Panne du contrôle aérien à Paris-Orly, les compagnies appelées à supprimer 40% de leurs vols, selon la DGAC
Les compagnies aériennes étaient appelées dimanche à supprimer 40% de leurs vols jusqu’à la fin de la journée à l’aéroport de Paris-Orly, en raison d’une panne du contrôle aérien, a annoncé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).”Suite à une panne des dispositifs de contrôle aérien de la tour d’Orly en ce début d’après-midi du dimanche 18 mai 2025, une régulation du trafic aérien a été imposée impliquant une diminution importante du nombre de vols”, a indiqué la DGAC, précisant avoir “demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 40% sur l’aéroport de Paris-Orly pour la fin de journée”.”Les équipes techniques de la DGAC sont pleinement mobilisées pour rétablir un retour à la normale dans les meilleurs délais”, est-il précisé.La DGAC n’a pas détaillé à ce stade si le trafic serait encore perturbé lundi.L’aéroport de Paris-Orly a vu passer plus de 33 millions de passagers en 2024, soit la moitié de la fréquentation de Paris-Charles-de-Gaulle, selon les chiffres publiés par Aéroport de Paris (ADP).
Des milliers de personnes manifestent aux Canaries contre le surtourisme
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche dans les rues des îles Canaries pour à nouveau exiger des mesures face aux excès du tourisme de masse, à un moment où l’Espagne s’achemine vers une nouvelle année record en termes de fréquentation.Rassemblés à l’appel de la plateforme “Canarias tiene un lÃmite” (“Les îles Canaries ont une limite”), les manifestants ont défilé à la mi-journée dans les sept îles de cet archipel situé au large des côtes du nord-ouest de l’Afrique.Arborant des pancartes portant les inscriptions “Les Canaries ne sont pas à vendre” ou “Les Canaries ne sont plus un paradis”, ils ont appelé à un “changement de modèle” et demandé des solutions face aux conséquences du surtourisme.Parmi les mesures réclamées pendant cette manifestation, la troisième organisée par cette plateforme en l’espace d’un an, figurent une régulation des loyers et un gel des nouvelles constructions touristiques.Selon les autorités, 7.000 personnes ont manifesté sur l’île de Tenerife, la plus grande de l’archipel. La police a par ailleurs recensé 3.000 manifestants à Grande Canarie, 1.500 à Lanzarote et un millier à Fuerteventura.Les associations dénoncent depuis des années un développement touristique qui, affirment-elles, favorise les investisseurs au détriment de l’environnement et de la population locale, notamment confrontée à l’envolée des loyers.Elles estiment n’être que peu entendues par les pouvoirs publics, alors que quatre habitants sur dix aux Canaries travaillent dans le secteur du tourisme, qui représente 36% du PIB. L’Espagne, la deuxième destination touristique mondiale, derrière la France, a accueilli au premier trimestre 17,1 millions de visiteurs internationaux, soit un nouveau record.Les Canaries, qui comptent 2,24 millions d’habitants, ont quant à elles reçu 4,36 millions de touristes étrangers en trois mois et s’acheminent vers une nouvelle fréquentation historique, après les 15,2 millions de visiteurs de 2024.
Pays-Bas: le PSV champion après une fin de saison cauchemardeque pour l’Ajax
Le PSV Eindhoven a décroché son 26e titre de champion des Pays-Bas grâce à son succès 3-1 dimanche face au Sparta Rotterdam qui lui a permis de conserver un point d’avance sur l’Ajax Amsterdam à l’issue du championnat.Déjà titré la saison passée, le PSV a profité de la fin de saison catastrophique de l’Ajax, qui possédait un avantage de neuf points à cinq journées du terme du championnat, avant de perdre à deux reprises et de signer deux match nul avant la dernière journée.La frustration est grande à Amsterdam. Victorieuse face à Twente dimanche (2-0), l’équipe coachée par l’Italien Francesco Farioli a laissé filer le titre mercredi en concédant l’égalisation (2-2) à Groningue à la fin du temps additionnel (90+9), laissant ainsi le PSV lui prendre la première place pour un point avant l’ultime journée d’Eredivisie.”C’est très douloureux de perdre au terme d’un tel scénario”, a déclaré mercredi l’ex-entraîneur de l’OGC Nice, arrivé à Amsterdam l’été dernier après une seule saison en France.Après treize matches sans défaite (douze victoires et un match nul), la claque reçue contre Utrecht (0-4) le dimanche de Pâques a déréglé la machine amstellodamoise. Ensuite, un nul fâcheux contre le Sparta Rotterdam (1-1) et une déroute à la maison face à Nimègue (0-3) ont précédé le couac à Groningue.L’Ajax revit le scénario cauchemardesque de la saison 2015-2016. Alors leader, les Lanciers s’étaient écroulés en concédant le nul lors de la dernière journée, laissant son traditionnel rival rafler le titre pour un point.Le club d’Amsterdam se consolera avec cette deuxième place synonyme de qualification directe pour la phase de ligue de la Ligue des champions où elle accompagnera le PSV.La formation d’Eindhoven aura toutefois tremblé jusqu’au bout dimanche à Rotterdam. Après avoir pris l’avantage en début de match grâce au vétéran croate Ivan Perisic, l’équipe dirigée par Petr Bosz a été rejointe à la 54e minute avant que Luuk de Jong (61e) et Malik Tillman (84e) mettent fin au suspense.En fin de contrat à Eindhoven, le Français Olivier Boscagli disputait dimanche son dernier match pour un club où il est resté six saisons.Le défenseur central de 27 ans pourrait évoluer en Ligue 1 la saison prochaine, son nom étant régulièrement cité par la presse sportive du côté de l’Olympique de Marseille.
Angleterre: triplé national pour le Chelsea de Baltimore et Bompastor
L’entraîneuse française Sonia Bompastor a achevé sa première saison sur le banc de Chelsea avec une nette victoire en Coupe d’Angleterre, dimanche en finale contre Manchester United (3-0), un trophée qui s’ajoute à ceux remportés en championnat et en Coupe de la Ligue.Le succès à Wembley a porté la patte (gauche) de Sandy Baltimore, buteuse pleine de sang froid sur penalty (45e, 1-0), passeuse décisive avec un coup franc déposé sur la tête de Catarina Macario (84e, 2-0), et autrice d’un doublé dans le temps additionnel (90e+1).L’internationale française, sortie sous une ovation en fin de match, a pris une place prépondérante dans l’équipe anglaise, qu’elle a rejointe l’été dernier, en étant utilisée comme latérale ou ailière par Bompastor.Avec l’ancienne entraîneuse de l’OL, arrivée à l’intersaison, Chelsea a écoeuré la concurrence en Women’s Super League, terminant la saison invaincu (19 victoires, 3 nuls) et avec douze points d’avance sur son dauphin, Arsenal.Les Blues ont par ailleurs remporté la Coupe de la Ligue en février contre Manchester City (2-1) en finale.En Ligue des champions, en revanche, la marche était trop haute face aux Espagnoles du FC Barcelone, doubles tenantes du titre, qui les ont surclassées 4-1 à l’aller puis au retour en demi-finales.La finale de Cup s’est disputée trois jours après l’annonce de l’arrivée d’Alexis Ohanian comme actionnaire minoritaire de Chelsea FC Women. Le cofondateur du réseau social Reddit était présent à Wembley dimanche aux côtés de son épouse, la légende du tennis Serena Williams.
Sur le bassin d’Arcachon, la délicate préservation d’une plante “refuge de la biodiversité”
Accroupis dans la vase, les scientifiques du parc naturel marin du bassin d’Arcachon, les mains pleines de boue, s’activent, avant le retour de la marée, pour une mission d’envergure: “restaurer” le plus grand herbier d’Europe.Ces bancs de plantes aquatiques, typiques des lagunes de la façade Atlantique, sont un “refuge pour la biodiversité”, vital à l’écosystème du bassin, explique Florane Le Bihanic, en charge de la qualité des eaux du parc marin.Les zostères marines, qui poussent sous l’eau en bord de chenal, servent d’abri aux hippocampes ou de nurserie pour les sèches qui viennent y pondre leurs Å“ufs, tandis que leurs cousines zostères naines, immergées sur la vase à marée basse, forment un réservoir de nourriture pour les oies bernaches lors des migrations.Leurs racines stabilisent les sols, tandis que leurs feuilles ralentissent l’érosion des côtes, en freinant les courants, et clarifient l’eau, en captant les matières en suspension, poursuit l’écotoxicologue.- “Effet cocktail” -Avec ses équipes, armées de carottes de métal, et progressant dans les boues limoneuses à l’aide de grandes plaques de bois sanglées sous les bottes pour ne pas s’y enfoncer comme dans des sables mouvants, la scientifique vient transplanter, une à une, des jeunes pousses de zostère, dans les zones où ces plantes, aux faux airs d’algues, ont été décimées.”Indispensables à la vie”, les herbiers de zostères ont entamé un sévère déclin il y a vingt ans – entre 85% de baisse pour la plante sous-marine et 44% pour sa cousine naine semi-aquatique – sous “l’effet cocktail” du réchauffement climatique et de la fréquentation des bateaux de pêche et de plaisance, s’alarme Hervé Caroff, le directeur délégué adjoint du parc marin.A bord d’un bateau de l’Office français de la biodiversité (OFB), une agence qui, comme la gendarmerie ou les affaires maritimes, a un pouvoir de police des mers, l’homme patrouille à la recherche de navires voguant près de ces zostères, invisibles sous l’eau ou confondues avec des algues pour l’Å“il non averti.L’ancre des navires arrache souvent cette espèce protégée et les biocides utilisés pour nettoyer les coques des bateaux nuisent à son développement, rappelle cet agent de l’OFB aux plaisanciers abordés, en leur distribuant un livret d’horaires des marées et en suggérant une application de navigation intégrant la carte des zones de peuplement de la plante fragilisée.- “Faut sévir les gars” -“La prévention, c’est bien un moment mais faut sévir les gars! Les types l’été font n’importe quoi ici!”, harangue un vieux pêcheur, accosté par l’OFB sur son bateau au large du lieu-dit l’Herbe, à poignée de kilomètres du débouché du bassin sur l’Atlantique.Ici, entre la pointe du huppé Cap Ferret et les très touristiques plages d’Arcachon et de la dune du Pilat, jusqu’à 12.000 bateaux ont le droit de mouiller, sans compter les passages, sans arrêts, de plaisanciers.”Ca fait une énorme fréquentation sur un espace relativement restreint”, avec une surface “qui se réduit des deux tiers à marée basse”, ne laissant avec un fond d’eau suffisant à la navigation, que les seuls chenaux et passes abritant des herbiers à faible profondeur, analyse M. Caroff.Dans ces zones, jeter l’ancre est strictement interdit, et passible de 150.000 euros d’amende et trois ans de prison pour destruction d’espèces protégées, rappellent les agents de l’OFB, qui assurent avoir distribué de premiers procès-verbaux, “avec une démarche gradation”, à l’été 2024 aux plaisanciers récalcitrants.En novembre dernier à Marseille, la justice française avait reconnu, pour la première fois, le préjudice écologique d’atteinte à l’herbier, en infligeant de lourdes amendes à deux navires ayant mouillé dans des zones interdites.Deux capitaines de yacht ont ainsi dû verser un total de 35.000 euros d’amende et plus de 105.000 euros d’indemnités de réparation pour avoir détruit des herbiers de posidonie, une plante protégée de Méditerranée, cousine des zostères de la façade Atlantique.
Sur le bassin d’Arcachon, la délicate préservation d’une plante “refuge de la biodiversité”
Accroupis dans la vase, les scientifiques du parc naturel marin du bassin d’Arcachon, les mains pleines de boue, s’activent, avant le retour de la marée, pour une mission d’envergure: “restaurer” le plus grand herbier d’Europe.Ces bancs de plantes aquatiques, typiques des lagunes de la façade Atlantique, sont un “refuge pour la biodiversité”, vital à l’écosystème du bassin, explique Florane Le Bihanic, en charge de la qualité des eaux du parc marin.Les zostères marines, qui poussent sous l’eau en bord de chenal, servent d’abri aux hippocampes ou de nurserie pour les sèches qui viennent y pondre leurs Å“ufs, tandis que leurs cousines zostères naines, immergées sur la vase à marée basse, forment un réservoir de nourriture pour les oies bernaches lors des migrations.Leurs racines stabilisent les sols, tandis que leurs feuilles ralentissent l’érosion des côtes, en freinant les courants, et clarifient l’eau, en captant les matières en suspension, poursuit l’écotoxicologue.- “Effet cocktail” -Avec ses équipes, armées de carottes de métal, et progressant dans les boues limoneuses à l’aide de grandes plaques de bois sanglées sous les bottes pour ne pas s’y enfoncer comme dans des sables mouvants, la scientifique vient transplanter, une à une, des jeunes pousses de zostère, dans les zones où ces plantes, aux faux airs d’algues, ont été décimées.”Indispensables à la vie”, les herbiers de zostères ont entamé un sévère déclin il y a vingt ans – entre 85% de baisse pour la plante sous-marine et 44% pour sa cousine naine semi-aquatique – sous “l’effet cocktail” du réchauffement climatique et de la fréquentation des bateaux de pêche et de plaisance, s’alarme Hervé Caroff, le directeur délégué adjoint du parc marin.A bord d’un bateau de l’Office français de la biodiversité (OFB), une agence qui, comme la gendarmerie ou les affaires maritimes, a un pouvoir de police des mers, l’homme patrouille à la recherche de navires voguant près de ces zostères, invisibles sous l’eau ou confondues avec des algues pour l’Å“il non averti.L’ancre des navires arrache souvent cette espèce protégée et les biocides utilisés pour nettoyer les coques des bateaux nuisent à son développement, rappelle cet agent de l’OFB aux plaisanciers abordés, en leur distribuant un livret d’horaires des marées et en suggérant une application de navigation intégrant la carte des zones de peuplement de la plante fragilisée.- “Faut sévir les gars” -“La prévention, c’est bien un moment mais faut sévir les gars! Les types l’été font n’importe quoi ici!”, harangue un vieux pêcheur, accosté par l’OFB sur son bateau au large du lieu-dit l’Herbe, à poignée de kilomètres du débouché du bassin sur l’Atlantique.Ici, entre la pointe du huppé Cap Ferret et les très touristiques plages d’Arcachon et de la dune du Pilat, jusqu’à 12.000 bateaux ont le droit de mouiller, sans compter les passages, sans arrêts, de plaisanciers.”Ca fait une énorme fréquentation sur un espace relativement restreint”, avec une surface “qui se réduit des deux tiers à marée basse”, ne laissant avec un fond d’eau suffisant à la navigation, que les seuls chenaux et passes abritant des herbiers à faible profondeur, analyse M. Caroff.Dans ces zones, jeter l’ancre est strictement interdit, et passible de 150.000 euros d’amende et trois ans de prison pour destruction d’espèces protégées, rappellent les agents de l’OFB, qui assurent avoir distribué de premiers procès-verbaux, “avec une démarche gradation”, à l’été 2024 aux plaisanciers récalcitrants.En novembre dernier à Marseille, la justice française avait reconnu, pour la première fois, le préjudice écologique d’atteinte à l’herbier, en infligeant de lourdes amendes à deux navires ayant mouillé dans des zones interdites.Deux capitaines de yacht ont ainsi dû verser un total de 35.000 euros d’amende et plus de 105.000 euros d’indemnités de réparation pour avoir détruit des herbiers de posidonie, une plante protégée de Méditerranée, cousine des zostères de la façade Atlantique.
Sur le bassin d’Arcachon, la délicate préservation d’une plante “refuge de la biodiversité”
Accroupis dans la vase, les scientifiques du parc naturel marin du bassin d’Arcachon, les mains pleines de boue, s’activent, avant le retour de la marée, pour une mission d’envergure: “restaurer” le plus grand herbier d’Europe.Ces bancs de plantes aquatiques, typiques des lagunes de la façade Atlantique, sont un “refuge pour la biodiversité”, vital à l’écosystème du bassin, explique Florane Le Bihanic, en charge de la qualité des eaux du parc marin.Les zostères marines, qui poussent sous l’eau en bord de chenal, servent d’abri aux hippocampes ou de nurserie pour les sèches qui viennent y pondre leurs Å“ufs, tandis que leurs cousines zostères naines, immergées sur la vase à marée basse, forment un réservoir de nourriture pour les oies bernaches lors des migrations.Leurs racines stabilisent les sols, tandis que leurs feuilles ralentissent l’érosion des côtes, en freinant les courants, et clarifient l’eau, en captant les matières en suspension, poursuit l’écotoxicologue.- “Effet cocktail” -Avec ses équipes, armées de carottes de métal, et progressant dans les boues limoneuses à l’aide de grandes plaques de bois sanglées sous les bottes pour ne pas s’y enfoncer comme dans des sables mouvants, la scientifique vient transplanter, une à une, des jeunes pousses de zostère, dans les zones où ces plantes, aux faux airs d’algues, ont été décimées.”Indispensables à la vie”, les herbiers de zostères ont entamé un sévère déclin il y a vingt ans – entre 85% de baisse pour la plante sous-marine et 44% pour sa cousine naine semi-aquatique – sous “l’effet cocktail” du réchauffement climatique et de la fréquentation des bateaux de pêche et de plaisance, s’alarme Hervé Caroff, le directeur délégué adjoint du parc marin.A bord d’un bateau de l’Office français de la biodiversité (OFB), une agence qui, comme la gendarmerie ou les affaires maritimes, a un pouvoir de police des mers, l’homme patrouille à la recherche de navires voguant près de ces zostères, invisibles sous l’eau ou confondues avec des algues pour l’Å“il non averti.L’ancre des navires arrache souvent cette espèce protégée et les biocides utilisés pour nettoyer les coques des bateaux nuisent à son développement, rappelle cet agent de l’OFB aux plaisanciers abordés, en leur distribuant un livret d’horaires des marées et en suggérant une application de navigation intégrant la carte des zones de peuplement de la plante fragilisée.- “Faut sévir les gars” -“La prévention, c’est bien un moment mais faut sévir les gars! Les types l’été font n’importe quoi ici!”, harangue un vieux pêcheur, accosté par l’OFB sur son bateau au large du lieu-dit l’Herbe, à poignée de kilomètres du débouché du bassin sur l’Atlantique.Ici, entre la pointe du huppé Cap Ferret et les très touristiques plages d’Arcachon et de la dune du Pilat, jusqu’à 12.000 bateaux ont le droit de mouiller, sans compter les passages, sans arrêts, de plaisanciers.”Ca fait une énorme fréquentation sur un espace relativement restreint”, avec une surface “qui se réduit des deux tiers à marée basse”, ne laissant avec un fond d’eau suffisant à la navigation, que les seuls chenaux et passes abritant des herbiers à faible profondeur, analyse M. Caroff.Dans ces zones, jeter l’ancre est strictement interdit, et passible de 150.000 euros d’amende et trois ans de prison pour destruction d’espèces protégées, rappellent les agents de l’OFB, qui assurent avoir distribué de premiers procès-verbaux, “avec une démarche gradation”, à l’été 2024 aux plaisanciers récalcitrants.En novembre dernier à Marseille, la justice française avait reconnu, pour la première fois, le préjudice écologique d’atteinte à l’herbier, en infligeant de lourdes amendes à deux navires ayant mouillé dans des zones interdites.Deux capitaines de yacht ont ainsi dû verser un total de 35.000 euros d’amende et plus de 105.000 euros d’indemnités de réparation pour avoir détruit des herbiers de posidonie, une plante protégée de Méditerranée, cousine des zostères de la façade Atlantique.
Israel army announces ‘extensive ground operations’ under ramped-up Gaza campaign
The Israeli army announced “extensive ground operations” Sunday as part of its newly expanded campaign in the Gaza Strip, where rescuers reported dozens killed in a wave of Israeli strikes.The announcement came just hours after Prime Minister Benjamin Netanyahu signalled Israel was open to striking a deal with Hamas that involved “ending the fighting” in the besieged Palestinian territory.The military said that over the past day, troops had “begun extensive ground operations throughout the northern and southern Gaza Strip”, adding they had “eliminated dozens of terrorists, dismantled terrorist infrastructure… and are currently being deployed in key positions”.Israel says its ramped-up campaign is aimed at freeing hostages and defeating Hamas, but as the early stages of the operation got underway Saturday, Israel and the group were entering indirect talks in Qatar aimed at hammering out a deal.In a statement on Sunday, Netanyahu’s office said that “the negotiation team in Doha is working to exhaust every possibility for a deal — whether according to the Witkoff framework or as part of ending the fighting”, referring to US Middle East envoy Steve Witkoff, who has been involved in previous discussions.Such a deal, according to Netanyahu’s statement, “would include the release of all the hostages, the exile of Hamas terrorists, and the disarmament of the Gaza Strip”.Ever since a two-month ceasefire fell apart in March as Israel resumed its offensive, negotiations mediated by Qatar, Egypt and the United States have failed to reach a breakthrough.Netanyahu has opposed ending the war without Hamas’s total defeat, while Hamas has balked at the prospect of handing over its weapons.Senior Hamas official Taher al-Nunu said on Saturday that the talks in Doha had kicked off “without any preconditions from either side”.A Hamas source familiar with the negotiations said that “Egyptian and Qatari mediators, along with the American side, are making efforts to bridge the gaps on the disputed issues”. – ‘No one left’ -On the ground, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that at least 50 people had been killed Sunday “as a result of ongoing Israeli air strikes since the early hours”.He said 22 people were killed and at least 100 others wounded in a predawn attack on tents sheltering displaced Palestinians in Al-Mawasi, in the southern Gaza Strip.AFPTV footage showed people sifting through what was left of ruined shelters and rescuers treating the wounded.”All my family members are gone. There is no one left,” said a distraught Warda al-Shaer standing amid the wreckage.”The children were killed as well as their parents. My mother died too, and my niece lost her eye.”There was no immediate comment on the strikes from the Israeli military.Israel’s intensified assault comes as international concern has mounted over worsening humanitarian conditions in Gaza due to a blockade on aid imposed on March 2.UN chief Antonio Guterres, addressing an Arab League summit in Baghdad on Saturday, said he was “alarmed” at the escalation and called for “a permanent ceasefire, now”.- Hospitals ‘out of service’ -Israel has faced increasing pressure to lift its aid blockade, as UN agencies warn of critical shortages of food, clean water, fuel and medicine.Marwan al-Hams, director of field hospitals at Gaza’s health ministry, told AFP that since the blockade began, “57 children have died in Gaza as a result of famine, but in the coming days, this number will increase due to the depletion of available food supplies”.AFP was not able to independently verify the figure.The UN had warned of the risk of famine in Gaza long before the aid blockade was imposed, and doctors at Kamal Adwan hospital told a WHO team last year that at least 10 children had starved to death.The ministry also accused Israel on Sunday of laying siege to the Indonesian Hospital in Beit Lahia, cutting off the arrival of patients and staff, and “effectively forcing the hospital out of service”.With “the shutdown of the Indonesian Hospital, all public hospitals in the North Gaza Governorate are now out of service”, it said.Hamas’s October 2023 attack that triggered the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Hamas also took 251 hostages during the attack, 57 of whom remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The Gaza health ministry said that at least 3,193 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,339.