A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Naissance exceptionnelle d’un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe

Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu’il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.”C’est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito” et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l’AFP.”Surtout, c’est une naissance essentielle pour la préservation des espèces menacées. Le gibbon à mains blanches est classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées à cause de la déforestation et du braconnage en Indonésie, en Malaisie”, poursuit le vétérinaire.L’équipe du zoo s’inquiétait de savoir comment Fidji, la femelle dont c’est le premier petit, allait prendre soin de son bébé. “Finalement on s’est rendu compte que c’était une très bonne mère, un peu maladroite des fois avec son bébé, mais qui s’occupe vraiment bien de celui-ci”, sourit-il, soulignant également le rôle du papa, Pépito, “très délicat avec lui”. “Le petit va rester accroché jusqu’à l’âge de trois quatre mois au ventre de la mère. Donc pour nous, c’est impossible de déterminer si c’est un mâle ou une femelle. Il va se détacher vers l’âge de trois ou quatre mois” et ne sera vraiment sevré qu’à l’âge de deux ans, explique M. Thué.Outre ce bébé gibbon, le Spaycific’Zoo a vu naître cette année un scinque des Îles Salomon (espèce de lézard géant quasi menacée d’extinction) une première pour un zoo français, trois marabouts d’Afrique, deux pélicans gris et sept makis cattas. Quatre capybaras, une mangouste naine, cinq wallabys de Bennet et un zébu nain viennent compléter cet inventaire à la Prévert, qui ne comprend toutefois pas de raton-laveur.

Naissance exceptionnelle d’un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe

Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu’il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.”C’est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito” et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l’AFP.”Surtout, c’est une naissance essentielle pour la préservation des espèces menacées. Le gibbon à mains blanches est classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées à cause de la déforestation et du braconnage en Indonésie, en Malaisie”, poursuit le vétérinaire.L’équipe du zoo s’inquiétait de savoir comment Fidji, la femelle dont c’est le premier petit, allait prendre soin de son bébé. “Finalement on s’est rendu compte que c’était une très bonne mère, un peu maladroite des fois avec son bébé, mais qui s’occupe vraiment bien de celui-ci”, sourit-il, soulignant également le rôle du papa, Pépito, “très délicat avec lui”. “Le petit va rester accroché jusqu’à l’âge de trois quatre mois au ventre de la mère. Donc pour nous, c’est impossible de déterminer si c’est un mâle ou une femelle. Il va se détacher vers l’âge de trois ou quatre mois” et ne sera vraiment sevré qu’à l’âge de deux ans, explique M. Thué.Outre ce bébé gibbon, le Spaycific’Zoo a vu naître cette année un scinque des Îles Salomon (espèce de lézard géant quasi menacée d’extinction) une première pour un zoo français, trois marabouts d’Afrique, deux pélicans gris et sept makis cattas. Quatre capybaras, une mangouste naine, cinq wallabys de Bennet et un zébu nain viennent compléter cet inventaire à la Prévert, qui ne comprend toutefois pas de raton-laveur.

Democrats return after fleeing Texas to stymie redistricting push

Dozens of Democratic legislators who fled Texas to halt an aggressive redistricting drive ended their two-week standoff on Monday, clearing the way for a new electoral map pushed by Republican President Donald Trump.With their return, the Texas House now has enough lawmakers to form a quorum and approve a map that carves out five new Republican-friendly US congressional seats ahead of the 2026 midterm elections.More than 50 Democrats had stalled legislative business with their walk-out, which took them across the country and garnered national headlines as they sought to draw attention to the rare mid-decade redistricting push.”When Republicans tried to silence minority voters through racist gerrymandering, Texas House Democrats answered the call,” the Texas House Democratic Caucus said in a statement on the legislators’ return.”After rallying Americans to join this existential battle for democracy, we’re returning to Texas on our terms — ready to build the legal record needed to defeat these unconstitutional maps in court. The fight continues.”The moves in Texas have set off an escalating redistricting battle across the country, with Republican governors in several other states exploring new maps in a bid to protect the party’s razor-thin majority in the US House of Representatives.Politico reported that Republicans could draw as many as 10 new seats ahead of the midterms and are targeting Ohio, Missouri, New Hampshire, Indiana, South Carolina and Florida.Democrats have vowed to retaliate with their own proposals in California, and possibly in New York.The Texas Democrats amassed daily fines of $500 each during their absence and were slapped with lawsuits from Governor Greg Abbott and Attorney General Ken Paxton, who tried to remove them from office.Republican John Cornyn, who is fighting a challenge for his US Senate seat from Paxton, enlisted the FBI in locating the absent lawmakers while State House speaker Dustin Burrows issued civil arrest warrants.But the group only agreed to return after denying a vote on the new map during a first special legislative session, and after California lawmakers agreed to redraw their own map to give Democrats five more seats.Abbott called a second special session that began on Friday.California state lawmakers were expected this week to consider a new map counteracting the Texas changes.

Wall Street cherche une direction à suivre

La Bourse de New York évolue sans grand mouvement lundi, à l’entame d’une semaine marquée par l’absence de données économiques d’ampleur mais avec la publication de résultats de plusieurs grands distributeurs.Vers 15H35 GMT, le Dow Jones était à l’équilibre (-0,01%) tandis que l’indice Nasdaq reculait de 0,22% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,11%.”Aujourd’hui, il manque un catalyseur susceptible de nous faire aller dans un sens ou dans un autre”, résume auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. “Nous avons un marché qui a connu une hausse pendant deux semaines, les petites capitalisations ont très bien performé”, rappelle l’analyste.Désormais, les regards sont principalement tournés vers les résultats de certains grands distributeurs, dont Home Depot mardi et Walmart jeudi.”Dans le contexte commercial actuel, cela va probablement être révélateur, nous découvrirons comment ils atténuent les droits de douane et à quoi ressemblent leurs marges”, souligne Art Hogan.En mai, le patron de Walmart avait prévenu que les consommateurs verraient les prix dans les rayons augmenter en raison des surtaxes américaines. Le président américain Donald Trump a signé au début du mois un décret rendant effectif, depuis le 7 août, les droits de douane supplémentaires imposés aux produits des 90 principaux partenaires commerciaux des États-Unis.Ces surtaxes s’établissent désormais entre le seuil minimal de 10%, sur la majorité des produits entrant aux États-Unis, et 50%.Lundi, “l’activité est quelque peu morose” sur la place américaine aussi en raison “du spectre du discours du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, vendredi au symposium de Jackson Hole”, assure Patrick O’Hare, de Briefing.com.Très critiqué par l’administration Trump, le patron de la Fed devrait s’exprimer devant un parterre de banquiers centraux alors que les attentes quant à une baisse des taux en septembre sont très fortes.Les investisseurs américains gardent aussi un oeil sur la rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington.Plusieurs dirigeants européens seront présents dans la capitale américaine pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d’accepter des concessions après son sommet avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska, qui n’a pas permis d’arrêter les combats en Ukraine.Sur le marché obligataire, vers 15H35 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait à 4,35% contre 4,32% à  la clôture vendredi.Côté entreprises, le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk (+4,99% à 54,41 dollars) prenait de la vitesse après l’approbation par l’Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) de l’utilisation de son médicament anti-obésité Wegovy pour traiter une maladie du foie.Le réseau de clubs privés Soho House, prisé des célébrités, s’envolait de plus de 15% après qu’un groupe d’investisseur mené par MCR Hotels a dévoilé son intention de retirer de la cotation l’entreprise pour environ 2,7 milliards de dollars. Soho House avait fait son entrée à la Bourse de New York à l’été 2021.Le gestionnaire de logiciels Dayforce (+26,66% à 66,88 dollars) décollait après des informations de presse assurant que la société d’investissement Thoma Bravo pourrait racheter l’entreprise. Selon l’agence financière Blommberg, l’annonce pourrait être faite dans les prochaines semaines.

Stocks under pressure ahead of Zelensky-Trump talks

US and European shares largely dipped on Monday, ahead of Ukraine’s President Volodymyr Zelensky and European leaders meeting with US President Donald Trump in Washington.In New York, the broad-based S&P 500 and tech-heavy Nasdaq fell slightly, while the blue-chip Dow was flat. European indices also lost ground, except London’s FTSE which ticked up modestly.Oil prices nudged higher as traders weighed the impact of the talks and what they could mean for sanctions-hit Russia, a major producer of crude oil.The Washington gathering is a follow-up to Trump’s summit last week with Russian President Vladimir Putin in Alaska, which failed to produce a ceasefire in the Ukraine war.Zelensky, under pressure from Trump to give up Crimea and abandon Ukraine’s NATO ambitions, said ahead of the gathering that Russia “should not be rewarded” for its war. He also said US security guarantees were “the most important” thing.”Friday’s US-Russia meeting turned out to be a non-event, although financial markets are trading as if there might still be a path — however uncertain — towards an eventual peace,” said Fawad Razaqzada, market analyst for trading platform FOREX.com.Investors are also focused on a speech this week by US Federal Reserve chief Jerome Powell at the annual retreat of global central bankers in Jackson Hole, Wyoming.Markets hope Powell will provide more clues about Fed plans for interest rates when it meets next month, after data last week provided a mixed picture about inflation.Consumer inflation remained steady last month, but producer prices accelerated.”The lack of progress at Friday’s Alaska summit, the upcoming Zelensky-Trump meeting in Washington, and the Jackson Hole Economic Symposium all remain potential catalysts for market swings,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.In Asia, Shanghai, Sydney and Taipei were higher Monday, while Hong Kong, Seoul and Jakarta fell back.Japan’s Nikkei ended up, posting a new record high and adding to gains on Friday after better-than-expected economic growth data.- Key figures at around 1535 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,932.61 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 6,443.34 New York – Nasdaq: DOWN 0.2 percent at 21,579.61London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,151.13 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,878.99 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.2 percent at 24,302.27 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.8 percent at 43,714.31 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 25,176.85 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,728.03 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1670 from $1.1704 on FridayPound/dollar: DOWN $1.3519 at from $1.3557Dollar/yen: UP at 147.88 yen from 146.85 yen Euro/pound: DOWN at 86.32 pence from 86.34 pence Brent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $66.13 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $62.27 per barrelburs/rmb/tw

Gaza: le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu

Le Hamas a accepté lundi une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve avec Israël à Gaza, associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien, a indiqué un responsable du mouvement islamiste.Les efforts ces derniers mois des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage depuis 22 mois la bande de Gaza, où, selon la Défense civile, 19 Palestiniens ont été tués lundi dans des frappes et tirs israéliens. En fin d’après-midi, aucun responsable israélien n’avait encore commenté cette proposition de trêve présentée au Hamas au Caire. “Le Hamas a remis sa réponse aux médiateurs, et confirmé” qu’il acceptait “la nouvelle proposition de cessez-le-feu sans demander de modifications”, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement palestinien.Cette relance diplomatique intervient au moment où l’armée israélienne se prépare à conquérir la ville de Gaza et les camps de réfugiés voisins échappant jusque là à son contrôle, en vertu d’un nouveau plan adopté dans l’objectif affiché d’en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages.La proposition acceptée par le Hamas reprend les grandes lignes d’un précédent plan américain. Elle “se base sur celle de l’envoyé américain (Steve) Witkoff, qui prévoit une trêve de 60 jours et la libération des prisonniers israéliens en deux vagues”, selon une source palestinienne proche du dossier.”La proposition est un accord-cadre pour lancer des négociations sur un cessez-le-feu permanent” a ajouté cette source, avant que le Hamas n’annonce son accord.Selon une source au Jihad islamique, allié du Hamas, le plan prévoit un cessez-le-feu de 60 jours en échange de la libération de 10 otages israéliens, et de la restitution d’un certain nombre de corps de captifs. “Les captifs restants seraient libérés lors d’une deuxième phase, avec des négociations immédiates à suivre pour un accord plus large” visant à mettre fin à la guerre, avec des garanties internationales.- “Le Hamas détruit” -La semaine dernière, Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu qu’Israël n’accepterait qu’un accord “dans lequel tous les otages seront libérés en une seule fois et selon nos conditions pour mettre fin à la guerre” à Gaza, menacée d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Sur son réseau Truth social, le président américain Donald Trump a commenté: “Nous ne verrons le retour des otages restants que lorsque le Hamas sera confronté et détruit!!! Plus cela se produira rapidement, meilleures seront les chances de succès”.M. Netanyahu est soumis à de fortes pressions tant de la part de l’opinion publique, qui craint pour le sort des 49 otages encore retenus à Gaza – dont 27 morts selon l’armée – qu’à l’international, où les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des Gazaouis.Des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté dimanche à Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre et le retour des otages, enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza 2,4 millions de Palestiniens, qu’il a soumis début mars à un blocus humanitaire total, ensuite allégé en mai face aux critiques internationales.251 personnes, dont la plupart libérées lors de deux précédentes trêves, avaient été prises en otage lors de l’attaque du 7-Octobre, qui a causé la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, côté israélien. L’offensive de représailles israélienne à Gaza y a fait 62.004 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire. – “Au-delà de toute imagination” -Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a indiqué lundi à la frontière entre Gaza et l’Egypte, que son pays était prêt “à contribuer à toute force internationale qui pourrait être déployée à Gaza”, à condition qu’elle repose sur “une résolution du Conseil de sécurité, un mandat clair et s’inscrive dans une perspective politique”. Il s’est alarmé d’une situation humanitaire “sur le terrain au-delà de toute imagination”. Amnesty International a accusé Israël de mener à Gaza une “campagne de famine délibérée”, avec la volonté de “détruire systématiquement la santé, le bien-être et le tissu social de la vie palestinienne”.Israël a rejeté à plusieurs reprises les accusations de famine délibérée, et affirme oeuvrer désormais pour laisser entrer plus de vivres.

Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.