Nepal’s top court bars infrastructure in protected areas

Nepal’s Supreme Court has scrapped controversial laws allowing hydropower and hotel projects in protected nature reserves, a lawyer said Thursday, calling it a win for the Himalayan republic’s conservationists.A fifth of Nepal’s lands are designated as protected areas. But both hydropower projects and tourism are major earners, and the government passed laws last year to allow infrastructure projects in national parks, forests and other conservation areas, except in highly sensitive zones.”The controversial decision was made with deception,” environmental advocate Padam Bahadur Shrestha, one of the petitioners challenging the changes to the law, told AFP.”It clearly shows how our government is working just to appease investors because it lacks farsightedness.”Shrestha said that the verdict, which was issued on Wednesday, offers “justice to preserve ecology and biodiversity”.Kathmandu has been praised worldwide for its efforts to protect wildlife, allowing it to bring several species back from the brink of local extinction, including tigers and rhinos. Nepal’s protected habitat laws have helped to triple its tiger population to 355 since 2010 and to increase one-horned rhinoceros from around 100 in the 1960s to 752 in 2021.After decades of rampant logging, Nepal also nearly doubled its forest cover between 1992 and 2016.”The laws should have never been passed,” said Rampreet Yadav, former chief conservation officer of Chitwan National Park, Nepal’s most important conservation area.”If development projects are allowed in protected areas, it will destroy our nature, it will destroy the habitats of animals.”Nepal is eager to develop its hydropower industry after a dam-building spree in the past two decades that has given it an installed capacity of more than 2,600 megawatts.It signed deals with India and Bangladesh last year to export thousands of megawatts of hydroelectricity.Tourism is also a major earner for Nepal, which saw a million foreign visitors last year after a post-pandemic bounceback, with the government pumping investments into infrastructure including airports.

La société Blue Origin de Jeff Bezos signe son premier vol en orbite

L’entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d’Amazon Jeff Bezos a mené jeudi son premier vol en orbite en plus de 20 ans d’existence grâce à sa nouvelle fusée New Glenn, dont le premier lancement a inauguré un tournant pour la société et l’industrie spatiale privée.Haute de 98 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 30 étages, New Glenn a décollé avec succès autour de 02H03 locales (07H03 GMT) depuis la base spatiale de Cap Canaveral en Floride.Le vol inaugural de cette puissante fusée, en partie réutilisable, était attendu depuis des années et avait été repoussé à plusieurs reprises.La mission a atteint son “objectif principal”, à savoir la mise en orbite du second étage de la fusée, a annoncé Ariane Cornell, une dirigeante de Blue Origin lors d’une retransmission en direct.”On l’a fait!”, s’est réjoui son patron David Limp sur X.Le deuxième étage a atteint “son orbite finale” et le prototype du remorqueur polyvalent Blue Ring que transportait New Glenn “reçoit des données et fonctionne bien”, a précisé Blue Origin dans un communiqué.Blue Ring est un engin spatial destiné à effectuer des opérations dans l’espace et à déplacer des satellites vers leurs orbites finales.Si la société emmène déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l’espace avec sa fusée New Shepard, elle n’avait jusqu’ici mené aucun vol orbital.Le multimilliardaire Elon Musk, patron de l’entreprise SpaceX qui domine actuellement le marché avec ses fusées Falcon9 et Falcon Heavy, s’est lui empressé de saluer son rival Jeff Bezos.”Félicitations pour avoir atteint l’orbite dès la première tentative!”, a posté Elon Musk sur sa plateforme X à l’adresse de M. Bezos. “Merci”, lui a répondu ce dernier.L’entreprise d’Elon Musk SpaceX développe la fusée la plus grande et la plus puissante jamais conçue, Starship, qui, hasard du calendrier ou non, doit mener plus tard jeudi un septième vol d’essai.Les deux figures de la Silicon Valley ont chacune fondé au début des années 2000 leur entreprise spatiale, mais Blue Origin a progressé à un rythme beaucoup plus lent que SpaceX, notamment en raison d’une approche plus prudente en matière de conception.Avec sa nouvelle fusée New Glenn, bien plus puissante, Jeff Bezos ambitionne toutefois d’entrer sur le nouveau marché des lancements de satellites commerciaux et militaires en orbite ainsi que de vaisseaux et d’astronautes, et d’ainsi concurrencer SpaceX.-  En partie réutilisable -En plus de la mise en orbite, Blue Origin comptait tenter lors de ce premier vol la récupération du premier étage de sa fusée, le propulseur, en le faisant atterrir de manière contrôlée sur une barge en mer, une manoeuvre complexe similaire à celles réalisées par SpaceX, qui n’y est toutefois pas arrivé du premier coup.Mais quelques minutes après le lancement, Ariane Cornell a confirmé que les équipes avaient “perdu le propulseur”. “Vous pouvez voir sur cette carte à quel point il était proche de l’atterrissage”, a-t-elle toutefois poursuivi.”Nous savions que faire atterrir notre propulseur dès le premier essai était un objectif ambitieux. Nous allons beaucoup apprendre d’aujourd’hui et réessayer lors de notre prochain lancement au printemps”, a commenté Dave Limp dans le communiqué.Comme la Falcon 9 de SpaceX, la fusée New Glenn a été pensée pour être partie réutilisable, une spécificité qui permettrait à l’entreprise non seulement de réduire les coûts mais aussi d’avoir une cadence de vol plus élevée.- Contrats  -Après ce succès, d’autres vols du New Glenn devraient suivre en 2025.Blue Origin a déjà signé des contrats avec plusieurs clients, dont l’agence spatiale américaine pour une mission non habitée vers Mars, et le gouvernement américain pour des missions de sécurité nationale.Côté commercial, elle prévoit de déployer des satellites internet pour plusieurs entreprises.Elle devrait également, comme SpaceX avec Starlink, être chargée du lancement de satellites du groupe Amazon. Jeff Bezos et Elon Musk, les deux hommes les plus riches au monde, se livrent également bataille dans le domaine de l’internet par satellite.Pour George Nield, président d’une entreprise promouvant les activités spatiales privées, ce lancement est une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur spatial, car “c’est une bonne chose d’avoir de la concurrence, d’avoir le choix”.”C’est très important pour l’industrie spatiale commerciale, mais aussi pour le gouvernement et la Nasa” car cela permet non seulement de baisser les coûts, mais aussi d’offrir un plan B “en cas de problème sur un appareil”, expliquait-il à l’AFP en amont du vol.

La cérémonie en hommage à Jean-Marie Le Pen a commencé à Paris

Une foule compacte de plusieurs centaines de personnes suivait jeudi la messe rendue en hommage à Jean-Marie Le Pen, fondateur historique du Front national, dans et devant l’église Notre-Dame du Val de Grâce, à Paris, a constaté un journaliste de l’AFP.  Mort le 7 janvier à 96 ans, cette figure historique de l’extrême droite française a déjà été inhumée samedi dans le cimetière de sa ville natale de la Trinité-sur-Mer (Morbihan) à l’issue d’une messe célébrée dans la plus stricte intimité familiale. Ses trois filles, Marine Le Pen et ses sÅ“urs Marie-Caroline et Yann, ont cependant souhaité un autre hommage, à Paris, ouvert au public celui-là.Seules les personnes invitées pouvaient entrer dans l’église, les badauds, en grande majorité des hommes, étaient cantonnés sur le parvis, sur lequel se dressaient deux écrans géants retransmettant en direct la cérémonie. Outre les membres du Rassemblement national, comme son président Jordan Bardella ou le député Thomas Ménagé, toutes les chapelles de l’extrême droite étaient représentées, y compris l’adversaire de Marine Le Pen, Éric Zemmour, mais aussi Bruno Mégret, ancien numéro deux du FN qui avait rompu avec Jean-Marie Le Pen en 1998 ou Carl Lang, également dissident.L’historien spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus était également présent dans l’église. Parmi les personnes présentes à l’extérieur, des personnalités négationnistes comme Thomas Joly, président du parti de la France, ou Yvan Benedetti, son fondateur. “Refoulé avec les parias de l’hommage religieux à Jean-Marie Le Pen à Paris”, a tweeté le premier avec une photo montrant également Jérôme Bourbon, le patron de l’hebdomadaire d’extrême-droite Rivarol. Resté dans la rue aux abords de l’église, l’ancien humoriste Dieudonné, condamné pour antisémitisme, a déclaré aux journalistes que “c’était un homme libre” au milieu d’un “paysage politique peut-être trop étroit”. “Je ne m’étends pas sur les engagements politiques de Monsieur Le Pen, qui ne sont pas de ma compétence, si ce n’est qu’ils ont toujours été motivés par l’amour de la France”, a assuré l’abbé Christophe Kowalczyk, au début de l’office.Au cours de cette messe, Bruno Gollnisch, vieux compagnon de route du “menhir”, Marie-Caroline Le Pen, Marion Maréchal, sa petite fille, Louis Aliot, ancien compagnon de Marine Le Pen et Anne-Marie Arnautu, très proche du fondateur du FN, devaient lire des textes, a-t-on appris auprès du Rassemblement national.  Seront notamment lues, selon le livret de messe, la prière des paras, la prière à Jeanne D’arc et une prière de l’écrivain catholique Charles Péguy, “La foi que j’aime le mieux, c’est Dieu, c’est l’espérance”.Plusieurs petits enfants de Jean-Marie Le Pen se sont succédé pour lire une partie de l’homélie, l’un d’entre eux, appelant à prier “pour la France”. “Que les Français sachent choisir pour les gouverner et les guider des hommes sages et justes”, a-t-il lu. Aux abords de l’église, avant le début de la cérémonie, on pouvait entendre le ChÅ“ur des esclaves de Verdi, que le leader frontiste utilisait dans ses meetings, et voir une charrette richement décorée à la gloire de la garde impériale ou encore des autocollants “pied noir pour toujours”, alors que Jean-Marie Le Pen, ancien militaire, défendait l’Algérie française. 

Eruption d’un volcan en Indonésie: 500 personnes évacuées, des milliers refusent

Des milliers d’habitants ont rejeté jeudi un ordre évacuation prononcé par les autorités dans l’est de l’Indonésie, malgré les éruptions à répétition du mont Ibu, estimant être habitués à une telle situation.Seuls environ 500 habitants du village le plus proche du volcan ont été évacués depuis mercredi soir, ont indiqué les autorités locales.Le Mont Ibu, situé sur l’île d’Halmahera, dans la province des Moluques du nord, à l’est du vaste archipel, est entré en éruption mercredi, envoyant une colonne de fumée haute de quatre kilomètres dans le ciel.L’Agence géologique indonésienne a dès lors porté le niveau d’alerte du volcan au seuil le plus élevé de son système qui en compte quatre, ce qui a amené les autorités locales à appeler les 3.000 habitants vivant aux alentours à évacuer.”Jusqu’à présent, un seul village a été évacué, tandis que les habitants des cinq villages restants ont refusé d’évacuer”, a déclaré Irfan Idrus, porte-parole de l’agence locale de gestion des catastrophes.Les 517 personnes évacuées devaient être conduites vers une zone sûre dans deux villages, situés à neuf kilomètres de la zone dangereuse. “Des abris d’évacuation ont été préparés par l’administration locale”, a précisé M. Irfan.Les résidents qui ont choisi de rester ont fait valoir qu’ils étaient habitués aux éruptions du mont Ibu, a-t-il ajouté.”Nous continuerons à coordonner nos efforts avec les responsables locaux et les dirigeants communautaires pour garantir que les habitants des cinq villages soient évacués, car ils se trouvent dans la zone d’exclusion, a encore indiqué M. Irfan.Selon un journaliste de l’AFP sur place, les habitants vaquaient encore à leurs activités quotidiennes dans leurs villages respectifs alors que des camions se préparaient à l’évacuation.- “Habitués aux éruptions” -“Nous sommes habitués aux éruptions du mont Ibu et jusqu’à présent, il n’y a eu aucun impact sur notre village. C’est pourquoi nous ne voulons pas être évacués”, a déclaré Milka Sehe, une habitante du village de Todoke, âgée de 43 ans.Dans le village de Tuguis, Rista Tuyu espère elle que le volcan se calmera bientôt afin que le village puisse reprendre sa vie quotidienne.”Bien sûr, il y a une certaine peur et une certaine inquiétude, mais nous sommes habitués aux éruptions ici”, témoigne la jeune femme de 32 ans.”Mais la plus importante est apparue cette semaine”, précise-t-elle.L’Indonésie, vaste archipel situé le long de la ceinture de feu du Pacifique, connaît une activité sismique et volcanique fréquente.L’activité volcanique du Mont Ibu, sur une île où vivent quelque 700.000 habitants, s’est accélérée depuis juin, après une série de séismes. Le volcan étant entré en éruption neuf fois depuis le début de l’année 2025. Les habitants vivant à proximité et les touristes ont été invités à éviter une zone d’exclusion de cinq à six kilomètres autour du sommet du volcan et à porter des masques en cas de chutes de cendres.En novembre dernier, le mont Lewotobi Laki-Laki, sur l’île touristique de Flores, à environ 800 km de Bali, est entré en éruption plus d’une douzaine de fois en une semaine, faisant neuf morts et 31 blessés et obligeant 11.000 personnes à évacuer.

Eruption d’un volcan en Indonésie: 500 personnes évacuées, des milliers refusent

Des milliers d’habitants ont rejeté jeudi un ordre évacuation prononcé par les autorités dans l’est de l’Indonésie, malgré les éruptions à répétition du mont Ibu, estimant être habitués à une telle situation.Seuls environ 500 habitants du village le plus proche du volcan ont été évacués depuis mercredi soir, ont indiqué les autorités locales.Le Mont Ibu, situé sur l’île d’Halmahera, dans la province des Moluques du nord, à l’est du vaste archipel, est entré en éruption mercredi, envoyant une colonne de fumée haute de quatre kilomètres dans le ciel.L’Agence géologique indonésienne a dès lors porté le niveau d’alerte du volcan au seuil le plus élevé de son système qui en compte quatre, ce qui a amené les autorités locales à appeler les 3.000 habitants vivant aux alentours à évacuer.”Jusqu’à présent, un seul village a été évacué, tandis que les habitants des cinq villages restants ont refusé d’évacuer”, a déclaré Irfan Idrus, porte-parole de l’agence locale de gestion des catastrophes.Les 517 personnes évacuées devaient être conduites vers une zone sûre dans deux villages, situés à neuf kilomètres de la zone dangereuse. “Des abris d’évacuation ont été préparés par l’administration locale”, a précisé M. Irfan.Les résidents qui ont choisi de rester ont fait valoir qu’ils étaient habitués aux éruptions du mont Ibu, a-t-il ajouté.”Nous continuerons à coordonner nos efforts avec les responsables locaux et les dirigeants communautaires pour garantir que les habitants des cinq villages soient évacués, car ils se trouvent dans la zone d’exclusion, a encore indiqué M. Irfan.Selon un journaliste de l’AFP sur place, les habitants vaquaient encore à leurs activités quotidiennes dans leurs villages respectifs alors que des camions se préparaient à l’évacuation.- “Habitués aux éruptions” -“Nous sommes habitués aux éruptions du mont Ibu et jusqu’à présent, il n’y a eu aucun impact sur notre village. C’est pourquoi nous ne voulons pas être évacués”, a déclaré Milka Sehe, une habitante du village de Todoke, âgée de 43 ans.Dans le village de Tuguis, Rista Tuyu espère elle que le volcan se calmera bientôt afin que le village puisse reprendre sa vie quotidienne.”Bien sûr, il y a une certaine peur et une certaine inquiétude, mais nous sommes habitués aux éruptions ici”, témoigne la jeune femme de 32 ans.”Mais la plus importante est apparue cette semaine”, précise-t-elle.L’Indonésie, vaste archipel situé le long de la ceinture de feu du Pacifique, connaît une activité sismique et volcanique fréquente.L’activité volcanique du Mont Ibu, sur une île où vivent quelque 700.000 habitants, s’est accélérée depuis juin, après une série de séismes. Le volcan étant entré en éruption neuf fois depuis le début de l’année 2025. Les habitants vivant à proximité et les touristes ont été invités à éviter une zone d’exclusion de cinq à six kilomètres autour du sommet du volcan et à porter des masques en cas de chutes de cendres.En novembre dernier, le mont Lewotobi Laki-Laki, sur l’île touristique de Flores, à environ 800 km de Bali, est entré en éruption plus d’une douzaine de fois en une semaine, faisant neuf morts et 31 blessés et obligeant 11.000 personnes à évacuer.

China to probe US chips over dumping, subsidies

China said Thursday it would launch a probe into US exports of chips used in everything from cars to home appliances over concerns about alleged dumping and subsidies.Washington has expanded its efforts in recent years to curb exports of state-of-the-art chips to China, concerned that these can be used to advance Beijing’s military systems and other tech capabilities.Beijing has accused Washington of protectionism, vowing to defend its interests and urging Washington to halt its “wrong practices”.And on Thursday China’s commerce ministry said domestic firms had accused the US administration of President Joe Biden of having “provided substantial subsidies to the chip sector”.This, they said, gave “US companies an unfair competitive advantage”.”Companies have been exporting related mature-process chip products to China at low prices, harming the legitimate interests of the domestic industry,” a ministry spokesperson said.”The concerns of China’s domestic industry are reasonable, and they have the right to request a trade remedy investigation,” they said.Beijing did not say when the probe would be launched, nor how long it would take.- Chip for tat -But its launch comes a day after the United States unveiled further export controls on advanced computing semiconductors, increasing due diligence requirements for businesses as it seeks to prevent diversion of tech to China despite existing restrictions.The move also followed US officials announcing fresh curbs on AI chip exports, seeking to make it harder for Beijing to access the advanced technology.With the new rules, foundries and packaging companies that want to export certain advanced chips face broader license requirements unless they meet several conditions.The rules also aim to enhance reporting for transactions involving newer customers “who may pose a heightened risk of diversion,” said the US commerce department.Thursday’s probe focuses on US subsidies of “mature” semiconductors, also known as “legacy” chips.While cutting-edge chips are typically used in critical technologies with sensitive military and defence uses, “legacy” chips are used in household items like broadband and medical devices, according to the CSIS think tank.

China to probe US chips over dumping, subsidies

China said Thursday it would launch a probe into US exports of chips used in everything from cars to home appliances over concerns about alleged dumping and subsidies.Washington has expanded its efforts in recent years to curb exports of state-of-the-art chips to China, concerned that these can be used to advance Beijing’s military systems and other tech capabilities.Beijing has accused Washington of protectionism, vowing to defend its interests and urging Washington to halt its “wrong practices”.And on Thursday China’s commerce ministry said domestic firms had accused the US administration of President Joe Biden of having “provided substantial subsidies to the chip sector”.This, they said, gave “US companies an unfair competitive advantage”.”Companies have been exporting related mature-process chip products to China at low prices, harming the legitimate interests of the domestic industry,” a ministry spokesperson said.”The concerns of China’s domestic industry are reasonable, and they have the right to request a trade remedy investigation,” they said.Beijing did not say when the probe would be launched, nor how long it would take.- Chip for tat -But its launch comes a day after the United States unveiled further export controls on advanced computing semiconductors, increasing due diligence requirements for businesses as it seeks to prevent diversion of tech to China despite existing restrictions.The move also followed US officials announcing fresh curbs on AI chip exports, seeking to make it harder for Beijing to access the advanced technology.With the new rules, foundries and packaging companies that want to export certain advanced chips face broader license requirements unless they meet several conditions.The rules also aim to enhance reporting for transactions involving newer customers “who may pose a heightened risk of diversion,” said the US commerce department.Thursday’s probe focuses on US subsidies of “mature” semiconductors, also known as “legacy” chips.While cutting-edge chips are typically used in critical technologies with sensitive military and defence uses, “legacy” chips are used in household items like broadband and medical devices, according to the CSIS think tank.

Chinese apps including TikTok hit by privacy complaints in Europe

Online privacy campaigners said Thursday they had filed complaints in several European countries against six Chinese companies including TikTok, accusing them of “unlawfully” sending Europeans’ personal data to China.Prominent Austria-based privacy campaign group NOYB (None of Your Business) said it has lodged six complaints against TikTok, AliExpress, SHEIN, Temu, WeChat and Xiaomi — in its first such action against Chinese companies. The complaints were filed in Austria, Belgium, Greece, Italy and the Netherlands. Noyb has launched several legal cases against US technology giants such as Meta and Google, often prompting action from regulatory authorities over violations of the EU’s landmark General Data Protection Regulation (GDPR).The GDPR aims to make it easier for people to control how companies use their personal information.”Given that China is an authoritarian surveillance state, it is crystal clear that China doesn’t offer the same level of data protection as the EU,” said NOYB data protection lawyer Kleanthi Sardeli.”Transferring Europeans’ personal data is clearly unlawful –- and must be terminated immediately,” Sardeli said according to a statement.According to the privacy group, AliExpress, SHEIN, TikTok and Xiaomi “transfer data to China”, while Temu and WeChat mention transfers to “third countries”.”As none of the companies responded adequately to the complainants’ access requests, we have to assume that this includes China,” the statement added.Noyb believes that “the rise of Chinese apps opens (up) a new front” for EU data protection law.TikTok declined to comment when contacted by AFP.Noyb said it is seeking administrative fines of up to four percent of the companies’ global sales, which could amount to 1.35 billion euros ($1.39 billion) for Temu.The group began working in 2018 with the advent of the GDPR.