Le cheval Diamond Carl remporte le Grand Steeple-Chase de Paris
Le cheval Diamond Carl, un hongre âgé de 7 ans, monté par Clément Lefebvre a remporté facilement dimanche à Auteuil le Grand Steeple-Chase de Paris 2025, une course marathon de six kilomètres, après avoir franchi les 23 obstacles du parcours en un peu plus de 7 minutes, privant le favori Gran Diose d’un rare doublé.Quatorze sauteurs d’exception, sélectionnés pour leur endurance et leur impressionnant coup de saut, se sont élancés dans un terrain très souple acclamés par une foule de spectateurs. Clément Lefebvre qui avait remporté le Grand Steeple-Chase l’an dernier sur Gran Diose a remplacé au dernier moment le jockey Bertrand Lestrade après une chute la semaine dernière.Clément Lefebvre, 28 ans, signe un doublé dans cette épreuve mythique.Attentiste en 6e position sur une grande partie du parcours dans un peloton mené par Gran Diose et Goliath du Rheu, il a franchi sans difficulté la rivière des tribunes et les autres obstacles, puis s’est détaché sur le plat et s’est imposé de six longueurs.”C’est fait ! C’est Grandiose. J’ai une grande pensée pour Bertrand. La victoire elle lui revient parce qu’il m’a donné énormément de conseils qui m’ont été précieux durant le parcours”, a dit Clément Lefebvre au micro d’Equidia.Pour l’entraîneur de Diamond Carl François Nicolle la chance a enfin tourné avec cette victoire après plusieurs années en quête d’un sacre. Cette fois, “C’est fait ! Merci tout le monde! ” a-t-il lancé.Grâce à cette victoire le nouveau roi d’Auteuil en steeple à la robe baie a rapporté à ses propriétaires, la famille Papot, les 405.000 euros promis au vainqueur sur les 900.000 euros d’allocation totale.La deuxième place est revenue au seul cheval âgé de 5 ans de la course, Kolokico monté par le britannique James Reveley.”Je suis très fier de mon cheval, il a eu un super comportement sur la distance. Il n’a pas de changement de vitesse, c’est pour ça que l’on est battu”, a déclaré James Reveley.Grandeur Nature piloté par Gaëtan Masure, deuxième en 2024, a perdu un rang cette année finissant troisième.Quant au favori Gran Diose confié à Thomain Beaurain et entrainé par l’anglaise Louisa Carberry, il a pris la 5e place derrière l’outsider Toscana du Berlais (4e).”Peut être que le fait d’avoir eu moins de travail à l’entrainement nous coûte la fin de sa course”, a analysé Louisa Carberry.De plus, “il a été devant dans une course sans rythme et n’était peut être pas dans un bon jour…”, a-t-elle ajouté.
Cannes: Wes Anderson et son casting XXL entrent en scène
Nouvelle pluie de stars sur la Croisette. Le cinéaste dandy Wes Anderson propulse dimanche son casting XXL (Benicio del Toro, Scarlett Johansson, Tom Hanks…) dans la course à la Palme d’or à Cannes, où Nicole Kidman a déploré la sous-représentation des réalisatrices dans le 7e art.Avec “The Phoenician Scheme”, qui compte également au casting son grand ami Bill Murray et la fille de Kate Winslet, Mia Threapleton, le réalisateur américain narre les mésaventures décalées d’un magnat de l’armement, familier des crashs d’avion, qui se cherche une héritière.Maître de l’absurde, le cinéaste pourrait de nouveau débarquer avec son bus rempli de stars à Cannes, où ses précédents films “The French Dispatch” et “Asteroid City” avaient déjà eu les honneurs de la compétition. Pratiquement arrivée à mi-parcours, la course aux prix a aussi vu “L’Agent secret” du Brésilien Kleber Mendonça Filho, seul film sud-américain de la compétition, prendre le départ.Le cinéaste, qui avait décroché le prix du jury à Cannes en 2019 avec “Bacurau”, plonge dans la période de la dictature militaire brésilienne en suivant la traque d’un homme au passé trouble. Pour cette montée des marches sous un soleil radieux, le tapis rouge cannois s’est brièvement transformé en piste de danse foulée par des percussionnistes et musiciens brésiliens.- Place aux femmes -La Croisette a également résonné d’un appel de la mégastar Nicole Kidman à faire plus de place aux femmes, elle qui s’était engagée il y a huit ans à travailler avec une cinéaste tous les 18 mois.A l’époque, il y avait “une telle disparité en termes de choix” entre cinéastes hommes et femmes, s’est elle rappelée en recevant le 10e prix “Women in Motion” du groupe de luxe Kering. “Il n’y avait tout simplement pas suffisamment de noms”, a-t-elle estimé. Les choses ont avancé, a salué l’actrice américano-australienne, notamment à Cannes où le festival renoue cette année avec son record de réalisatrices en lice pour la Palme d’or (sept sur 22).Mais, selon Nicole Kidman, la proportion de films réalisés par des femmes parmi les succès au box-office reste “incroyablement faible”.A l’affiche de “Die, My Love” de l’Ecossaise Lynne Ramsay, en lice pour la Palme d’or, Jennifer Lawrence a, elle, balayé l’idée que sa maternité puisse pénaliser son travail.”Pour devenir acteur ou actrice, je vous conseille de faire des enfants!”, a même lancé la star oscarisée, assurant qu’avoir eu deux enfants a “changé (son) potentiel de créativité”.Dans ce film, l’Américaine campe une mère sombrant dans la folie sous les yeux de son conjoint incarné par le Britannique Robert Pattinson. – Curiosités -Hors compétition, plusieurs curiosités attendaient les festivaliers.Ancienne présidente du jury cannois, l’actrice française Isabelle Huppert est venue présenter “La Femme la plus riche du monde”, où elle incarne la multimilliardaire Liliane Bettencourt, décédée en 2017. En 2007, l’ancienne actionnaire principale de L’Oréal avait été victime d’un abus de faiblesse dans une retentissante affaire politico-judiciaire en France.La journée marquait aussi la projection, dans la section Un certain regard, de “My Father’s Shadow”, premier film nigérian sélectionné à Cannes, et de “Pillion”, touchante histoire d’amour homosexuelle et de découverte de soi dans le milieu des “bikers”.La 78e édition du Festival s’achèvera le 24 mai avec la remise de la Palme d’or, décrochée l’année dernière par l’Américain Sean Baker pour “Anora”.Â
Cannes: Wes Anderson et son casting XXL entrent en scène
Nouvelle pluie de stars sur la Croisette. Le cinéaste dandy Wes Anderson propulse dimanche son casting XXL (Benicio del Toro, Scarlett Johansson, Tom Hanks…) dans la course à la Palme d’or à Cannes, où Nicole Kidman a déploré la sous-représentation des réalisatrices dans le 7e art.Avec “The Phoenician Scheme”, qui compte également au casting son grand ami Bill Murray et la fille de Kate Winslet, Mia Threapleton, le réalisateur américain narre les mésaventures décalées d’un magnat de l’armement, familier des crashs d’avion, qui se cherche une héritière.Maître de l’absurde, le cinéaste pourrait de nouveau débarquer avec son bus rempli de stars à Cannes, où ses précédents films “The French Dispatch” et “Asteroid City” avaient déjà eu les honneurs de la compétition. Pratiquement arrivée à mi-parcours, la course aux prix a aussi vu “L’Agent secret” du Brésilien Kleber Mendonça Filho, seul film sud-américain de la compétition, prendre le départ.Le cinéaste, qui avait décroché le prix du jury à Cannes en 2019 avec “Bacurau”, plonge dans la période de la dictature militaire brésilienne en suivant la traque d’un homme au passé trouble. Pour cette montée des marches sous un soleil radieux, le tapis rouge cannois s’est brièvement transformé en piste de danse foulée par des percussionnistes et musiciens brésiliens.- Place aux femmes -La Croisette a également résonné d’un appel de la mégastar Nicole Kidman à faire plus de place aux femmes, elle qui s’était engagée il y a huit ans à travailler avec une cinéaste tous les 18 mois.A l’époque, il y avait “une telle disparité en termes de choix” entre cinéastes hommes et femmes, s’est elle rappelée en recevant le 10e prix “Women in Motion” du groupe de luxe Kering. “Il n’y avait tout simplement pas suffisamment de noms”, a-t-elle estimé. Les choses ont avancé, a salué l’actrice américano-australienne, notamment à Cannes où le festival renoue cette année avec son record de réalisatrices en lice pour la Palme d’or (sept sur 22).Mais, selon Nicole Kidman, la proportion de films réalisés par des femmes parmi les succès au box-office reste “incroyablement faible”.A l’affiche de “Die, My Love” de l’Ecossaise Lynne Ramsay, en lice pour la Palme d’or, Jennifer Lawrence a, elle, balayé l’idée que sa maternité puisse pénaliser son travail.”Pour devenir acteur ou actrice, je vous conseille de faire des enfants!”, a même lancé la star oscarisée, assurant qu’avoir eu deux enfants a “changé (son) potentiel de créativité”.Dans ce film, l’Américaine campe une mère sombrant dans la folie sous les yeux de son conjoint incarné par le Britannique Robert Pattinson. – Curiosités -Hors compétition, plusieurs curiosités attendaient les festivaliers.Ancienne présidente du jury cannois, l’actrice française Isabelle Huppert est venue présenter “La Femme la plus riche du monde”, où elle incarne la multimilliardaire Liliane Bettencourt, décédée en 2017. En 2007, l’ancienne actionnaire principale de L’Oréal avait été victime d’un abus de faiblesse dans une retentissante affaire politico-judiciaire en France.La journée marquait aussi la projection, dans la section Un certain regard, de “My Father’s Shadow”, premier film nigérian sélectionné à Cannes, et de “Pillion”, touchante histoire d’amour homosexuelle et de découverte de soi dans le milieu des “bikers”.La 78e édition du Festival s’achèvera le 24 mai avec la remise de la Palme d’or, décrochée l’année dernière par l’Américain Sean Baker pour “Anora”.Â
À Strasbourg, une saison porteuse d’espoirs malgré un sprint final manqué
Plombé par un sprint final raté, Strasbourg espère une victoire de Paris en Coupe de France pour disputer les barrages de Ligue Conférence au terme d’une saison prometteuse où le club alsacien a déjoué les pronostics.Au bout d’une saison très enthousiasmante, une grande déception. La défaite face au Havre (3-2) à l’ultime minute samedi soir, dans un Stade de la Meinau douché, a éjecté les Strasbourgeois des places européennes.Du moins pour l’instant: ils accéderont aux barrages d’accession à la Ligue Conférence en cas de victoire de Paris face à Reims en finale de la Coupe de France samedi. “J’aurai mon maillot du PSG pour la finale, désolé pour Reims”, a même glissé, non sans humour, l’entraîneur Liam Rosenior.Mais, loin de le faire rire, cette fin de saison lui laisse “un goût d’inachevé” car elle constitue “une immense déception”. Celle d’avoir manqué la Ligue des champions et même la Ligue Europa à cause de ce revers et de celui, la semaine précédente, à Angers (2-1), deux clubs jouant le maintien, le tout après avoir battu… Paris.”Ça va être difficile à digérer mais je reste fier de notre saison, nuançait Liam Rosenior au soir du match. Il ne faut pas tout jeter.”- Deuxième partie de saison canon -Car le Racing aura été la surprise de cette saison, la première du Britannique sur le banc. Avec sous ses ordres le plus jeune effectif des cinq grands championnats européens (environ 21 ans de moyenne d’âge), Rosenior, lui-même seulement âgé de 40 ans, a réussi à mettre en place une équipe solide, très intense et talentueuse.Ainsi, le buteur Emanuel Emegha (22 ans), le milieu de terrain Andrey Santos (21 ans), l’ailier Dilane Bakwa (22 ans) ou encore le gardien Djordje Petrovic (25 ans) ont tous éclos aux yeux de la Ligue 1 au sein d’un système qui a permis à d’autres joueurs de se montrer.Au-delà des résultats et du jeu proposé, cette équipe a véhiculé une joie de vivre rafraîchissante pour le plus grand bonheur de Rosenior. “Je veux que lorsqu’on regarde mon équipe, on puisse voir qu’elle aime jouer au football, disait-il dans un entretien à l’AFP fin mars. Il ne faut jamais empêcher les joueurs d’être créatifs. (…) Le football, c’est de l’art, des schémas, une forme d’expression, de l’émotion…”Tout s’est accéléré lors de la deuxième partie de la saison, où Strasbourg a été la deuxième meilleure équipe derrière le champion parisien.”Je m’y attendais!, assurait encore Rosenior. Je n’ai eu que deux semaines de présaison avec l’équipe. Il m’a fallu mettre en pratique une toute nouvelle façon de jouer. Mes idées sont très différentes des autres.”- L’envol du projet BlueCo -Cette saison aura donc été celle du décollage pour le projet de BlueCo, consortium d’investisseurs américains devenu actionnaire majoritaire du club il y a deux ans.Après un an de tâtonnement conclu à une quelconque treizième place sous les ordres de Patrick Vieira, le club alsacien s’est invité parmi les meilleurs du championnat, avant, peut-être de perdre certains de ses meilleurs éléments.Cette épopée aura parfois eu une résonance inhabituelle au Stade de la Meinau, théâtre d’une bataille idéologique entre les Ultras, contre la multipropriété et en grève d’encouragements durant le premier quart d’heure de chaque match, et d’autres supporters, qui répondaient à ce mouvement de contestation par des sifflets.Il faudra atteindre samedi soir, puis, en cas de victoire parisienne, d’éventuels barrages d’accession à la C4, pour savoir si l’objectif de compétition européenne fixé en début d’exercice aura été rempli. Quoi qu’il arrive, le club “va apprendre de tout ça et revenir plus fort”, promet déjà Rosenior.
Elections à Buenos Aires: test pour Milei dans la guerre des droites
Quelque 2,5 millions d’électeurs de Buenos Aires votaient dimanche pour leur “Parlement”, un scrutin local mais à valeur de test pour l’hégémonie à droite, où la force “libertarienne” montante du président Javier Milei défie le courant conservateur classique.Les Porteños renouvellent 30 des 60 membres de l’assemblée de la capitale, gouvernée par le PRO de l’ex-président (2015-2019) Mauricio Macri, toujours chef de file de la droite conservatrice classique dans le pays. Et cousin de l’actuel maire de Buenos Aires, Jorge Macri.L’élection, dominée par des enjeux locaux (sécurité, logement…), a pris cette année un relief national, avec la lutte croissante  entre le PRO et la Libertad Avanza (LLA), le parti de Milei, pour l’électorat de droite, en vue des législatives –nationales, celles-là – de mi-mandat en octobre.Si le scrutin de dimanche ne saurait préfigurer la tendance d’octobre, Buenos Aires votant différemment du pays, il devrait augurer de qui domine désormais à droite face au péronisme (centre-gauche). Et mesurer si  Javier Milei parvient à ancrer une force politique, au-delà de sa personne.Le président, en fonction depuis 18 mois, s’est d’ailleurs investi en personne dans la campagne de Buenos Aires, en soutien de la tête de liste LLA, l’un de ses fidèles, le porte-parole présidentiel Manel Adorni.Du PRO et de LLA, “celui qui devancera l’autre (à Buenos Aires) le devancera au niveau national”, prédit pour l’AFP le politologue Andres Malamud.Les parti de Milei et de Macri, pourtant alliés au niveau national mais concurrents localement, sont entrés dans une rivalité de plus en plus ouverte, avec échanges d’invectives, coups bas et débauchages. Ainsi la ministre de la Sécurité Patricia Bullrich, qui fut candidate du PRO contre Milei à la présidentielle de 2023, puis passée au gouvernement au nom de l’alliance, vient de rejoindre officiellement le parti du président.Dimanche, Javier Milei a qualifié Mauricio Macri de “pleurnichard”, après que celui-ci a protesté contre la diffusion sur X d’une video réalisée avec l’intelligence artificielle, où un faux Macri appelle au dernier moment à voter pour le candidat de Milei.La division à droite pourrait faire le jeu du centre-gauche soutenu par le péronisme, la liste de Leandro Santoro, donné en tête dans plusieurs sondages. Sans nécessairement faire basculer le rapport de forces global à Buenos Aires, bastion de droite depuis 2007.
Angleterre: triplé national pour le Chelsea de Baltimore et Bompastor
L’entraîneuse française Sonia Bompastor a achevé sa première saison sur le banc de Chelsea avec une nette victoire en Coupe d’Angleterre, dimanche en finale contre Manchester United (3-0), un trophée qui s’ajoute à ceux remportés en championnat et en Coupe de la Ligue.”Réaliser le triplé, en Angleterre… c’est difficile de trouver les bons moments pour le décrire”, a-t-elle réagi au micro de BBC Sport. “Nous avons vraiment travaillé dur toute la saison, ça n’a pas été facile et réaliser cela nous permet d’entrer encore dans l’histoire”.Le succès à Wembley a porté la patte (gauche) de Sandy Baltimore, buteuse pleine de sang froid sur penalty (45e, 1-0), passeuse décisive avec un coup franc déposé sur la tête de Catarina Macario (84e, 2-0), et autrice d’un doublé dans le temps additionnel (90e+1).L’internationale française, sortie sous une ovation en fin de match, a pris une place prépondérante dans l’équipe anglaise, qu’elle a rejointe l’été dernier, en étant utilisée comme latérale ou ailière par Bompastor.Avec l’ancienne entraîneuse de l’OL, arrivée à l’intersaison, Chelsea a écoeuré la concurrence en Women’s Super League, terminant la saison invaincu (19 victoires, 3 nuls) et avec douze points d’avance sur son dauphin, Arsenal.Les Blues ont par ailleurs remporté la Coupe de la Ligue en février contre Manchester City (2-1) en finale.En Ligue des champions, en revanche, la marche était trop haute face aux Espagnoles du FC Barcelone, doubles tenantes du titre, qui les ont surclassées 4-1 à l’aller puis au retour en demi-finales.- “C’est une gagnante” -Bompastor réalise des débuts parfaits sur la scène nationale, où elle a pris en mai la succession de l’historique et très populaire Emma Hayes, bâtisseuse à succès de Chelsea durant près de douze ans.”C’était évidemment difficile, il y a beaucoup de changements, surtout pour moi et Millie (Bright, la capitaine) qui sommes au club depuis si longtemps”, a commenté Erin Cuthbert, milieu écossaise de Chelsea, à l’antenne de la BBC. Mais Bompastor est “une gagnante, elle a tout fait, en tant que manager et en tant que joueuse. Elle a fait un excellent travail depuis qu’elle est arrivée et quel triplé, quel triplé!”.Des joueuses ont porté Bompastor en triomphe avant d’aller soulever le trophée, certaines portant sur leur dos un drapeau avec écrit “Unrivalled”, soit “sans égal”.”Sonia nous a imposé un couvre-feu ces dernières semaines, alors je pense qu’il est temps de faire la fête”, a plaisanté Cuthbert.La finale de Cup s’est disputée trois jours après l’annonce de l’arrivée d’Alexis Ohanian comme actionnaire minoritaire de Chelsea FC Women. Le cofondateur du réseau social Reddit était présent à Wembley dimanche aux côtés de son épouse, la légende du tennis Serena Williams.
Léon XIV débute son pontificat en critiquant les excès du capitalisme
Léon XIV a donné le ton de son pontificat dimanche au Vatican en dénonçant une économie exploitant la nature et marginalisant les pauvres, devant des dizaines de milliers de personnes et un parterre de dirigeants étrangers, dont le vice-président américain JD Vance et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Dix jours après son élection, le nouveau guide spirituel des 1,4 milliard de catholiques a également insisté sur la paix et l’unité lors de cette messe solennelle célébrée en plusieurs langues et sous haute sécurité sur la place Saint-Pierre, en présence de quelque 200.000 personnes, selon les autorités italiennes. “À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres”, a déploré le premier pape américain, qui a lui-même vécu deux décennies dans une région déshéritée du Pérou.Il confirme ainsi l’orientation sociale qu’il entend donner à son action, après le choix de son nom de règne en hommage à Léon XIII (1878-1903), le père de la doctrine sociale de l’Eglise qui avait dénoncé l’exploitation des ouvriers à la fin du XIXe siècle.Lors de la messe riche en rites et symboles place Saint-Pierre, Robert Francis Prevost, élu le 8 mai, est apparu ému en recevant les emblèmes pontificaux, le pallium, bande d’étoffe qui se porte sur la chasuble, et l’anneau du pêcheur, une bague rendue inutilisable après la mort de chaque pape.Disant sa “gratitude”, il a insisté sur “l’unité” de l’Eglise, appelant à “la charité” plutôt que “d’emprisonner les autres par la domination, la propagande religieuse ou les moyens du pouvoir”.Avant la cérémonie, le pape de 69 ans est allé pour la première fois en papamobile au contact des fidèles. Debout et souriant, il a salué et béni la foule qui l’a applaudi, certains criant son nom, d’autres agitant des drapeaux de leur pays d’origine ou le filmant avec leur smartphone.”C’est la bonne personne au bon moment et il fera certainement ce qu’il a promis, il abattra des murs et construira des ponts”, a confié à l’AFP Maria Grazia La Barbera, 56 ans, une Sicilienne venant de Palerme.- “Un monde nouveau” -Le vice-président américain JD Vance – dernier dirigeant à rencontrer le pape François, le 20 avril à la veille de sa mort – était présent à la messe aux côtés du secrétaire d’Etat Marco Rubio, ces deux responsables étant d’ailleurs de fervents catholiques.JD Vance a échangé dimanche une brève poignée de mains avec le nouveau pape, mais n’a pas été reçu en audience privée. Il pourrait toutefois le voir lundi avant son départ de Rome “Les Etats-Unis sont très fiers de lui (…) et nos prières l’accompagnent pour le début de sa très importante mission”, a-t-il affirmé.L’élection de Léon XIV, natif de Chicago, a suscité un vif enthousiasme aux Etats-Unis même s’il s’était opposé à la politique antimigratoire de l’administration Trump, notamment sur son compte X, supprimé depuis.Sophia Tripp, une Américaine de 20 ans étudiant justement à Chicago, s’attend à ce qu’il y ait “davantage de poids (sur ses épaules) parce qu’il est américain”. “Je crois qu’il va y avoir davantage d’yeux fixés sur lui, peut-être des critiques, à cause de son origine”, prédit-elle.Le pape a aussi appelé à “construire un monde nouveau où règne la paix”, un message à la résonance particulière alors qu’étaient présents les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’il a reçu en audience privée après la cérémonie, et israélien Isaac Herzog, dont les pays sont déchirés par la guerre.A l’issue de la messe, il a d’ailleurs évoqué l’Ukraine “martyrisée” dans l’attente de “négociations pour une paix juste et durable” et Gaza, où “les enfants, les familles, les personnes âgées qui survivent souffrent de la faim”.Parmi les autres dignitaires place Saint-Pierre figuraient le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre français François Bayrou, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des représentants d’autres religions étaient également présents, notamment juifs et musulmans.Les têtes couronnées ne manquaient pas à l’appel, avec les souverains belges Philippe et Mathilde, espagnols Felipe VI et Letizia, mais aussi monégasques, Albert II et Charlène.Etait aussi présent son frère aîné Louis, qui l’a serré dans ses bras après la cérémonie.Au cours de sa première semaine en tant que pape, Léon XIV avait déjà  profité de ses audiences pour lancer ses premiers appels, de la libération des journalistes emprisonnés à la proposition de médiation aux belligérants du monde entier.Devant le corps diplomatique vendredi, il avait appelé à lutter contre les “inégalités mondiales” et les “conditions de travail indignes” tout en défendant une vision de la “famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme”.