Musk’s xAI sues Apple, OpenAI alleging antitrust violations

Elon Musk’s companies xAI and X filed a sweeping US antitrust lawsuit Monday against Apple and OpenAI, alleging the tech giants formed an illegal partnership to stifle competition in artificial intelligence and smartphone markets.The 61-page complaint, filed in federal court in Texas, accuses Apple and OpenAI of entering an exclusive deal that makes OpenAI’s ChatGPT the only generative AI chatbot integrated into Apple’s iPhone operating system, while blocking rivals like xAI’s Grok.”This is a tale of two monopolists joining forces to ensure their continued dominance in a world rapidly driven by the most powerful technology humanity has ever created: artificial intelligence,” the lawsuit states.The plaintiffs claim Apple holds 65 percent of the US smartphone market, while OpenAI controls at least 80 percent of the generative AI chatbot market through ChatGPT.Apple and OpenAI announced their partnership in June 2024, making ChatGPT the exclusive AI assistant accessible through Apple’s Siri voice assistant and other iPhone features.The lawsuit alleges this arrangement gives ChatGPT exclusive access to “billions of user prompts” from hundreds of millions of iPhone users.The complaint also accuses Apple of manipulating App Store rankings to favor ChatGPT while delaying approval of updates to the Grok app.Musk’s companies are seeking billions in damages and a permanent injunction to stop the alleged anticompetitive practices. They have demanded a jury trial.”This latest filing is consistent with Mr Musk’s ongoing pattern of harassment,” OpenAI said in a statement to AFP.Apple did not immediately respond to a request for comment.The lawsuit follows threats Musk made earlier this month that triggered a fiery exchange with OpenAI CEO Sam Altman.Altman called Musk’s accusation of ranking manipulation “remarkable,” charging that Musk himself “manipulates X to benefit himself and his own companies and harm his competitors and people he doesn’t like.”Musk called Altman a “liar” in the heated exchange.Both men were original founders of OpenAI before Musk’s departure in 2018 and now have a highly conflictual relationship.Musk founded xAI in 2023 to compete with OpenAI and other major AI players that have poured billions of dollars into AI since the blockbuster launch of the first version of OpenAI’s ChatGPT in late 2022.

Naissance exceptionnelle d’un tatou albinos au zoo de Beauval

Une petite femelle tatou albinos est née en mai au ZooParc de Beauval, situé dans le Loir-et-Cher, “une naissance très rare” et une première au moins en Europe, a-t-on appris lundi auprès du directeur général du parc.”C’est une naissance plus qu’exceptionnelle, atypique, on a été très surpris”, s’est réjoui auprès de l’AFP Rodolphe Delord.D’ordinaire, “les tatous sont jaunes, mais celui-ci est blanc. Il va bien et reste encore auprès de sa maman”, a-t-il ajouté.La petite femelle, née du couple Bola et Bolek, présente une carapace très claire et surtout des yeux rouges, signe caractéristique de l’albinisme. Découverte à la grande surprise des soigneurs, elle serait née le 7 mai, pèse encore moins d’un kilo et n’a pas encore de nom.Une naissance très rare selon le coordinateur du programme européen (EEP), qui avait dans un premier temps indiqué n’avoir jamais observé un cas d’albinisme chez cette espèce.”Mais il semblerait qu’il y ait eu un ou deux cas similaires aux Etats-Unis”, a précisé M. Delord.Un autre cas similaire a également été documenté chez une autre espèce de tatou, un groupe de 4 tatous à 9 bandes, observé sur l’île de Cozumel au Mexique en 2009, selon Beauval.Les tatous à trois bandes sont originaires d’Amérique du Sud et sont des espèces très menacées, notamment en raison du braconnage et de la destruction de son habitat.Ils sont classés comme animal vulnérable (VU) par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Vague de recours contre les transferts dans la prison pour narcotrafiquants de Vendin-le-Vieil

“Des erreurs de casting”: deux détenus ont contesté lundi devant le tribunal administratif de Lille leur transfert dans le nouveau quartier spécial narcotrafiquants de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), alors que les recours se multiplient en France contre ce dispositif.”Ce que nous contestons, c’est l’erreur de casting”, a lancé l’avocate de ces deux détenus, Me Delphine Boesel, lors de sa plaidoirie en référé-suspension. Selon elle, l’administration a voulu remplir ce quartier de 100 places “sans prendre en compte la réalité des dossiers” individuels. Son premier client, qui a déjà purgé une peine de six ans de prison pour trafic de stupéfiants, exécute actuellement deux ans ferme pour “faux documents” jusqu’en juillet 2026. Il est aussi mis en examen pour corruption de surveillant. “Mais cette instruction ne peut pas justifier sa place au QLCO”, le quartier de lutte contre la criminalité organisée de Vendin-le-Vieil, selon son avocate, décrivant des conditions “pires qu’à l’isolement” qu’il subissait auparavant à la prison de la Santé à Paris.En visioconférence, le détenu dénonce une mesure “hypocrite”: “On me propose comme fin de peine de me socialiser avec les 100 plus gros narcotrafiquants de France”, ironise-t-il, rappelant avoir passé en prison l’équivalent du bac, un BTS et participé à des concours d’écriture ou d’éloquence. En juillet, “quand on me met les menottes pour m’envoyer au QLCO, je suis en état de sidération. Je suis séparé de ma famille, il n’y a pas d’unité de vie familiale ici”, déplore-t-il.Une représentante du ministère de la Justice réplique que le QLCO était “de moindre sévérité que l’isolement”. Le détenu peut recevoir ses proches, y compris ses enfants mineurs “sans hygiaphone”, et poursuivre ses cours par correspondance, assure-t-elle.Pour son second client, condamné à quinze ans de réclusion criminelle, Me Boesel a également mis en cause ce placement à Vendin-le-Vieil: “S’il ne peut pas travailler, pas aller à l’école, pas faire de formation, comment je vais accompagner un homme pour le préparer à sa sortie?” Les décisions dans ces deux dossiers sont attendues mercredi. – “Raisons populistes” -Deux autres recours similaires seront examinés mardi matin à Lille. D’autres tribunaux administratifs ont déjà été saisis, notamment à Caen, Versailles, Amiens, mais aussi Melun (Seine-et-Marne) et Paris, où des requêtes ont été rejetées: les juges du fond devront se prononcer dans les prochains mois.Me Fabien Arakelian, qui défendra mardi à Lille un autre détenu, dénonce des procédures “en dehors de la loi”. “On a voulu faire de lui un exemple”, a-t-il affirmé auprès de l’AFP, fustigeant un transfert à Vendin motivé par “des raisons populistes, électoralistes”, relevant du “fait du prince, du garde des Sceaux”. “L’opération de communication est réussie, mais c’est un recul de l’État de droit”.En visio-audience à Versailles vendredi, le détenu Sofiane Boukhedimi a décrit ses nouvelles conditions de détention à Vendin: “Je me retrouve d’une situation respectueuse avec l’administration pénitentiaire à l’isolement, à l’enfer (…). Je suis fouillé deux fois par jour, c’est extrêmement difficile”. Entre fin juillet et début août, 88 détenus, majoritairement en détention provisoire, ont rejoint ce nouveau quartier pour narcotrafiquants, le premier à avoir vu le jour en France. Parmi eux figure Mohamed Amra, dont l’évasion sanglante en mai 2024 dans l’Eure a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.Une vingtaine de détenus ont déjà saisi la justice administrative pour contester leur transfert à Vendin, selon l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin.Parallèlement, l’Association des avocats pénalistes a saisi le Conseil d’État pour obtenir l’annulation du décret autorisant ces quartiers, et M. Darmanin est visé par une plainte pour abus d’autorité devant la Cour de justice de la République (CJR).D’autres recours, introduits devant des juges de la liberté et de la détention, ont quasiment tous été jugés irrecevables, selon l’administration pénitentiaire, qui précise que des appels ont été interjetés dans le cas contraire.burs-zl/etb/jpa

L’ambassadeur américain en France convoqué après des critiques sur la lutte contre l’antisémitisme

L’ambassadeur américain en France a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères après des critiques jugées inacceptables par Paris sur “l’absence d’action suffisante” contre l’antisémitisme du président Emmanuel Macron, dont l’intention de reconnaître un Etat palestinien ulcère Israël et les Etats-Unis.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, en fonction depuis quelques semaines en France, exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”, rejoignant les récentes critiques du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Des accusations “inacceptables” et qui violent le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat, selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, qui les “réfute fermement”.Le département d’Etat américain a dit “soutenir les propos” de son ambassadeur. “L’ambassadeur Kushner est le représentant du gouvernement des Etats-Unis en France et effectue un travail remarquable en faisant progresser nos intérêts nationaux dans ce rôle”, a affirmé son porte-parole adjoint, Tommy Pigott, dans un communiqué transmis à l’AFP.Sollicités lundi après-midi, ni le Quai d’Orsay ni l’ambassade américaine n’ont confirmé dans l’immédiat si le diplomate avait bien été reçu.La convocation au Quai d’Orsay d’un ambassadeur américain est un événement rare mais pas sans précédent.En octobre 2013, le représentant de Washington avait été convoqué après les révélations d’Edward Snowden selon lesquelles la NSA aurait intercepté massivement des communications en France. En juin 2015, sa successeure Jane Hartley avait également dû s’expliquer sur les documents de WikiLeaks attestant de l’écoute par la NSA des appels de trois présidents français (Chirac, Sarkozy, Hollande).Les critiques du diplomate américain interviennent quelques jours après une violente charge de Benyamin Netanyahu contre le président français qu’il accuse “d’alimenter le feu antisémite” en appelant à la reconnaissance internationale de l’État de Palestine.Une analyse “erronée, abjecte et (qui) ne demeurera pas sans réponse”, avait déjà répliqué la présidence française.Dans sa lettre, l’ambassadeur américain reprend l’argumentaire de M. Netanyahu.- Deux fois plus d’actes qu’en 2023 -“Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, estime M. Kushner.Selon l’ambassadeur, “il ne se passe pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés dans les rues, des synagogues et des écoles dégradées, et des entreprises appartenant à des Juifs vandalisées”.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres diffusés lundi par le ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.L’antisémitisme a atteint des seuils “intolérables”, a reconnu lundi la ministre française chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.Mais, “le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l’antisémitisme”, a-t-elle assuré. “Le sujet est trop grave (…) pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques”, selon elle.Un avis partagé par Patrick Klugman, avocat de plusieurs victimes françaises du 7-Octobre et représentant du Mémorial de Yad Vashem en France.”Quelles que soient les positions, parfois contestables, de la France à l’égard d’Israël, les pouvoirs publics mènent une action constante, incontestable et résolue contre l’antisémitisme”, atteste-t-il dans un message à Charles Kushner publié sur X.”Depuis six ans, aucun meurtre antisémite n’a été commis en France, alors que les États-Unis en ont malheureusement connu plusieurs”, observe-t-il, appelant l’ambassadeur à être un “relais utile” pour “combattre la haine en ligne”.”Aidez-nous à convaincre les grandes plateformes — toutes américaines — de ne plus offrir un espace à la haine antisémite et de ne plus permettre son exportation hors de vos frontières”, l’enjoint-il.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autre pays du monde à faire de même.

L’ambassadeur américain en France convoqué après des critiques sur la lutte contre l’antisémitisme

L’ambassadeur américain en France a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères après des critiques jugées inacceptables par Paris sur “l’absence d’action suffisante” contre l’antisémitisme du président Emmanuel Macron, dont l’intention de reconnaître un Etat palestinien ulcère Israël et les Etats-Unis.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, en fonction depuis quelques semaines en France, exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”, rejoignant les récentes critiques du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Des accusations “inacceptables” et qui violent le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat, selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, qui les “réfute fermement”.Le département d’Etat américain a dit “soutenir les propos” de son ambassadeur. “L’ambassadeur Kushner est le représentant du gouvernement des Etats-Unis en France et effectue un travail remarquable en faisant progresser nos intérêts nationaux dans ce rôle”, a affirmé son porte-parole adjoint, Tommy Pigott, dans un communiqué transmis à l’AFP.Sollicités lundi après-midi, ni le Quai d’Orsay ni l’ambassade américaine n’ont confirmé dans l’immédiat si le diplomate avait bien été reçu.La convocation au Quai d’Orsay d’un ambassadeur américain est un événement rare mais pas sans précédent.En octobre 2013, le représentant de Washington avait été convoqué après les révélations d’Edward Snowden selon lesquelles la NSA aurait intercepté massivement des communications en France. En juin 2015, sa successeure Jane Hartley avait également dû s’expliquer sur les documents de WikiLeaks attestant de l’écoute par la NSA des appels de trois présidents français (Chirac, Sarkozy, Hollande).Les critiques du diplomate américain interviennent quelques jours après une violente charge de Benyamin Netanyahu contre le président français qu’il accuse “d’alimenter le feu antisémite” en appelant à la reconnaissance internationale de l’État de Palestine.Une analyse “erronée, abjecte et (qui) ne demeurera pas sans réponse”, avait déjà répliqué la présidence française.Dans sa lettre, l’ambassadeur américain reprend l’argumentaire de M. Netanyahu.- Deux fois plus d’actes qu’en 2023 -“Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, estime M. Kushner.Selon l’ambassadeur, “il ne se passe pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés dans les rues, des synagogues et des écoles dégradées, et des entreprises appartenant à des Juifs vandalisées”.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres diffusés lundi par le ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.L’antisémitisme a atteint des seuils “intolérables”, a reconnu lundi la ministre française chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.Mais, “le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l’antisémitisme”, a-t-elle assuré. “Le sujet est trop grave (…) pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques”, selon elle.Un avis partagé par Patrick Klugman, avocat de plusieurs victimes françaises du 7-Octobre et représentant du Mémorial de Yad Vashem en France.”Quelles que soient les positions, parfois contestables, de la France à l’égard d’Israël, les pouvoirs publics mènent une action constante, incontestable et résolue contre l’antisémitisme”, atteste-t-il dans un message à Charles Kushner publié sur X.”Depuis six ans, aucun meurtre antisémite n’a été commis en France, alors que les États-Unis en ont malheureusement connu plusieurs”, observe-t-il, appelant l’ambassadeur à être un “relais utile” pour “combattre la haine en ligne”.”Aidez-nous à convaincre les grandes plateformes — toutes américaines — de ne plus offrir un espace à la haine antisémite et de ne plus permettre son exportation hors de vos frontières”, l’enjoint-il.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autre pays du monde à faire de même.

L’ambassadeur américain en France convoqué après des critiques sur la lutte contre l’antisémitisme

L’ambassadeur américain en France a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères après des critiques jugées inacceptables par Paris sur “l’absence d’action suffisante” contre l’antisémitisme du président Emmanuel Macron, dont l’intention de reconnaître un Etat palestinien ulcère Israël et les Etats-Unis.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, en fonction depuis quelques semaines en France, exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”, rejoignant les récentes critiques du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Des accusations “inacceptables” et qui violent le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat, selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, qui les “réfute fermement”.Le département d’Etat américain a dit “soutenir les propos” de son ambassadeur. “L’ambassadeur Kushner est le représentant du gouvernement des Etats-Unis en France et effectue un travail remarquable en faisant progresser nos intérêts nationaux dans ce rôle”, a affirmé son porte-parole adjoint, Tommy Pigott, dans un communiqué transmis à l’AFP.Sollicités lundi après-midi, ni le Quai d’Orsay ni l’ambassade américaine n’ont confirmé dans l’immédiat si le diplomate avait bien été reçu.La convocation au Quai d’Orsay d’un ambassadeur américain est un événement rare mais pas sans précédent.En octobre 2013, le représentant de Washington avait été convoqué après les révélations d’Edward Snowden selon lesquelles la NSA aurait intercepté massivement des communications en France. En juin 2015, sa successeure Jane Hartley avait également dû s’expliquer sur les documents de WikiLeaks attestant de l’écoute par la NSA des appels de trois présidents français (Chirac, Sarkozy, Hollande).Les critiques du diplomate américain interviennent quelques jours après une violente charge de Benyamin Netanyahu contre le président français qu’il accuse “d’alimenter le feu antisémite” en appelant à la reconnaissance internationale de l’État de Palestine.Une analyse “erronée, abjecte et (qui) ne demeurera pas sans réponse”, avait déjà répliqué la présidence française.Dans sa lettre, l’ambassadeur américain reprend l’argumentaire de M. Netanyahu.- Deux fois plus d’actes qu’en 2023 -“Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, estime M. Kushner.Selon l’ambassadeur, “il ne se passe pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés dans les rues, des synagogues et des écoles dégradées, et des entreprises appartenant à des Juifs vandalisées”.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres diffusés lundi par le ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.L’antisémitisme a atteint des seuils “intolérables”, a reconnu lundi la ministre française chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.Mais, “le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l’antisémitisme”, a-t-elle assuré. “Le sujet est trop grave (…) pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques”, selon elle.Un avis partagé par Patrick Klugman, avocat de plusieurs victimes françaises du 7-Octobre et représentant du Mémorial de Yad Vashem en France.”Quelles que soient les positions, parfois contestables, de la France à l’égard d’Israël, les pouvoirs publics mènent une action constante, incontestable et résolue contre l’antisémitisme”, atteste-t-il dans un message à Charles Kushner publié sur X.”Depuis six ans, aucun meurtre antisémite n’a été commis en France, alors que les États-Unis en ont malheureusement connu plusieurs”, observe-t-il, appelant l’ambassadeur à être un “relais utile” pour “combattre la haine en ligne”.”Aidez-nous à convaincre les grandes plateformes — toutes américaines — de ne plus offrir un espace à la haine antisémite et de ne plus permettre son exportation hors de vos frontières”, l’enjoint-il.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autre pays du monde à faire de même.

Evolution “lente” mais “favorable” sur le front des incendies en Espagne, selon les secours

La directrice de la protection civile espagnole a déclaré lundi que l’évolution était “lente” mais “favorable” sur le front des incendies qui ont fait quatre morts et dévasté 350.000 hectares en une dizaine de jours dans le pays.”Les reprises (des incendies, ndlr) nous posent beaucoup de problèmes”, a toutefois souligné Virginia Barcones lors d’une conférence de presse.Quatorze feux étaient encore actifs et classés lundi au niveau opérationnel 2, ce qui signifie qu’ils représentent un danger pour les personnes et les habitations, contre 21 la semaine dernière.Les vents lundi seront “un peu plus intenses” et les températures plus élevées, mais les prévisions indiquent une amélioration du climat mardi, qui devrait aider les pompiers à contenir les incendies, a précisé Mme Barcones.Les pompiers espagnols, aidés par des soldats du feu d’autres pays de l’Union Européenne, luttent sans relâche pour combattre ces incendies qui ont brûlé plus de 350.000 hectares au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS).Les régions les plus touchées ont été Castille-et-León, Estrémadure et Galice, dans l’ouest et le nord-ouest de la l’Espagne, à proximité du Portugal, lui aussi ravagé ces derniers jours par de violentes feux de forêt.Les incendies se sont intensifiés pendant une vague de chaleur de deux semaines qui a fait grimper les températures au-delà de 40 °C, voire 45 °C dans certains endroits du sud du pays, la plus intense jamais enregistrée, selon l’Agence météorologique nationale (Aemet).Des équipes de lutte contre les incendies venues de Finlande et de France commenceront à quitter l’Espagne mardi, suivies par les équipes allemandes mercredi, tandis que les équipes roumaines partiront jeudi, a précisé Virginia Barcones. Les scientifiques affirment que le changement climatique provoque des vagues de chaleur plus longues, plus intenses et plus fréquentes dans le monde entier, alimentant les incendies de forêt. 

SpaceX annule un vol test de Starship, nouveau revers pour la mégafusée du milliardaire Musk

SpaceX espère faire décoller sa mégafusée Starship lundi soir après l’annulation dimanche d’un vol test en raison d’une fuite d’oxygène liquide, nouveau revers pour l’entreprise d’Elon Musk confrontée à une série noire d’essais marqués par des explosions.Ces problèmes ont fait douter certains observateurs de la capacité de cette mégafusée à mener à bien le projet fou d’Elon Musk de coloniser Mars. Une version modifiée doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Ce dixième vol de la plus grande fusée de l’histoire devait avoir lieu à 18H30 locales (23H30 GMT), depuis la base de l’entreprise américaine au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Mais environ un quart d’heure avant l’heure prévue du décollage, SpaceX a annoncé son annulation, ce qui est relativement courant pour des lancements de fusée. “Retrait du dixième vol d’aujourd’hui de Starship pour prendre le temps de résoudre un problème avec les systèmes au sol”, a annoncé SpaceX sur X.”Une fuite d’oxygène liquide au sol doit être réparée. Visons une nouvelle tentative de lancement demain (lundi)”, a écrit Elon Musk, sur son réseau social.   Sur son site internet, l’entreprise confirme la possibilité d’un lancement “dès lundi 25 août. La fenêtre de tir ouvrira à 18H30” (23H30 GMT), dit-elle, prévenant que le calendrier peut évoluer.Les routes à proximité de la base sont restées fermées, signifiant un possible lancement lundi ou mardi. Ce nouveau vol avait pour objectif de réaliser une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, avant qu’elle n’amerrisse dans l’océan Indien. Contrairement à de précédents essais, il n’était pas prévu cette fois-ci que SpaceX tente de rattraper la fusée par des bras mécaniques, une manoeuvre spectaculaire que seule l’entreprise maîtrise.Lors des trois essais cette année, SpaceX a subi de multiples déconvenues techniques.Les deux premiers avaient été marqués par la spectaculaire explosion en début de vol de l’étage supérieur de la fusée, provoquant les deux fois des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait cette fois réussi à atteindre l’espace mais fini par exploser avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.- “Forte pression” -La société d’Elon Musk mise sur une stratégie risquée: le lancement de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Mais cette succession de déconvenues, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, nourrit les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026.Cette mission est donc “soumise à une forte pression” car, malgré les nombreux tests, la fusée ne “s’est pas révélée fiable”, a dit à l’AFP Dallas Kasaboski, du cabinet de conseil Analysys Mason. En d’autres termes, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, selon lui.Le développement de Starship, dont le premier vol test s’est tenu en avril 2023, pourrait toutefois s’accélérer, SpaceX ayant obtenu un feu vert du régulateur américain de l’aviation pour augmenter sa cadence de lancements. Le président Donald Trump, dont Elon Musk a été un proche conseiller, a pour sa part exhorté son gouvernement à lever les freins administratifs aux activités spatiales commerciales.

SpaceX annule un vol test de Starship, nouveau revers pour la mégafusée du milliardaire Musk

SpaceX espère faire décoller sa mégafusée Starship lundi soir après l’annulation dimanche d’un vol test en raison d’une fuite d’oxygène liquide, nouveau revers pour l’entreprise d’Elon Musk confrontée à une série noire d’essais marqués par des explosions.Ces problèmes ont fait douter certains observateurs de la capacité de cette mégafusée à mener à bien le projet fou d’Elon Musk de coloniser Mars. Une version modifiée doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Ce dixième vol de la plus grande fusée de l’histoire devait avoir lieu à 18H30 locales (23H30 GMT), depuis la base de l’entreprise américaine au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Mais environ un quart d’heure avant l’heure prévue du décollage, SpaceX a annoncé son annulation, ce qui est relativement courant pour des lancements de fusée. “Retrait du dixième vol d’aujourd’hui de Starship pour prendre le temps de résoudre un problème avec les systèmes au sol”, a annoncé SpaceX sur X.”Une fuite d’oxygène liquide au sol doit être réparée. Visons une nouvelle tentative de lancement demain (lundi)”, a écrit Elon Musk, sur son réseau social.   Sur son site internet, l’entreprise confirme la possibilité d’un lancement “dès lundi 25 août. La fenêtre de tir ouvrira à 18H30” (23H30 GMT), dit-elle, prévenant que le calendrier peut évoluer.Les routes à proximité de la base sont restées fermées, signifiant un possible lancement lundi ou mardi. Ce nouveau vol avait pour objectif de réaliser une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, avant qu’elle n’amerrisse dans l’océan Indien. Contrairement à de précédents essais, il n’était pas prévu cette fois-ci que SpaceX tente de rattraper la fusée par des bras mécaniques, une manoeuvre spectaculaire que seule l’entreprise maîtrise.Lors des trois essais cette année, SpaceX a subi de multiples déconvenues techniques.Les deux premiers avaient été marqués par la spectaculaire explosion en début de vol de l’étage supérieur de la fusée, provoquant les deux fois des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait cette fois réussi à atteindre l’espace mais fini par exploser avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.- “Forte pression” -La société d’Elon Musk mise sur une stratégie risquée: le lancement de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Mais cette succession de déconvenues, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, nourrit les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026.Cette mission est donc “soumise à une forte pression” car, malgré les nombreux tests, la fusée ne “s’est pas révélée fiable”, a dit à l’AFP Dallas Kasaboski, du cabinet de conseil Analysys Mason. En d’autres termes, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, selon lui.Le développement de Starship, dont le premier vol test s’est tenu en avril 2023, pourrait toutefois s’accélérer, SpaceX ayant obtenu un feu vert du régulateur américain de l’aviation pour augmenter sa cadence de lancements. Le président Donald Trump, dont Elon Musk a été un proche conseiller, a pour sa part exhorté son gouvernement à lever les freins administratifs aux activités spatiales commerciales.