Open d’Australie: Swiatek fait mieux qu’en 2024, avant le duel Fritz-Monfils

La N.2 mondiale Iga Swiatek, battue au 3e tour à Melbourne en 2024, a fait mieux samedi en se qualifiant pour les huitièmes de finale de l’Open d’Australie, avant le choc entre Taylor Fritz (4e) et le vétéran français Gaël Monfils (41e).- 4 à la suite pour Swiatek -Sur le court de la Rod Laver Arena, la Polonaise Iga Swiatek (2e) a aligné samedi une quatrième victoire en autant de duels contre la Britannique Emma Raducanu (61e), lauréate de l’US Open en 2021.La quintuple lauréate en Grand Chelem a gagné 6-1, 6-0 et rejoint ainsi en huitièmes de finale ses rivales Aryna Sabalenka (1re), double tenante du titre, et Coco Gauff (3e). Elle défiera pour une place en quarts l’Allemande Eva Lys (128e) ou la Roumaine Jacqueline Cristian (82e).Demi-finaliste à Melbourne en 2022, Swiatek avait été éliminée dès le 3e tour de l’Open d’Australie en 2024.Après deux premiers matchs laborieux, l’Américaine Emma Navarro (8e) a gagné un troisième match en trois sets d’affilée, contre la triple finaliste en Grand Chelem Ons Jabeur (39e): 6-4, 3-6, 6-4.”J’aime tellement le tennis que je ne peux pas m’empêcher d’aller aux trois sets”, a plaisanté la demi-finaliste du dernier US Open.Elle affrontera au prochain tour la lauréate du match entre la Kazakhe Yulia Putintseva (23e) et la Russe Daria Kasatkina (10e).Dernière membre du top 5 à disputer son 3e tour, l’Italienne Jasmine Paolini (4e) est attendue aux alentours de 19H00 (09H00 heure française) à la Margaret Court Arena. La finaliste de Roland-Garros et Wimbledon en 2024 y défiera l’Ukrainienne Elina Svitolina (27e).- Fritz-Monfils en apéritif avant Sinner -Après la victoire de Navarro contre Jabeur, le vétéran français Gaël Monfils (38 ans), devenu début janvier à Auckland le vainqueur de tournoi le plus âgé sur le circuit principal depuis 1977, a rendez-vous avec le N.4 mondial Taylor Fritz à la Margaret Court Arena.Le dernier duel entre “La Monf” et l’Américain, finaliste de l’US Open en 2024, s’était déjà joué à Melbourne (en 2019) et avait tourné en quatre sets à l’avantage de Fritz.Le vainqueur de cette affiche du 3e tour se mesurera en huitièmes de finale à l’Américain Ben Shelton (20e) ou à l’Italien Lorenzo Musetti (15e).En début de soirée, le N.1 mondial Jannik Sinner pénétrera dans la Rod Laver Arena pour affronter l’Américain Marcos Giron (46e), qui n’a jamais dépassé le 3e tour en Grand Chelem.En cas de victoire contre Giron, le tenant du titre à Melbourne alignerait une 17e victoire de rang. Le double lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie et US Open 2024) n’a plus été vaincu depuis sa défaite en finale du tournoi ATP 500 de Pékin contre Carlos Alcaraz (3e), au début de l’automne.L’Espagnol de 21 ans s’est qualifié dès vendredi pour les huitièmes de finale, comme Alexander Zverev (2e).Le jeune Américain Alex Michelsen (42e), âgé de 20 ans, les y a rejoints samedi en écartant le Russe Karen Khachanov (19e) en trois sets pour s’offrir son premier huitième de finale en Grand Chelem. Michelsen s’est imposé 6-3, 7-6 (7/5), 6-2 et affrontera au prochain tour l’Argentin Francisco Cerundolo (31e) ou l’Australien Alex De Minaur (8e), dernier rescapé du pays hôte dans le tableau masculin.Dans le camp français, le dernier des cinq Français présents au 3e tour, Corentin Moutet (69e), affronte samedi après-midi le jeune Américain Learner Tien, tombeur surprise du Russe Daniil Medvedev (5e) au tour précédent. Ugo Humbert (14e) s’est qualifié vendredi pour les huitièmes de finale, au contraire d’Arthur Fils, contraint à l’abandon par une blessure au pied, et de Benjamin Bonzi (64e), battu par le Tchèque Jiri Lehecka.

Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l’intérieur du Capitole

Il fera -12° C lundi matin, – 6° à midi et un vent glacial quand Donald Trump prêtera serment: le très prochain 47e président américain a annoncé vendredi que son investiture aurait lieu à l’intérieur du Capitole, une première en 40 ans.Le froid polaire qui figera la capitale fédérale Washington et le monumental siège du Congrès des Etats-Unis contraint le républicain à renoncer à réaliser à l’extérieur cette cérémonie institutionnelle et très chorégraphiée qui se déroule tous les quatre ans, le 20 janvier.”Un vent arctique balaie le pays. J’ai décidé par conséquent que le discours d’investiture serait prononcé dans la Rotonde du Capitole, comme pour Ronald Reagan en 1985, déjà en raison d’un très grand froid”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Ce bouleversement du protocole signifie que le tribun, qui doit selon la tradition prêter serment sur la Bible, ne se tiendra pas sur les marches extérieures du Capitole qui domine l’immense National Mall, majestueuse esplanade qui s’étend jusqu’à l’obélisque du Washington Monument.Donald Trump s’est dit préoccupé par des “conditions dangereuses pour les dizaines de milliers” de membres des forces de l’ordre, “les chevaux”, ainsi que pour des “centaines de milliers” de spectateurs forcés d’être “dehors pendant des heures”.Ce changement promet d’être un casse-tête logistique alors que des dizaines de milliers de chaises ont été dressées sur le Mall et que des milliers de photographes et des télévisions devaient s’y pré-positionner.Une estrade commençait déjà à être montée vendredi après-midi sous la Rotonde du Capitole, selon des journalistes présents sur place. “Ce sera une magnifique expérience populaire, surtout pour la très forte audience (attendue) à la télé”, a vanté l’homme d’affaires.- Enjeu symbolique pour Trump -L’affluence sur le Mall est un énorme enjeu symbolique pour Donald Trump.Sa première prestation de serment, le 20 janvier 2017, continue de faire l’objet de polémiques sur le nombre de spectateurs ce jour-là: entre 1,5 million et quelques dizaines de milliers selon les sources. Le républicain aujourd’hui âgé de 78 ans avait comparé sa cérémonie à celle de son prédécesseur et rival Barack Obama en 2009.Cette année, quelque 220.000 billets avaient déjà été distribués selon des sources parlementaires, avant la décision de rapatrier la cérémonie dans les murs du Capitole.A la place, la Capital One Arena, grande salle multisport et de concert de 20.000 places au centre de Washington sera “ouverte lundi pour assister en direct à cet événement historique”, a dit Donald Trump. “J’y rejoindrai le public après ma prestation de serment”, a promis l’ancien animateur de télévision.Les personnes qui braveront le vent et le froid pourront toujours se tenir le long de la parade très chorégraphiée du président investi, du Capitole à la Maison Blanche, sur Pennsylvania Avenue.Cette artère et le quartier alentour sont protégés par des barrières noires métalliques de 2,4 m de haut et par quelque 25.000 policiers et militaires, selon le Secret Service, la police en charge de la protection du président et des hautes personnalités.Un soutien de Donald Trump venu exprès de Californie, Matthew Medill, reconnaît auprès de l’AFP que beaucoup seront déçus mais s’attend “à beaucoup d’enthousiasme jubilatoire, quel que soit le temps qu’il fera”.Il s’agira en tout cas d’une des météos les plus polaires de l’histoire des Etats-Unis pour un 20 janvier.Pour sa seconde investiture en 1985, le républicain Ronald Reagan avait dû aussi s’abriter sous le Capitole et annuler un défilé militaire. Celle du démocrate John F. Kennedy en 1961 s’était toutefois tenue par – 5°C et sous 20 cm de neige.Et le neuvième président des Etats-Unis, William Henry Harrison, avait voulu braver l’hiver en 1841 pour montrer qu’à 68 ans il était encore en forme. Sorti sans manteau, ni chapeau, il avait attrapé une pneumonie qui l’emporta un mois après.

Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l’intérieur du Capitole

Il fera -12° C lundi matin, – 6° à midi et un vent glacial quand Donald Trump prêtera serment: le très prochain 47e président américain a annoncé vendredi que son investiture aurait lieu à l’intérieur du Capitole, une première en 40 ans.Le froid polaire qui figera la capitale fédérale Washington et le monumental siège du Congrès des Etats-Unis contraint le républicain à renoncer à réaliser à l’extérieur cette cérémonie institutionnelle et très chorégraphiée qui se déroule tous les quatre ans, le 20 janvier.”Un vent arctique balaie le pays. J’ai décidé par conséquent que le discours d’investiture serait prononcé dans la Rotonde du Capitole, comme pour Ronald Reagan en 1985, déjà en raison d’un très grand froid”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Ce bouleversement du protocole signifie que le tribun, qui doit selon la tradition prêter serment sur la Bible, ne se tiendra pas sur les marches extérieures du Capitole qui domine l’immense National Mall, majestueuse esplanade qui s’étend jusqu’à l’obélisque du Washington Monument.Donald Trump s’est dit préoccupé par des “conditions dangereuses pour les dizaines de milliers” de membres des forces de l’ordre, “les chevaux”, ainsi que pour des “centaines de milliers” de spectateurs forcés d’être “dehors pendant des heures”.Ce changement promet d’être un casse-tête logistique alors que des dizaines de milliers de chaises ont été dressées sur le Mall et que des milliers de photographes et des télévisions devaient s’y pré-positionner.Une estrade commençait déjà à être montée vendredi après-midi sous la Rotonde du Capitole, selon des journalistes présents sur place. “Ce sera une magnifique expérience populaire, surtout pour la très forte audience (attendue) à la télé”, a vanté l’homme d’affaires.- Enjeu symbolique pour Trump -L’affluence sur le Mall est un énorme enjeu symbolique pour Donald Trump.Sa première prestation de serment, le 20 janvier 2017, continue de faire l’objet de polémiques sur le nombre de spectateurs ce jour-là: entre 1,5 million et quelques dizaines de milliers selon les sources. Le républicain aujourd’hui âgé de 78 ans avait comparé sa cérémonie à celle de son prédécesseur et rival Barack Obama en 2009.Cette année, quelque 220.000 billets avaient déjà été distribués selon des sources parlementaires, avant la décision de rapatrier la cérémonie dans les murs du Capitole.A la place, la Capital One Arena, grande salle multisport et de concert de 20.000 places au centre de Washington sera “ouverte lundi pour assister en direct à cet événement historique”, a dit Donald Trump. “J’y rejoindrai le public après ma prestation de serment”, a promis l’ancien animateur de télévision.Les personnes qui braveront le vent et le froid pourront toujours se tenir le long de la parade très chorégraphiée du président investi, du Capitole à la Maison Blanche, sur Pennsylvania Avenue.Cette artère et le quartier alentour sont protégés par des barrières noires métalliques de 2,4 m de haut et par quelque 25.000 policiers et militaires, selon le Secret Service, la police en charge de la protection du président et des hautes personnalités.Un soutien de Donald Trump venu exprès de Californie, Matthew Medill, reconnaît auprès de l’AFP que beaucoup seront déçus mais s’attend “à beaucoup d’enthousiasme jubilatoire, quel que soit le temps qu’il fera”.Il s’agira en tout cas d’une des météos les plus polaires de l’histoire des Etats-Unis pour un 20 janvier.Pour sa seconde investiture en 1985, le républicain Ronald Reagan avait dû aussi s’abriter sous le Capitole et annuler un défilé militaire. Celle du démocrate John F. Kennedy en 1961 s’était toutefois tenue par – 5°C et sous 20 cm de neige.Et le neuvième président des Etats-Unis, William Henry Harrison, avait voulu braver l’hiver en 1841 pour montrer qu’à 68 ans il était encore en forme. Sorti sans manteau, ni chapeau, il avait attrapé une pneumonie qui l’emporta un mois après.

Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est attendu samedi au tribunal qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon a été appréhendé et mis derrière les barreaux à la suite d’un assaut des autorités sur sa résidence mercredi, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat titulaire.Le dirigeant conservateur est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. Il est accusé d’avoir fait vaciller le pays et la démocratie en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Les enquêteurs pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d’arrêt actif au moment de leur descente. Ils ont sollicité vendredi une extension afin de le maintenir enfermé plus longtemps.Le Tribunal du district ouest de la capitale a programmé une audience à 14H00 locales (05H00 GMT) pour étudier la question, avec une décision attendue dans la soirée ou pour dimanche matin. Une prolongation portera vraisemblablement à 20 jours la durée de détention de Yoon Suk Yeol, donnant le temps aux procureurs de l’inculper. Un refus entraînera au contraire sa remise en liberté.”Le président assistera à (…) l’audience”, a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats, Yoon Kab-keun, ajoutant: “Il a choisi de comparaître afin de restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité de la loi martiale”.- Tribunal fermé au public -L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre M. Yoon, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.La juridiction a jusqu’à la mi-juin pour ce faire, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. Yoon Suk Yeol avait assuré par la voix de ses avocats qu’il assisterait à une audience pour s’expliquer, mais il n’était pas venu aux deux premières.Dans la foulée de son arrestation, il a affirmé avoir choisi d’obéir aux autorités pour éviter toute “effusion de sang”, disant ne pas reconnaître pour autant la légalité des enquêtes sur lui.L’ex-magistrat était retranché chez lui depuis des semaines, protégé par son service de sécurité, resté fidèle et qui avait fait échouer une première tentative de l’arrêter début janvier.Le tribunal appelé à se prononcer sur la prolongation de sa détention a fermé au public vendredi soir, faisant état d’inquiétudes en matière de sécurité.Nombre de partisans de Yoon Suk Yeol sont rassemblées devant ses portes pour réclamer un jugement en sa faveur.M. Yoon garde pour le moment le silence face aux enquêteurs essayant de l’interroger sur son coup de force, qu’il avait justifié au moment des faits par sa volonté de protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et des “éléments hostiles à l’Etat”.

Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est attendu samedi au tribunal qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon a été appréhendé et mis derrière les barreaux à la suite d’un assaut des autorités sur sa résidence mercredi, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat titulaire.Le dirigeant conservateur est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. Il est accusé d’avoir fait vaciller le pays et la démocratie en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Les enquêteurs pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d’arrêt actif au moment de leur descente. Ils ont sollicité vendredi une extension afin de le maintenir enfermé plus longtemps.Le Tribunal du district ouest de la capitale a programmé une audience à 14H00 locales (05H00 GMT) pour étudier la question, avec une décision attendue dans la soirée ou pour dimanche matin. Une prolongation portera vraisemblablement à 20 jours la durée de détention de Yoon Suk Yeol, donnant le temps aux procureurs de l’inculper. Un refus entraînera au contraire sa remise en liberté.”Le président assistera à (…) l’audience”, a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats, Yoon Kab-keun, ajoutant: “Il a choisi de comparaître afin de restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité de la loi martiale”.- Tribunal fermé au public -L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre M. Yoon, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.La juridiction a jusqu’à la mi-juin pour ce faire, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. Yoon Suk Yeol avait assuré par la voix de ses avocats qu’il assisterait à une audience pour s’expliquer, mais il n’était pas venu aux deux premières.Dans la foulée de son arrestation, il a affirmé avoir choisi d’obéir aux autorités pour éviter toute “effusion de sang”, disant ne pas reconnaître pour autant la légalité des enquêtes sur lui.L’ex-magistrat était retranché chez lui depuis des semaines, protégé par son service de sécurité, resté fidèle et qui avait fait échouer une première tentative de l’arrêter début janvier.Le tribunal appelé à se prononcer sur la prolongation de sa détention a fermé au public vendredi soir, faisant état d’inquiétudes en matière de sécurité.Nombre de partisans de Yoon Suk Yeol sont rassemblées devant ses portes pour réclamer un jugement en sa faveur.M. Yoon garde pour le moment le silence face aux enquêteurs essayant de l’interroger sur son coup de force, qu’il avait justifié au moment des faits par sa volonté de protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et des “éléments hostiles à l’Etat”.

TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.