Weary LA firefighters brace for ‘last’ dangerous winds

Exhausted Los Angeles firefighters on Sunday braced for the return of yet more dangerously strong gusts, as California’s governor slammed “hurricane-force winds of misinformation” surrounding blazes that have killed 27 people. The two largest fires, which have obliterated almost 40,000 acres (16,000 hectares) and razed entire neighborhoods of the second biggest US city, were both now more than half contained, officials announced.But the National Weather Service warned that powerful winds and very low humidity would again bring “dangerous high-end red flag fire weather conditions” from Monday, with potential gusts up to 80 miles (130 kilometers) per hour.”This is the last… we hope, of the extreme” wind events, said Governor Gavin Newsom.It will be “the fourth major wind event just in the last three months — we only had two in the prior four years,” he told MSNBC’s “Inside with Jen Psaki.”Officials were accused of being unprepared at the outbreak of fires this month. Now, 135 fire engines and their crews are prepositioned to tackle new flames, along with helicopters and bulldozers, said Newsom.Firefighters said the largest conflagration, the Palisades Fire, was 52 percent contained. It has killed at least 10 people.Evacuation orders were lifted this weekend for dozens of neighborhoods in upscale western Los Angeles.”Our focus is on repopulation this week, and we’re moving quickly to finish urban search-and rescue-work so that utilities can safely be restored where possible,” said Los Angeles County Supervisor Lindsey Horvath.With reports of looting rife, a man and woman were arrested Saturday while driving “a vehicle that looked like a fire engine, going through a checkpoint,” said Los Angeles County sheriff department commander Minh Dinh.The pair “purchased the vehicle through an auction” and “have been in the area for about a couple of days.” Further east, the Eaton Fire, which killed at least 17 in the Altadena suburbs, was 81 percent contained.Several evacuees reunited with missing pets they had feared were dead.Serena Null told AFP of her joy at finding her cat Domino, after having to leave him behind as flames devoured her family home in Altadena.The pair were reunited at NGO Pasadena Humane, where Domino — suffering singed paws, a burnt nose and a high level of stress — was taken after being rescued.”I just was so relieved and just so happy that he was here,” a tearful Null told AFP.  – No ‘magical spigot’ -As Los Angeles learns the true scale of the devastation, political bickering has intensified.Donald Trump, set to be sworn in as US president on Monday, has sharply criticized California officials.He falsely claimed that Newsom had blocked the diversion of “excess rain and snow melt from the North.” Los Angeles’s water supplies are mainly fed via aqueducts and canals originating from entirely separate river basins further east.”What’s not helpful or beneficial… is these wild-eyed fantasies… that somehow there’s a magical spigot in northern California that just can be turned on, all of a sudden there will be rain or water flowing everywhere,” said Newsom. The governor blamed Elon Musk — the Tesla and SpaceX owner poised to play a key role advising the incoming administration — “and others” for “hurricane-force winds of mis- and dis-information that can divide a country.”Trump told a rally Sunday that he plans to visit the region on Friday. Well into its typical rainy season, Los Angeles has had almost no rain since May.Though rain is not expected imminently, Newsom warned of the need to prepare “for potential flooding in the next week or two,” as rain, when it comes, pours down hillsides denuded by the fires.”I prepositioned 2,500 National Guard. We’re going to start some sandbagging operations,” he said.”We’re dealing with extremes that we have never dealt with in the past” due to changing climate, said the governor.

Incendies à Los Angeles: les pompiers s’inquiètent de vents forts pour lundi

Les pompiers américains qui combattent les incendies qui ravagent Los Angeles depuis des jours et tué au moins 27 personnes se préparent à un retour de vents forts lundi, le gouverneur de Californie disant espérer qu’il s’agisse du “dernier” épisode similaire.Les deux principaux feux qui ont détruit près de 16.000 hectares et rayé de la carte des quartiers entiers de la seconde ville des Etats-Unis sont désormais contenus à plus de 50%, selon les autorités.L’accalmie des vents ce week-end a permis aux autorités de lever des ordres d’évacuation dans de nombreux quartiers de la ville, permettant à des milliers d’habitants de revenir chez eux.Mais les services météorologiques américains prévoient un temps sec et venteux lundi, avec des rafales jusqu’à 130 km/h. “C’est le dernier (…) nous l’espérons” des épisodes de vents forts à frapper la ville côtière, a déclaré le gouverneur démocrate Gavin Newsom dimanche sur la chaîne MSNBC.Alors que des milliers de pompiers continuent à travailler jour et nuit pour contrôler ces incendies dévastateurs, le président élu Donald Trump a déclaré dimanche lors d’un meeting qu’il allait se rendre sur place vendredi.Gavin Newsom avait invité le républicain, qui l’a attaqué pour sa gestion des incendies, à visiter Los Angeles et à constater les dégâts.- Crainte d’inondations -Mais la polémique politique ne retombe pas, et Gavin Newsom a regretté dimanche que de fausses informations, dont certaines reprises par Donald Trump, ne circulent. “Ce n’est vraiment pas utile”, a-t-il déclaré sur MSNBC à propos de ses prises de parole sur le manque d’eau disponible pour combattre les flammes.”Aucun réseau d’eau municipal dans le monde ne pourrait faire face à un tel incendie”, a martelé le démocrate, accusant Elon Musk, homme le plus riche du monde et très proche de Donald Trump, de propager de la désinformation.En attendant, des brigades cynophiles continuent d’inspecter les zones sinistrées à la recherche de victimes, dans les bâtiments calcinés et jusque dans certaines zones escarpées.La région a subit son début d’année le plus sec depuis 1850, selon le gouverneur.Il prévient aussi que, “dans les deux prochaines semaines”, d’importantes pluies pourraient provoquer crues et inondations. “Nous allons commencer à poser des sacs de sable”, a-t-il déclaré, ajoutant avoir mobilisé 2.500 gardes nationaux à cet effet.En raison du réchauffement climatique, “nous faisons face à des extrêmes jamais vus dans le passé”, a ajouté M. Newsom.Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence des événements météorologiques extrêmes.

Incendies à Los Angeles: les pompiers s’inquiètent de vents forts pour lundi

Les pompiers américains qui combattent les incendies qui ravagent Los Angeles depuis des jours et tué au moins 27 personnes se préparent à un retour de vents forts lundi, le gouverneur de Californie disant espérer qu’il s’agisse du “dernier” épisode similaire.Les deux principaux feux qui ont détruit près de 16.000 hectares et rayé de la carte des quartiers entiers de la seconde ville des Etats-Unis sont désormais contenus à plus de 50%, selon les autorités.L’accalmie des vents ce week-end a permis aux autorités de lever des ordres d’évacuation dans de nombreux quartiers de la ville, permettant à des milliers d’habitants de revenir chez eux.Mais les services météorologiques américains prévoient un temps sec et venteux lundi, avec des rafales jusqu’à 130 km/h. “C’est le dernier (…) nous l’espérons” des épisodes de vents forts à frapper la ville côtière, a déclaré le gouverneur démocrate Gavin Newsom dimanche sur la chaîne MSNBC.Alors que des milliers de pompiers continuent à travailler jour et nuit pour contrôler ces incendies dévastateurs, le président élu Donald Trump a déclaré dimanche lors d’un meeting qu’il allait se rendre sur place vendredi.Gavin Newsom avait invité le républicain, qui l’a attaqué pour sa gestion des incendies, à visiter Los Angeles et à constater les dégâts.- Crainte d’inondations -Mais la polémique politique ne retombe pas, et Gavin Newsom a regretté dimanche que de fausses informations, dont certaines reprises par Donald Trump, ne circulent. “Ce n’est vraiment pas utile”, a-t-il déclaré sur MSNBC à propos de ses prises de parole sur le manque d’eau disponible pour combattre les flammes.”Aucun réseau d’eau municipal dans le monde ne pourrait faire face à un tel incendie”, a martelé le démocrate, accusant Elon Musk, homme le plus riche du monde et très proche de Donald Trump, de propager de la désinformation.En attendant, des brigades cynophiles continuent d’inspecter les zones sinistrées à la recherche de victimes, dans les bâtiments calcinés et jusque dans certaines zones escarpées.La région a subit son début d’année le plus sec depuis 1850, selon le gouverneur.Il prévient aussi que, “dans les deux prochaines semaines”, d’importantes pluies pourraient provoquer crues et inondations. “Nous allons commencer à poser des sacs de sable”, a-t-il déclaré, ajoutant avoir mobilisé 2.500 gardes nationaux à cet effet.En raison du réchauffement climatique, “nous faisons face à des extrêmes jamais vus dans le passé”, a ajouté M. Newsom.Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence des événements météorologiques extrêmes.

Trois otages du Hamas libérées au premier jour de trêve à Gaza

Trois otages libérées par le Hamas ont retrouvé dimanche leurs familles en Israël, au premier jour du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre.Passé minuit (22H00 GMT dimanche), aucune annonce n’avait été faite concernant les dizaines de prisonniers palestiniens qui devaient être libérés dimanche par Israël en échange des trois otages, selon les termes de l’accord.La trêve est entrée en vigueur à 09H15 GMT avec près de trois heures de retard, le Hamas ayant tardé à fournir la liste des trois otages israéliennes devant être libérées dimanche. Le mouvement a fait état de “complications sur le terrain” et de “la poursuite des bombardements”.En fin d’après-midi, un dirigeant du Hamas à déclaré à l’AFP que “les trois otages” avaient été “remises au Comité international de la Croix-Rouge” à Gaza-ville (nord), puis l’armée israélienne a confirmé leur arrivée en Israël.Il s’agit de l’Israélo-britannique Emily Damari (28 ans) et de l’Israélo-roumaine Doron Steinbrecher (31), capturées au kibboutz Kfar Aza, ainsi que de Romi Gonen (24), enlevée au festival de musique Nova, lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.”C’est un moment de très grande émotion”, a déclaré Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, précisant qu'”entre trois et quatre femmes enlevées” seraient “libérées chaque semaine”.Un haut responsable du Hamas a ensuite indiqué à l’AFP que la prochaine libération aurait lieu “samedi prochain”.Pendant ce temps, dans la bande de Gaza, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique pour rentrer chez eux.”Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons” en raison de “l’ampleur des destructions”, s’est désolée à Rafah (nord) Maria Gad El Haq, qui fait partie des 2,4 millions de Palestiniens dont la majorité a été déplacée par la guerre.L’entrée en vigueur de l’accord, qui intervient à la veille du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, même si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu qu’Israël se réservait “le droit de reprendre la guerre si besoin”.La branche armée du Hamas a dit que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël.Quelques minutes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, qui prévoit également une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, l’ONU a annoncé l’arrivée des premiers camions d’aide.- “Douleurs” -Entre le début prévu de la trêve et son entrée en vigueur, Israël a mené des frappes à Gaza qui ont tué huit Palestiniens, selon la Défense civile locale.Annoncé mercredi par les médiateurs –Qatar, Etats-Unis, Egypte–, l’accord ambitionne à terme, selon Doha, de déboucher sur la “fin définitive” de la guerre.Le président américain Joe Biden s’est félicité du cessez-le-feu “après tant de douleurs”.Selon les termes de l’accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés dans une première phase de six semaines.En échange, les autorités israéliennes ont dit qu’elles libéreraient dans ce délai quelque 1.900 Palestiniens, dont 90 devaient l’être dès dimanche, selon le Hamas.Pendant ce temps, des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés devant la prison israélienne d’Ofer, en Cisjordanie occupée, malgré le froid piquant de la nuit.L’accord de trêve précise également que 236 Palestiniens condamnés à perpétuité pour avoir commis ou participé à des attaques ou attentats et devant être libérés dans le cadre de l’échange, seront exilés, essentiellement vers le Qatar ou la Turquie.- “Etat stable” -Les trois jeunes femmes libérées dimanche ont “traversé l’enfer” après 471 jours de captivité, a réagi M. Netanyahu à leur arrivée en Israël.Réunies, leurs familles criaient, sautaient de joie et pleuraient en voyant leurs proches rentrer au pays, selon des images de l’armée.Les mères des ex-otages ont ensuite été réunies avec leurs filles. L’armée a publié une photo d’Emily Damari, souriant et posant la main bandée avec sa mère.Elles ont ensuite été transférées à l’hôpital Sheba, près de Tel-Aviv, qui a indiqué qu’elles étaient “dans un état stable”.”Voir les otages retrouver leurs familles remplit nos coeurs d’espoir”, a commenté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des milliers de personnes ont accueilli leur retour avec larmes, chants, applaudissements et étreintes.- “Obstacles” -Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui déclaré qu’il était “impératif” que la trêve “lève les importants obstacles sécuritaires et politiques à l’acheminement de l’aide”.Selon l’Egypte, l’accord prévoit “l’entrée de 600 camions d’aide par jour”. D’après un responsable égyptien, “260 camions d’aide et 16 de carburant” étaient entrés en fin de journée dimanche.”Nous essayons d’atteindre un million de personnes dans les plus brefs délais”, a déclaré à l’AFP Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial.Pendant la première phase de la trêve seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.Selon Joe Biden, la première phase comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 91 restent otages à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 morts personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.