Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

National Guard troops will soon carry weapons in US capital

National Guard troops will soon carry weapons in Washington, DC, where President Donald Trump ordered their deployment as part of a crackdown on crime, a US defense official said Friday.Trump has said Washington was a “crime-infested rat hole” before he sent troops onto its streets last week and said Friday that Chicago and New York — two more major Democrat-led cities — are set to receive similar treatment.”At the direction of the secretary of defense, JTF-DC members supporting the mission to lower the crime rate in our nation’s capital will soon be on mission with their service-issued weapons,” the defense official said on condition of anonymity, referring to the Joint Task Force-DC.The US Army previously said as troops began to arrive that “weapons are available if needed but will remain in the armory.”There are now more than 1,900 National Guard troops in Washington, both from the city as well as the Republican-led states of West Virginia, South Carolina, Ohio, Mississippi, Louisiana, and Tennessee, which have also sent forces.On Friday, Trump said Chicago and New York are also on his list of targets.”We’re going to make our cities very, very safe,” Trump told reporters at the White House. “I think Chicago will be our next and then we’ll help with New York.”- Lowest violent crime in years -The US president also discussed declaring a national emergency to keep troops in Washington for longer than 30 days.Republican politicians — led by Trump — have claimed that the overwhelmingly Democratic US capital is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.Data from Washington police, however, showed significant drops in violent crime between 2023 and 2024, though that was coming off a post-pandemic surge.A Justice Department statement from January said that based on that data, “total violent crime for 2024 in the District of Columbia is down 35 percent from 2023 and is the lowest it has been in over 30 years.”But Trump has accused Washington Mayor Muriel Bowser of “giving false and highly inaccurate crime figures,” threatening “bad things” including a total federal takeover of the city if she does not stop doing so.In addition to the deployment of the National Guard, federal law enforcement personnel — including Immigration and Customs Enforcement — have also recently surged their presence on Washington’s streets, drawing protests from residents.The deployment of troops in Washington comes after Trump dispatched the National Guard and Marines to quell unrest in Los Angeles, California, that was sparked by immigration enforcement raids.That was the first time since 1965 that a US president deployed the National Guard against the wishes of a state governor, who are usually responsible for those forces.

Budget: Bayrou promet d’identifier et supprimer d’éventuels avantages des politiques

Le Premier ministre François Bayrou veut passer au crible et supprimer d’éventuels avantages indus dont bénéficieraient les responsables politiques et a confié une mission à l’ex-député socialiste René Dosière pour les identifier, en réponse à de nombreux messages de Français.Poursuivant son exercice de communication directe pour convaincre du bien-fondé de son plan d’économies budgétaires, en égrenant des vidéos postées sur les réseaux sociaux, le chef du gouvernement avait lancé la semaine dernière un appel aux questions et aux suggestions des Français.Ceux-ci ont été “très nombreux” à estimer qu’il fallait “toucher aux privilèges entre guillemets des responsables politiques, des parlementaires ou des membres du gouvernement”, a relaté François Bayrou dans une nouvelle vidéo publiée vendredi.”Je prends très au sérieux cette question, parce qu’elle signifie qu’il y a un soupçon. Les Français pour beaucoup d’entre eux en sont venus à penser que les politiques s’en mettaient plein les poches (…) que c’était une gabegie d’argent public”, a-t-il affirmé.”Il faut éclaircir tout ça. Est-ce qu’il y a pour les parlementaires français ou responsables politiques des situations d’avantages indus, excessifs, inacceptables ?”, s’est-il interrogé.Pour le déterminer, René Dosière, 84 ans, sera assisté par des représentants des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat.René Dosière a consacré une grande partie de sa vie politique à traquer les gaspillages d’argent public, notamment les finances des présidents de la République.François Bayrou avait annoncé à la mi-juillet un plan budgétaire prévoyant pour 2026 près de 44 milliards d’euros d’économies. Il propose en particulier une année blanche, c’est à dire un gel des dépenses pour l’an prochain. Il suggère également de renoncer à deux jours fériés par an.François Bayrou affirme dans cette vidéo que les rémunérations des ministres avaient été réduites de 30% par François Hollande, lors de sa présidence, et que contrairement à une “légende” ils ne perçoivent pas une retraite à vie.Mais si la mission de René Dosière identifie des avantages indus, “ils seront supprimés”, a-t-il assuré.

Mouvement de blocage: Mélenchon appelle à la grève générale le 10 septembre

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé vendredi à la “grève générale” lors du mouvement de blocage prévu le 10 septembre, espérant que ce mouvement de protestation populaire aide à faire chuter le gouvernement de François Bayrou.”Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est à dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le fondateur de LFI lors d’un discours aux universités d’été du mouvement de gauche radicale.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M. Bayrou”, a-t-il ajouté devant des milliers de militants. “Le 10 septembre, ça peut être une étape, mais il faut évidemment construire d’autres perspectives”, a-t-il également déclaré, se disant “100% d’accord” sur ce sujet avec la patronne de la CGT Sophie Binet, qui s’est pourtant montrée plus prudente sur cette mobilisation. Né sur les réseaux sociaux, le mouvement “Bloquons tout” appelant à une mobilisation le 10 septembre a reçu le soutien de la France insoumise, des Écologistes, des communistes puis des socialistes.Plusieurs syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, réuniront la semaine prochaine leurs instances internes pour décider d’actions, alors que plusieurs fédérations syndicales rejoignent l’appel à “tout bloquer” du 10 septembre.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu. Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a encore déclaré Jean-Luc Mélenchon à propos de ce mouvement de protestation aux contours encore peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais le triple candidat à la présidentielle a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, les Insoumis ayant été les plus prompts à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a appuyé Jean-Luc Mélenchon.

Canada removing tariffs on US goods compliant with free trade deal

Canada will remove all tariffs on US goods that are compliant with the existing North American free trade agreement, Prime Minister Mark Carney said Friday, matching exemptions affirmed earlier this month by Washington. President Donald Trump called the move “nice.”Speaking to reporters a day after a lengthy call with Trump, Carney said Canada has “the best deal of any country with the United States right now.”Following a series of agreements the United States has signed with major partners including the European Union, Carney said it was clear the Trump administration is compelling countries “to buy access to the world’s largest economy.”He said the average tariff rate on goods entering the United States from around the world was now at 16 percent, up from two percent before Trump took office. The US tariff rate on Canadian goods was 5.6 percent, the prime minister said, adding “85 percent of our trade is tariff-free.”Carney has said it was crucial the United States decided earlier this month to maintain its tariff exemption on all goods compliant with the United States-Mexico-Canada Agreement (USMCA).Effective September 1, Canada will match that exemption as a goodwill gesture, as it aims to “intensify” discussions with the Trump administration on a broader trading relationship, the prime minister said.  – ‘Puck in the net’ -Carney, a former competitive hockey player, said the decision to remove some counter-tariffs reflected the evolving stages of those negotiations. “There is a time in the game… (when) we dropped the gloves in the first period to send a message,” he said, using hockey terminology for punching an opponent.  “There’s also a time in the game… (when) you want to put the puck in the net,” he said, stressing Ottawa was now focused on clinching a deal that could offer long-term benefits for the Canadian economy. Asked if he had received assurances from Trump on Thursday that the tariff announcement would help kickstart talks on a broader trade deal, Carney said “yes.”Trump said he “had a very good talk” with Carney on Thursday. “I like Carney a lot. I think he’s a good, good person,” the president said. Carney also stressed his government was focused on preparing for USMCA revision talks set for next year, a timeline agreed by all sides when the deal was signed during Trump’s first term. Trump’s global sector-specific tariffs — namely those targeting all auto, steel and aluminum imports — have done the most damage in Canada. “Canada will retain our tariffs on steel, aluminum and autos as we work intensively with the US to resolve the issues there,” Carney said. “Our focus now is squarely on these strategic sectors and the future.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités

Evacué de son village de Castille-et-León (nord-ouest) face à l’avancée des flammes qui ravagent cette région espagnole, José Fernández, 85 ans, donne un “zéro pointé” aux autorités pour leur gestion de la crise, comme beaucoup de sinistrés, au moment où la situation semble enfin s’améliorer. Négligence, manque de moyens, mauvaise gestion, privatisation de services publics essentiels: comme lors des inondations meurtrières qui avaient ravagé la région de Valence (sud-est) en octobre 2024, les accusations visant les autorités se multiplient face à la vague d’incendies qui dévastent le nord-ouest de l’Espagne depuis une dizaine de jours.Un incendie “traverse toutes ces montagnes, avec leurs vallées de prairies fraîches et verdoyantes, et ils n’arrivent pas à l’arrêter?”, s’indigne José Fernández, qui a dû quitter son village de Vigo de Sanabria pour être relogé temporairement dans un refuge à Benavente, à une heure de route.”Je crois qu’ils ont été coupables d’une très grande négligence”, abonde José Puente, un retraité de 65 ans évacué d’un autre village, San Ciprián de Sanabria.Ces deux communes sont proches du lac de Sanabria, une oasis de verdure et de maisons typiques de pierre, refuge idéal contre la chaleur estivale.- 350.000 hectares brûlés -Mais la Castille-et-León est une des régions les plus touchées par les incendies qui frappent le nord-ouest de l’Espagne et ont déjà brûlé plus de 350.000 hectares depuis une dizaine de jours, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).Trois des quatre décès dus à cette vague de sinistres –dont les pompiers commencent à reprendre le contrôle depuis la chute des températures en début de semaine– y ont été recensés.Depuis San Ciprián, on aperçoit, au loin, les flammes du tenace incendie de Porto. Une grande colonne de fumée s’élève entre les montagnes au milieu des va-et-vient d’hélicoptères et d’avions chargés d’eau.Quelques habitants ont refusé l’évacuation après avoir signé une déclaration assumant ce risque. “Nous avons déjà vu des incendies pires et plus proches”, assure sur place une habitante à l’AFP.Pour José Puente, les autorités ont péché “un peu par négligence, un peu par arrogance”, sous-estimant la capacité du feu à reprendre de l’intensité. Ils pensaient que tout était “résolu, et soudain l’incendie est devenu un enfer”, juge-t-il.Comme lors des inondations dans la région de Valence, cette vague d’incendie est aussi au coeur de polémiques opposant le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez et les exécutifs régionaux de Castille-et-León, Galice (nord-ouest) et Estrémadure (ouest), les régions les plus touchées, toutes dirigées par le Parti Populaire (PP), conservateur. Les uns accusent le gouvernement de n’avoir pas fourni toute l’aide nécessaire aux régions, et les autres blâment les conservateurs pour n’avoir pas consacré assez de ressources aux services publics et pour douter du réchauffement climatique et de ses conséquences.En Espagne, les compétences en matière de lutte contre les catastrophes relèvent en premier lieu des communautés autonomes, mais l’Etat central peut être sollicité et intervenir quand la situation s’aggrave.- Manifestations -Dans le cas de Castille-et-León, la région souffre en outre depuis des décennies de l’exode rural, de la décadence de l’agriculture et de l’élevage extensif, qui aidaient à maintenir les champs propres et freinaient la propagation des incendies.Les forêts et la végétation, sèches en été, se sont étendues sans frein, mais l’État et les régions ont réduit de moitié les dépenses de prévention des incendies depuis 2009, selon un rapport publié par le journal conservateur ABC, des coupes particulièrement marquées dans les régions touchées par les incendies de cet été.Des manifestations ont déjà rassemblé au cours des derniers des centaines de personnes en Galice et en Castille-et-León pour critiquer la réponse des autorités régionales à la catastrophe –le dirigeant de Castille-et-León Alfonso Fernández Mañueco étant particulièrement visé. Et sur le terrain, après des jours et des jours de combat harassant contre le feu, les critiques sur les conditions de travail de ceux qui luttent en première ligne contre les flammes sont aussi au coeur des interrogations.La grande majorité de ceux qui composent “le dispositif de Castille-et-León ne travaille que quatre mois par an”, en été, assure à l’AFP Jorge de Dios, agent environnemental de la région et délégué syndical.Il s’agit d’étudiants, de travailleurs occasionnels qui arrêtent “après deux, trois, quatre campagnes”, décrit-il.”Nous n’aurons jamais de gens expérimentés”, des gens qui ont connu “10-15 campagnes contre les incendies”, regrette-t-il, des personnes bien préparées pour affronter “des situations clairement de vie ou de mort”. 

Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités

Evacué de son village de Castille-et-León (nord-ouest) face à l’avancée des flammes qui ravagent cette région espagnole, José Fernández, 85 ans, donne un “zéro pointé” aux autorités pour leur gestion de la crise, comme beaucoup de sinistrés, au moment où la situation semble enfin s’améliorer. Négligence, manque de moyens, mauvaise gestion, privatisation de services publics essentiels: comme lors des inondations meurtrières qui avaient ravagé la région de Valence (sud-est) en octobre 2024, les accusations visant les autorités se multiplient face à la vague d’incendies qui dévastent le nord-ouest de l’Espagne depuis une dizaine de jours.Un incendie “traverse toutes ces montagnes, avec leurs vallées de prairies fraîches et verdoyantes, et ils n’arrivent pas à l’arrêter?”, s’indigne José Fernández, qui a dû quitter son village de Vigo de Sanabria pour être relogé temporairement dans un refuge à Benavente, à une heure de route.”Je crois qu’ils ont été coupables d’une très grande négligence”, abonde José Puente, un retraité de 65 ans évacué d’un autre village, San Ciprián de Sanabria.Ces deux communes sont proches du lac de Sanabria, une oasis de verdure et de maisons typiques de pierre, refuge idéal contre la chaleur estivale.- 350.000 hectares brûlés -Mais la Castille-et-León est une des régions les plus touchées par les incendies qui frappent le nord-ouest de l’Espagne et ont déjà brûlé plus de 350.000 hectares depuis une dizaine de jours, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).Trois des quatre décès dus à cette vague de sinistres –dont les pompiers commencent à reprendre le contrôle depuis la chute des températures en début de semaine– y ont été recensés.Depuis San Ciprián, on aperçoit, au loin, les flammes du tenace incendie de Porto. Une grande colonne de fumée s’élève entre les montagnes au milieu des va-et-vient d’hélicoptères et d’avions chargés d’eau.Quelques habitants ont refusé l’évacuation après avoir signé une déclaration assumant ce risque. “Nous avons déjà vu des incendies pires et plus proches”, assure sur place une habitante à l’AFP.Pour José Puente, les autorités ont péché “un peu par négligence, un peu par arrogance”, sous-estimant la capacité du feu à reprendre de l’intensité. Ils pensaient que tout était “résolu, et soudain l’incendie est devenu un enfer”, juge-t-il.Comme lors des inondations dans la région de Valence, cette vague d’incendie est aussi au coeur de polémiques opposant le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez et les exécutifs régionaux de Castille-et-León, Galice (nord-ouest) et Estrémadure (ouest), les régions les plus touchées, toutes dirigées par le Parti Populaire (PP), conservateur. Les uns accusent le gouvernement de n’avoir pas fourni toute l’aide nécessaire aux régions, et les autres blâment les conservateurs pour n’avoir pas consacré assez de ressources aux services publics et pour douter du réchauffement climatique et de ses conséquences.En Espagne, les compétences en matière de lutte contre les catastrophes relèvent en premier lieu des communautés autonomes, mais l’Etat central peut être sollicité et intervenir quand la situation s’aggrave.- Manifestations -Dans le cas de Castille-et-León, la région souffre en outre depuis des décennies de l’exode rural, de la décadence de l’agriculture et de l’élevage extensif, qui aidaient à maintenir les champs propres et freinaient la propagation des incendies.Les forêts et la végétation, sèches en été, se sont étendues sans frein, mais l’État et les régions ont réduit de moitié les dépenses de prévention des incendies depuis 2009, selon un rapport publié par le journal conservateur ABC, des coupes particulièrement marquées dans les régions touchées par les incendies de cet été.Des manifestations ont déjà rassemblé au cours des derniers des centaines de personnes en Galice et en Castille-et-León pour critiquer la réponse des autorités régionales à la catastrophe –le dirigeant de Castille-et-León Alfonso Fernández Mañueco étant particulièrement visé. Et sur le terrain, après des jours et des jours de combat harassant contre le feu, les critiques sur les conditions de travail de ceux qui luttent en première ligne contre les flammes sont aussi au coeur des interrogations.La grande majorité de ceux qui composent “le dispositif de Castille-et-León ne travaille que quatre mois par an”, en été, assure à l’AFP Jorge de Dios, agent environnemental de la région et délégué syndical.Il s’agit d’étudiants, de travailleurs occasionnels qui arrêtent “après deux, trois, quatre campagnes”, décrit-il.”Nous n’aurons jamais de gens expérimentés”, des gens qui ont connu “10-15 campagnes contre les incendies”, regrette-t-il, des personnes bien préparées pour affronter “des situations clairement de vie ou de mort”.