IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la veille de l’ouverture formelle de l’édition 2025 de l’événement de quatre jours, auquel participeront également AMD, Qualcomm et Intel. Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. Des dirigeants de Qualcomm, MediaTek et Foxconn prendront également la parole au salon, où les progrès réalisés dans le domaine de l’intégration de l’IA depuis les centres de données vers les ordinateurs portables, les robots et les véhicules connectés, seront sous les feux de la rampe.- “Période charnière” -“J’ai de nombreuses annonces incroyables à faire”, a déclaré Jensen Huang aux journalistes à Taipei vendredi.”Nous sommes au coeur de l’écosystème technologique et nos partenaires sont nombreux ici”, et “nous sommes impatients d’annoncer de nombreuses collaborations, de nombreux nouveaux projets, de nombreuses nouvelles technologies et initiatives ensemble”, a poursuivi le patron de Nvidia.Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Situation “trop incertaine” -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler l’industrie américaine des puces et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Néanmoins, la plupart des acteurs présents au Computex “éviteront d’aborder directement les droits de douane, car la situation est trop incertaine”, prédit Eric Smith, du site d’information spécialisé TechInsights.Certains craignent que Taïwan, qui produit la majorité des puces du monde et près de toutes celles les plus avancées, s’imposant comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a d’ores et déjà annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis, salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un “moment historique” dans les relations entre Taipei et Washington.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.Jensen Huang, interrogé vendredi, semble optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant qu’elle “resterait au centre de l’écosystème technologique”.

IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la veille de l’ouverture formelle de l’édition 2025 de l’événement de quatre jours, auquel participeront également AMD, Qualcomm et Intel. Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. Des dirigeants de Qualcomm, MediaTek et Foxconn prendront également la parole au salon, où les progrès réalisés dans le domaine de l’intégration de l’IA depuis les centres de données vers les ordinateurs portables, les robots et les véhicules connectés, seront sous les feux de la rampe.- “Période charnière” -“J’ai de nombreuses annonces incroyables à faire”, a déclaré Jensen Huang aux journalistes à Taipei vendredi.”Nous sommes au coeur de l’écosystème technologique et nos partenaires sont nombreux ici”, et “nous sommes impatients d’annoncer de nombreuses collaborations, de nombreux nouveaux projets, de nombreuses nouvelles technologies et initiatives ensemble”, a poursuivi le patron de Nvidia.Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Situation “trop incertaine” -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler l’industrie américaine des puces et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Néanmoins, la plupart des acteurs présents au Computex “éviteront d’aborder directement les droits de douane, car la situation est trop incertaine”, prédit Eric Smith, du site d’information spécialisé TechInsights.Certains craignent que Taïwan, qui produit la majorité des puces du monde et près de toutes celles les plus avancées, s’imposant comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a d’ores et déjà annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis, salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un “moment historique” dans les relations entre Taipei et Washington.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.Jensen Huang, interrogé vendredi, semble optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant qu’elle “resterait au centre de l’écosystème technologique”.

IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la veille de l’ouverture formelle de l’édition 2025 de l’événement de quatre jours, auquel participeront également AMD, Qualcomm et Intel. Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. Des dirigeants de Qualcomm, MediaTek et Foxconn prendront également la parole au salon, où les progrès réalisés dans le domaine de l’intégration de l’IA depuis les centres de données vers les ordinateurs portables, les robots et les véhicules connectés, seront sous les feux de la rampe.- “Période charnière” -“J’ai de nombreuses annonces incroyables à faire”, a déclaré Jensen Huang aux journalistes à Taipei vendredi.”Nous sommes au coeur de l’écosystème technologique et nos partenaires sont nombreux ici”, et “nous sommes impatients d’annoncer de nombreuses collaborations, de nombreux nouveaux projets, de nombreuses nouvelles technologies et initiatives ensemble”, a poursuivi le patron de Nvidia.Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Situation “trop incertaine” -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler l’industrie américaine des puces et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Néanmoins, la plupart des acteurs présents au Computex “éviteront d’aborder directement les droits de douane, car la situation est trop incertaine”, prédit Eric Smith, du site d’information spécialisé TechInsights.Certains craignent que Taïwan, qui produit la majorité des puces du monde et près de toutes celles les plus avancées, s’imposant comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a d’ores et déjà annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis, salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un “moment historique” dans les relations entre Taipei et Washington.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.Jensen Huang, interrogé vendredi, semble optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant qu’elle “resterait au centre de l’écosystème technologique”.

Asian markets drop after US loses last triple-A credit rating

Asian stocks fell with the dollar Monday after Moody’s removed the United States’ last gold standard sovereign bond rating, citing the growing debt pile that it warned could balloon further.The move dealt a blow to markets, which had enjoyed a healthy run-up last week after Washington and China hammered out a deal to temporarily slash tit-for-tat tariffs, dialling down the tensions in a painful trade war between the superpowers. After the rout sparked by US President Donald Trump’s Liberation Day tariffs bazooka, investors have in recent weeks raced back to buy up beaten-down stocks as the White House tempered its hardball tariff approach and then announced the agreement with China.But selling pressure returned Monday after Moody’s cut its rating on US debt to Aa1 from Aaa, noting “the increase over more than a decade in government debt and interest payment ratios to levels that are significantly higher than similarly rated sovereigns”.It added that it expected federal deficits to widen to almost nine percent of economic output by 2035, up from 6.4 percent last year, “driven mainly by increased interest payments on debt, rising entitlement spending, and relatively low revenue generation”.Analysts said the cut in the gold standard rating — which follows S&P in 2011 and Fitch in 2023 — could indicate investors will want higher yields on Treasuries, pushing up the cost of government debt.Still, Treasury Secretary Scott Bessent dismissed the announcement, saying it was “a lagging indicator” and blaming Trump’s predecessor Joe Biden.”We didn’t get here in the past 100 days,” he told CNN. “It’s the Biden administration and the spending that we have seen over the past four years that we inherited, 6.7 percent deficit-to-GDP, the highest when we weren’t in a recession, not in a war.”And White House communications director Steven Cheung hit out at Moody’s Analytics on X, singling out its chief economist Mark Zandi.”Nobody takes his ‘analysis’ seriously. He has been proven wrong time and time again,” Cheung posted.The news added to a frustrating time for the US president after Congress failed to pass his “big, beautiful bill” to extend tax cuts passed in his first term and impose new restrictions on welfare programmes.Independent congressional analysts say the package would add more than $4.8 trillion to the federal deficit over the coming decade.The bill came up short in a key vote owing to opposition from several Republican fiscal hawks.Republican congressman French Hill, who chairs the House Financial Services Committee, said the downgrade “is a strong reminder that our nation’s fiscal house is not in order”.House Speaker Mike Johnson told “Fox News Sunday” that he plans for a floor vote on the package by the end of the week.Equities in Hong Kong and Shanghai fell as below-forecast Chinese retail sales figures reinforced the view that the world’s number two economy continues to struggle even after officials unveiled fresh stimulus measures. However, factory output picked up more than expected.Tokyo, Sydney, Seoul, Singapore, Wellington, Taipei and Jakarta all fell, while US futures were also well down.The dollar was also down against its peers.Gold recovered some recent losses owing to its safe haven appeal, rising to $3,225 per ounce.Still, National Australia Bank’s Ray Attrill said: “Moody’s actions will have zero impact on any investor’s ability or willingness to continue holding US Treasuries — that would likely require downgrades of four or five more notches.”And SPI Asset Management’s Stephen Innes said investors would be more interested in upcoming data that would provide a better idea about the state of the world’s top economy.”Moody’s may have dropped the mic, but for equity traders, the real test this week will be Main Street,” he wrote in a note.”We’re heading into a make-or-break retail earnings slate — Target, Home Depot, Lowe’s, TJX, Ralph Lauren all report — and this is where tariff theory collides with checkout-line reality.”Yes, the S&P has clawed back 18 percent since the ‘Liberation Day’ tariff blitz, but the consumer has been the market’s unsung hero. Now they’re about to be audited.”He said the “downgrade is more psychological than mechanical”.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 37,617.63(break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 23,211.29Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,361.55Euro/dollar: UP at $1.1180 from $1.1154 on FridayPound/dollar: UP at $1.3300 from $1.3278Dollar/yen: DOWN at 145.09 yen from 145.92 yenEuro/pound: UP at 84.05 from 83.97 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $62.41 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $65.27 per barrelNew York – Dow: UP 0.8 percent at 42,654.74 (close)London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,684.56 (close)

Scandale des eaux minérales: les sénateurs publient un rapport très attendu

C’est un enjeu économique et commercial majeur: les pratiques industrielles dans les eaux en bouteille sont au cÅ“ur d’un rapport sénatorial publié lundi, plus d’un an après la révélation d’une affaire de traitements illicites en particulier chez Nestlé Waters (Perrier, Hépar, Contrex).Au terme de six mois de travaux et plus de 70 auditions, parfois tendues, d’anciens ministres, grands industriels et experts, la commission d’enquête rend ses conclusions sur cette affaire aux ramifications politiques.Au cÅ“ur des interrogations des parlementaires, les pratiques des industriels, mais aussi les responsabilités des pouvoirs publics dans leur contrôle, et plus généralement la gestion des risques économiques, sanitaires et écologiques.Le scandale a éclaté début 2024 avec la révélation par la presse de l’utilisation au cours d’années précédentes de traitements interdits (ultraviolets, charbon actif) pour, selon Nestlé, “assurer la sécurité sanitaire” des eaux après des épisodes de contaminations bactériologiques sur des forages.Or le droit européen stipule qu’une eau minérale naturelle ne peut faire l’objet d’aucune désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques.Une procédure judiciaire est en cours à Paris après des plaintes d’associations de défense des consommateurs pour “tromperie” visant Nestlé Waters et Sources Alma.Pour Perrier, Hépar et Contrex, la direction actuelle de Nestlé Waters assure avoir appris a posteriori, fin 2020, la présence de “traitements non autorisés” sur ses sites, avant de prendre contact mi-2021 avec le gouvernement et jusqu’à l’Elysée.Dix-huit mois plus tard, un plan de transformation des sites de Nestlé Waters est finalement approuvé par les pouvoirs publics. Pourtant la microfiltration fine installée pour remplacer les traitements interdits fait débat du fait de son caractère désinfectant, et d’ailleurs le directeur général de la Santé de l’époque s’y oppose.Alexis Kohler, alors secrétaire général de l’Elysée, avait lui aussi reçu les dirigeants de Nestlé. Lundi, la commission sénatoriale devrait publier des documents transmis par la présidence après son refus d’être auditionné.Interrogé par la presse en février, Emmanuel Macron avait démenti être au courant du dossier.- Trois milliards d’euros -Aujourd’hui, Perrier attend la décision de renouvellement de son autorisation d’exploiter la source comme “eau minérale naturelle”. Alors que des hydrogéologues mandatés par l’Etat ont rendu un avis défavorable, la préfecture du Gard doit se prononcer d’ici au 7 août et, en attendant, a donné deux mois au groupe pour retirer son système de microfiltration, estimant qu’il “modifie le microbisme de l’eau produite, en contradiction avec la réglementation en vigueur”.Nestlé dit disposer de solutions alternatives, qu’il souhaite proposer aux autorités.Globalement, le marché des eaux minérales et de source françaises (une centaine de sites, 11.000 emplois directs) représente quelque 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.Vendredi, le Syndicat des eaux de sources et des eaux minérales naturelles (SESEMN), qui représente en volume 80% du marché des eaux de sources et près de 10% des eaux minérales (hors géants Danone et Nestlé), a publié un long communiqué pour “réaffirmer solennellement l’engagement d’une profession dont la mission première demeure la protection d’un patrimoine hydrique exceptionnel”.”Des manquements isolés, aussi regrettables soient-ils, ne sauraient refléter ni remettre en cause les pratiques vertueuses d’une filière entière”, ajoute-t-il.Un rapport demandé par le gouvernement à l’inspection générale des affaires sociales (Igas) avait conclu en 2022 que 30% des marques d’eaux en bouteille “subiss(aient) des traitements non conformes”. Ce rapport, comme le reste de l’affaire, n’a été rendu public qu’en 2024 par franceinfo et Le Monde.

Scandale des eaux minérales: les sénateurs publient un rapport très attendu

C’est un enjeu économique et commercial majeur: les pratiques industrielles dans les eaux en bouteille sont au cÅ“ur d’un rapport sénatorial publié lundi, plus d’un an après la révélation d’une affaire de traitements illicites en particulier chez Nestlé Waters (Perrier, Hépar, Contrex).Au terme de six mois de travaux et plus de 70 auditions, parfois tendues, d’anciens ministres, grands industriels et experts, la commission d’enquête rend ses conclusions sur cette affaire aux ramifications politiques.Au cÅ“ur des interrogations des parlementaires, les pratiques des industriels, mais aussi les responsabilités des pouvoirs publics dans leur contrôle, et plus généralement la gestion des risques économiques, sanitaires et écologiques.Le scandale a éclaté début 2024 avec la révélation par la presse de l’utilisation au cours d’années précédentes de traitements interdits (ultraviolets, charbon actif) pour, selon Nestlé, “assurer la sécurité sanitaire” des eaux après des épisodes de contaminations bactériologiques sur des forages.Or le droit européen stipule qu’une eau minérale naturelle ne peut faire l’objet d’aucune désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques.Une procédure judiciaire est en cours à Paris après des plaintes d’associations de défense des consommateurs pour “tromperie” visant Nestlé Waters et Sources Alma.Pour Perrier, Hépar et Contrex, la direction actuelle de Nestlé Waters assure avoir appris a posteriori, fin 2020, la présence de “traitements non autorisés” sur ses sites, avant de prendre contact mi-2021 avec le gouvernement et jusqu’à l’Elysée.Dix-huit mois plus tard, un plan de transformation des sites de Nestlé Waters est finalement approuvé par les pouvoirs publics. Pourtant la microfiltration fine installée pour remplacer les traitements interdits fait débat du fait de son caractère désinfectant, et d’ailleurs le directeur général de la Santé de l’époque s’y oppose.Alexis Kohler, alors secrétaire général de l’Elysée, avait lui aussi reçu les dirigeants de Nestlé. Lundi, la commission sénatoriale devrait publier des documents transmis par la présidence après son refus d’être auditionné.Interrogé par la presse en février, Emmanuel Macron avait démenti être au courant du dossier.- Trois milliards d’euros -Aujourd’hui, Perrier attend la décision de renouvellement de son autorisation d’exploiter la source comme “eau minérale naturelle”. Alors que des hydrogéologues mandatés par l’Etat ont rendu un avis défavorable, la préfecture du Gard doit se prononcer d’ici au 7 août et, en attendant, a donné deux mois au groupe pour retirer son système de microfiltration, estimant qu’il “modifie le microbisme de l’eau produite, en contradiction avec la réglementation en vigueur”.Nestlé dit disposer de solutions alternatives, qu’il souhaite proposer aux autorités.Globalement, le marché des eaux minérales et de source françaises (une centaine de sites, 11.000 emplois directs) représente quelque 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.Vendredi, le Syndicat des eaux de sources et des eaux minérales naturelles (SESEMN), qui représente en volume 80% du marché des eaux de sources et près de 10% des eaux minérales (hors géants Danone et Nestlé), a publié un long communiqué pour “réaffirmer solennellement l’engagement d’une profession dont la mission première demeure la protection d’un patrimoine hydrique exceptionnel”.”Des manquements isolés, aussi regrettables soient-ils, ne sauraient refléter ni remettre en cause les pratiques vertueuses d’une filière entière”, ajoute-t-il.Un rapport demandé par le gouvernement à l’inspection générale des affaires sociales (Igas) avait conclu en 2022 que 30% des marques d’eaux en bouteille “subiss(aient) des traitements non conformes”. Ce rapport, comme le reste de l’affaire, n’a été rendu public qu’en 2024 par franceinfo et Le Monde.

China factory output beats forecasts, weathering tariffs

Factory output in China grew at a faster rate than expected last month, official data showed Monday, weathering a brutal trade war with Washington.Industrial production in the export powerhouse grew 6.1 percent on-year in April, according to figures published by the National Bureau of Statistics (NBS).The reading was higher than the 5.7 percent forecast in a Bloomberg survey, but still lower than the 7.7 percent jump recorded for March.”The national economy withstood pressure and grew steadily in April,” the NBS said, acknowledging a “complex situation of increasing external shocks and layered internal difficulties and challenges”.China and the United States last week agreed to slash sweeping tariffs on each other’s goods for 90 days, raising hopes the global economy can avoid a major downturn.In addition to heightened trade tensions, Beijing has also been battling a persistent slump in domestic spending, threatening its official growth target for this year of around five percent.Data on Monday showed retail sales, a key gauge of domestic demand, grew 5.1 percent year-on-year last month, short of the 5.8 percent growth forecast by Bloomberg.The reading also marked a slowdown from March’s 5.9 percent growth.Meanwhile, China’s surveyed unemployment rate edged down slightly to 5.1 percent, from 5.2 percent in March, according to the NBS.”Economic activities softened only marginally in April as exports stayed resilient despite higher US tariffs,” Zhiwei Zhang, president and chief economist at Pinpoint Asset Management, wrote in a note.”Now that the tariffs have been cut significantly, I expect exports to remain strong,” Zhang said, adding that “economic momentum in the second quarter will likely be stable”.Adding to woes is a years-long downturn in the once-booming property market, which previously represented a key engine for the country’s economy.April saw the price of new residential properties contract in 67 out of 70 surveyed cities, reflecting continued consumer caution, according to the data.

$TRUMP dinner blurs lines between profit and politics

More than two hundred guests on Thursday will make their way to a ritzy country club just up the Potomac River from Washington, ready for a sumptuous dinner hosted by the president of the United States. The lucky few are not top officials or visiting heads of state but the 220 biggest buyers of $TRUMP, a crypto memecoin launched by the US president in January.The top 25 investors will enjoy even more special access: a private session with Trump before dinner — which is set at the Trump National Golf Club in Potomac Falls, Virginia — and a White House tour. “The most EXCLUSIVE INVITATION in the World,” a website dedicated to the event said. “The question is…ARE YOU IN?”This dinner represents perhaps the boldest commercial venture of Trump’s presidency, further blurring already hazy boundaries between politics and profit.Launched hours before his January inauguration, the $TRUMP memecoin is only one example of the Trump family’s ever-expanding moves into cryptocurrency.Much of the crypto industry frowns upon these coins or tokens, fearing they tarnish the sector’s credibility, amid reports of quick pump-and-dump schemes that leave unwitting buyers paying for assets that end up worthless.$TRUMP saw a spike in value when it announced the dinner, but reports said that many of the winners of the offer, which closed on May 12, are now selling their memecoins.Critics, including the typically Trump-friendly Wall Street Journal editorial board, point out that Trump and his allies, as the creators of the memecoin, have made $320 million in trading fees, citing Chainalysis, a data analytic firm.They also point out that the dinner allows foreign actors who otherwise can’t influence the White House to try to use the memecoin to buy favor with the government.The crypto industry, which massively contributed to his campaign, has welcomed Trump’s return to the White House, praising his promise for a clear departure from the skepticism of the previous Democratic administration toward digital currencies.Those years were marked by major scandal, including the collapse of FTX, the crypto giant founded by CEO Sam Bankman-Fried, who is now serving a 25-year sentence for committing massive fraud.But the controversy surrounding the dinner is complicating efforts to pass crucial legislation that would provide clearer legal framework in stablecoins, digital assets that are considered safer and more established than more speculative corners of the sector.”The American people deserve the unwavering assurance that access to the presidency is not being offered for sale to the highest bidder in exchange for the President’s own financial gain,” US Senators Adam Schiff and Elizabeth Warren wrote in a letter to the Office of Government Ethics.Trump, despite previous hostility toward cryptocurrency, has already taken significant steps to reduce regulatory barriers, including an executive order establishing a “Strategic Bitcoin Reserve” that would maintain government holdings of the world’s leading digital currency. However, key Democrats in Congress are blocking other legislative advancements, frustrated by the dinner and other Trump family ventures into cryptocurrency. – Win the ‘race’ -These expanding connections include investment in Binance, whose founder is seeking a presidential pardon to re-enter the US market.The investment is being made through World Liberty Financial, a cryptocurrency venture backed by the Trumps that launched in September and has made major deals in the Middle East. The company founders feature Trump’s sons Donald Jr. and Eric alongside Zach Witkoff, son of Trump’s diplomatic adviser Steve Witkoff.At an April crypto conference in Dubai, Eric Trump and Zach Witkoff announced that the state-backed Emirati fund MGX would use USD1, their firm’s cryptocurrency, to invest $2 billion in Binance. Additionally, American Bitcoin, another venture backed by Trump’s eldest sons, recently announced plans to list on the New York Stock Exchange.That company will ride lower energy costs and environmental norms to lower the cost of bitcoin mining in the United States.”The US won the space race. We better win the crypto race,” Eric Trump recently told CNBC.

Justice des mineurs: la réforme Attal aboutit au Parlement après un parcours chaotique

Sortie indemne d’un parcours législatif très chaotique, la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs s’apprête à connaître son épilogue avec un ultime vote du Sénat lundi, en attendant le couperet du Conseil constitutionnel sur plusieurs mesures contestées.”Restaurer l’autorité” de la justice, “responsabiliser” les parents et “juger plus vite” les mineurs délinquants récidivistes: l’initiative de l’ancien Premier ministre s’articule autour de ces trois promesses, formulées après les émeutes de l’été 2023, impliquant de nombreux jeunes. Près de deux ans plus tard, celui qui a pris la tête du parti présidentiel Renaissance va faire aboutir son projet avec un vote sans suspense des sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes qui soutient globalement le texte. L’Assemblée avait approuvé la proposition de loi à l’identique mardi, par 341 voix pour et 187 contre. L’ensemble de la gauche s’est opposée au texte, s’indignant à l’unisson des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de mesures qui remettent en cause selon elle le principe même de la justice des mineurs: primauté de la prévention et de l’éducation sur la répression.Le chef du groupe Ensemble pour la République (EPR) défend au contraire la nécessité de “revenir à des principes simples et clairs” et “d’adapter notre réponse pénale”, car “les jeunes de 2025 ne sont pas les jeunes de 1945”, date de la parution de l’ordonnance fixant les règles de procédure pénale spécifiques aux mineurs en France. – Comparution immédiate -Le texte prévoit notamment la création d’une amende civile pour les parents qui ne répondraient pas aux convocations aux audiences, ou encore la création très décriée d’une procédure de comparution immédiate pour les jeunes récidivistes à partir de 16 ans.Autre dispositif phare: l’inversion du principe de “l’excuse de minorité”, selon laquelle un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur. A partir de 16 ans, cela deviendra l’exception qui devra être motivée par le juge et non plus la règle, pour les cas de récidive punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement.”Il ne s’agit pas de juger plus sévèrement, mais de juger plus vite, plus justement et plus utilement”, a justifié devant les députés le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, qui devrait faire de même devant la chambre haute lundi après-midi pour l’adoption définitive du texte.Pour Gabriel Attal, ce succès parlementaire est bienvenu, près d’un an après une dissolution qui l’a subitement fait passer des projecteurs de Matignon au quotidien moins médiatique de la gestion du groupe parlementaire et de l’organisation du parti.Le député des Hauts-de-Seine, discret ces derniers mois sur le ring de l’Assemblée, revient même de très loin avec son texte de loi. Son examen a en effet été marqué par plusieurs camouflets, et ce, dans les deux chambres du Parlement.- Mesures censurées ? -A l’Assemblée, des mesures phares avaient été supprimées en commission, avant de renaître en séance publique. Même scénario au Sénat, où le rapporteur Francis Szpiner, membre des Républicains alliés à Renaissance dans la coalition gouvernementale, avait exprimé un regard plus que critique sur ce texte, craignant “une loi de circonstance” écrite “sous le coup de l’émotion”, “inutile” et “inapplicable”.Mais l’alliance gouvernementale s’est démenée pour sauver l’initiative et préserver l’essentiel des mesures clés, grâce notamment à la mobilisation du garde des Sceaux Gérald Darmanin, partisan du texte.Cela n’a pas éteint la colère de la gauche, qui s’est unie en bloc pour dénoncer des propositions “populistes, simplistes, répressives” voire “dangereuses”. La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a émis les mêmes critiques, multipliant les appels à manifester au fil de la navette parlementaire.Socialistes, écologistes et Insoumis ont d’ailleurs promis de saisir le Conseil constitutionnel sur de nombreuses mesures, espérant les voir censurées au motif, notamment, qu’elles contreviendraient aux droits de l’enfant.”Le Conseil constitutionnel n’a pas pour mission de corriger sans arrêt des parlementaires trop dogmatiques pour travailler correctement”, s’est agacée la députée écologiste Sandra Regol.

Brésil: début d’auditions de témoins-clés au procès Bolsonaro

La Cour suprême du Brésil commence lundi à entendre des témoins-clés au procès de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui encourt une lourde peine de prison pour tentative présumée de coup d’Etat.Plus de 80 personnes ont été appelées à témoigner, par la défense ou par l’accusation. Parmi elles, des militaires haut gradés, des anciens ministres, des policiers ou des agents de services de renseignement.Jair Bolsonaro, 70 ans, est accusé d’avoir ourdi de longue date un complot pour se maintenir au pouvoir quel que soit le résultat de la présidentielle de 2022, qu’il a finalement perdue face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.S’il est déclaré coupable, l’ancien chef de l’Etat (2019-2022) encourt une peine cumulée pouvant avoisiner les 40 ans de prison.M. Bolsonaro, qui est par ailleurs inéligible jusqu’en 2030, a toujours nié toute velléité putschiste, criant à la “persécution politique”.La semaine dernière, il a comparé lors d’un entretien avec le site Uol les accusations du parquet à un “scénario de telenovela”, ces feuilletons télévisés latino-américain aux rebondissements rocambolesques.- “Noyau crucial” -L’ancien capitaine de l’armée sera jugé avec sept anciens collaborateurs accusés d’avoir fait partie du “noyau crucial” du complot présumé, dont quatre anciens ministres, un ancien commandant de la Marine et le chef des services de renseignement durant sa présidence.Plusieurs anciens présidents ont eu maille à partir avec la justice depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985), mais Jair Bolsonaro, nostalgique de ce régime, est le premier visé par un procès pour tentative de coup d’Etat.Un rapport de près de 900 pages de la Police fédérale détaille le plan présumé, qui aurait prévu, entre autres, l’élaboration d’un décret convoquant un nouveau scrutin, mais aussi l’assassinat de Lula.Le coup d’Etat n’a finalement pas eu lieu, faute de soutien de membres du haut commandement militaire, selon le parquet.L’enquête se penche également sur les émeutes du 8 janvier 2023, quand des milliers de bolsonaristes ont envahi et saccagé les lieux de pouvoir à Brasilia, réclamant une “intervention militaire” pour déloger Lula du pouvoir, une semaine après l’investiture de ce dernier.M. Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis ce jour-là, mais il est soupçonné d’avoir été l’instigateur des émeutes, qui étaient selon le Parquet l'”ultime espoir” des supposés putschistes.- “Peine de mort” -Des acteurs-clés de cette trame seront entendus à partir de lundi par visioconférence, lors de la phase d’instruction du procès menée par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, chargé du dossier et considéré comme l’ennemi numéro un du camp Bolsonaro.Ces auditions “peuvent servir à identifier d’éventuelles contradictions, entre les différents témoignages ou au sein d’un même témoignage”, explique à l’AFP Rogerio Taffarello, expert en droit pénal à la Fondation Getulio Vargas.La Cour suprême doit entendre notamment les témoignages des généraux Marco Antonio Freire Gomes et Carlos de Almeida Baptista Júnior, commandants respectivement de l’armée de terre et de l’armée de l’air sous le mandat de Jair Bolsonaro.Déjà interrogés par la police fédérale, ils avaient reconnu avoir participé à des réunions où l’ex-président leur avait “présenté l’hypothèse de l’utilisation d’instruments juridiques” pour réfuter le résultat du scrutin de 2022 et justifier un putsch militaire.Mais tous deux affirment qu’ils ont refusé d’adhérer à ce plan, et le général Freire Gomes aurait menacé d’arrêter M. Bolsonaro s’il le mettait à exécution.Après ces témoignages, le procès se poursuivra ces prochains mois avec les auditions des accusés, puis les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense.L’étape finale sera le vote des cinq magistrats — dont le juge Moraes — de la première chambre de la Cour suprême, qui doivent décider s’ils condamnent ou non les accusés et, le cas échéant, fixer les peines.Jair Bolsonaro a déclaré à Uol que toute condamnation serait “une peine de mort, physique et politique”.Il espère encore faire annuler son inéligibilité pour participer à la présidentielle de 2026, où il pourrait de nouveau avoir Lula pour adversaire.