Russia says must be part of Ukraine security guarantees talks

Russia said on Wednesday it had to be part of any discussion on security guarantees for Ukraine and downplayed the likelihood of an imminent summit with President Volodymyr Zelensky, tempering hopes for a quick peace deal.NATO military chiefs meanwhile held a virtual summit on security guarantees for Ukraine, the latest in a flurry of global diplomacy aimed at brokering an end to the nearly three-and-a-half year conflict.”On #Ukraine, we confirmed our support. Priority continues to be a just, credible and durable peace,” the chair of the alliance’s military committee, Admiral Giuseppe Cavo Dragone, wrote on X after the meeting.Russia’s Foreign Minister Sergei Lavrov earlier warned that “seriously discussing security guarantees without the Russian Federation is a utopia, a road to nowhere”.Moscow signed the Budapest Memorandum in 1994, which was aimed at ensuring security for Ukraine, Belarus and Kazakhstan in exchange for them giving up numerous nuclear weapons left from the Soviet era.But Russia violated that first by taking Crimea in 2014, and then by starting a full-scale offensive in 2022, which has killed tens of thousands of people and forced millions to flee their homes.On Tuesday, top US officer Dan Caine, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, held talks with European military chiefs on the “best options for a potential Ukraine peace deal”, a US defence official told AFP.In eastern Ukraine, far from the diplomatic deliberations, Russian forces claimed fresh advances on the ground and Ukrainian officials reported more deaths from Russian attacks.- Diplomatic flurry -US President Donald Trump brought Zelensky and European leaders to the White House on Monday, three days after his landmark encounter with Russian President Vladimir Putin in Alaska.Russia’s long-serving foreign minister downplayed the meeting in Washington, describing it as a “clumsy” attempt to change the US president’s position on Ukraine. Trump, long a fierce critic of the billions of dollars in US support to Ukraine, earlier said European nations were “willing to put people on the ground” to secure any settlement. He ruled out sending US troops but suggested the country might provide air support.Russia has long said it will never tolerate the presence of any Western troops in Ukraine.While Trump said Putin had agreed to meet Zelensky and accept some Western security guarantees for Ukraine, Russia has not confirmed this.Lavrov also cast doubt on an imminent meeting between the sworn enemies, saying that any summit between Putin and Zelensky “must be prepared in the most meticulous way” so it does not lead to a “deterioration” of the situation surrounding the conflict.- Fresh Russian strikes -Russia’s defence ministry said on Telegram Wednesday that its troops had captured the villages of Sukhetske and Pankivka in the embattled Donetsk region.They are near a section of the front where the Russian army broke through Ukrainian defences last week, between the logistics hub of Pokrovsk and Kostiantynivka.”Our units are engaged in heavy defensive battles against superior Russian forces,” said Ukraine’s commander-in-chief Oleksandr Syrsky.  Six civilians were killed by Russian attacks across eastern and southern Ukraine Wednesday, local authorities said.One person died in Russia’s western Bryansk region as a result of a Ukrainian drone strike, the local governor said.Russia’s aerial attacks on the northeastern town of Okhtyrka in the Sumy region wounded at least 14 people, including three children, according to regional governor Oleg Grygorov.Zelensky said these latest strikes showed “the need to put pressure on Moscow”, including through sanctions.

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L’ouragan Erin se renforce à l’approche des côtes américaines, qu’il doit longer

L’ouragan Erin, qui a regagné en puissance, se rapproche mercredi de la côte est des Etats-Unis qu’il doit longer sans toucher terre, l’Etat américain de Caroline du Nord se préparant à des violentes vagues et inondations potentiellement destructrices.Cet Etat du sud-est du pays avait été dévasté à l’automne 2024 par l’ouragan Hélène, le deuxième plus meurtrier à avoir frappé les Etats-Unis continentaux en plus d’un demi-siècle, après Katrina en 2005.Moins d’un an après, et alors que le souvenir des inondations dévastatrices reste vif, les autorités de Caroline du Nord ont déclaré l’état d’urgence et ordonné aux populations de plusieurs localités d’évacuer.”Je tiens à souligner l’importance de prendre cette tempête au sérieux, car il s’agit d’une tempête violente et les conditions pourraient se détériorer rapidement”, a insisté mercredi le gouverneur de l’Etat, Josh Stein, lors d’une conférence de presse.S’il n’est pas prévu que l’ouragan touche terre, la trajectoire d’Erin au large devrait occasionner à partir de la fin de journée des vagues allant jusqu’à six mètres et des vents puissants, et fait craindre d’importantes inondations, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord.Ses effets se feront ressentir également ailleurs, les autorités météorologiques alertant notamment sur des courants dangereux près des plages des Bahamas et de la quasi-totalité de la côte est américaine, ainsi que des conditions de tempête tropicale aux Bermudes.Toujours classifié comme ouragan de catégorie 2 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin souffle des vents allant jusqu’à 175 km/h et devrait continuer à se renforcer, selon le Centre américain des ouragans (NHC).Il devrait redevenir un “ouragan majeur”, c’est-à-dire passer en catégorie 3 ou plus, “d’ici la soirée”, avant de probablement s’affaiblir à partir de vendredi.Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin avait auparavant évolué dans la région des Caraïbes, provoquant des dégâts matériels, notamment à Porto Rico. Il s’était renforcé dans le week-end à une vitesse exceptionnelle, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité.Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

En déménageant, le prince William sème le doute sur l’avenir du palais de Buckingham

Le prince héritier William et sa famille ont prévu de s’installer dans une nouvelle propriété sur le domaine de Windsor, suscitant des interrogations sur l’avenir du palais de Buckingham, actuellement rénové à grands frais.Selon le tabloïd The Sun, le couple princier et ses trois enfants ont trouvé en Forest Lodge, manoir de huit chambres à Windsor, à l’ouest de Londres, leur “maison pour toujours”.Le palais de Kensington, qui gère la communication de William et Kate, a confirmé à l’AFP que la famille allait déménager “plus tard cette année”.Elle vivait déjà sur le domaine royal, dans un logement plus petit.Si le futur roi et sa famille s’installent définitivement à Windsor, le palais de Buckingham, en réfection au centre de Londres, cessera d’être la résidence officielle du monarque britannique comme elle l’était depuis 1837.Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, ce “serait une catastrophe si Buckingham était mis à l’écart”.”C’est un bâtiment emblématique, comparable à la Maison Blanche et connu dans le monde entier”, dit-il à l’AFP.Situé au cœur de la capitale, le palais aux 755 pièces est une attraction très prisée des touristes. Environ 500.000 le visitent chaque année durant les mois d’été.- 425 millions d’euros -D’un point de vue institutionnel, c’est le coeur battant de la monarchie britannique, avec ses nombreuses cérémonies officielles, garden-parties estivales et son célèbre balcon, d’où la famille royale salue le public lors de cérémonies comme l’anniversaire du roi (Trooping the Colour).Le roi Charles III, 76 ans, n’y habite cependant pas, car d’importants travaux de rénovation y sont en cours. Un chantier évalué à 369 millions de livres (425 millions d’euros) et qui doit durer jusqu’en 2027.Charles, qui a annoncé début 2024 souffrir d’un cancer dont la nature n’a jamais été dévoilée, a assuré qu’il comptait faire du palais de Buckingham sa base londonienne une fois les travaux achevés. Reste que “compte tenu de son combat contre le cancer, cela pourrait ne pas arriver” souligne Richard Fitzwilliams.Le monarque n’a d’ailleurs jamais caché préférer sa résidence de Clarence House, à Londres, où il vit depuis 2003.- Nombreuses résidences -Buckingham palace n’est qu’une des nombreuses propriétés utilisées par la famille royale, qu’elles soient privées ou appartenant à la Couronne.Les résidences préférées de la défunte reine Elizabeth II étaient le château de Windsor et le château de Balmoral, en Écosse, où elle se retirait chaque été.Les Noëls étaient eux passés à Sandringham House, dans l’est de l’Angleterre.Charles, lui, s’est beaucoup investi dans sa résidence de Highgrove House dans l’ouest de l’Angleterre, où il a conçu des jardins et une ferme entièrement biologique.Quant à William et Kate, ils disposent également de plusieurs résidences, à Londres et dans la campagne anglaise.William n’a jamais abordé la question de l’avenir du palais de Buckingham. Selon le Daily Mail, il pourrait, une fois devenu roi, s’inscrire dans les pas de son père en ouvrant davantage l’institution au public. Pour Richard Fitzwilliams, Buckingham “doit absolument rester le centre de la monarchie, que William et Catherine y vivent ou non”.”Je crains qu’un futur roi à temps partiel caché à Forest Lodge… puisse entraîner une baisse du soutien de ses sujets”, a pour sa part écrit la chroniqueuse du Daily Mail, Amanda Platell.Un sondage YouGov publié en 2024 révélait que seulement un tiers (35%) des 18-24 ans se disaient favorable au maintien de la monarchie, contre un soutien “assez large” dans la population en général.

La récente vague de chaleur “pas comparable” à 2003 sauf dans le Sud-Ouest

La récente vague de chaleur que vient de connaitre la France n’est à l’échelle du pays “comparable ni en intensité, ni en sévérité à la canicule historique d’août 2003”, sauf dans le sud-ouest, a annoncé mercredi Météo-France.Cette vague, la 51e depuis depuis 1947 à l’échelle nationale, s’est déroulée du 8 au 18 août. Ces événements extrêmes sont rendus plus fréquents et plus intenses dans le contexte du changement climatique. 34 des vagues de chaleur en France ont eu lieu après l’an 2000.Le dernier épisode caniculaire en date est “la seconde vague de chaleur la plus longue pour un mois d’août après la canicule d’août 2003 qui avait duré seize jours”, indique le prévisionniste national.Avec 27 jours en vague de chaleur, l’été 2025 se classe pour l’instant au second rang pour le nombre de jours en vague de chaleur derrière 2022 qui en avait connu 33 lors de trois vagues de chaleur distinctes. Mais concernant l’intensité et la sévérité, la dernière vague de chaleur ne peut être mise au même niveau que la canicule historique de 2003 si l’on se place du point de vue national, notamment parce que la partie nord du pays a été relativement épargné par les températures les plus élevées. Toutefois, c’est “une des vagues de chaleur les plus intenses sur le sud du pays” et notamment le sud-ouest, “qui a pu connaître des niveaux de chaleur comparables à ceux survenus” en 2003, note Météo-France.A Carcassonne, Cognac, Toulouse et Bordeaux, les températures maximales ont été en moyenne sur l’épisode de un à deux degrés plus élevées qu’en 2003 alors qu’à Strasbourg et Paris, elles ont été de trois à quatre degrés plus fraîches.Le seuil des 40°C a été franchi à plusieurs reprises dans le sud du pays, “parfois deux jours consécutifs comme à Toulouse (Haute-Garonne), à Argentat (Corrèze), Agen (Lot-et-Garonne), Montauban (Tarn-et-Garonne), voire même deux fois comme à Carcassonne (Aude)”.Sur le réseau des 120 stations de Météo-France, les 40°C ont été atteints ou dépassé à 32 reprises en août 2025 par 20 stations. En 2003, il l’avait été à 87 reprises par 28 stations.”Avant 1980, les occurrences de dépassement du seuil 40°C sur ce même réseau sont extrêmement rares, seulement cinq occurrences ont été mesurées entre 1951 et 1980″, précise le prévisionniste national.Les nuits tropicales, où la température n’est pas redescendue sous les 20°C, se sont multipliées, notamment à Nice (Alpes-Maritimes), Sète (Hérault) ou Perpignan (Pyrénées-Orientales), où elles se sont enchainées pendant 11 jours soit durant la totalité de cet épisode caniculaire.

Fortes pluies autour de Chartres: l’A11 partiellement coupée jusqu’en “fin de soirée”

De fortes pluies ont touché mercredi Chartres et ses alentours, entraînant la coupure partielle de l’autoroute A11 (Paris-Nantes) jusqu’en “fin de soirée” en raison d’un tronçon inondé, ont indiqué Vinci Autoroute et le ministre des Transports.”En raison des fortes pluies qui frappent notre pays, la circulation est coupée et déviée sur l’A11, dans les deux sens, entre Ablis et Chartres”, a écrit dans un message sur X le ministre des Transports, Philippe Tabarot.De nombreux véhicules ont dû être évacués aux abords de la coupure, a-t-il ajouté, appelant “les automobilistes qui circulent actuellement dans cette zone à suivre l’itinéraire de déviation qui a été mis en place via l’A10 et l’A28”.Vinci Autoroutes de son côté “recommande de différer tous les déplacements sur le secteur de Chartres”. Une zone de “quelques kilomètres est concernée” par les inondations des voies dans les deux sens et “la circulation est impossible dans ce secteur pour l’ensemble des véhicules en direction de Paris et du Mans (…) jusqu’en fin de soirée”.M. Tabarot a dit que les “équipes du concessionnaire Cofiroute, avec les services de l’État, mettent tout en œuvre pour permettre la réouverture de l’A11 dès que les conditions le permettront”.Placé mercredi en alerte orange par Météo-France au risque “pluie-inondations”, comme onze autres départements du centre et de l’est du pays, l’Eure-et-Loir a été touché par de très fortes précipitations.”Le gros de l’épisode pluvieux et orageux a donné entre 20 et 50 mm en l’espace de six heures, ponctuellement plus, jusqu’à 75 mm en six heures environ sur Chartres et même 105mm en 24 heures”, a précisé Météo-France.Une trentaine de pompiers ont été mobilisés depuis 09H00 pour une trentaine d’interventions concernant principalement des locaux commerciaux et des caves, a précisé la préfecture d’Eure-et-Loir à l’AFP.Aucune évacuation n’a été décidée depuis le début de cet épisode “très localisé” sur Chartres et des communes aux alentours, où certaines rues ont parfois dû être coupées à la circulation, a ajouté la même source.

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La mousson fait encore 20 morts au Pakistan, les pluies gagnent le Sud

Les pluies, coulées de boue et inondations ont de nouveau tué mercredi plus de 20 personnes au Pakistan, déjà endeuillé par une semaine de mousson estivale ayant fait plus de 400 morts et des dizaines de disparus.Jeudi dernier, le nord du pays avait été ravagé par des pluies torrentielles qui ont fait plus de 350 morts dans la seule province montagneuse du Kyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan.  Alors que les secours y sont toujours mobilisés pour extraire des dizaines de corps ensevelis sous la boue et les rochers qui ont dévalé des montagnes pour écraser les villages des vallées, la pluie a gagné le Sud.Dix personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi à Karachi, mégalopole de plus de 20 millions d’habitants. Mercredi, des habitants tentaient encore de vider à coup de seau l’eau entrée dans leurs maisons, alors qu’une bruine couvrait de nouveau la ville –perturbant grandement le réseau téléphonique et internet.La moitié des victimes ont été frappées d’électrocution et la plupart des autres sont mortes écrasées sous les murs ou les toits de leur maison qui se sont affaissés sous le poids de l’eau qu’aucune gouttière n’évacuait.Car quel que soit le niveau des précipitations — celles de mardi n’étaient pas exceptionnelles — la capitale économique se retrouve noyée sous les eaux. A la moindre pluie, les canalisations sont débordées par des torrents d’eau.Le centre météorologique pakistanais prévient déjà que les pluies vont durer dans le sud: il a placé en alerte toutes les équipes de secours concernées jusqu’à vendredi soir dans les provinces du Sindh, où se trouve Karachi, et au Baloutchistan voisin.- “Enfants terrorisés” -Dans le Nord, l’Autorité nationale de gestion des catastrophes estime que “l’épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu’à samedi”.”Et un autre est attendu à la fin du mois”, ajoute-t-elle, dans un pays où les 255 millions d’habitants voient les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplier sous l’effet du changement climatique.Depuis le début de la mousson fin juin, les autorités ont recensé près de 750 morts et un millier de blessés.Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur — typique de la mousson d’été — reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d’épidémies, alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.C’est pour éviter ce scénario catastrophe que les secouristes, appuyés par l’armée, continuent de déblayer les décombres dans le district de Buner, le plus durement touché il y a près d’une semaine.De nouveau mercredi, dix corps ont été retrouvés et identifiés au Khyber-Pakhtunkhwa, selon les autorités.Le colonel Irfan Afridi, lui, s’active à aider les survivants.”Nous avons monté des camps de soutien” dans différents districts et “des unités mobiles” qui “apportent une aide médicale gratuite, des rations de nourriture et des tentes”, affirme-t-il à l’AFP.L’une des soignants mobilisés, Anjoum Anwar, essaie surtout de rassurer des familles qui ont tout perdu en quelques minutes.”Les enfants sont terrorisés, ils disent que la peur les empêche de dormir la nuit et tout le monde est inquiet après ces pluies qui ont détruit notre région”, assure-t-elle.

La mousson fait encore 20 morts au Pakistan, les pluies gagnent le Sud

Les pluies, coulées de boue et inondations ont de nouveau tué mercredi plus de 20 personnes au Pakistan, déjà endeuillé par une semaine de mousson estivale ayant fait plus de 400 morts et des dizaines de disparus.Jeudi dernier, le nord du pays avait été ravagé par des pluies torrentielles qui ont fait plus de 350 morts dans la seule province montagneuse du Kyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan.  Alors que les secours y sont toujours mobilisés pour extraire des dizaines de corps ensevelis sous la boue et les rochers qui ont dévalé des montagnes pour écraser les villages des vallées, la pluie a gagné le Sud.Dix personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi à Karachi, mégalopole de plus de 20 millions d’habitants. Mercredi, des habitants tentaient encore de vider à coup de seau l’eau entrée dans leurs maisons, alors qu’une bruine couvrait de nouveau la ville –perturbant grandement le réseau téléphonique et internet.La moitié des victimes ont été frappées d’électrocution et la plupart des autres sont mortes écrasées sous les murs ou les toits de leur maison qui se sont affaissés sous le poids de l’eau qu’aucune gouttière n’évacuait.Car quel que soit le niveau des précipitations — celles de mardi n’étaient pas exceptionnelles — la capitale économique se retrouve noyée sous les eaux. A la moindre pluie, les canalisations sont débordées par des torrents d’eau.Le centre météorologique pakistanais prévient déjà que les pluies vont durer dans le sud: il a placé en alerte toutes les équipes de secours concernées jusqu’à vendredi soir dans les provinces du Sindh, où se trouve Karachi, et au Baloutchistan voisin.- “Enfants terrorisés” -Dans le Nord, l’Autorité nationale de gestion des catastrophes estime que “l’épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu’à samedi”.”Et un autre est attendu à la fin du mois”, ajoute-t-elle, dans un pays où les 255 millions d’habitants voient les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplier sous l’effet du changement climatique.Depuis le début de la mousson fin juin, les autorités ont recensé près de 750 morts et un millier de blessés.Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur — typique de la mousson d’été — reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d’épidémies, alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.C’est pour éviter ce scénario catastrophe que les secouristes, appuyés par l’armée, continuent de déblayer les décombres dans le district de Buner, le plus durement touché il y a près d’une semaine.De nouveau mercredi, dix corps ont été retrouvés et identifiés au Khyber-Pakhtunkhwa, selon les autorités.Le colonel Irfan Afridi, lui, s’active à aider les survivants.”Nous avons monté des camps de soutien” dans différents districts et “des unités mobiles” qui “apportent une aide médicale gratuite, des rations de nourriture et des tentes”, affirme-t-il à l’AFP.L’une des soignants mobilisés, Anjoum Anwar, essaie surtout de rassurer des familles qui ont tout perdu en quelques minutes.”Les enfants sont terrorisés, ils disent que la peur les empêche de dormir la nuit et tout le monde est inquiet après ces pluies qui ont détruit notre région”, assure-t-elle.