Le cabinet israélien donne son feu vert à l’accord de trêve à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son feu vert à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie au début de la trêve dimanche et à la libération le même jour des premiers otages.Malgré l’annonce d’un accord par le Qatar et les Etats-Unis, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. Après le feu vert du cabinet de sécurité, un conseil des ministres doit se réunir dans la journée pour donner son accord final, qui ne semble pas faire de doute malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.”Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre”, le cabinet de sécurité “a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet”, a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.L’accord destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le cabinet de sécurité s’est réuni vendredi après l’obtention par Israël de garanties sur la libération des otages, selon le bureau de M. Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement, alors que les familles des otages ont été informées et que des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes.En échange, Israël a accepté “de libérer un certain nombre de prisonniers d’importance”, a indiqué une de ces sources.Ces détails doivent encore être confirmés de source israélienne.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient dans la liste des 33 premiers otages libérables.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz de même que plusieurs de leurs enfants, qui ont été libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”Il y a des sentiments mitigés, d’un côté de la joie, mêlée à un stress horrible avant de savoir que ça va vraiment se passer”, confiait mercredi Ifat Kalderon, la cousine d’Ofer Kalderon.- “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”J’attends dimanche matin, lorsqu’ils annonceront le cessez-le-feu”, a témoigné Nasr al-Gharabli, qui a fui sa maison de Gaza-ville, dans le nord, pour s’abriter dans un camp plus au sud.”Je vais aller embrasser ma terre, et je regrette déjà de l’avoir quittée. Si j’étais mort sur ma terre, cela aurait été mieux que d’être déplacé ici”, a-t-il ajouté.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain élu a assuré jeudi que l’accord n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. La première phase comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Le cabinet israélien donne son feu vert à l’accord de trêve à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son feu vert à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie au début de la trêve dimanche et à la libération le même jour des premiers otages.Malgré l’annonce d’un accord par le Qatar et les Etats-Unis, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. Après le feu vert du cabinet de sécurité, un conseil des ministres doit se réunir dans la journée pour donner son accord final, qui ne semble pas faire de doute malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.”Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre”, le cabinet de sécurité “a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet”, a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.L’accord destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le cabinet de sécurité s’est réuni vendredi après l’obtention par Israël de garanties sur la libération des otages, selon le bureau de M. Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement, alors que les familles des otages ont été informées et que des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes.En échange, Israël a accepté “de libérer un certain nombre de prisonniers d’importance”, a indiqué une de ces sources.Ces détails doivent encore être confirmés de source israélienne.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient dans la liste des 33 premiers otages libérables.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz de même que plusieurs de leurs enfants, qui ont été libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”Il y a des sentiments mitigés, d’un côté de la joie, mêlée à un stress horrible avant de savoir que ça va vraiment se passer”, confiait mercredi Ifat Kalderon, la cousine d’Ofer Kalderon.- “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”J’attends dimanche matin, lorsqu’ils annonceront le cessez-le-feu”, a témoigné Nasr al-Gharabli, qui a fui sa maison de Gaza-ville, dans le nord, pour s’abriter dans un camp plus au sud.”Je vais aller embrasser ma terre, et je regrette déjà de l’avoir quittée. Si j’étais mort sur ma terre, cela aurait été mieux que d’être déplacé ici”, a-t-il ajouté.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain élu a assuré jeudi que l’accord n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. La première phase comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux annonce échapper à des poursuites

La journaliste Ariane Lavrilleux, mise en cause dans une enquête sur la divulgation du secret de la défense nationale concernant le possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants, a annoncé vendredi à l’AFP avoir été placée sous le statut de témoin assisté.Si elle conserve ce statut jusqu’à la fin de la procédure, elle échappera à un procès éventuel. L’information n’a pas été confirmée dans l’immédiat de source judiciaire.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, s’est félicitée la journaliste à l’issue de trois heures d’interrogatoire.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec (son avocat,  ndlr) Christophe Bigot et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste autrefois correspondante en Egypte.”La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.”Mais ce n’est pas la fin de la bataille: la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”, a-t-elle demandé.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est jugé “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, ont plaidé une centaine d’organisations lundi dans une lettre au gouvernement, appelant à un rassemblement vendredi matin devant le Tribunal judiciaire de Paris.”Nous sommes très inquiets à Reporters sans frontières de ce qui se passe dans ce dossier”, a dit lors de ce rassemblement devant le tribunal Thibaut Bruttin, directeur général de l’organisation. L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi à l’opération “Sirli”.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.

Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux annonce échapper à des poursuites

La journaliste Ariane Lavrilleux, mise en cause dans une enquête sur la divulgation du secret de la défense nationale concernant le possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants, a annoncé vendredi à l’AFP avoir été placée sous le statut de témoin assisté.Si elle conserve ce statut jusqu’à la fin de la procédure, elle échappera à un procès éventuel. L’information n’a pas été confirmée dans l’immédiat de source judiciaire.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, s’est félicitée la journaliste à l’issue de trois heures d’interrogatoire.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec (son avocat,  ndlr) Christophe Bigot et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste autrefois correspondante en Egypte.”La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.”Mais ce n’est pas la fin de la bataille: la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”, a-t-elle demandé.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est jugé “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, ont plaidé une centaine d’organisations lundi dans une lettre au gouvernement, appelant à un rassemblement vendredi matin devant le Tribunal judiciaire de Paris.”Nous sommes très inquiets à Reporters sans frontières de ce qui se passe dans ce dossier”, a dit lors de ce rassemblement devant le tribunal Thibaut Bruttin, directeur général de l’organisation. L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi à l’opération “Sirli”.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.

Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux annonce échapper à des poursuites

La journaliste Ariane Lavrilleux, mise en cause dans une enquête sur la divulgation du secret de la défense nationale concernant le possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants, a annoncé vendredi à l’AFP avoir été placée sous le statut de témoin assisté.Si elle conserve ce statut jusqu’à la fin de la procédure, elle échappera à un procès éventuel. L’information n’a pas été confirmée dans l’immédiat de source judiciaire.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, s’est félicitée la journaliste à l’issue de trois heures d’interrogatoire.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec (son avocat,  ndlr) Christophe Bigot et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste autrefois correspondante en Egypte.”La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.”Mais ce n’est pas la fin de la bataille: la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”, a-t-elle demandé.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est jugé “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, ont plaidé une centaine d’organisations lundi dans une lettre au gouvernement, appelant à un rassemblement vendredi matin devant le Tribunal judiciaire de Paris.”Nous sommes très inquiets à Reporters sans frontières de ce qui se passe dans ce dossier”, a dit lors de ce rassemblement devant le tribunal Thibaut Bruttin, directeur général de l’organisation. L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi à l’opération “Sirli”.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.

Russia, Iran to harden military and trade ties in new pact

Russia and Iran are poised to sign a new treaty on Friday to cement their military and economic ties, a pact between two of the world’s most heavily sanctioned nations that is likely to alarm the West.Iranian President Masoud Pezeshkian and Russian counterpart Vladimir Putin are expected to sign the agreement in Moscow later, just days before Iran-hawk Donald Trump enters the White House.The details of the document have not been released, but the Kremlin has said it will strengthen Tehran and Moscow’s “military-political and trade-economic” relations.Moscow has looked to the Islamic republic as a strategic ally since sending troops into Ukraine in February 2022, worrying Western officials who see both as malign actors on the world stage.The two leaders met earlier at the Kremlin, where both praised the new accord ahead of the signing.”This will give us the opportunity to give additional momentum to almost all areas of cooperation,” Putin told Iranian counterpart Masoud Pezeshkian, who replied that the text would become a “solid foundation” for relations.Both presidents will give a joint press conference later, said the Kremlin.- ‘constructive’ treaty -Tehran has given little detail on the new treaty, but has ruled out a mutual defence clause like the one included in Moscow’s pact with North Korea last year, Russian state media reported, citing Tehran’s top diplomat Abbas Araghchi.Iran has already supplied Russia with self-detonating “Shahed” drones that Moscow fires on Ukraine in nightly barrages, according to Ukrainian and Western officials. Both have ramped up their trade in response to Western sanctions.The two sides had been working on a new treaty for years. Their current relationship is governed by a 2001 document they have renewed periodically.Russia says its upcoming pact with Iran and the already-signed treaty with Pyongyang are “not directed against any country”.”The treaty … is constructive in nature and is aimed at strengthening the capabilities of Russia, Iran, and our friends in various parts of the world,” Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Tuesday.It is set to be valid for 20 years, Russia’s TASS news agency reported on Tuesday, citing the Iranian ambassador to Russia, Kazem Jalali.- ‘Global hegemony’ -Russian President Vladimir Putin has made building ties with Iran, China and North Korea a cornerstone of his foreign policy as he seeks to challenge what he calls as a US-led “global hegemony”.Tehran has also sought closer ties with Moscow, after suffering a series of foreign policy setbacks last year.A rebel offensive overthrew Russian and Iranian-backed Syrian leader Bashar al-Assad last month, and a war between Israel and Tehran-ally Hezbollah substantially weakened the Islamist militant group.Pezeshkian’s visit to Russia also comes just days before Iran-hawk Trump returns to power.The US president-elect, who is seeking a rapid end to the conflicts in Ukraine and the Middle East, has made repeated military threats against the Islamic republic.During his first term, the Republican pulled out of a multinational deal that provided Iran sanctions relief in exchange for restrictions on its nuclear programme.In 2020, Iranian Revolutionary Guards commander Qasem Soleimani was assassinated in a US drone strike in Iraq on Trump’s orders, prompting a wave of fury in Iran.Trump last year warned the US would “wipe (Iran) off the face of the Earth” if a recent alleged Iranian plot to kill him had been succesful.

Israeli security cabinet approves Gaza ceasefire deal

Israel’s security cabinet approved in a vote on Friday a Gaza ceasefire and hostage release deal that should take effect this weekend, the prime minister’s office said.The agreement, which must now go to the full cabinet for a final green light, would halt fighting and bombardment in Gaza’s deadliest-ever war.It would also launch on Sunday the release of hostages held in the territory since Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Under the deal struck by Qatar, the United States and Egypt, the ensuing weeks should also see the release of hundreds of Palestinian prisoners from Israeli jails.Israeli strikes have killed dozens of people since the deal was announced. Israel’s military said on Thursday it had hit about 50 targets across Gaza over the past day.The full cabinet will convene later Friday to approve the deal. The ceasefire would take effect on the eve of Donald Trump’s inauguration as US president.Saying the proposed deal “supports achieving the objectives of the war”, the office of Prime Minister Benjamin Netanyahu announced that the security cabinet recommended that the government approve it.His office had earlier said the release of hostages would begin on Sunday.Even before the start of the truce, Gazans displaced by the war to other parts of the territory were preparing to return home.”I will go to kiss my land,” said Nasr al-Gharabli, who fled his home in Gaza City for a camp further south in the territory.”If I die on my land, it would be better than being here as a displaced person.”In Israel, there was joy but also anguish over the 251 hostages taken in the deadliest attack in the country’s history.Kfir Bibas, whose second birthday falls on Saturday, is the youngest hostage.Hamas said in November 2023 that Kfir, his four-year-old brother Ariel and their mother Shiri had died in an air strike, but with the Israeli military yet to confirm their deaths, many are clinging to hope.”I think of them, these two little redheads, and I get shivers,” said 70-year-old Osnat Nyska, whose grandchildren attended nursery with the Bibas brothers.- ‘Confident’ -Two far-right ministers had voiced opposition to the deal, with one threatening to quit the cabinet, but US Secretary of State Antony Blinken said he believed the ceasefire would go ahead on schedule.”I am confident, and I fully expect that implementation will begin, as we said, on Sunday,” he said.Gaza’s civil defence agency said Israel pounded several areas of the territory, killing more than 100 people and wounding hundreds since the the deal was announced on Wednesday.Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, warned that Israeli strikes were risking the lives of hostages due to be freed under the deal, and could turn their “freedom… into a tragedy”.The war began with the October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Of the 251 people taken hostage, 94 are still in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign has destroyed much of Gaza, killing 46,788 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.- Trump and Biden -The ceasefire agreement followed intensified efforts from mediators after months of fruitless negotiations, and with Trump’s team taking credit for working with US President Joe Biden’s administration to seal the deal.”If we weren’t involved in this deal, the deal would’ve never happened,” Trump said in an interview on Thursday.A senior Biden official said the unlikely pairing had been a decisive factor in reaching the deal.Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, announcing the agreement on Wednesday, said an initial 42-day ceasefire would see 33 hostages released, including women, “children, elderly people, as well as civilian ill people and wounded”.The Israeli authorities assume the 33 are alive, but Hamas has yet to confirm that.Also in the first phase, Israeli forces would withdraw from Gaza’s densely populated areas and allow displaced Palestinians to return “to their residences”, he said.Two sources close to Hamas told AFP three Israeli women soldiers would be the first to be released on Sunday evening.The women may in fact be civilians, as the militant group refers to all Israelis of military age who have undergone mandatory military service as soldiers.Once released they would be received by Red Cross staff as well as Egyptian and Qatari teams, one source said on condition of anonymity.They would then be taken to Egypt where they would undergo medical examinations and then to Israel, the source said.Israel “is then expected to release the first group of Palestinian prisoners, including several with high sentences”, the source added.Egypt was on Friday hosting technical talks on the implementation of the truce, according to state-linked media.French President Emmanuel Macron said French-Israeli citizens Ofer Kalderon and Ohad Yahalomi were on the list of 33 hostages to be freed in the first phase.Biden said the second phase could bring a “permanent end to the war”.In aid-starved Gaza, where nearly all of its 2.4 million people have been displaced at least once, aid workers worry about the monumental task ahead.”Everything has been destroyed, children are on the streets, you can’t pinpoint just one priority,” Doctors Without Borders (MSF) coordinator Amande Bazerolle told AFP.burs-ser/kir

Ecole: Elisabeth Borne dévoile ses arbitrages et revient sur le “brevet couperet”

Le brevet ne sera finalement pas un sésame obligatoire pour entrer en seconde, a annoncé le gouvernement qui, après être revenu sur la suppression de 4.000 postes dans l’Education nationale, vient de dévoiler ses arbitrages pour la prochaine rentrée.La décision de revenir sur les 4.000 suppressions “est un choix fort”, qui “reflète notre ambition de réduire les inégalités entre les élèves et les territoires”, a déclaré la ministre de l’Education Elisabeth Borne, lors d’une réunion ministérielle avec les organisations syndicales pour leur présenter la répartition par académie des postes dans l’enseignement public à la rentrée 2025.”Cette décision témoigne de ma volonté d’améliorer, dans l’ensemble des académies, l’encadrement des élèves”, a-t-elle encore dit dans son discours, communiqué à la presse. Et pour le collège, “à la rentrée 2025, nous intensifierons également nos efforts en faveur de l’apprentissage des fondamentaux, pour élever le niveau des élèves”.Au collège, la nouvelle ministre a annoncé que l’obtention du brevet en classe de troisième ne serait finalement “pas rendu obligatoire pour accéder à la classe de seconde”, contrairement à ce qu’avait prévu le précédent gouvernement.”C’est une bonne nouvelle” a réagi auprès de l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées), pour qui cette mesure “inacceptable” aurait “marqué un retour en arrière de près de 50 ans sur la démocratisation scolaire”.- les groupes “envers et contre tous” -La prédécesseure d’Elisabeth Borne, Anne Genetet, avait repris à son compte ce “brevet couperet” pour entrer en seconde, l’une des mesures phare du “choc des savoirs” lancé par Gabriel Attal en décembre 2023, annonçant qu’il se mettrait en place en 2027.S’il est abandonné, le niveau d’exigence du brevet sera, lui, “renforcé” grâce à la suppression des correctifs académiques des notes, déjà mise en place, et la modification de la répartition confirmée entre le contrôle continu et le contrôle terminal (l’examen passant de 50 à 60% de la note finale), a souligné Elisabeth Borne.Autre mesure emblématique du “choc des savoirs”, les “groupes de niveau” en français et mathématiques en 6e et 5e, rebaptisés “groupes de besoin”, seront en revanche poursuivis, mais une première évaluation sur cette mesure sera faite “en juin”.La ministre les maintient “envers et contre tous, alors même que tout montre que c’est un échec pédagogique”, a regretté Sophie Vénétitay.Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE Unsa, a déploré aussi qu”‘il n’y ait pas “d’abandon global” de “la feuille de route du +choc des savoirs+”.- “Flou” -La ministre ne reprend toutefois pas l’extension partielle des groupes de besoin en 4e et 3e, comme s’y était engagée Anne Genetet, à raison d’une heure par semaine en alternance, en français et en mathématiques.Elle veut en revanche “permettre aux équipes de concevoir des dispositifs d’approfondissements”, “renforcer les moyens alloués aux dispositifs +Devoirs faits+ pour les classes de 4e et 3e, et aux stages de réussite de la 4e à la seconde.”L’expérimentation de classes de “prépa-seconde” – des classes sur-mesure pour les élèves n’ayant pas eu leur brevet -, mise en place cette année, sera de son côté maintenue pour l’année scolaire 2025-2026 “le temps d’une évaluation approfondie de leurs effets”, a indiqué la ministre. Mme Borne a dit vouloir une réflexion pour “la mise en place de nouveaux dispositifs de soutien” pour ces élèves. Concernant les postes pour la rentrée, le ministère prévoit la création nette de 324 emplois dans le second degré (collèges et lycées), malgré la diminution de 11.902 élèves prévue en septembre.Dans le premier degré (école maternelle et élémentaire), le ministère table pour la rentrée sur une réduction de 470 emplois –  beaucoup moins que prévu dans le projet de budget (plus de 3.000) -, liée à la baisse démographique (avec 80.811 élèves en moins attendus à la rentrée). Cela permettra notamment d’améliorer le taux d’encadrement (à 6,13 enseignants pour 100 élèves, contre 6,05 à la rentrée 2024) et de “renforcer les brigades de remplacement” des enseignants absents, a promis Elisabeth Borne.