La Pologne aux urnes pour une élection présidentielle serrée, sous le regard attentif de l’Europe
Les Polonais votent dimanche au premier tour de la présidentielle, un scrutin qui s’annonce décisif pour l’avenir du gouvernement pro-européen actuel, ainsi que pour la loi sur l’avortement et les droits des minorités sexuelles. Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, un soutien de longue date de l’UE, devrait obtenir 30% des voix, devant l’historien nationaliste Karol Nawrocki avec 25% des suffrages, selon les sondages. Si ces projections se concrétisent, les deux candidats seront face à face au second tour prévu pour le 1er juin, à un moment délicat pour l’Europe en raison de la poursuite de la guerre en Ukraine, de la montée en puissance des partis d’extrême droite et des liens tendus avec Washington. Les bureaux de vote doivent fermer à 19H00 GMT et un sondage à leur sortie doit être publié aussitôt après. – “Deux visions diamétralement opposées” -Le taux de participation a été de 50,7% à quatre heures de la fin du vote, comparé à 47,9% à la même heure, à la précédente élection présidentielle il y a cinq ans.Treize candidats au total sont en lice et les résultats définitifs sont attendus pour lundi seulement.Depuis que la coalition de l’ancien leader européen Donald Tusk est arrivée au pouvoir en 2023, les initiatives clés du gouvernement sont souvent bloquées par le veto du président conservateur sortant Andrzej Duda. La politique internationale a largement dominé la campagne électorale, notamment la question de la place de la Pologne entre l’UE et les Etats-Unis, et mis en lumière un affrontement entre deux conceptions distinctes.”Ce sont des élections très importantes, qui opposent deux visions diamétralement opposées de la Pologne (…) : d’un côté, une Pologne démocratique, européenne, ouverte, sûre et honnête, et, de l’autre, tout le contraire”, déclare à l’AFP Marcin Woloszynski, un économiste de 42 ans, après avoir voté à Varsovie.Les questions sociales ont également joué un rôle important dans les débats. Rafal Trzaskowski, 53 ans, a promis de soutenir les droits à l’avortement dans un pays où il est quasiment interdit et ceux de la communauté LGBTQ.- “Un vrai Polonais”-Le parti Droit et Justice (PiS), qui soutient le nationaliste Karol Nawrocki, a souvent été en désaccord avec les alliés occidentaux de la Pologne et Bruxelles sur les questions du respect de l’Etat de droit, jusqu’à ce qu’il perde le pouvoir en 2023. M. Nawrocki, 42 ans, qui dit admirer Donald Trump, affirme que le président américain lui a dit “Vous allez gagner” lorsqu’ils se sont rencontrés à la Maison Blanche début mai. Wojciech Bobrowski, un retraité de 79 ans, est convaincu qu'”à l’heure actuelle, la Pologne a besoin d’un président qui soit un vrai Polonais et non d’un homme qui a la trahison dans les gènes”.La Pologne est depuis longtemps divisée entre les deux camps majeurs, nationaliste et pro-européen, mais beaucoup choisissent déjà une autre voie.”Je ne dirai pas pour qui j’ai voté mais certainement pas pour un de ceux qui, on le sait, passeront au second tour”, a confié à l’AFP Krystian, un ouvrier de 40 ans de Sandomierz (sud-est). Le résultat définitif de la présidentielle dépendra en grande partie du vote au second tour des partisans de Slawomir Mentzen, un candidat d’extrême droite, troisième dans les sondages, avec environ 12% des suffrages. Celui-ci est un libertarien eurosceptique, fermement opposé à l’avortement et aux migrants, qui accuse les réfugiés ukrainiens, dont le nombre est évalué à environ un million, de profiter de la Pologne. – “Arrêter la tendance antidémocratique” -Une victoire de M. Trzaskowski permettrait au gouvernement de tenir ses engagements les plus importants qui n’ont pas été honorés par la coalition en place ayant fait bien des déçus, notamment parmi les défenseurs des droits des femmes, dont celui à l’avortement.Elle lui donnerait aussi la possibilité de réaliser des progrès dans le rétablissement de l’Etat de droit, mis à mal par le précédent gouvernement populiste et le président sortant.”Nous avons la possibilité de mettre de l’ordre dans notre pays (…), nous sommes à un moment de grandes discussions sur l’avenir de la Pologne, de l’Europe et du monde”, a dit à l’agence de presse PAP le prix Nobel de la paix Lech Walesa qui a voté à Gdansk (nord).Le chef de l’Etat polonais a des pouvoirs limités mais dispose d’un droit de veto sur les initiatives législatives, une prérogative fréquemment utilisée par le président sortant. “Avec Nawrocki, le gouvernement sera de fait paralysé et cela peut mener à terme à la chute de la coalition au pouvoir”, juge la politologue Anna Materska-Sosnowska.Son succès signifierait “en réalité le retour des populistes, avec une force décuplée, au plus tard dans deux ans”, aux prochaines législatives, selon elle.Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Tusk, la Pologne renforce sa position en Europe et occupe une place de première importance aux confins orientaux de l’Alliance atlantique, face à la Russie.Dans ce contexte, note Mme Materska-Sosnowska, la présidentielle est “fondamentale”, non seulement pour la Pologne mais aussi face aux “tentatives d’arrêter la tendance antidémocratique, populiste, qui traverse l’Europe”.
La Pologne aux urnes pour une élection présidentielle serrée, sous le regard attentif de l’Europe
Les Polonais votent dimanche au premier tour de la présidentielle, un scrutin qui s’annonce décisif pour l’avenir du gouvernement pro-européen actuel, ainsi que pour la loi sur l’avortement et les droits des minorités sexuelles. Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, un soutien de longue date de l’UE, devrait obtenir 30% des voix, devant l’historien nationaliste Karol Nawrocki avec 25% des suffrages, selon les sondages. Si ces projections se concrétisent, les deux candidats seront face à face au second tour prévu pour le 1er juin, à un moment délicat pour l’Europe en raison de la poursuite de la guerre en Ukraine, de la montée en puissance des partis d’extrême droite et des liens tendus avec Washington. Les bureaux de vote doivent fermer à 19H00 GMT et un sondage à leur sortie doit être publié aussitôt après. – “Deux visions diamétralement opposées” -Le taux de participation a été de 50,7% à quatre heures de la fin du vote, comparé à 47,9% à la même heure, à la précédente élection présidentielle il y a cinq ans.Treize candidats au total sont en lice et les résultats définitifs sont attendus pour lundi seulement.Depuis que la coalition de l’ancien leader européen Donald Tusk est arrivée au pouvoir en 2023, les initiatives clés du gouvernement sont souvent bloquées par le veto du président conservateur sortant Andrzej Duda. La politique internationale a largement dominé la campagne électorale, notamment la question de la place de la Pologne entre l’UE et les Etats-Unis, et mis en lumière un affrontement entre deux conceptions distinctes.”Ce sont des élections très importantes, qui opposent deux visions diamétralement opposées de la Pologne (…) : d’un côté, une Pologne démocratique, européenne, ouverte, sûre et honnête, et, de l’autre, tout le contraire”, déclare à l’AFP Marcin Woloszynski, un économiste de 42 ans, après avoir voté à Varsovie.Les questions sociales ont également joué un rôle important dans les débats. Rafal Trzaskowski, 53 ans, a promis de soutenir les droits à l’avortement dans un pays où il est quasiment interdit et ceux de la communauté LGBTQ.- “Un vrai Polonais”-Le parti Droit et Justice (PiS), qui soutient le nationaliste Karol Nawrocki, a souvent été en désaccord avec les alliés occidentaux de la Pologne et Bruxelles sur les questions du respect de l’Etat de droit, jusqu’à ce qu’il perde le pouvoir en 2023. M. Nawrocki, 42 ans, qui dit admirer Donald Trump, affirme que le président américain lui a dit “Vous allez gagner” lorsqu’ils se sont rencontrés à la Maison Blanche début mai. Wojciech Bobrowski, un retraité de 79 ans, est convaincu qu'”à l’heure actuelle, la Pologne a besoin d’un président qui soit un vrai Polonais et non d’un homme qui a la trahison dans les gènes”.La Pologne est depuis longtemps divisée entre les deux camps majeurs, nationaliste et pro-européen, mais beaucoup choisissent déjà une autre voie.”Je ne dirai pas pour qui j’ai voté mais certainement pas pour un de ceux qui, on le sait, passeront au second tour”, a confié à l’AFP Krystian, un ouvrier de 40 ans de Sandomierz (sud-est). Le résultat définitif de la présidentielle dépendra en grande partie du vote au second tour des partisans de Slawomir Mentzen, un candidat d’extrême droite, troisième dans les sondages, avec environ 12% des suffrages. Celui-ci est un libertarien eurosceptique, fermement opposé à l’avortement et aux migrants, qui accuse les réfugiés ukrainiens, dont le nombre est évalué à environ un million, de profiter de la Pologne. – “Arrêter la tendance antidémocratique” -Une victoire de M. Trzaskowski permettrait au gouvernement de tenir ses engagements les plus importants qui n’ont pas été honorés par la coalition en place ayant fait bien des déçus, notamment parmi les défenseurs des droits des femmes, dont celui à l’avortement.Elle lui donnerait aussi la possibilité de réaliser des progrès dans le rétablissement de l’Etat de droit, mis à mal par le précédent gouvernement populiste et le président sortant.”Nous avons la possibilité de mettre de l’ordre dans notre pays (…), nous sommes à un moment de grandes discussions sur l’avenir de la Pologne, de l’Europe et du monde”, a dit à l’agence de presse PAP le prix Nobel de la paix Lech Walesa qui a voté à Gdansk (nord).Le chef de l’Etat polonais a des pouvoirs limités mais dispose d’un droit de veto sur les initiatives législatives, une prérogative fréquemment utilisée par le président sortant. “Avec Nawrocki, le gouvernement sera de fait paralysé et cela peut mener à terme à la chute de la coalition au pouvoir”, juge la politologue Anna Materska-Sosnowska.Son succès signifierait “en réalité le retour des populistes, avec une force décuplée, au plus tard dans deux ans”, aux prochaines législatives, selon elle.Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Tusk, la Pologne renforce sa position en Europe et occupe une place de première importance aux confins orientaux de l’Alliance atlantique, face à la Russie.Dans ce contexte, note Mme Materska-Sosnowska, la présidentielle est “fondamentale”, non seulement pour la Pologne mais aussi face aux “tentatives d’arrêter la tendance antidémocratique, populiste, qui traverse l’Europe”.
Pays-Bas: grande manifestation contre “le génocide” à Gaza
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à La Haye dimanche contre la politique du gouvernement néerlandais envers Israël et contre la guerre à Gaza, plus grande manifestion depuis 20 ans aux Pays-Bas selon les organisateurs.Les manifestants portaient des vêtements rouges pour tracer symboliquement une ligne rouge, exhortant le gouvernement à prendre des mesures contre Israël, qui se rend coupable selon eux de “génocide” à Gaza.Les organisateurs de la manifestation estiment que plus de 100.000 personnes y ont participé, estimant qu’elle était la plus importante manifestation des 20 dernières années aux Pays-Bas.La police n’a, de son côté, pas donné de nombre de participants.”Aujourd’hui, je participe à la manifestation contre le génocide à Gaza et la complicité des Pays-Bas à celui-ci”, a déclaré auprès de l’AFP Rick Timmermans, un stagiaire de 25 ans.”Les Pays-Bas fournissent toujours des pièces pour les avions F-35 et refusent fermement de réfuter les actions d’Israël, et ce depuis des mois et des mois et des mois”, a-t-il ajouté.La manifestation, qui s’est déroulée dans le calme, a rassemblé des personnes de tous âges, vêtues de rouge, portant des panneaux avec l’inscription  “Stop au génocide”.”Je me sens très impuissante, car on ressent tellement d’injustice et on ne peut rien faire, à part faire entendre notre voix”, a confié Jolanda Nio, 59 ans, professeure des écoles.”J’ai parfois honte du gouvernement, parce qu’il ne veut pas tracer de limite”, dit-elle, “mais quand je vois ça, je suis à nouveau si fière de mon pays”.L’armée israélienne a annoncé dimanche de “vastes opérations terrestres dans le nord et le sud de la bande de Gaza”, où au moins 50 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans de nouveaux bombardements, selon les secours.L’armée avait intensifié samedi son offensive à Gaza visant, selon elle, à libérer les otages israéliens retenus par le Hamas et à défaire le mouvement islamiste palestinien, une escalade critiquée à l’international.”Ce qui se passe en Israël, un pays occidental civilisé, je ne comprends pas que c’est possible, je n’ai vraiment pas les mots”, lâche Renske Schipman, 60 ans, chargée de projet.”Le gouvernement doit donc tracer une ligne rouge claire pour dire : jusqu’ici et pas plus loin”, estime-t-elle auprès de l’AFP.
Accident férroviaire en Grèce: explosion devant le domicile d’un ex-enquêteur
Un engin incendiaire a explosé tôt dimanche devant l’immeuble où habite un ancien responsable de l’enquête sur la pire catastrophe ferroviaire en Grèce qui a coûté la vie à 57 personnes en 2023, a annoncé la police. L’explosion, survenue peu avant 03h00, de cet engin posé par des inconnus, a causé des dégâts matériels mineurs à l’entrée du bâtiment, selon l’Agence de presse athénienne.Les policiers arrivés sur les lieux ont découvert des restes de bonbonnes de gaz et de pétards, ainsi que du ruban adhésif. Les investigations sur cette affaire ont été confiées à la Sûreté de l’État.Selon des sources policières, Christos Papadimitriou, qui était jusqu’à récemment le chef du secteur ferroviaire de l’agence publique de l’investigation des accidents et de la sécurité des transports (Eodasaam), réside dans cet immeuble.M. Papadimitriou a démissionné de ce poste début avril pour des “raisons personnelles et familiales” après avoir affirmé dans des interviews avoir reçu des menaces liées à son travail. Cinquante-sept personnes, pour la plupart de jeunes étudiants, sont mortes en février 2023 lorsqu’un train de voyageurs et un convoi de marchandises se sont percutés à Tempe, dans le centre de la Grèce, après avoir été autorisés à circuler sur la même voie. Certains des survivants – jusqu’à sept selon les enquêteurs de l’État mais une trentaine selon les familles – ont été tués par une “boule de feu” de 80 mètres de haut après la collision. Le 27 février, M. Papadimitriou avait présenté à Athènes un rapport évoquant la “présence possible” d’un “combustible inconnu” susceptible d’avoir provoqué ce phénomène, suscitant une controverse. “J’ai reçu des menaces parce que j’ai continué à enquêter sur ça”, a-t-il par la suite dit à Skai TV, car, a-t-il alors souligné, la théorie de la “boule de feu” repose sur une méthodologie “discutable” qui n’est “pas unanimement acceptée” par les experts.M. Papadimitriou a signalé qu’une autre théorie impliquait des huiles de silicone pour les moteurs de train et que, si cela était vrai, “tous les trains circulant en Europe” pourraient être “dangereux”. Début avril, une bombe a explosé devant les bureaux athéniens du groupe italien Hellenic Train, impliqué dans cette tragédie. Il n’y avait pas eu de blessés.Les différents rapports publiés jusqu’à présent sur les causes de cet accident continuent de nourrir la colère des Grecs qui réclament “justice”.A l’occasion du deuxième anniversaire de l’accident, des centaines de milliers de personnes avaient manifesté à travers le pays, marquant l’une de plus grandes mobilisations de ces dernières décennies.Plus de 40 personnes ont été poursuivies pour cet accident. Leur procès doit avoir lien à la fin de l’année.
At least 17 killed in India building fire
At least 17 people died after a fire ripped through a building in the Indian city of Hyderabad, local officials said Sunday. The large blaze broke out early Sunday morning in a three-storey building which houses a jewellery store. A statement from the fire disaster response emergency and civil defence department in southern Telangana state, where Hyderabad is located, said they had received the call for help just after 6 am local time (00:30 GMT).”The fire broke out on the ground floor and spread to the upper floors. Firefighting, search & rescue operations were carried out simultaneously,” it said. The statement also listed the names of 17 individuals who lost their lives.  “The suspected cause of the fire is under investigation,” it said. Indian Prime Minister Narendra Modi expressed his “deep grief” over the loss of life and announced compensation of 200,000 rupees (around $2,300) to the next of kin of each victim.”Deeply anguished by the loss of lives due to a fire tragedy in Hyderabad, Telangana,” Modi said in a statement released by his office. “Condolences to those who have lost their loved ones. May the injured recover soon.”Fires are common in India due to poor building practices, overcrowding and a lack of adherence to safety regulations. Last month, a fierce fire broke out in a hotel in Kolkata, killing at least 15 people. Some people clambered out of windows and onto the rooftop to escape. And last year, least 24 people died after a fire broke out at a packed amusement park arcade in the western state of Gujarat.
Turquie : 30.000 plants de marijuana détruits sur un site classé par l’Unesco
La brigade des stupéfiants turque a détruit 30.000 plants de marijuana cultivés secrètement dans un vaste jardin en terrasses au bord du Tigre classé au patrimoine mondial par l’Unesco, ont rapporté des médias dimanche.Au cours d’une opération commune au lever du soleil ayant impliqué des plongeurs et des bateaux appuyés par des hélicoptères et des drones, les agents de la lutte antidrogue et la police locale ont fait une descente dans les jardins Hevsel à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie en majorité peuplé de Kurdes, ont raconté l’agence de presse IHA et le journal Cumhurriyet, sans préciser la date du raid.À l’intérieur des jardins, qui s’étendent sur quelque 700 hectares entre la forteresse de Diyarbakır et le Tigre, ils ont trouvé des milliers de plants de marijuana répartis sur 31 sites.Les plants auraient pu permettre de produire environ 5,3 tonnes de cannabis, d’une valeur approximative de deux milliards de lires turques (51 millions de dollars), selon les rapports cités par les médias.Le ministère de l’Intérieur n’a pas fait de commentaires dans l’immédiat.Les cultivateurs ont profité du fait que les véhicules ne peuvent pas entrer dans les jardins d’Hevsel, en raison de la nature du terrain, pour y installer des tentes et y dissimuler et protéger les plants, qu’ils irriguaient avec de l’eau puisé dans le fleuve, d’après les rapports.Aucune indication n’a été donnée dans l’immédiat sur d’éventuelles arrestations. En 2015, les jardins en terrasses, qui sont toujours utilisés pour les cultures agricoles, ont été inscrits au patrimoine mondial par l’Unesco, au même titre que la forteresse de Diyarbakir, en reconnaissance de leur importance historique et culturelle.