En Indonésie, la vidéo virale d’un enfant dope l’affluence à une course traditionnelle

Dans leurs longues embarcations, les rameurs pagaient frénétiquement devant une foule venue assister au Pacu Jalur, course nautique traditionnelle en Indonésie. Mais cette année, elle connaît une affluence exceptionnelle, dopée par la vidéo devenu virale d’un jeune garçon dansant à l’avant des bateaux.Longue d’environ un kilomètre, la course Pacu Jalur est très célèbre dans l’archipel où elle se tenait jusqu’à dimanche sur la rivière Kuantan, dans la province de Riau, dans l’île de Sumatra (ouest).Elle fait traditionnellement le plein de spectateurs, principalement indonésiens. Mais cette année, les organisateurs attendaient jusqu’à 100.000 personnes supplémentaires, venues cette fois du monde entier.La raison d’un tel engouement? La danse de Rayyan Arkan Dikha, Indonésien de 11 ans, debout à l’avant de bateaux lancés à toute vitesse, capturée dans une vidéo d’une vingtaine de secondes qui a fait le tour du monde en juin. Les images montrent Rayyan faire tournoyer ses mains puis balancer ses bras d’avant en arrière. Elle a cumulé des millions de vues sur TikTok et d’autres plateformes. Des stars du sport comme le pilote de F1 Alexander Albon ou Marc Marquez (MotoGP) ont ensuite imité la gestuelle de l’enfant. Au Pacu Jalur, le danseur à l’avant de l’embarcation a pour fonction d’encourager les rameurs.Cette visibilité a généré cette année un afflux inédit de visiteurs vers la rivière Kuantan, dont Duncan McNaught, touriste australien de 22 ans.”Je voulais filmer et montrer le festival au monde entier”, confie-t-il. “Je pense que les rameurs sont fous. Ils sont géniaux.”.- Touristes étrangers -Yuyun Kurnia, une Indonésienne de 38 ans, a fait le voyage depuis la ville de Medan, à 17 heures de route, après avoir entendu parler de la course sur les réseaux sociaux. C’est “incroyable” de pouvoir y assister en personne, s’enthousiasme-t-elle.Les origines du Pacu Jalur remontent au XVIIe siècle, selon le site internet du gouvernement local, lorsque les habitants utilisaient la rivière pour transporter des marchandises et des personnes à bord d’un long bateau traditionnel en bois appelé “jalur”. L’embarcation a ensuite évolué pour être utilisée dans des courses organisées annuellement au mois d’août.Pour l’édition 2025, plus de 220 équipes, la plupart issues de villages ou de districts locaux, ont participé à la course, dotée au total d’environ 900 millions de roupies (55.000 dollars) estime Roni Rakhmat, directeur de l’agence de tourisme de Riau.L’année dernière, Pacu Jalur avait attiré 1,4 million de visiteurs et rapporté plus de 2,5 millions de dollars à l’économie locale, selon le ministère du Tourisme. Cette année, les organisateurs attendaient 1,5 million de spectateurs et espéraient des recettes jusqu’à 4,6 millions de dollars de recettes, selon Roni Rakhmat.Les années précédentes, “il n’y avait pas d’étrangers pour assister au Pacu Jalur. Aujourd’hui, il y en a”, se félicite-t-il.- “Super cool” -Selon lui, les autorités ont profité de cette visibilité accrue pour améliorer l’organisation de l’événement et la propreté de la rivière. La police et l’armée ont ainsi pris des mesures pour mettre fin à l’exploitation illégale de l’or près du cours d’eau afin de réduire la pollution.”Je trouve ça super cool qu’un enfant de son âge ait réussi à se créer une image de marque personnelle grâce au Pacu Jalur”, se réjouit ainsi Naysila Ayunita Sari, 18 ans. “Avec ses danses, il a fait connaître le Pacu Jalur au monde entier”.”Ce gamin qui danse debout sur un bateau, ce n’est pas facile du tout”, abonde Frima, une habitante de 35 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, n’a qu’un seul nom. “Si vous me demandez si j’oserais essayer… la réponse est non”.

En Indonésie, la vidéo virale d’un enfant dope l’affluence à une course traditionnelle

Dans leurs longues embarcations, les rameurs pagaient frénétiquement devant une foule venue assister au Pacu Jalur, course nautique traditionnelle en Indonésie. Mais cette année, elle connaît une affluence exceptionnelle, dopée par la vidéo devenu virale d’un jeune garçon dansant à l’avant des bateaux.Longue d’environ un kilomètre, la course Pacu Jalur est très célèbre dans l’archipel où elle se tenait jusqu’à dimanche sur la rivière Kuantan, dans la province de Riau, dans l’île de Sumatra (ouest).Elle fait traditionnellement le plein de spectateurs, principalement indonésiens. Mais cette année, les organisateurs attendaient jusqu’à 100.000 personnes supplémentaires, venues cette fois du monde entier.La raison d’un tel engouement? La danse de Rayyan Arkan Dikha, Indonésien de 11 ans, debout à l’avant de bateaux lancés à toute vitesse, capturée dans une vidéo d’une vingtaine de secondes qui a fait le tour du monde en juin. Les images montrent Rayyan faire tournoyer ses mains puis balancer ses bras d’avant en arrière. Elle a cumulé des millions de vues sur TikTok et d’autres plateformes. Des stars du sport comme le pilote de F1 Alexander Albon ou Marc Marquez (MotoGP) ont ensuite imité la gestuelle de l’enfant. Au Pacu Jalur, le danseur à l’avant de l’embarcation a pour fonction d’encourager les rameurs.Cette visibilité a généré cette année un afflux inédit de visiteurs vers la rivière Kuantan, dont Duncan McNaught, touriste australien de 22 ans.”Je voulais filmer et montrer le festival au monde entier”, confie-t-il. “Je pense que les rameurs sont fous. Ils sont géniaux.”.- Touristes étrangers -Yuyun Kurnia, une Indonésienne de 38 ans, a fait le voyage depuis la ville de Medan, à 17 heures de route, après avoir entendu parler de la course sur les réseaux sociaux. C’est “incroyable” de pouvoir y assister en personne, s’enthousiasme-t-elle.Les origines du Pacu Jalur remontent au XVIIe siècle, selon le site internet du gouvernement local, lorsque les habitants utilisaient la rivière pour transporter des marchandises et des personnes à bord d’un long bateau traditionnel en bois appelé “jalur”. L’embarcation a ensuite évolué pour être utilisée dans des courses organisées annuellement au mois d’août.Pour l’édition 2025, plus de 220 équipes, la plupart issues de villages ou de districts locaux, ont participé à la course, dotée au total d’environ 900 millions de roupies (55.000 dollars) estime Roni Rakhmat, directeur de l’agence de tourisme de Riau.L’année dernière, Pacu Jalur avait attiré 1,4 million de visiteurs et rapporté plus de 2,5 millions de dollars à l’économie locale, selon le ministère du Tourisme. Cette année, les organisateurs attendaient 1,5 million de spectateurs et espéraient des recettes jusqu’à 4,6 millions de dollars de recettes, selon Roni Rakhmat.Les années précédentes, “il n’y avait pas d’étrangers pour assister au Pacu Jalur. Aujourd’hui, il y en a”, se félicite-t-il.- “Super cool” -Selon lui, les autorités ont profité de cette visibilité accrue pour améliorer l’organisation de l’événement et la propreté de la rivière. La police et l’armée ont ainsi pris des mesures pour mettre fin à l’exploitation illégale de l’or près du cours d’eau afin de réduire la pollution.”Je trouve ça super cool qu’un enfant de son âge ait réussi à se créer une image de marque personnelle grâce au Pacu Jalur”, se réjouit ainsi Naysila Ayunita Sari, 18 ans. “Avec ses danses, il a fait connaître le Pacu Jalur au monde entier”.”Ce gamin qui danse debout sur un bateau, ce n’est pas facile du tout”, abonde Frima, une habitante de 35 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, n’a qu’un seul nom. “Si vous me demandez si j’oserais essayer… la réponse est non”.

En Indonésie, la vidéo virale d’un enfant dope l’affluence à une course traditionnelle

Dans leurs longues embarcations, les rameurs pagaient frénétiquement devant une foule venue assister au Pacu Jalur, course nautique traditionnelle en Indonésie. Mais cette année, elle connaît une affluence exceptionnelle, dopée par la vidéo devenu virale d’un jeune garçon dansant à l’avant des bateaux.Longue d’environ un kilomètre, la course Pacu Jalur est très célèbre dans l’archipel où elle se tenait jusqu’à dimanche sur la rivière Kuantan, dans la province de Riau, dans l’île de Sumatra (ouest).Elle fait traditionnellement le plein de spectateurs, principalement indonésiens. Mais cette année, les organisateurs attendaient jusqu’à 100.000 personnes supplémentaires, venues cette fois du monde entier.La raison d’un tel engouement? La danse de Rayyan Arkan Dikha, Indonésien de 11 ans, debout à l’avant de bateaux lancés à toute vitesse, capturée dans une vidéo d’une vingtaine de secondes qui a fait le tour du monde en juin. Les images montrent Rayyan faire tournoyer ses mains puis balancer ses bras d’avant en arrière. Elle a cumulé des millions de vues sur TikTok et d’autres plateformes. Des stars du sport comme le pilote de F1 Alexander Albon ou Marc Marquez (MotoGP) ont ensuite imité la gestuelle de l’enfant. Au Pacu Jalur, le danseur à l’avant de l’embarcation a pour fonction d’encourager les rameurs.Cette visibilité a généré cette année un afflux inédit de visiteurs vers la rivière Kuantan, dont Duncan McNaught, touriste australien de 22 ans.”Je voulais filmer et montrer le festival au monde entier”, confie-t-il. “Je pense que les rameurs sont fous. Ils sont géniaux.”.- Touristes étrangers -Yuyun Kurnia, une Indonésienne de 38 ans, a fait le voyage depuis la ville de Medan, à 17 heures de route, après avoir entendu parler de la course sur les réseaux sociaux. C’est “incroyable” de pouvoir y assister en personne, s’enthousiasme-t-elle.Les origines du Pacu Jalur remontent au XVIIe siècle, selon le site internet du gouvernement local, lorsque les habitants utilisaient la rivière pour transporter des marchandises et des personnes à bord d’un long bateau traditionnel en bois appelé “jalur”. L’embarcation a ensuite évolué pour être utilisée dans des courses organisées annuellement au mois d’août.Pour l’édition 2025, plus de 220 équipes, la plupart issues de villages ou de districts locaux, ont participé à la course, dotée au total d’environ 900 millions de roupies (55.000 dollars) estime Roni Rakhmat, directeur de l’agence de tourisme de Riau.L’année dernière, Pacu Jalur avait attiré 1,4 million de visiteurs et rapporté plus de 2,5 millions de dollars à l’économie locale, selon le ministère du Tourisme. Cette année, les organisateurs attendaient 1,5 million de spectateurs et espéraient des recettes jusqu’à 4,6 millions de dollars de recettes, selon Roni Rakhmat.Les années précédentes, “il n’y avait pas d’étrangers pour assister au Pacu Jalur. Aujourd’hui, il y en a”, se félicite-t-il.- “Super cool” -Selon lui, les autorités ont profité de cette visibilité accrue pour améliorer l’organisation de l’événement et la propreté de la rivière. La police et l’armée ont ainsi pris des mesures pour mettre fin à l’exploitation illégale de l’or près du cours d’eau afin de réduire la pollution.”Je trouve ça super cool qu’un enfant de son âge ait réussi à se créer une image de marque personnelle grâce au Pacu Jalur”, se réjouit ainsi Naysila Ayunita Sari, 18 ans. “Avec ses danses, il a fait connaître le Pacu Jalur au monde entier”.”Ce gamin qui danse debout sur un bateau, ce n’est pas facile du tout”, abonde Frima, une habitante de 35 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, n’a qu’un seul nom. “Si vous me demandez si j’oserais essayer… la réponse est non”.

“La Patrie nous appelle”: le Venezuela enrôle dans la milice pour faire face aux menaces américaines

Fonctionnaires, femmes au foyer, étudiants, retraités… Il y avait de longues queues samedi au Venezuela pour ce week-end d’enrôlement dans la milice voulu par le président Nicolas Maduro pour contrer une éventuelle invasion américaine. Les Etats-Unis ont lancé une vaste opération antidrogue, déployant des forces navales et aériennes dans les Caraïbes. Trois destroyers vont notamment se positionner au large du Venezuela, dans les eaux internationales. Selon des médias américains, le président Donald Trump prévoit également d’envoyer 4.000 Marines.Une “menace”, un plan “immoral, criminel et illégal” pour tenter de le renverser ou d’envahir le pays, estime M. Maduro, qui avec cet enrôlement très médiatisé entend réaliser une démonstration de force à l’adresse de Washington et renforcer la cohésion au sein de ses partisans. Cette semaine, M. Maduro avait déjà annoncé un plan spécial de déploiement de 4,5 millions de miliciens. La milice, composée officiellement de 5 millions de personnes est composée de civils mais intégrée dans l’armée. Ses critiques estiment qu’il s’agit d’un corps défendant l’idéologie de l’ex-président socialiste Hugo Chavez, dont Maduro se présente comme l’héritier.- Paysans armés -Partout dans le pays, ont été mis en place des centres de recrutement, dans les casernes mais aussi dans des bâtiments publics et même au palais présidentiel de Miraflores à Caracas.A la Caserne de la montagne, lieu emblématique qui domine Caracas, où repose la dépouille d’Hugo Chavez (1999-2013), la population fait la queue.”Je suis ici pour servir notre pays”, déclare à l’AFP Oscar Matheus, 66 ans, qui a patiemment attendu pour s’enregistrer auprès d’une milicienne en tenue camouflage. “Nous ne savons pas ce qui pourrait arriver, mais il faut se préparer et continuer à résister”, ajoute-t-il.”La patrie nous appelle, le pays a besoin de nous”, complète Rosy Paravabith, 51 ans, qui vient de s’inscrire elle aussi.Une fois l’enrôlement complété, les volontaires passent dans une salle où est projeté un documentaire sur le blocus par les nations européennes du Venezuela en 1902 et 1903, en raison du refus du président de l’époque, Cipriano Castro, de payer la dette extérieure. Le film réalisé en 2017 montre des images d’archives avec des paysans armés ou analysant des cartes. Des navires de guerre sont visibles au loin. Dans la salle suivante, une partie de l’armement est exposée : une mitrailleuse calibre 50 des États-Unis, un lance-grenades Carl Gustaf suédois, des lance-roquettes RPG d’origine soviétique et une mitrailleuse belge calibre 7,62 mm. Un lieutenant de l’armée explique avec un langage technique la portée et leur usage. “Peut-on tirer avec cela vers le ciel ?”, demande l’une des participantes. “Il est préférable de l’utiliser de façon linéaire”, répond le militaire, soulignant qu’il faut viser l’ennemi. Les effectifs de l’armée, particulièrement choyée par le pouvoir vénézuélien, ne sont pas officiels. En 2020, elle comptait environ 343.000 membres pour une population de 30 millions d’habitants, selon l’Institut international des études stratégiques (IISS), une taille similaire à celle du Mexique (341.000 soldats pour 130 millions d’habitants), et seulement dépassée en Amérique latine par la Colombie (428.000, pour 50 millions d’habitants) et le Brésil (762.000, 210 millions d’habitants).Les États-Unis ont déjà réalisé des manoeuvres militaires importantes dans les Caraïbes par le passé mais le déploiement “antidrogue” des derniers jours survient quelques jours seulement après le doublement à 50 millions de dollars de la récompense pour toute information conduisant à la capture de Maduro, que Washington accuse de diriger un cartel de narcotrafiquants. Dans les rues du Venezuela, la possibilité d’une invasion américaine est plutôt prise à légère avec de nombreuses plaisanteries alors que la plupart des experts considèrent peu probable une intervention directe américaine. L’opposition a appelé à ne pas se présenter à l’enrôlement mais les partisans de Maduro prennent l’affaire au sérieux.”Je m’enrôle pour le Venezuela, vive la patrie !”, crient les volontaires après s’être inscrits. Des policiers et même des miliciens réservistes se sont présentés pour réaffirmer leur engagement. “Je sais que, vu mon âge, je ne vais pas prendre un fusil, mais je suis prête à les aider”, affirme Omaira Hernandez, 78 ans.

“La Patrie nous appelle”: le Venezuela enrôle dans la milice pour faire face aux menaces américaines

Fonctionnaires, femmes au foyer, étudiants, retraités… Il y avait de longues queues samedi au Venezuela pour ce week-end d’enrôlement dans la milice voulu par le président Nicolas Maduro pour contrer une éventuelle invasion américaine. Les Etats-Unis ont lancé une vaste opération antidrogue, déployant des forces navales et aériennes dans les Caraïbes. Trois destroyers vont notamment se positionner au large du Venezuela, dans les eaux internationales. Selon des médias américains, le président Donald Trump prévoit également d’envoyer 4.000 Marines.Une “menace”, un plan “immoral, criminel et illégal” pour tenter de le renverser ou d’envahir le pays, estime M. Maduro, qui avec cet enrôlement très médiatisé entend réaliser une démonstration de force à l’adresse de Washington et renforcer la cohésion au sein de ses partisans. Cette semaine, M. Maduro avait déjà annoncé un plan spécial de déploiement de 4,5 millions de miliciens. La milice, composée officiellement de 5 millions de personnes est composée de civils mais intégrée dans l’armée. Ses critiques estiment qu’il s’agit d’un corps défendant l’idéologie de l’ex-président socialiste Hugo Chavez, dont Maduro se présente comme l’héritier.- Paysans armés -Partout dans le pays, ont été mis en place des centres de recrutement, dans les casernes mais aussi dans des bâtiments publics et même au palais présidentiel de Miraflores à Caracas.A la Caserne de la montagne, lieu emblématique qui domine Caracas, où repose la dépouille d’Hugo Chavez (1999-2013), la population fait la queue.”Je suis ici pour servir notre pays”, déclare à l’AFP Oscar Matheus, 66 ans, qui a patiemment attendu pour s’enregistrer auprès d’une milicienne en tenue camouflage. “Nous ne savons pas ce qui pourrait arriver, mais il faut se préparer et continuer à résister”, ajoute-t-il.”La patrie nous appelle, le pays a besoin de nous”, complète Rosy Paravabith, 51 ans, qui vient de s’inscrire elle aussi.Une fois l’enrôlement complété, les volontaires passent dans une salle où est projeté un documentaire sur le blocus par les nations européennes du Venezuela en 1902 et 1903, en raison du refus du président de l’époque, Cipriano Castro, de payer la dette extérieure. Le film réalisé en 2017 montre des images d’archives avec des paysans armés ou analysant des cartes. Des navires de guerre sont visibles au loin. Dans la salle suivante, une partie de l’armement est exposée : une mitrailleuse calibre 50 des États-Unis, un lance-grenades Carl Gustaf suédois, des lance-roquettes RPG d’origine soviétique et une mitrailleuse belge calibre 7,62 mm. Un lieutenant de l’armée explique avec un langage technique la portée et leur usage. “Peut-on tirer avec cela vers le ciel ?”, demande l’une des participantes. “Il est préférable de l’utiliser de façon linéaire”, répond le militaire, soulignant qu’il faut viser l’ennemi. Les effectifs de l’armée, particulièrement choyée par le pouvoir vénézuélien, ne sont pas officiels. En 2020, elle comptait environ 343.000 membres pour une population de 30 millions d’habitants, selon l’Institut international des études stratégiques (IISS), une taille similaire à celle du Mexique (341.000 soldats pour 130 millions d’habitants), et seulement dépassée en Amérique latine par la Colombie (428.000, pour 50 millions d’habitants) et le Brésil (762.000, 210 millions d’habitants).Les États-Unis ont déjà réalisé des manoeuvres militaires importantes dans les Caraïbes par le passé mais le déploiement “antidrogue” des derniers jours survient quelques jours seulement après le doublement à 50 millions de dollars de la récompense pour toute information conduisant à la capture de Maduro, que Washington accuse de diriger un cartel de narcotrafiquants. Dans les rues du Venezuela, la possibilité d’une invasion américaine est plutôt prise à légère avec de nombreuses plaisanteries alors que la plupart des experts considèrent peu probable une intervention directe américaine. L’opposition a appelé à ne pas se présenter à l’enrôlement mais les partisans de Maduro prennent l’affaire au sérieux.”Je m’enrôle pour le Venezuela, vive la patrie !”, crient les volontaires après s’être inscrits. Des policiers et même des miliciens réservistes se sont présentés pour réaffirmer leur engagement. “Je sais que, vu mon âge, je ne vais pas prendre un fusil, mais je suis prête à les aider”, affirme Omaira Hernandez, 78 ans.

Sous Trump, le nouveau logo de restaurants traditionnels crée la polémique

La chaîne de restaurants Cracker Barrel est chère au coeur de beaucoup d’Américains: une cuisine traditionnelle dans un décor et une ambiance musicale “country” qui séduisent une partie du pays depuis six décennies.Alors quand l’entreprise aux 660 restaurants et au chiffre d’affaires annuel de 3,5 milliards de dollars décide de changer son logo historique, elle déclenche une tempête contre la culture “woke” sur les réseaux sociaux, fait plonger son cours de Bourse, divise ses employés et provoque la colère d’un fils de Donald Trump.L’objet du courroux d’une partie de l’Amérique conservatrice: le rafraîchissement et la simplification du dessin de la marque Cracker Barrel. Disparu “Tonton Herschel” – le véritable oncle du fondateur Dan Evins – qui était représenté en salopette assis sur une chaise en bois, le coude posé sur un imposant tonneau.A la place, un simple hexagone jaune frappé de la marque “Cracker Barrel” représente dorénavant la chaîne de restaurants fondée en 1969 et pilotée par sa directrice générale Julie Felss Masino, laquelle avait jugé l’an dernier que l’entreprise n’était plus “aussi pertinente que par le passé”.Sauf que dans les Etats-Unis qui ont porté au pouvoir le président conservateur Donald Trump, son fils Donald Jr. a exigé sur son compte X de comprendre “putain, qu’est-ce qui se passe chez Cracker Barrel?”.Il a même repris un message tiré d’un compte sur les réseaux sociaux, “Woke War Room”, accusant la chaîne d’avoir “supprimé une esthétique que les Américains aimaient et de l’avoir remplacée par une marque stérile et sans âme”.Un élu de Floride, Byron Donalds, candidat républicain au poste de gouverneur de l’Etat, a exprimé sur X son attachement à Cracker Barrel où il affirme avoir travaillé.- “Rendre sa grandeur à Cracker Barrel” -“Leur logo était emblématique et leurs restaurants uniques dans leur genre représentaient la touche de la culture américaine”.”Personne n’a réclamé cette refonte woke de la marque. Il est temps de rendre sa grandeur à Cracker Barrel”, a écrit M. Donalds en reprenant le slogan “Rendre sa grandeur à l’Amérique” de Donald Trump.Cracker Barrel a perdu en fin de semaine en Bourse 94 millions de dollars de sa valeur et son action a plongé de 7,2% pour finir à 54,4 dollars.Dans l’un de ses restaurants dans l’Etat du New Jersey (nord-est), à Mount Arlington, le nouveau logo fait parler employés et clients.”Ils ont enlevé M. Herschel! Va-t-il me manquer? Peut-être!”, se risque une caissière du magasin de souvenirs attenant au restaurant, accusant son employeur de “tout rendre fade”.Mais sa collègue qui nettoie les tables la contredit: “Rien ne change, à part le logo. La cuisine et le menu restent les mêmes”. Kathy Brondolo est du même avis.Cette cliente de longue date, retraitée de 67 ans, pense que le nouveau logo “ne fait aucune différence, tant qu’on peut le voir au bord de la route”.- Plats traditionnels américains -Dans le restaurant de Mount Arlington à quelque 70 kilomètres à l’ouest de New York, les convives se régalent de plats traditionnels et roboratifs américains: pain de viande, poulet rôti, biscuits au beurre. Dans un décor de fauteuils à bascule, antiquités, trophées de chasse et bibelots accrochés aux murs.Pour le professeur de marketing David Reibstein à l’université de Pennsylvanie, “il n’est pas rare qu’une marque opère un rafraîchissement” et, en l’espèce, “ce n’est pas un changement majeur”.Mais, déplore-t-il, “pour les traditionalistes, la tradition a été brisée et comme le coeur de la clientèle de Cracker Barrel sont ces traditionalistes qui vivent principalement dans des Etats rouges (républicains) et conservateurs, ils sont prompts à réagir”.Donald Trump, élu en novembre 2024, a gagné en moyenne dans les trois quarts des comtés du pays où se trouve au moins un restaurant, selon le sociologue électoral Dave Wasserman.

Le Royaume-Uni déploie la reconnaissance faciale en temps réel et à grande échelle

A l’entrée d’un supermarché, dans la foule d’un festival : des millions de Britanniques ont désormais le visage scanné par des technologies de reconnaissance faciale en temps réel, dans le seul pays européen à les déployer à grande échelle.Au carnaval londonien de Notting Hill, où deux millions de personnes sont attendues dimanche et lundi pour célébrer la culture afro-caribéenne, des caméras utilisant ce procédé ont été installées aux entrées et sorties de la parade.L’objectif, selon la police : “identifier et intercepter” en direct des personnes recherchées, en scannant les visages et en les comparant aux milliers de suspects dans sa base de données.”La reconnaissance faciale en temps réel est un outil efficace (…) qui a permis plus de 1.000 arrestations depuis début 2024″, a assuré Mark Rowley, le chef de la police de Londres, qui prévoit de “plus que doubler son usage” à l’avenir.Le recours à ces technologies a déjà considérablement augmenté depuis trois ans, passant de dix opérations entre 2016 et 2019 à une centaine depuis début 2025.Au total, les visages de 4,7 millions de personnes ont été scannés en 2024 au Royaume-Uni, note l’ONG Liberty.Les caméras sont installées sur le toit d’un van, où opèrent des agents de police, et, lorsqu’un suspect passe à proximité, le système utilisant l’intelligence artificielle déclenche une alerte permettant d’immédiatement l’interpeller.Son utilisation “à grande échelle” dans la capitale britannique, à l’occasion du couronnement de Charles III en 2023, ou à Cardiff cette année avant les concerts d’Oasis et les matchs du tournoi des Six Nations, transforme le Royaume-Uni en “un pays de suspects”, s’inquiète l’organisation Big Brother Watch.”Il n’y a pas de base législative (…) donc la police a le champ libre pour écrire ses propres règles”, déclare à l’AFP Rebecca Vincent, sa directrice intérimaire.Son usage privé par des supermarchés ou des magasins d’habillement pour lutter contre des vols à l’étalage en forte augmentation les préoccupe particulièrement, avec “très peu d’informations” sur leur collecte des données.La plupart utilisent Facewatch, un prestataire qui constitue une liste de suspects d’infractions dans les magasins qu’il surveille, et donne l’alerte dès que l’un d’eux entre dans un de ces commerces.”Ils devraient en informer clairement leurs clients”, s’étonne, “très surprise”, Abigail Bevon, une médecin légiste de 26 ans rencontrée devant une chaîne utilisant Facewatch à Londres. Si elle comprend l’utilité de cette technologie pour la police, elle juge “invasif” son usage par un commerce.- Interdit dans l’UE -Dans l’UE, la législation encadrant depuis février l’intelligence artificielle interdit le recours aux technologies de reconnaissance faciale en temps réel, avec des exceptions notamment pour la lutte antiterroriste.Hormis quelques cas aux Etats-Unis, “il n’y a rien de comparable dans les pays européens ou dans d’autres démocraties, l’usage de cette technologie (au Royaume-Uni) s’apparentant davantage à celui d’Etats autoritaires comme la Chine”, souligne Rebecca Vincent.”Cela change la manière d’habiter en ville en supprimant la possibilité de vivre dans l’anonymat” et peut décourager la participation notamment aux manifestations, avertit Daragh Murray, maître de conférence à l’université Queen Mary de Londres.La ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a récemment promis un “cadre légal” pour délimiter son usage, mettant l’accent sur la lutte contre les “crimes graves”.Sans attendre, le Home office vient d’étendre le recours à ce procédé à sept nouvelles régions du Royaume-Uni.Après les vans, des caméras permanentes doivent aussi être installées pour la première fois en septembre à Croydon, un quartier du sud de la capitale jugé difficile.La police assure disposer de “garanties robustes”, promettant de supprimer les données biométriques des personnes n’ayant rien à se reprocher.Mais le régulateur britannique chargé des droits humains a estimé mercredi que l’utilisation de cette technologie par les policiers londoniens était “illégale” car “incompatible” avec le respect de ces droits.Onze organisations, dont Human Rights Watch, avaient exhorté la police à renoncer à l’utiliser pendant le carnaval de Notting Hill, l’accusant dans une lettre de “cibler injustement” cette communauté et insistant sur les biais raciaux de l’IA.Elles citent le cas de Shaun Thompson, un homme noir arrêté après avoir été identifié à tort par l’une de ces caméras, qui a déposé un recours en justice contre la police londonienne.

Le Royaume-Uni déploie la reconnaissance faciale en temps réel et à grande échelle

A l’entrée d’un supermarché, dans la foule d’un festival : des millions de Britanniques ont désormais le visage scanné par des technologies de reconnaissance faciale en temps réel, dans le seul pays européen à les déployer à grande échelle.Au carnaval londonien de Notting Hill, où deux millions de personnes sont attendues dimanche et lundi pour célébrer la culture afro-caribéenne, des caméras utilisant ce procédé ont été installées aux entrées et sorties de la parade.L’objectif, selon la police : “identifier et intercepter” en direct des personnes recherchées, en scannant les visages et en les comparant aux milliers de suspects dans sa base de données.”La reconnaissance faciale en temps réel est un outil efficace (…) qui a permis plus de 1.000 arrestations depuis début 2024″, a assuré Mark Rowley, le chef de la police de Londres, qui prévoit de “plus que doubler son usage” à l’avenir.Le recours à ces technologies a déjà considérablement augmenté depuis trois ans, passant de dix opérations entre 2016 et 2019 à une centaine depuis début 2025.Au total, les visages de 4,7 millions de personnes ont été scannés en 2024 au Royaume-Uni, note l’ONG Liberty.Les caméras sont installées sur le toit d’un van, où opèrent des agents de police, et, lorsqu’un suspect passe à proximité, le système utilisant l’intelligence artificielle déclenche une alerte permettant d’immédiatement l’interpeller.Son utilisation “à grande échelle” dans la capitale britannique, à l’occasion du couronnement de Charles III en 2023, ou à Cardiff cette année avant les concerts d’Oasis et les matchs du tournoi des Six Nations, transforme le Royaume-Uni en “un pays de suspects”, s’inquiète l’organisation Big Brother Watch.”Il n’y a pas de base législative (…) donc la police a le champ libre pour écrire ses propres règles”, déclare à l’AFP Rebecca Vincent, sa directrice intérimaire.Son usage privé par des supermarchés ou des magasins d’habillement pour lutter contre des vols à l’étalage en forte augmentation les préoccupe particulièrement, avec “très peu d’informations” sur leur collecte des données.La plupart utilisent Facewatch, un prestataire qui constitue une liste de suspects d’infractions dans les magasins qu’il surveille, et donne l’alerte dès que l’un d’eux entre dans un de ces commerces.”Ils devraient en informer clairement leurs clients”, s’étonne, “très surprise”, Abigail Bevon, une médecin légiste de 26 ans rencontrée devant une chaîne utilisant Facewatch à Londres. Si elle comprend l’utilité de cette technologie pour la police, elle juge “invasif” son usage par un commerce.- Interdit dans l’UE -Dans l’UE, la législation encadrant depuis février l’intelligence artificielle interdit le recours aux technologies de reconnaissance faciale en temps réel, avec des exceptions notamment pour la lutte antiterroriste.Hormis quelques cas aux Etats-Unis, “il n’y a rien de comparable dans les pays européens ou dans d’autres démocraties, l’usage de cette technologie (au Royaume-Uni) s’apparentant davantage à celui d’Etats autoritaires comme la Chine”, souligne Rebecca Vincent.”Cela change la manière d’habiter en ville en supprimant la possibilité de vivre dans l’anonymat” et peut décourager la participation notamment aux manifestations, avertit Daragh Murray, maître de conférence à l’université Queen Mary de Londres.La ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a récemment promis un “cadre légal” pour délimiter son usage, mettant l’accent sur la lutte contre les “crimes graves”.Sans attendre, le Home office vient d’étendre le recours à ce procédé à sept nouvelles régions du Royaume-Uni.Après les vans, des caméras permanentes doivent aussi être installées pour la première fois en septembre à Croydon, un quartier du sud de la capitale jugé difficile.La police assure disposer de “garanties robustes”, promettant de supprimer les données biométriques des personnes n’ayant rien à se reprocher.Mais le régulateur britannique chargé des droits humains a estimé mercredi que l’utilisation de cette technologie par les policiers londoniens était “illégale” car “incompatible” avec le respect de ces droits.Onze organisations, dont Human Rights Watch, avaient exhorté la police à renoncer à l’utiliser pendant le carnaval de Notting Hill, l’accusant dans une lettre de “cibler injustement” cette communauté et insistant sur les biais raciaux de l’IA.Elles citent le cas de Shaun Thompson, un homme noir arrêté après avoir été identifié à tort par l’une de ces caméras, qui a déposé un recours en justice contre la police londonienne.

10 septembre: le blocage ne peut être la réponse à la crise budgétaire, dit Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou estime, dans des confidences à la presse dominicale, que le blocage du pays le 10 septembre, prôné par des groupes sur les réseaux sociaux, ne peut être “la réponse” à la crise budgétaire, tandis qu’un de ses ministres dénonce le “cynisme” de LFI qui soutient ces appels.”Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que, devant une telle crise, la réponse des Français puisse être de bloquer le pays”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la Tribune Dimanche.”Le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer ! Comment défendre ça ?”, s’interroge-t-il également dans le Parisien.François Bayrou, qui tiendra lundi à 16H00 une conférence de presse de rentrée, fait face à une menace de censure brandie par la gauche et le Rassemblement national sur ses propositions budgétaires. Il doit aussi affronter ces appels à bloquer le pays le 10 septembre.La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon a la première décidé de soutenir le mouvement “Bloquons tout”, rapidement suivi par les autres partis de gauche.Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola se dit surpris que la gauche soutienne un mouvement lancé, selon lui, pour dénoncer la pression fiscale qui pèse sur les actifs, ceux qui se reconnaissent dans le slogan +C’est Nicolas qui paie+ qui a fait florès ces derniers mois.”À sa source, le mouvement du 10 septembre est apparu comme le prolongement de la mobilisation des +Nicolas+”, dit-il dans le Journal du dimanche (JDD). “Je ne peux que m’étonner que Jean-Luc Mélenchon, qui propose exactement l’inverse, s’en soit autoproclamé le leader : c’est à la fois l’expression d’un immense cynisme et de son incontestable talent pour la récupération”, a-t-il déclaré.Jean-Luc Mélenchon a souhaité, lors des universités d’été de son mouvement, que les actions du 10 septembre se transforment en “grève générale”.François Bayrou, qui propose des économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros en 2026, espère que le dialogue avec les formations politiques et le débat parlementaire puissent encore lui permettre d’échapper à la censure.”J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions (…) Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a-t-il confié à l’AFP.

10 septembre: le blocage ne peut être la réponse à la crise budgétaire, dit Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou estime, dans des confidences à la presse dominicale, que le blocage du pays le 10 septembre, prôné par des groupes sur les réseaux sociaux, ne peut être “la réponse” à la crise budgétaire, tandis qu’un de ses ministres dénonce le “cynisme” de LFI qui soutient ces appels.”Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que, devant une telle crise, la réponse des Français puisse être de bloquer le pays”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la Tribune Dimanche.”Le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer ! Comment défendre ça ?”, s’interroge-t-il également dans le Parisien.François Bayrou, qui tiendra lundi à 16H00 une conférence de presse de rentrée, fait face à une menace de censure brandie par la gauche et le Rassemblement national sur ses propositions budgétaires. Il doit aussi affronter ces appels à bloquer le pays le 10 septembre.La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon a la première décidé de soutenir le mouvement “Bloquons tout”, rapidement suivi par les autres partis de gauche.Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola se dit surpris que la gauche soutienne un mouvement lancé, selon lui, pour dénoncer la pression fiscale qui pèse sur les actifs, ceux qui se reconnaissent dans le slogan +C’est Nicolas qui paie+ qui a fait florès ces derniers mois.”À sa source, le mouvement du 10 septembre est apparu comme le prolongement de la mobilisation des +Nicolas+”, dit-il dans le Journal du dimanche (JDD). “Je ne peux que m’étonner que Jean-Luc Mélenchon, qui propose exactement l’inverse, s’en soit autoproclamé le leader : c’est à la fois l’expression d’un immense cynisme et de son incontestable talent pour la récupération”, a-t-il déclaré.Jean-Luc Mélenchon a souhaité, lors des universités d’été de son mouvement, que les actions du 10 septembre se transforment en “grève générale”.François Bayrou, qui propose des économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros en 2026, espère que le dialogue avec les formations politiques et le débat parlementaire puissent encore lui permettre d’échapper à la censure.”J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions (…) Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a-t-il confié à l’AFP.