Après une série noire d’échecs, la mégafusée d’Elon Musk redécolle

L’entreprise SpaceX d’Elon Musk va mener dimanche un nouveau vol test de sa mégafusée Starship, destinée à aller un jour sur la Lune et Mars, après une série noire d’essais marqués par des explosions. Ce dixième vol de la plus grande fusée de l’histoire doit se tenir à 18H30 locales (23H30 GMT), depuis la base de l’entreprise américaine au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Ce nouveau vol a pour objectif une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, avant qu’elle n’amerrisse dans l’océan Indien. Contrairement à de précédents essais, SpaceX ne tentera pas de rattraper la fusée par des bras mécaniques, une manoeuvre spectaculaire que seule l’entreprise maîtrise.Elon Musk, la personne la plus riche du monde, compte sur cette mégafusée pour mener à bien son projet fou de coloniser Mars. Une version modifiée doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Mais lors des trois essais cette année, SpaceX a subi de multiples déconvenues techniques.Les deux premiers avaient été marqués par la spectaculaire explosion en début de vol de l’étage supérieur de la fusée, provoquant les deux fois des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait cette fois réussi à atteindre l’espace mais avait fini par exploser avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.- “Forte pression” -La société d’Elon Musk mise sur une stratégie risquée: le lancement de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Mais cette succession de déconvenues, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, nourrit les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026.Cette mission est donc “soumise à une forte pression” car, malgré les nombreux tests, la fusée ne “s’est pas révélée fiable”, a dit à l’AFP Dallas Kasaboski du cabinet de conseil Analysys Mason. En d’autres termes, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, selon lui.Le développement de Starship, dont le premier vol test s’est tenu en avril 2023, pourrait toutefois s’accélérer, SpaceX ayant obtenu un feu vert du régulateur américain de l’aviation pour augmenter sa cadence de lancements. Le président Donald Trump, dont Elon Musk a été un proche conseiller, a lui exhorté son gouvernement à lever les freins administratifs aux activités spatiales commerciales.

La Corée du Nord teste deux nouveaux missiles, sur fond de tensions avec Séoul

La Corée du Nord a testé deux “nouveaux” missiles de défense aérienne, a annoncé l’agence nord-coréenne KCNA dimanche, sur fond de tensions avec le Sud avant une rencontre du président sud-coréen avec Donald Trump.Cette annonce intervient peu après une mise en garde lancée par Pyongyang, doté de l’arme nucléaire, contre le risque d’une confrontation “incontrôlable” à la suite de tirs de sommation mardi de l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes de Pyongyang. L’incident frontalier a été révélé par la Corée du Nord au premier jour d’un déplacement à l’étranger, à Tokyo puis à Washington, du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung qui tente de renouer le dialogue entre son pays et son voisin, toujours techniquement en guerre.Les tirs d’essai, qui ont eu lieu samedi, ont démontré que ces nouveaux systèmes antimissiles nord-coréens avaient une “capacité de combat supérieure”, a rapporté KCNA précisant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un les avait supervisés. Aucun détail n’a été donné sur les nouveaux missiles tirés, à part le fait que leur “mode de fonctionnement et de réaction repose sur une technologie unique et spéciale”.”Le tir a notamment prouvé que les caractéristiques technologiques de deux types de projectiles sont tout à fait appropriées à la destruction de cibles aériennes diverses”, a ajouté KCNA, sans préciser où ces tests avaient été menés. Plusieurs photos de la KCNA montrent des missiles de défense aérienne dans le ciel et l’éclat d’une interception et le président Kim est photographié en train d’écouter un responsable militaire nord-coréen, avec une paire de jumelles posée sur son bureau.”La Corée du Nord renforce ses missiles de défense aérienne contre les drones volant à basse altitude et les missiles de croisière”, explique Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale estimant que cela témoigne de “la prise de conscience par Pyongyang de la nécessité de renforcer ses capacités (…) sur la base des leçons tirées des combats contre les Ukrainiens”. Selon des services de renseignement sud-coréens et occidentaux, la Corée du Nord avait envoyé plus de 10.000 soldats en Russie pour appuyer son invasion de l’Ukraine, ainsi que des obus d’artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.- “Provocation sérieuse” -La Corée du Nord a annoncé ces essais après avoir accusé samedi Séoul de plus de 10 tirs de sommation en direction de soldats nord-coréens qui avaient brièvement franchi mardi, dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux pays.Confirmant l’incident, l’armée du Sud a précisé surveiller “de près les mouvements des troupes nord-coréennes”.Le commandement de l’ONU a estimé le nombre de soldats ayant traversé la frontière à 30, a indiqué dimanche l’agence de presse sud coréenne Yonhap.Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, après que le Nord a lancé une série de missiles balistiques en violation des sanctions de l’ONU l’an dernier.Mais la tonalité a changé, côté sud-coréen, depuis l’élection début juin de Lee Jae-myung au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre.Le nouveau dirigeant s’est dit prêt à un dialogue sans condition préalable avec Pyongyang, qui a rejeté pour l’instant ses appels au rapprochement.Il sera reçu lundi à la Maison Blanche par Donald Trump qui lors de son premier mandat avait rencontré à trois reprises Kim Jong Un, sans avancée majeure: Pyongyang n’a jamais fléchi ses programmes nucléaire et balistique militaires.Environ 28.500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud pour l’aider à se protéger de la Corée du Nord. Les deux pays ont entamé le 18 août des exercices militaire conjoints qui doivent s’achever jeudi.

La Corée du Nord teste deux nouveaux missiles, sur fond de tensions avec Séoul

La Corée du Nord a testé deux “nouveaux” missiles de défense aérienne, a annoncé l’agence nord-coréenne KCNA dimanche, sur fond de tensions avec le Sud avant une rencontre du président sud-coréen avec Donald Trump.Cette annonce intervient peu après une mise en garde lancée par Pyongyang, doté de l’arme nucléaire, contre le risque d’une confrontation “incontrôlable” à la suite de tirs de sommation mardi de l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes de Pyongyang. L’incident frontalier a été révélé par la Corée du Nord au premier jour d’un déplacement à l’étranger, à Tokyo puis à Washington, du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung qui tente de renouer le dialogue entre son pays et son voisin, toujours techniquement en guerre.Les tirs d’essai, qui ont eu lieu samedi, ont démontré que ces nouveaux systèmes antimissiles nord-coréens avaient une “capacité de combat supérieure”, a rapporté KCNA précisant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un les avait supervisés. Aucun détail n’a été donné sur les nouveaux missiles tirés, à part le fait que leur “mode de fonctionnement et de réaction repose sur une technologie unique et spéciale”.”Le tir a notamment prouvé que les caractéristiques technologiques de deux types de projectiles sont tout à fait appropriées à la destruction de cibles aériennes diverses”, a ajouté KCNA, sans préciser où ces tests avaient été menés. Plusieurs photos de la KCNA montrent des missiles de défense aérienne dans le ciel et l’éclat d’une interception et le président Kim est photographié en train d’écouter un responsable militaire nord-coréen, avec une paire de jumelles posée sur son bureau.”La Corée du Nord renforce ses missiles de défense aérienne contre les drones volant à basse altitude et les missiles de croisière”, explique Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale estimant que cela témoigne de “la prise de conscience par Pyongyang de la nécessité de renforcer ses capacités (…) sur la base des leçons tirées des combats contre les Ukrainiens”. Selon des services de renseignement sud-coréens et occidentaux, la Corée du Nord avait envoyé plus de 10.000 soldats en Russie pour appuyer son invasion de l’Ukraine, ainsi que des obus d’artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.- “Provocation sérieuse” -La Corée du Nord a annoncé ces essais après avoir accusé samedi Séoul de plus de 10 tirs de sommation en direction de soldats nord-coréens qui avaient brièvement franchi mardi, dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux pays.Confirmant l’incident, l’armée du Sud a précisé surveiller “de près les mouvements des troupes nord-coréennes”.Le commandement de l’ONU a estimé le nombre de soldats ayant traversé la frontière à 30, a indiqué dimanche l’agence de presse sud coréenne Yonhap.Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, après que le Nord a lancé une série de missiles balistiques en violation des sanctions de l’ONU l’an dernier.Mais la tonalité a changé, côté sud-coréen, depuis l’élection début juin de Lee Jae-myung au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre.Le nouveau dirigeant s’est dit prêt à un dialogue sans condition préalable avec Pyongyang, qui a rejeté pour l’instant ses appels au rapprochement.Il sera reçu lundi à la Maison Blanche par Donald Trump qui lors de son premier mandat avait rencontré à trois reprises Kim Jong Un, sans avancée majeure: Pyongyang n’a jamais fléchi ses programmes nucléaire et balistique militaires.Environ 28.500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud pour l’aider à se protéger de la Corée du Nord. Les deux pays ont entamé le 18 août des exercices militaire conjoints qui doivent s’achever jeudi.

Meeting South Korea, Trump could eye new chance with North

Since returning to the White House, President Donald Trump has boasted of ending either six or seven wars — a matter of much dispute — and has been pushing with mixed success to bring peace to Ukraine.One hotspot not yet on his second-term radar has been North Korea, despite Trump’s unusually personal diplomacy during his first term when he met leader Kim Jong Un.Trump could find a chance to pivot on Monday as he welcomes to the White House South Korea’s new President Lee Jae Myung, an advocate of outreach with the North.Trump, who did not secure a deal on Ukraine during an August 15 summit in Alaska with Russian President Vladimir Putin, has an “appetite for big news,” said Victor Cha, a top advisor on Asia to former president George W. Bush.”Having the Alaska summit not go as well as he wanted may make the president much more interested in seeing this meeting with South Korea come off very well,” said Cha, Korea chair at the Center for Strategic and International Studies.Trump had expressed striking fondness for Kim after their three meetings, once offering that he and the young totalitarian “fell in love.”But Trump could find a new Kim this time, one emboldened since their diplomatic love affair.North Korea, one of the most sanctioned and isolated countries, has cashed in with Russia by supplying more than 10,000 troops plus weapons to Moscow’s offensive in Ukraine, according to Western and South Korean intelligence.”If there is one reason why North Korea’s not interested in any of these dialogues with the South Koreans and the Americans, it’s because of all they’re getting from Russia,” Cha said.Former US president Joe Biden also offered dialogue with North Korea, albeit among lower-ranking officials, but Pyongyang rebuffed him.- Cautious start for Lee -Lee won election in June after a leadership gap due to the impeachment of his conservative predecessor Yoon Suk Yeol for briefly imposing martial law.The transition was awkwardly timed as Trump was taking office, although the new South Korean administration managed to secure a deal similar to other US allies on tariffs.Lee, a former labor lawyer, hails from the left but paradoxically may share more common ground with Trump than South Korea’s conservatives on some issues.Lee and Trump have both in the past questioned the US military commitment to South Korea, where some 28,500 US troops are stationed.But since taking office, Lee has stressed consistency, including by going ahead with joint exercises with the United States that angered North Korea. In a highly symbolic step, Lee traveled before Washington to Japan, reaffirming his commitment to a three-way alliance despite the South Korean left’s historic criticism of Japan over colonial history.His trip comes as tensions spike on the Korean peninsula, with Pyongyang on Saturday test-firing two new air defense missiles, according to the country’s state news agency.Earlier in the week, South Korean troops fired warning shots at several North Korean soldiers who briefly crossed the heavily militarized border separating the two countries.- ‘Nuclear power’ flexes -North Korea has always refused to get rid of its nuclear program, a stance likely only to have hardened following US and Israeli bombing of Iran’s sensitive sites.Since January, Trump and Defense Secretary Pete Hegseth have both broken precedent by calling North Korea a “nuclear power,” although it did not appear they meant to recognize its right to nuclear weapons.Lee has spoken of a three-step approach of freezing, reducing and then dismantling Pyongyang’s nuclear program.Rachel Minyoung Lee, a senior fellow at the Stimson Center’s Korea program, said that Lee’s stance “likely will resonate with President Trump, who is keen to engage North Korea.””From the South Korean government’s point of view, getting the Trump administration’s buy-in on its North Korea policy would be a big diplomatic win, as it would not only put the two countries on the same page but also decrease the possibility of Seoul being sidelined from US efforts to engage North Korea,” she said.But she doubted North Korea would back diplomacy with an ultimate goal of denuclearization, phased or not.”It has no reason to be receptive to such a proposition given that the geopolitical situation is working in its favor and it sees longer-term opportunities in its relationship with Russia,” she said.

Venezuela rallies militia volunteers in response to US ‘threat’

Civil servants, housewives and retirees alike lined up in Venezuela’s capital Caracas on Saturday as thousands volunteered to join the country’s militia in case there is a US invasion.President Nicolas Maduro called on citizens to respond to the current US “threat” and sign up over the weekend to the Bolivarian Militia, a civilian corps linked to the South American country’s armed forces. The show of force is also intended to send a message to Washington, which has issued a $50 million bounty for Maduro — who is accused by the Trump administration of leading a drug cartel — and has stationed three warships off Venezuela’s coast for what the US says are anti-drug operations.Militia registration centers were set up in the capital’s squares, military and public buildings and even in the presidential palace Miraflores.Volunteers could also sign up in the Mountain Barracks, which is home to the mausoleum of late socialist leader Hugo Chavez, in a densely populated area with large housing projects and crumbling brick houses.”Have you previously served?” a militia member dressed in camouflage asked Oscar Matheus.”I’m here to serve our country,” the 66-year-old auditor told AFP. “We don’t know what might happen, but we must prepare and keep resisting. “The homeland is calling us. Our country needs us,” said 51-year-old Rosy Paravabith.- ‘Long live the homeland!’ -Dubbed the Bolivarian Army by Chavez, the Venezuelan Armed Forces do not hide the militia’s political bent.”Chavez lives!” is now their official greeting. Former Venezuelan socialist president Chavez came to power in 1999 and died in office in 2013. Maduro has been in power since, though the US does not recognize the validity of his last two elections.It is unclear how many troops are in the Venezuelan militia.Maduro said this week that the militia alone has more than 4.5 million ready soldiers. However the most recent independent estimate tallied about 343,000 members in 2020, according to the International Institute for Strategic Studies.”I sign up for Venezuela, long live the homeland!” shouted the volunteers upon registration.Police officers and military reservists also lined up to reaffirm their commitments.After registering, volunteers were shown a documentary about the European blockade on Venezuela’s coast between 1902 and 1903, after then-president Cipriano Castro refused to pay a foreign debt. The 2017 film showed armed farmers, some shooting guns while others analyzed maps, as warships loomed in the distance. Next, the volunteers were taken through a room with weapons on display: a US-made machine gun, a Swedish grenade launcher, a Soviet RPG launcher and a Belgian machine gun. An army lieutenant explained how to use each weapon. “Can this be shot at the sky?” an attendee asked.”It’s better to shoot it straight,” the soldier replied.- ‘Immoral, criminal, illegal’ -The United States has sent armed forces to the Caribbean in the past. But this time, the deployment coincides with US President Donald Trump’s administration increasing pressure on Maduro by doubling its bounty on him to $50 million earlier this month.The US alleges Maduro is leading the Cartel of the Suns, a drug trafficking group that has been designated a terrorist organization. On Friday, Maduro described the US moves as an “illegal” attempt at regime change.”What they’re threatening to do against Venezuela — regime change, a military terrorist attack — is immoral, criminal and illegal,” Maduro said.On the streets of Venezuela, the topic prompted jokes and worries alike, though experts say it is unlikely the US would take direct action.Maduro’s opposition has called for people not to enlist — though many were anyway.”I want to defend the homeland,” said Jesus Borquez, 19.”I know that because of my age I’m not going to carry a rifle,” 78-year-old Omaira Hernandez said. “But I’m willing to help them.”

Musk’s megarocket faces crucial new test after failures

Elon Musk’s SpaceX is gearing up for the next test of its Starship megarocket on Sunday, after a string of recent failures that has prompted some observers to question its viability.The world’s most powerful launch vehicle is set to lift off from the company’s Starbase in southern Texas at 6:30 pm local time (2330 GMT) for its tenth flight. The mission aims to put the upper stage through a series of trials as it flies halfway around the world before splashing down in the Indian Ocean.Unlike in recent attempts, SpaceX will not try to catch the booster stage with the launch tower’s giant “chopstick” arms.Starship is central to Musk’s ambition of colonizing Mars, while NASA is counting on a modified version to serve as the Artemis lunar lander for returning Americans to the Moon.But all three test flights so far in 2025 have ended in the upper stage exploding — twice in fiery cascades over Caribbean islands and once after reaching space. In June, another upper stage exploded on the ground during a “static fire” test.SpaceX’s “fail fast, learn fast” ethos has long been credited with its remarkable track record, giving it a commanding global lead in launches thanks to its Falcon rocket family. But the Starship setbacks have raised doubts over whether the company can repeat that success with the biggest and most powerful rocket in history.- ‘Lot of pressure’ -Dallas Kasaboski, a space analyst for consulting firm Analysys Mason, told AFP that the recent failures were beginning to take the sheen off SpaceX’s golden reputation. “I think there is a lot of pressure on this mission,” he said. “We’ve had so many tests and it hasn’t proven itself reliable — the successes have not exceeded the failures.”Will Lockett, a former engineer turned commentator went further, arguing on his Substack newsletter that the lack of heavy payload tests showed “the concept of Starship is fundamentally flawed.” He added: “SpaceX is building Starships that are lighter in an attempt to increase payload to usable levels but is therefore making them much weaker than they should be” — leading to structural failures seen during recent tests.Headlines such as “Is Elon Musk’s Starship Doomed?” in New York Magazine have amplified the scrutiny.Musk has staked the company’s future on Starship, planning to eventually retire its current generation of rockets and spacecraft in favor of the new system.Even if the tenth test succeeds, formidable technical hurdles remain — from making the system fully and rapidly reusable at low cost to proving it can refuel super-cooled propellant in orbit, a prerequisite for deep-space missions.Still, SpaceX is pressing ahead, increasing the frequency of launches despite criticism from environmental groups over ecological impacts, and building new facilities in Florida, including launch and landing pads at Kennedy Space Center.

Espagne: le FC Barcelone signe une première remontada, l’Atlético n’y arrive pas

Mené 2-0 à la mi-temps, le FC Barcelone, champion d’Espagne en titre, s’est fait très peur mais a fini par arracher un succès in extremis (3-2) samedi sur la pelouse du promu Levante, lors de la deuxième journée de Liga.Surpris en contre à deux reprises par le champion de deuxième division (15e, 45e+8 s.p), le Barça, toujours leader provisoire (6 points), est revenu au score en l’espace de trois minutes en deuxième période, grâce à une frappe lointaine de son métronome Pedri (49e, 2-1) et une reprise astucieuse de Ferran Torres (52e, 2-2) sur corner.Les hommes d’Hansi Flick ont ensuite scellé leur première “remontada” de la saison à la 91e minute, sur un centre de l’inévitable Lamine Yamal dévié dans son propre but par un défenseur adverse (90e+1, 3-2).”Nous savions que ce ne serait pas un terrain facile, nous savions qu’ils nous compliqueraient la vie avec le ballon et nous avons vraiment dû batailler. (…) Après, peu importe le déroulement du match, nous savons que Lamine est capable de surgir et de faire la différence, ce qui nous facilite beaucoup les choses”, a réagi Pedri sur Movistar+.Les joueurs de Levante, bien en place et solidaires défensivement, avaient tenu bon jusqu’ici alors que les Catalans poussaient pour aller chercher la victoire, malgré une fébrilité inquiétante derrière qui aurait pu leur coûter très cher.Cette première frayeur en Liga doit néanmoins servir de leçon aux Blaugranas, dont l’alignement très haut sur le terrain les expose souvent trop face à des adversaires capables de trouver la profondeur. – L’Atlético n’y arrive pas -Trop timide offensivement, l’Atlético Madrid, battu le week-end dernier par l’Espanyol Barcelone lors de la première journée, a lui enchaîné une deuxième contre-performance en concédant le nul (1-1)face à l’autre promu, Elche, au Metropolitano.Encore en rodage après un été mouvementé, l’Atlético (13e, 1 point), pourtant bien lancé dans la rencontre par le colosse norvégien Alexander Sorloth (8e, 1-0), s’est fait rejoindre quelques minutes plus tard sur une contre-attaque adverse parfaitement conclue, par l’ex-Valencian Rafa Mir (15e, 1-1).L’attaquant français Antoine Griezmann, à nouveau remplaçant au coup d’envoi, est entré en jeu à la 68e minute mais il n’a pas eu plus de réussite que ses coéquipiers pour tromper la vigilance du portier argentin Matias Dituro, impérial sur sa ligne (71e).Les Colchoneros, ambitieux cet été sur le marché des transferts, pourraient déjà se retrouver distancés dans la course au titre par leurs deux rivaux en cas de deuxième victoire de la saison du Real de Kylian Mbappé, qui se déplace dimanche chez un autre promu, Oviedo (21h30).