Une vingtaine de morts dans des tornades aux Etats-Unis

Une série de tempêtes et tornades dans la nuit de vendredi à samedi a tué au moins 21 personnes et provoqué d’importantes destructions dans le Kentucky et le Missouri, dans le centre des Etats-Unis, selon les autorités, qui s’attendent à un bilan plus lourd.Samedi matin, de nombreuses localités de la région, dont la grande ville de St. Louis, évaluaient les dégâts, avec des dizaines de bâtiments détruits, tandis que l’aide s’organise pour les victimes et que les autorités comptent les morts.Dans le Kentucky, au moins 14 personnes sont décédées, selon le gouverneur Andy Beshear, dont 12 dans le seul comté de Laurel, dans l’est pauvre et rural de l’Etat.Là, dans la petite ville de London, Jamie Burns allait se coucher, peu avant minuit vendredi soir, quand un texto l’a avertie de l’arrivée d’une tornade, et en regardant par la fenêtre, avec la tempête, “c’était presque aussi lumineux qu’en plein jour”, raconte-t-elle à l’AFP par téléphone.Elle décide rapidement d’aller avec son mari et son fils à quelques centaines de mètres chez sa soeur, qui “a une maison en brique avec une cave” pour se protéger, “c’était plein de monde”. Car “beaucoup d’entre nous vivons dans des maisons en préfabriqué qui ne sont pas sûres pour les tornades, donc beaucoup de familles étaient là, pour se protéger”.Après le passage de la tempête, ils sont rentrés chez eux. Leur mobile-home était, “Dieu merci”, toujours debout. Mais au réveil samedi matin, ils découvrent la “dévastation”: des bâtiments “qui étaient là depuis plus de 30 ans ont été rasés”, dit encore Jamie Burns à l’AFP, un noeud dans la voix.- “Terrible” dévastation -Sept personnes sont également mortes dans l’Etat voisin du Missouri, dont cinq à St. Louis, selon un communiqué des autorités.”Les opérations de recherche dans les bâtiments continuent samedi matin”, a déclaré Mike O’Connell, des services de sécurité publique du Missouri, avertissant que de dangereuses conditions météo étaient à attendre de nouveau dimanche soir dans l’Etat.La maire de St. Louis, Cara Spencer, a évoqué lors d’un point presse samedi matin une “dévastation véritablement terrible” dans sa ville de près de 280.000 habitants.Plus de 5.000 bâtiments ont été touchés dans cette tempête, “l’une des pires de l’histoire” de la ville, a-t-elle notamment annoncé.Le gouverneur du Missouri, Mike Kehoe, a déclaré lors de la même conférence de presse que ses services avaient été en contact avec la Maison Blanche pour la tenir informée des développements.Dans un quartier de St. Louis, une église a été fortement endommagée selon des images de la chaîne CBS, et les secours continuaient samedi matin de prendre en charge des victimes autour du bâtiment.La Croix-Rouge du Missouri a indiqué avoir mis en place plusieurs centres d’accueil pour les sinistrés.- Coupes budgétaires -Plus de 155.000 foyers et commerces du Kentucky et du Missouri étaient toujours sans électricité à 16H30 GMT, selon le site spécialisé poweroutage.us.En 2024, les accidents provoqués par des tornades ont fait 54 morts aux Etats-Unis, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).A la demande de l’administration Trump, la NOAA a récemment dû se séparer d’environ 20% de ses effectifs, et la Maison Blanche veut également effectuer des coupes massives dans le budget de fonctionnement de cette agence, qui chapeaute les services météo du pays.Les manques d’effectifs ont forcé certains bureaux locaux à cesser d’opérer 24h/24 et 7j/7 pour leur veille météorologique, a rapporté mercredi le Washington Post.Ancien chef de la NOAA, Rick Spinrad s’était alarmé mi-mars dans un entretien à l’AFP de l’impact des licenciements sur les prévisions météorologiques. “Nous entrons dans la saison des tornades dans le centre et le sud-est des Etats-Unis. A mesure que nous perdons des techniciens, entretenir et faire fonctionner des satellites et des radars (permettant de prédire leur apparition) devient plus compliqué”, avait-il déclaré.

Foot: le Sporting sacré champion du Portugal devant Benfica

Le Sporting a remporté son 21e titre de champion du Portugal en s’imposant à domicile devant Guimaraes (2-0) pour devancer le Benfica, son grand rival lisboète, tenu en échec à Braga (1-1) samedi lors de la dernière journée.Déjà sacré la saison dernière, le Sporting n’avait pas remporté deux titres d’affilée depuis 1954.Les deux clubs centenaires de la capitale portugaise se retrouveront le dimanche 25 mai en finale de la Coupe du Portugal.À égalité de points avant cette 34e journée, ils n’avaient  pu se départager le week-end dernier lors d’un derby survolté, choc au sommet qui s’est terminé par un résultat nul (1-1) au stade du Benfica.Le Sporting avait alors l’avantage dans les confrontations directes car il l’avait emporté (1-0) à l’aller.Avec 82 points en 34 rencontres, la meilleure attaque et la meilleure défense du championnat, le Sporting obtient la seule place qualificative pour la Ligue des champions, tandis que le Benfica (2e, 80 pts) devra jouer les barrages.Au plan individuel, cette saison restera marquée par la superbe performance de l’avant-centre suédois du Sporting, Viktor Gyokeres, auteur de 39 buts en championnat et un total de 50 réalisations toutes compétitions confondues.- Porto déchante -Samedi à Lisbonne, il a signé le deuxième but du Sporting après l’ouverture du score de Pedro Gonçalves.Les deux équipes de la capitale portugaise étaient au coude à coude depuis plusieurs semaines, au bout d’une saison où ils ont chacun changé d’entraîneur en cours de route.Le Benfica s’est séparé fin août de son entraîneur allemand Roger Schmidt, remplacé par le Portugais Bruno Lage avant que le Sporting ne traverse lui aussi une zone de turbulence.Fin décembre, Rui Borges a remplacé Joao Pereira, qui n’a tenu en poste que quelques semaines après avoir succédé à Ruben Amorim, parti à Manchester United.Parmi les “trois grands” du football portugais, c’est le FC Porto qui a déchanté. Après avoir connu lui aussi un changement d’entraîneur à mi-saison, avec l’arrivée de l’Argentin Martin Anselmi, le club termine à la 3e place du classement, à onze points du Sporting, devant Braga.Au fond du tableau, Boavista et Farense sont relégués, et seront remplacés par Tondela et Alverca.

Coupe d’Angleterre: Crystal Palace surprend Manchester City et ouvre son livre d’or

Crystal Palace, outsider majestueux, a remporté le premier trophée de son histoire, samedi en finale de la Coupe d’Angleterre face au grand Manchester City (1-0) de Pep Guardiola, désormais assuré de finir sa saison sans titre, une rareté.Un but de la pépite Eberechi Eze (16e) et un penalty arrêté par Dean Henderson (36e) ont envoyé les Eagles du sud de Londres au septième ciel et en Ligue Europa, la récompense attribuée au lauréat de la “Cup”.Les banlieusards au maillot rouge et bleu, portés par leurs brûlants supporters, ont gâché au passage la sortie du magicien Kevin De Bruyne, maître à jouer de Manchester City depuis une décennie.Les délicieuses passes entre les lignes du capitaine belge, en fin de contrat et non prolongé, n’ont pas suffi pour briser la résistance de Crystal Palace, héroïque dans la souffrance.L’entraîneur multi-titré de Manchester City, Pep Guardiola, boit lui la calice jusqu’à la lie, au bout d’une année qu’il termine sans trophée, une première depuis sa première saison en Angleterre (2016-2017).Il va devoir très vite remobiliser ses troupes, puisqu’il lui reste encore deux “finales” à disputer en Premier League pour assurer sa place dans la prochaine Ligue des champions, et dès mardi contre Bournemouth.Son vis-à-vis, Oliver Glasner, sera à jamais le premier entraîneur titré avec Crystal Palace, un club populaire du sud de la capitale, qui avait échoué par deux fois en finale de la compétition, en 1990 et 2016.Les héros de 2025 s’appellent Eze et Henderson, mais aussi Marc Guéhi le capitaine, ou encore Jean-Philippe Mateta, l’avant-centre français de 27 ans, enfin crédité d’un premier trophée, lui aussi, quelques mois après avoir échoué en finale olympique avec la France- “Une grande cohésion” -La victoire de Palace est aussi la défaite de Guardiola, entraîneur réputé pour son génie, mais parfois rattrapé par ses innovations tactiques déroutantes.Samedi, l’Espagnol avait tenté un coup en titularisant six joueurs à vocation offensive (Silva, De Bruyne, Savinho, Doku, Marmoush et Haaland) et aucun milieu défensif de métier.Ce pari, à double tranchant, s’est vite vu: Man City a fait le siège de la moitié de terrain adverse dans le premier quart d’heure, mais a affiché des trous dans lesquels Palace attendait de se jeter.Les Eagles ont piqué à la première occasion: un six-mètres joué court, des petites passes pour attirer leur proie puis un long ballon réceptionné par Mateta sur la ligne médiane. L’attaquant a lancé à droite Daniel Munoz, dont le centre en retrait a été repris par Eze (16e).”Nous avons marqué la première fois que nous étions dans leur moitié de terrain, puis nous avons défendu… Nous avions un excellent gardien de but, une excellente mentalité, une grande cohésion”, s’est réjoui Glasner.A Wembley, son ange gardien s’appelait surtout Dean Henderson, le portier aux mains fermes et aux nerfs solides.Il a donné le ton devant Erling Haaland (6e) et Josko Gvardiol (12e), repoussé un tir de Jérémy Doku (43e) et, entre temps, s’est jeté sur son côté droit pour repousser un penalty de Marmoush (36e).Son arrêt a déclenché un vacarme de tous les diables parmi les fans de Palace, formidables de bout en bout, qui avaient lancé le match sous un nuage de drapeaux, fumigènes et ballons de couleur bleu et rouge, et avec une banderole prémonitoire: “Wembley va secouer… et ça va être beau”.En seconde période, même scénario: City a attaqué et Palace résisté, à l’image des tacles de Daichi Kamada devant Silva (56e) et de Munoz devant Nico O’Reilly.Les dribbles de Doku étaient sans lendemain, la présence de Haaland insuffisante dans la surface, et la défense encore bien trop fragile. Elle a même craqué une nouvelle fois devant Munoz (59e), avant d’être sauvée par un hors-jeu d’Ismaïla Sarr détecté par la VAR.Manchester City a continué sa marche en avant mais il y avait un mur en face: Henderson s’est imposé devant les entrants Vitor Reis (82e) et Claudio Echeverri (90e+6) pour parachever son chef-d’oeuvre.”Nous avons absolument tout fait (…) mais nous n’avons pas marqué”, a résumé Guardiola en lâchant, en réponse à une question sur ses choix tactiques: “le plan de jeu n’a pas marché puisque nous n’avons pas gagné”.

Ukraine: Trump annonce qu’il va parler à Poutine pour “mettre fin au bain de sang”

Donald Trump a annoncé qu’il parlerait lundi à son homologue russe pour “mettre fin au bain de sang” en Ukraine, après que la Russie a souligné samedi qu’il n’y aurait pas de rencontre Poutine-Zelensky sans “accords” entre Moscou et Kiev, difficilement envisageables pour l’heure.Au lendemain des premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, qui n’ont pas abouti à une trêve, l’armée russe a sur le terrain continué à bombarder l’Ukraine, tuant notamment neuf personnes dans le nord, selon les autorités locales.Donald Trump a déclaré samedi qu’il parlerait par téléphone lundi à son homologue russe Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant de parler à l’Ukrainien Volodymyr Zelensky et à plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan.Objectif de l’appel entre MM. Trump et Poutine: “Mettre fin au +bain de sang+”, a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il espère que ce sera “une journée productive”, “qu’un cessez-le-feu aura lieu” et “que cette guerre très violente – une guerre qui n’aurait jamais dû se produire – prenne fin”.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a lui salué l’annonce d’un échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine, lors d’un appel samedi avec son homologue russe Sergueï Lavrov.Dans une interview à la chaîne CBS, le secrétaire d’Etat a également rapporté les déclarations de Sergueï Lavrov, selon lequel Moscou prépare un document comprenant les exigences russes en vue d’un cessez-le-feu.Si Moscou peut fournir des propositions “sérieuses et viables”, alors il y aura eu “un réel progrès, et nous pourrons partir de là”, a ajouté Marco Rubio.- Positions inconciliables -Vendredi à Istanbul, les premières discussions directes entre Ukrainiens et Russes depuis le début de la guerre avaient surtout mis en évidence le fossé à combler pour mettre fin au conflit déclenché en février 2022.Côté russe, Sergueï Lavrov a “confirmé la volonté de Moscou de poursuivre la coopération” avec les Américains, ont indiqué ses services.La veille, la délégation ukrainienne avait principalement réclamé aux Russes un cessez-le-feu “inconditionnel” et une rencontre entre les présidents des deux pays.Elle n’a obtenu qu’un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp, comme l’ont confirmé les négociateurs russes.Samedi, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a dit “espérer” que cet échange ait lieu “la semaine prochaine”.Au sujet d’un éventuel sommet Poutine-Zelensky, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a clairement indiqué que la Russie n’accepterait une telle rencontre – qui serait la première depuis 2019 entre les deux hommes – qu’une fois que les deux camps auraient trouvé des “accords” sur le conflit.Or, en l’état, comme l’a montré la réunion d’Istanbul, qui a duré moins de deux heures, les positions restent inconciliables.Le Kremlin maintient des revendications maximalistes : que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences, demandant que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire.De nouvelles discussions directes ne seront possibles qu’une fois l’échange de prisonniers réalisé, a souligné samedi Dmitri Peskov.- “Sanctions sévères” -Ces dernières semaines, Moscou a rejeté à plusieurs reprises l’offre ukrainienne de cessez-le-feu, malgré la pression des Européens et des Etats-Unis.Vendredi, le négociateur russe Medinski a cité Napoléon pour expliquer le refus de Moscou: “+La guerre et les négociations doivent être menées simultanément+”, a-t-il déclaré.Volodymyr Zelensky a annoncé samedi avoir eu un “bon” échange avec le Premier ministre canadien Mark Carney, qu’il rencontrait pour la première fois.”La priorité absolue est de faire pression sur la Russie afin qu’elle prenne des mesures concrètes pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Zelensky sur les réseaux sociaux, assurant avoir discuté “en détail” avec M. Carney de “sanctions qui pourraient être efficaces” contre la Russie. “Les prochaines sanctions contre la Russie doivent être fortes” et porter notamment “sur l’énergie”.Dans ce contexte, les hostilités se poursuivent sur le terrain.Un drone russe a “frappé” dans la nuit un minibus dans la région de Soumy (nord), faisant au moins neuf morts et sept blessés selon les autorités ukrainiennes.Volodymyr Zelensky a dénoncé “un assassinat délibéré de civils” et appelé Etats-Unis et UE à des “sanctions sévères” contre Moscou.Sur le front où elle progresse petit à petit, l’armée russe a elle revendiqué la prise de la localité d’Alexandropil dans la région ukrainienne de Donetsk (est).

Ukraine: Trump annonce qu’il va parler à Poutine pour “mettre fin au bain de sang”

Donald Trump a annoncé qu’il parlerait lundi à son homologue russe pour “mettre fin au bain de sang” en Ukraine, après que la Russie a souligné samedi qu’il n’y aurait pas de rencontre Poutine-Zelensky sans “accords” entre Moscou et Kiev, difficilement envisageables pour l’heure.Au lendemain des premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, qui n’ont pas abouti à une trêve, l’armée russe a sur le terrain continué à bombarder l’Ukraine, tuant notamment neuf personnes dans le nord, selon les autorités locales.Donald Trump a déclaré samedi qu’il parlerait par téléphone lundi à son homologue russe Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant de parler à l’Ukrainien Volodymyr Zelensky et à plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan.Objectif de l’appel entre MM. Trump et Poutine: “Mettre fin au +bain de sang+”, a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il espère que ce sera “une journée productive”, “qu’un cessez-le-feu aura lieu” et “que cette guerre très violente – une guerre qui n’aurait jamais dû se produire – prenne fin”.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a lui salué l’annonce d’un échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine, lors d’un appel samedi avec son homologue russe Sergueï Lavrov.Dans une interview à la chaîne CBS, le secrétaire d’Etat a également rapporté les déclarations de Sergueï Lavrov, selon lequel Moscou prépare un document comprenant les exigences russes en vue d’un cessez-le-feu.Si Moscou peut fournir des propositions “sérieuses et viables”, alors il y aura eu “un réel progrès, et nous pourrons partir de là”, a ajouté Marco Rubio.- Positions inconciliables -Vendredi à Istanbul, les premières discussions directes entre Ukrainiens et Russes depuis le début de la guerre avaient surtout mis en évidence le fossé à combler pour mettre fin au conflit déclenché en février 2022.Côté russe, Sergueï Lavrov a “confirmé la volonté de Moscou de poursuivre la coopération” avec les Américains, ont indiqué ses services.La veille, la délégation ukrainienne avait principalement réclamé aux Russes un cessez-le-feu “inconditionnel” et une rencontre entre les présidents des deux pays.Elle n’a obtenu qu’un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp, comme l’ont confirmé les négociateurs russes.Samedi, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a dit “espérer” que cet échange ait lieu “la semaine prochaine”.Au sujet d’un éventuel sommet Poutine-Zelensky, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a clairement indiqué que la Russie n’accepterait une telle rencontre – qui serait la première depuis 2019 entre les deux hommes – qu’une fois que les deux camps auraient trouvé des “accords” sur le conflit.Or, en l’état, comme l’a montré la réunion d’Istanbul, qui a duré moins de deux heures, les positions restent inconciliables.Le Kremlin maintient des revendications maximalistes : que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences, demandant que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire.De nouvelles discussions directes ne seront possibles qu’une fois l’échange de prisonniers réalisé, a souligné samedi Dmitri Peskov.- “Sanctions sévères” -Ces dernières semaines, Moscou a rejeté à plusieurs reprises l’offre ukrainienne de cessez-le-feu, malgré la pression des Européens et des Etats-Unis.Vendredi, le négociateur russe Medinski a cité Napoléon pour expliquer le refus de Moscou: “+La guerre et les négociations doivent être menées simultanément+”, a-t-il déclaré.Volodymyr Zelensky a annoncé samedi avoir eu un “bon” échange avec le Premier ministre canadien Mark Carney, qu’il rencontrait pour la première fois.”La priorité absolue est de faire pression sur la Russie afin qu’elle prenne des mesures concrètes pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Zelensky sur les réseaux sociaux, assurant avoir discuté “en détail” avec M. Carney de “sanctions qui pourraient être efficaces” contre la Russie. “Les prochaines sanctions contre la Russie doivent être fortes” et porter notamment “sur l’énergie”.Dans ce contexte, les hostilités se poursuivent sur le terrain.Un drone russe a “frappé” dans la nuit un minibus dans la région de Soumy (nord), faisant au moins neuf morts et sept blessés selon les autorités ukrainiennes.Volodymyr Zelensky a dénoncé “un assassinat délibéré de civils” et appelé Etats-Unis et UE à des “sanctions sévères” contre Moscou.Sur le front où elle progresse petit à petit, l’armée russe a elle revendiqué la prise de la localité d’Alexandropil dans la région ukrainienne de Donetsk (est).

Et le gagnant est… C’est parti pour la finale de l’Eurovision

Des dizaines de millions de téléspectateurs partout dans le monde vont pouvoir choisir entre les 26 concurrents qui restent en lice au concours de l’Eurovision de la chanson édition 2025, qui chantent l’amour du sauna, le regret d’un amour dilapidé, celui d’une maman disparue, la promesse d’une aube nouvelle après l’horreur ou une ode à la jouissance.Le concours de la chanson, qui se tient à Bâle en Suisse, a 69 ans et c’est le plus grand télécrochet du monde. Musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie se disputent l’attention et les votes de quelque 160 millions de téléspectateurs en Europe et au-delà. Premier concurrent sur la scène devant une Sankt Jakobshalle chauffée à blanc: le Norvégien Kyle Alessandro, qui chante “Lighter” (briquet) dans une explosion de flammes, n’a guère de chances selon les statistiques des bookmakers.La Luxembourgeoise Laura Thorn qui lui succède avec “la poupée monte le son” est une possible surprise.Sur un ton léger, qui rappelle l’artiste française Lio et en français, la chanteuse dénonce le patriarcat en invoquant “Poupée de cire, poupée de son”, écrit par Serge Gainsbourg et dont l’interprétation par France Gall avait donné la victoire au Luxembourg il y a 60 ans. Elle espère réitérer l’exploit.- Et le vainqueur est… -La Suède reste la favorite des parieurs avec l’ode du trio comique KAJ et son entêtant et entraînant “Bara Bada Bastu”, qui évoque les joies d’un sauna. En total contraste mais sur les talons du trio, le contre-ténor JJ a ébloui pour l’Autriche avec “Wasted Love” sur l’amour dilapidé, avec une interprétation mise en valeur par un noir et blanc de studio Harcourt. Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, mais sa chanson “maman”, hommage à sa mère disparue, intensément interprétée avec une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, lui ont permis de se hisser à la troisième place des bookmakers. L’Albanie sera la dernière à se produire avant une longue séquence qui mènera à l’annonce du résultat, la remise du trophée en cristal et une vie bouleversée.  Les concurrents seront départagés par des votes: celui du jury et celui séparé des téléspectateurs de chacun des 37 pays participants, avec un poids égal. S’y ajoute le vote des spectateurs du reste du monde. “La course au vainqueur s’annonce serrée”, dit Thomas Niedermeyer, le maître des votes de l’Eurovision.  – Unité calme et solidarité -Le concours reste une grande fête populaire. Quelque 500.000 visiteurs sont venus pendant la semaine à Bâle, selon la ville suisse. Et si la Sankt Jakobshalle ne peut accueillir que 6.500 spectateurs, ils sont 36.000 à suivre la finale depuis le stade du FC Bâle de l’autre côté de la rue.”Nous avons commencé tout ça avec l’espoir de rétablir un sentiment d’unité, de calme et de solidarité dans un monde compliqué”, confie Martin Green, le patron du concours, les larmes aux yeux. “Je suis tout simplement bouche bée que (l’Eurovision) transmette un message aussi profond et magnifique au reste du monde”.Les organisateurs ont craint que la participation israélienne n’attire les foules que l’on a vu l’année dernière à Malmö marcher contre la guerre à Gaza, au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien.Mais la mobilisation a été faible jusque-là. Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi soir, mai la police leur a barré le passage. Un drapeau israélien et américain ont été brûlés.- Espoir et désir-Sur fond d’appels au boycott d’Israël à l’Eurovision, la chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael a vu sa cote augmenter au fil des semaines et son interprétation de “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera) lui a offert un ticket en finale. La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”.La Finlandaise Erika Vikman, célèbre aussi la vie, mais à sa façon. Body de cuir clouté, cuissardes, chantant à tue-tête “Ich Komme” (je jouis), la chanteuse s’envole dans les airs sur un micro géant d’où jaillissent des gerbes d’étincelles.C’est la seule dont le public a scandé “Erika, Erika, Erika” pendant les répétitions générales, reflétant l’enthousiasme grandissant pour celle qui a dû cacher des fesses que l’Eurovision ne saurait voir. Et il y a le mystère qui devient une obsession pour les médias et les fans présents à Bâle: Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie, participera-t-elle à la finale samedi, 37 ans après avoir remporté le prix? “Le Père Noël existe, et il faudra attendre et voir” ce qui va se passer, répond Martin Green, le patron du concours.

Et le gagnant est… C’est parti pour la finale de l’Eurovision

Des dizaines de millions de téléspectateurs partout dans le monde vont pouvoir choisir entre les 26 concurrents qui restent en lice au concours de l’Eurovision de la chanson édition 2025, qui chantent l’amour du sauna, le regret d’un amour dilapidé, celui d’une maman disparue, la promesse d’une aube nouvelle après l’horreur ou une ode à la jouissance.Le concours de la chanson, qui se tient à Bâle en Suisse, a 69 ans et c’est le plus grand télécrochet du monde. Musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie se disputent l’attention et les votes de quelque 160 millions de téléspectateurs en Europe et au-delà. Premier concurrent sur la scène devant une Sankt Jakobshalle chauffée à blanc: le Norvégien Kyle Alessandro, qui chante “Lighter” (briquet) dans une explosion de flammes, n’a guère de chances selon les statistiques des bookmakers.La Luxembourgeoise Laura Thorn qui lui succède avec “la poupée monte le son” est une possible surprise.Sur un ton léger, qui rappelle l’artiste française Lio et en français, la chanteuse dénonce le patriarcat en invoquant “Poupée de cire, poupée de son”, écrit par Serge Gainsbourg et dont l’interprétation par France Gall avait donné la victoire au Luxembourg il y a 60 ans. Elle espère réitérer l’exploit.- Et le vainqueur est… -La Suède reste la favorite des parieurs avec l’ode du trio comique KAJ et son entêtant et entraînant “Bara Bada Bastu”, qui évoque les joies d’un sauna. En total contraste mais sur les talons du trio, le contre-ténor JJ a ébloui pour l’Autriche avec “Wasted Love” sur l’amour dilapidé, avec une interprétation mise en valeur par un noir et blanc de studio Harcourt. Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, mais sa chanson “maman”, hommage à sa mère disparue, intensément interprétée avec une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, lui ont permis de se hisser à la troisième place des bookmakers. L’Albanie sera la dernière à se produire avant une longue séquence qui mènera à l’annonce du résultat, la remise du trophée en cristal et une vie bouleversée.  Les concurrents seront départagés par des votes: celui du jury et celui séparé des téléspectateurs de chacun des 37 pays participants, avec un poids égal. S’y ajoute le vote des spectateurs du reste du monde. “La course au vainqueur s’annonce serrée”, dit Thomas Niedermeyer, le maître des votes de l’Eurovision.  – Unité calme et solidarité -Le concours reste une grande fête populaire. Quelque 500.000 visiteurs sont venus pendant la semaine à Bâle, selon la ville suisse. Et si la Sankt Jakobshalle ne peut accueillir que 6.500 spectateurs, ils sont 36.000 à suivre la finale depuis le stade du FC Bâle de l’autre côté de la rue.”Nous avons commencé tout ça avec l’espoir de rétablir un sentiment d’unité, de calme et de solidarité dans un monde compliqué”, confie Martin Green, le patron du concours, les larmes aux yeux. “Je suis tout simplement bouche bée que (l’Eurovision) transmette un message aussi profond et magnifique au reste du monde”.Les organisateurs ont craint que la participation israélienne n’attire les foules que l’on a vu l’année dernière à Malmö marcher contre la guerre à Gaza, au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien.Mais la mobilisation a été faible jusque-là. Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi soir, mai la police leur a barré le passage. Un drapeau israélien et américain ont été brûlés.- Espoir et désir-Sur fond d’appels au boycott d’Israël à l’Eurovision, la chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael a vu sa cote augmenter au fil des semaines et son interprétation de “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera) lui a offert un ticket en finale. La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”.La Finlandaise Erika Vikman, célèbre aussi la vie, mais à sa façon. Body de cuir clouté, cuissardes, chantant à tue-tête “Ich Komme” (je jouis), la chanteuse s’envole dans les airs sur un micro géant d’où jaillissent des gerbes d’étincelles.C’est la seule dont le public a scandé “Erika, Erika, Erika” pendant les répétitions générales, reflétant l’enthousiasme grandissant pour celle qui a dû cacher des fesses que l’Eurovision ne saurait voir. Et il y a le mystère qui devient une obsession pour les médias et les fans présents à Bâle: Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie, participera-t-elle à la finale samedi, 37 ans après avoir remporté le prix? “Le Père Noël existe, et il faudra attendre et voir” ce qui va se passer, répond Martin Green, le patron du concours.

Incendie meurtrier dans un hôtel en Turquie: lourdes peines requises

Le parquet a requis de lourdes peines de prison pour 32 suspects mis en cause après l’incendie qui a fait 78 morts dans un hôtel de luxe d’une station de ski du nord de la Turquie en janvier, ont rapporté des médias turcs samedi, citant l’acte d’accusation.L’incendie avait ravagé l’hôtel Grand Kartal, situé dans la station de ski de Kartalkaya, le 21 janvier. Les témoignages de survivants et d’experts ont fait état de nombreuses failles de sécurité. Selon l’acte d’accusation, le parquet de la ville voisine de Bolu requiert que 13 suspects – parmi lesquels le propriétaire, la direction et les membres du conseil d’administration de l’hôtel, ainsi que l’adjoint au maire, le sous-chef des pompiers et un autre pompier – purgent jusqu’à 1.998 ans de prison pour 78 chefs d’accusation de “homicide avec intention possible”. Ils réclament également des peines de prison allant jusqu’à 22 ans et 6 mois pour “morts et blessures par négligence consciente”, contre 19 autres personnes, dont des membres du personnel technique et des cuisines de l’hôtel, ainsi que plusieurs experts externes chargés de la maintenance. L’incendie s’était déclaré à 03H17 du matin le 21 mai lorsqu’une plaque de cuisson électrique défectueuse dans la cuisine du quatrième étage avait surchauffé et pris feu, enflammant le tuyau d’alimentation en gaz de la cuisine. Dès 03H26, le brasier avait “dépassé les limites contrôlables”. La chaleur intense a gazéifié les panneaux de particules et le bois vernis, provoquant une épaisse fumée qui “s’est rapidement élevée aux étages supérieurs, remplissant les couloirs de fumée toxique et de gaz inflammables”. L’incendie s’est également propagé au bardage en bois extérieur du bâtiment, provoquant une montée des flammes le long de la façade. L’acte d’accusation a conclu à l’absence de système d’alarme sonore et à l’inadéquation du plan d’intervention d’urgence de l’hôtel, avec un personnel “inexpérimenté et non formé” qui a accéléré la propagation de l’incendie en ouvrant les portes du parking. L’incendie s’est déclaré en pleine saison haute, alors que 238 clients séjournaient dans l’hôtel à l’occasion des vacances d’hiver. Nombre d’entre eux ont tenté de s’échapper par les fenêtres en utilisant des draps comme cordes pour descendre, et certains se seraient tués en tombant.De nombreux survivants ont raconté qu’il n’y avait pas d’alarmes ni de portes coupe-feu, et aucun moyen sûr de sortir de l’hôtel dans ces conditions.

Le débat sur l’acuité mentale de Biden relancé par un enregistrement et un livre

La publication d’un enregistrement audio de Joe Biden datant de 2023, dans lequel le président démocrate perd le fil de grandes dates de sa vie, remet la lumière sur le déclin des capacités du dirigeant quand il était encore au pouvoir.La bande sonore, publiée samedi dans son intégralité par le média Axios, s’ajoute à la parution prochaine d’un livre-enquête qui raconte comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d’un octogénaire qui s’est longtemps accroché à sa tentative de réélection.De longs silences, des phrases entrecoupées, et surtout des problèmes de mémoire: cet entretien de Joe Biden avec un procureur dans une affaire de rétention de documents confidentiels expose un homme qui ne se souvient plus de la date de la mort de son fils ni de celle de la première élection de Donald Trump.Le procureur spécial Robert Hur avait publiquement décrit le président, âgé de 82 ans aujourd’hui, comme “homme âgé à la mauvaise mémoire”, et la Maison Blanche du démocrate avait jugé ces propos “déplacés”.Cet enregistrement est l’une des pièces d’un puzzle, celui du dramatique déclin d’un président entre sa victoire électorale en 2020 et son débat calamiteux face à Donald Trump en juin 2024, qui a exposé au grand jour ses difficultés d’expression et l’a, in fine, poussé à jeter l’éponge et passer la main à Kamala Harris dans la campagne électorale, finalement perdue.Le livre-évènement qui sera en librairies mardi aux Etats-Unis raconte comment les proches du démocrate l’ont isolé des mauvaises nouvelles et ont formé, autour de lui à la Maison Blanche, un dernier carré prêt à le défendre face à ses gaffes, ses bafouillages et ses chutes sur des marches d’escalier.Ecrit par les journalistes Alex Thompson, d’Axios, et Jake Tapper, de CNN, l’ouvrage décrit le “Péché originel”  c’est le titre du livre (“Original sin”) – de Joe Biden: s’être lancé dès le printemps 2023 dans une campagne de réélection malgré son déclin cognitif.Selon les auteurs, l’obstination de Joe Biden et de ses proches a directement conduit à la défaite démocrate face à Donald Trump, malgré la campagne éclaire de Kamala Harris. “En tant que parti, on s’est tellement fait baiser par Biden”, avoue aux auteurs David Plouffe, ancien grand conseiller de Barack Obama.Les deux journalistes décrivent un président qui semble ne pas reconnaître son ami l’acteur George Clooney, ou qui ne sait plus où se déplacer sur une tribune, ainsi que la grande gêne de ses soutiens, jusqu’à ce que beaucoup l’incitent, après son débat catastrophique, à abandonner la course.Joe Biden, qui a quitté la Maison Blanche en janvier, nie avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat.”Rien ne permet d’affirmer cela”, a-t-il déclaré début mai à ABC. “Après que je me suis retiré de la course à la présidentielle j’ai encore été président durant six mois, et j’ai fait du bon boulot. Mais ce qui a effrayé tout le monde ça a été ce débat.”