‘Heinous crimes’ in Gaza conflict must be punished, regardless of truce: HRW

Human Rights Watch on Thursday called for punishment for the “heinous crimes” committed “on and since October 7, 2023,” in Israel and Gaza, after the announcement of a fragile ceasefire deal in the conflict.”While yesterday Israeli officials and Hamas agreed to a multi-phase ceasefire, the heinous crimes committed on and since October 7, 2023, should not go unpunished,” said HRW chief Tirana Hassan.Hassan was speaking at a press conference to launch the organization’s annual report, in which it called out Israel for committing “crimes against humanity” and possibly “genocide” during the Gaza war.Qatar and the United States on Wednesday announced the ceasefire deal had been reached between Israel and Hamas in their bloody 15-month conflict.But Israeli air strikes have continued as it accuses the Palestinian armed group of reneging on parts of the agreement.”Whilst the ceasefire will bring some relief for the millions of displaced inside Gaza, it won’t be a solution in and of itself,” said Hassan.At least 1.9 million people — or 90 percent of Gaza’s population — have been displaced by Israel’s offensive in the territory, according to UN estimates.An estimated 345,000 people in Gaza face “catastrophic levels” of food insecurity, the UN says.”What will be required moving forward is humanitarian access, and that by that, we’re talking about the Israeli authorities, allowing materials in to rebuild the infrastructure, including the water infrastructure and the health system, which has been decimated during this conflict, as well as humanitarian relief,” Hassan said. Much of Gaza has been levelled by Israel’s punishing assault on the Palestinian territory, which has killed 46,788 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.The war was triggered by the October 7, 2023, Hamas attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.During the attack, Palestinian militants also took 251 people hostage, 94 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s cabinet has yet to approve the ceasefire agreement, which was due to be implemented from Sunday.

La Bourse de Paris termine la séance en forte hausse grâce au luxe

La Bourse de Paris a conclu la séance de jeudi en nette hausse après avoir évolué dans le vert tout au long de la journée, portée par le décollage des valeurs du luxe. L’indice vedette CAC 40 a gagné 160,15 points et terminé la séance à 7.634,74 points, clôturant pour la première fois au-dessus des 7.500 points depuis octobre 2024. La veille, il avait déjà gagné 0,69%. La journée a été marquée par les résultats meilleurs qu’attendu du groupe suisse Richemont qui ont surpris les investisseurs et fait bondir l’ensemble des valeurs du luxe, dont la Bourse de Paris est richement dotée. Pour son troisième trimestre décalé, qui s’étale entre octobre et décembre, le groupe propriétaire de la maison Cartier a dévoilé un chiffre d’affaires bien meilleur qu’attendu, en hausse de 10% sur un an, à 6,15 milliards d’euros, a-t-il indiqué dans un communiqué.”Cela a propulsé l’ensemble du CAC 40″, note Charles de Riedmatten, gérant actions chez Myria AM. LVMH (+9,15%), Kering (+6,18%), Hermes (+4,91%) ont porté l’indice vedette.Pour autant il est “encore trop tôt” pour en déduire “une revanche du CAC par rapport à l’année dernière”, tempère M. de Riedmatten. Ni les indices macroéconomiques publiés jeudi aux Etats-Unis – les ventes au détail pour le mois de décembre et les chiffres de l’emploi -, ni la publication du compte rendu de la réunion de décembre de la Banque centrale européenne (BCE) n’ont perturbé la Bourse de Paris. Toutefois, le compte-rendu de la BCE “montre clairement un biais en faveur de l’assouplissement monétaire, en raison des doutes sur les prévisions de croissance et des risques accrus de sous-réalisation de l’objectif d’inflation”, a commenté Carsten Brzeski, analyste chez ING.La prochaine réunion de l’institution, fin janvier, devrait décider d’une nouvelle baisse des taux de 0,25 point.Concernant les taux obligataires, la séance du jour a été plus calme que la veille.Les taux d’intérêt auxquels empruntent la France sur dix ans ont atteint 3,34% en clôture, contre 3,35% la veille.Renault recherchéLes ventes du groupe Renault ont légèrement progressé de 1,3% dans le monde, avec 2,3 millions de véhicules vendus en 2024, malgré un marché européen au ralenti, a annoncé le constructeur français jeudi. Ces résultats ont fait fait bondir le titre pendant une bonne partie de la séance, avant que l’enthousiasme ne soit tempéré en fin de séance : à la clôture, la marque au losange a gagné 1,77%, à 48,37 euros.   

Spain, Morocco move towards Africa exclave trade thawThu, 16 Jan 2025 17:44:10 GMT

Morocco and Spain’s north African exclaves of Ceuta and Melilla moved closer to a “new era” of normalised trade ties on Thursday after the first passage of goods since 2018.The small Mediterranean coastal territories claimed by Rabat have long complicated Spanish-Moroccan relations and are the European Union’s only land border with Africa.Rabat closed its customs …

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Électricité: la facture baissera de 15% pour la plupart des ménages au 1er février

Après deux années de hausses successives, la facture d’électricité de la plupart des ménages, soit plus de 24 millions d’abonnés au tarif réglementé, va finalement baisser de 15% en moyenne au 1er février, une première depuis dix ans.Cette baisse concernera les quelques 20,4 millions de foyers abonnés au “tarif bleu” d’EDF (60% des 34 millions d’abonnés résidentiels) auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés indexés sur ce tarif.Elle intervient malgré le relèvement de la taxe sur l’électricité actant la fin du bouclier tarifaire et une très forte hausse des coûts d’acheminement et de distribution de l’électricité (Turpe). “C’est la première baisse depuis 2015”, a souligné Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) en révélant le niveau exact de cette baisse jusqu’ici attendue à -14%.La facture se compose de trois volets: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, avec le repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir les hausses des taxes et du coût de l’acheminement, et de faire baisser la facture.Pour les 10 millions de particuliers qui ne dépendent pas des tarifs réglementés, mais sont en offres de marchés, tout dépendra de leurs fournisseurs, qui restent libres de répercuter ou non les hausses côté taxes et acheminement, en jouant sur leurs marges. La CRE s’attend à ce que leurs offres restent “compétitives”.- Bataille parlementaire -“Il reste de la place pour la concurrence, même une fois que les tarifs réglementés auront baissé”, a indiqué Emmanuelle Wargon.La CRE a calculé l’économie annuelle pour des foyers types aux tarifs réglementés (cuisson-eau chaude-chauffage): une baisse de 651 euros dans une maison de 4 personnes, de 389 euros pour un foyer de 3 personnes en appartement et de 107 euros pour 2 personnes. Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes.La baisse bénéficiera aussi à toutes les TPE, même les plus énergivores tels que les boulangers, qui pourront dès le 1er février souscrire à un contrat au tarif réglementé.Le sujet du prix de l’électricité, qui a enflammé les débats politiques ces derniers mois, avait contribué à précipiter la chute du précédent gouvernement de Michel Barnier début décembre, sur fond de bataille parlementaire sur le budget 2025. Le projet de loi de finances d’octobre, toujours en suspens, prévoyait une baisse de 9% du tarif réglementé.Les débats se sont cristallisés sur la volonté pour le gouvernement d’appliquer une hausse de la taxe sur l’électricité (accise) au-delà de son niveau d’avant la crise énergétique, ce qui lui aurait permis de récupérer 3,4 milliards d’euros, mais privait les consommateurs d’une baisse de facture plus importante.- Niveau d’avant-crise -Sous la pression du Rassemblement national (RN), Michel Barnier avait renoncé à cette hausse supplémentaire fin novembre afin de garantir une baisse de 14% de la facture, sans toutefois éviter la censure. Finalement, le gouvernement de François Bayrou a confirmé qu’il abandonnerait, pour le budget 2025, le relèvement de la taxe au-delà du niveau prévu.L’accise remontera donc au 1er février à son niveau d’avant-crise, relevé de l’inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers.Lors de la crise énergétique, cette taxe avait été abaissée à son minimum d’un euro du MWh pour modérer les factures, avant de remonter à 22 euros du MWh le 1er février 2024, ce qui avait mécaniquement entraîné une hausse de près de 10% des factures. Avant cela, le tarif réglementé avait déjà augmenté de 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023.A cette taxe, s’ajoute une forte hausse d’une autre composante, le Turpe, une sorte de péage payé par les fournisseurs pour l’utilisation des réseaux de transport et de distribution d’électricité et répercuté aux consommateurs. La CRE a décidé de reporter du 1er août 2024 au 1er février, une hausse de 4,8%, et d’avancer au 1er février une autre de 7,7% prévue au 1er août 2025 afin de les amortir grâce à la baisse actuelle des cours sur le marché. La prochaine hausse n’est pas attendue avant août 2026.

Électricité: la facture baissera de 15% pour la plupart des ménages au 1er février

Après deux années de hausses successives, la facture d’électricité de la plupart des ménages, soit plus de 24 millions d’abonnés au tarif réglementé, va finalement baisser de 15% en moyenne au 1er février, une première depuis dix ans.Cette baisse concernera les quelques 20,4 millions de foyers abonnés au “tarif bleu” d’EDF (60% des 34 millions d’abonnés résidentiels) auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés indexés sur ce tarif.Elle intervient malgré le relèvement de la taxe sur l’électricité actant la fin du bouclier tarifaire et une très forte hausse des coûts d’acheminement et de distribution de l’électricité (Turpe). “C’est la première baisse depuis 2015”, a souligné Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) en révélant le niveau exact de cette baisse jusqu’ici attendue à -14%.La facture se compose de trois volets: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, avec le repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir les hausses des taxes et du coût de l’acheminement, et de faire baisser la facture.Pour les 10 millions de particuliers qui ne dépendent pas des tarifs réglementés, mais sont en offres de marchés, tout dépendra de leurs fournisseurs, qui restent libres de répercuter ou non les hausses côté taxes et acheminement, en jouant sur leurs marges. La CRE s’attend à ce que leurs offres restent “compétitives”.- Bataille parlementaire -“Il reste de la place pour la concurrence, même une fois que les tarifs réglementés auront baissé”, a indiqué Emmanuelle Wargon.La CRE a calculé l’économie annuelle pour des foyers types aux tarifs réglementés (cuisson-eau chaude-chauffage): une baisse de 651 euros dans une maison de 4 personnes, de 389 euros pour un foyer de 3 personnes en appartement et de 107 euros pour 2 personnes. Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes.La baisse bénéficiera aussi à toutes les TPE, même les plus énergivores tels que les boulangers, qui pourront dès le 1er février souscrire à un contrat au tarif réglementé.Le sujet du prix de l’électricité, qui a enflammé les débats politiques ces derniers mois, avait contribué à précipiter la chute du précédent gouvernement de Michel Barnier début décembre, sur fond de bataille parlementaire sur le budget 2025. Le projet de loi de finances d’octobre, toujours en suspens, prévoyait une baisse de 9% du tarif réglementé.Les débats se sont cristallisés sur la volonté pour le gouvernement d’appliquer une hausse de la taxe sur l’électricité (accise) au-delà de son niveau d’avant la crise énergétique, ce qui lui aurait permis de récupérer 3,4 milliards d’euros, mais privait les consommateurs d’une baisse de facture plus importante.- Niveau d’avant-crise -Sous la pression du Rassemblement national (RN), Michel Barnier avait renoncé à cette hausse supplémentaire fin novembre afin de garantir une baisse de 14% de la facture, sans toutefois éviter la censure. Finalement, le gouvernement de François Bayrou a confirmé qu’il abandonnerait, pour le budget 2025, le relèvement de la taxe au-delà du niveau prévu.L’accise remontera donc au 1er février à son niveau d’avant-crise, relevé de l’inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers.Lors de la crise énergétique, cette taxe avait été abaissée à son minimum d’un euro du MWh pour modérer les factures, avant de remonter à 22 euros du MWh le 1er février 2024, ce qui avait mécaniquement entraîné une hausse de près de 10% des factures. Avant cela, le tarif réglementé avait déjà augmenté de 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023.A cette taxe, s’ajoute une forte hausse d’une autre composante, le Turpe, une sorte de péage payé par les fournisseurs pour l’utilisation des réseaux de transport et de distribution d’électricité et répercuté aux consommateurs. La CRE a décidé de reporter du 1er août 2024 au 1er février, une hausse de 4,8%, et d’avancer au 1er février une autre de 7,7% prévue au 1er août 2025 afin de les amortir grâce à la baisse actuelle des cours sur le marché. La prochaine hausse n’est pas attendue avant août 2026.

Électricité: la facture baissera de 15% pour la plupart des ménages au 1er février

Après deux années de hausses successives, la facture d’électricité de la plupart des ménages, soit plus de 24 millions d’abonnés au tarif réglementé, va finalement baisser de 15% en moyenne au 1er février, une première depuis dix ans.Cette baisse concernera les quelques 20,4 millions de foyers abonnés au “tarif bleu” d’EDF (60% des 34 millions d’abonnés résidentiels) auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés indexés sur ce tarif.Elle intervient malgré le relèvement de la taxe sur l’électricité actant la fin du bouclier tarifaire et une très forte hausse des coûts d’acheminement et de distribution de l’électricité (Turpe). “C’est la première baisse depuis 2015”, a souligné Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) en révélant le niveau exact de cette baisse jusqu’ici attendue à -14%.La facture se compose de trois volets: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, avec le repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir les hausses des taxes et du coût de l’acheminement, et de faire baisser la facture.Pour les 10 millions de particuliers qui ne dépendent pas des tarifs réglementés, mais sont en offres de marchés, tout dépendra de leurs fournisseurs, qui restent libres de répercuter ou non les hausses côté taxes et acheminement, en jouant sur leurs marges. La CRE s’attend à ce que leurs offres restent “compétitives”.- Bataille parlementaire -“Il reste de la place pour la concurrence, même une fois que les tarifs réglementés auront baissé”, a indiqué Emmanuelle Wargon.La CRE a calculé l’économie annuelle pour des foyers types aux tarifs réglementés (cuisson-eau chaude-chauffage): une baisse de 651 euros dans une maison de 4 personnes, de 389 euros pour un foyer de 3 personnes en appartement et de 107 euros pour 2 personnes. Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes.La baisse bénéficiera aussi à toutes les TPE, même les plus énergivores tels que les boulangers, qui pourront dès le 1er février souscrire à un contrat au tarif réglementé.Le sujet du prix de l’électricité, qui a enflammé les débats politiques ces derniers mois, avait contribué à précipiter la chute du précédent gouvernement de Michel Barnier début décembre, sur fond de bataille parlementaire sur le budget 2025. Le projet de loi de finances d’octobre, toujours en suspens, prévoyait une baisse de 9% du tarif réglementé.Les débats se sont cristallisés sur la volonté pour le gouvernement d’appliquer une hausse de la taxe sur l’électricité (accise) au-delà de son niveau d’avant la crise énergétique, ce qui lui aurait permis de récupérer 3,4 milliards d’euros, mais privait les consommateurs d’une baisse de facture plus importante.- Niveau d’avant-crise -Sous la pression du Rassemblement national (RN), Michel Barnier avait renoncé à cette hausse supplémentaire fin novembre afin de garantir une baisse de 14% de la facture, sans toutefois éviter la censure. Finalement, le gouvernement de François Bayrou a confirmé qu’il abandonnerait, pour le budget 2025, le relèvement de la taxe au-delà du niveau prévu.L’accise remontera donc au 1er février à son niveau d’avant-crise, relevé de l’inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers.Lors de la crise énergétique, cette taxe avait été abaissée à son minimum d’un euro du MWh pour modérer les factures, avant de remonter à 22 euros du MWh le 1er février 2024, ce qui avait mécaniquement entraîné une hausse de près de 10% des factures. Avant cela, le tarif réglementé avait déjà augmenté de 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023.A cette taxe, s’ajoute une forte hausse d’une autre composante, le Turpe, une sorte de péage payé par les fournisseurs pour l’utilisation des réseaux de transport et de distribution d’électricité et répercuté aux consommateurs. La CRE a décidé de reporter du 1er août 2024 au 1er février, une hausse de 4,8%, et d’avancer au 1er février une autre de 7,7% prévue au 1er août 2025 afin de les amortir grâce à la baisse actuelle des cours sur le marché. La prochaine hausse n’est pas attendue avant août 2026.

UK announces national ‘audit’ of child grooming amid row

The UK government announced Thursday a “rapid” national review of the extent of sexual exploitation of children by grooming gangs, recently the subject of a row between US billionaire Elon Musk and Prime Minister Keir Starmer.Interior minister Yvette Cooper also said several new local inquiries into cases of abuse would be launched, bowing to political pressure for further action but stopping short of demands for a new nationwide inquiry. The issue was at the centre of a political firestorm earlier this month when the Tesla boss posted a series of incendiary comments about Starmer on his X platform.The Labour leader then hit out at those spreading “lies and misinformation” online, in a thinly veiled rebuke of Musk.The row relates to sex offences going back decades against primarily white British girls by men of mostly South Asian origin in various northern English towns.The issue has long been seized upon by far-right UK figures, including notorious agitator Tommy Robinson, but has been adopted by the Conservatives and Nigel Farage’s hard-right Reform UK party.They and other more centrist critics, including whistleblowers, have argued child sexual exploitation by grooming gangs remains ongoing. Cooper told MPs that she had ordered a three-month “rapid audit of the current scale and nature of gang-based exploitation across the country” to be led by Baroness Louise Casey.The review will look at “cultural and societal drivers” of child sex abuse and “properly examine ethnicity data and the demographics of the gangs involved and their victims”, she added.Previous inquiries have found that the authorities and the police shied away from taking victims’ claims seriously, in part to avoid seeming racist and for fear of raising community tensions.Cooper announced that several new local reviews would also be launched.”As we have seen, effective local inquiries can delve into far more local detail and deliver more locally relevant answers, and change, than a lengthy nationwide inquiry can provide,” she added.Thousands of girls and young women are believed to have been abused over several decades in towns across England, although the toral number of victims is unknown.Gangs of men, often from Pakistani backgrounds, targeted mostly white girls from disadvantaged backgrounds, some of whom lived in children’s homes. The gangs operated in several English towns and cities, notably in Rotherham and Rochdale in the north, but also in Oxford and Bristol, for almost four decades.- Shocking abuse –  In Rotherham, a town of 265,000 inhabitants, a gang drugged, raped and sexually exploited at least 1,400 girls over a 16-year period from 1997, a public inquiry concluded in 2014.  The Jay Report from the inquiry severely criticised police and local authorities over the scandal, which shocked the country. It has also prompted some, particularly on the political right, to argue there is a “two-tier” justice system that treats ethnic minority communities differently.Other local inquiries were held in Rochdale and Oldham, near Manchester, as well as Telford, northwest of Birmingham.The National Crime Agency launched Operation Stovewood, the largest of its kind in the UK, to probe the Rotherham gangs and has so far secured long prison terms for around 30 individuals.Musk and opponents of Labour see the issue as a way of trying to weaken Starmer, who was chief state prosecutor between 2008 and 2013, which coincided with the scandals.Starmer says he dealt with the problem “head-on” as a prosecutor and oversaw “the highest number of child sexual abuse cases being prosecuted on record”.The Conservative Party have called for a new national inquiry with the power to compel witnesses to testify.Labour, which ousted the Tories from power last July, says a new inquiry would be costly and time-consuming and its focus is on implementing the almost two dozen recommendations made by the Jay report a decade ago.Last week, Cooper announced new curbs to crack down on child abuse including prosecuting professionals who fail to report claims of sexual abuse against children. 

Gaza’s destruction in numbers

The war in the Gaza Strip between Israel and Hamas, which on Wednesday agreed a ceasefire, has killed tens of thousands of people and created a humanitarian disaster.The fragile ceasefire deal is due to start on Sunday, but still has to be approved by Israel’s cabinet.The sheer scale of bombardment and violence of the fighting have disfigured the densely populated Palestinian territory’s urban landscape.AFP looks at the material impact of the war.- 170,000 buildings damaged or destroyed -Gaza is one of the most densely populated places on the planet. Before the war 2.4 million people lived on a 365-square-kilometre (140-square-mile) strip of land.By December 1, 2024, nearly 69 percent of the buildings in Gaza had been destroyed or damaged, according to satellite imagery analysed by the UN’s Satellite Centre (UNOSAT). That amounts to 170,812 buildings.US researchers Corey Scher and Jamon Van Den Hoek, who use satellite imagery with different methodology, counted 172,015 damaged or destroyed buildings in Gaza on January 11, 2025.Hamas’s unprecedented October 7, 2023, attack on Israel resulted in the death of more than 1,200 people on the Israeli side, most of them civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.That figure includes hostages killed while in captivity in the Gaza Strip.Since October 7, 2023, at least 46,788 Palestinians, most of them civilians, have been killed in Israel’s military campaign in Gaza, according to data provided by the health ministry in the Hamas-run territory.Those figures are acknowledged as reliable by the UN.- Rafah city half destroyed -Before the war, Gaza City in the territory’s north was home to some 600,000 people. Almost three-quarters of its buildings (74.2 percent) have been damaged or destroyed. In Rafah, Gaza’s southernmost city along the border with Egypt, the Israeli army launched a ground offensive in early May.By the end of that month, nearly 48.7 percent of the buildings in Rafah had been hit, against 33.9 percent the previous month.Although relatively spared compared with Gaza City, gutted facades and buildings stand testament to the scars of war.Rights group Amnesty International said that more than 90 percent of the buildings along 58 square kilometres of Gaza’s border territory with Israel appear to have been “destroyed or severely damaged” between October 2023 and May 2024.The United Nations has estimated that reconstruction in the territory would take up to 15 years and cost as much as $50 billion.- Half of hospitals not functioning -During the war, Gaza’s hospitals have been repeatedly attacked by Israel, which accused Hamas of using them for military purposes, a charge the militant group denies.Kamal Adwan hospital, one of the few medical facilities still operational in northern Gaza, is now empty and out of service since a major Israeli strike in late December, according to the World Health Organization.By December 31, just 18 of Gaza’s 36 hospitals, or half, were partially functioning, according to the WHO, with a total capacity of 1,800 beds.Data from UNOSAT and geographic database OpenStreetMap also indicates that more than 83 percent of Gaza’s mosques have been damaged or destroyed.- Nearly 90 percent of schools damaged -The territory’s largely UN-run schools, where many civilians have sought refuge from the fighting, have also paid a heavy price, with the Israeli military accusing Hamas of using them to conceal fighters.As of December 1, 2024, UNICEF counted 496 schools damaged — nearly 88 percent of its count of 564 facilities. There have been direct hits on 396 schools.- 68 percent of farmland -According to UN satellite imagery from August 26, 68 percent of Gaza’s farmland (103 square kilometres) has been damaged. That includes 79 percent of agricultural land in north Gaza and 57 percent of such land in Rafah.The destruction of irrigation systems, orchards, machinery and barns is even greater, with between 80 percent and 96 percent “decimated” since the beginning of 2024, according to a report from the UN Conference on Trade and Development (UNCTAD) in September.In addition, 68 percent of Gaza’s road network has been damaged.About 1,190 kilometres (740 miles) of roads have been destroyed, 415 kilometres badly damaged and 1,440 kilometres moderately damaged, according to a preliminary analysis by UNOSAT, taking into account data up to August 18.

Quitter ou ne pas quitter X, le dilemme des collectivités

A l’instar d’institutions ou de personnalités publiques, des dizaines de collectivités, dont la Ville de Paris jeudi, ont annoncé leur départ du réseau social X, jugé toxique pour la démocratie depuis son rachat par Elon Musk. Mais d’autres restent pour maintenir un lien avec le citoyen.Paris, Poitiers, Pantin, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Landes… Après le départ retentissant fin 2023 de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), qui avait qualifié X de “vaste égout mondial”, et du maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), l’univers des collectivités, si soucieuses de communiquer au plus près de leurs habitants, n’échappe pas à la nouvelle hémorragie qui frappe le réseau social.Collectivité la plus suivie de France avec ses 2,2 millions d’abonnés, Paris a annoncé jeudi qu’elle quitterait X le 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump aux Etats-Unis.”Par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X empêche tout débat public équilibré et serein”, a déclaré à l’AFP le premier adjoint à la maire de Paris Patrick Bloche.”Depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk, les propos mensongers, haineux, racistes, révisionnistes qui se répandent sur X menacent nos démocraties”, s’est alarmé mardi le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (ex-PS), dénonçant un réseau “qui refuse d’appliquer les règles européennes de contrôle”.Même causes, mêmes effets pour l’Ille-et-Vilaine dont l’exécutif fustige un “niveau de toxicité (…) plus acceptable”. “Face à désinformation massive, au harcèlement, à la violence, aux soupçons d’ingérences étrangères… Il n’y a plus de doute, le réseau social X est aujourd’hui au service d’une idéologie d’extrême droite”, plaide de son côté le président de la Loire-Atlantique Michel Ménard (PS).Depuis l’élection de Donald Trump, le milliardaire libertarien et patron de X Elon Musk multiplie les prises de position politiques favorables aux partis d’extrême droite, parfois en pleine campagne électorale comme en Allemagne.Comme nombre d’ONG, syndicats ou institutions scientifiques, beaucoup de collectivités répondent au mouvement “HelloQuitteX”, créé en novembre, qui appelle à quitter collectivement X le 20 janvier.-“Manipulation”-“Après le 20 janvier, de facto, Elon Musk n’aura plus de compte à rendre à la justice. X (…) sera alors plus dangereux que jamais pour la santé mentale de ses utilisateurs et pour la démocratie”, explique le site du mouvement, conçu pour faciliter le “déménagement numérique” des utilisateurs de X vers les plateformes BlueSky et Mastodon.David Colon, spécialiste de l’histoire de la propagande, voit dans ces départs très médiatisés “une belle posture morale”. Il rappelle de fait qu’il “n’existe pas de réseau social européen souverain, dont les données soient stockées en Europe et ne reposant pas sur un modèle publicitaire prédateur des données, à des fins de manipulation des comportements”.Interrogé par l’AFP, le mathématicien et directeur de recherche au CNRS David Chavalarias, l’un des initiateurs d’HelloQuitteX, estime pourtant qu’il n’y a pas d’équivalence entre X et les autres réseaux sociaux.”Dans le fil X +pour vous+, on a un enrichissement à plus de 50% de contenus dit toxiques, c’est-à-dire que l’algorithme fait remonter les contenus les plus insultants, les plus polémiques”, explique-t-il, ajoutant qu’on reçoit “les contenus de l’extrême droite américaine sans avoir rien demandé”.Les modalités de départ varient d’une collectivité à l’autre: le compte X de la Bretagne affichera un électrocardiogramme plat mais restera ouvert pour prévenir les usurpations d’identité. A Tours, le recours à X sera restreint aux “besoins exceptionnels” comme la “communication de crise”. La Haute-Vienne, elle, a déjà complètement disparu du paysage X.Pour autant, il n’y a “pas de tendance générale” au départ, analyse Yves Charmont, spécialiste de la communication publique locale, rappelant au passage que Facebook est “de loin le premier réseau utilisé dans les territoires ruraux ou semi-ruraux”. “Certains élus disent qu’ils ont du mal à maintenir le lien avec des personnes qui sont dans une posture d’éloignement de l’information et estiment qu’ils ne peuvent pas couper le son alors que leurs concitoyens sont encore sur X”, souligne-t-il.hdu-ban-laf-juc/cal/swi