RDC: peine de mort requise contre l’ancien président Joseph Kabila

La peine de mort a été requise vendredi à Kinshasa contre l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le procès de l’ex-chef de l’Etat congolais (2001-2019), dénoncé par ses partisans qui estiment qu’il s’agit d’un procès politique, s’est ouvert le 25 juillet à Kinshasa, capitale de la RDC, devant la plus haute juridiction militaire du pays. Joseph Kabila vit à l’étranger depuis plus de deux ans. Il était apparu fin mai à Goma, une ville de l’est du pays sous contrôle du groupe antigouvernemental M23, dont les offensives depuis 2021 ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans l’est.Vendredi, le général Lucien René Likulia, représentant du ministère public, a appelé les juges de la Haute cour militaire à condamner “à la peine de mort” M. Kabila pour “crimes de guerre”, “trahison”, et “organisation d’un mouvement insurrectionnel”, ainsi qu’à 20 ans de prison pour “apologie de crimes de guerre” et 15 ans de prison pour “complot”.Un moratoire sur l’exécution de la peine capitale en vigueur depuis 2003 a été levé en 2024, toutefois aucune exécution n’a eu lieu depuis. L’est de la RDC, région frontalière du Rwanda et riche en ressources naturelles, est déchiré par des conflits depuis 30 ans. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le ministère public a estimé vendredi que les violences commises par le M23 dans l’est ont causé “d’énormes préjudices” à la RDC et “entrainent la responsabilité pénale et individuelle” de M. Kabila. Pour l’accusation, M. Kabila est l’un des initiateurs de l’Alliance fleuve Congo (AFC), branche politique du M23. C’est dans ce contexte qu’il est accusé notamment de cas d’homicides et de viols commis par des hommes de la coalition AFC/M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.- “Procès politique” -Selon le ministère public, Joseph Kabila, “en intelligence avec le Rwanda”, a cherché à faire un coup d’Etat visant à renverser le régime du président Félix Tshisekedi, qui lui avait succédé en 2019 après une élection contestée. Le général Lucien René Likulia a ainsi affirmé que “le prévenu envisageait de renverser par les armes le régime constitutionnel en place”, avec l’aide notamment de Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors du scrutin présidentiel de décembre 2018, avant de rallier le M23 en 2023. M. Kabila, 53 ans, a quitté le pays fin 2023, selon son entourage, mais y jouit encore d’un important réseau d’influence. Réputé taiseux et discret, Joseph Kabila est réapparu publiquement fin 2024 après plusieurs années de silence, dénonçant vivement la gestion du pays par son successeur Félix Tshisekedi.En avril, il avait annoncé dans la presse son retour imminent en RDC “par la partie orientale”, dont une grande portion est sous contrôle du M23, soutenu par le Rwanda et son armée. “C’est un procès politique, le régime cherche à dissimuler son échec diplomatique et militaire”, a déclaré vendredi à l’AFP Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti de Joseph Kabila, à l’issue du réquisitoire. Pour M. Kambere, cette condamnation revient à “persécuter un opposant, car les conditions actuelles ne garantissent pas un procès équitable”.Les provinces orientales du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, dévastées par trente ans de conflits, se sont constituées parties civiles dans ce procès, réclamant plusieurs milliers de dollars de dommages et intérêts à M. Kabila. 

RDC: peine de mort requise contre l’ancien président Joseph Kabila

La peine de mort a été requise vendredi à Kinshasa contre l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le procès de l’ex-chef de l’Etat congolais (2001-2019), dénoncé par ses partisans qui estiment qu’il s’agit d’un procès politique, s’est ouvert le 25 juillet à Kinshasa, capitale de la RDC, devant la plus haute juridiction militaire du pays. Joseph Kabila vit à l’étranger depuis plus de deux ans. Il était apparu fin mai à Goma, une ville de l’est du pays sous contrôle du groupe antigouvernemental M23, dont les offensives depuis 2021 ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans l’est.Vendredi, le général Lucien René Likulia, représentant du ministère public, a appelé les juges de la Haute cour militaire à condamner “à la peine de mort” M. Kabila pour “crimes de guerre”, “trahison”, et “organisation d’un mouvement insurrectionnel”, ainsi qu’à 20 ans de prison pour “apologie de crimes de guerre” et 15 ans de prison pour “complot”.Un moratoire sur l’exécution de la peine capitale en vigueur depuis 2003 a été levé en 2024, toutefois aucune exécution n’a eu lieu depuis. L’est de la RDC, région frontalière du Rwanda et riche en ressources naturelles, est déchiré par des conflits depuis 30 ans. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le ministère public a estimé vendredi que les violences commises par le M23 dans l’est ont causé “d’énormes préjudices” à la RDC et “entrainent la responsabilité pénale et individuelle” de M. Kabila. Pour l’accusation, M. Kabila est l’un des initiateurs de l’Alliance fleuve Congo (AFC), branche politique du M23. C’est dans ce contexte qu’il est accusé notamment de cas d’homicides et de viols commis par des hommes de la coalition AFC/M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.- “Procès politique” -Selon le ministère public, Joseph Kabila, “en intelligence avec le Rwanda”, a cherché à faire un coup d’Etat visant à renverser le régime du président Félix Tshisekedi, qui lui avait succédé en 2019 après une élection contestée. Le général Lucien René Likulia a ainsi affirmé que “le prévenu envisageait de renverser par les armes le régime constitutionnel en place”, avec l’aide notamment de Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors du scrutin présidentiel de décembre 2018, avant de rallier le M23 en 2023. M. Kabila, 53 ans, a quitté le pays fin 2023, selon son entourage, mais y jouit encore d’un important réseau d’influence. Réputé taiseux et discret, Joseph Kabila est réapparu publiquement fin 2024 après plusieurs années de silence, dénonçant vivement la gestion du pays par son successeur Félix Tshisekedi.En avril, il avait annoncé dans la presse son retour imminent en RDC “par la partie orientale”, dont une grande portion est sous contrôle du M23, soutenu par le Rwanda et son armée. “C’est un procès politique, le régime cherche à dissimuler son échec diplomatique et militaire”, a déclaré vendredi à l’AFP Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti de Joseph Kabila, à l’issue du réquisitoire. Pour M. Kambere, cette condamnation revient à “persécuter un opposant, car les conditions actuelles ne garantissent pas un procès équitable”.Les provinces orientales du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, dévastées par trente ans de conflits, se sont constituées parties civiles dans ce procès, réclamant plusieurs milliers de dollars de dommages et intérêts à M. Kabila. 

US Fed chair opens door to rate cut as Trump steps up pressure

US Federal Reserve Chair Jerome Powell left the door open to interest rate cuts in a keenly watched speech Friday, balancing risks to the economy as President Donald Trump intensifies pressure on the central bank.Last year, the Fed chair used his keynote speech at the Jackson Hole Economic Policy Symposium to indicate the time had come for interest rate cuts. This time, however, the picture is murkier.Powell faces constant attacks from Trump — who is aggressively pushing the independent bank to slash rates — alongside mixed economic data leading him towards a cautious approach.Powell warned Friday that the risks of higher inflation and a weakening jobs market add up to a “challenging situation.””Downside risks to employment are rising,” Powell said in his speech, warning that these challenges could materialize quickly in the form of layoffs.”While the labor market appears to be in balance, it is a curious kind of balance that results from a marked slowing in both the supply of and demand for workers,” he noted.He added that “the effects of tariffs on consumer prices are now clearly visible” and expected to accumulate over the coming months.He said there is high uncertainty about the timing and extent of the tariffs’ impact.But he vowed: “We will not allow a one-time increase in the price level to become an ongoing inflation problem.”Confronted with these dual challenges, Powell alluded to a possible rate cut: “With policy in restrictive territory, the baseline outlook and the shifting balance of risks may warrant adjusting our policy stance.”Asked about Powell’s remarks Friday, Trump told reporters: “We call him ‘Too Late’ for a reason.” The president said Powell should have cut rates a year ago.This marked Powell’s final Jackson Hole speech at the helm of the Fed, with his term as chair ending in May 2026.- Gradual cuts -“That’s about as clear cut as Powell can get” in signaling that he leans towards a September rate cut, said Navy Federal Credit Union chief economist Heather Long.”While he is committed to ensuring that the tariff shocks are a one-time impact on inflation, he is telegraphing that the jobs situation is deteriorating quickly and that is the biggest risk now,” she added in a note.Wall Street rallied Friday after Powell’s remarks, with both the Dow and Nasdaq climbing around 2.0 percent. Treasury yields, which are sensitive to monetary policy developments, pulled back.CME Group’s FedWatch Tool showed that the market sees a roughly 85-percent chance of a September rate cut.But Ryan Sweet, chief US economist at Oxford Economics, said the next rate reduction might not be “the beginning of a series.””Powell stressed that policy isn’t on a preset course and will continue to be based on the incoming data and the balance of risks,” Sweet said.The Fed chair appears to be setting the stage for a “gradual approach” to adjusting rates, he added.- Trump pressure -For now, the Fed sees growing pressure from the Trump administration on various fronts.Trump also said Friday that he would fire Fed governor Lisa Cook if she did not resign, after lashing out at her over claims of mortgage fraud.But the president is limited in his ability to remove officials from the central bank.Cook previously stated that she had “no intention of being bullied to step down,” while indicating that she would take questions about her financial history seriously.Trump has made no secret of his disdain for Powell, repeatedly saying that the Fed chair has been “too late” in lowering rates and calling him a “numbskull” and “moron.”He has also taken aim at Powell over the Fed’s headquarters renovation in Washington, at one point suggesting that cost overruns could be cause for ousting the central banker.The Fed, which holds its next policy meeting in mid-September, has kept interest rates steady at a range of between 4.25 percent and 4.50 percent since its last reduction in December.Policymakers cited resilience in the labor market as they monitored the effects of Trump’s tariffs on inflation.But cracks have emerged in the jobs market, which could lead the Fed to lower rates to boost the economy.

Powell se montre ouvert à une baisse des taux, le dollar chute

Le dollar reculait franchement vendredi, après les propos du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell, qui a laissé la porte ouverte à une politique monétaire plus accommodante aux Etats-Unis.D’abord stable face à la monnaie unique dans la matinée, le billet vert plongeait de 1,03%, à 1,1728 dollar pour un euro vers 18H40 GMT, et lâchait 0,87% à la livre, à 1,3530 dollar.En cause: lors de son discours à l’occasion du colloque annuel de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit nombre de banquiers centraux, “M. Powell a réussi un tour de force en convainquant le marché que nous allons assister à des baisses de taux à partir de septembre”, commente auprès de l’AFP Christopher Vecchio, de Tastylive.Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier d’ajuster la politique” monétaire, a relevé Jerome Powell.Il a ajouté que la Fed se trouve dans une “situation délicate” car les nouveaux droits de douane mis en place par l’exécutif américain commencent dans le même temps à se répercuter sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.Ces déclarations ont pris de court le marché, qui “s’attendait plutôt à un discours attentiste”, souligne John Plassard, analyste chez Cité Gestion, interrogé par l’AFP.Avec cette formule, le président de la Fed s’est clairement montré “dovish” – la façon dont sont désignés en anglais les banquiers centraux adeptes de taux plus bas, selon Ryan Sweet, d’Oxford Economics.La banque centrale américaine laisse ses taux inchangés depuis le mois de décembre. Une majorité des acteurs du marché anticipe désormais une baisse dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), selon l’outil de veille CME Fedwatch.Bien que de nouvelles données sur l’emploi soient attendues en septembre, il est “très improbable qu’il change à nouveau son discours sur une statistique, parce qu’il a l’air assez clair”, estime M. Plassard.”En revanche, à plus long terme, les changements structurels de l’économie (américaine, ndlr) ont créé une incertitude quant au rythme de baisse des taux d’intérêt”, observe Jeffrey Roach, de LPL Financial.Face à la chute du dollar, accommodante, l’or -valeur refuge concurrente- bondissait pour sa part de 1,03%, à 3.373,14 dollars l’once.Cours de vendredi   Cours de jeudi   ———————————-            18H40 GMT  21H00 GMTEUR/USD    1,1728     1,1606EUR/JPY    172,19     172,20EUR/CHF    0,9393     0,9386EUR/GBP    0,8670     0,8653USD/JPY    146,85     148,37USD/CHF    0,8011     0,8087GBP/USD    1,3530     1,3412

Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique

La police fédérale américaine (FBI) a perquisitionné vendredi le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale lors du premier mandat du républicain, et devenu depuis l’un de ses plus ardents critiques.Des agents du FBI entraient et sortaient tôt vendredi de la maison située en banlieue de la capitale Washington de cet ancien haut responsable américain, a constaté un journaliste de l’AFP.”PERSONNE n’est au-dessus de la loi… Les agents du FBI sont en mission”, a déclaré sur X le directeur de la police fédérale, Kash Patel, fidèle de Donald Trump, sans préciser à quelle affaire il faisait référence.Donald Trump avait fait grand cas de sa volonté d’enquêter et de poursuivre ses “ennemis de l’intérieur”. En 2020, il avait affirmé que John Bolton devrait être “en prison” pour avoir écrit un livre sur son passage à la Maison Blanche entre 2018 et 2019.Interrogé par la presse vendredi, le président américain a déclaré ne pas avoir été informé par le FBI de cette perquisition, avant de lancer plusieurs piques à son ancien conseiller.”Je ne suis pas fan de John Bolton. C’est vraiment un moins-que-rien”, a-t-il déclaré.”Ce n’est pas un gars intelligent, mais il pourrait aussi être très antipatriotique, on va voir ça”, a ajouté Donald Trump.- Documents classés confidentiel -Selon le New York Times et d’autres médias américains, la perquisition a été ordonnée pour déterminer si John Bolton avait partagé ou était en possession illégale de documents classés confidentiel. “Les documents classés confidentiel font certainement partie (de l’enquête), mais je pense qu’il y a des préoccupations plus larges” à propos de John Bolton, a déclaré le vice-président JD Vance vendredi à NBC News.Donald Trump avait lui-même été poursuivi au niveau fédéral pour rétention de documents classés confidentiel après son départ du pouvoir en 2021 et sa résidence Mar-a-Lago en Floride avait été perquisitionnée par le FBI, comme il l’a rappelé devant la presse vendredi dans le Bureau ovale.De retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain avait signé un décret exécutif accusant son ex-conseiller d’avoir révélé “des informations sensibles du temps où il était” à la Maison Blanche.Il avait également privé son ancien conseiller de la protection du Secret Service, l’agence chargée de protéger les hautes personnalités politiques aux Etats-Unis et lui avait coupé tout accès à des données de renseignement.John Bolton aurait été la cible d’un projet d’assassinat fomenté par l’Iran entre 2021 et 2022, et il avait affirmé en janvier que “la menace demeurait”. Téhéran aurait ainsi voulu venger la mort de son général Qassem Soleimani, tué en 2020 dans une frappe en Irak ordonnée par le président Trump.Avec son visage barré d’une épaisse moustache, ce républicain de 76 ans s’était fait connaître à l’international comme ambassadeur à l’ONU sous la présidence de George W. Bush, durant la guerre en Irak.- “Présidence de représailles” -Après son limogeage par Donald Trump, il avait commencé à prendre position contre le républicain. Dans un livre paru en 2020, John Bolton avait présenté son ancien patron comme “inapte” à diriger la première puissance mondiale.Récemment, il a critiqué le sommet entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska. Dans une interview la semaine dernière à ABC News, l’ancien ambassadeur avait qualifié le second mandat du républicain comme une “présidence de représailles”.Il a également critiqué à plusieurs reprises la nomination de Kash Patel à la tête du FBI, qui selon lui “montre ce que Trump veut vraiment, c’est-à-dire une allégeance à Trump”.Au moment de cette nomination, des élus démocrates avaient exprimé leur forte opposition. Le sénateur Dick Durbin avait dit craindre que cet ancien procureur fédéral n’utilise son nouveau rôle pour “se venger de ses ennemis politiques”.Vendredi, l’élu démocrate Jamie Raskin –dont la circonscription au Congrès américain comprend la ville de Bethesda– a dénoncé la perquisition du domicile de John Bolton comme un événement “perturbant”.”Cela semble confirmer la propre prédiction de Bolton que si Donald Trump revenait au pouvoir, son administration serait consumée par l’idée de vengeance et représailles contre ceux perçus comme ses ennemis politiques”, a-t-il déclaré à CNN.

Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique

La police fédérale américaine (FBI) a perquisitionné vendredi le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale lors du premier mandat du républicain, et devenu depuis l’un de ses plus ardents critiques.Des agents du FBI entraient et sortaient tôt vendredi de la maison située en banlieue de la capitale Washington de cet ancien haut responsable américain, a constaté un journaliste de l’AFP.”PERSONNE n’est au-dessus de la loi… Les agents du FBI sont en mission”, a déclaré sur X le directeur de la police fédérale, Kash Patel, fidèle de Donald Trump, sans préciser à quelle affaire il faisait référence.Donald Trump avait fait grand cas de sa volonté d’enquêter et de poursuivre ses “ennemis de l’intérieur”. En 2020, il avait affirmé que John Bolton devrait être “en prison” pour avoir écrit un livre sur son passage à la Maison Blanche entre 2018 et 2019.Interrogé par la presse vendredi, le président américain a déclaré ne pas avoir été informé par le FBI de cette perquisition, avant de lancer plusieurs piques à son ancien conseiller.”Je ne suis pas fan de John Bolton. C’est vraiment un moins-que-rien”, a-t-il déclaré.”Ce n’est pas un gars intelligent, mais il pourrait aussi être très antipatriotique, on va voir ça”, a ajouté Donald Trump.- Documents classés confidentiel -Selon le New York Times et d’autres médias américains, la perquisition a été ordonnée pour déterminer si John Bolton avait partagé ou était en possession illégale de documents classés confidentiel. “Les documents classés confidentiel font certainement partie (de l’enquête), mais je pense qu’il y a des préoccupations plus larges” à propos de John Bolton, a déclaré le vice-président JD Vance vendredi à NBC News.Donald Trump avait lui-même été poursuivi au niveau fédéral pour rétention de documents classés confidentiel après son départ du pouvoir en 2021 et sa résidence Mar-a-Lago en Floride avait été perquisitionnée par le FBI, comme il l’a rappelé devant la presse vendredi dans le Bureau ovale.De retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain avait signé un décret exécutif accusant son ex-conseiller d’avoir révélé “des informations sensibles du temps où il était” à la Maison Blanche.Il avait également privé son ancien conseiller de la protection du Secret Service, l’agence chargée de protéger les hautes personnalités politiques aux Etats-Unis et lui avait coupé tout accès à des données de renseignement.John Bolton aurait été la cible d’un projet d’assassinat fomenté par l’Iran entre 2021 et 2022, et il avait affirmé en janvier que “la menace demeurait”. Téhéran aurait ainsi voulu venger la mort de son général Qassem Soleimani, tué en 2020 dans une frappe en Irak ordonnée par le président Trump.Avec son visage barré d’une épaisse moustache, ce républicain de 76 ans s’était fait connaître à l’international comme ambassadeur à l’ONU sous la présidence de George W. Bush, durant la guerre en Irak.- “Présidence de représailles” -Après son limogeage par Donald Trump, il avait commencé à prendre position contre le républicain. Dans un livre paru en 2020, John Bolton avait présenté son ancien patron comme “inapte” à diriger la première puissance mondiale.Récemment, il a critiqué le sommet entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska. Dans une interview la semaine dernière à ABC News, l’ancien ambassadeur avait qualifié le second mandat du républicain comme une “présidence de représailles”.Il a également critiqué à plusieurs reprises la nomination de Kash Patel à la tête du FBI, qui selon lui “montre ce que Trump veut vraiment, c’est-à-dire une allégeance à Trump”.Au moment de cette nomination, des élus démocrates avaient exprimé leur forte opposition. Le sénateur Dick Durbin avait dit craindre que cet ancien procureur fédéral n’utilise son nouveau rôle pour “se venger de ses ennemis politiques”.Vendredi, l’élu démocrate Jamie Raskin –dont la circonscription au Congrès américain comprend la ville de Bethesda– a dénoncé la perquisition du domicile de John Bolton comme un événement “perturbant”.”Cela semble confirmer la propre prédiction de Bolton que si Donald Trump revenait au pouvoir, son administration serait consumée par l’idée de vengeance et représailles contre ceux perçus comme ses ennemis politiques”, a-t-il déclaré à CNN.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.