Wall Street ouvre en baisse, marque une pause après l’inflation

La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, reprenant son souffle après l’envol de la veille dû à un indice d’inflation plus modéré que prévu, tout en digérant une nouvelle vague de résultats d’entreprises.Vers 15H20 GMT, le Dow Jones abandonnait 0,21%, l’indice Nasdaq perdait 0,13% et l’indice élargi S&P 500 était proche de l’équilibre (-0,05%).”La journée d’aujourd’hui est une assimilation (par le marché) de la flambée des cours de la veille”, a commenté auprès de l’AFP Sam Stovall, analyste de CFRA.L’indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi “ayant été légèrement moins élevé que prévu (…), cela a fait grimper le marché”, a-t-il poursuivi. L’indice a montré une accélération de l’inflation pour le troisième mois d’affilée, mais son niveau (+2,9% sur un an) est conforme au consensus des analystes. Surtout, les marchés ont retenu l’amélioration de l’inflation dite sous-jacente – qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie. Celle-ci a ralenti, à 3,2% sur un an, contre 3,3% anticipé.La journée de jeudi vient également avec son lot d’indicateurs, dont les ventes au détail, qui se sont élevées à 729,2 milliards de dollars sur le mois de décembre, soit 0,4% de plus qu’en novembre, selon les données publiées par le département du Commerce.C’est moins que prévu par les analystes, qui s’attendaient bien à une hausse moins marquée que le mois précédent, mais plutôt de l’ordre de 0,5%, selon le consensus publié par MarketWatch.Par ailleurs, les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la première semaine de l’année sont ressorties au-dessus des attentes, à 217.000. Les analystes tablaient sur 210.000.”Les fortes chutes de neige dans le Midwest semblent avoir stimulé les demandes initiales la semaine dernière, probablement en forçant l’arrêt de nombreux chantiers de construction”, a observé dans une note Samuel Tombs, chef-économiste de Pantheon Macroeconomics.Wall Street adopte aussi une posture attentiste avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche lundi, guettant des précisions sur la mise en place des politiques inflationnistes voulues par le républicain, notamment sur les droits de douane. Lors de la campagne présidentielle américaine, M. Trump indiquait vouloir imposer 10 à 20% de droits de douane sur l’ensemble des produits entrants aux États-Unis, et même jusqu’à 60% voire 100% sur ceux venant de Chine.Les investisseurs “essaient encore de déterminer si les droits de douane seront une réalité ou s’ils resteront un outil de négociation”, selon M. Stovall.Le marché obligataire se tendait légèrement jeudi après avoir nettement reculé la veille: le rendement des emprunts d’Etat américain à dix ans s’établissait à 4,67% contre 4,65% la veille en clôture. Sur l’échéance deux ans, il s’établissait à 4,29% contre 4,26%.Ailleurs, au tableau des valeurs, après Goldman Sachs, Citigroup et JPMorgan mercredi, c’était au tour de Bank of America et Morgan Stanley de dévoiler leurs résultats du quatrième trimestre avant l’ouverture. Bank of America progressait légèrement (+0,35%) après avoir annoncé des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre, grâce aux commissions perçues dans la gestion d’actifs, la banque d’investissements et le courtage.Le chiffre d’affaires au quatrième trimestre a atteint 25,35 milliards de dollars, soit 15% de mieux que sur la même période de l’année précédente, et le bénéfice net a plus que doublé, à 6,40 milliards contre 2,84 milliards un an plus tôt.De son côté, la banque d’affaires américaine Morgan Stanley était bien recherchée (+1,88%) après avoir obtenu au quatrième trimestre des résultats en forte progression et nettement supérieurs aux attentes, dopés par la montée en régime des activités sur actions.Le bénéfice net ressort à 3,7 milliards de dollars, un chiffre plus que doublé par rapport à la même période de l’année précédente (+142%).”Le secteur financier a démarré du bon pied”, a souligné M. Stovall, qui remarque aussi “un regain d’optimisme quant aux perspectives pour 2025”. Le groupe UnitedHealth, deuxième pondération du Dow Jones, reculait (-3,79%). L’entreprise, qui a publié ses résultats trimestriels jeudi, pâtissait notamment de coûts médicaux considérés comme trop élevés et d’un chiffre d’affaires en dessous des attentes. burs-ni/as

La société Blue Origin de Jeff Bezos signe son premier vol en orbite

L’entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d’Amazon Jeff Bezos a mené jeudi son premier vol en orbite en plus de 20 ans d’existence grâce à sa nouvelle fusée New Glenn, dont le premier lancement a inauguré un tournant pour la société et l’industrie spatiale privée.Haute de 98 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 30 étages, New Glenn a décollé avec succès autour de 02H03 locales (07H03 GMT) depuis la base spatiale de Cap Canaveral en Floride.Le vol inaugural de cette puissante fusée, en partie réutilisable, était attendu depuis des années et avait été repoussé à plusieurs reprises.La mission a atteint son “objectif principal”, à savoir la mise en orbite du second étage de la fusée, a annoncé Ariane Cornell, une dirigeante de Blue Origin lors d’une retransmission en direct.”On l’a fait!”, s’est réjoui son patron David Limp sur X.Le deuxième étage a atteint “son orbite finale” et le prototype du remorqueur polyvalent Blue Ring que transportait New Glenn “reçoit des données et fonctionne bien”, a précisé Blue Origin dans un communiqué.Blue Ring est un engin spatial destiné à effectuer des opérations dans l’espace et à déplacer des satellites vers leurs orbites finales.Si la société emmène déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l’espace avec sa fusée New Shepard, elle n’avait jusqu’ici mené aucun vol orbital.Le multimilliardaire Elon Musk, patron de l’entreprise SpaceX qui domine actuellement le marché avec ses fusées Falcon9 et Falcon Heavy, s’est lui empressé de saluer son rival Jeff Bezos.”Félicitations pour avoir atteint l’orbite dès la première tentative!”, a posté Elon Musk sur sa plateforme X à l’adresse de M. Bezos. “Merci”, lui a répondu ce dernier.L’entreprise d’Elon Musk SpaceX développe la fusée la plus grande et la plus puissante jamais conçue, Starship, qui, hasard du calendrier ou non, doit mener plus tard jeudi un septième vol d’essai.Les deux figures de la Silicon Valley ont chacune fondé au début des années 2000 leur entreprise spatiale, mais Blue Origin a progressé à un rythme beaucoup plus lent que SpaceX, notamment en raison d’une approche plus prudente en matière de conception.Avec sa nouvelle fusée New Glenn, bien plus puissante, Jeff Bezos ambitionne toutefois d’entrer sur le nouveau marché des lancements de satellites commerciaux et militaires en orbite ainsi que de vaisseaux et d’astronautes, et d’ainsi concurrencer SpaceX.-  En partie réutilisable -En plus de la mise en orbite, Blue Origin comptait tenter lors de ce premier vol la récupération du premier étage de sa fusée, le propulseur, en le faisant atterrir de manière contrôlée sur une barge en mer, une manoeuvre complexe similaire à celles réalisées par SpaceX, qui n’y est toutefois pas arrivé du premier coup.Mais quelques minutes après le lancement, Ariane Cornell a confirmé que les équipes avaient “perdu le propulseur”. “Vous pouvez voir sur cette carte à quel point il était proche de l’atterrissage”, a-t-elle toutefois poursuivi.”Nous savions que faire atterrir notre propulseur dès le premier essai était un objectif ambitieux. Nous allons beaucoup apprendre d’aujourd’hui et réessayer lors de notre prochain lancement au printemps”, a commenté Dave Limp dans le communiqué.Comme la Falcon 9 de SpaceX, la fusée New Glenn a été pensée pour être partie réutilisable, une spécificité qui permettrait à l’entreprise non seulement de réduire les coûts mais aussi d’avoir une cadence de vol plus élevée.- Contrats  -Après ce succès, d’autres vols du New Glenn devraient suivre en 2025.Blue Origin a déjà signé des contrats avec plusieurs clients, dont l’agence spatiale américaine pour une mission non habitée vers Mars, et le gouvernement américain pour des missions de sécurité nationale.Côté commercial, elle prévoit de déployer des satellites internet pour plusieurs entreprises.Elle devrait également, comme SpaceX avec Starlink, être chargée du lancement de satellites du groupe Amazon. Jeff Bezos et Elon Musk, les deux hommes les plus riches au monde, se livrent également bataille dans le domaine de l’internet par satellite.Pour George Nield, président d’une entreprise promouvant les activités spatiales privées, ce lancement est une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur spatial, car “c’est une bonne chose d’avoir de la concurrence, d’avoir le choix”.”C’est très important pour l’industrie spatiale commerciale, mais aussi pour le gouvernement et la Nasa” car cela permet non seulement de baisser les coûts, mais aussi d’offrir un plan B “en cas de problème sur un appareil”, expliquait-il à l’AFP en amont du vol.

La société Blue Origin de Jeff Bezos signe son premier vol en orbite

L’entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d’Amazon Jeff Bezos a mené jeudi son premier vol en orbite en plus de 20 ans d’existence grâce à sa nouvelle fusée New Glenn, dont le premier lancement a inauguré un tournant pour la société et l’industrie spatiale privée.Haute de 98 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 30 étages, New Glenn a décollé avec succès autour de 02H03 locales (07H03 GMT) depuis la base spatiale de Cap Canaveral en Floride.Le vol inaugural de cette puissante fusée, en partie réutilisable, était attendu depuis des années et avait été repoussé à plusieurs reprises.La mission a atteint son “objectif principal”, à savoir la mise en orbite du second étage de la fusée, a annoncé Ariane Cornell, une dirigeante de Blue Origin lors d’une retransmission en direct.”On l’a fait!”, s’est réjoui son patron David Limp sur X.Le deuxième étage a atteint “son orbite finale” et le prototype du remorqueur polyvalent Blue Ring que transportait New Glenn “reçoit des données et fonctionne bien”, a précisé Blue Origin dans un communiqué.Blue Ring est un engin spatial destiné à effectuer des opérations dans l’espace et à déplacer des satellites vers leurs orbites finales.Si la société emmène déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l’espace avec sa fusée New Shepard, elle n’avait jusqu’ici mené aucun vol orbital.Le multimilliardaire Elon Musk, patron de l’entreprise SpaceX qui domine actuellement le marché avec ses fusées Falcon9 et Falcon Heavy, s’est lui empressé de saluer son rival Jeff Bezos.”Félicitations pour avoir atteint l’orbite dès la première tentative!”, a posté Elon Musk sur sa plateforme X à l’adresse de M. Bezos. “Merci”, lui a répondu ce dernier.L’entreprise d’Elon Musk SpaceX développe la fusée la plus grande et la plus puissante jamais conçue, Starship, qui, hasard du calendrier ou non, doit mener plus tard jeudi un septième vol d’essai.Les deux figures de la Silicon Valley ont chacune fondé au début des années 2000 leur entreprise spatiale, mais Blue Origin a progressé à un rythme beaucoup plus lent que SpaceX, notamment en raison d’une approche plus prudente en matière de conception.Avec sa nouvelle fusée New Glenn, bien plus puissante, Jeff Bezos ambitionne toutefois d’entrer sur le nouveau marché des lancements de satellites commerciaux et militaires en orbite ainsi que de vaisseaux et d’astronautes, et d’ainsi concurrencer SpaceX.-  En partie réutilisable -En plus de la mise en orbite, Blue Origin comptait tenter lors de ce premier vol la récupération du premier étage de sa fusée, le propulseur, en le faisant atterrir de manière contrôlée sur une barge en mer, une manoeuvre complexe similaire à celles réalisées par SpaceX, qui n’y est toutefois pas arrivé du premier coup.Mais quelques minutes après le lancement, Ariane Cornell a confirmé que les équipes avaient “perdu le propulseur”. “Vous pouvez voir sur cette carte à quel point il était proche de l’atterrissage”, a-t-elle toutefois poursuivi.”Nous savions que faire atterrir notre propulseur dès le premier essai était un objectif ambitieux. Nous allons beaucoup apprendre d’aujourd’hui et réessayer lors de notre prochain lancement au printemps”, a commenté Dave Limp dans le communiqué.Comme la Falcon 9 de SpaceX, la fusée New Glenn a été pensée pour être partie réutilisable, une spécificité qui permettrait à l’entreprise non seulement de réduire les coûts mais aussi d’avoir une cadence de vol plus élevée.- Contrats  -Après ce succès, d’autres vols du New Glenn devraient suivre en 2025.Blue Origin a déjà signé des contrats avec plusieurs clients, dont l’agence spatiale américaine pour une mission non habitée vers Mars, et le gouvernement américain pour des missions de sécurité nationale.Côté commercial, elle prévoit de déployer des satellites internet pour plusieurs entreprises.Elle devrait également, comme SpaceX avec Starlink, être chargée du lancement de satellites du groupe Amazon. Jeff Bezos et Elon Musk, les deux hommes les plus riches au monde, se livrent également bataille dans le domaine de l’internet par satellite.Pour George Nield, président d’une entreprise promouvant les activités spatiales privées, ce lancement est une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur spatial, car “c’est une bonne chose d’avoir de la concurrence, d’avoir le choix”.”C’est très important pour l’industrie spatiale commerciale, mais aussi pour le gouvernement et la Nasa” car cela permet non seulement de baisser les coûts, mais aussi d’offrir un plan B “en cas de problème sur un appareil”, expliquait-il à l’AFP en amont du vol.

La société Blue Origin de Jeff Bezos signe son premier vol en orbite

L’entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d’Amazon Jeff Bezos a mené jeudi son premier vol en orbite en plus de 20 ans d’existence grâce à sa nouvelle fusée New Glenn, dont le premier lancement a inauguré un tournant pour la société et l’industrie spatiale privée.Haute de 98 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 30 étages, New Glenn a décollé avec succès autour de 02H03 locales (07H03 GMT) depuis la base spatiale de Cap Canaveral en Floride.Le vol inaugural de cette puissante fusée, en partie réutilisable, était attendu depuis des années et avait été repoussé à plusieurs reprises.La mission a atteint son “objectif principal”, à savoir la mise en orbite du second étage de la fusée, a annoncé Ariane Cornell, une dirigeante de Blue Origin lors d’une retransmission en direct.”On l’a fait!”, s’est réjoui son patron David Limp sur X.Le deuxième étage a atteint “son orbite finale” et le prototype du remorqueur polyvalent Blue Ring que transportait New Glenn “reçoit des données et fonctionne bien”, a précisé Blue Origin dans un communiqué.Blue Ring est un engin spatial destiné à effectuer des opérations dans l’espace et à déplacer des satellites vers leurs orbites finales.Si la société emmène déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l’espace avec sa fusée New Shepard, elle n’avait jusqu’ici mené aucun vol orbital.Le multimilliardaire Elon Musk, patron de l’entreprise SpaceX qui domine actuellement le marché avec ses fusées Falcon9 et Falcon Heavy, s’est lui empressé de saluer son rival Jeff Bezos.”Félicitations pour avoir atteint l’orbite dès la première tentative!”, a posté Elon Musk sur sa plateforme X à l’adresse de M. Bezos. “Merci”, lui a répondu ce dernier.L’entreprise d’Elon Musk SpaceX développe la fusée la plus grande et la plus puissante jamais conçue, Starship, qui, hasard du calendrier ou non, doit mener plus tard jeudi un septième vol d’essai.Les deux figures de la Silicon Valley ont chacune fondé au début des années 2000 leur entreprise spatiale, mais Blue Origin a progressé à un rythme beaucoup plus lent que SpaceX, notamment en raison d’une approche plus prudente en matière de conception.Avec sa nouvelle fusée New Glenn, bien plus puissante, Jeff Bezos ambitionne toutefois d’entrer sur le nouveau marché des lancements de satellites commerciaux et militaires en orbite ainsi que de vaisseaux et d’astronautes, et d’ainsi concurrencer SpaceX.-  En partie réutilisable -En plus de la mise en orbite, Blue Origin comptait tenter lors de ce premier vol la récupération du premier étage de sa fusée, le propulseur, en le faisant atterrir de manière contrôlée sur une barge en mer, une manoeuvre complexe similaire à celles réalisées par SpaceX, qui n’y est toutefois pas arrivé du premier coup.Mais quelques minutes après le lancement, Ariane Cornell a confirmé que les équipes avaient “perdu le propulseur”. “Vous pouvez voir sur cette carte à quel point il était proche de l’atterrissage”, a-t-elle toutefois poursuivi.”Nous savions que faire atterrir notre propulseur dès le premier essai était un objectif ambitieux. Nous allons beaucoup apprendre d’aujourd’hui et réessayer lors de notre prochain lancement au printemps”, a commenté Dave Limp dans le communiqué.Comme la Falcon 9 de SpaceX, la fusée New Glenn a été pensée pour être partie réutilisable, une spécificité qui permettrait à l’entreprise non seulement de réduire les coûts mais aussi d’avoir une cadence de vol plus élevée.- Contrats  -Après ce succès, d’autres vols du New Glenn devraient suivre en 2025.Blue Origin a déjà signé des contrats avec plusieurs clients, dont l’agence spatiale américaine pour une mission non habitée vers Mars, et le gouvernement américain pour des missions de sécurité nationale.Côté commercial, elle prévoit de déployer des satellites internet pour plusieurs entreprises.Elle devrait également, comme SpaceX avec Starlink, être chargée du lancement de satellites du groupe Amazon. Jeff Bezos et Elon Musk, les deux hommes les plus riches au monde, se livrent également bataille dans le domaine de l’internet par satellite.Pour George Nield, président d’une entreprise promouvant les activités spatiales privées, ce lancement est une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur spatial, car “c’est une bonne chose d’avoir de la concurrence, d’avoir le choix”.”C’est très important pour l’industrie spatiale commerciale, mais aussi pour le gouvernement et la Nasa” car cela permet non seulement de baisser les coûts, mais aussi d’offrir un plan B “en cas de problème sur un appareil”, expliquait-il à l’AFP en amont du vol.

Nintendo hopes to reprise blockbuster Switch with 2025 successor

Nintendo is betting on the 2025 release of a bigger, better version of its blockbuster Switch console to keep up the success of the third best-selling games machine of all time.But the Japanese giant is keeping players waiting for full details of the successor model, showing off the console’s appearance in a slick video Thursday but delaying any detailed information until an April 2 livestream.In the just over two-minute video, Nintendo shows off a console that looks similar to the original hybrid Switch, which can be handheld or connected to a TV screen.The Switch 2 boasts a larger central tablet-like screen with a kickstand and a similar layout to its predecessor, with paired “joy-con” controllers that clip to its sides with magnets.During the video, the console also shows off a new version of the long-running Mario Kart series both on its built-in screen and on a TV, after the latest instalment, “Mario Kart 8”, sold more than 64 million copies.The company said in a statement Thursday that the new machine “plays Nintendo Switch 2 exclusive games, as well as both physical and digital Nintendo Switch games” — which would fulfil a promise on backwards compatibility with the old console that it made in November.But it added that “certain Nintendo Switch games may not be supported on or fully compatible with Nintendo Switch 2” — adding that further details would come “at a later date”.- ‘Just what folks wanted’ -Nintendo’s announcement was “just what was expected and what folks wanted. A bigger, more powerful Switch,” Mat Piscatella, an analyst at market research firm Circana, posted on Bluesky.”It should sell very well, and be a big boost to the existing market, but (I) don’t see expanded reach,” he added.Nintendo also said that several “Nintendo Switch 2 Experience” events would be held in major cities around the world starting April 4 to give gamers an opportunity to test the new console.Players have long been hungry for news on a follow-up to the original Switch, which has sold more than 146 million units worldwide since hitting shelves in 2017.That makes the Switch the third-best-selling console ever after Sony’s PlayStation 2 and Nintendo’s DS.Mounting speculation had been stoked in recent weeks by leaks about some technical details.Nintendo estimates it has sold 1.3 billion copies of Switch titles, including “Animal Crossing: New Horizons”, which became a must-play among all age groups during Covid-19 lockdowns.- ‘Well-loved franchises’ -With sales of the original Switch falling, Nintendo had promised to unveil the new console by the end of March this year.At the same time, the Kyoto-based company has been diversifying into theme parks around the world and funding films based on its games and characters, like 2023’s global second-place box office performer “The Super Mario Bros. Movie”.”However, Nintendo still generates approximately 91 percent of its revenue from its Nintendo Switch business, which shows the importance of the Switch 2,” said Darang Candra, an analyst with games market research firm Niko Partners.Candra said the long life of the first Switch was Nintendo’s attempt to create a precedent, getting out of the rat-race of rapid updates to hardware.”Development costs and timelines have increased significantly in recent years in a way that may not be sustainable, particularly as the games industry sees a downturn in the last year,” he added.That appears to be in line with expectations from some lovers of Nintendo’s games.”The fans of Nintendo love what Nintendo does at its core — which is creating new content for existing and well-loved franchises that players have played since they were kids,” said LottieRoseGames, a 29-year-old streamer specialising in “Animal Crossing”.

Israel strikes Gaza and accuses Hamas of backtracking on deal

Israel carried out fresh air strikes on Gaza on Thursday and accused Hamas of backtracking on parts of a fragile ceasefire and hostage release deal ahead of an expected vote by its cabinet.The truce, announced by mediators Qatar and the United States on Wednesday, would take effect on Sunday and involve the exchange of Israeli hostages for Palestinian prisoners, after which the terms of a permanent end to the war would be finalised.But the office of Prime Minister Benjamin Netanyahu said Thursday that Hamas had “reneged on parts of the agreement reached… in an effort to extort last-minute concessions”.It also said that the Israeli cabinet, which has yet to approve the agreement, “will not convene until the mediators notify Israel that Hamas has accepted all elements of the agreement”.Hamas political bureau member Sami Abu Zuhri said there was “no basis” for Israel’s accusations.In Gaza, the civil defence agency said Israel pounded several areas of the territory after the deal was announced, killing at least 75 people and wounding hundreds more.The agreement followed months of fruitless negotiations to end the deadliest war in Gaza’s history and, if finalised, would pause hostilities one day before the inauguration of US President-elect Donald Trump.Netanyahu spoke with both US President Joe Biden and Trump on Wednesday, the Israeli leader’s office said, thanking them for their help securing the agreement but also cautioning that “final details” were still being worked on.The war was triggered by the October 7, 2023 Hamas attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.During the attack, the deadliest in Israeli history, Palestinian militants also took 251 people hostage, 94 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s ensuing campaign has destroyed much of Gaza, killing 46,788 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.- Mixed feelings -In Israel and Gaza, there were celebrations welcoming the truce deal, but also anguish.Saeed Alloush, who lives in north Gaza, said he and his loved ones were “waiting for the truce and were happy”, until overnight strikes killed his relatives.”It was the happiest night since October 7″ until “we received the news of the martyrdom of 40 people from the Alloush family”, he said.In Tel Aviv, pensioner Simon Patya said he felt “great joy” that some hostages would return alive, but also “great sorrow for those who are returning in bags, and that will be a very strong blow, morally”.Two far-right party leaders in Netanyahu’s cabinet have publicly opposed the agreement.Finance Minister Bezalel Smotrich said it was a “dangerous deal”, while National Security Minister Itamar Ben Gvir called it “disastrous”.Israeli media said the government’s ratification of the agreement may be delayed, in part, by disagreements within the ruling coalition.The deal followed intensified efforts from mediators Qatar, Egypt and the United States.Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani announced on Wednesday that the “two belligerents in the Gaza Strip have reached a deal”.”We hope that all parties will commit to implementing all the terms of this agreement,” he said, adding that the three mediators would monitor its implementation.During an initial 42-day ceasefire, 33 hostages would be released, the Qatari prime minister said, including women, “children, elderly people, as well as civilian ill people and wounded”.Also in the first phase, Israeli forces would withdraw from Gaza’s densely populated areas and allow displaced Palestinians to return “to their residences”, he said. – Aid needed -Announcing the deal from the White House, Biden said he was “deeply satisfied this day has come”, calling the negotiations some of the “toughest” of his career.He added that the second phase of the agreement, if finalised, would bring a “permanent end to the war”.Envoys from both Trump’s incoming administration and Biden’s outgoing one had been present at the latest negotiations, with a senior Biden official saying the unlikely pairing had been a decisive factor in reaching the deal.Trump on social media hailed the “EPIC ceasefire agreement”.Biden said the deal would “surge much needed humanitarian assistance to Palestinian civilians, and reunite the hostages with their families”.Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi also underscored the “importance of accelerating the entry of urgent humanitarian aid” into Gaza.Egypt’s state-linked Al-Qahera News cited a security source as saying coordination was “underway” to reopen the Rafah crossing on Gaza’s border with Egypt to allow in aid.The UN Palestinian refugee agency UNRWA, facing an Israeli ban on its activities set to take effect later this month, welcomed the ceasefire deal.”What’s needed is rapid, unhindered and uninterrupted humanitarian access and supplies to respond to the tremendous suffering caused by this war,” UNRWA head Philippe Lazzarini wrote on X.burs-ser/smw

Censure: avec le sauf-conduit du PS, “un autre chemin se dégage”, se félicite François Bayrou

“Un autre chemin se dégage”, a jugé François Bayrou, assuré jeudi, après nombre de concessions, du sauf-conduit du Parti socialiste face à la motion de censure “destructrice” de La France insoumise, deux jours après la présentation de son programme.Comme elle le fait régulièrement depuis 2022, l’Assemblée nationale examinait jeudi, dans un hémicycle clairsemé, la première motion de censure déposée contre le gouvernement Bayrou.Une équipe en place depuis fin décembre mais dont “les jours” sont “comptés”, selon le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard. “Quand il tombera, le monarque (Emmanuel Macron) suivra”, a-t-il lancé, fustigeant également “l’irresponsabilité” des socialistes de ne pas s’associer à leur motion, paraphée par quelques députés écologistes et communistes.Dans une brève réponse, François Bayrou a accusé le parti de Jean-Luc Mélenchon de “choisir la guerre intestine” entre Français et de vouloir que “l’affrontement soit la loi”.Mais “un autre chemin se dégage, difficilement, après beaucoup de travail, de discussions, de négociations”, a assuré le Premier ministre, qui a reçu quelques minutes avant l’ouverture du débat l’assurance d’une non-censure par le PS.”Nous ne vous accordons pas pour autant notre confiance. Mais nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire” qui pourrait conduire à “l’arrivée de l’extrême droite”, a confirmé à la tribune le premier secrétaire du parti, Olivier Faure.Mais la censure “est possible à tout moment”, a-t-il prévenu, interpellant également les députés Insoumis en défendant “une gauche qui propose et avance”.- Concessions -Après moult hésitations, au terme d’un long bureau national, les députés socialistes ont décidé de ne pas voter cette première motion, ayant obtenu dans la dernière ligne droite d’ultimes gages du Premier ministre qui espère maintenant pouvoir “doter enfin notre pays d’un budget”.”Le PS fracture le NFP. Mais il capitule seul. Les trois autres groupes votent la censure. Nous continuons le combat”, a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon.Dans un courrier adressé aux présidents des groupes parlementaires socialistes, le Premier ministre récapitule la liste des concessions accordées à la gauche ces derniers jours.A côté des annonces déjà connues, comme le “conclave” de trois mois entre partenaires sociaux pour réviser la réforme des retraites, M. Bayrou répond positivement à certaines demandes du PS, comme l’abandon de l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires.Point sensible pour les socialistes, il confirme aussi l’abandon de la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale et la création de 2.000 postes supplémentaires d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.Côté fiscal, il confirme, parmi plusieurs mesures, le projet de taxe sur les hauts revenus (qui doit rapporter deux milliards d’euros) mais qui a vocation à être remplacée par “un dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale”, “au plus tard” pour le budget 2026.Nommé il y a trois semaines, le Premier ministre n’a pas demandé la confiance des députés mardi après sa déclaration de politique générale, car comme Michel Barnier, Gabriel Attal et Élisabeth Borne avant lui, il est privé de majorité.Pour la première fois, la cheffe des écologistes Marine Tondelier s’est félicité sur X “des concessions listées par François Bayrou”. Mais les députés écologistes censureront tout de même le gouvernement.- Place aux budgets -Écologistes et insoumis estiment notamment que les “règles du jeu sont pipées” sur la renégociation de la réforme des retraites, même avec l’engagement de François Bayrou de saisir le Parlement sur les retraites en cas d’accord seulement partiel entre les partenaires sociaux.La numéro un de la CFDT Marylise Léon souligne cependant qu’une “opportunité inédite s’ouvre” pour discuter à la fois de l’âge de départ à 64 ans, la pénibilité et l’égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.Mais il n’y aura pas de chute du gouvernement, car les députés RN ne voteront pas la motion de censure, voulant juger François Bayrou sur ses actes au moment du débat budgétaire.Ce vote est donc avant tout une répétition avant les échéances décisives des budgets de l’État et de la sécurité sociale, avec la possibilité de recours au 49-3 et donc, en retour, de nouvelles motions de censure.Le gouvernement espère achever la procédure budgétaire d’ici fin février pour que le pays puisse retrouver son cours normal de fonctionnement au 1er mars.Il vise un effort de 32 milliards d’économies et 21 milliards de recettes pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre un niveau de 6,1% attendu pour 2024.leo-far-lum-bpa/sde/gvy

A Gaza, une joie éphémère avant de nouvelles frappes israéliennes

L’annonce d’une trêve a déclenché mercredi soir des scènes de joie à Gaza, mais les habitants ont découvert au matin des colonnes de fumée, des débris et des corps dans des linceuls: Israël a mené de nouvelles frappes aériennes dans la nuit.”Nous attendions la trêve. C’était la nuit la plus joyeuse depuis l’attaque du 7 octobre” 2023, confie Saïd Allouch, qui a perdu des proches durant la nuit lors d’une frappe sur la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.”Nous avons appris subitement la mort de 40 personnes”, raconte-t-il. Son oncle figure parmi les victimes. “La joie de tout le quartier s’est transformée en tristesse, comme si un tremblement de terre avait frappé.”Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a indiqué jeudi à l’AFP qu’au moins 73 personnes avaient été tuées dans des frappes aériennes israéliennes depuis l’annonce du cessez-le-feu, dont 20 enfants et 25 femmes. Plus de 200 personnes ont été blessées.Au petit matin, des foules se sont rassemblées pour inspecter et déblayer les débris d’un bâtiment réduit en ruines, où des morceaux de béton étaient mêlés à des barres d’armature et à des objets personnels éparpillés.Ces paysages de bâtiments aux façades arrachées, aux intérieurs recouverts d’une épaisse poussière grise sont devenus tristement familiers à travers le territoire palestinien assiégé, dont la majorité des 2,4 millions d’habitants a été déplacée au moins une fois depuis le début de la guerre en octobre 2023.A l’hôpital Nasser de Khan Younès, le principal établissement médical du sud de Gaza, des journalistes de l’AFP ont vu de grandes traînées rouges sur des plateaux de morgue que le personnel s’apprêtait à nettoyer du sang des victimes d’une frappe.A l’autre bout du territoire, dans la ville de Gaza, des dizaines de dépouilles sont arrivées à l’hôpital al-Ahli dans la nuit, enveloppées dans des couvertures dont dépassaient parfois des pieds nus d’enfants.Avant le début des funérailles, une femme caresse longuement la tête d’un corps déjà enveloppé dans un sac mortuaire, indifférente à l’agitation alentour et au ballet des ambulances. A côté, un homme prie à voix basse, la main sur la poitrine de son proche.”Après l’annonce du cessez-le-feu, les gens étaient contents, joyeux, mais un immeuble de cinq étages a été pris pour cible, avec plus de 50 personnes à l’intérieur”, raconte à l’AFP Ibrahim Abou al-Rich, un ambulancier de la Défense civile.Secouristes et habitants ont cherché à la lumière des téléphones portables dans les décombres tard dans la nuit, alors que les rues sont plongées dans l’obscurité depuis des mois en raison des pénuries d’électricité.”Les bombardements continuent toujours, ciblant une maison après l’autre”, affirme l’ambulancier.- “Nuit très sanglante” -Pour Mahmoud al-Qarnawi, un habitant du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre du territoire, il va falloir du temps avant que le cessez-le-feu ne soit pleinement mis en Å“uvre, ce qui va laisser les habitants dans une situation vulnérable.”Les tirs n’ont pas cessé, les avions sont toujours dans le ciel et la situation est difficile”, a-t-il affirmé.Dans la ville voisine de Nousseirat, Motaz Bakir s’inquiète lui aussi: “Nous devons rester prudents. Pendant les trois prochains jours, nous craignons un bain de sang encore pire qu’avant”.Le gouvernement israélien doit encore approuver l’accord, annoncé par le Qatar et les Etats-Unis et qui doit entrer en vigueur dimanche.Personne ne peut encore se sentir en sécurité à Gaza, souligne Médecins Sans Frontières (MSF).”Hier soir, il y a eu beaucoup de joie pendant 20 minutes, puis ce fut une nuit très sanglante”, a dit par téléphone à l’AFP Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence pour MSF sur place, tandis que des tirs d’obus étaient audibles en arrière-plan.Après plus de 15 mois d’une guerre dévastatrice, l’accord annoncé mercredi prévoit dans une première phase une trêve à partir de dimanche, la libération de 33 otages israéliens en échange d’un millier de prisonniers palestiniens, et une augmentation de l’aide humanitaire. La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.