Ouverture retardée pour le procès du prince Harry contre les tabloïds de Murdoch

Un procès intenté par le prince Harry contre le groupe de médias de Rupert Murdoch devait s’ouvrir mardi matin à Londres mais a été retardé à la demande des avocats du fils cadet du roi Charles III, engagé dans une bataille acharnée contre les tabloïds.Le juge a accepté de reporter l’ouverture des débats au moins jusqu’à la mi-journée. Les avocats du prince Harry ont réclamé ce délai pour “continuer les discussions”, sans plus de précisions, ce qui a fait naître des rumeurs sur la possibilité d’un accord financier à l’amiable avec le groupe du magnat Rupert Murdoch, News Group Newspapers (NGN), propriétaire du Sun et du défunt News of the World.Un tel accord éviterait un procès. Quelques dizaines d’autres plaignants ont ainsi opté pour de tels règlements financiers à l’amiable dans cette affaire.Les publications sont accusées par Harry d’avoir recouru, notamment par le biais de détectives privés, à des procédés illégaux pour recueillir des informations destinées à nourrir des articles le concernant il y a plus d’une décennie.Il s’agit d’un nouvel épisode dans le combat judiciaire engagé par le prince Harry, 40 ans, contre la puissante presse à scandale britannique. Le duc de Sussex, désormais en retrait de la famille royale, vit en Californie avec sa femme Meghan et leurs deux enfants.Il a toujours tenu les paparazzi pour responsables de la mort de sa mère Diana en 1997 à Paris.Il avait remporté en 2023 une victoire majeure contre la presse tabloïd en obtenant la condamnation de l’éditeur du Daily Mirror pour des articles issus du piratage de messageries téléphoniques.Les poursuites devant la Haute Cour de Londres ne portent quant à elles pas sur les écoutes téléphoniques, le juge Timothy Fancourt ayant estimé que le délai pour agir sur ce point était dépassé.- “Réfuter la plainte” -Outre Harry, un ancien dirigeant du parti travailliste, Tom Watson, désormais membre de la Chambre des Lords, poursuit également le groupe NGN. Les deux plaignants accusent aussi les dirigeants du groupe d’avoir étouffé les agissements illégaux de leurs employés en supprimant des courriels.Le groupe de journaux rejette ces accusations, qualifiées de “fausses” et “non étayées”.Lors de ce procès, NGN va appeler “un certain nombre de témoins, notamment des experts de la technologie, des juristes et de hauts responsables (de l’entreprise) pour réfuter la plainte”, a déclaré un porte-parole.En 2023, Harry avait témoigné contre l’éditeur du Daily Mirror (MGN), devenant le premier membre de la famille royale à déposer ainsi à la barre d’un procès en plus de 100 ans.Le juge, qui était également Timothy Fancourt, avait tranché en sa faveur. Il avait estimé que le piratage des boîtes vocales de célébrités était “une pratique très répandue” chez les titres du groupe MGN à la fin des années 1990. Il avait aussi précisé que la messagerie du téléphone portable du prince Harry avait été piratée “dans une modeste mesure”.La presse britannique a été secouée à la fin des années 2000 par la révélation de plusieurs scandales d’écoutes illégales.- “Maléfique” -Le groupe de Rupert Murdoch avait présenté des excuses en reconnaissant des pratiques illégales au News of the World, fermé précipitamment en 2011, mais démenti l’existence d’agissements similaires au Sun et nié toute tentative d’étouffer le scandale.Depuis, quelque 1.300 plaignants ont conclu, dans différents dossiers, des règlements à l’amiable avec le groupe de médias. Ce dernier a payé selon les médias britanniques environ un milliard de livres (1,18 milliard d’euros), s’évitant ainsi jusqu’à présent tout procès.Le frère aîné de Harry et héritier au trône, le prince William, fait partie de ceux qui ont opté pour de tels accords ces dernières années, de même que l’acteur Hugh Grant.Ce dernier a expliqué qu’un procès lui aurait coûté dix millions de livres (11,8 millions d’euros) en frais de justice, même en cas de victoire.La procédure judiciaire menée par Harry contre le groupe de Rupert Murdoch a été comparée en octobre par le juge Fancourt à une bataille “entre deux armées obstinées mais dotées de ressources suffisantes”.Harry avait indiqué lors d’un événement organisé par le New York Times en décembre qu’il entendait faire “rendre des comptes” aux tabloïds. Dans son autobiographie de 2023, “Le Suppléant”, il avait qualifié Rupert Murdoch de “maléfique”.

Le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes otages à Gaza

Quatre Israéliennes doivent être libérées samedi lors du prochain échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, a annoncé mardi le Hamas au troisième jour d’un cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza.Le Qatar, qui a mené les négociations avec les Etats-Unis et l’Egypte, s’est dit “confiant” mardi dans la mise en oeuvre de l’accord de trêve, après des doutes sur sa solidité émis par le président américain, Donald Trump.Le porte-parole de la diplomatie qatarie a cependant souligné que “la moindre violation par l’une des parties ou une décision politique (…) pourrait évidement conduire” à “l’effondrement” du cessez-le-feu.L’entrée en vigueur dimanche d’une trêve six semaines a marqué le début d’un processus encore incertain devant mettre fin à 15 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Dès les premières heures de la trêve, des centaines de camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza déplacés par la guerre se précipitaient pour retrouver leur terre.Après la libération de trois otages israéliennes et de 90 prisonniers palestiniens détenus par Israël, le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes retenues dans la bande de Gaza, lors du deuxième échange prévu par l’accord de trêve, a annoncé à l’AFP Taher al-Nounou, un haut dirigeant du mouvement.Selon l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 91 sont encore retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a déclaré M. Trump, interrogé sur les chances d’une trêve durable.- “Plus jamais de menace” -Donald Trump a exercé une intense pression sur Israël, allié des Etats-Unis, pour qu’un accord soit conclu avant son investiture et avait aussi menacé le Hamas de vivre “l’enfer” si les otages n’étaient pas libérés.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le président républicain a réaffirmé son soutien à Israël en révoquant un décret de son prédécesseur, Joe Biden, qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi avoir lancé une opération militaire dans la zone autonome de Jénine, en Cisjordanie, visant à y “éradiquer le terrorisme,” selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. L’opération a fait six morts, selon l’Autorité palestinienne.En félicitant lundi Donald Trump, Benjamin Netanyahu avait déclaré vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre.Le Hamas a lui affirmé que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Durant la première phase de la trêve, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Cette trêve initiale de 42 jours doit permettre l’entrée chaque jour de 600 camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé par Israël.Lundi, 915 camions sont entrés à Gaza, a annoncé l’ONU. Un porte-parole des Affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU, Jens Laerke, a précisé qu’aucun pillage ni attaque de convoi n’avait été signalé pendant les deux premiers jours.- “Seulement des ruines” -Dès dimanche, des milliers de Palestiniens, déplacés comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire, ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Les mêmes scènes se répètent du nord au sud. “Les destructions ont visé des établissements d’enseignement et de santé, les installations civiles, les installations municipales, les réservoirs d’eau, les réseaux d’eau et d’égouts”, a témoigné à l’AFP Ahmed Al-Soufi, le maire de Rafah, dans le sud de Gaza. “Mais nous reconstruirons Rafah une fois de plus”, a-t-il assuré.Selon l’ONU, la reconstruction du territoire, où près de 70% des bâtiments ont été endommagés ou détruits, prendra jusqu’à 15 ans et coûtera plus de 50 milliards d’euros.L’accord de trêve conclu le 15 janvier nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire, mais la suite du calendrier reste incertaine.Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes otages à Gaza

Quatre Israéliennes doivent être libérées samedi lors du prochain échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, a annoncé mardi le Hamas au troisième jour d’un cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza.Le Qatar, qui a mené les négociations avec les Etats-Unis et l’Egypte, s’est dit “confiant” mardi dans la mise en oeuvre de l’accord de trêve, après des doutes sur sa solidité émis par le président américain, Donald Trump.Le porte-parole de la diplomatie qatarie a cependant souligné que “la moindre violation par l’une des parties ou une décision politique (…) pourrait évidement conduire” à “l’effondrement” du cessez-le-feu.L’entrée en vigueur dimanche d’une trêve six semaines a marqué le début d’un processus encore incertain devant mettre fin à 15 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Dès les premières heures de la trêve, des centaines de camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza déplacés par la guerre se précipitaient pour retrouver leur terre.Après la libération de trois otages israéliennes et de 90 prisonniers palestiniens détenus par Israël, le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes retenues dans la bande de Gaza, lors du deuxième échange prévu par l’accord de trêve, a annoncé à l’AFP Taher al-Nounou, un haut dirigeant du mouvement.Selon l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 91 sont encore retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a déclaré M. Trump, interrogé sur les chances d’une trêve durable.- “Plus jamais de menace” -Donald Trump a exercé une intense pression sur Israël, allié des Etats-Unis, pour qu’un accord soit conclu avant son investiture et avait aussi menacé le Hamas de vivre “l’enfer” si les otages n’étaient pas libérés.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le président républicain a réaffirmé son soutien à Israël en révoquant un décret de son prédécesseur, Joe Biden, qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi avoir lancé une opération militaire dans la zone autonome de Jénine, en Cisjordanie, visant à y “éradiquer le terrorisme,” selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. L’opération a fait six morts, selon l’Autorité palestinienne.En félicitant lundi Donald Trump, Benjamin Netanyahu avait déclaré vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre.Le Hamas a lui affirmé que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Durant la première phase de la trêve, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Cette trêve initiale de 42 jours doit permettre l’entrée chaque jour de 600 camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé par Israël.Lundi, 915 camions sont entrés à Gaza, a annoncé l’ONU. Un porte-parole des Affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU, Jens Laerke, a précisé qu’aucun pillage ni attaque de convoi n’avait été signalé pendant les deux premiers jours.- “Seulement des ruines” -Dès dimanche, des milliers de Palestiniens, déplacés comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire, ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Les mêmes scènes se répètent du nord au sud. “Les destructions ont visé des établissements d’enseignement et de santé, les installations civiles, les installations municipales, les réservoirs d’eau, les réseaux d’eau et d’égouts”, a témoigné à l’AFP Ahmed Al-Soufi, le maire de Rafah, dans le sud de Gaza. “Mais nous reconstruirons Rafah une fois de plus”, a-t-il assuré.Selon l’ONU, la reconstruction du territoire, où près de 70% des bâtiments ont été endommagés ou détruits, prendra jusqu’à 15 ans et coûtera plus de 50 milliards d’euros.L’accord de trêve conclu le 15 janvier nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire, mais la suite du calendrier reste incertaine.Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

From the border to ‘woke,’ Trump signs raft of orders on Day 1

On the first day of his new term, President Donald Trump signed orders ranging from climate to immigration, along with sweeping pardons for nearly all of those charged with storming the capital on January 6, 2021.Some of his orders delivered on promises he made during the 2024 campaign. Others, like a withdrawal from the World Health Organization (WHO), had not been expected. Here is a summary of the orders Trump signed at a Washington arena packed with supporters, and later at the White House, after he was sworn in as president.- Immigration -Trump signed various orders aimed at reshaping how the United States manages immigration and citizenship. One declared a national emergency at the southern border. Trump also promised a mass deportation operation involving the military, which he says will target those he called “criminal aliens.” In the Oval Office, Trump signed an order revoking birthright citizenship. But automatic US citizenship to people born in the country is enshrined in the Constitution, and Trump’s action is certain to face a legal challenge.- January 6 rioters -Trump signed pardons for more than 1,500 people charged in the January 6, 2021 attack on the Capitol by his supporters trying to overturn the 2020 election.He again referred to those who were convicted or pleaded guilty over the riots as “hostages.”- Diversity, Equity, Inclusion – Trump repealed various executive orders promoting diversity programs and LGBTQ equality, in line with his promised attack on “woke” culture.He overturned decrees promoting diversity and equality in the government, businesses and healthcare, as well as the rights of LGBTQ Americans.Trump said that moving forward the US government will only recognize “two genders, male and female.”- Paris climate accord – The president immediately withdrew the United States from the Paris climate accord, repeating an action he took during his first term.The order extends Trump’s defiant rejection of global efforts to combat planetary warming as catastrophic weather events intensify worldwide.It would take a year to leave the agreement after submitting a formal notice to the United Nations framework that underpins global climate negotiations.- Oil drilling -Trump signed an order declaring a “national energy emergency” aimed at significantly expanding drilling in the world’s top oil and gas producer.”We will drill, baby, drill,” Trump said in his inaugural address.- Work from home – Another order requires federal workers to return to the office full-time, with Trump seeking to undo most of the work-from-home allowances that flourished during the Covid-19 pandemic.- Leaving WHO –  Trump signed an order for the United States to exit the World Health Organization, insisting Washington was unfairly paying more than China into the UN body.- TikTok -The president ordered a 75-day pause on enforcing a law that would effectively ban TikTok.His action delayed implementation of an act that came into effect this week, prohibiting the distribution and updating of TikTok in the United States.Trump has said the app’s Chinese parent company must agree to sell a 50 percent share to the United States. – West Bank settlers -Trump revoked sanctions against violent Israeli settlers in the occupied West Bank accused of abuses against Palestinians, undoing an unprecedented action taken by Joe Biden’s administration.- Cuba -Undoing another one of Biden’s more recent moves, Trump reversed the removal of Cuba from a blacklist of state sponsors of terrorism.Biden had removed Cuba from the list only days earlier as part of a deal to free prisoners.burs-bs/jgc/bfm/mtp

Afghan Taliban government announces prisoner swap with US

The Taliban government said Tuesday it had released two American citizens from prison in return for an Afghan fighter held in the United States, in a deal brokered by Qatar.Discussions about the prisoner exchange were confirmed last year, but the swap was announced after outgoing US president Joe Biden handed over to Donald Trump, who was inaugurated on Monday.”An Afghan fighter Khan Mohammed imprisoned in America has been released in exchange for American citizens and returned to the country,” the Afghan foreign ministry said in a statement.The ministry said Mohammed had been serving a life sentence in California after being arrested “almost two decades ago” in the eastern Afghan province of Nangarhar.Mohammed, who was convicted of narco-terrorism by a US court, returned to the province on Tuesday, where he was greeted by a crowd and presented with garlands of flowers. He told journalists he was grateful to the Taliban authorities for his release and he was “very happy” to be reunited with his family.”A lot of innocent people are imprisoned, my request is that all of them can be released and be able to return to their homes,” he said.His son, Rafiullah Mohammed, said his father was innocent and that the family demanded compensation.Taliban government spokesman Zabihullah Mujahid told AFP two US nationals had been released, declining to provide any further details on the exchange.- ‘Overwhelming gratitude’ – The family of US citizen Ryan Corbett, who was detained by the Taliban in 2022, confirmed he was released and thanked both the Biden and Trump administrations, as well as Qatar.”Today, our hearts are filled with overwhelming gratitude and praise to God for sustaining Ryan’s life and bringing him back home after what has been the most challenging and uncertain 894 days of our lives,” the family said on their website.They called for two other Americans still held in Afghanistan to be released.US media named William McKenty as the second released American detainee, noting little was known about what he was doing in Afghanistan and that his family had asked the US government for privacy in his case.The New York Times said two other Americans remain in detention in Afghanistan, former airline mechanic George Glezmann and naturalised American Mahmood Habibi.In August 2024, the US Federal Bureau of Investigation said it was seeking information about the disappearance of Afghan-American businessman Habibi two years previously.- ‘New chapter’ -After Trump’s election win in November, the Taliban government had said it hoped for a “new chapter” in ties with the United States.Biden came under heavy criticism for the chaotic withdrawal of US forces from Afghanistan in 2021, more than a year after Trump presided over a deal with the Taliban insurgents to end US and NATO involvement in the two-decade war.Taliban authorities have repeatedly said they want positive relations with every country since sweeping back to power in 2021.No state has officially recognised their government, with restrictions on women’s rights a key sticking point for many countries, including the United States.The Taliban government on Tuesday called the exchange “a good example of resolving issues through dialogue, expressing special gratitude for the effective role of the brotherly country of Qatar in this regard”.”The Islamic Emirate views positively those actions of the United States that contribute to the normalisation and expansion of relations between the two countries,” it added, using the Taliban authorities’ name for their government.A 2008 US Department of Justice statement named Mohammed — in his 30s at the time — as a member of “an Afghan Taliban cell” and said he was arrested in October 2006 and sentenced in December 2008 to “two terms of life in prison on drug and narco-terrorism charges”. It was the first narco-terrorism conviction in a US federal court, the statement said.Dozens of foreigners have been detained by the Taliban authorities since the group’s return to power.It is unclear how many Afghan citizens are in US custody.At least one Afghan prisoner remains in detention at the secretive US prison Guantanamo Bay in Cuba, Muhammad Rahim, whose family called for his release in November 2023. In February last year, two former prisoners held in Guantanamo Bay until 2017 were welcomed home to Afghanistan, more than 20 years after they were arrested. 

Afghan Taliban government announces prisoner swap with US

The Taliban government said Tuesday it had released two American citizens from prison in return for an Afghan fighter held in the United States, in a deal brokered by Qatar.Discussions about the prisoner exchange were confirmed last year, but the swap was announced after outgoing US president Joe Biden handed over to Donald Trump, who was inaugurated on Monday.”An Afghan fighter Khan Mohammed imprisoned in America has been released in exchange for American citizens and returned to the country,” the Afghan foreign ministry said in a statement.The ministry said Mohammed had been serving a life sentence in California after being arrested “almost two decades ago” in the eastern Afghan province of Nangarhar.Mohammed, who was convicted of narco-terrorism by a US court, returned to the province on Tuesday, where he was greeted by a crowd and presented with garlands of flowers. He told journalists he was grateful to the Taliban authorities for his release and he was “very happy” to be reunited with his family.”A lot of innocent people are imprisoned, my request is that all of them can be released and be able to return to their homes,” he said.His son, Rafiullah Mohammed, said his father was innocent and that the family demanded compensation.Taliban government spokesman Zabihullah Mujahid told AFP two US nationals had been released, declining to provide any further details on the exchange.- ‘Overwhelming gratitude’ – The family of US citizen Ryan Corbett, who was detained by the Taliban in 2022, confirmed he was released and thanked both the Biden and Trump administrations, as well as Qatar.”Today, our hearts are filled with overwhelming gratitude and praise to God for sustaining Ryan’s life and bringing him back home after what has been the most challenging and uncertain 894 days of our lives,” the family said on their website.They called for two other Americans still held in Afghanistan to be released.US media named William McKenty as the second released American detainee, noting little was known about what he was doing in Afghanistan and that his family had asked the US government for privacy in his case.The New York Times said two other Americans remain in detention in Afghanistan, former airline mechanic George Glezmann and naturalised American Mahmood Habibi.In August 2024, the US Federal Bureau of Investigation said it was seeking information about the disappearance of Afghan-American businessman Habibi two years previously.- ‘New chapter’ -After Trump’s election win in November, the Taliban government had said it hoped for a “new chapter” in ties with the United States.Biden came under heavy criticism for the chaotic withdrawal of US forces from Afghanistan in 2021, more than a year after Trump presided over a deal with the Taliban insurgents to end US and NATO involvement in the two-decade war.Taliban authorities have repeatedly said they want positive relations with every country since sweeping back to power in 2021.No state has officially recognised their government, with restrictions on women’s rights a key sticking point for many countries, including the United States.The Taliban government on Tuesday called the exchange “a good example of resolving issues through dialogue, expressing special gratitude for the effective role of the brotherly country of Qatar in this regard”.”The Islamic Emirate views positively those actions of the United States that contribute to the normalisation and expansion of relations between the two countries,” it added, using the Taliban authorities’ name for their government.A 2008 US Department of Justice statement named Mohammed — in his 30s at the time — as a member of “an Afghan Taliban cell” and said he was arrested in October 2006 and sentenced in December 2008 to “two terms of life in prison on drug and narco-terrorism charges”. It was the first narco-terrorism conviction in a US federal court, the statement said.Dozens of foreigners have been detained by the Taliban authorities since the group’s return to power.It is unclear how many Afghan citizens are in US custody.At least one Afghan prisoner remains in detention at the secretive US prison Guantanamo Bay in Cuba, Muhammad Rahim, whose family called for his release in November 2023. In February last year, two former prisoners held in Guantanamo Bay until 2017 were welcomed home to Afghanistan, more than 20 years after they were arrested. 

Deux fois moins de narchomicides à Marseille mais une forme de “narcoterrorisme”

Le narcobanditisme a coûté la vie à 24 personnes en 2024 en région marseillaise, deux fois moins que le bain de sang de 2023, mais “pour autant la menace demeure très importante” face à une forme de “narcoterrorisme”, ont encore averti les autorités mardi.”La route sera longue, nous n’avons pas de baguette magique”, a répété Nicolas Bessone, le procureur de la République de Marseille, en se félicitant cependant des résultats de la lutte contre les trafics de stupéfiants en 2024, lors d’une conférence de presse avec le préfet de police des Bouches-du-Rhône Pierre-Edouard Colliex.Après le funeste record de 49 morts dont 4 victimes collatérales de 2023, les violences liées à la guerre des gangs pour le contrôle des points de deal ont coûté la vie à 24 personnes dans le département l’an dernier, dont un chauffeur VTC abattu par un adolescent d’à peine 14 ans.Si cette baisse est à mettre au crédit de la “mobilisation historique” des forces de l’ordre et de la justice, selon M. Colliex, avec plusieurs commandos arrêtés avant de passer à l’acte, elle est aussi due à “une cause exogène”, “la fin de la guerre entre les clans DZ Mafia et Yoda”, avec la victoire du premier, a concédé mardi le procureur de Marseille.S’agissant de Yoda, l’extradition de leur chef présumé, Félix Bingui, alias “le chat”, annoncée lundi à l’AFP par une source proche, est bien en cours, a confirmé au passage le magistrat, précisant que son arrivée depuis le Maroc était “imminente”.A la veille du début de l’examen d’une proposition de loi sur le narcotrafic, MM. Bessone et Colliex ont souligné mardi les résultats “considérables” de la lutte policière et judiciaire contre le narcobanditisme à Marseille, avec plus de 2.000 personnes mises en examen par les magistrats marseillais, dont 200 pour “narchomicides”, ces homicides sur fond de trafics de stupéfiants.Parmi eux, toujours plus de mineurs, et ce à tous les niveaux du spectre, a insisté M. Bessone, en soulignant le sort peu enviable de ces “jobbers” venant de toute la France, attirés à Marseille par le mirage de l’argent facile. “Pour ce que j’appellerais des +narcotouristes+, la réalité est beaucoup plus sombre que ce qu’elle peut paraître”, a poursuivi le magistrat, en évoquant des cas de “traite d’êtres humains”, avec séquestrations et tortures. – “On ne cède pas à la peur” -Avec quelque 500 adolescents concernés en 2024, “plus de la moitié de la délinquance des mineurs” est liée aux stupéfiants à Marseille, a expliqué le procureur, soulignant que pour la première fois en France le tribunal pour enfants de Marseille va juger un assassinat commis par un mineur de moins de 16 ans avec le procès attendu de la mort de Socayna, jeune étudiante qui avait pris une balle perdue dans sa chambre. Alors certes, la deuxième ville de France ne compte plus que 84 points de deal, 29 de moins en un an. Mais “ce n’est pas parce qu’on a supprimé les points de deal à la cité de la Castellane (dans les quartiers Nord) que la drogue a disparu, qu’on a résolu le problème”, a affirmé de son côté le préfet de police, évoquant le développement des livraisons de stupéfiants à domicile, le “ubershit”.Et des activités de plus en plus exercées par des femmes. Pour M. Colliex, il faut en tous cas continuer le pilonnage, sur le mode des opérations “place nette XXL” lancées par Emmanuel Macron depuis Marseille en mars.2024 a également été marquée par une diversification des activités des narcotrafiquants, avec des tentatives de racket de commerçants voire de rappeurs, comme celle visant SCH, qui s’est soldée par l’assassinat d’un de ses proches. Plusieurs responsables judiciaires ont été menacés de mort, dont des membres de la direction de la prison des Baumettes. Sans parler des tentatives de corruption de fonctionnaires.Mais “on ne cède pas à la peur car on interpelle les individus qui commettent des menaces” et “très peu de gens ont été placés sous protection policière” à ce stade, a précisé Pierre-Edouard Colliex à l’AFP.Pour lutter contre le blanchiment d’argent, le préfet de police a annoncé qu’il interdira d’ici fin janvier l’activité de plusieurs dizaines d’épiceries de nuit. Et un “bouclier portuaire” sera mis en place pour renforcer la sûreté du port de Marseille-Fos.Pour autant, malgré ce volontarisme affiché, “nous rencontrons d’importantes difficultés à juguler, à maîtriser le phénomène. Donc il faut à la fois des moyens, un choc législatif, pour être à la hauteur des enjeux et de la menace en face de nous”, a insisté Nicolas Bessone auprès de l’AFP, plaidant notamment pour l’élargissement du statut de repenti aux crimes de sang, la création de cour d’assises composées de magistrats professionnels et la création d’un nouvel outil, l’association de malfaiteurs criminelle.Car pour le magistrat, Marseille fait désormais face à un véritable “narcoterrorisme”. Jeudi, le président du tribunal judiciaire de Marseille, Olivier Leurent, avait lui dit craindre que “nous nous approchions du point de bascule vers un narco-Etat”.