Netanyahu ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive à Gaza, raids meurtriers

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive de son armée à Gaza, où au moins 50 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans de nouveaux bombardements selon les secours.Mais M. Netanyahu a aussi affirmé que l’accord devrait inclure l'”exil” du Hamas et le “désarmement” du territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement islamiste.Cette déclaration est intervenue au lendemain de l’intensification par l’armée de sa campagne aérienne et terrestre à Gaza afin selon elle d’obtenir la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire ce mouvement, une escalade critiquée à l’international.C’est une attaque sans précédent contre Israël menée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. L’armée israélienne a lancé en riposte une offensive destructrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.”L’équipe de négociation à Doha s’efforce d’épuiser toutes les possibilités d’accord”, a indiqué le bureau de M. Netanyahu, “que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l’émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d’une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l’exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza”.Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour “la conquête” de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.Le jour de l’annonce par l’armée de l’expansion de  ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise “sans condition préalable” des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec “une grande flexibilité”.- “Tous sont morts” -Jusque-là, le Hamas s’est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre dans le cadre d’un accord global pour mettre fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Gaza et exclurait son désarmement.Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza, après le blocage des négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l’entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions d’habitants du territoire.Dimanche, au moins 50 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile, en parlant d’un “bilan préliminaire”.Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation de secours, a fait état de nombreux enfants tués. Les bombardements ont visé des tentes de déplacés à Al-Mawassi” (sud), ainsi que des habitations à Jabalia (nord) à Al-Zawayda (centre) et à Khan Younès (sud), selon lui. A l’hôpital Nasser de Khan Younès, des corps couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits les noms des morts sont alignés à même le sol, selon des images de l’AFP. A côté, des proches pleurent.A Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes. “Je n’étais pas là”, raconte en pleurs Warda al-Shaer au milieu des destructions à Al-Mawassi. “Tous les membres de ma famille sont morts. Il ne reste plus personne. Mes neveux sont morts avec leur père et leur mère. Ma mère est également morte”.L’armée israélienne n’a pas commenté ces attaques dans l’immédiat. – Hôpitaux hors service -Dans le nord de Gaza, “tous les hôpitaux publics sont désormais hors service”, a affirmé le ministère de la Santé du Hamas.”L’occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l’hôpital indonésien (à Beit Lahia), empêchant l’arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l’hôpital à fermer”, a-t-il ajouté.Après l’expansion de l’offensive israélienne, les appels se sont multipliés pour cesser la guerre. Il faut “arrêter le massacre à Gaza”, a dit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. “Ca suffit”, a lancé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.339 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Les Républicains élisent leur nouveau président avec l’Elysée en ligne de mire

Après trois mois de campagne, les plus de 120.000 adhérents des Républicains départagent dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, une élection interne qui pourrait propulser le vainqueur dans la course à l’Elysée.Les adhérents, qui ont commencé à voter samedi en fin d’après-midi par internet, ont jusqu’à 18H00 pour désigner celui qui prendra le poste vacant depuis que l’ancien patron Eric Ciotti a choisi il y a près d’un an de s’allier au RN lors des législatives anticipées. A midi, le taux de participation était de 63% selon la Haute Autorité qui organise le scrutin.C’est la secrétaire générale du parti Annie Genevard, également ministre de l’Agriculture, qui annoncera les résultats en fin d’après-midi au siège parisien des Républicains.Si Bruno Retailleau est donné favori face à Laurent Wauquiez, le mode de scrutin rend toutefois le résultat incertain: le nombre d’adhérents a pratiquement triplé pendant la campagne, passant de 43.859 à 121.617, sans qu’il soit possible de déterminer à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.    “Avantage Retailleau, mais belle campagne Wauquiez”, synthétise un ex LR qui connaît bien son ancienne famille politique.- “Créer la surprise” -Mais M. Wauquiez se montre confiant: “Je vais créer la surprise”, a-t-il affirmé au Figaro.Une large victoire donnerait au vainqueur un argument de poids pour se lancer dans la course à l’Elysée à droite. Un succès étroit, au contraire, lui compliquerait la tâche pour s’imposer face à des rivaux comme Edouard Philippe, le favori des sondages, voire des soutiens de Bruno Retailleau, à l’image du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand ou du maire de Cannes David Lisnard. Celui-ci demande des primaires ouvertes à droite, alors que le Vendéen veut limiter le vote aux adhérents LR. Laurent Wauquiez ne veut pas entendre parler non plus de primaire ouverte et n’a cessé d’agiter le danger d’une “dilution de la droite dans la macronie” si son président avait une double casquette avec Beauvau, évoquant des “bruits” sur un accord électoral avec Edouard Philippe.Le député de Haute-Loire a d’ailleurs pris les devants, demandant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.”De grâce, n’ayons pas tout de suite des obsessions présidentielles qui nous ont coûté cher!”, a répliqué le Vendéen, qui s’est engagé à rester à Beauvau s’il l’emportait, assumant “être un ministre politique, pas un ministre techno”. – Philippe contre Wauquiez -A sein du socle commun, on suit de près l’élection du président de LR, parti qui a frôlé la disparition lors du départ d’Eric Ciotti et qui a repris des couleurs après son entrée au gouvernement en septembre avec l’un des siens à Matignon, Michel Barnier, censuré trois mois plus tard par la gauche et le RN.Son ancienne porte-parole, la députée Renaissance Maud Bregeon, a ainsi souhaité dimanche sur CNews et Europe1 “que le futur président des LR s’engage à maintenir l’unité du bloc central”, semblant plutôt pencher pour M. Retailleau que pour M. Wauquiez qui “regarde davantage du côté de Reconquête”.Parti pris clairement assumé par le député Horizons Frédéric Valletoux, qui a critiqué la “campagne pour rien” de M. Wauquiez, un “homme de tactique” dont “on n’a pas compris quelles étaient les idées”.Un ton offensif déjà adopté la veille lors d’un meeting à Marseille par son chef de parti, Edouard Philippe, qui a réservé ses attaques au député de Haute-Loire. “Les Français ne sont pas dupes de ceux qui font du trumpisme aux petits pieds en rêvant de ressusciter le bagne du comte de Monte Cristo à Saint-Pierre-et-Miquelon”, a ironisé Edouard Philippe, dans un tacle à Laurent Wauquiez, qui a proposé d’envoyer sur cette île les “étrangers dangereux” faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Laurent Wauquiez lui a répondu du Puy-en-Velay, où il s’est rendu à la permanence LR du département pour voter sur un ordinateur: “Ce qui me fait plaisir, c’est qu’il a bien compris que moi, je ne ferais pas du tout du en même temps”.Le patron des députés LR a fait feu de tout bois durant cette campagne avec des propositions très droitières. Erigeant en “modèle pour la droite” l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni, il a plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés). 

Les Républicains élisent leur nouveau président avec l’Elysée en ligne de mire

Après trois mois de campagne, les plus de 120.000 adhérents des Républicains départagent dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, une élection interne qui pourrait propulser le vainqueur dans la course à l’Elysée.Les adhérents, qui ont commencé à voter samedi en fin d’après-midi par internet, ont jusqu’à 18H00 pour désigner celui qui prendra le poste vacant depuis que l’ancien patron Eric Ciotti a choisi il y a près d’un an de s’allier au RN lors des législatives anticipées. A midi, le taux de participation était de 63% selon la Haute Autorité qui organise le scrutin.C’est la secrétaire générale du parti Annie Genevard, également ministre de l’Agriculture, qui annoncera les résultats en fin d’après-midi au siège parisien des Républicains.Si Bruno Retailleau est donné favori face à Laurent Wauquiez, le mode de scrutin rend toutefois le résultat incertain: le nombre d’adhérents a pratiquement triplé pendant la campagne, passant de 43.859 à 121.617, sans qu’il soit possible de déterminer à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.    “Avantage Retailleau, mais belle campagne Wauquiez”, synthétise un ex LR qui connaît bien son ancienne famille politique.- “Créer la surprise” -Mais M. Wauquiez se montre confiant: “Je vais créer la surprise”, a-t-il affirmé au Figaro.Une large victoire donnerait au vainqueur un argument de poids pour se lancer dans la course à l’Elysée à droite. Un succès étroit, au contraire, lui compliquerait la tâche pour s’imposer face à des rivaux comme Edouard Philippe, le favori des sondages, voire des soutiens de Bruno Retailleau, à l’image du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand ou du maire de Cannes David Lisnard. Celui-ci demande des primaires ouvertes à droite, alors que le Vendéen veut limiter le vote aux adhérents LR. Laurent Wauquiez ne veut pas entendre parler non plus de primaire ouverte et n’a cessé d’agiter le danger d’une “dilution de la droite dans la macronie” si son président avait une double casquette avec Beauvau, évoquant des “bruits” sur un accord électoral avec Edouard Philippe.Le député de Haute-Loire a d’ailleurs pris les devants, demandant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.”De grâce, n’ayons pas tout de suite des obsessions présidentielles qui nous ont coûté cher!”, a répliqué le Vendéen, qui s’est engagé à rester à Beauvau s’il l’emportait, assumant “être un ministre politique, pas un ministre techno”. – Philippe contre Wauquiez -A sein du socle commun, on suit de près l’élection du président de LR, parti qui a frôlé la disparition lors du départ d’Eric Ciotti et qui a repris des couleurs après son entrée au gouvernement en septembre avec l’un des siens à Matignon, Michel Barnier, censuré trois mois plus tard par la gauche et le RN.Son ancienne porte-parole, la députée Renaissance Maud Bregeon, a ainsi souhaité dimanche sur CNews et Europe1 “que le futur président des LR s’engage à maintenir l’unité du bloc central”, semblant plutôt pencher pour M. Retailleau que pour M. Wauquiez qui “regarde davantage du côté de Reconquête”.Parti pris clairement assumé par le député Horizons Frédéric Valletoux, qui a critiqué la “campagne pour rien” de M. Wauquiez, un “homme de tactique” dont “on n’a pas compris quelles étaient les idées”.Un ton offensif déjà adopté la veille lors d’un meeting à Marseille par son chef de parti, Edouard Philippe, qui a réservé ses attaques au député de Haute-Loire. “Les Français ne sont pas dupes de ceux qui font du trumpisme aux petits pieds en rêvant de ressusciter le bagne du comte de Monte Cristo à Saint-Pierre-et-Miquelon”, a ironisé Edouard Philippe, dans un tacle à Laurent Wauquiez, qui a proposé d’envoyer sur cette île les “étrangers dangereux” faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Laurent Wauquiez lui a répondu du Puy-en-Velay, où il s’est rendu à la permanence LR du département pour voter sur un ordinateur: “Ce qui me fait plaisir, c’est qu’il a bien compris que moi, je ne ferais pas du tout du en même temps”.Le patron des députés LR a fait feu de tout bois durant cette campagne avec des propositions très droitières. Erigeant en “modèle pour la droite” l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni, il a plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés). 

Iraq’s first filmmaker in Cannes says sanctions no piece of cake

Hasan Hadi, the first filmmaker from Iraq to be selected for the prestigious Cannes Festival, said that economic embargoes like those imposed in his childhood under Saddam Hussein do not work.”Sanctions empower dictators,” he told AFP, claiming that they concentrate scant resources in their hands and only make them “more brutal”.”In the history of the world, there was no one time when they (imposed) sanctions and the president couldn’t eat.”Hadi’s first feature film, “The President’s Cake”, has received very good reviews since premiering on Friday in the Directors’ Fortnight section, with Variety calling it a “tragicomic gem”.Deadline said it was “head and shoulders above” some of the films in the running for the festival’s Palme d’Or top prize, and “could turn out to be Iraq’s first nominee for an Oscar”.The film follows nine-year-old Lamia after she has the misfortune of being picked by her school teacher to bake the class a cake for the president’s birthday, or be denounced for disloyalty.It is the early 1990s and the country is under crippling UN sanctions. She and her grandmother — with whom she shares a reed home in Iraq’s southern marshlands — can barely afford to eat.As they set off into town to hunt down unaffordable ingredients, with Lamia’s pet cockerel and their last meagre belongings to sell, the film plunges into the social reality — and everyday petty corruption — of 1990s Iraq.The near-total trade and financial embargo imposed on Iraq after it invaded Kuwait “demolished the moral fabric of society”, Hadi said.It sent the country “hundreds of years back”.- ‘Selling their door frames’ -The filmmaker said he did not taste cake until he was in his early teens, after the US-led invasion in 2003 toppled Saddam and sanctions were lifted.Instead, with processed sugar and eggs out of reach, there was “date cake” — whose main ingredient was squished dates, sometimes with a candle on top.”As a kid you’re sad that you’re not getting your cake,” he said. But as you grow up, you realise what your parents must have gone through to put food on the table.”Not only my family, but all of these people had to sell literally everything,” he said. “There were people that were even selling their door frames.”Hadi and his team shot the film entirely in Iraq.It beautifully captures the ancient wetlands in the south of the country, listed as a World Heritage Site since 2016 and reputedly the home of the biblical Garden of Eden.Saddam drained them in the 1990s, trying to flush out rebels hiding in the reeds.But after the US-led invasion, authorities opened up the valves and the wetlands flourished again — even if they are now threatened by climate change.Hadi said he chose the location partly to make the point that “the marshes stayed and Saddam went away”.- Infamous eatery -To re-create the Iraq of his youth, Hadi and his crew paid close attention to detail, amassing vintage clothes and bringing a barber on set to trim the hair and moustaches of everyone down to the extras.They scouted out the best locations, shooting one scene in a small eatery reputed to have been frequented by Saddam himself.They chose non-actors to play ordinary Iraqis under the ever-present eyes of the president in posters, picture frames and murals.Hadi said that hearing US President Donald Trump say recently that he planned to lift sanctions on Syria after Islamists toppled former president Bashar al-Assad last year was “amazing”.”I don’t think the sanctions helped in any way to get rid of Bashar, but definitely empowered him to kill more people, and torture more people,” he said.

Cannes film festival: highlights from week 1

This year’s Cannes film festival has all the usual glitz and glamour but is also heavy on politics. AFP looks at some of the topics, films, and fashion moments that have made a splash during week one.The festival wraps up on May 24, when the winner of the prestigious Palme d’Or for best film will be announced. – Red carpet dress code -Hollywood star Halle Berry was the most high-profile victim of the festival’s dress code, which bans extravagantly large dresses and “total nudity” on the red carpet.The “Monster’s Ball” star, who is on the jury this year, was forced into a last-minute wardrobe change on opening night after she judged her dress by Indian designer Gaurav Gupta to be too long. Others appeared to flout the rules, including German model Heidi Klum, who turned up in a frilly pink evening gown with a train that was at least three metres (10 feet) long.- New #MeToo rules – After years of scandals in the film industry and pressure to take a stand, the festival announced it had barred an actor in a prominent French film from the red carpet because of rape allegations.Theo Navarro-Mussy, who plays a police officer in a supporting role in the film “Dossier 137”, became the first person affected by the new policy.He denies the allegations and an initial police investigation was closed last month without charges. – Cruise show -Tom Cruise swept into Cannes on a steamroller of hype around “Mission: Impossible – The Final Reckoning” which premiered to mixed reviews on Wednesday.Director Christopher McQuarrie revealed that Cruise — who does his own stunts — took his risk-taking a little far during a shoot in South Africa and could have died.Cruise pushed himself to the point of exhaustion after climbing out on the wing of a stunt biplane that he was piloting alone.”He was laying on the wing of the plane. His arms were hanging over the front of the wing. We could not tell if he was conscious or not,” said the US filmmaker- Early favourites -A total of 22 films are up for the Palme d’Or, with early favourites being German-language drama “The Sound of Falling” about inter-generational trauma, and experimental rave road-trip thriller “Sirat”. According to an analysis of critics’ scores by film magazine Screen, the frontrunner is a contemplative drama about justice and cruelty in the Soviet Union called “Two Prosecutors” by Ukrainian director Sergei Loznitsa.”Russian society today is different from Soviet society in the 20th century but the essence is the same,” the 60-year-old director told AFP.  – Actors-turned-directors -This year’s festival features a trio of highly anticipated directorial debuts from actors.Harris Dickinson, the 28-year-old “Babygirl” actor, drew praise for his first film “Urchin”, while “Twilight” star Kristen Stewart, 35, demonstrated her talent behind the camera in “The Chronology of Water”.”Be gentle with me… It’s my first film so if you don’t like it, break it to me nicely,” Dickinson said about “Urchin”, which tells the story of a homeless man in London.American A-lister Scarlett Johansson is set to unveil her debut film “Eleanor the Great” to audiences on Monday.- Gaza war -The war in Gaza has been a constant topic of conversation after nearly 400 top film figures signed an open letter on the eve of festival condemning Israel for committing “genocide” in Gaza and the film industry for its “passivity”.The head of the Cannes jury Juliette Binoche added her signature this week to that of at least four Palme d’Or-winning directors in Cannes as well as actors Ralph Fiennes and Richard Gere.A wrenching documentary about Palestinian photojournalist Fatima Hassouna, killed in an Israeli air strike on her home in Gaza, left its audience in stunned silence when it premiered on Thursday and its director Sepideh Farsi in tears. – Bob’s moment -Robert De Niro was visibly emotional on the opening night when his friend and frequent co-star Leonardo DiCaprio handed him a life-time achievement award.He then composed himself to tear strips off his old enemy, Donald Trump, who he called “America’s philistine president”.- Trump era -Trump has been one of the main talking points in Cannes after announcing on May 5 that he wanted 100-percent tariffs on movies “produced in foreign lands”.Actors, directors and producers have lined up to denounce the idea as bad and self-defeating.Others have joined De Niro’s calls to resist Trump, including Chilean-American actor Pedro Pascal who called on Hollywood to “fuck the people that try to make you scared — and fight back”.

Un “génocide blanc” en Afrique du Sud? Grok trompé par une “modification non autorisée”, selon xAI

Grok, le robot conversationnel d’xAI, la start-up d’intelligence artificielle d’Elon Musk, a généré plusieurs publications faisant référence à un “génocide blanc” en Afrique du Sud, une erreur imputée à une “modification non autorisée”, selon l’entreprise.Grok a provoqué une certaine stupeur cette semaine en répondant à plusieurs utilisateurs avec des contenus reprenant la propagande d’extrême droite à propos d’une prétendue oppression des Sud-Africains blancs.Ainsi, selon des captures d’écran, à la question tout à fait innocente d’un utilisateur: “Combien de fois HBO (un service de streaming) a-t-il changé de nom ?”, Grok a fourni une courte réponse sur le sujet… avant de partir dans un délire à propos d’un “génocide blanc” et de citer une chanson anti-apartheid “Kill the Boer” (“Tuez les Boers”).En réponse à un autre utilisateur lui demandant pourquoi il semblait obsédé par ce sujet, le robot conversationnel a répondu candidement que ses “créateurs chez xAI lui avaient ordonné de s’emparer du sujet du +génocide blanc+”.Elon Musk, lui-même né en Afrique du Sud, a accusé par le passé les dirigeants du pays “d’encourager ouvertement le génocide de personnes blanches en Afrique du Sud”.- “Sujet sensible” -Dans un communiqué, xAI a indiqué qu’une “modification non autorisée” de Grok l’avait conduit à fournir des réponses qui “violaient les politiques internes et les valeurs fondamentales de xAI”.A la suite de cet épisode, l’entreprise a mené une “enquête approfondie” et a notamment mis en place une “équipe de surveillance 24 heures sur 24, sept jours sur sept” pour faire face à de futurs incidents.Après les réactions brutales provoquées par ses messages, Grok a commencé à effacer ses réponses inadéquates. Et quand un utilisateur l’a interrogé sur ces suppressions, le robot a répondu: “Il n’est pas clair pourquoi des réponses sont effacées sans fournir de détails particuliers, mais les politiques de modération de X jouent vraisemblablement un rôle”.”Le sujet +du génocide des blancs en Afrique du Sud+ est sensible, et souvent pollué par de la désinformation ou des discours de haine, ce qui viole les règles de cette plateforme”, a-t-il ajouté.Ce faux-pas digital illustre la difficulté à modérer les réponses des robots conversationnels, une technologie qui évolue rapidement dans un environnement miné par la désinformation. Les experts appellent d’ailleurs à davantage de régulation.”Les réponses étranges et sans rapport avec les questions de Grok nous rappellent que les robots conversationnels sont encore une technologie naissante et ne constituent pas toujours une source d’information fiable”, note le site spécialisé Tech Crunch.”Ces derniers mois, les fournisseurs de modèles d’IA ont eu du mal à modérer les réponses de leurs robots, ce qui a donné lieu à des comportements étranges”, ajoute le site.- Femmes déshabillées -En début d’année, Sam Altman, directeur général d’OpenAI, avait annoncé l’annulation d’une mise à jour de ChatGPT qui rendait le célèbre robot conversationnel trop flagorneur.Grok, qu’Elon Musk promettait “audacieux” lors de son lancement en 2023, a quant à lui créé récemment plusieurs polémiques.En mars, xAI a acquis le réseau social X pour 33 milliards de dollars afin de permettre à l’entreprise d’intégrer les données de la plateforme dans le développement de Grok.Mais le média d’investigation Bellingcat a récemment découvert que des utilisateurs de X se servaient de Grok pour créer des images sexuelles, en utilisant le robot pour déshabiller des femmes sur les photos qu’ils publiaient sur la plateforme.Et le robot conversationnel s’est encore illustré en diffusant de fausses informations en août dernier dans plusieurs Etats américains avant des élections, ou en suggérant récemment qu’Elon Musk était probablement le “plus grand diffuseur de désinformation sur X”. Grok a aussi jugé que de fausses informations créées par la propagande russe étaient vraies.Autant de problèmes qui interviennent alors que de plus en plus d’utilisateurs du réseau X se tournent vers Grok pour vérifier des informations.”La confiance croissante en Grok comme vérificateur de faits intervient alors que X et d’autres grandes entreprises technologiques ont réduit leurs investissements dans les modérateurs humains”, met en garde McKenzie Sadeghi, chercheuse chez NewsGuard.”Nos recherches ont montré à plusieurs reprises que les robots conversationnels d’IA ne sont pas des sources fiables d’informations, en particulier lorsqu’il s’agit d’informations de dernière minute”, souligne-t-elle encore auprès de l’AFP.

Israel says open to deal that includes ‘ending the fighting’ in Gaza

Israel signalled Sunday that it was open to striking a deal with Hamas that included “ending the fighting” in Gaza, where rescuers reported dozens killed a day after Israel stepped up its offensive.Israel’s military has said the expansion of its campaign is aimed at “achieving all the war’s objectives” including releasing hostages and “the defeat of Hamas”.But as the intensified operations got underway, Israel and Hamas were entering indirect talks in Qatar that the Palestinian group said were aimed at ending the war.In a statement on Sunday, Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said that “even at this very moment, the negotiation team in Doha is working to exhaust every possibility for a deal — whether according to the Witkoff framework or as part of ending the fighting,” referring to US Middle East envoy Steve Witkoff who has been involved in previous discussions.Such a deal, according to Netanyahu’s statement, “would include the release of all the hostages, the exile of Hamas terrorists, and the disarmament of the Gaza Strip”.Ever since a two-month ceasefire fell apart in March as Israel resumed its offensive, negotiations mediated by Qatar, Egypt and the United States have failed to reach a breakthrough.Netanyahu has opposed ending the war without Hamas’s total defeat, while Hamas has balked at the prospect of handing over its weapons.Senior Hamas official Taher al-Nunu said on Saturday that the talks in Doha had kicked off “without any preconditions from either side”.A Hamas source familiar with the negotiations said that “positions are being exchanged by both sides in an attempt at bridging perspectives”, adding the group was approaching the talks with “great flexibility”.- ‘No one left’ -On the ground, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP on Sunday that 22 people were killed and at least 100 others wounded in a predawn attack on tents sheltering displaced Palestinians in Al-Mawasi, in the southern Gaza Strip.AFPTV footage showed people sifting through the wreckage of ruined shelters and rescuers treating the wounded.At a hospital in nearby Khan Yunis city, young men mourned over the shrouded bodies of loved ones laid out on the ground outside.”All my family members are gone. There is no one left,” said a distraught Warda al-Shaer standing amid the wreckage in Al-Mawasi.”The children were killed as well as their parents. My mother died too, and my niece lost her eye.”Bassal said that the “series of violent Israeli air strikes” across Gaza overnight and in the early morning resulted in a total of “at least 33 martyrs, more than half of whom were children”.There was no immediate comment from the Israeli military.Israel’s intensified assault comes as international concern has mounted over worsening humanitarian conditions in Gaza due to a blockade on aid imposed on March 2.UN chief Antonio Guterres, addressing an Arab League summit in Baghdad on Saturday, said he was “alarmed” at the escalation and called for “a permanent ceasefire, now”.The summit’s final statement urged the international community “to exert pressure to end the bloodshed”.- Hospitals ‘out of service’ -In Tel Aviv, demonstrators took to the streets on Saturday to protest against Netanyahu’s government and demand it strike a deal to secure the release of the remaining hostages.”Instead of bringing them all home by agreeing to the deal that is on the table, Netanyahu is dragging us into a needless political war that will lead to the death of the hostages and soldiers,” said protester Zahiro Shahar Mor, nephew of slain hostage Avraham Munder.Of the 251 hostages taken during Hamas’s October 7, 2023 attack that triggered the war, 57 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.Israel has faced increasing pressure to lift its aid blockade, as UN agencies warn of critical shortages of food, clean water, fuel and medicine.On Sunday, the health ministry in Hamas-run Gaza accused Israel of laying siege to the Indonesian Hospital in Beit Lahia, where it said “a state of panic and confusion is prevailing”.The ministry later said Israel had cut off the arrival of patients and staff, “effectively forcing the hospital out of service”.With “the shutdown of the Indonesian Hospital, all public hospitals in the North Gaza Governorate are now out of service”, it said.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The Gaza health ministry said that at least 3,193 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,339.

Narcotrafic et radicalisation: un 3e quartier de haute sécurité créé dans une nouvelle prison en Guyane

Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, un troisième quartier de haute sécurité sera construit d’ici 2028 dans la prison qui doit sortir de terre à l’entrée de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, territoire gangréné par le narcotrafic et où règne une forte surpopulation carcérale.En déplacement en Guyane, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi la création de ce quartier au sein de la prison de 500 places attendue dans la deuxième ville la plus peuplée de la collectivité territoriale ultramarine.  Ce nouveau centre pénitentiaire, qui vise à répondre à la surpopulation de l’établissement pénitentiaire de Rémire-Montjoly, près de Cayenne, s’inscrit dans le cadre du projet de cité judiciaire prévu par le plan d’urgence des accords de Guyane signés en avril 2017. Cette cité doit aussi comprendre un tribunal judiciaire, un service pénitentiaire d’insertion et de probation ainsi que des locaux de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse.”J’ai décidé d’implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d’état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic”, a déclaré le ministre au JDD.”Quinze places” seront également “dédiées aux islamistes/radicalisés” condamnés pour terrorisme jihadiste, a confirmé son cabinet à l’AFP.”Ma stratégie est simple: frapper la criminalité organisée à tous les niveaux. Ici, au début du chemin de la drogue. En métropole, en neutralisant les têtes de réseau. Et jusqu’aux consommateurs. Cette prison sera un verrou dans la guerre contre le narcotrafic”, a ajouté Gérald Darmanin.Le garde des Sceaux, qui a fait de la lutte contre le trafic de drogue sa priorité, souhaite que cette prison “serve à éloigner durablement les têtes de réseau du narcotrafic”, dans la mesure où “ils ne pourront plus avoir aucun contact avec leurs filières criminelles”. Selon le JDD, le permis de construire de ce bâtiment situé sur un terrain de plusieurs dizaines d’hectares sur la RN1, qui relie la ville à Cayenne, et d’un coût de 400 millions d’euros, est en passe d’être signé.- “Narco-département” -Ce nouveau quartier de haute sécurité est le troisième annoncé par Gérald Darmanin, après le choix en mars des centres pénitentiaires de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) et de Condé-sur-Sarthe (Orne), pour accueillir les premiers quartiers de lutte contre la criminalité organisée, où seront transférés les détenus considérés comme étant les plus redoutables.Il souhaite isoler d’ici à l’été les “cent plus gros narcotrafiquants” afin de les empêcher de poursuivre leur activité criminelle depuis leur cellule.Or la Guyane est devenue “un narco-département et un des principaux hubs” du trafic de cocaïne, selon une source interrogée par l’AFP en 2023. Au moins 20% de la cocaïne consommée en métropole en provient.Chaque année, des centaines de “mules” sont arrêtées à l’aéroport de Cayenne, les bagages ou l’estomac lestés de cocaïne sud-américaine.Les autorités estiment qu’une trentaine parviennent à embarquer sur chacun des vols quotidiens entre la Guyane et la métropole.Pour en faire passer toujours plus, les réseaux disposent d’une main-d’Å“uvre abondante en exploitant l’extrême pauvreté de plus de la moitié de la population et des clandestins arrivés du Suriname voisin.Le cÅ“ur du trafic bat à Saint-Laurent du Maroni, cerné par le fleuve qui sépare la Guyane du Suriname sur 500 km. Faute d’école ou d’emploi, beaucoup de ses 50.000 habitants cèdent souvent à l’argent facile de la “coke”.La Guyane accuse également un fort retard en termes d’équipements publics et enregistre une forte surpopulation carcérale, avec une densité de 134,7%, selon les chiffres du ministère de la Justice au 1er juin 2024. En 2024, un ancien détenu de la prison de Rémire-Montjoly a fait condamner l’Etat à lui verser plus de 20.000 euros pour avoir vécu dans un espace individuel de moins de 3 m2. “Créer une prison supplémentaire de haute sécurité, (…) on en a besoin, on a un narcotrafic (…) qui prend sa racine pas seulement dans l’Hexagone mais par des flux internationaux dont certains passent par l’Amérique du Sud, par la Guyane”, a réagi sur Franceinfo le Haut-commissaire au Plan Clément Beaune dimanche.Interrogée sur BFMTV, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, s’est montrée plus critique: “Oui il faut des services publics en Guyane mais je ne pense pas que la priorité était ce projet de prison”. “La symbolique qui consiste à installer en Guyane une prison pour des non-Guyanais et +les plus dangereux+ est extrêmement problématique parce qu’on voit bien la référence historique au bagne de Cayenne”, a-t-elle déploré.

IA: Elton John dénonce le projet “criminel” du gouvernement britannique sur les droits d’auteur

Le chanteur Elton John a dit dimanche se sentir “incroyablement trahi” par le gouvernement britannique, qui défend, malgré l’opposition de nombreux artistes, un projet de loi assouplissant les droits d’auteur au profit des entreprises d’intelligence artificielle.Lundi, les Lords de la chambre haute du Parlement ont largement amendé le texte du gouvernement de Keir Starmer pour mieux protéger les artistes, mais les députés ont voté contre ces modifications, suscitant la colère de la star britannique.Ce projet “est criminel, je me sens incroyablement trahi”, a déclaré Elton John à la BBC.La star, qui avait soutenu les travaillistes lors de l’élection de juillet 2024, les a accusé de vouloir “spolier les jeunes (artistes) de leur héritage et leurs revenus”.Les membres de ce gouvernement “sont des losers absolus, je suis furieux”, a poursuivi le chanteur de 78 ans, prêt à “se battre jusqu’au bout” et à les poursuivre en justice, si nécessaire, pour ce “vol à grande échelle”.Le projet du gouvernement prévoit d’appliquer une exception au droit d’auteur facilitant l’utilisation de contenu à des fins commerciales pour les entreprises d’intelligence artificielle. Elles n’auraient ainsi plus besoin d’obtenir l’autorisation des auteurs, ni de les rémunérer. L’amendement voté par les Lords puis rejeté par les députés de la chambre des Communes, à majorité travailliste, prévoyait que les artistes donnent leur permission avant toute utilisation de leur oeuvre, et soient informés de l’usage qui en est fait. Le bras de fer se poursuit désormais entre les deux chambres.Ce projet fait face à une forte opposition du monde de la culture, et Elton John avait signé une lettre ouverte il y a quelques jours avec Paul McCartney, Dua Lipa, Coldplay et plus de 400 autres artistes pour appeler à défendre les droits d’auteur.Le gouvernement a fait valoir que les amendements des Lords empiétaient sur une consultation sur l’IA et les droits d’auteur qu’il mène actuellement. La sous-secrétaire d’Etat à la Technologie, Maggie Jones, s’est aussi inquiétée d’un “risque réel” que “les innovateurs en intelligence artificielle (…) réfléchissent à deux fois à l’idée de développer leurs services au Royaume-Uni” s’il y avait trop d'”obligations” pour eux.Le gouvernement travailliste espère faire du Royaume-Uni un “leader mondial” de l’IA, et a annoncé mi-janvier un plan d’action visant à attirer les entreprises du secteur en leur laissant tester au Royaume-Uni leurs innovations avant toute régulation.