Espagne: le Real Madrid en mode reconquête face au Barça de Flick, l’Atlético armé pour lutter
Dominés la saison dernière par le FC Barcelone d’Hansi Flick et son football ultra-offensif, le Real Madrid de Kylian Mbappé et l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann comptent sur leurs renforts estivaux pour chasser le géant catalan de son trône en championnat d’Espagne.- Page blanche -Arrivé en fin de cycle, symbolisée par les départs de Carlo Ancelotti et Luka Modric et l’arrivée sur son banc de son ex-milieu de terrain Xabi Alonso, le Real a lancé cet été sa mission reconquête, après une saison décevante, sans trophée majeur.Pour faire oublier l’affront subi face à son éternel rival barcelonais — trois titres domestiques et quatre “Clasico” perdus –, le géant espagnol a renouvelé son effectif et offert à son nouveau coach plusieurs recrues capables d’apporter plus d’équilibre à une équipe qui en a cruellement manqué au cours du dernier exercice.Les arrivées des jeunes défenseurs espagnols Dean Huijsen et Alvaro Carreras, du latéral anglais Trent Alexander-Arnold, et le retour de blessure du capitaine Dani Carvajal, devraient bien aider en ce sens.Mais le plus grand défi d’Alonso demeure sûrement la connexion à établir entre ses deux stars en attaque, Kylian Mbappé et Vinicius Junior, après l’échec du projet “Quatre fantastiques” (Mbappé, Vinicius, Bellingham, Rodrygo), qui a fini par coûter son poste à Ancelotti.- Parole à la défense -Face à l’armada de stars du Real, le Barça, porté par son jeune prodige Lamine Yamal et son attaque de feu, devra se montrer au moins aussi flamboyant offensivement que la saison dernière (102 buts inscrits en Liga) pour conserver son trône.Même s’il a démontré une impressionnante capacité à presque toujours marquer un ou plusieurs buts de plus que son adversaire, le club catalan aura aussi, et surtout, à solidifier une défense trop friable, souvent sur un fil.Cette mission pourrait s’avérer plus compliquée que prévue pour le coach allemand Hansi Flick, en raison du départ de l’expérimenté Inigo Martinez à Al-Nassr, en Arabie saoudite. Un transfert destiné, selon la presse catalane, à faire diminuer la masse salariale barcelonaise pour enfin enregistrer les nouvelles recrues estivales, notamment le gardien Joan Garcia et l’ailier anglais Marcus Rashford.Ramené à ses difficultés financières en l’attente de l’avancée des travaux de son mythique stade, le Camp Nou, le Barça devra donc à nouveau s’appuyer sur le jeune Pau Cubarsi, 18 ans, et espérer les retours en meilleure forme de l’Uruguayen Ronald Araujo et du Danois Andreas Christensen.Une situation en divergence avec les ambitions du club blaugrana, dont les rêves d’une sixième Ligue des champions s’étaient effondrés en demi-finale face à l’Inter (7-6 en cumulé).- De nouveaux soldats pour Simeone -Après une fin de saison ratée, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann, qui a décidé de prolonger jusqu’en 2027 avec son club de coeur, s’avance lui avec la volonté affichée de se hisser au niveau de ses deux rivaux.Très actifs sur le marché des transferts (7 recrues, près de 175 millions dépensés), les Colchoneros se sont renforcés dans tous les secteurs, avec les arrivées du milieu offensif espagnol Alex Baena, de l’Américain Johnny Cardoso, de l’Argentin Thiago Almada, de l’attaquant italien Giacomo Raspadori, du défenseur slovaque David Hancko, du latéral espagnol Marc Pubill et du latéral italien Matteo Ruggeri.De nouvelles pièces prometteuses à disposition du “Cholo” Diego Simeone, critiqué en fin de saison dernière par certains supporters pour sa frilosité et son manque d’ambition, alors que l’Atlético venait une nouvelle fois de craquer dans la dernière ligne droite (mauvaise série en Liga, éliminations face au Real en C1 et au Barça en Coupe du Roi).
Ligue 1/Nice: “Je repars au combat”, assure Franck Haise à l’AFP
Après l’élimination contre Benfica en tour préliminaire de Ligue des champions et avant de recevoir Toulouse samedi (21h05) pour la reprise de la Ligue 1, Franck Haise “honnête” sur la situation de l’OGCN, estime, à ce jour, ne pas être en mesure de tenir les objectifs du club, mais assure repartir “au combat”.Q: Pensez-vous être en mesure de tenir les objectifs du club cette saison?R: “Aujourd’hui, non! Il faut être clair. Je l’ai dit à la direction: être dans les sept premiers et performant en Ligue Europa n’est pas possible actuellement. J’espère pouvoir dire l’inverse dans trois semaines. Outre les absents de la saison dernière (Ndayishimiye, Abdelmonem, Ndombélé), je ne m’attendais pas que d’autres reprennent blessés (Diop, Abdi, Bombito). En plus, trois nouveaux joueurs ont été touchés (Cho, Sanson, Dante), et certaines arrivées n’ont pu se finaliser (Camara, Königsdörffer)…Q: Vous avez donc bricolé à Lisbonne.R: “C’est factuel: huit blessés, Boudaoui malade, Rosario en partance. Il n’était pas prévu que Coulibaly (16 ans, ndlr) et trois jeunes défenseurs centraux, dont deux recrues, soient titulaires. Pas pensable que Moffi soit la seule possibilité en pointe, avec le jeune Nguene. Je débute ma 23e année d’entraîneur. Je me suis toujours adapté. A Nice, je m’adapte beaucoup.”Q: Cela vous frustre-t-il?R: “Non, sinon, je +pèterais un plomb+ tous les jours. Je ne dis pas ne pas en avoir pétés, mais ça aurait été pire si je n’évacuais pas ce qui m’est incontrôlable. En 14 mois, on a eu beaucoup de vents contraires. Sans faire ainsi, ça aurait été invivable. Or, au vu de la saison dernière, terminer 4e de L1, est exceptionnel!”Q: Vous dites-vous que le projet initial de Nice ne correspond plus?R: “Non! Je suis honnête: je savais que ce n’était plus le projet qu’on m’avait présenté deux ans auparavant. Je suis venu en connaissance de cause. Mais avec mon staff, les joueurs et la direction, je me bats pour améliorer l’équipe. Dans ma vie, je me suis toujours battu. Je me battrai toujours. Quand j’ai le moral en baisse, ça dure peu. Je repars au combat! Le jour où je laisserai tomber, c’est que je ne serai plus fait pour ce métier.”Q: Ce projet peut-il péricliter?R: “Je ne pense pas. Je suis confiant. A l’évidence, pas pour concurrencer Paris, Marseille et Monaco dans la durée. Mais les autres, oui. Toutefois, outre Lille et Lyon, je vois Rennes, Strasbourg avoir plus de moyens que nous. Mais je ne crois pas à un projet uniquement pour ses ressources financières. Je suis resté six ans à Rennes, plus de quatre à Lorient, sept à Lens. Travailler dans la durée, avec un minimum de moyens et d’ambitions, c’est bien. Évidemment, si on me dit: +L’objectif est le maintien, il faut vendre 30 pour réinvestir deux+, je partirais.”Q: On n’en est pas loin.R: “On n’en est pas là! On sera en capacité de se battre pour le Top 7. Quand je suis parti de Lens, c’était bon le moment. Il me restait pourtant trois ans de contrat et j’avais eu d’autres belles opportunités avant. En fin de saison dernière, j’ai eu des sollicitations, j’aurais pu demander à partir pensant qu’on ne pourrait faire mieux. Mais je travaille honnêtement avec des gens dont j’ai le sentiment qu’ils me le rendent. Les difficultés ne me gênent pas. Je peux rester longtemps, à condition qu’on bosse tous avec les mêmes intentions, engagés dans un projet. Ce n’est pas un discours de façade. Car si je m’aperçois qu’on me balade, ça ne dure pas longtemps!”Q: Avez-vous échangé avec Ineos pour les convaincre d’investir plus?R: “Ce n’est pas mon rôle. Je respecte leur travail et l’aide qu’ils apportent au club, même si certains peuvent estimer que ce n’est pas suffisant.”Q: Un an après votre arrivée comprenez-vous mieux le côté atypique de la région?R: “J’aime nos différences. C’est presque Nice contre le monde. Comme Nice est la plus belle ville du monde, les autres sont jaloux (rires)! Ce côté chauvin, mauvaise foi, ne me dérange pas, parce qu’on l’a tous. J’adore vivre ici. J’ai mon havre de paix. Cela m’a permis de me ressourcer à des moments compliqués de la vie du club l’année dernière. Si ça n’a jamais ressemblé à ceux vécus fin 2023 à Lens, c’est aussi grâce à cette qualité de vie, au calme avec ma famille, ma femme. Chez moi, même pour quelques heures, j’arrive à couper.”Propos recueillis par Christophe Belleudi
National Guard deploys 800 personnel for DC mission, says Pentagon
All 800 National Guard troops who were ordered to the US capital Washington to aid law enforcement personnel by President Donald Trump have now been mobilized, the Pentagon said Thursday.Trump ordered the deployment — which follows a similar move during protests in Los Angeles in June — as part of what he billed as a crackdown on crime in Washington, where violent offenses are in fact down.”As of today, all 800 Army and Air National Guardsmen are mobilized… as part of Joint Task Force DC, and they are now here in our capital,” Pentagon Press Secretary Kingsley Wilson told journalists.They “will assist the DC Metropolitan Police Department and federal law enforcement partners with monument security, community safety patrols, protecting federal facilities and officers” and traffic control posts, Wilson said.The troops “will remain until law and order has been restored in the District, as determined by the president,” she added.The US Army later said the National Guard’s initial mission “is to provide a visible presence in key public areas, serving as a visible crime deterrent.””They will not arrest, search, or direct law enforcement,” but they “have the authority to temporarily detain individuals to prevent imminent harm,” the Army said in a statement.The troops will be equipped with protective gear, it added, saying that weapons would be available if needed but would remain in the armory.Trump announced the National Guard deployment — along with a federal takeover of the city’s police department — on Monday, vowing “to take our capital back.”In a further tightening of control, US Attorney General Pam Bondi signed an order late Thursday granting the head of the federal Drug Enforcement Administration the executive powers of Washington police chief, codifying the federal takeover of the capital’s law enforcement.The city’s Democratic mayor Muriel Bowser reacted to Bondi’s order in a post on X, in which she said: “We have followed the law… there is no statute that conveys the District’s personnel authority to a federal official.”Bowser’s post also contained images of a letter from the district’s elected attorney general Brian Schwalb to Washington’s police chief Pamela Smith.”It is my opinion that the Bondi Order is unlawful, and that you are not legally obligated to follow it,” Schwalb wrote.The overwhelmingly Democratic US capital faces allegations from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.However, data from Washington police shows significant drops in violent crime between 2023 and 2024, although that was coming off the back of a post-pandemic surge.The deployment of troops in Washington comes after Trump dispatched the National Guard and Marines to quell unrest in Los Angeles, California, that was spurred by immigration enforcement raids.It was the first time since 1965 that a US president deployed the National Guard against the wishes of a state governor.Most National Guard forces answer to state governors and have to be “federalized” to be brought under presidential control, but in Washington these troops already report only to the US president.
Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai
La justice hongkongaise a reporté vendredi les plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, en raison d’un problème cardiaque du militant prodémocratie, jugé pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang a déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Me Pang a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal que le pouls de M. Lai s’était accéléré et que la défense avait demandé qu’il soit excusé de la phase des plaidoiries. Jimmy Lai “pense que ces épisodes arrivent lorsqu’il est fatigué, et venir au tribunal le fatigue”, a expliqué Me Pang.La cour a repoussé à lundi la reprise du procès pour permettre à l’administration pénitentiaire de lui fournir un dispositif de suivi de l’activité cardiaque et des médicaments.Le personnel médical désigné par la prison n’a détecté “aucune anomalie” avec le coeur de M. Lai, mais a néanmoins prévu un moniteur cardiaque portable et un traitement, a déclaré la juge Esther Toh. – “Le monde surveille” Hong Kong -“Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.M. Chang, un ancien employé d’Apple Daily, se trouvait vendredi devant le tribunal pour soutenir M. Lai, le décrivant comme un patron “attentionné”. “Sa santé s’est détériorée après qu’il a été placé en détention, mais je pense que son mental est fort, et j’espère qu’il pourra résister”, a déclaré M. Chang à l’AFP.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.- “Prisonnier politique” -Au cours de son procès, M. Lai est venu témoigner devant la cour et s’est qualifié de “prisonnier politique”. Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Le magnat a reconnu à son procès avoir demandé en 2019 à l’ex-vice-président américain Mike Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Deux témoins ont accusé M. Lai d’avoir soutenu financièrement un groupe militant, Stand With Hong Kong, pour diffuser à l’étranger de la publicité en faveur des manifestations de 2019.M. Lai nie avoir appelé à des sanctions contre la Chine ou sa région méridionale de Hong Kong, et a affirmé n’avoir jamais soutenu le séparatisme ni la violence. Selon l’homme d’affaires, Apple Daily incarnait les “valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (…), l’Etat de droit, la liberté, la défense de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de réunion”.”Je ne veux pas que mon père meure en prison”, a lancé son fils Sebastien Lai en mars, en appelant le gouvernement du Premier ministre britannique Keir Starmer à faire davantage pour l’homme d’affaires, de nationalité britannique.Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.
Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai
La justice hongkongaise a reporté vendredi les plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, en raison d’un problème cardiaque du militant prodémocratie, jugé pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang a déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Me Pang a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal que le pouls de M. Lai s’était accéléré et que la défense avait demandé qu’il soit excusé de la phase des plaidoiries. Jimmy Lai “pense que ces épisodes arrivent lorsqu’il est fatigué, et venir au tribunal le fatigue”, a expliqué Me Pang.La cour a repoussé à lundi la reprise du procès pour permettre à l’administration pénitentiaire de lui fournir un dispositif de suivi de l’activité cardiaque et des médicaments.Le personnel médical désigné par la prison n’a détecté “aucune anomalie” avec le coeur de M. Lai, mais a néanmoins prévu un moniteur cardiaque portable et un traitement, a déclaré la juge Esther Toh. – “Le monde surveille” Hong Kong -“Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.M. Chang, un ancien employé d’Apple Daily, se trouvait vendredi devant le tribunal pour soutenir M. Lai, le décrivant comme un patron “attentionné”. “Sa santé s’est détériorée après qu’il a été placé en détention, mais je pense que son mental est fort, et j’espère qu’il pourra résister”, a déclaré M. Chang à l’AFP.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.- “Prisonnier politique” -Au cours de son procès, M. Lai est venu témoigner devant la cour et s’est qualifié de “prisonnier politique”. Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Le magnat a reconnu à son procès avoir demandé en 2019 à l’ex-vice-président américain Mike Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Deux témoins ont accusé M. Lai d’avoir soutenu financièrement un groupe militant, Stand With Hong Kong, pour diffuser à l’étranger de la publicité en faveur des manifestations de 2019.M. Lai nie avoir appelé à des sanctions contre la Chine ou sa région méridionale de Hong Kong, et a affirmé n’avoir jamais soutenu le séparatisme ni la violence. Selon l’homme d’affaires, Apple Daily incarnait les “valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (…), l’Etat de droit, la liberté, la défense de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de réunion”.”Je ne veux pas que mon père meure en prison”, a lancé son fils Sebastien Lai en mars, en appelant le gouvernement du Premier ministre britannique Keir Starmer à faire davantage pour l’homme d’affaires, de nationalité britannique.Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.
Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai
La justice hongkongaise a reporté vendredi les plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, en raison d’un problème cardiaque du militant prodémocratie, jugé pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang a déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Me Pang a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal que le pouls de M. Lai s’était accéléré et que la défense avait demandé qu’il soit excusé de la phase des plaidoiries. Jimmy Lai “pense que ces épisodes arrivent lorsqu’il est fatigué, et venir au tribunal le fatigue”, a expliqué Me Pang.La cour a repoussé à lundi la reprise du procès pour permettre à l’administration pénitentiaire de lui fournir un dispositif de suivi de l’activité cardiaque et des médicaments.Le personnel médical désigné par la prison n’a détecté “aucune anomalie” avec le coeur de M. Lai, mais a néanmoins prévu un moniteur cardiaque portable et un traitement, a déclaré la juge Esther Toh. – “Le monde surveille” Hong Kong -“Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.M. Chang, un ancien employé d’Apple Daily, se trouvait vendredi devant le tribunal pour soutenir M. Lai, le décrivant comme un patron “attentionné”. “Sa santé s’est détériorée après qu’il a été placé en détention, mais je pense que son mental est fort, et j’espère qu’il pourra résister”, a déclaré M. Chang à l’AFP.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.- “Prisonnier politique” -Au cours de son procès, M. Lai est venu témoigner devant la cour et s’est qualifié de “prisonnier politique”. Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Le magnat a reconnu à son procès avoir demandé en 2019 à l’ex-vice-président américain Mike Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Deux témoins ont accusé M. Lai d’avoir soutenu financièrement un groupe militant, Stand With Hong Kong, pour diffuser à l’étranger de la publicité en faveur des manifestations de 2019.M. Lai nie avoir appelé à des sanctions contre la Chine ou sa région méridionale de Hong Kong, et a affirmé n’avoir jamais soutenu le séparatisme ni la violence. Selon l’homme d’affaires, Apple Daily incarnait les “valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (…), l’Etat de droit, la liberté, la défense de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de réunion”.”Je ne veux pas que mon père meure en prison”, a lancé son fils Sebastien Lai en mars, en appelant le gouvernement du Premier ministre britannique Keir Starmer à faire davantage pour l’homme d’affaires, de nationalité britannique.Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.





