Sri Lanka ruling party wins local elections

Sri Lanka’s leftist government won local council elections but with significantly lower margins, in its first test since sweeping national polls last year, official results showed on Wednesday.President Anura Kumara Dissanayake’s coalition received the most votes in 265 out of the 339 councils, but fell short of an outright majority in about half of them.The main opposition SJB won just 14 councils, while the country’s main minority Tamil party, the Tamil National Alliance, performed better, winning 35.The parties of former presidents Ranil Wickremesinghe and Mahinda Rajapaksa failed to win control of a single council, but between them secured 1,123 of the 8,299 council seats.The leftist NPP will need the support of other parties to control about 130 councils where it fell short of an absolute majority, but has ruled out any coalition with traditional parties.Dissanayake’s NPP vote share fell to 43.3 percent, down from the 61.6 percent it secured at the November parliamentary election. The main opposition SJB made a marginal gain, reaching 21.7 percent, up from 17.70 percent.Dissanayake, who upset the more established parties to win the September presidential election, built on his popularity to secure the parliamentary vote held two months later.The 56-year-old has made a U-turn since coming to power on his pledge to renegotiate the terms of an unpopular IMF bailout agreed by his predecessor, and has maintained high tariffs.He had turned the local elections into a referendum on his six-month-old administration, saying it was essential for his party to secure local councils so that all layers of government were “free of corruption and endemic waste”.About 60 percent of the 17.14 million electorate turned out to vote on Tuesday, down from nearly 70 percent in November and 80 percent in the September presidential vote.The campaign was lacklustre, with no high-profile figures in the running.

Attaque de drone contre la plus importante base navale du Soudan

Une attaque de drone a visé la principale base navale du Soudan mercredi, a indiqué une source militaire à l’AFP, au quatrième jour de frappes sur Port-Soudan, grand port de la mer Rouge abritant le siège provisoire du gouvernement.Depuis avril 2023, ce pays d’Afrique de l’Est est dévasté par une guerre opposant le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d’Etat en 2021, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Longtemps épargnée, la ville de Port-Soudan (est), plaque tournante de l’aide humanitaire qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de déplacés est depuis dimanche la cible de frappes que l’armée attribue aux FSR avec des “armes stratégiques et sophistiquées” fournies par les Emirats Arabes Unis.Mercredi matin, des drones “ont attaqué la base Flamingo et les missiles anti-aériens sont entrés en action”, a indiqué la source militaire sous couvert d’anonymat.A l’aube, un correspondant de l’AFP a entendu une série d’explosions dans la zone du port et vu une colonne de fumée s’élevant du secteur de la base.La veille, des frappes également attribuées par l’armée aux FSR avaient endommagé des infrastructures stratégiques, notamment l’aéroport civil, le dernier encore opérationnel dans le pays, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburants à Port-Soudan, principal port du pays.- “Lien vital” -A près de 600 kilomètres plus au sud, “trois drones ont tenté de frapper des installations aéroportuaires” à Kassala, ville tenue par l’armée, près de la frontière avec l’Erythrée, a rapporté mercredi une source sécuritaire.Les FSR n’ont pas directement commenté les attaques de cette semaine.Les frappes font craindre une interruption de l’aide humanitaire au Soudan, où la famine a déjà été déclarée dans certaines régions et où près de 25 millions de personnes souffrent d’une grave insécurité alimentaire.Tom Fletcher, responsable des secours de l’ONU, s’est déclaré “très préoccupé” par les frappes de drones sur Port-Soudan, “point d’entrée clé pour l’aide” humanitaire.L’ONU redoute de voir s’aggraver “les souffrances humaines dans ce qui est déjà la plus grande crise humanitaire au monde”.Les Etats-Unis ont condamné mardi les attaques de drones “contre des infrastructures essentielles et d’autres cibles civiles” en s’inquiétant d'”une escalade dangereuse du conflit”. L’Espagne a également dénoncé ces frappes menaçant les “efforts de paix”, pour l’instant restés vains.La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné 13 millions et provoqué “la pire catastrophe humanitaire” au monde, selon l’ONU.- Des drones “disponibles que dans certains pays” -L’attaque de mercredi survient au lendemain de la rupture par le Soudan de ses relations diplomatiques avec les Emirats arabes unis, accusés par Khartoum d’équiper les FSR.Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables politiques américains et d’organisations internationales.Les drones utilisés lors des récentes attaques “ne sont disponibles que dans certains pays” et les  autorités “disposent d’informations documentées sur la nature et l’origine de ces armes, qui seront rendues publiques en temps voulu”, a affirmé mercredi le ministère soudanais des Affaires étrangères.Après avoir perdu plusieurs positions dont la capitale Khartoum en mars, les FSR, privées d’aviation, recourent davantage aux drones déployés depuis leurs bases dans la région du Darfour, à quelque 1.500 kilomètres à l’ouest de Port-Soudan. Le but est de couper les approvisionnements de l’armée, selon des experts.L’Egypte voisine, elle aussi dirigée par un pouvoir militaire, reste le principal soutien de l’armée soudanaise et exerce, selon des experts, une influence notable sur le général al-Burhane.Le chef de l’armée s’est également rapproché de la Turquie et de l’Iran, qui lui auraient fourni des drones, contribuant à inverser le cours de la guerre ces derniers mois.La Russie, qui soutenait auparavant les FSR par le biais de son groupe de mercenaires Wagner, a désormais rejoint le camp de l’armée, cherchant à obtenir une base navale sur la mer Rouge près de Port-Soudan.La guerre a divisé le Soudan, l’armée contrôlant le centre, le nord et l’est, et les FSR la quasi-totalité du Darfour (ouest) et certaines parties du sud. 

Attaque de drone contre la plus importante base navale du Soudan

Une attaque de drone a visé la principale base navale du Soudan mercredi, a indiqué une source militaire à l’AFP, au quatrième jour de frappes sur Port-Soudan, grand port de la mer Rouge abritant le siège provisoire du gouvernement.Depuis avril 2023, ce pays d’Afrique de l’Est est dévasté par une guerre opposant le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d’Etat en 2021, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Longtemps épargnée, la ville de Port-Soudan (est), plaque tournante de l’aide humanitaire qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de déplacés est depuis dimanche la cible de frappes que l’armée attribue aux FSR avec des “armes stratégiques et sophistiquées” fournies par les Emirats Arabes Unis.Mercredi matin, des drones “ont attaqué la base Flamingo et les missiles anti-aériens sont entrés en action”, a indiqué la source militaire sous couvert d’anonymat.A l’aube, un correspondant de l’AFP a entendu une série d’explosions dans la zone du port et vu une colonne de fumée s’élevant du secteur de la base.La veille, des frappes également attribuées par l’armée aux FSR avaient endommagé des infrastructures stratégiques, notamment l’aéroport civil, le dernier encore opérationnel dans le pays, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburants à Port-Soudan, principal port du pays.- “Lien vital” -A près de 600 kilomètres plus au sud, “trois drones ont tenté de frapper des installations aéroportuaires” à Kassala, ville tenue par l’armée, près de la frontière avec l’Erythrée, a rapporté mercredi une source sécuritaire.Les FSR n’ont pas directement commenté les attaques de cette semaine.Les frappes font craindre une interruption de l’aide humanitaire au Soudan, où la famine a déjà été déclarée dans certaines régions et où près de 25 millions de personnes souffrent d’une grave insécurité alimentaire.Tom Fletcher, responsable des secours de l’ONU, s’est déclaré “très préoccupé” par les frappes de drones sur Port-Soudan, “point d’entrée clé pour l’aide” humanitaire.L’ONU redoute de voir s’aggraver “les souffrances humaines dans ce qui est déjà la plus grande crise humanitaire au monde”.Les Etats-Unis ont condamné mardi les attaques de drones “contre des infrastructures essentielles et d’autres cibles civiles” en s’inquiétant d'”une escalade dangereuse du conflit”. L’Espagne a également dénoncé ces frappes menaçant les “efforts de paix”, pour l’instant restés vains.La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné 13 millions et provoqué “la pire catastrophe humanitaire” au monde, selon l’ONU.- Des drones “disponibles que dans certains pays” -L’attaque de mercredi survient au lendemain de la rupture par le Soudan de ses relations diplomatiques avec les Emirats arabes unis, accusés par Khartoum d’équiper les FSR.Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables politiques américains et d’organisations internationales.Les drones utilisés lors des récentes attaques “ne sont disponibles que dans certains pays” et les  autorités “disposent d’informations documentées sur la nature et l’origine de ces armes, qui seront rendues publiques en temps voulu”, a affirmé mercredi le ministère soudanais des Affaires étrangères.Après avoir perdu plusieurs positions dont la capitale Khartoum en mars, les FSR, privées d’aviation, recourent davantage aux drones déployés depuis leurs bases dans la région du Darfour, à quelque 1.500 kilomètres à l’ouest de Port-Soudan. Le but est de couper les approvisionnements de l’armée, selon des experts.L’Egypte voisine, elle aussi dirigée par un pouvoir militaire, reste le principal soutien de l’armée soudanaise et exerce, selon des experts, une influence notable sur le général al-Burhane.Le chef de l’armée s’est également rapproché de la Turquie et de l’Iran, qui lui auraient fourni des drones, contribuant à inverser le cours de la guerre ces derniers mois.La Russie, qui soutenait auparavant les FSR par le biais de son groupe de mercenaires Wagner, a désormais rejoint le camp de l’armée, cherchant à obtenir une base navale sur la mer Rouge près de Port-Soudan.La guerre a divisé le Soudan, l’armée contrôlant le centre, le nord et l’est, et les FSR la quasi-totalité du Darfour (ouest) et certaines parties du sud. 

Explosions and fire on the contested India-Pakistan border

At dawn Wednesday on the contested border between India and Pakistan, in the usually sleepy Indian-run town of Poonch, a thumping explosion ripped the air as an artillery shell smashed into a building.Red flames shot high in the sky, and black smoke towered high.India launched missile strikes against arch-rival Pakistan in the early hours of Wednesday, two weeks after it blamed Islamabad for a deadly attack on the Indian-run side of the disputed Kashmir.Pakistan reported that at least 26 civilians were killed in the strikes.The strikes escalated repeated nighttime gunfire between Indian and Pakistani soldiers across the de facto border — known as the Line of Control — in the contested Himalayan territory of Kashmir. Buildings shook and glass shattered as the two vast armies duelled with heavy artillery across the line.At least 12 people were killed and dozens wounded on the Indian side in Poonch, according to local government official Azhar Majid.In the hours before sunrise on Wednesday, the crump of explosions echoed over the town — both incoming from Pakistan and Indian fire in response.The power went out and air raid sirens wailed, as flares fired into the sky lit up the town, AFP reporters saw.As the explosions grew louder and more frequent, some took the risk to flee and others hunkered down in basements, seeking what shelter they could find.Calls echoed from the mosque loudspeaker warning people to stay indoors.As dawn broke, AFP reporters heard the sound of vehicles as residents took their chance to escape.During a lull in gunfire, hundreds of people trekked out of Poonch — by car and on foot. Stores on the road leading away from the town did brisk business as people rushed to buy food — stocking up for when they can find somewhere safe to hunker down.

Gaza rescuers say Israel strikes kill 26

Gaza’s civil defence agency said Wednesday that Israeli bombardment killed at least 26 people, 15 of them in a strike on a school sheltering displaced people in Gaza City.Israel has drawn international condemnation over its plans to expand its military offensive in the Palestinian territory, ravaged by 19 months of war. Israel’s far-right finance minister called Tuesday for Gaza to be “entirely destroyed”.”Our teams retrieved 15 martyrs and 10 injured individuals after Israeli occupation aircraft targeted the Al-Karama school, which shelters displaced persons… in the Tuffah neighbourhood, east of Gaza City,” spokesman Mahmud Bassal told AFP.He had earlier reported a toll of 11 killed in strikes on the territory.One strike hit a family home in the southern city of Khan Yunis, where eight members of the Al-Qidra family were killed and 12 others wounded, Bassal said.The ages of the dead ranged from two to 54, he added.AFP footage from Khan Yunis showed wounded children crying on hospital beds while bodies covered in blankets arrived in ambulances at the city’s Nasser Hospital. “They were sleeping and the house collapsed on them,” said Abir Shehab, adding her brother had been killed.”We die of hunger, we die of war, we die of fear, we die of everything, and the whole world stands by and watches us die,” she said. An Israeli air strike on a home in the Jabalia refugee camp, in northern Gaza, killed three people and wounded eight, Bassal said. The Israeli military did not immediately comment on the strikes.Israel resumed its military offensive in Gaza on March 18 after a two-month truce in its war against Hamas, which was triggered by the Palestinian group’s October 2023 attack.The health ministry in Hamas-run Gaza said Wednesday that at least 2,545 people have been killed since Israel resumed its campaign, bringing the war’s overall toll to 52,653.Hamas’s attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.On Tuesday, Hamas said it was pointless to continue ceasefire talks with Israel, accusing it of waging a “hunger war” on Gaza.The United Nations has warned repeatedly of the potential for a humanitarian catastrophe, with famine again looming after more than two months of aid blockade by Israel.

Le nouveau chancelier allemand à l’Elysée pour relancer la relation avec Paris

Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, à peine élu, a été accueilli mercredi par Emmanuel Macron à l’Elysée avec l’ambition affichée de redonner du lustre au couple franco-allemand et tout son poids à l’Allemagne en Europe, confrontée à des défis majeurs, des coups de butoir de Donald Trump à la guerre en Ukraine.Friedrich Merz, européen convaincu, est arrivé à Paris, première étape traditionnelle d’un nouveau dirigeant allemand à l’étranger, en chancelier affaibli, après son élection au forceps mardi. Il se rendra dans la foulée à Varsovie, autre capitale où il espère relancer des relations en souffrance, puis à Bruxelles vendredi.Le président français l’a accueilli sur le perron de l’Elysée vers 12H15 (10H15 GMT). Les deux hommes se sont donné une franche accolade et doivent s’entretenir avant une conférence de presse commune.Après quatre année souvent compliquées avec le social-démocrate Olaf Scholz, les deux dirigeants veulent envoyer un “signal très fort et immédiat de renouveau dans la relation franco-allemande et pour l’Europe”, souligne l’Elysée. Il faut un “retour du réflexe franco-allemand” et d’une “concertation systématique” sur tout l’agenda européen, de la défense aux enjeux de compétitivité, budgétaires et migratoires, explique encore la présidence française.Le nouveau dirigeant conservateur assure de son côté que son pays assumera “à nouveau”, après des années de retrait, “ses responsabilités de leader en Europe et avec les autres membres de l’Union européenne”. Mais son élection par les députés allemands au second tour, alors qu’il devait s’agir d’une formalité, inquiète. Car elle a révélé au grand jour la fragilité de sa coalition avec les sociaux-démocrates, sur laquelle toute l’Europe compte pour remettre l’Allemagne au centre du jeu après des années de surplace sous l’ère Olaf Scholz et six mois de crise politique intérieure.- Espoirs -“La situation en Allemagne est un choc politique”, a asséné sur X l’eurodéputée française Valérie Hayer, du camp Macron. “Une catastrophe absolue”, affirmait une ministre française sous couvert d’anonymat à l’AFP.Paris nourrit de grands espoirs dans le dirigeant démocrate-chrétien allemand, qui parle ouvertement de renforcer la souveraineté européenne, y compris militaire. Sur les questions de défense et l’Ukraine, l’hostilité affichée par Donald Trump et son administration à l’égard de l’Europe et les doutes sur le soutien militaire américain ont fait bouger les lignes en Allemagne.Friedrich Merz est favorable à l’idée de placer son pays – dépendant jusqu’ici de la protection nucléaire américaine – sous le parapluie français et britannique. Ce qui constitue une césure énorme avec la tradition atlantiste germanique.Il est aussi – prudemment – ouvert à l’idée de fournir des missiles longue portée Taurus à Kiev.D’autres divergences traditionnelles ne devraient toutefois pas disparaître du jour au lendemain.Berlin a certes assoupli en mars sa règle du “frein à l’endettement”, qui limite la capacité d’emprunt du pays pour les dépenses militaires et pour les régions, mais elle n’est pas prête à donner son feu vert à des euro-obligations, promues par la France.- Un trio avec Varsovie -Sur le plan commercial, l’Allemagne, nation fortement exportatrice, devrait continuer à pousser à la signature d’accords de libre-échange, comme celui du Mercosur, tandis que la France, craignant une fronde agricole, y est défavorable.Le nouveau gouvernement allemand promet de “renforcer l’amitié” aussi bien avec la France que la Pologne, notamment dans le cadre du “Triangle de Weimar”, ce forum de coopération trilatérale entre la France, l’Allemagne et la Pologne créé en 1991. “La volonté d’échanger avec ces deux pays est clairement là”, relève Martin Koopmann, directeur de la fondation Genshagen, basée près de Berlin et chargée de développer les relations entre ces trois pays. Mais les relations restent aussi compliquées entre l’Allemagne et la Pologne qui, par ailleurs, n’est pas dans la zone euro contrairement à Paris et Berlin.Le parti nationaliste Droit et Justice (PiS), actuellement dans l’opposition, continue de réclamer des réparations pour les dégâts et pertes de la Seconde Guerre mondiale à l’Allemagne.A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle polonaise, le 18 mai, ce sujet est particulièrement sensible: pour le Premier ministre Donald Tusk, il est délicat d’afficher une trop grande proximité avec le chancelier allemand.