Ligue 1: l’OM dit “merci Aubameyang !”

Empêtré dans l’affaire Rabiot, fébrile, sûr de rien et surtout pas de son inquiétant secteur défensif, l’OM s’en est remis samedi à ses jeunes et surtout à son “ancien”, Pierre-Emerick Aubameyang, auteur d’un doublé, pour battre le Paris FC 5-2 et se donner un peu d’air.La crise est arrivée à Marseille avant même l’automne, le championnat a repris depuis huit jours et l’OM est en plein dedans, après plusieurs jours à parler de bagarre plus que de football et à se demander s’il y a un avenir sans Adrien Rabiot. Mais quand le Paris FC, promu pas tout à fait aussi effrayant que l’autre club de la capitale, est revenu à 2-2, les 65.000 spectateurs présents au Vélodrome ont dû se dire que le cauchemar était tout de même un peu brutal.Finalement, le sens du but d’Aubameyang et les entrées pleines d’ardeur et d’assurance des jeunes Bilal Nadir (22 ans), Robinio Vaz (19 ans) et Darryl Bakola (18 ans) ont offert à l’OM la victoire et une semaine de calme (relatif, sans doute) avant un difficile déplacement à Lyon dimanche prochain. Après les huit jours de tumulte que l’OM vient de traverser, c’est déjà ça. Dans ce contexte, la réaction du Vélodrome était également guettée et elle a été positive. Les noms des joueurs ont été scandés par des virages déchaînés, celui de l’entraîneur aussi et même celui de Maxime Lopez, Marseillais formé à l’OM et de retour sous un maillot parisien.- Sur un fil -Dans un premier temps, la suite aussi a semblé aller dans le sens d’un OM pas forcément si traumatisé. Dès la 13e minute, Aubameyang avait ainsi trouvé le poteau après une superbe ouverture de CJ Egan-Riley. Et cinq minutes plus tard, le Gabonais a obtenu un penalty, transformé par Mason Greenwood (1-0, 18e).A la 25e minute, c’est encore Aubameyang qui a doublé la mise, en marquant d’une belle volée en déséquilibre sur un corner frappé par Greenwood (2-0): premier but et premier salto de cette deuxième séquence marseillaise pour le toujours jeune “Aubam” et ses 36 ans. La dernière fois, il en avait mis 30 et c’est encourageant pour l’OM.Mais ces deux buts ne pouvaient pas cacher tout le reste: une certaine lenteur d’exécution, pas mal d’hésitations au milieu de terrain, un flanc gauche sinistré et surtout une fragilité défensive qui a rappelé des souvenirs très nets de la saison dernière.L’OM menait, certes, mais le Paris FC avait été dangereux, avec notamment une tête de Willem Geubbels sur l’extérieur du poteau (5e), un but annulé au même Geubbels pour un hors-jeu de peu de chose ou une belle frappe de Vincent Marchetti, de très peu à côté (19e).Même devant, l’OM était donc sur un fil et c’est un autre vrai Marseillais qui l’a prouvé, le jeune et talentueux Ilan Kebbal, auteur d’une frappe superbe pour ramener le promu parisien à 2-1 (28e).- Place aux jeunes -Ensuite, peu après la reprise, Moses Simon a glacé le Vélodrome en profitant d’une belle passe du même Kebbal, pas attaqué, et d’un alignement encore déficient de Leonardo Balerdi (58e, 2-2).Il y a alors eu quelques frissons, quelques sifflets, puis de plus en plus, jusqu’à ce qu’Aubameyang sauve l’affaire: sur une mauvaise relance parisienne, l’attaquant marseillais a profité d’un bon pressing de l’entrant Nadir pour marquer (3-2, 73e).L’ancien de Barcelone et d’Arsenal est ensuite sorti sous une ovation debout du Vélodrome, qui sait ce qu’il lui doit, et ce sont les jeunes qui sont entrés en scène.Une nouvelle bonne action de Nadir a permis à Pierre-Emile Hojbjerg, qui avait beaucoup raté jusque-là, de marquer le but du 4-2 d’une frappe parfaite (81e). Trois minutes plus tard, Greenwood a manqué un penalty obtenu par Robinio Vaz, qui s’est consolé avec le but du 5-2 (90+6), fêté avec ses jeunes copains.Avant Lyon, rien n’est parfait, rien n’est réglé. Mais l’OM a trois points et, au moins, une attaque au point.

Angleterre: Manchester City déjà fauché

+Les fantômes de la dernière saison ont ressurgi dès la 2e journée de Premier League pour Manchester City, battu 2-0 samedi à domicile par une équipe de Tottenham partie en trombe sous la baguette de Thomas Frank.L’équipe de Pep Guardiola a perdu le défenseur Rayan Aït-Nouri sur blessure, des certitudes défensivement et l’élan de la victoire inaugurale contre Wolverhampton (4-0), le tout en 90 minutes.Les maux des Citizens sont apparus en grand avant la pause, avec la sortie du latéral algérien (23e) puis les deux buts encaissés, signés Brennan Johnson (35e) et Joao Palhinha (45e+2).Ils ont plié face à l’énergie de Richarlison, l’homme en forme des Spurs impliqué sur les deux buts, et face à leurs propres errements défensifs.Le gardien anglais James Trafford, préféré à Ederson, a peut-être aussi laissé filer le costume de N.1, avec une sortie en dehors de la surface qui aurait pu lui valoir un carton rouge, puis une relance catastrophique plein axe sur le deuxième but.”Nous avons manqué les choses simples avec le ballon. Nous avons perdu contre une équipe pleine de qualités”, a commenté Guardiola sur TNT Sports. “Le résultat n’est pas bon, mais le chemin est long et nous allons tirer des enseignements de ce match”, s’est-il projeté.- Tottenham solide et efficace -Les Citizens sortent d’une saison pénible marquée par de nombreuses blessures, notamment celle de Rodri, et par une baisse de niveau spectaculaire, notamment en championnat.Ils avaient sauvé les meubles en terminant sur le podium mais subi un nombre très inhabituel de défaites, neuf au total. Or, la première n’était survenue qu’à la 10e journée, début novembre.Samedi, la seule bonne nouvelle pour eux est venue de Rodri: le Ballon d’or espagnol a rejoué, en seconde période, pour la première fois depuis une blessure subie cet été au Mondial des clubs.Les malheurs de Manchester City ne doivent pas atténuer la performance de haut-niveau réalisée par Tottenham, une semaine après le succès inaugural contre le promu Burnley (3-0).Le nouvel entraîneur, Thomas Frank, a apporté la solidité défensive qui a fait cruellement défaut aux Spurs d’Ange Postecoglou la saison dernière, achevée sur une catastrophique 17e place.Ses débuts sont d’autant plus impressionnants qu’ils s’inscrivent dans un mercato poussif. Tottenham a échoué à attirer Morgan Gibbs-White (Nottingham Forest) et s’est fait souffler Eberechi Eze (Crystal Palace) par Arsenal, le rival du nord de Londres.En plus, deux cadres sont blessés, James Maddison et Dejan Kulusevski, et le capitaine Heung-Min Son a mis les voiles cet été, direction les Etats-Unis.”Je pense qu’on a montré aujourd’hui que nous avions un effectif solide, un groupe de joueurs fort dans lequel je crois beaucoup. Bien sûr, on aimerait l’enrichir un peu, mais seulement si cela renforce l’équipe”, a réagi Frank au micro du diffuseur anglais.Son ancienne équipe, Brentford, a signé un premier succès cette saison, samedi dans l’ouest de Londres contre Aston Villa (1-0). L’attaquant burkinabé Dango Ouattara, principale recrue de l’été, n’a mis que 13 minutes pour marquer lors de son premier match.Sunderland et son entraîneur français Régis Le Bris, auteurs d’un démarrage en fanfare la semaine dernière (3-0 contre West Ham), n’ont eux pas réussi à enchaîner contre Burnley, un autre promu, vainqueur 2-0.

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal

La fin des incendies qui ravagent l’Espagne depuis deux semaines – faisant quatre morts et détruisant plus de 350.000 hectares –  “se rapproche”, a jugé samedi la directrice des secours espagnols, mais le Portugal voisin a aussi annoncé une quatrième victime, un pompier de 45 ans.”Il ne reste plus grand-chose et la fin se rapproche”, a estimé Virginia Barcones, la directrice générale de la Protection civile, s’exprimant samedi à la télévision publique TVE.Il s’agit d’incendies très “traîtres” et “il faut faire un dernier effort pour mettre fin à cette terrible situation”, a-t-elle toutefois ajouté.”Le sentiment général est celui d’une amélioration, d’une évolution favorable, que le pire est passé”, a-t-elle insisté.Plus de 350.000 hectares ont brûlé en Espagne au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), soit la grande majorité des 406.000 hectares qui ont flambé depuis le début de l’année dans le pays, un record annuel depuis le début de telles statistiques en 2006.Des centaines de personnes et de nombreux villages sont toujours évacués en raison de la menace des incendies, mais de nombreux habitants ont pu regagner leurs maisons au cours des dernières 24 heures.Ces grands incendies ont particulièrement touché toute la moitié ouest du pays, les régions de Galice, Castille-et-León et Estrémadure. Ils ont débuté au milieu d’une vague de chaleur qui a duré 16 jours, avec des températures de 40°C dans tout le pays, voire 45°C dans plusieurs régions du sud.Avec la fin de cette vague, une humidité plus élevée et des vents moins forts, “les conditions sont plus favorables” pour éteindre les incendies, a observé Mme Barcones.- Des avions italiens sont rentrés chez eux -Signe des progrès accomplis, les autorités de Galice ont réussi à fixer le pire incendie enregistré dans la région, celui de la foret de Larouco-Seadur, qui a embrasé environ 30.000 hectares, a indiqué le gouvernement régional galicien dans un communiqué.L’immense incendie de Jarilla, qui a ravagé une partie de la province de Cáceres, a également été circonscrit.Certains renforts européens ont donc commencé à regagner leur pays. “Les Canadair sont partis ce matin pour l’Italie”, a indiqué Virginia Barcones lors d’une conférence de presse, en remerciant ce partenaire européen qui a envoyé deux avions bombardiers d’eau en Espagne.Des renforts aériens et terrestres de neuf pays – dont la France, l’Allemagne et la Finlande- sont toutefois toujours présents en Espagne.- Un pompier décède au Portugal -Au Portugal voisin, un pompier est mort des suites de ses blessures en combattant l’un des incendies forestiers qui sévissent à travers le pays. Il s’agit de la quatrième victime.Dans un communiqué, la présidence portugaise a exprimé ses condoléances à la famille du pompier “qui a tragiquement perdu la vie après avoir combattu directement les incendies de forêt dans la commune de Sabugal”, dans le nord du pays. Il s’agit de la quatrième victime des incendies cet été au Portugal. Selon des médias portugais, le pompier âgé de 45 ans travaillait pour une entreprise privée de lutte anti-incendies.Le Portugal fait face à des incendies ravageurs qui ont brûlé plus de 60.000 hectares malgré une baisse des températures qui a amélioré la situation, selon la Protection civile.D’après des données de l’EFFIS, près de 278.000 hectares de terres ont brûlé depuis le début de l’année au Portugal.En 2017, plus de 563.000 hectares avaient brûlé dans des incendies qui ont fait 119 morts, une année record depuis que l’EFFIS a commencé l’enregistrement de ces données en 2006.La péninsule ibérique est fortement touchée par le changement climatique qui provoque des vagues de chaleur et des sécheresses plus longues, asséchant la végétation et favorisant ainsi les incendies de forêt, selon les experts.  

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal

La fin des incendies qui ravagent l’Espagne depuis deux semaines – faisant quatre morts et détruisant plus de 350.000 hectares –  “se rapproche”, a jugé samedi la directrice des secours espagnols, mais le Portugal voisin a aussi annoncé une quatrième victime, un pompier de 45 ans.”Il ne reste plus grand-chose et la fin se rapproche”, a estimé Virginia Barcones, la directrice générale de la Protection civile, s’exprimant samedi à la télévision publique TVE.Il s’agit d’incendies très “traîtres” et “il faut faire un dernier effort pour mettre fin à cette terrible situation”, a-t-elle toutefois ajouté.”Le sentiment général est celui d’une amélioration, d’une évolution favorable, que le pire est passé”, a-t-elle insisté.Plus de 350.000 hectares ont brûlé en Espagne au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), soit la grande majorité des 406.000 hectares qui ont flambé depuis le début de l’année dans le pays, un record annuel depuis le début de telles statistiques en 2006.Des centaines de personnes et de nombreux villages sont toujours évacués en raison de la menace des incendies, mais de nombreux habitants ont pu regagner leurs maisons au cours des dernières 24 heures.Ces grands incendies ont particulièrement touché toute la moitié ouest du pays, les régions de Galice, Castille-et-León et Estrémadure. Ils ont débuté au milieu d’une vague de chaleur qui a duré 16 jours, avec des températures de 40°C dans tout le pays, voire 45°C dans plusieurs régions du sud.Avec la fin de cette vague, une humidité plus élevée et des vents moins forts, “les conditions sont plus favorables” pour éteindre les incendies, a observé Mme Barcones.- Des avions italiens sont rentrés chez eux -Signe des progrès accomplis, les autorités de Galice ont réussi à fixer le pire incendie enregistré dans la région, celui de la foret de Larouco-Seadur, qui a embrasé environ 30.000 hectares, a indiqué le gouvernement régional galicien dans un communiqué.L’immense incendie de Jarilla, qui a ravagé une partie de la province de Cáceres, a également été circonscrit.Certains renforts européens ont donc commencé à regagner leur pays. “Les Canadair sont partis ce matin pour l’Italie”, a indiqué Virginia Barcones lors d’une conférence de presse, en remerciant ce partenaire européen qui a envoyé deux avions bombardiers d’eau en Espagne.Des renforts aériens et terrestres de neuf pays – dont la France, l’Allemagne et la Finlande- sont toutefois toujours présents en Espagne.- Un pompier décède au Portugal -Au Portugal voisin, un pompier est mort des suites de ses blessures en combattant l’un des incendies forestiers qui sévissent à travers le pays. Il s’agit de la quatrième victime.Dans un communiqué, la présidence portugaise a exprimé ses condoléances à la famille du pompier “qui a tragiquement perdu la vie après avoir combattu directement les incendies de forêt dans la commune de Sabugal”, dans le nord du pays. Il s’agit de la quatrième victime des incendies cet été au Portugal. Selon des médias portugais, le pompier âgé de 45 ans travaillait pour une entreprise privée de lutte anti-incendies.Le Portugal fait face à des incendies ravageurs qui ont brûlé plus de 60.000 hectares malgré une baisse des températures qui a amélioré la situation, selon la Protection civile.D’après des données de l’EFFIS, près de 278.000 hectares de terres ont brûlé depuis le début de l’année au Portugal.En 2017, plus de 563.000 hectares avaient brûlé dans des incendies qui ont fait 119 morts, une année record depuis que l’EFFIS a commencé l’enregistrement de ces données en 2006.La péninsule ibérique est fortement touchée par le changement climatique qui provoque des vagues de chaleur et des sécheresses plus longues, asséchant la végétation et favorisant ainsi les incendies de forêt, selon les experts.  

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal

La fin des incendies qui ravagent l’Espagne depuis deux semaines – faisant quatre morts et détruisant plus de 350.000 hectares –  “se rapproche”, a jugé samedi la directrice des secours espagnols, mais le Portugal voisin a aussi annoncé une quatrième victime, un pompier de 45 ans.”Il ne reste plus grand-chose et la fin se rapproche”, a estimé Virginia Barcones, la directrice générale de la Protection civile, s’exprimant samedi à la télévision publique TVE.Il s’agit d’incendies très “traîtres” et “il faut faire un dernier effort pour mettre fin à cette terrible situation”, a-t-elle toutefois ajouté.”Le sentiment général est celui d’une amélioration, d’une évolution favorable, que le pire est passé”, a-t-elle insisté.Plus de 350.000 hectares ont brûlé en Espagne au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), soit la grande majorité des 406.000 hectares qui ont flambé depuis le début de l’année dans le pays, un record annuel depuis le début de telles statistiques en 2006.Des centaines de personnes et de nombreux villages sont toujours évacués en raison de la menace des incendies, mais de nombreux habitants ont pu regagner leurs maisons au cours des dernières 24 heures.Ces grands incendies ont particulièrement touché toute la moitié ouest du pays, les régions de Galice, Castille-et-León et Estrémadure. Ils ont débuté au milieu d’une vague de chaleur qui a duré 16 jours, avec des températures de 40°C dans tout le pays, voire 45°C dans plusieurs régions du sud.Avec la fin de cette vague, une humidité plus élevée et des vents moins forts, “les conditions sont plus favorables” pour éteindre les incendies, a observé Mme Barcones.- Des avions italiens sont rentrés chez eux -Signe des progrès accomplis, les autorités de Galice ont réussi à fixer le pire incendie enregistré dans la région, celui de la foret de Larouco-Seadur, qui a embrasé environ 30.000 hectares, a indiqué le gouvernement régional galicien dans un communiqué.L’immense incendie de Jarilla, qui a ravagé une partie de la province de Cáceres, a également été circonscrit.Certains renforts européens ont donc commencé à regagner leur pays. “Les Canadair sont partis ce matin pour l’Italie”, a indiqué Virginia Barcones lors d’une conférence de presse, en remerciant ce partenaire européen qui a envoyé deux avions bombardiers d’eau en Espagne.Des renforts aériens et terrestres de neuf pays – dont la France, l’Allemagne et la Finlande- sont toutefois toujours présents en Espagne.- Un pompier décède au Portugal -Au Portugal voisin, un pompier est mort des suites de ses blessures en combattant l’un des incendies forestiers qui sévissent à travers le pays. Il s’agit de la quatrième victime.Dans un communiqué, la présidence portugaise a exprimé ses condoléances à la famille du pompier “qui a tragiquement perdu la vie après avoir combattu directement les incendies de forêt dans la commune de Sabugal”, dans le nord du pays. Il s’agit de la quatrième victime des incendies cet été au Portugal. Selon des médias portugais, le pompier âgé de 45 ans travaillait pour une entreprise privée de lutte anti-incendies.Le Portugal fait face à des incendies ravageurs qui ont brûlé plus de 60.000 hectares malgré une baisse des températures qui a amélioré la situation, selon la Protection civile.D’après des données de l’EFFIS, près de 278.000 hectares de terres ont brûlé depuis le début de l’année au Portugal.En 2017, plus de 563.000 hectares avaient brûlé dans des incendies qui ont fait 119 morts, une année record depuis que l’EFFIS a commencé l’enregistrement de ces données en 2006.La péninsule ibérique est fortement touchée par le changement climatique qui provoque des vagues de chaleur et des sécheresses plus longues, asséchant la végétation et favorisant ainsi les incendies de forêt, selon les experts.  

Bayrou lance lundi une rentrée politique à haut risque pour l’exécutif

François Bayrou donnera lundi une conférence de presse, prologue d’une rentrée politique périlleuse pour le gouvernement et son projet de budget à 43,8 milliards d’euros d’économies, sur fond d’appels à bloquer le pays le 10 septembre soutenus par la gauche, La France insoumise en tête.Le Premier ministre s’exprimera lundi à 16H00, quatre jours après avoir été reçu par Emmanuel Macron à Brégançon (Var), jeudi soir.Sur le pont à Matignon cet été, François Bayrou aborde une nouvelle étape de son entreprise de persuasion de l’opinion du bien-fondé de son plan budgétaire annoncé le 15 juillet.Ce projet, qui comprend notamment une “année blanche” fiscale et la suppression de deux jours fériés, lui vaut déjà des menaces de censure à l’Assemblée de la part de la gauche, Parti socialiste compris, mais aussi du Rassemblement national.”Il n’est pas possible que cette politique cruelle s’applique. C’est pourquoi j’ai la quasi-certitude que la motion de censure sera votée (…) dès le mois de septembre”, a déclaré samedi sur TF1 Jean-Luc Mélenchon depuis l’université d’été de LFI à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme).Le leader Insoumis a par ailleurs apporté son soutien au mouvement, né sur internet, appelant à “bloquer” le pays le 10 septembre, et prôné la “grève générale”.”Le gouvernement doit reculer faute de quoi il sera censuré”, a renchéri le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a par ailleurs expliqué vouloir “accompagner” le mouvement du 10 septembre.Quant au RN, il va présenter “un contre-budget” et si François Bayrou “ne nous entend pas, nous n’aurons pas peur d’appuyer sur le bouton de la censure”, a prévenu samedi sur BFMTV la députée de Gironde Edwige Diaz.De quoi faire reculer le Premier ministre, qui plaide sa cause depuis plusieurs semaines via une série de vidéos Youtube ? “A la rentrée, il y aura forcément une confrontation entre le réel et les idéologies”, a-t-il déclaré à l’AFP.- Les 44 milliards “intangibles” -Si le montant de 44 milliards d’euros est “intangible”, “les mesures peuvent toutes être discutées”, a insisté le Premier ministre.”C’est d’ailleurs la fonction du débat parlementaire comme des négociations sociales. J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions (…) Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a-t-il ajouté.Le 15 juillet, M. Bayrou avait évoqué une “contribution des plus fortunés”, à définir avec les parlementaires. De quoi arracher le soutien du PS ? “La justice est la condition de l’acceptation de cet effort. Autrement, je manquerais à mes engagements et à mes devoirs”, a-t-il expliqué.M. Bayrou a été reçu jeudi soir à Brégançon par le chef de l’Etat, qui lui a apporté un franc soutien cette semaine dans les colonnes de Paris Match, disant “espérer” qu’il puisse rester à Matignon jusqu’en 2027.Mais l’exécutif ne dissimule pas la difficulté de la tâche. Au printemps, M. Bayrou avait même soutenu l’idée d’un référendum, dont la prérogative revient au président.Le chef du gouvernement est attendu mardi à l’événement de rentrée de la CFDT, puis jeudi à celui du Medef. Il devrait se rendre vendredi à la foire de Châlons-en-Champagne (Marne).Ses ministres doivent entamer “au cours des deux semaines qui viennent” les discussions avec les groupes parlementaires, selon le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.Le gouvernement a par ailleurs d’autres ouvrages sur le métier, dont certains à hauts risques, comme le projet d’autonomie de la Corse, auquel s’oppose le ministre de l’Intérieur et nouveau patron des Républicains (LR) Bruno Retailleau.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls tente de maintenir en vie l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, rejeté par les indépendantistes du FLNKS.Le gouvernement entend par ailleurs présenter une nouvelle réforme de l’Assurance-chômage, qui suscite déjà l’opposition des syndicats. Il doit également publier prochainement le décret sur la programmation pluriannuelle énergétique (PPE).Et M. Bayrou est résolu à mener à bien quelques combats historiques comme la proportionnelle aux législatives ou la “banque de la démocratie” pour financer les partis politiques.