Macron quitte Mayotte après une réunion de crise et une visite dans une zone enclavée

“De l’eau, de l’eau, de l’eau!” Emmanuel Macron a quitté Mayotte vendredi midi après avoir constaté les besoins urgents dans des zones enclavées de Mayotte, où il a été confronté, comme la veille, à la détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts générés par le cyclone Chido.”Nous sommes une Nation” et “Mayotte et la France, jusqu’au bout”, a écrit sur X le chef de l’Etat en français et mahorais au moment de s’envoler en direction de Djibouti où il doit partager un repas de Noël avec les troupes, après deux jours de visite dans le département le plus pauvre de France. Avant de décoller, il a tenu en visioconférence une réunion de la cellule interministérielle de crise, pour “transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a indiqué l’Elysée.”On ne pourra pas régler les problèmes de fond de Mayotte si on ne règle pas le problème de l’immigration clandestine”, a d’ores et déjà dit vendredi matin le président à des journalistes. “C’est une certitude.”A moyen terme, il entend augmenter, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Le chef de l’Etat s’est rendu à Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien. Loin de Mamoudzou, le chef-lieu, les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.”On veut de l’eau, de l’eau”, l’implorent plusieurs habitants.L’un d’eux, Badirou Abdou, raconte que des hélicoptères ont “largué (…) des bouteilles sur le terrain de foot”. “Heureusement on est une population sage qui se bouscule pas mais c’est pas la meilleure manière de le faire”, glisse-t-il.Il prévient: “ici on est coupés du monde”, “y a des gens qui dorment dehors par terre… les maladies, ça va arriver”.C’était “la manière la plus rapide” pour que l’eau arrive, “mais on va faire mieux ces prochains jours”, répond le président, précisant que la sécurité civile avait été déployée pour “déblayer” les routes.Dans sa déambulation, Emmanuel Macron s’accroupit devant Moinecha Djindani, 70 ans, qui le bénit en mahorais. “Il faut bien me regarder droit dans les yeux: je suis votre maman, j’ai un enfant plus âgé que vous”, lui dit-elle en lui tapotant le crâne.”Je te promets on se bat pour rétablir l’eau et on va rien lâcher”, lui assure le chef de l’Etat. “Je suis très contente”, acquiesce-t-elle dans un rire.Ici, l’accueil est chaleureux.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron avait déjà pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.- “Dans la merde” -Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Ces propos ont fait vivement réagir ses opposants à Paris. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. “A travers ce genre d’expression”, les Mahorais “ont toujours le sentiment d’être traités à part”, a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.Vendredi matin, Emmanuel Macron a affirmé que la foule qui l’a interpellé la veille au soir était notamment composée de “militant politiques du RN”. “Il faut faire attention”, a-t-il dit.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.- “Énormément investi” -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.”Mayotte est une île où on a énormément investi”, “simplement elle est soumise à une pression migratoire qui fait qu’elle s’effondre sous celle-ci”, a plaidé vendredi Emmanuel Macron face aux accusations de désengagement de l’Etat.

Macron dit “merci” à Gisèle Pelicot “éclaireuse” pour les femmes

Emmanuel Macron a dit vendredi “merci” sur X à Gisèle Pelicot, “pour les femmes, qui ont pour toujours une éclaireuse pour parler et lutter”, au lendemain de la fin du procès des viols de Mazan.”Merci Gisèle Pelicot. Pour ce mot de justice au nom duquel vous avez affronté l’épreuve tête haute”, a dit le président sur le réseau social. “Pour nous tous, car votre dignité et votre courage ont ému et inspiré la France et le monde.”La classe politique unanime avait déjà salué jeudi le “courage” de Gisèle Pelicot après la condamnation de son ex-mari à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle dans le procès de Mazan. Elle est devenue une véritable icône féministe depuis sa décision de refuser le huis clos à l’ouverture de ce procès hors norme.Outre Dominique Pelicot, la cour criminelle de Vaucluse a déclaré coupables l’ensemble de ses 50 coaccusés, clôturant quatre mois d’un procès devenu symbole des violences faites aux femmes.Le principal condamné était jugé pour avoir assommé d’anxiolytiques son épouse, pendant une décennie, pour en faire son objet sexuel et la livrer à des dizaines d’hommes recrutés sur internet.

European stocks retreat further before US inflation data

European stock markets slid for a second session running Friday and the dollar dropped as investors grow concerned about the economic outlook for next year.All eyes will be on US inflation data later in the session to see if it alters interest-rate cut expectations for the world’s biggest economy.The Federal Reserve this week trimmed US borrowing costs but signalled fewer cuts than had been expected for 2025.Oil prices have also fallen since the Fed announcement.”Markets remain cautious ahead of US inflation figures,” noted Derren Nathan, head of equity research at stockbrokers Hargreaves Lansdown.Paris and Frankfurt were down about 1.2 percent in late morning trade, while London lost 1.1 percent. All three indices shed similar amounts by the close Thursday.Leading Asian equity markets ended the week with slight losses after Wall Street steadied.Traders are awaiting the release Friday of data on US personal consumption expenditure — the Fed’s preferred gauge of inflation and the last major piece of data for the year.Wall Street provided a meek lead Thursday, having squandered an early bounce from Wednesday’s plunge that had been sparked by the Fed’s changed outlook over rates.Data showing a forecast-topping rise in US economic growth and consumer spending did little to ease concerns that the Fed would keep borrowing costs higher for longer.Official figures Friday revealed tepid retail sales in the UK in the runup to Christmas, hurting local government efforts to grow the British economy.Investors are keeping a watch also on developments in Washington.The House of Representatives has rejected a Republican-led funding bill to avert a government shutdown, with federal agencies due to run out of cash Friday night and cease operations from this weekend.The legislation would have kept the government open through March and suspended the borrowing limit for president-elect Donald Trump’s first two years in office.- Key figures around 1045 GMT -London – FTSE 100: DOWN 1.1 percent at 8,018.56 pointsParis – CAC 40: DOWN 1.2 percent at 7,206.22 Frankfurt – DAX: DOWN 1.2 percent at 19,725.94Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 38,701.90 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 19,720.70 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,368.07 (close)New York – Dow: UP less than 0.1 percent at 42,342.24 (close)Euro/dollar: UP at $1.0388 from $1.0364 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.2509 from $1.2496Dollar/yen: DOWN at 156.73 yen from 157.35 yen Euro/pound: UP at 83.06 pence from 82.91 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $68.72 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $72.19 per barrel

Avant une réunion de crise, Macron dans une zone enclavée de Mayotte où l’eau manque

“De l’eau, de l’eau, de l’eau!” Emmanuel Macron a pu constater vendredi les besoins urgents dans des zones enclavées de Mayotte, où il est confronté depuis la veille à la détresse d’habitants partagés entre exaspération et accablement après le passage du cyclone Chido.Le chef de l’Etat devait conclure en fin de matinée sa visite de deux jours dans le département le plus pauvre de France par une réunion, en visioconférence, de la cellule interministérielle de crise, pour “transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a annoncé l’Elysée.”On ne pourra pas régler les problèmes de fond de Mayotte si on ne règle pas le problème de l’immigration clandestine”, a d’ores et déjà dit vendredi matin le président à des journalistes. “C’est une certitude.”Auparavant, il s’est rendu à Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien. Loin de Mamoudzou, le chef-lieu, les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.”On veut de l’eau, de l’eau”, l’implorent plusieurs habitants.L’un d’eux, Badirou Abdou, raconte que des hélicoptères ont “largué (…) des bouteilles sur le terrain de foot”. “Heureusement on est une population sage qui se bouscule pas mais c’est pas la meilleure manière de le faire”, glisse-t-il.Il prévient: “ici on est coupés du monde”, “y a des gens qui dorment dehors par terre… les maladies, ça va arriver”.C’était “la manière la plus rapide” pour que l’eau arrive, “mais on va faire mieux ces prochains jours”, répond le président, précisant que la sécurité civile avait été déployée pour “déblayer” les routes.Dans sa déambulation, Emmanuel Macron s’accroupit devant Moinecha Djindani, 70 ans, qui le bénit en mahorais. “Il faut bien me regarder droit dans les yeux: je suis votre maman, j’ai un enfant plus âgé que vous”, lui dit-elle en lui tapotant le crâne.”Je te promets on se bat pour rétablir l’eau et on va rien lâcher”, lui assure le chef de l’Etat. “Je suis très contente”, acquiesce-t-elle dans un rire.Ici, l’accueil est chaleureux.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron avait déjà pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.- “Dans la merde” -Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Ces propos ont fait vivement réagir ses opposants à Paris. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. “A travers ce genre d’expression”, les Mahorais “ont toujours le sentiment d’être traités à part”, a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.Vendredi matin, Emmanuel Macron a affirmé que la foule qui l’a interpellé la veille au soir était notamment composée de “militant politiques du RN”. “Il faut faire attention”, a-t-il dit.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.- Reconstruction en “deux ans”? -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.A moyen terme, le président a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.”Mayotte est une île où on a énormément investi”, “simplement elle est soumise à une pression migratoire qui fait qu’elle s’effondre sous celle-ci”, a plaidé vendredi Emmanuel Macron face aux accusations de désengagement de l’Etat.Vendredi soir, après cette visite de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l’étranger.

Cyclone: Macron conclut sa visite dans l’archipel dévasté de Mayotte avec une réunion de crise

Le président français Emmanuel Macron doit conclure vendredi sa visite dans l’archipel de Mayotte, dévasté par le cyclone Chido, par une réunion de crise, après avoir été confronté depuis la veille à la profonde détresse d’habitants partagés entre exaspération et accablement.Vendredi matin, M. Macron s’est d’abord rendu dans des localités éloignées de Mamoudzou, le chef-lieu du département le plus pauvre de France, où les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.A Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien, il a été interpellé sur les pénuries. “On veut de l’eau, de l’eau”, l’ont imploré des habitants.”On a envoyé la force militaire pour déblayer les routes”, “tout va être distribué”, a assuré le président français, reconnaissant qu’il fallait “mieux informer” car l’absence d’information “crée de l’angoisse”. Pour le rétablissement des lignes téléphoniques, “ça va prendre du temps”, mais “on va mettre des systèmes satellitaires”, a-t-il promis.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés après le passage de ce cyclone dévastateur. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu M. Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.Une centaine d’évacuations sanitaires ont également été effectuées depuis le 16 décembre, selon le ministère de l’Intérieur.Au Mozambique, le cyclone Chido – qui a frappé ce pays d’Afrique australe dimanche – a fait au moins 73 morts.A 12H30 locales (10H30 à Paris), le président français devait présider en visioconférence depuis Mayotte la cellule interministérielle de crise, pour “conclure son déplacement et transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a annoncé l’Elysée.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron a pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.”J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu de ce que vit la population”, repartir le jour-même aurait pu “installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va”, avait-il expliqué dans la soirée à la presse. “C’est une marque de respect, de considération”, avait-il estimé.- “Macron, démission !” -Le président français a été confronté depuis son arrivée dans l’archipel à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau !”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N’arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher: “C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !”.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens, on est foutus, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”, a-t-il encore lancé. Ces propos ont fait vivement réagir à gauche et à l’extrême droite dans le pays. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau.”Quel mépris et quelle morgue à l’égard de ces Français qui souffrent d’une catastrophe naturelle qui ravage l’ÃŽle de Mayotte!”, a estimé de son côté le député Rassemblement national (RN – extrême droite) Christophe Bentz.- Reconstruction en “deux ans”? -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment des personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.Mayotte est séparée de seulement 70 kilomètres des côtes comoriennes. Au moment de la proclamation de l’indépendance des Comores, Mayotte avait choisi de rester en France par deux référendums en 1974 et 1976. La pauvreté pousse tous les jours des Comoriens à tenter de gagner Mayotte par la mer et au péril de leur vie à bord de pirogues très précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles à Mayotte et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président français pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.A moyen terme, Emmanuel Macron a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Il a fixé à lundi 23 décembre la journée de “deuil national” en solidarité avec Mayotte, avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.

Macron conclut sa visite à Mayotte avec une réunion de crise

Emmanuel Macron doit conclure vendredi sa visite à Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, par une réunion de crise pour dicter au gouvernement les “actions utiles” après avoir été confronté depuis la veille à la détresse d’habitants partagés entre exaspération et accablement.Vendredi matin, le chef de l’Etat s’est d’abord rendu dans des localités éloignées de Mamoudzou, le chef-lieu du département le plus pauvre de France, où les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.A Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien, il a été interpellé sur les pénuries. “On veut de l’eau, de l’eau”, l’ont imploré des habitants.”On a envoyé la force militaire pour déblayer les routes”, “tout va être distribué”, a assuré le président, reconnaissant qu’il fallait “mieux informer” car l’absence d’information “crée de l’angoisse”. Pour le rétablissement des lignes téléphoniques, “ça va prendre du temps”, mais “on va mettre des systèmes satellitaires”, a-t-il promis.A 12H30 locales (10H30 à Paris), il devait présider en visioconférence depuis Mayotte la cellule interministérielle de crise, pour “conclure son déplacement et transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a annoncé l’Elysée.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron a pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.”J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu de ce que vit la population”, repartir le jour-même aurait pu “installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va”, a-t-il expliqué dans la soirée à la presse. “C’est une marque de respect, de considération”, a-t-il assuré.- “Dans la merde” -Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N’arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher: “C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !”.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Ces propos ont fait vivement réagir à gauche et à l’extrême droite. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. “A travers ce genre d’expression”, les Mahorais “ont toujours le sentiment d’être traités à part”, a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.Une centaine d’évacuations sanitaires ont également été effectuées depuis le 16 décembre, selon le ministère de l’Intérieur.Au Mozambique le cyclone Chibo qui a frappé dimanche ce pays africain a fait au moins 73 morts.- Reconstruction en “deux ans”? -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.A moyen terme, le président a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Emmanuel Macron a fixé à lundi 23 décembre la journée de “deuil national” en solidarité avec Mayotte, avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.Vendredi soir, après cette visite intense de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l’étranger.

Tensions peak in Mozambique as results due in disputed voteFri, 20 Dec 2024 09:43:51 GMT

Mozambique is braced for an escalation in protests after the announcement due by Monday of final results of a disputed election, a turning point in two months of unrest that has killed 130 people and caused major disruption.Opposition leader Venancio Mondlane has threatened “chaos” if the Constitutional Council validates the initial results that found he …

Tensions peak in Mozambique as results due in disputed voteFri, 20 Dec 2024 09:43:51 GMT Read More »

Markets struggle as traders digest Fed’s hawkish pivot

Equities fell Friday while the dollar maintained gains against its peers as investors assessed the fallout from the Federal Reserve’s revised outlook for interest rate cuts and prepared for a second Donald Trump presidency.Data showing Japanese inflation rose more than expected last month did little to help the yen, which took a hefty hit from the US central bank’s more hawkish tilt and the Bank of Japan’s refusal to tighten monetary policy.Traders are now awaiting the release later in the day of data on US personal consumption expenditure — the Fed’s preferred gauge of inflation and the last major piece of data for the year.Wall Street provided a meek lead, having squandered an early bounce from Wednesday’s plunge that was sparked by the Fed’s changed rate forecast, with sentiment weighed by a jump in Treasury yields to their highest level since May.Asia also failed to recover from the previous day’s losses.Hong Kong, Tokyo, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Taipei, Mumbai and Bangkok all fell, though Wellington, Jakarta and Manila edged up.London, Paris and Frankfurt all opened lower.US monetary policymakers on Wednesday cut rates as expected, but their closely watched “dot pot” guidance on future moves showed they saw two reductions next year, compared with four previously targeted.Data showing a forecast-topping rise in US economic growth and consumer spending did little to ease concerns that the Fed will keep borrowing costs higher for longer.Meanwhile, swaps markets are pricing in less than two for all of 2025.Fed boss Jerome Powell acknowledged Wednesday that Trump’s economic plans, including tariff hikes, tax cuts and mass deportations, have been a consideration as policymakers weigh their rate cut estimates.Economists at Bank of America Global Research said in a commentary: “We stick with our forecast for two more rate cuts next year, but the risks have clearly shifted in the direction of fewer (no) cuts. The onus is now on the data to justify additional cuts.”The dramatic reaction in markets clearly indicates that an extended pause is now on the table.”They added that if the jobs market ran into severe trouble in the next few months “the Fed would turn more dovish, and (Wednesday’s) meeting will feel like a bump in the road, rather than a paradigm shift, a few months down the line”.Investors are keeping a watch on developments in Washington after the House of Representatives rejected a Republican-led funding bill to avert a government shutdown, with federal agencies due to run out of cash on Friday night and cease operations starting this weekend.The legislation would have kept the government open through March and suspended the borrowing limit for president-elect Donald Trump’s first two years in office.But it was sunk by Republican debt hawks, dealing a blow to their leader and his incoming “efficiency czar” Elon Musk, who had put the package forward after sabotaging a bipartisan one amid complaints about items in the text allegedly ballooning its overall cost.The dollar held on to its latest gains against its major peers, briefly hitting a five-month high near 158 yen before easing slightly after the government warned Friday against speculators and hinted it could step in to support the currency.Finance Minister Katsunobu Kato said: “The government’s deeply concerned about recent currency moves, including those driven by speculators.”We will take appropriate action if there are excessive moves in the currency market.”The greenback was also near two-year highs against the euro, while bitcoin tanked to around $97,000 — having earlier in the week hit a new record of more than $108,000.- Key figures around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 38,701.90 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 19,720.70 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,368.07 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,083.12Euro/dollar: UP at $1.0381 from $1.0364 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.2500 from $1.2496Dollar/yen: DOWN at 156.90 yen from 157.35 yen Euro/pound: UP at 83.04 pence from 82.91 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $69.01 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $72.49 per barrelNew York – Dow: UP less than 0.1 percent at 42,342.24 (close)