les juges d’instruction avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme et promis d'”améliorer” sa modération.Lors de sa mise en examen fin août, Pavel Durov avait d’abord mis en cause le défaut d’alerte français, selon des déclarations obtenues samedi par l’AFP.Et il a assuré avoir toujours été “disponible et prêt à répondre à toutes les demandes “émanant de la France. D’ailleurs, Pavel Durov assure que les “autorités françaises”, y compris “le cabinet du président, le consul de France à Dubaï” voire “un agent de la DGSI”, les renseignements intérieurs, connaissaient son “compte personnel Telegram” et son “lieu” de résidence.L’agent de la DGSI se serait dit satisfait de la coopération de Telegram mais d’autres services enquêteurs ont d’après lui sollicité des “adresses e-mail erronées”.A chaque signal, “je faisais de mon mieux” pour répondre “à la hauteur”, a assuré le milliardaire de 40 ans.Le 6 décembre, pour son premier interrogatoire au fond, M. Durov avoue pourtant avoir “pris connaissance de la gravité de tous ces faits (…) en garde à vue”. Il “n’a pas créé” Telegram en 2013 avec son frère “pour les criminels” mais leur présence, “une fraction minime”, “a aussi augmenté”, concède cet homme qui possède plusieurs nationalités, dont la française.- “Erreur” -Les juges s’interrogent: la plateforme vérifie-t-elle précisément l’identité de ses utilisateurs ? “Non, et je pense que c’est le cas de toutes les messageries”, répond Pavel Durov.Ils le questionnent aussi sur le cryptage d’une partie des conversations. Un “standard de l’industrie”, rétorque Pavel Durov, satisfait qu’aucun employé de Telegram ne “puisse avoir accès aux messages” et engendrer “une fuite”, car un algorithme gère le décodage.Les juges détaillent ensuite une quinzaine de groupes dédiés à la pédocriminalité, aux stupéfiants, aux escroqueries, aux armes, à la recherche de sicaires, ayant parfois pignon sur rue sur la plateforme, qui valent au PDG de Telegram sa mise en examen pour complicité d’activités criminelles.”Avez-vous conscience que la simplicité d’utilisation de Telegram permet à quiconque d’accéder à des plateformes illicites, de manière beaucoup plus simple notamment que sur le darkweb ?”, lui demandent-ils.M. Durov est “en désaccord”. Telegram est “efficace” et supprime mensuellement “15 à 20 millions de comptes utilisateurs et un à deux millions de chaînes et de groupes”.Le milliardaire met en cause le manque de remontées de la justice ou des associations, et affirme avoir lancé récemment des partenariats avec certaines d’entre elles.”Pourquoi ne pas (l’)avoir fait avant ?”, insiste un juge, rappelant aussi les alertes médiatiques. Pavel Durov reconnaît une nouvelle “erreur”: avoir considéré que ces dernières ne comportaient “jamais rien de solide”.Un juge l’interroge aussi sur la fonction “People Nearby”, suspectée d’avoir fourni des services criminels géolocalisés. “Dans la majorité des pays”, cette option, remodelée après la garde à vue, ne servait pas à “des fins illégales”, assure M. Durov.Le juge grince: “La France a peut-être une particularité en matière gastronomique, mais sûrement pas en matière de délinquance”.- “Dégoûté” -M. Durov répète être “à titre personnel dégoûté” par ces infractions, “mauvaises pour la société et les affaires”. Si l’entreprise basée à Dubaï a annoncé fin décembre son premier bénéfice net annuel, elle pâtit selon Pavel Durov de 2 milliards de dollars de dette.”Nous nous engageons à améliorer nos processus de modération”, promet-il donc, en écho à des annonces publiques de septembre, saluées par Emmanuel Macron, sur sa collaboration accrue avec les autorités judiciaires ou sur la modération qui doit devenir “une fierté”.”Mes équipes ont fait beaucoup de progrès”, souligne M. Durov.En France, Telegram affirme avoir répondu à 4 demandes judiciaires au premier trimestre 2024, contre 673 pour le dernier. Selon des données rassemblées par des internautes que Telegram n’a pas confirmées à l’AFP, une progression comparable est visible dans une grande majorité de pays.Sur les six premiers mois de 2024, à l’échelle mondiale, Telegram a délivré “des informations d’identification (…) concernant plus de 10.000 utilisateurs”, selon M. Durov.”Ce n’est pas beaucoup au regard” de vos 950 millions d’utilisateurs revendiqués, lâche un magistrat instructeur.Les juges doivent réinterroger en détail M. Durov, qui doit fournir des documents justificatifs. Sollicité, Me David-Olivier Kaminski, son avocat, n’a pas répondu. Telegram a indiqué à l’AFP que la messagerie “coopère avec les autorités judiciaires dans le monde depuis 2018, fournissant des informations sur les criminels lorsqu’il est sollicité par des requêtes valides et par l’intermédiaire des bons canaux de communication”.

L’accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin

L’accord sur une trêve à Gaza et des libérations d’otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation par Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Le cessez-le-feu débutera à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre”, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Dans l’attente de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. Des images de l’AFP ont montré des proches se lamentant devant des corps incluant celui d’un enfant.- “Le début de la fin” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Là, les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.”J’espère qu’un maximum d’otages reviendront, c’est le plus important en ce moment. C’est peut-être le début de la fin des souffrances pour les deux parties, je l’espère”, a dit Be’eri Yemini, un étudiant à Jérusalem.- “Sur les décombres” -Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je veux retourner chez moi et installer ma tente sur les décombres de ma maison” à Gaza-Ville, dit Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat.  Selon l’ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “13 mois gaspillés” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans un territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Vendredi, le Premier ministre qatari a déclaré à la chaîne à Sky News que le cadre de l’accord actuel était “le même que celui convenu en décembre 2023”, déplorant que “13 mois de négociations (aient) été gaspillés” avec ce que cela a engendré comme pertes humaines. Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué une attaque au missile samedi matin contre Israël, qui a été intercepté par l’armée. Un deuxième missile tiré du Yémen a été intercepté dans l’après-midi, d’après l’armée israélienne.

L’accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin

L’accord sur une trêve à Gaza et des libérations d’otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation par Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Le cessez-le-feu débutera à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre”, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Dans l’attente de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. Des images de l’AFP ont montré des proches se lamentant devant des corps incluant celui d’un enfant.- “Le début de la fin” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Là, les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.”J’espère qu’un maximum d’otages reviendront, c’est le plus important en ce moment. C’est peut-être le début de la fin des souffrances pour les deux parties, je l’espère”, a dit Be’eri Yemini, un étudiant à Jérusalem.- “Sur les décombres” -Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je veux retourner chez moi et installer ma tente sur les décombres de ma maison” à Gaza-Ville, dit Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat.  Selon l’ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “13 mois gaspillés” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans un territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Vendredi, le Premier ministre qatari a déclaré à la chaîne à Sky News que le cadre de l’accord actuel était “le même que celui convenu en décembre 2023”, déplorant que “13 mois de négociations (aient) été gaspillés” avec ce que cela a engendré comme pertes humaines. Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué une attaque au missile samedi matin contre Israël, qui a été intercepté par l’armée. Un deuxième missile tiré du Yémen a été intercepté dans l’après-midi, d’après l’armée israélienne.

Open d’Australie: Fritz et Paolini éjectés au 3e tour, Sinner aligne un 17e succès

Sale temps pour les 4e mondiaux: Jasmine Paolini et Taylor Fritz ont tous deux été éliminés samedi au 3e tour de l’Open d’Australie, tandis que le N.1 Jannik Sinner a porté son invincibilité à 17 matches consécutifs.- Monfils, le grand huit face à Fritz -A 38 ans passés, Gaël Monfils (41e mondial) a dominé en quatre sets et plus de trois heures le finaliste du dernier US Open Taylor Fritz (4e).Vainqueur 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 6-4 face au 4e mondial, Monfils a enregistré son huitième succès de rang.”Je suis content de la manière dont j’ai joué, ce n’est pas tous les jours qu’on arrive à appliquer une tactique”, s’est félicité le Parisien, ravi d’y être parvenu face à “un gros joueur”.Depuis que les tableaux à 128 joueurs ont été introduits à Melbourne en 1988, seul le lauréat de 20 tournois majeurs Roger Federer était parvenu à se hisser en huitièmes de finale à un âge plus avancé que Monfils.Le Français se mesurera au prochain tour à l’Américain Ben Shelton (20e).En soirée, le N.1 mondial Jannik Sinner a aisément dominé l’Américain Marcos Giron (46e) pour rejoindre Alexander Zverev (2e), Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e) en huitièmes de finale.Grâce à sa victoire 6-3, 6-4, 6-2, le tenant du titre a aligné une 17e victoire de rang. “C’était peut-être mon meilleur match (du tournoi) dans la manière de jouer. J’ai un peu mieux frappé la balle que dans les rencontres précédentes”, s’est félicité l’Italien.Le double lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie et US Open 2024) se frottera en huitièmes de finale à Holger Rune (13e). A près d’1h00 du matin dimanche à Melbourne, le Danois est venu à bout du Serbe Miomir Kecmanovic (51e) après avoir été mené deux sets à un.Dernier joueur local dans le tableau masculin, Alex De Minaur (8e) a concédé son premier set de la quinzaine mais a battu l’Argentin Francisco Cerundolo (31e) en quatre manches pour se hisser parmi les seize derniers en lice.La jeune pépite américaine Learner Tien (121e à 19 ans), qui avait surpris le 5e mondial Daniil Medvedev au 2e tour, a continué son parcours en dominant en trois sets le Français Corentin Moutet (69e).- Svitolina sort Paolini -Quelques heures après l’élimination du N.4 masculin, la 4e mondiale Jasmine Paolini a elle aussi été éliminée au 3e tour, par l’Ukrainienne Elina Svitolina.La 27e joueuse mondiale, épouse de Gaël Monfils, a remporté la partie 2-6, 6-4, 6-0 et croisera le fer avec une joueuse russe en huitièmes, Veronika Kudermetova (75e).Interrogée sur le secret de sa résilience après qu’elle eut perdu le premier set contre Paolini, Svitolina a souligné que “tous les Ukrainiens ont cet esprit combatif”, alors que son pays est en guerre avec la Russie depuis bientôt trois ans. “À tous les niveaux, nous nous battons pour ce qui nous appartient”, a-t-elle ajouté.Plus tôt dans la journée, la Polonaise Iga Swiatek (2e) avait aligné une quatrième victoire en autant de duels contre la Britannique Emma Raducanu (61e), lauréate de l’US Open en 2021.La quintuple lauréate en Grand Chelem a gagné 6-1, 6-0 et rejoint ainsi en huitièmes de finale ses rivales Aryna Sabalenka (1re), double tenante du titre, et Coco Gauff (3e).Elle défiera pour une place en quarts l’Allemande Eva Lys (128e).Après deux premiers matches laborieux, l’Américaine Emma Navarro (8e) a gagné un troisième match en trois sets, contre la triple finaliste en Grand Chelem Ons Jabeur (39e): 6-4, 3-6, 6-4.”J’aime tellement le tennis que je ne peux pas m’empêcher d’aller aux trois sets”, a plaisanté la demi-finaliste du dernier US Open.Elle affrontera au prochain tour la Russe Daria Kasatkina (10e), qui a écarté la Kazakhe Yulia Putintseva (23e) 7-5, 6-1 samedi.La 7e mondiale Elena Rybakina, lauréate de Wimbledon en 2022 et finaliste à Melbourne en 2023, est elle aussi en huitièmes de finale après son succès 6-3, 6-4 contre l’Ukrainienne Dayana Yastremska (33e).Elle retrouvera lundi Madison Keys (14e), tombeuse 6-4, 6-4 de sa compatriote tête de série N.10 Danielle Collins, touchée au genou gauche au deuxième set.