NBA: Wembanyama de retour dans sa ville de naissance, pour inaugurer deux terrains de basket

En marge des rencontres de NBA qu’il disputera avec les Spurs cette semaine, Victor Wembanyama a été accueilli en vedette dans sa ville de naissance, Le Chesnay, dans les Yvelines, pour inaugurer deux terrains de basket.Apparu souriant sur le terrain coloré, l’intérieur de 21 ans s’est prêté au jeu des autographes avec les enfants venus l’acclamer.”Le plus important c’est vous, les enfants, les élèves, qui avez motivé ce projet”, a déclaré “Wemby”, au côté du maire de la ville Richard Delepierre.”C’était un rêve pour moi d’avoir un terrain de qualité en libre-service pour pouvoir jouer au basket en grandissant”, a complété Wembanyama, à l’origine de ce projet comprenant la construction d’un terrain et d’un autre de basket 3×3. “On a rencontré la famille et les agents de Victor pendant l’été et ils nous ont fait part de son souhait de pouvoir réaliser ce terrain pour les jeunes de la commune”, détaille Richard Delepierre à l’AFP.Le projet, “pour un total de 500.000 euros” a été financé à 80% par les Spurs et leur fondation “Spurs Give” – 20% par la mairie du Chesnay – et été mis en Å“uvre en quelques mois.”C’est la première fois qu’on a un sportif de très haut niveau qui nous demande de réaliser un équipement, c’est un projet très innovant à bien des égards”, poursuit M.Delepierre.Six mois après les Jeux olympiques où il a décroché l’argent avec les Bleus, Victor Wembanyama est de retour en France, et à Bercy où il disputera avec les Spurs deux rencontres de saison régulière jeudi et samedi contre les Indiana Pacers.Arrivé avec son club lundi, il avait pris part à un premier entraînement à Nanterre, où il a été formé et a débuté en pro à 15 ans.Au cÅ“ur d’une semaine riche en événements, il sera aussi attendu dans la soirée de mardi, au défilé Louis Vuitton pour la Fashion Week.

Canada vows strong response, Mexico urges calm in face of Trump threats

Canada vowed strong pushback while Mexico urged calm on Tuesday in the face of US President Donald Trump’s trade threats that risk throwing their economies into disarray.The US president has accused both neighbors of being lax in preventing migrants and illicit drugs from coming into the United States, and called for a tightening of the borders.Hours after taking his oath of office on Monday, he signaled that 25 percent punitive tariffs against the United States’ two major trading partners could come as early as February 1.He also said he would order troops to its border with Mexico to stem migrant flows.”Canada will respond and everything is on the table,” Prime Minister Justin Trudeau told a news conference, adding that Ottawa’s reaction would be “robust and rapid and measured,” but also match dollar for dollar the US tariffs on Canadian imports.A Canadian government source told AFP that Ottawa is considering higher duties on US goods including steel products, ceramics like toilets and sinks, glassware and orange juice — in a first phase of tariffs that could be extended.Provincial and opposition leaders have also called for blocking exports of Canadian oil, electricity and critical minerals.Mexican President Claudia Sheinbaum, meanwhile, downplayed the tariff threat while urging calm in the face of Trump’s announcement of severe new restrictions on migration.”It’s important to always keep a cool head and refer to signed agreements, beyond actual speeches,” she said at her regular morning conference.- Bad neighbors -Trump defended the tariffs on his first day in office, telling reporters as he signed an array of executive orders that Canada and Mexico are allowing “vast numbers of people to come in, and fentanyl to come in.”He signed an order directing agencies to study a host of trade issues including deficits, unfair practices and currency manipulation.These could pave the way for further duties.Sheinbaum, who has reacted to months of threats from Trump with a mix of pragmatism and firmness, noted that several of the measures dated from Trump’s first mandate.On trade, Canada and Mexico are theoretically protected by the Canada-United States-Mexico Free Trade Agreement (USMCA), signed during Trump’s first term and hailed as “the best and most important trade agreement ever signed by the United States.”The pact replaced an earlier continental trade agreement from the 1990s and included new labor provisions aimed in particular at improving worker rights in Mexico.It is due to be reviewed in 2026.”For now, the trade treaty remains in effect,” Sheinbaum noted.Mexico leapfrogged China in 2023 to become the United States’s largest trading partner. That year, the American trade deficit with Mexico rose to US$150 billion.Trade conflicts between the three signatories have multiplied in recent years, concerning for example American genetically modified corn, Canadian dairy products, and trade in auto parts.Trudeau on Tuesday warned that a trade war would cost the United States, but also “there will be costs for Canadians.””This is a crucial moment for Canada and Canadians,” he said.According to economists, a trade war could plunge Canada — which sends approximately 75 percent of its exports to the United States, led by its energy and auto sectors — into a recession.One scenario from Scotiabank suggests that any bilateral trade disruption could slash more than five percent from Canadian GDP, increase unemployment significantly and fuel inflation.US GDP could fall by 0.9 percent, analyst Jean-François Perrault said in a research note.According to the Canadian Chamber of Commerce, tit-for-tat tariffs would cause Canadian GDP to fall by 2.6 percent, while American GDP would suffer a decline of 1.6 percent.burs-amc/st

Disparition de Lydie Logé: Monique Olivier “participe activement” aux reconstitutions

L’ex-épouse de Michel Fourniret, Monique Olivier “participe, répond aux questions, a des bribes de souvenirs”, a déclaré à la presse son avocat Me Richard Delgenes, en marge d’une première journée de reconstitution autour d’Argentan (Orne) de la disparition en 1993 de Lydie Logé.Monique Olivier, qui a avoué son implication dans la disparition de Lydie Logé que son ex-époux Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée, est arrivée mardi vers 16H45 à Saint-Christophe-le-Jajolet, devant le domicile où vivait la jeune femme de 29 ans lors de sa disparition en 1993.Monique Olivier, 76 ans, est arrivée dans un convoi d’au moins six véhicules, entourée d’une vingtaine de gendarmes et policiers, et en présence de la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine) Sabine Khéris, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a vu le convoi quitter les lieux peu avant 19H.Le cortège avait déambulé en début d’après-midi dans Argentan à la recherche potentielle de lieux où le couple aurait pu repérer la victime qui y faisait des courses ce jour-là.”Le seul objectif de tout ça c’est de retrouver le corps de Lydie Logé”, a déclaré à la presse Me Richard Delgenes, à la tombée de la nuit.La pavillon étroit, entouré d’un jardin, se situe face à un champ à la sortie de ce village de 240 habitants, au sud d’Argentan.”On sait déjà que Michel Fourniret est l’assassin, et elle (Monique Olivier NDLR) était présente dans le camion, semble-t-il” a ajouté Me Delgenes, faisant référence à la camionnette dont Michel Fourniret se servait pour l’enlèvement de ses victimes.”Monique Olivier y participe activement, donc c’est la raison pour laquelle on refait la filature avec le camion”, a détaillé son avocat, “on revient sur les lieux, et puis elle répond aux questions qui sont posées”.Monique Olivier a été mise en examen en janvier 2021 pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête concernant Lydie Logé.- “Compliqué d’avoir des réponses 33 ans après” -“On travaille pour déterminer l’endroit où il l’aurait repérée exactement et l’endroit où, à partir de quand, il aurait pu commencer à la prendre en filature”, a ensuite expliqué l’avocat, ajoutant qu’il était “trop tôt” pour avoir des certitudes. “C’est le premier jour d’investigations et il y en a trois de prévus, c’est compliqué 33 ans après d’avoir des réponses mais et encore plus je suppose pour la famille des victimes”, a-t-il ajouté.Me Corinne Herrmann, avocate de la famille de la victime, a déclaré sur RTL mardi matin toute l’importance de ces fouilles.”Il existe des cas où on a retrouvé des corps plus de trente ans après les faits. Sur les indications de Monique Olivier, c’est plus difficile parce qu’elle se repère mal. Mais il faut toujours tout tenter”, a-t-elle dit.”Les familles ont besoin de réponses. La famille de Lydie Logé a besoin de pouvoir lui donner une sépulture digne”, a ajouté Me Herrmann.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vue vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Le 22 décembre 2020, le tueur en série avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité.L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sÅ“urs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  

Trente ans de prison requis contre l’assaillant de l’attaque au hachoir visant Charlie Hebdo

Trente ans de prison ont été requis mardi contre l’homme qui a tenté de tuer deux personnes devant les locaux de Charlie Hebdo en septembre 2020, pensant s’en prendre à des salariés du journal satirique.”Zaheer Mahmood s’est acharné sur les victimes dans l’idée de procéder à leur décapitation avec son hachoir brandi comme un trophée”, a lancé l’un des avocats généraux devant la cour d’assises spéciale des mineurs de Paris, qualifiant l’assaillant de “pseudo justicier-vengeur du Prophète”.”Nous avons noté une volonté incontestable de tuer des blasphémateurs en visant la nuque et le visage pour répondre à l’idéologie arriérée à laquelle il souscrivait”, a déclaré le second magistrat en demandant que la peine soit assortie d’une période de sûreté des deux tiers, de l’interdiction définitive du territoire national et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes (Fijait).Zaheer Mahmood, 29 ans, originaire d’une région rurale du Pakistan, est arrivé clandestinement en France au cours de l’été 2018. Ce musulman pratiquant et adepte d’un imam radical entendait “venger le Prophète” après la republication de caricatures de Mahomet par le journal satirique le 2 septembre 2020, à l’occasion de l’ouverture du procès des attaques jihadistes de janvier 2015. Il ignorait que l’hebdomadaire avait déménagé après l’attentat qui a décimé sa rédaction.Le 25 septembre 2020, aux alentours de 11H40, le jeune Pakistanais était arrivé rue Nicolas-Appert devant l’ancienne adresse de Charlie Hebdo, armé d’une feuille de boucher. Il avait blessé grièvement deux employés de l’agence de presse Premières Lignes. Au cours de leur réquisitoire, les avocats généraux ont rappelé que Zaheer Mahmood n’aurait jamais pu agir sans le soutien de ses amis, cinq hommes jugés à ses côtés pour association de malfaiteurs terroriste. A l’encontre de ces Pakistanais, dont certains étaient mineurs au moment des faits, le parquet a requis des peines allant de trois à treize ans de prison, estimant qu’ils étaient au courant du projet criminel de leur ami et rappelant que certains avaient même été chargés de diffuser la vidéo de revendication.”Ce petit groupe a participé à la publicité de l’acte”, a dénoncé le parquet, or “les actes de valorisation sont la continuité de l’acte terroriste”, a ajouté le magistrat à destination des accusés, impassibles lors du réquisitoire. – “J’ai vraiment honte” -Au cours du procès, Zaheer Mahmood a expliqué la confusion dans laquelle il se trouvait depuis son arrivée en France et le profond décalage culturel ressenti, lui qui a grandi dans un Pakistan rural et profondément religieux.”Aujourd’hui je reconnais que ce j’ai fait est un acte de terrorisme. Je comprends”, a-t-il déclaré au cours des débats depuis le box des accusés, avant d’expliquer qu’à l’époque des faits, il pensait “faire le bien pour l’islam”. A de nombreuses reprises pendant les plus de deux semaines de procès, il a également demandé pardon aux victimes, parfois en larmes.”J’ai beaucoup de peine pour eux. J’ai vraiment honte de ce que j’ai fait. De ce qu’ils ont subi à cause de moi. Je comprends leur souffrance, vraiment je regrette énormément.”Des excuses qui n’ont eu aucune prise sur les deux victimes, Hélène et Paul (prénoms modifiés), présents à chaque journée d’audience, accompagnés de leurs familles.Avant le réquisitoire, les avocats des parties civiles s’étaient succédé à la barre pour réclamer une peine juste et parler une dernière fois au nom de leurs clients.”Si les murs de cette salle le pouvaient, ils pleureraient tellement la souffrance déborde”, a déclaré Me Constance Dewavrin, avocate des parents de Paul, listant les nombreuses séquelles physiques et psychologiques des victimes d’attentat et de leurs proches.Dans la salle dite des “grands procès” du palais de justice de Paris, des sanglots contenus se sont faits plusieurs fois entendre, les mouchoirs s’accumulant sur la tablette devant Hélène qui a témoigné de sa souffrance et de son impression “d’être restée bloquée rue Nicolas-Appert”. Revenant sur cette déclaration, un des avocats généraux s’est adressé à elle: “Le chemin de la reconstruction, de la coexistence avec ce drame est long, mais avec la condamnation des coupables, justice sera rendue”.Les avocats de la défense doivent plaider mercredi et le verdict pourrait être rendu jeudi soir.

Le gouvernement taliban annonce un échange de prisonniers avec les Etats-Unis

Le gouvernement taliban a annoncé mardi la libération par les Etats-Unis d’un détenu afghan en échange de deux prisonniers américains, au terme de “longues discussions” facilitées par le Qatar.L’échange a été approuvé par le président américain sortant, Joe Biden, et a eu lieu après l’investiture lundi de Donald Trump, a expliqué une personne proche des négociations à Washington.Le ministère des Affaires étrangères afghan a annoncé sur X qu’un “+combattant+ afghan, Khan Mohammed, emprisonné en Amérique, (avait) été libéré en échange de citoyens américains et renvoyé au pays”.Il purgeait une peine de prison à perpétuité en Californie après avoir été arrêté “il y a près de deux décennies” à Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan, d’après cette source.Accueilli mardi à Jalalabad (est) avec des couronnes de fleurs, Khan Mohammed s’est dit “très heureux”.”De nombreux innocents sont en prison, je demande à ce qu’ils soient tous libérés et puissent rentrer chez eux”, a-t-il déclaré à des journalistes.D’après une note du ministère de la Justice américain datant de 2008, Khan Mohammed, “membre d’une cellule talibane”, a été arrêté en 2006 et condamné pour “narcoterrorisme”.Le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, a précisé à l’AFP que deux ressortissants américains avaient été libérés au cours de cet échange.La famille de l’Américain Ryan Corbett, détenu par les talibans depuis 2022, a annoncé dans un communiqué sa libération. Elle a exprimé son “immense gratitude”, remerciant les équipes de Joe Biden et de Donald Trump, ainsi que le Qatar.Elle a appelé à la libération de deux autres citoyens américains encore emprisonnés en Afghanistan.La source américaine proche des négociations a déclaré que le second Américain libéré était William McKenty. On ne sait pas ce qu’il faisait en Afghanistan et sa famille a demandé à ce que son intimité soit respectée.Le principal négociateur qatari, Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al-Khulaifi, a confirmé dans un communiqué le rôle joué par son pays, toutes les personnes libérées ayant transité par Doha.- “Longues discussions” -En juillet, le gouvernement taliban avait fait état de discussions portant sur l’échange de deux Américains détenus en Afghanistan, contre des Afghans emprisonnés dans le centre de détention de Guantanamo. La réunion avec des représentants américains avait été organisée par l’ONU au Qatar.Le ministère afghan a fait état mardi de “longues discussions” ayant permis l’échange de détenus, saluant “un bon exemple de résolution d’un problème par le dialogue, surtout grâce à l’aide du Qatar, pays frère ayant joué un rôle efficient”.Des dizaines d’étrangers ont été arrêtés par les autorités talibanes depuis leur retour aux commandes en août 2021.Au moins un Afghan est emprisonné à Guantanamo: Mohammed Rahim, accusé par la CIA d’être un associé proche de l’ex-chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Sa famille a appelé à sa libération en novembre 2023.”Ces mesures des Etats-Unis sont positives et aident à la normalisation et au développement des relations entre les deux pays”, s’est félicité mardi le ministère afghan des Affaires étrangères.Après la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche en novembre, les autorités talibanes, qui ne sont reconnues par aucun pays au monde, avaient dit vouloir entretenir de bonnes relations avec lui dans l’espoir d’ouvrir “un nouveau chapitre”.En février 2020, les Etats-Unis, alors présidés par le républicain, avaient signé au Qatar l’accord de Doha qui avait ouvert la voie au retrait des troupes américaines d’Afghanistan, après 20 ans de présence.L’année suivante, les talibans s’emparaient du pays après avoir mis en déroute les forces de la République islamique soutenue par la communauté internationale.Les républicains américains n’ont cessé de critiquer le retrait chaotique des Américains d’Afghanistan en 2021, ensanglanté notamment par un attentat-suicide à l’aéroport de Kaboul ayant tué 13 soldats américains.Joe Biden a été régulièrement visé pour avoir poursuivi le processus de retrait sans imposer de conditions aux talibans, notamment un cessez-le-feu entre eux et le gouvernement de Kaboul finalement renversé.L’une des principales pommes de discorde entre les autorités talibanes et la communauté internationale reste la question des droits des femmes en Afghanistan, où l’ONU affirme que le gouvernement taliban impose un “apartheid de genre”.

Le gouvernement taliban annonce un échange de prisonniers avec les Etats-Unis

Le gouvernement taliban a annoncé mardi la libération par les Etats-Unis d’un détenu afghan en échange de deux prisonniers américains, au terme de “longues discussions” facilitées par le Qatar.L’échange a été approuvé par le président américain sortant, Joe Biden, et a eu lieu après l’investiture lundi de Donald Trump, a expliqué une personne proche des négociations à Washington.Le ministère des Affaires étrangères afghan a annoncé sur X qu’un “+combattant+ afghan, Khan Mohammed, emprisonné en Amérique, (avait) été libéré en échange de citoyens américains et renvoyé au pays”.Il purgeait une peine de prison à perpétuité en Californie après avoir été arrêté “il y a près de deux décennies” à Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan, d’après cette source.Accueilli mardi à Jalalabad (est) avec des couronnes de fleurs, Khan Mohammed s’est dit “très heureux”.”De nombreux innocents sont en prison, je demande à ce qu’ils soient tous libérés et puissent rentrer chez eux”, a-t-il déclaré à des journalistes.D’après une note du ministère de la Justice américain datant de 2008, Khan Mohammed, “membre d’une cellule talibane”, a été arrêté en 2006 et condamné pour “narcoterrorisme”.Le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, a précisé à l’AFP que deux ressortissants américains avaient été libérés au cours de cet échange.La famille de l’Américain Ryan Corbett, détenu par les talibans depuis 2022, a annoncé dans un communiqué sa libération. Elle a exprimé son “immense gratitude”, remerciant les équipes de Joe Biden et de Donald Trump, ainsi que le Qatar.Elle a appelé à la libération de deux autres citoyens américains encore emprisonnés en Afghanistan.La source américaine proche des négociations a déclaré que le second Américain libéré était William McKenty. On ne sait pas ce qu’il faisait en Afghanistan et sa famille a demandé à ce que son intimité soit respectée.Le principal négociateur qatari, Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al-Khulaifi, a confirmé dans un communiqué le rôle joué par son pays, toutes les personnes libérées ayant transité par Doha.- “Longues discussions” -En juillet, le gouvernement taliban avait fait état de discussions portant sur l’échange de deux Américains détenus en Afghanistan, contre des Afghans emprisonnés dans le centre de détention de Guantanamo. La réunion avec des représentants américains avait été organisée par l’ONU au Qatar.Le ministère afghan a fait état mardi de “longues discussions” ayant permis l’échange de détenus, saluant “un bon exemple de résolution d’un problème par le dialogue, surtout grâce à l’aide du Qatar, pays frère ayant joué un rôle efficient”.Des dizaines d’étrangers ont été arrêtés par les autorités talibanes depuis leur retour aux commandes en août 2021.Au moins un Afghan est emprisonné à Guantanamo: Mohammed Rahim, accusé par la CIA d’être un associé proche de l’ex-chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Sa famille a appelé à sa libération en novembre 2023.”Ces mesures des Etats-Unis sont positives et aident à la normalisation et au développement des relations entre les deux pays”, s’est félicité mardi le ministère afghan des Affaires étrangères.Après la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche en novembre, les autorités talibanes, qui ne sont reconnues par aucun pays au monde, avaient dit vouloir entretenir de bonnes relations avec lui dans l’espoir d’ouvrir “un nouveau chapitre”.En février 2020, les Etats-Unis, alors présidés par le républicain, avaient signé au Qatar l’accord de Doha qui avait ouvert la voie au retrait des troupes américaines d’Afghanistan, après 20 ans de présence.L’année suivante, les talibans s’emparaient du pays après avoir mis en déroute les forces de la République islamique soutenue par la communauté internationale.Les républicains américains n’ont cessé de critiquer le retrait chaotique des Américains d’Afghanistan en 2021, ensanglanté notamment par un attentat-suicide à l’aéroport de Kaboul ayant tué 13 soldats américains.Joe Biden a été régulièrement visé pour avoir poursuivi le processus de retrait sans imposer de conditions aux talibans, notamment un cessez-le-feu entre eux et le gouvernement de Kaboul finalement renversé.L’une des principales pommes de discorde entre les autorités talibanes et la communauté internationale reste la question des droits des femmes en Afghanistan, où l’ONU affirme que le gouvernement taliban impose un “apartheid de genre”.

Davos: face à Trump, l’UE tend la main à la Chine qui dénonce les guerres commerciales

Face au retour de Donald Trump, la présidente de la Commission européenne a affiché mardi à Davos sa volonté de coopérer avec de nouveaux alliés, tendant notamment la main à la Chine qui a mis en garde contre des guerres commerciales ne faisant “pas de vainqueur”.”Nous nous montrerons pragmatiques” vis-à-vis de la nouvelle administration américaine, “mais nous ne renoncerons pas à nos principes” et veillerons à “protéger nos intérêts”, a déclaré Ursula von der Leyen, qui tenait l’un des discours d’ouverture à la réunion annuelle du Forum économique mondial en Suisse.Elle n’a pas cité nommément Donald Trump, qui doit intervenir jeudi en visioconférence à Davos, pas plus que le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang qui lui a succédé à la tribune. Mais elle a notamment pris la défense de l’accord de Paris sur le climat, qui “demeure le meilleur espoir de l’humanité toute entière”. Tout juste de retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a enclenché la sortie des États-Unis de cet accord, remettant en péril les efforts mondiaux pour ralentir le réchauffement de la planète.En attendant de savoir comment évolue la relation avec M. Trump, Ursula von der Leyen a annoncé la couleur: “l’Europe continuera à prôner la coopération, pas seulement avec nos amis de longue date (…) mais aussi avec tous les pays avec qui nous avons des intérêts communs.” – Multilatéralisme et “dialogue” -“Le message que nous adressons au reste du monde est simple: nous sommes prêts à engager un dialogue avec vous si cela peut conduire à des avantages réciproques”, a-t-elle encore souligné.Elle a en particulier annoncé un voyage en Inde, et assuré que l’UE était prête à “tendre la main” à la Chine et “approfondir” sa relation avec Pékin.Après elle, le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé à “défendre le libre-échange”, “fondement de prospérité”, contre le principe de “l’isolement” commercial.Ding Xuexiang n’a pas directement répondu aux propositions d’Ursula von der Leyen. Mais dans son discours, il a défendu le multilatéralisme, appelant à “résoudre les disputes et les différends par le dialogue”.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a-t-il affirmé.Des guerres commerciales dans lesquelles Donald Trump a ouvert un nouveau front lundi en promettant des surtaxes “de l’ordre de 25%” pour les produits mexicains et canadiens, précisant qu’il pensait à une entrée en vigueur au 1er février.M. Trump avait envisagé pendant la campagne d’appliquer aux Chinois des droits de douane de 60%, voire davantage. Il a toutefois dit lundi qu’il n’était pas “encore prêt” à prendre de telles dispositions et qu’il échangerait avec le président chinois Xi Jinping.Les relations commerciales sont aussi tendues entre l’UE et la Chine, la dernière emblématique ayant été l’an dernier l’imposition par Bruxelles de surtaxes sur les voitures fabriquées en Chine.- Quelle paix en Ukraine? -Si l’Europe et la Chine sont parmi ceux qui ont le plus à perdre face à la politique isolationniste proclamée par Trump, son positionnement sur la scène internationale aura aussi un impact important pour l’Ukraine qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.”Nous avons besoin d’une politique européenne de sécurité et de défense unie”, a martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Davos mardi, affirmant que “l’Europe doit savoir se défendre seule”, et tout en qualifiant les Etats-Unis d'”allié indispensable”. Interrogé en marge du forum par des journalistes, M. Zelensly a affirmé par l’intermédiaire d’un interprète que Kiev et Washington travaillaient à une réunion avec Donald Trump, mais “pour l’instant nous n’avons pas de date”.Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, ont aussi été abordés par Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani déclarant qu’Israël et le Hamas devraient faire preuve de “bonne foi” pour une paix durable, au troisième jour d’une trêve fragile dans la bande de Gaza. 

Davos: face à Trump, l’UE tend la main à la Chine qui dénonce les guerres commerciales

Face au retour de Donald Trump, la présidente de la Commission européenne a affiché mardi à Davos sa volonté de coopérer avec de nouveaux alliés, tendant notamment la main à la Chine qui a mis en garde contre des guerres commerciales ne faisant “pas de vainqueur”.”Nous nous montrerons pragmatiques” vis-à-vis de la nouvelle administration américaine, “mais nous ne renoncerons pas à nos principes” et veillerons à “protéger nos intérêts”, a déclaré Ursula von der Leyen, qui tenait l’un des discours d’ouverture à la réunion annuelle du Forum économique mondial en Suisse.Elle n’a pas cité nommément Donald Trump, qui doit intervenir jeudi en visioconférence à Davos, pas plus que le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang qui lui a succédé à la tribune. Mais elle a notamment pris la défense de l’accord de Paris sur le climat, qui “demeure le meilleur espoir de l’humanité toute entière”. Tout juste de retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a enclenché la sortie des États-Unis de cet accord, remettant en péril les efforts mondiaux pour ralentir le réchauffement de la planète.En attendant de savoir comment évolue la relation avec M. Trump, Ursula von der Leyen a annoncé la couleur: “l’Europe continuera à prôner la coopération, pas seulement avec nos amis de longue date (…) mais aussi avec tous les pays avec qui nous avons des intérêts communs.” – Multilatéralisme et “dialogue” -“Le message que nous adressons au reste du monde est simple: nous sommes prêts à engager un dialogue avec vous si cela peut conduire à des avantages réciproques”, a-t-elle encore souligné.Elle a en particulier annoncé un voyage en Inde, et assuré que l’UE était prête à “tendre la main” à la Chine et “approfondir” sa relation avec Pékin.Après elle, le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé à “défendre le libre-échange”, “fondement de prospérité”, contre le principe de “l’isolement” commercial.Ding Xuexiang n’a pas directement répondu aux propositions d’Ursula von der Leyen. Mais dans son discours, il a défendu le multilatéralisme, appelant à “résoudre les disputes et les différends par le dialogue”.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a-t-il affirmé.Des guerres commerciales dans lesquelles Donald Trump a ouvert un nouveau front lundi en promettant des surtaxes “de l’ordre de 25%” pour les produits mexicains et canadiens, précisant qu’il pensait à une entrée en vigueur au 1er février.M. Trump avait envisagé pendant la campagne d’appliquer aux Chinois des droits de douane de 60%, voire davantage. Il a toutefois dit lundi qu’il n’était pas “encore prêt” à prendre de telles dispositions et qu’il échangerait avec le président chinois Xi Jinping.Les relations commerciales sont aussi tendues entre l’UE et la Chine, la dernière emblématique ayant été l’an dernier l’imposition par Bruxelles de surtaxes sur les voitures fabriquées en Chine.- Quelle paix en Ukraine? -Si l’Europe et la Chine sont parmi ceux qui ont le plus à perdre face à la politique isolationniste proclamée par Trump, son positionnement sur la scène internationale aura aussi un impact important pour l’Ukraine qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.”Nous avons besoin d’une politique européenne de sécurité et de défense unie”, a martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Davos mardi, affirmant que “l’Europe doit savoir se défendre seule”, et tout en qualifiant les Etats-Unis d'”allié indispensable”. Interrogé en marge du forum par des journalistes, M. Zelensly a affirmé par l’intermédiaire d’un interprète que Kiev et Washington travaillaient à une réunion avec Donald Trump, mais “pour l’instant nous n’avons pas de date”.Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, ont aussi été abordés par Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani déclarant qu’Israël et le Hamas devraient faire preuve de “bonne foi” pour une paix durable, au troisième jour d’une trêve fragile dans la bande de Gaza.Â