Israel launches deadly operation in West Bank’s Jenin

The Israeli military said on Tuesday it had launched an operation in the occupied West Bank’s Jenin that Prime Minister Benjamin Netanyahu said aimed to “eradicate terrorism” in the area.The Palestinian health ministry, based in Ramallah, said the operation had killed 10 people, just days after a ceasefire between Israel and Hamas took effect in the Gaza Strip.In a joint statement, the military and the Shin Bet security agency said that, alongside the Israeli Border Police, they had launched an operation dubbed “Iron Wall” in Jenin.In a statement released shortly after the launch of the operation, Netanyahu said the raid aimed to “eradicate terrorism” in Jenin and was part of a broader strategy to counter Iran “wherever it sends its arms — in Gaza, Lebanon, Syria, Yemen” and the West Bank.The Israeli government has accused Iran, which backs armed groups across the Middle East including Hamas in Gaza, of attempting to send weapons and money to militants in the West Bank.The Palestinian Red Crescent said its first responders treated seven people injured by live ammunition and that Israeli forces were hindering their access to the area.United Nations Secretary-General Antonio Guterres called for “maximum restraint” from security forces and said that he “remains deeply concerned”, his deputy spokesman Farhan Haq said.Israeli NGO B’Tselem accused the Israeli government of using the Gaza ceasefire as “an excuse and opportunity to ratchet up the oppression of West Bank Palestinians”.”This is not what a ceasefire looks like,” it said.- ‘An invasion’ -Jenin governor Kamal Abu al-Rub told AFP the operation was “an invasion of the (refugee) camp”.”It came quickly, Apache helicopters in the sky and Israeli military vehicles everywhere,” he added.An AFP journalist said Palestinian security forces, who had been conducting an operation against armed factions in the area since early December, left some of their positions around the camp before the arrival of Israeli forces.He reported the frequent sound of explosions and gunfire echoing from the camp.The spokesman for the Palestinian security forces, Anwar Rajab, said in a statement that Israeli forces had “opened fire on civilians and security forces, resulting in injuries to several civilians and a number of security personnel, one of whom is in critical condition”.Jenin and its refugee camp are known bastions of Palestinian militancy and Israeli forces frequently launch raids against armed factions there.In recent months, raids have increased in frequency and intensity in Jenin.Military raids often feature military bulldozers that dig up roads, in what Israel says is a way of removing buried explosives, often leaving whole neighbourhoods cut off from each other.Jenin’s governor said that several bulldozers had entered the city on Tuesday.Violence has soared throughout the West Bank since the war in Gaza broke out on October 7, 2023.Israeli troops or settlers have killed at least 848 Palestinians in the West Bank since the start of the Gaza war, according to the health ministry.At least 29 Israelis have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military raids in the territory over the same period, according to Israeli official figures.

Fin de vie: Bayrou sème le flou sur l’avenir de l’aide à mourir

C’est un revers pour les partisans d’une aide légale à mourir pour certaines personnes en fin de vie. François Bayrou souhaite aborder séparément ce sujet, clivant, de celui des soins palliatifs, accédant ainsi à une demande des adversaires de l’euthanasie et du suicide assisté.Le Premier ministre souhaite scinder en deux le projet de loi sur la fin de vie, a-t-on appris mardi auprès de son entourage. Il n’y aurait donc plus un seul texte, mais une loi consacrée aux soins palliatifs et une autre dédiée à l’aide à mourir.Il y a une semaine, le chef du gouvernement avait simplement renvoyé la fin de vie au “pouvoir d’initiative” du Parlement.Si le choix de deux textes peut apparaître de simple forme, il marque en réalité un développement important dans l’histoire – déjà longue de plusieurs années – du projet de loi censé initialement porter la grande réforme sociétale de la présidence d’Emmanuel Macron. Et suscite déjà la désapprobation de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet – une macroniste de la première heure – qui s’est dite mardi soir “opposée” à cette “scission”.”J’attends que le gouvernement et le Premier ministre réinscrivent ce texte dans son ensemble à l’Assemblée nationale” et ce dès “aujourd’hui”, a-t-elle lancé sur France 5. – “Conscience” -La fin de vie a d’abord fait l’objet d’une convention citoyenne, puis d’un long travail de plusieurs gouvernements pour qu’un projet de loi parvienne finalement début 2024 à l’Assemblée nationale.Il prévoyait le développement des soins palliatifs mais aussi de légaliser, à d’importantes conditions, une “aide active à mourir” – concrètement un suicide assisté ou, dans certains cas, une euthanasie. La dissolution de l’été 2024 l’a arrêté net avant un premier vote solennel, alors que les clivages restent vifs. Les partisans de l’aide à mourir y voient un sujet essentiel de liberté et de dignité. Ses adversaires, dont nombre de religieux et certains soignants, craignent une évolution dangereuse éthiquement.En optant pour deux textes, M. Bayrou répond à une demande du second camp et reprend une partie des arguments des sceptiques de l’aide à mourir.Celle-ci “est une question de conscience” quand les soins palliatifs relèvent d'”un devoir de la société à l’égard de ceux qui traversent cette épreuve”, a ainsi justifié l’entourage du locataire de Matignon.Cette position rejoint notamment celle de la Sfap, organisation qui porte la voix des soins palliatifs et s’est toujours montrée très méfiante à l’idée de légaliser le suicide assisté.Deux textes, “c’est quelque chose que l’on demandait depuis le début”, a déclaré à l’AFP sa présidente, Claire Fourcade. “Le sujet des soins palliatifs, qui pourrait avancer très vite, est freiné par le fait d’être couplé à un sujet plus clivant et complexe”.- Equation politique-Chez les partisans de l’aide à mourir, comme Mme Braun-Pivet, le mécontentement l’emporte. Le député Olivier Falorni (apparenté MoDem), qui défend de longue date une évolution législative et avait dirigé les travaux sur le projet de loi lors de son passage à l’Assemblée, a ainsi exprimé son désaccord.Soins palliatifs et aide à mourir sont “complémentaires”, a-t-il insisté auprès de l’AFP. Ces deux sujets doivent “être abordé(s) maintenant et en même temps, pas séparément et dans longtemps”.Car les partisans de l’aide à mourir craignent l’abandon de ce volet, même si l’entourage du Premier ministre assure que les deux thèmes seront examinés dans la “même temporalité parlementaire”, sans précisions.”Séparer le texte, c’est céder aux représentants religieux et aux opposants à l’euthanasie, séparer pour finalement ne rien faire ?”, s’est interrogée sur le réseau X l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).Pour François Bayrou, l’enjeu est aussi politique. Plusieurs membres de son gouvernement ont exprimé leurs fortes réticences sur l’aide à mourir, à commencer par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait clairement dit ne pas souhaiter le retour du texte à l’Assemblée.”Dans une situation où il n’y a pas de budget pour la France”, la fin de vie “n’est pas une urgence”, argumentait aussi en privé un autre ministre il y a quelques semaines.Mais scinder le texte en deux “peut être un moyen d’aller plus vite et d’être plus efficace”, a défendu la députée Renaissance Stéphanie Rist, selon laquelle “c’était aussi une demande forte du Sénat d’avancer dans ce sens.”

Fin de vie: Bayrou sème le flou sur l’avenir de l’aide à mourir

C’est un revers pour les partisans d’une aide légale à mourir pour certaines personnes en fin de vie. François Bayrou souhaite aborder séparément ce sujet, clivant, de celui des soins palliatifs, accédant ainsi à une demande des adversaires de l’euthanasie et du suicide assisté.Le Premier ministre souhaite scinder en deux le projet de loi sur la fin de vie, a-t-on appris mardi auprès de son entourage. Il n’y aurait donc plus un seul texte, mais une loi consacrée aux soins palliatifs et une autre dédiée à l’aide à mourir.Il y a une semaine, le chef du gouvernement avait simplement renvoyé la fin de vie au “pouvoir d’initiative” du Parlement.Si le choix de deux textes peut apparaître de simple forme, il marque en réalité un développement important dans l’histoire – déjà longue de plusieurs années – du projet de loi censé initialement porter la grande réforme sociétale de la présidence d’Emmanuel Macron. Et suscite déjà la désapprobation de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet – une macroniste de la première heure – qui s’est dite mardi soir “opposée” à cette “scission”.”J’attends que le gouvernement et le Premier ministre réinscrivent ce texte dans son ensemble à l’Assemblée nationale” et ce dès “aujourd’hui”, a-t-elle lancé sur France 5. – “Conscience” -La fin de vie a d’abord fait l’objet d’une convention citoyenne, puis d’un long travail de plusieurs gouvernements pour qu’un projet de loi parvienne finalement début 2024 à l’Assemblée nationale.Il prévoyait le développement des soins palliatifs mais aussi de légaliser, à d’importantes conditions, une “aide active à mourir” – concrètement un suicide assisté ou, dans certains cas, une euthanasie. La dissolution de l’été 2024 l’a arrêté net avant un premier vote solennel, alors que les clivages restent vifs. Les partisans de l’aide à mourir y voient un sujet essentiel de liberté et de dignité. Ses adversaires, dont nombre de religieux et certains soignants, craignent une évolution dangereuse éthiquement.En optant pour deux textes, M. Bayrou répond à une demande du second camp et reprend une partie des arguments des sceptiques de l’aide à mourir.Celle-ci “est une question de conscience” quand les soins palliatifs relèvent d'”un devoir de la société à l’égard de ceux qui traversent cette épreuve”, a ainsi justifié l’entourage du locataire de Matignon.Cette position rejoint notamment celle de la Sfap, organisation qui porte la voix des soins palliatifs et s’est toujours montrée très méfiante à l’idée de légaliser le suicide assisté.Deux textes, “c’est quelque chose que l’on demandait depuis le début”, a déclaré à l’AFP sa présidente, Claire Fourcade. “Le sujet des soins palliatifs, qui pourrait avancer très vite, est freiné par le fait d’être couplé à un sujet plus clivant et complexe”.- Equation politique-Chez les partisans de l’aide à mourir, comme Mme Braun-Pivet, le mécontentement l’emporte. Le député Olivier Falorni (apparenté MoDem), qui défend de longue date une évolution législative et avait dirigé les travaux sur le projet de loi lors de son passage à l’Assemblée, a ainsi exprimé son désaccord.Soins palliatifs et aide à mourir sont “complémentaires”, a-t-il insisté auprès de l’AFP. Ces deux sujets doivent “être abordé(s) maintenant et en même temps, pas séparément et dans longtemps”.Car les partisans de l’aide à mourir craignent l’abandon de ce volet, même si l’entourage du Premier ministre assure que les deux thèmes seront examinés dans la “même temporalité parlementaire”, sans précisions.”Séparer le texte, c’est céder aux représentants religieux et aux opposants à l’euthanasie, séparer pour finalement ne rien faire ?”, s’est interrogée sur le réseau X l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).Pour François Bayrou, l’enjeu est aussi politique. Plusieurs membres de son gouvernement ont exprimé leurs fortes réticences sur l’aide à mourir, à commencer par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait clairement dit ne pas souhaiter le retour du texte à l’Assemblée.”Dans une situation où il n’y a pas de budget pour la France”, la fin de vie “n’est pas une urgence”, argumentait aussi en privé un autre ministre il y a quelques semaines.Mais scinder le texte en deux “peut être un moyen d’aller plus vite et d’être plus efficace”, a défendu la députée Renaissance Stéphanie Rist, selon laquelle “c’était aussi une demande forte du Sénat d’avancer dans ce sens.”

Trump pardons of Capitol rioters spark jubilation, outrage

US President Donald Trump’s sweeping pardons of Capitol rioters drew starkly contrasting reactions on Tuesday, largely embraced by his Republican supporters and vehemently condemned by Democrats.Former Democratic House speaker Nancy Pelosi denounced as “shameful” Trump’s pardons of participants in the January 6, 2021 attack on the congressional session held to certify Joe Biden’s 2020 election victory.”The president’s actions are an outrageous insult to our justice system and the heroes who suffered physical scars and emotional trauma as they protected the Capitol, the Congress and the Constitution,” Pelosi said.Michael Fanone, a former Washington police officer who was repeatedly shocked with a Taser and badly beaten by members of the pro-Trump mob, said he has been “betrayed by my country.””And I’ve been betrayed by those that supported Donald Trump,” Fanone told CNN. “The leader of the Republican Party pardoned hundreds of violent cop assaulters. Six individuals who assaulted me as I did my job on January 6… will now walk free.”Senator Dick Durbin, the ranking Democrat on the Senate Judiciary Committee, described Trump’s pardons of members of “a mob of Trump-inspired thugs” as a “national embarrassment.”But the pardons were welcomed by January 6 defendants and their Republican backers.Jacob Chansley, the “QAnon Shaman” who became one of the faces of the Capitol riot because of his red, white and blue facepaint, bare chest and unusual horned headgear, welcomed the pardon in a post on X.”I GOT A PARDON BABY! THANK YOU PRESIDENT TRUMP!!!” said Chansley. “J6ers are getting released & JUSTICE HAS COME…””God bless President Trump!!!” said far-right Republican lawmaker Marjorie Taylor Greene.”It’s finally over. J6’ers are being released,” Greene said on X. “Never forget what the Democrats did.”- ‘I think it was a bad idea’ -Not all Republican lawmakers were as ecstatic as Greene about the blanket pardons.”Many of them probably it was the right thing to do,” Republican Senator Thom Tillis of North Carolina told Spectrum News.”But anybody who is convicted of assault on a police officer — I can’t get there at all. I think it was a bad idea.”Other Republicans who had advised against pardoning those convicted of assaulting police officers were silent, including Vice President JD Vance, who just a week ago told Fox News “if you committed violence on that day, obviously you shouldn’t be pardoned.”Trump, hours after being sworn in on Monday, granted pardons to more than 1,500 people who stormed the Capitol including those convicted of assaulting police officers.He described them as “hostages” and ordered that all pending criminal cases against Capitol riot defendants be dropped.Among those pardoned was David Dempsey, 37, a California man who pleaded guilty to assaulting two police officers and was described by prosecutors as one of the “most violent” members of the pro-Trump mob.Dempsey used his “hands, feet, flag poles, crutches, pepper spray, broken pieces of furniture, and anything else he could get his hands on, as weapons against the police,” prosecutors said.Dempsey had been serving a 20-year prison sentence.Also receiving a pardon was Enrique Tarrio, the former leader of the far-right Proud Boys, who was sentenced to 22 years in prison for directing a military-style assault on the Capitol.The pardons were celebrated in posts on Proud Boys Telegram channels, with several chapters using them as recruiting tools and others volunteering to help enforce Trump’s pledge to deport millions of migrants.Stewart Rhodes, the leader of another far-right group, the Oath Keepers, was also among those released after his 18-year prison sentence was commuted to time served. Both Tarrio and Rhodes had been convicted of seditious conspiracy.The Capitol assault followed a fiery speech by then-president Trump to tens of thousands of his supporters near the White House in which he repeated his false claims that he won the 2020 race. He then encouraged the crowd to march on Congress.Trump was charged with conspiring to overturn the results of the 2020 election.But the case never made it to trial, and was dropped following Trump’s November election victory under the Justice Department’s policy of not prosecuting a sitting president.

Dérapage du déficit: Moscovici plaide pour l’indépendance des prévisions contre “l’hubris politique”

Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a soutenu mardi l’établissement de prévisions macroéconomiques “indépendantes” de “l’hubris politique” devant les députés de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les causes du dérapage du déficit public.Pierre Moscovici a repris son plaidoyer en faveur d’un élargissement du périmètre du Haut Conseil des Finances publiques (HCFP) — qu’il préside — ou pour la mise en place d’un autre dispositif chargé de prendre en main les prévisions macroéconomiques afin d’éviter que Bercy ne soit trop “seul” dans cet exercice. Il s’est associé sur ce point à un constat posé la semaine dernière devant cette même commission par le directeur général de l’Insee Jean-Luc Tavernier.La commission d’enquête auditionnait Pierre Moscovici dans le cadre de ses travaux sur l’étude des causes des variations observées entre le déficit public et les prévisions fiscales et budgétaires pour les années 2023 et 2024. Initialement prévu à 4,4% du Produit intérieur brut (PIB) à l’automne 2023, le déficit public devrait finalement s’établir à 6,1%, un chiffre qui sera confirmé fin mars, largement au-dessus des 3% tolérés par Bruxelles.”Certaines mauvaises surprises étaient difficiles à prévoir. Incontestablement (…). Mais il est impossible, je répète, impossible de prétendre en toute conscience que personne ne connaissait la fragilité répétée des prévisions pendant cette période”, a estimé l’ancien commissaire européen.Pierre Moscovici a répété avoir “alerté” à plusieurs reprises sur “le caractère optimiste de la quasi totalité des postes de prévision du gouvernement pour l’année 2024”, notamment la prévision de croissance, qui “était indubitablement et très significativement trop optimiste”, sans que ces signaux aient “été entendus”.”L’indépendance des prévisions en France doit être mieux garantie”, et “c’est le rôle des institutions budgétaires indépendantes, donc en France du HCFP, que de garantir la qualité des prévisions et de les tenir éloignées de ce que j’appellerais l’hubris du politique”, a estimé l’ancien ministre de l’Économie. Pour ce prémunir de cet orgueil démesuré, il a soutenu un élargissement des compétences du HCFP afin de lui conférer “un rôle de validation des prévisions macroéconomiques et de finances publiques du gouvernement”, évoquant notamment l’exemple d’autres pays européens comme le Portugal.- arbitrages -“Tant que la prévision sera le seul fait de l’administration, elle sera forcément soumise aux arbitrages gouvernementaux”, a-t-il poursuivi. Pierre Moscovici a également mis en cause nommément l’ancien ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui avait été entendu par la commission d’enquête le 12 décembre 2024. “Contrairement à ce qui a été indiqué à plusieurs reprises devant votre commission, y compris par Bruno Le Maire, l’ancien ministre, lors de son audition, le HCFP n’a ni validé les prévisions de croissance pour 2024, ni a fortiori considéré qu’elles étaient plausibles dans son avis sur le projet de loi de finance pour 2024”, a-t-il affirmé.Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés pendant son audition, les accusant “d’hypocrisie” et suscitant la consternation de nombreux parlementaires présents dans la salle.”Je rappelle que toutes les prévisions de croissance (pour 2024) ont été validées par le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) et considérées comme plausibles, toutes”, avait déclaré Bruno Le Maire face aux députés de la commission.Le HCFP a aussi “regretté à plusieurs reprises un manque d’information, des informations incomplètes de la part du gouvernement dans ses avis”, a également estimé Pierre Moscovici.

NBA: Wembanyama de retour dans sa ville de naissance, pour inaugurer deux terrains de basket

En marge des rencontres de NBA qu’il disputera avec les Spurs cette semaine, Victor Wembanyama a été accueilli en vedette dans sa ville de naissance, Le Chesnay, dans les Yvelines, pour inaugurer deux terrains de basket.Apparu souriant sur le terrain coloré, l’intérieur de 21 ans s’est prêté au jeu des autographes avec les enfants venus l’acclamer.”Le plus important c’est vous, les enfants, les élèves, qui avez motivé ce projet”, a déclaré “Wemby”, au côté du maire de la ville Richard Delepierre.”C’était un rêve pour moi d’avoir un terrain de qualité en libre-service pour pouvoir jouer au basket en grandissant”, a complété Wembanyama, à l’origine de ce projet comprenant la construction d’un terrain et d’un autre de basket 3×3. “On a rencontré la famille et les agents de Victor pendant l’été et ils nous ont fait part de son souhait de pouvoir réaliser ce terrain pour les jeunes de la commune”, détaille Richard Delepierre à l’AFP.Le projet, “pour un total de 500.000 euros” a été financé à 80% par les Spurs et leur fondation “Spurs Give” – 20% par la mairie du Chesnay – et été mis en Å“uvre en quelques mois.”C’est la première fois qu’on a un sportif de très haut niveau qui nous demande de réaliser un équipement, c’est un projet très innovant à bien des égards”, poursuit M.Delepierre.Six mois après les Jeux olympiques où il a décroché l’argent avec les Bleus, Victor Wembanyama est de retour en France, et à Bercy où il disputera avec les Spurs deux rencontres de saison régulière jeudi et samedi contre les Indiana Pacers.Arrivé avec son club lundi, il avait pris part à un premier entraînement à Nanterre, où il a été formé et a débuté en pro à 15 ans.Au cÅ“ur d’une semaine riche en événements, il sera aussi attendu dans la soirée de mardi, au défilé Louis Vuitton pour la Fashion Week.

Canada vows strong response, Mexico urges calm in face of Trump threats

Canada vowed strong pushback while Mexico urged calm on Tuesday in the face of US President Donald Trump’s trade threats that risk throwing their economies into disarray.The US president has accused both neighbors of being lax in preventing migrants and illicit drugs from coming into the United States, and called for a tightening of the borders.Hours after taking his oath of office on Monday, he signaled that 25 percent punitive tariffs against the United States’ two major trading partners could come as early as February 1.He also said he would order troops to its border with Mexico to stem migrant flows.”Canada will respond and everything is on the table,” Prime Minister Justin Trudeau told a news conference, adding that Ottawa’s reaction would be “robust and rapid and measured,” but also match dollar for dollar the US tariffs on Canadian imports.A Canadian government source told AFP that Ottawa is considering higher duties on US goods including steel products, ceramics like toilets and sinks, glassware and orange juice — in a first phase of tariffs that could be extended.Provincial and opposition leaders have also called for blocking exports of Canadian oil, electricity and critical minerals.Mexican President Claudia Sheinbaum, meanwhile, downplayed the tariff threat while urging calm in the face of Trump’s announcement of severe new restrictions on migration.”It’s important to always keep a cool head and refer to signed agreements, beyond actual speeches,” she said at her regular morning conference.- Bad neighbors -Trump defended the tariffs on his first day in office, telling reporters as he signed an array of executive orders that Canada and Mexico are allowing “vast numbers of people to come in, and fentanyl to come in.”He signed an order directing agencies to study a host of trade issues including deficits, unfair practices and currency manipulation.These could pave the way for further duties.Sheinbaum, who has reacted to months of threats from Trump with a mix of pragmatism and firmness, noted that several of the measures dated from Trump’s first mandate.On trade, Canada and Mexico are theoretically protected by the Canada-United States-Mexico Free Trade Agreement (USMCA), signed during Trump’s first term and hailed as “the best and most important trade agreement ever signed by the United States.”The pact replaced an earlier continental trade agreement from the 1990s and included new labor provisions aimed in particular at improving worker rights in Mexico.It is due to be reviewed in 2026.”For now, the trade treaty remains in effect,” Sheinbaum noted.Mexico leapfrogged China in 2023 to become the United States’s largest trading partner. That year, the American trade deficit with Mexico rose to US$150 billion.Trade conflicts between the three signatories have multiplied in recent years, concerning for example American genetically modified corn, Canadian dairy products, and trade in auto parts.Trudeau on Tuesday warned that a trade war would cost the United States, but also “there will be costs for Canadians.””This is a crucial moment for Canada and Canadians,” he said.According to economists, a trade war could plunge Canada — which sends approximately 75 percent of its exports to the United States, led by its energy and auto sectors — into a recession.One scenario from Scotiabank suggests that any bilateral trade disruption could slash more than five percent from Canadian GDP, increase unemployment significantly and fuel inflation.US GDP could fall by 0.9 percent, analyst Jean-François Perrault said in a research note.According to the Canadian Chamber of Commerce, tit-for-tat tariffs would cause Canadian GDP to fall by 2.6 percent, while American GDP would suffer a decline of 1.6 percent.burs-amc/st

Disparition de Lydie Logé: Monique Olivier “participe activement” aux reconstitutions

L’ex-épouse de Michel Fourniret, Monique Olivier “participe, répond aux questions, a des bribes de souvenirs”, a déclaré à la presse son avocat Me Richard Delgenes, en marge d’une première journée de reconstitution autour d’Argentan (Orne) de la disparition en 1993 de Lydie Logé.Monique Olivier, qui a avoué son implication dans la disparition de Lydie Logé que son ex-époux Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée, est arrivée mardi vers 16H45 à Saint-Christophe-le-Jajolet, devant le domicile où vivait la jeune femme de 29 ans lors de sa disparition en 1993.Monique Olivier, 76 ans, est arrivée dans un convoi d’au moins six véhicules, entourée d’une vingtaine de gendarmes et policiers, et en présence de la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine) Sabine Khéris, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a vu le convoi quitter les lieux peu avant 19H.Le cortège avait déambulé en début d’après-midi dans Argentan à la recherche potentielle de lieux où le couple aurait pu repérer la victime qui y faisait des courses ce jour-là.”Le seul objectif de tout ça c’est de retrouver le corps de Lydie Logé”, a déclaré à la presse Me Richard Delgenes, à la tombée de la nuit.La pavillon étroit, entouré d’un jardin, se situe face à un champ à la sortie de ce village de 240 habitants, au sud d’Argentan.”On sait déjà que Michel Fourniret est l’assassin, et elle (Monique Olivier NDLR) était présente dans le camion, semble-t-il” a ajouté Me Delgenes, faisant référence à la camionnette dont Michel Fourniret se servait pour l’enlèvement de ses victimes.”Monique Olivier y participe activement, donc c’est la raison pour laquelle on refait la filature avec le camion”, a détaillé son avocat, “on revient sur les lieux, et puis elle répond aux questions qui sont posées”.Monique Olivier a été mise en examen en janvier 2021 pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête concernant Lydie Logé.- “Compliqué d’avoir des réponses 33 ans après” -“On travaille pour déterminer l’endroit où il l’aurait repérée exactement et l’endroit où, à partir de quand, il aurait pu commencer à la prendre en filature”, a ensuite expliqué l’avocat, ajoutant qu’il était “trop tôt” pour avoir des certitudes. “C’est le premier jour d’investigations et il y en a trois de prévus, c’est compliqué 33 ans après d’avoir des réponses mais et encore plus je suppose pour la famille des victimes”, a-t-il ajouté.Me Corinne Herrmann, avocate de la famille de la victime, a déclaré sur RTL mardi matin toute l’importance de ces fouilles.”Il existe des cas où on a retrouvé des corps plus de trente ans après les faits. Sur les indications de Monique Olivier, c’est plus difficile parce qu’elle se repère mal. Mais il faut toujours tout tenter”, a-t-elle dit.”Les familles ont besoin de réponses. La famille de Lydie Logé a besoin de pouvoir lui donner une sépulture digne”, a ajouté Me Herrmann.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vue vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Le 22 décembre 2020, le tueur en série avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité.L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sÅ“urs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition. Â