Charlie Hebdo reste sur X… pour mieux tacler Elon Musk

Plutôt que “d’abandonner une possibilité de s’exprimer”, Charlie Hebdo reste sur X, plateforme controversée d’Elon Musk, annonce jeudi l’hebdomadaire satirique qui publie des caricatures du milliardaire américain, accusé par de nombreux médias de favoriser la désinformation.”Elon Musk se targue de défendre la liberté d’expression. Charlie Hebdo prend le parti d’en faire usage pleinement en diffusant sur X des caricatures de son célèbre patron”, selon un communiqué transmis à l’AFP.Trois séries de 19 dessins au total, parus dans le dernier numéro de Charlie et traduits en anglais, seront ainsi postées d’ici à vendredi.Déjà publiée, la première salve s’accompagne d’un message en anglais à l’adresse d’Elon Musk: “nous espérons que notre idée de la liberté d’expression vous plaît. N’hésitez pas à nous dire quel dessin vous préférez”.On peut notamment y voir le milliardaire croqué dans le plus simple appareil, heureux de s’être fait “greffer un cerveau” au bout du pénis, sous le titre “une idée de génie par minute”.Le journal à l’humour corrosif, qui vient de commémorer les 10 ans de l’attentat islamiste qui a décimé une partie de sa rédaction, le 7 janvier 2015, a déjà consacré sa dernière Une à Elon Musk, nommé par le président américain élu Donald Trump à la tête d’un ministère de “l’efficacité gouvernementale”. Titrée “Elon Musk… L’extrême droite du futur” et signée Riss, la couverture représente le patron de Tesla et PDG de SpaceX sortant, à la façon du film “Alien”, de la dépouille de Jean-Marie Le Pen.Depuis son rachat en 2022 par Elon Musk, X (anciennement Twitter) est accusé par de nombreux médias et utilisateurs de propager de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de moyens pour la modération des contenus.Les annonces de départ de la plateforme le 20 janvier, date de l’investiture de Donald Trump, élu en novembre, se multiplient depuis plusieurs semaines. Le site d’investigation Mediapart avait ainsi annoncé en décembre son intention de fuir à cette date le réseau social, devenu selon lui une “arme de désinformation massive”. D’autres ont cessé de publier des contenus dès novembre, à l’instar des quotidiens britanniques The Guardian et espagnol La Vanguardia et, dans l’Hexagone, de Ouest-France et Sud Ouest. 

Bayrou survit à la censure avec la bienveillance prudente du PS

“Un autre chemin se dégage”. François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure déposée contre son gouvernement, les socialistes décidant dans leur grande majorité de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique “inédite”.Une nouvelle page politique, celle d’un parlementarisme fondé sur le “dialogue” et le “compromis” plutôt que sur “l’affrontement” ? C’est en tout cas ce qu’a espéré le Premier ministre, dont le gouvernement avait mené d’intenses négociations avec les oppositions tout au long de la semaine dernière, et jusqu’à la dernière minute jeudi.Après moult hésitations, au terme d’un long bureau national, le parti à la rose a décidé de ne pas voter cette première motion.La motion a été approuvée par 131 députés – dont huit socialistes -, loin des 288 nécessaires pour faire chuter M. Bayrou. Le suspense ne résidait pas dans l’issue du scrutin, le RN ayant annoncé qu’il ne voterait pas cette fois-ci avec le NFP, mais dans la position du PS, qui depuis 2022 avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l’alliance de gauche sur de telles motions.Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a défendu devant un hémicycle clairsemé le choix de son parti d’incarner “une gauche qui propose et qui avance”, et s’est félicité des concessions “arrachées” à François Bayrou, en faveur de la justice fiscale, de l’Éducation nationale ou d’une remise en chantier de la réforme des retraites, “clé de voûte” de la négociation.Il a cependant prévenu: le PS restera “dans l’opposition”, se réservant à tout moment la possibilité de censurer le gouvernement. Chahuté par les Insoumis, M. Faure a réaffirmé son souhait que le Parlement “ait le dernier mot” sur les retraites, et juré que si le débat était “verrouillé”, le PS “déposer(ait) une motion”.-Bayrou “marque un point”-“Savourez la fin du NFP !”, a lancé dans l’hémicycle le député Horizons Sylvain Berrios, membre de la majorité. M. Bayrou “vient de marquer un point” grâce “à ceux qui dirigent aujourd’hui le PS et nous ont affaibli”, a réagi Jean-Luc Mélenchon jeudi soir devant ses partisans.Mais “le Nouveau front populaire n’a pas craqué. Trois (partis) sur quatre (qui ont voté la censure), ça veut dire que la majorité du NFP est et reste dans l’opposition au gouvernement de M. Bayrou, veut le censurer et obtiendra cette censure à la première occasion”, a-t-il ajouté, prévenant qu’aux prochaines législatives, “dans toutes les circonscriptions de France, il y aura une candidature d’alternative à l’ordre actuel, soit par l’union, soit tout seul”.De leur côté, les Écologistes et les communistes ont fait savoir que bien qu’ayant voté la censure, ils entendaient poursuivre les discussions avec le gouvernement.Porte-parole du groupe écologiste et social, Benjamin Lucas a tempéré auprès de la presse la portée d’un “désaccord stratégique” qui “n’efface pas une alliance”.La question de la censure se reposera à nouveau lors de l’adoption à l’Assemblée des budgets de l’État et de la Sécurité sociale, d’ici fin février. François Bayrou, qui pas davantage que ses prédécesseurs Michel Barnier, Gabriel Attal et Élisabeth Borne ne dispose de majorité, pourrait être amené à dégainer l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, s’exposant à de nouvelles motions de censure.-“Verroterie”-Dans un courrier adressé mercredi aux présidents des groupes parlementaires socialistes, le Premier ministre récapitule la liste des concessions accordées à la gauche ces derniers jours.Sur les retraites, il assure que même “si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord global”, son gouvernement présentera un “nouveau projet de loi”, “sous réserve d’un accord politique et d’un équilibre financier global maintenu”.Il accepte de renoncer à l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires. Point sensible pour les socialistes, il confirme aussi l’abandon de la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale et la création de 2.000 postes supplémentaires d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.Côté fiscal, il confirme, parmi plusieurs mesures, le projet de taxe sur les hauts revenus, qui doit rapporter deux milliards d’euros mais qui a vocation à être remplacée par “un dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale”, “au plus tard” pour le budget 2026.Des concessions brocardées par Sébastien Chenu, du groupe Rassemblement national. Pour lui, le PS, “telle une tribu indigène”, s’est laissé “amadouer avec de la verroterie”, rendant l’examen de la motion “stérile”. “Nous ne vous menaçons de rien, mais nous vous attendons sur des actes”, a-t-il lancé au Premier ministre.Du côté des syndicats, la numéro un de la CFDT Marylise Léon a cependant estimé qu’une “opportunité inédite s’ouvre” pour discuter à la fois de l’âge de départ en retraite à 64 ans, de la pénibilité et de l’égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.bur-parl-bpa-sl/dch  

Bayrou survit à la censure avec la bienveillance prudente du PS

“Un autre chemin se dégage”. François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure déposée contre son gouvernement, les socialistes décidant dans leur grande majorité de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique “inédite”.Une nouvelle page politique, celle d’un parlementarisme fondé sur le “dialogue” et le “compromis” plutôt que sur “l’affrontement” ? C’est en tout cas ce qu’a espéré le Premier ministre, dont le gouvernement avait mené d’intenses négociations avec les oppositions tout au long de la semaine dernière, et jusqu’à la dernière minute jeudi.Après moult hésitations, au terme d’un long bureau national, le parti à la rose a décidé de ne pas voter cette première motion.La motion a été approuvée par 131 députés – dont huit socialistes -, loin des 288 nécessaires pour faire chuter M. Bayrou. Le suspense ne résidait pas dans l’issue du scrutin, le RN ayant annoncé qu’il ne voterait pas cette fois-ci avec le NFP, mais dans la position du PS, qui depuis 2022 avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l’alliance de gauche sur de telles motions.Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a défendu devant un hémicycle clairsemé le choix de son parti d’incarner “une gauche qui propose et qui avance”, et s’est félicité des concessions “arrachées” à François Bayrou, en faveur de la justice fiscale, de l’Éducation nationale ou d’une remise en chantier de la réforme des retraites, “clé de voûte” de la négociation.Il a cependant prévenu: le PS restera “dans l’opposition”, se réservant à tout moment la possibilité de censurer le gouvernement. Chahuté par les Insoumis, M. Faure a réaffirmé son souhait que le Parlement “ait le dernier mot” sur les retraites, et juré que si le débat était “verrouillé”, le PS “déposer(ait) une motion”.-Bayrou “marque un point”-“Savourez la fin du NFP !”, a lancé dans l’hémicycle le député Horizons Sylvain Berrios, membre de la majorité. M. Bayrou “vient de marquer un point” grâce “à ceux qui dirigent aujourd’hui le PS et nous ont affaibli”, a réagi Jean-Luc Mélenchon jeudi soir devant ses partisans.Mais “le Nouveau front populaire n’a pas craqué. Trois (partis) sur quatre (qui ont voté la censure), ça veut dire que la majorité du NFP est et reste dans l’opposition au gouvernement de M. Bayrou, veut le censurer et obtiendra cette censure à la première occasion”, a-t-il ajouté, prévenant qu’aux prochaines législatives, “dans toutes les circonscriptions de France, il y aura une candidature d’alternative à l’ordre actuel, soit par l’union, soit tout seul”.De leur côté, les Écologistes et les communistes ont fait savoir que bien qu’ayant voté la censure, ils entendaient poursuivre les discussions avec le gouvernement.Porte-parole du groupe écologiste et social, Benjamin Lucas a tempéré auprès de la presse la portée d’un “désaccord stratégique” qui “n’efface pas une alliance”.La question de la censure se reposera à nouveau lors de l’adoption à l’Assemblée des budgets de l’État et de la Sécurité sociale, d’ici fin février. François Bayrou, qui pas davantage que ses prédécesseurs Michel Barnier, Gabriel Attal et Élisabeth Borne ne dispose de majorité, pourrait être amené à dégainer l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, s’exposant à de nouvelles motions de censure.-“Verroterie”-Dans un courrier adressé mercredi aux présidents des groupes parlementaires socialistes, le Premier ministre récapitule la liste des concessions accordées à la gauche ces derniers jours.Sur les retraites, il assure que même “si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord global”, son gouvernement présentera un “nouveau projet de loi”, “sous réserve d’un accord politique et d’un équilibre financier global maintenu”.Il accepte de renoncer à l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires. Point sensible pour les socialistes, il confirme aussi l’abandon de la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale et la création de 2.000 postes supplémentaires d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.Côté fiscal, il confirme, parmi plusieurs mesures, le projet de taxe sur les hauts revenus, qui doit rapporter deux milliards d’euros mais qui a vocation à être remplacée par “un dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale”, “au plus tard” pour le budget 2026.Des concessions brocardées par Sébastien Chenu, du groupe Rassemblement national. Pour lui, le PS, “telle une tribu indigène”, s’est laissé “amadouer avec de la verroterie”, rendant l’examen de la motion “stérile”. “Nous ne vous menaçons de rien, mais nous vous attendons sur des actes”, a-t-il lancé au Premier ministre.Du côté des syndicats, la numéro un de la CFDT Marylise Léon a cependant estimé qu’une “opportunité inédite s’ouvre” pour discuter à la fois de l’âge de départ en retraite à 64 ans, de la pénibilité et de l’égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.bur-parl-bpa-sl/dch  

La France et l’Angola appellent à la reprise du dialogue au “plus haut niveau” entre Kinshasa et Kigali

Les présidents français Emmanuel Macron et angolais Joao Lourenço ont appelé jeudi à la reprise des discussions “au plus haut niveau” entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, en conflit dans l’est de la RDC.”La priorité doit aller au dialogue et à la recherche d’une paix durable. Ensemble nous appelons solennellement à la reprise des discussions au plus haut niveau”, a déclaré Emmanuel Macron au début de la visite d’Etat en France de son homologue angolais.”L’Angola est en train d’assumer son rôle de médiateur afin d’essayer de mettre fin à ce conflit”, a renchéri Joao Lourenço, très impliqué dans la recherche d’une issue à ce conflit et qui va prendre en février la présidence tournante de l’Union africaine(UA).Depuis novembre 2021, le mouvement M23, groupe armé soutenu par le Rwanda, s’est emparé de vastes pans de territoire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), riche en ressources naturelles et déchiré depuis 30 ans par des conflits.En décembre, les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame devaient se rencontrer à Luanda pour des pourparlers de paix mais les deux parties n’ont pas réussi à s’accorder sur les termes, aboutissant à l’annulation en dernière minute du sommet.Emmanuel Macron soutient les efforts de médiation du président Lourenço sur la crise dans les Grands Lacs, en parlant aussi aux deux protagonistes du conflit.Les présidents français et angolais ont aussi insisté sur leur volonté de développer les échanges bilatéraux, qui s’est traduite par la signature de contrats et d’investissements à hauteur de 430 millions d’euros à l’occasion de cette visite, a précisé Emmanuel Macron.Le groupe français Suez, déjà présent en Angola, a signé une déclaration d’intention pour renforcer l’accès à l’eau potable dans la capitale, Luanda. La Société générale a signé le contrat de financement pour l’acquisition par l’Angola d’un satellite d’observation de la terre ainsi que pour le renforcement de la coopération entre Météo France International et l’Institut national pour la météorologie et la géophysique.L’Agence française de Développement a signé une déclaration d’intention pour la réalisation d’un projet d’irrigation, avec un prêt de 100 millions d’euros à la clé. Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Luanda en mars 2023, les deux pays avaient conclu un partenariat destiné à développer la filière agricole et agroalimentaire en Angola, important producteur de pétrole qui ambitionne de diversifier son économie.Le président Lourenço a manifesté “l’intérêt” de son pays à renforcer la coopération avec la France dans l’agriculture, le tourisme, la santé, l’enseignement supérieur, les ressources en minerais, le pétrole et le gaz. Les deux pays se sont aussi engagés à renforcer leur coopération dans la lutte contre l’immigration illégale et le terrorisme ainsi que leur partenariat de recherche, pour la mobilité d’étudiants et pour l’enseignement du français en Angola.La France, en net recul dans son ancien pré-carré colonial, notamment au Sahel, ambitionne de développer ses relations avec l’Afrique anglophone et lusophone.

Fate of two child hostages grips Israel after Gaza deal

The fates of a baby and his four-year-old brother, taken hostage by Hamas on October 7, 2023, have been on everyone’s mind in Israel since the announcement of a Gaza ceasefire.Kfir Bibas, whose second birthday falls on Saturday, is the youngest of the 251 people seized by militants during Hamas’s unprecedented attack on southern Israel more than 15 months ago.Hamas said in November 2023 that Kfir, his brother Ariel and their mother Shiri were killed in an Israeli strike, but with the Israeli military yet to confirm their deaths, many are clinging to the hope they are still alive.”To imagine them coming back alive brings me immense joy,” Hila Shlomo, a musician, told AFP at “Hostages Square”, a central plaza in Israel’s main commercial city Tel Aviv that has become the focus of protests and campaigns on the captives’ behalf.”What happened to these children is a symbol, a symbol of man-made evil, but also of the victory of life if we manage to free them, whatever the cost,” said the 23-year-old, visibly moved.The boys and their mother are on the list of 33 hostages to be released during the first stage of the ceasefire deal, as is the boys’ father, Yarden Bibas, though that does not guarantee they are among the living.Hostages released during an earlier, short-lived truce said Yarden Bibas was kept separately from his family, and Hamas has not said he is dead. For several days now, countless messages of support accompanied by photos of Kfir Bibas have been circulating on social media, a sign that many are still holding out hope.Footage published by Hamas of Shiri Bibas tightly holding her two red-headed boys, taken from their house in kibbutz Nir Oz, became one of the lasting images of the tragedy that struck Israel that day.- ‘Heart-wrenching’ -Further along the square, two retirees, Osnat Nyska and Yafa Wolfensohn, also became emotional at the mention of the Bibas boys.The two friends were attending a weekly gathering calling for the liberation of the hostages.”I think of them, these two little redheads, and I get shivers,” said 70-year-old Nyska, whose grandchildren attended nursery school with the Bibas brothers.”They really are a symbol… the two youngest children kidnapped, and if they’re not alive anymore it will be heart-wrenching,” added Wolfensohn.At a football game in the southern Israeli city of Beersheba on Wednesday evening, players from Hapoel Beersheba held orange balls, a colour that has come to be associated with the redheaded Bibas children.During Saturday night’s regular protest, Eli Bibas, grandfather to Kfir and Ariel, was among the speakers addressing the crowd.”Next Saturday, our Kfir will live his second birthday in captivity. How is it possible that my grandson, who was kidnapped when he was eight-and-a-half months old, is going through his second birthday in hell?” he asked.”How is it that he still hasn’t celebrated a birthday with his father, his family, in his home in his country?”Relatives of the Bibas family declined to speak about the ceasefire deal when contacted by AFP, but did issue a statement Wednesday saying they were “aware of information suggesting that our family will be part of the first phase of the deal, and that Shiri and the children will be freed”.But, they added, we “won’t take anything for granted as long as our loved ones haven’t crossed the border”.Thirty-three Israeli hostages — among them women and children — will be released in the initial 42-day phase of the agreement, which could become a permanent ceasefire, according to Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, whose country acted as a mediator during the months-long negotiations.”All the hostages are in our hearts,” said Nelly Ben Israel, a librarian at Jerusalem’s Hebrew University. “But I think I’m not mistaken when I say we think first and foremost about the young Bibases.”

Trump names trio of divisive stars as Hollywood ‘ambassadors’

US President-elect Donald Trump named controversial movie legends and long-standing supporters Sylvester Stallone, Mel Gibson and Jon Voight as special envoys to Hollywood on Thursday in a bid to make the entertainment industry “stronger than ever before.”The trio of stars, who have 10 Oscar nominations between them and three wins, stand out in Tinseltown, breaking ranks with the bulk of their colleagues who have long leaned to the Democrats.But all three are as famous for their personal lives as their politics and two — like Trump — have been in very serious scrapes with law enforcement.”It is my honor to announce Jon Voight, Mel Gibson, and Sylvester Stallone, to be Special Ambassadors to a great but very troubled place, Hollywood, California,” Trump wrote on his Truth Social platform. “They will serve as Special Envoys to me for the purpose of bringing Hollywood, which has lost much business over the last four years to Foreign Countries, BACK — BIGGER, BETTER, AND STRONGER THAN EVER BEFORE!”Jon Voight made headlines in 2020 when fellow actor Frank Whaley accused the star of slapping him while they worked on the crime drama Ray Donovan — but his controversies have otherwise mainly been tied to his support of Trump.Gibson, on the other hand, has been plagued by accusations of anti-Semitism, homophobia, racism and domestic violence. He has been on a comeback since being shut out from Hollywood after his 2006 Malibu drunk-driving arrest during which he went on an anti-Jewish rant.The scandal was followed by leaked tapes in 2010 where Gibson used racist slurs against the mother of one of his nine children, Oksana Grigorieva, who later alleged that he was physically abusive. Stallone — who recently called Trump the “second George Washington” — has faced a string of sexual assault allegations, all of which he has denied.In 2018, the Los Angeles County District Attorney’s office said there was not enough evidence to prosecute the star over allegations that he sexually assaulted a woman in 1987 and 1990.In 2007, Stallone admitted importing 48 vials of banned human growth hormone into Australia. He said he was taking them under doctor’s orders and had not intended to break the law.”These three very talented people will be my eyes and ears, and I will get done what they suggest. It will again be, like The United States of America itself, The Golden Age of Hollywood!” added Trump, who has 34 felony convictions of his own.Trump and the Republicans have traditionally received scant support from the entertainment industry, and a galaxy of stars from Taylor Swift to George Clooney backed Democrat Kamala Harris in the 2024 presidential election. Underlining the limited impact of star endorsements, Trump sidestepped Hollywood by tapping into a targeted subset of well-known, hypermasculine YouTube influencers.

Pour ses 100 ans, le groupe d’électroménager Brandt veut “maintenir l’emploi en France”

Le groupe d’électroménager Brandt, qui emploie 750 personnes dans l’Hexagone, a assuré jeudi vouloir préserver “l’emploi en France”, condition “indispensable” à son savoir-faire.”Il est très important de maintenir les emplois en France pour l’excellence de nos produits. Produire en France n’est pas un coût, c’est une valeur ajoutée”, a déclaré le directeur général du groupe Daniele Degli Emili, lors d’une visite de l’usine de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), près d’Orléans, organisée pour célébrer le centième anniversaire de Brandt.Les deux sites du Centre-Val de Loire (Orléans et Vendôme dans le Loir-et-Cher), spécialisés dans l’électroménager consacré à la cuisson, sont la “fierté du groupe”, selon M. Degli Emili. Ils avaient bénéficié en 2021 de dix millions d’euros d’investissements en recherche et développement.”500.000 pièces sortent de ces usines chaque année”, rappelle Frédéric Guerel, le directeur des deux sites, évoquant les fours ou les plaques à induction à titre d’exemple de produits. M. Guerel y promet de nouveaux investissements, “notamment dans l’automatisation ou la semi-automatisation de certains lignes” de production, arguant que des montants de “plusieurs millions d’euros sont à l’étude” pour “améliorer encore la productivité”.Malgré un marché très concurrentiel, Brandt affirme être “premier sur les fours, troisième sur l’induction”. “La marque Brandt est connue”, a renchéri M. Degli Emili, qui a longuement insisté sur “la qualité, la performance et l’expérience consommateur” de ses produits.Dernier gros fabricant d’électroménager en France et présent dans 36 pays, Brandt réalise 260 millions d’euros de chiffre d’affaires 70% en France et 30% en Europe — grâce à ses quatre marques (Brandt, De Dietrich, Sauter et Vedette). Outre ses usines de la région Centre, Brandt compte en France également deux usines en région parisienne, à Saint-Ouen et Rueil-Malmaison.Brandt appartient depuis 2014 au groupe algérien Cevital, qui réalise 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 18.000 salariés, selon des données publiées sur son site internet.

David Lynch: the dark side of the American dream

For seven years, US director David Lynch drank the same chocolate milkshake each day at the same time from the same place in Los Angeles because he believed it helped his creativity.But given the famously weird apparitions in his work, from a human ear in the grass to telephones ringing in empty rooms and dancing dwarves in red suits, his imagination hardly needed to be fired up.From the sadomasochist intrigue “Blue Velvet” (1986) to the lesbian thriller “Mulholland Drive” (2001), Lynch — who has died aged 78 — gained a global cult following with his unsettling portraits of American life. He may be best remembered for his mesmerising network series “Twin Peaks”, which blazed a trail for the prestige television dramas that would follow.”It would be tough to look at the roster of television shows any given season without finding several that owe a creative debt to ‘Twin Peaks’,” said The Atlantic in 2016, hailing his influence on directors from Quentin Tarantino to the Coen brothers.With four Oscar nominations including a trio of best director nods, the filmmaker recognizable by his shock of white hair took home just one honorary statuette, in 2019.- Monstrous attraction -Lynch had a peripatetic childhood, born in Montana on January 20, 1946 but moving around several times as one of five children with a scientist father and teacher mother.He began painting and shooting short films at arts college in Pennsylvania in the 1970s.From the start, his work spotlighted weird and marginal characters: his first feature in 1977 was “Eraserhead”, a grainy black-and-white film about a deformed monstrous baby.Supporting himself with odd jobs, Lynch shot his creepy and now cult classic on a shoestring budget, taking five years because he kept running out of money and had a wife and daughter to support.”A dream of dark and troubling things” is how the then 33-year-old Lynch described “Eraserhead” when it finally appeared, set in the depressed industrial landscape of Philadelphia and infused with an eerie calm that would become one of his hallmarks.Few people who saw it forgot the experience, including another Hollywood master-in-the-making Stanley Kubrick, who expressed admiration.Lynch pursued his penchant for bringing human deformities to the screen in “The Elephant Man”, dramatizing the tragic life of Joseph Merrick, who was born with severe physical deformities.”Loving textures to start off with”, Lynch said about why he was drawn to the subject, “and this idea of going beneath the surface was intriguing to me. There is the surface of this elephant man and beneath the surface is this beautiful soul”.An unrecognisable John Hurt in the title role earned one of the film’s eight Oscar nominations, while Anthony Hopkins played the doctor who befriended Merrick in the years before his death by suicide at the age of 27.The international hit propelled Lynch into the Hollywood limelight, but his star power dimmed after he followed it with a calamitous $40 million flop adaptation of the sci-fi novel “Dune”.- ‘Twin Peaks’ phenomenon -“Blue Velvet” got Lynch back on track — made the same decade he was ritually downing milkshakes — and also marked the beginning of a five-year relationship with the star of the film, Isabella Rossellini.He returned to the A-List in 1990 with arguably his most influential work: “Twin Peaks”. Set in the fictitious town of Twin Peaks in Washington near Canada’s border, Lynch’s tale began with the simple mystery of the young and beautiful Laura Palmer found in a body bag fished out of the lake.But over eight episodes, a quirky normality curdled and the killing became buried under layers of mystery investigated by the endearing FBI agent Dale Cooper, played by frequent Lynch collaborator Kyle MacLachlan.A hit when it first aired on ABC, the show was part of a bumper year for Lynch, who also scooped Cannes’ top prize that year with his road movie “Wild at Heart”.Lynch made a second season of “Twin Peaks” and a spin-off film a year later, before again returning to the world with an acclaimed sequel series for cable network Showtime in 2017.- Meditation and photography -The dark side of the American dream was a Lynchian leitmotif, but he strayed from the theme in “The Straight Story” to tell the true tale of a man who rode his lawnmower from Iowa to Wisconsin to visit his sick brother.In 2006, with the release of “Inland Empire”, a bleak portrait of Tinseltown starring an unhinged Laura Dern as a dejected actress, Lynch called it a day on moviemaking.That year, he also married and then divorced his third wife, Mary Sweeney, a film director and producer who was among his long-time collaborators.In 2009, he wed a fourth time — with the actress Emily Stofle, with whom he had a fourth child.Consumed by his work, he was often absent as a father figure.”You gotta be selfish. And it’s a terrible thing”, Lynch said in 2018 about his parenting skills. “I never really wanted to get married, never really wanted to have children. One thing leads to another and there it is.”In the last decades, the pack-a-day smoker and coffee guzzler explored other mediums from photography and song to becoming a champion of transcendental meditation.

Au tribunal, l’étrange dîner de Claude Guéant avec le beau-frère de Kadhafi

Et au restaurant, qu’est-ce qu’il se passe ? “Nous prenons un repas ensemble”. Le tribunal a dû jeudi arracher phrase par phrase les explications de l’ex-directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, sur son improbable dîner en Libye avec le beau-frère de Kadhafi.Cela faisait plusieurs audiences qu’on tournait autour du pot, et même la présidente avait fini par s’impatienter: “le tribunal aimerait bien un jour arriver à mettre un pied à Tripoli”.C’est chose faite peu après. A la barre, Claude Guéant, 80 ans vendredi, pose sa silhouette frêle sur une chaise rouge à côté de la barre pour raconter comment il s’est retrouvé “seul” en Libye pour “préparer” une visite de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur dont il était à l’époque directeur de cabinet.L’ex-président est soupçonné d’avoir passé un “pacte de corruption” avec Mouammar Kadhafi pour que le richissime dictateur finance sa campagne présidentielle 2007, avec l’aide de ses très proches Claude Guéant et Brice Hortefeux, jugés à ses côtés.A Tripoli début octobre 2005, l’intermédiaire Ziad Takieddine (coprévenu mais en fuite) passe le prendre un soir: “Je vais vous faire rencontrer quelqu’un de très important du régime”.Claude Guéant ne pose aucune question, ne prévient pas l’ambassadeur. “Vous ne craignez pas la mauvaise surprise ?” “Et si vous aviez eu un accident de voiture ?”, demande, interloquée, la présidente Nathalie Gavarino.”J’aurais dû mais je ne l’ai pas fait, j’étais dans un climat de confiance, je n’avais aucune raison de suspecter le traquenard. Et c’est comme ça qu’à ma grande stupéfaction, je me suis retrouvé avec M. Senoussi”, continue M. Guéant, difficilement audible.Pendant l’enquête, Nicolas Sarkozy avait dit avoir été mis en garde “par tous les services de l’Intérieur” d’une rencontre avec Abdallah Senoussi, chef des renseignements militaires libyen mais surtout condamné en son absence en France à la réclusion à perpétuité pour son rôle dans l’attentat du DC-10 d’UTA en 1989, qui a coûté la vie à 170 personnes dont 54 Français. Une vingtaine de proches sont parties civiles au procès.- “Bavardages” -Claude Guéant soutient que lui n’avait jamais été alerté. Est-ce qu’il fait le lien ? “Oui bien sûr”. “170 morts, réclusion criminelle à perpétuité ?”. “Oui bien sûr”, répète Claude Guéant dans un filet de voix. – J’étais obligé de rester, je n’allais pas provoquer un incident diplomatique. – Au restaurant, qu’est-ce qu’il se passe ?- Nous prenons un repas ensemble.- D’accord, mais ce n’est pas vraiment ça la question…- Nous avons évidemment bavardé, nous avons abordé les relations entre la France et la Libye et leur avenir”. Ne craint-il pas d’être pris en photo, qu’on le fasse chanter ? Ou que Ziad Takieddine “traduise mal”, par exemple “est-ce que vous pouvez nous donner de l’argent pour la campagne présidentielle ?”, demande la magistrate.Le prévenu bredouille. Elle demande plus frontalement: “est-ce que vous avez abordé avec lui la question du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy ?”. “Non Madame”, dit-il plus assuré.Et ont-ils parlé de la situation judiciaire d’Abdallah Senoussi ? Selon l’accusation, il y avait parmi les contreparties au financement de campagne la promesse d’un coup de pouce à Senoussi, qui rêvait de faire lever son mandat d’arrêt international.Claude Guéant concède que le sujet a probablement été abordé. “La seule réponse que j’ai pu apporter c’est: +je vais étudier la question+” – mais il n’en fera rien ensuite, jure-t-il.L’interrogatoire est visiblement pénible pour Claude Guéant, que le tribunal laissera partir avant la fin des questions au vu de son indéniable état de “fatigue”.De retour à Paris après son voyage libyen, il affirme avoir gardé pour lui cet étrange dîner. “Je n’avais pas envie de dire à mon ministre que je m’étais fait berner”.Le procureur financier n’en croit pas un mot. “Rien ne va dans la description de ce qu’il se passe, rien n’est logique”, balaie Quentin Dandoy. “Sauf si le but était d’évoquer autre chose”.Deux mois après à Tripoli, Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités territoriales, était tombé à son tour dans le même “piège” de la rencontre surprise avec Abdallah Senoussi.Â