Ligue 1: Nice réagit contre Auxerre et lance enfin sa saison
Dans un match enlevé mais techniquement très imparfait, Nice s’est offert une première victoire cette saison (3-1), après avoir disputé la deuxième période en supériorité numérique suite à l’exclusion du gardien auxerrois Donovan Léon.Après avoir raté ses débuts européens, logiquement éliminé par Benfica (deux fois 2-0) en tour préliminaire de Ligue des champions, et manqué ses retrouvailles avec la L1 contre Toulouse (0-1) la semaine passée, Nice a enfin marqué des buts cette saison et inscrit ses premiers points. Pourtant Auxerre, vainqueur de Lorient (1-0) la semaine dernière, aurait pu, avec plus de réussite et de maîtrise, prétendre à mieux. Mais un but contre son camp de Clément Akpa (2-1, 25e) et l’exclusion de Léon, pour un vilain tacle hors de sa surface juste avant la pause (45e+1), ont scellé la rencontre.Avec les premières titularisations des recrues Salis Abdul Samed au milieu et Kevin Carlos devant, ainsi que celle de Jérémie Boga, auteur d’un but (1-0, 3e) et d’un bon match, Franck Haise avait décidé de secouer Badredine Bouanani et Terem Moffi, relégués sur le banc. Et cela a fonctionné puisque les deux hommes ont été impliqués sur le troisième but niçois, celui de la tête du Nigérian (3-1, 76e).Après un bon début dans les intentions offensives, les Niçois ont très vite ouvert la marque. Antoine Mendy a remporté son duel sur le côté droit et Tom Louchet a parfaitement centré sur Boga, qui s’est parfaitement démarqué pour planter du gauche (1-0, 3e).-Diouf sauve les siens-Les Aiglons semblaient s’être facilité le match, mais Auxerre a réagi et Yehvann Diouf a dû sauver les siens trois fois: devant Josué Casimir (13e), Kevin Danois (13e) et Lassine Sinayoko (20e).Et Nice, en souffrance, a rompu une minute plus tard. Sur le côté gauche, Ibrahim Osman s’est joué de Louchet -successeur de Jonathan Clauss, non convoqué et en partance pour le Bayer Leverkusen- puis il a centré pour Sinayoko, surgissant pour inscrire son deuxième but en deux journées (1-1, 21e).Même abasourdis, les hommes de Haise sont parvenus à reprendre l’avantage rapidement, avec de la réussite. Servi par Boga, Kevin Carlos a raté son contrôle plein axe, mais dans sa précipitation pour défendre, Akpa a dégagé dans ses propres filets (2-1, 25e).Comme il était écrit que rien n’allait tourner en faveur des Auxerrois, Diouf a dévié la tête de Casimir sur son poteau, avant que Kojo Preprah Oppong ne dégage sur sa ligne (36e). Pire, juste avant la mi-temps, Donovan Léon, mis en difficulté par un nouveau raté d’Akpa, a été logiquement exclu pour une faute grossière sur Isak Jansson (45e+1).Pourtant à dix contre onze, Sinayoko et ses partenaires ont lancé de régulières offensives en deuxième période. L’attaquant malien, sollicité par Nice et Lens lors de ce mercato estival, a encore obligé Diouf à une parade (56e), avant de rater de peu le cadre (59e), puis les Rouge et Noir ont repris le contrôle pour l’emporter.
Angleterre: Manchester City déjà fauché, belle journée pour Arsenal
Les supporters d’Arsenal ont été gâtés samedi avec un succès 5-0 contre Leeds et l’arrivée du virevoltant attaquant Eberechi Eze, un double bonheur qui contraste avec les malheurs de Manchester City, battu 2-0 par Tottenham dès la 2e journée.C’était jour de fête à l’Emirates pour le premier match de la saison à la maison: une superbe ovation avant le coup d’envoi pour “Ebs”, fraîchement arrivé de Crystal Palace, et un festival offensif ensuite face à un promu dépassé.”On sentait déjà quelque chose de spécial dans l’atmosphère avant le match et je pense que nous pouvons être très fiers de la façon dont nous avons joué, dont nous avons dominé le match, sans concéder aucun tir, pratiquement, et sans prendre de but”, a commenté Mikel Arteta.Les seuls nuages, pour l’entraîneur, sont venus des sorties sur blessure du capitaine Martin Odegaard (épaule) et de l’ailier Bukayo Saka (ischio-jambiers), un des buteurs (45e+1, 2-0).Les Londoniens ont débloqué la partie sur un coup de pied arrêté, leur arme préférée déjà utilisée le week-end dernier à Manchester United (1-0), avec Jurriën Timber cette fois à la réception d’un corner (34e, 1-0).Le latéral droit néerlandais a réalisé un match majuscule, avec une passe décisive pour Saka et un deuxième but (56e, 4-0), encore sur corner.Viktor Gyökeres a également ravi ses nouveaux supporters au bout d’un slalom dans la surface (48e, 3-0), le premier but en Premier League de l’attaquant suédois venu du Sporting.Le joueur de 27 ans a doublé la mise dans le temps additionnel (90e+5, 5-0) sur un pénalty obtenu par le très jeune attaquant Max Dowman, 15 ans seulement et plein de culot après son entrée.- “Le chemin est long” -L’ambiance était toute autre à l’Etihad, où Manchester City a chuté pour sa première à domicile, une semaine après une victoire porteuse d’espoir en ouverture contre Wolverhampton (4-0).L’équipe de Pep Guardiola, fébrile défensivement, s’est faite punir par Tottenham en première période; face à Brennan Johnson (35e) puis Joao Palhinha (45e+2), lequel a profité d’une relance catastrophique de James Trafford, jeune gardien anglais préféré à Ederson.”Nous avons manqué les choses simples avec le ballon. Nous avons perdu contre une équipe pleine de qualités”, a commenté Guardiola sur TNT Sports. “Le résultat n’est pas bon, mais le chemin est long et nous allons tirer des enseignements de ce match”.Les Citizens sortent d’une saison pénible marquée par de nombreuses blessures, notamment celle de Rodri, et par une baisse de niveau spectaculaire, notamment en championnat.Ils avaient sauvé les meubles en terminant sur le podium mais subi un nombre très inhabituel de défaites, neuf au total. Or, la première n’était survenue qu’à la 10e journée, début novembre.Samedi, la seule bonne nouvelle pour eux est venue de Rodri: le Ballon d’or espagnol a rejoué, en seconde période, pour la première fois depuis une blessure subie cet été au Mondial des clubs.- Le Bris battu -Les malheurs de Manchester City ne doivent pas atténuer la performance de haut-niveau réalisée par Tottenham, une semaine après le succès inaugural contre le promu Burnley (3-0).Le nouvel entraîneur, Thomas Frank, a apporté la solidité défensive qui a fait cruellement défaut aux Spurs d’Ange Postecoglou la saison dernière, achevée sur une catastrophique 17e place.”Les principes défensifs et l’état d’esprit sont essentiels. Nous avons besoin de cet état d’esprit pour remporter des matches comme celui-ci”, a commenté le Danois.Son ancienne équipe, Brentford, a signé un premier succès cette saison, samedi dans l’ouest de Londres contre Aston Villa (1-0). L’attaquant burkinabé Dango Ouattara, principale recrue de l’été, n’a mis que 13 minutes pour marquer lors de son premier match.Sunderland et son entraîneur français Régis Le Bris, auteurs d’un démarrage en fanfare la semaine dernière (3-0 contre West Ham), n’ont eux pas réussi à enchaîner contre Burnley, un autre promu, vainqueur 2-0.
Le PCF va proposer un “pacte pour la France” avec 500 milliards d’euros d’investissements
Le Parti communiste (PCF) va proposer un “pacte pour la France” prônant “un plan d’investissement de 500 milliards d’euros sur cinq ans”, “au service du climat et de la réponse aux urgences sociales”, a déclaré samedi son secrétaire national Fabien Roussel.”Nous mettrons, à la Fête de l’Huma (12-14 septembre), à la disposition des forces de gauche et de tous les Français, une proposition de pacte pour la France”, a exposé M. Roussel en lors de son discours à l’Université d’été du PCF, samedi à Montpellier.Les communistes, a-t-il développé, prônent notamment “un plan d’investissement de 500 milliards d’euros sur cinq ans, en reprenant l’argent, la main sur l’argent qui existe dans nos banques, dans la Caisse des dépôts, à la Banque centrale européenne”, afin de “prêter à taux zéro aux collectivités, aux entreprises, à l’État sur la base de critères définis et au service du climat” et des “urgences sociales”.Pour ce faire, il est “indispensable de nationaliser une partie du secteur bancaire”, a ajouté M. Roussel.Le PCF propose “d’augmenter les salaires tout de suite, d’augmenter les retraites, de baisser les taxes sur les produits de première nécessité, de baisser tout de suite aussi le prix de l’électricité”, ainsi que la construction de “200.000 logements par an”.Sont également contenus dans ce programme “la production de vingt nouvelles centrales nucléaires” et un “plan d’investissement dans le réseau ferré pour pouvoir préférer le train, mais baisser aussi le prix des billets”.Le PCF entend également “planifier l’embauche et la formation, sous statut, de centaines de milliers d’enseignants, de soignants, de travailleurs sociaux, de douaniers, de policiers, d’agents territoriaux”.Si “la copie” budgétaire de François Bayrou “ne bouge pas” et si le Premier ministre “entend encore une fois passer en force”, “il y aura une motion de censure et nous la voterons”, a ajouté le patron du PCF, qui “soutiendra” toutes les mobilisations syndicales ainsi que le mouvement, né sur internet, appelant à “bloquer” la France le 10 septembre. Fabien Roussel a également dénoncé l’accord douanier entre l’Union européenne et les États-Unis, réclamant un “Conseil européen exceptionnel”, la saisine des Parlement européen et nationaux et un référendum en France.Sur le conflit russo-ukrainien, M. Roussel a évoqué “un nouveau traité européen”, “intégrant tous les pays du continent européen, de Brest à Vladivostok” (Russie), en prônant à nouveau “la neutralité de l’Ukraine et sa non-intégration dans l’Otan”.
Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen
Le gérant d’un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales qui avait refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes Israéliens a été mis en examen samedi pour “discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité” et laissé en liberté après 48 heures de garde à vue.Selon le parquet de Perpignan, cette “discrimination” dans le cadre d’un “refus d’un bien ou d’un service dans un lieu accueillant du public ou pour en interdire l’accès” le rend passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.Présenté devant un juge d’instruction samedi, l’homme de 52 ans, qui était en garde à vue depuis jeudi, jour où il a nié l’accès au groupe d’Israéliens, a assuré que son “refus (…) n’était pas lié à des considérations idéologiques, et invoqué des raisons de +sécurité+”, précise encore le parquet dans un communiqué.Inconnu de la justice, le gérant du centre de loisirs a été laissé libre à l’issue de son interrogatoire, alors que le parquet avait requis son placement sous contrôle judiciaire.L’enquête doit désormais permettre de vérifier sa version des faits, ainsi que, le cas échéant, d’éventuels dépôts de plaintes et constitutions de parties civiles des jeunes Israéliens.-“Sans le moindre incident”-Jeudi soir, après avoir été refusé par ce centre de loisirs de Porté-Puymorens, le groupe de 150 Israéliens, âgés de 8 à 16 ans, “a modifié son planning et s’est rendu, à bord de trois bus, sur un autre site en France, dont la sécurité est assurée par la gendarmerie, sans le moindre incident”, avait indiqué le parquet à l’AFP jeudi en fin de journée.Vendredi, trois gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), s’étaient rendus dans les Pyrénées-Orientales pour assister les enquêteurs de la brigade de recherches de Prades. Egalement vendredi, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé “grave” la décision du gérant, ajoutant: “J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer”, alors que “les actes antisémites sont en train d’exploser”.”Ce n’est pas notre conception de la République, ce n’est pas notre conception de la dignité humaine”, a-t-il encore déclaré sur BFM TV.De son côté, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a aussi déploré auprès de l’AFP “un événement d’une gravité extrême” qu’elle a qualifié d'”antisémite”.”On attend une réponse judiciaire rapide et exemplaire, il faut que ce soit dissuasif, sinon, on ne s’en sortira jamais. Aujourd’hui, à l’université, les étudiants juifs rasent les murs”, a ajouté Mme Danan.Le maire de Porté-Puymorens, Jean-Philippe Augé, a quant à lui fait part vendredi à Ici Occitanie (ex-France Bleu) de sa “stupéfaction”, soulignant que cette commune d’une centaine d’habitants “a toujours été et restera une terre d’accueil, de partage, de fraternité”. Alors que la mairie recevait depuis jeudi, y compris la nuit, de nombreux messages téléphoniques “assez déplacés et assez haineux envers tout le village”, M. Augé a tenu à préciser que le parc de loisirs concerné est privé et “n’a aucun lien avec la municipalité”.
Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen
Le gérant d’un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales qui avait refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes Israéliens a été mis en examen samedi pour “discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité” et laissé en liberté après 48 heures de garde à vue.Selon le parquet de Perpignan, cette “discrimination” dans le cadre d’un “refus d’un bien ou d’un service dans un lieu accueillant du public ou pour en interdire l’accès” le rend passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.Présenté devant un juge d’instruction samedi, l’homme de 52 ans, qui était en garde à vue depuis jeudi, jour où il a nié l’accès au groupe d’Israéliens, a assuré que son “refus (…) n’était pas lié à des considérations idéologiques, et invoqué des raisons de +sécurité+”, précise encore le parquet dans un communiqué.Inconnu de la justice, le gérant du centre de loisirs a été laissé libre à l’issue de son interrogatoire, alors que le parquet avait requis son placement sous contrôle judiciaire.L’enquête doit désormais permettre de vérifier sa version des faits, ainsi que, le cas échéant, d’éventuels dépôts de plaintes et constitutions de parties civiles des jeunes Israéliens.-“Sans le moindre incident”-Jeudi soir, après avoir été refusé par ce centre de loisirs de Porté-Puymorens, le groupe de 150 Israéliens, âgés de 8 à 16 ans, “a modifié son planning et s’est rendu, à bord de trois bus, sur un autre site en France, dont la sécurité est assurée par la gendarmerie, sans le moindre incident”, avait indiqué le parquet à l’AFP jeudi en fin de journée.Vendredi, trois gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), s’étaient rendus dans les Pyrénées-Orientales pour assister les enquêteurs de la brigade de recherches de Prades. Egalement vendredi, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé “grave” la décision du gérant, ajoutant: “J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer”, alors que “les actes antisémites sont en train d’exploser”.”Ce n’est pas notre conception de la République, ce n’est pas notre conception de la dignité humaine”, a-t-il encore déclaré sur BFM TV.De son côté, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a aussi déploré auprès de l’AFP “un événement d’une gravité extrême” qu’elle a qualifié d'”antisémite”.”On attend une réponse judiciaire rapide et exemplaire, il faut que ce soit dissuasif, sinon, on ne s’en sortira jamais. Aujourd’hui, à l’université, les étudiants juifs rasent les murs”, a ajouté Mme Danan.Le maire de Porté-Puymorens, Jean-Philippe Augé, a quant à lui fait part vendredi à Ici Occitanie (ex-France Bleu) de sa “stupéfaction”, soulignant que cette commune d’une centaine d’habitants “a toujours été et restera une terre d’accueil, de partage, de fraternité”. Alors que la mairie recevait depuis jeudi, y compris la nuit, de nombreux messages téléphoniques “assez déplacés et assez haineux envers tout le village”, M. Augé a tenu à préciser que le parc de loisirs concerné est privé et “n’a aucun lien avec la municipalité”.





