Lecornu n’a donné “aucune assurance sur la réalité de la suspension” de la réforme des retraites, déplore Faure

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu n’a donné “aucune assurance sur la réalité de la suspension” de la réforme des retraites, évoquée par l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, a déploré mercredi le patron du PS Olivier Faure, à la sortie de Matignon.”Au moment où nous parlons, nous n’avons aucune assurance sur la réalité de cette suspension. Elle a été évoquée par la seule ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, auteure aussi de cette réforme. Mais personne à ce stade, ne garantit le fait que ce sera le cas”, a expliqué Olivier Faure à la presse après l’entretien entre Sébastien Lecornu et les socialistes. “Cette histoire peut être un leurre complet”, a-t-il mis en garde. “Nous avons aussi demandé à ce que ça ne soit pas simplement un gel de l’âge légal, mais aussi de l’accélération sur la durée de cotisation”, a ajouté le premier secrétaire du Parti socialiste.Il faisait référence au deuxième grand paramètre de la réforme Borne, à savoir la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein, sans décote.La réforme Borne accélérait en effet l’application de la réforme “Touraine” de 2014, qui a prévu de passer de 42 à 43 années de cotisation nécessaires pour pouvoir partir à la retraite à taux plein.Après son entretien avec les socialistes, Sébastien Lecornu a reçu les communistes qui ont réclamé eux aussi la suspension de la réforme des retraites et que son abrogation “soit soumise au vote des parlementaires une bonne fois pour toutes”, a expliqué le patron du PCF Fabien Roussel.Les consultations devaient ensuite se poursuivre avec les Ecologistes.

Gold tops $4,000 for first time as safe haven shines

Gold surpassed $4,000 an ounce for the first time Wednesday as investors piled into the safe haven investment over various economic concerns including the US government shutdown.”This latest high marks the latest stage in what has been a meteoric rise in the gold price, which has now doubled in the last two years,” noted Steve Clayton, head of equity funds at  Hargreaves Lansdown.The precious metal’s recent rally has also come amid concerns that a surge in the value of technology companies, which has helped drive stock markets to record highs, may have been overdone.Global economic uncertainty, US President Donald Trump’s tariffs war and geopolitical crises are supporting gold, according to analysts.It reached an all-time high above $4,040 an ounce Wednesday, while silver was also within a few dollars of its own record high.Elsewhere, stock markets largely rose in Europe after losses for major indices in Asia.The dollar traded mixed against main rivals and oil prices rose around one percent. The Paris CAC 40 index gained as France’s outgoing prime minister said consultations to end the country’s political crisis had shown cross-party willingness to agree on a budget by the end of the year.Frankfurt’s DAX was also higher despite a sharper-than-expected drop in German industrial production, reviving fears of a recession in Europe’s largest economy as it reels from US tariffs.The closure of parts of the US government is adding to the sense of unease among investors, with key economic data, including on jobs, being postponed and muddying the waters for the Federal Reserve as it tries to decide on its rate plans.While gold traders were busy pushing the metal ever higher, equity markets were more subdued in Asia as questions were asked about the hundreds of billions of dollars that have been invested in artificial intelligence.The AI boom has seen some indices and companies hit record highs, with chip titan Nvidia topping a $4 trillion valuation.But a report that software firm Oracle’s cloud computing profit margin was much lower than expected sent shivers through trading floors, with Wall Street falling into the red Tuesday.”In a market priced for perfection, any delay in cash flow — even a temporary one — feels like the bartender calling ‘last call’,” wrote Stephen Innes of SPI Asset Management.”Traders didn’t wait for clarification; they simply started easing out of their positions. The Oracle story didn’t crash the party, but it definitely sobered it.”Tech firms, which have enjoyed strong buying this year and in recent months, led selling in Asia, with Alibaba and JD.com down in Hong Kong, TSMC dropping in Taipei and Renesas sharply lower in Tokyo.The Tokyo stock market dropped after a strong start to the week, fuelled by optimism that the election of business-friendly conservative Sanae Takaichi as the ruling party’s leader will see more stimulus measures and a fresh push for monetary easing.- Key figures at around 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 9,539.13 pointsParis – CAC 40: UP 0.7 percent at 8,030.20Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 24,513.01Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 47,734.99 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 26,829.46 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 46,602.98 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1630 from $1.1652 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3428 from $1.3422Dollar/yen: DOWN at 152.92 yen from 151.97 yenEuro/pound: DOWN at 86.64 pence from 86.83 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $66.06 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $62.38 per barrel

Arrivée de Shein au BHV: la Banque des territoires dénonce “une rupture de confiance” et renonce au rachat des murs

La Banque des territoires a annoncé mercredi avoir mis fin aux négociations entamées pour le rachat des murs du BHV avec son exploitant la Société des grands magasins (SGM), invoquant “une rupture de confiance” liée à l’annonce de l’implantation prochaine de la marque asiatique Shein au BHV.”Cette décision fait suite à l’annonce d’un partenariat conclu entre la SGM et Shein, entreprise dont le modèle ne correspond pas aux valeurs et à la doctrine d’action de la Banque des territoires”, a affirmé cette entité de la Caisse des dépôts dans un communiqué transmis à l’AFP.La Banque des territoires avait entamé des négociations le 4 juin avec la SGM “visant à la création d’une foncière commune pour le rachat des murs” de l’emblématique Bazar de l’Hôtel de Ville, qui sont détenus par les Galeries Lafayette et évalués à 300 millions d’euros selon le magazine Challenges qui suit de près l’enseigne.Le 1er octobre, Shein et la SGM ont dévoilé une alliance pour l’ouverture progressive de six magasins physiques et pérennes aux couleurs de la marque de mode ultra-éphémère à prix discount, dont l’un se situera au sein du BHV Marais, en plein cœur du Paris touristique. Shein doit ainsi s’installer au sixième étage de l’établissement ouvert en 1856. Jusqu’à présent, elle ne vendait ses produits qu’en ligne ou via des boutiques éphémères.Cette annonce par un acteur accusé par ses détracteurs de tuer le prêt-à-porter français a aussitôt suscité une levée de boucliers chez les commerçants et certains politiques.La Caisse des dépôts avait déjà dit au lendemain de l’annonce ne “pas cautionner” l’alliance entre Shein et la SGM.”La Banque des territoires a pris connaissance de ce partenariat par voie de presse, sans aucune information préalable, entrainant en conséquence une rupture de confiance entre les deux parties”, a expliqué l’organisme public dans son communiqué.

Arrivée de Shein au BHV: la Banque des territoires dénonce “une rupture de confiance” et renonce au rachat des murs

La Banque des territoires a annoncé mercredi avoir mis fin aux négociations entamées pour le rachat des murs du BHV avec son exploitant la Société des grands magasins (SGM), invoquant “une rupture de confiance” liée à l’annonce de l’implantation prochaine de la marque asiatique Shein au BHV.”Cette décision fait suite à l’annonce d’un partenariat conclu entre la SGM et Shein, entreprise dont le modèle ne correspond pas aux valeurs et à la doctrine d’action de la Banque des territoires”, a affirmé cette entité de la Caisse des dépôts dans un communiqué transmis à l’AFP.La Banque des territoires avait entamé des négociations le 4 juin avec la SGM “visant à la création d’une foncière commune pour le rachat des murs” de l’emblématique Bazar de l’Hôtel de Ville, qui sont détenus par les Galeries Lafayette et évalués à 300 millions d’euros selon le magazine Challenges qui suit de près l’enseigne.Le 1er octobre, Shein et la SGM ont dévoilé une alliance pour l’ouverture progressive de six magasins physiques et pérennes aux couleurs de la marque de mode ultra-éphémère à prix discount, dont l’un se situera au sein du BHV Marais, en plein cœur du Paris touristique. Shein doit ainsi s’installer au sixième étage de l’établissement ouvert en 1856. Jusqu’à présent, elle ne vendait ses produits qu’en ligne ou via des boutiques éphémères.Cette annonce par un acteur accusé par ses détracteurs de tuer le prêt-à-porter français a aussitôt suscité une levée de boucliers chez les commerçants et certains politiques.La Caisse des dépôts avait déjà dit au lendemain de l’annonce ne “pas cautionner” l’alliance entre Shein et la SGM.”La Banque des territoires a pris connaissance de ce partenariat par voie de presse, sans aucune information préalable, entrainant en conséquence une rupture de confiance entre les deux parties”, a expliqué l’organisme public dans son communiqué.

Ecatepec, ville mexicaine entre peur et soif de justice face à l’extorsion

En juillet, des commerçants de la ville mexicaine d’Ecatepec, excédés, ont roué de coups un homme qui menaçait de brûler leurs magasins s’ils ne se laissaient pas racketter. Mais la peur reste omniprésente, car des gangs organisés sévissent en toute impunité.”La Chokiza”, une bande pourtant accusée par les autorités de meurtres et d’extorsions, propose ouvertement des services “de protection” dans un local à côté d’un marché.”Rejoignez cette grande famille”, est-il écrit sur une affiche mentionnant également une offre de “conseil juridique”.”Ils sont censés vous protéger en échange d’une certaine somme”, explique à l’AFP une commerçante de 53 ans derrière son étal, dans cette ville du centre du Mexique.Quand ce type de paiement sert non pas à se prémunir d’une menace extérieure mais à éviter un possible préjudice de la part du gang lui-même, ou qu’il permettrait, il s’agit d’une forme d’extorsion.”La Chokiza” fait également sa pub au travers d’un compte Facebook avec pour logo une caricature d’un Jésus-Christ à moto.Certains stands du marché arborent eux sur leur devanture un autocollant “Résistance civile pacifique”, nom derrière lequel se cache, selon les autorités, un autre groupe criminel qui pratique l’extorsion.Dans de nombreux pays d’Amérique latine, les entreprises et petits commerçants en sont victimes.Au Pérou, les habitants ont maintes fois exprimé leur exaspération face à ce racket permanent, réclamant aux autorités d’agir avec plus de fermeté.Au Mexique, la présidente Claudia Sheinbaum se félicite d’une réduction du taux d’homicide, mais reconnaît ne pas avoir réussi à faire de même avec l’extorsion. Elle promet de durcir les peines et de promouvoir une ligne téléphonique pour des dénonciations anonymes auprès de la police.- De l’exaspération à la peur -À Ecatepec, faubourg de Mexico de 1,6 million d’habitants où 90% de la population affirment ne pas se sentir en sécurité, boulangers, mécaniciens et vendeurs en tous genres racontent à l’AFP être contraints de cracher au bassinet.Favorisée par l’impunité et l’inaction des autorités face à ces mafias qui agissent sans retenue, l’extorsion a gangréné une partie de l’activité.A bout de nerfs, un groupe de commerçants a roué de coups en juillet un homme qui menaçait d’incendier leurs boutiques, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Secouru in extremis par des policiers, il est maintenant poursuivi pour extorsion.Mais cette poussée de colère a laissé place à la peur.”On n’a rien à dire, on veut plus rien savoir”, a répondu un commerçant excédé par les questions de l’AFP, qui a appelé la police pour faire partir les journalistes.Au cours de la dernière décennie, plus de 2.000 cas de justice par soi-même ont été recensés au Mexique, selon une étude de l’Institut technologique de Monterrey. Là aussi, l’impunité est presque totale.En 2023, une embuscade tendue à un groupe de maîtres-chanteurs par des habitants de Texcaltitlan, également dans l’Etat de Mexico, a fait 14 morts.- “Terreur” -Néanmoins, les choses bougent à Ecatepec. Alejandro Mendoza, chef de “La Chokiza”, a été arrêté le 12 septembre lors d’une grande opération policière. Quelques jours auparavant, il se pavanait dans une vidéo, se vantant d’avoir “plus de 10.000″ membres.L’extorsion revêt des intérêts divers. Comme en Colombie, elle est pratiquée au Mexique par des groupes de narcotrafiquants car elle leur permet de générer de l’argent liquide, d’après des chercheurs.Mais il existe une kyrielle de profils, avec des petits malfaiteurs qui menacent et extorquent à distance, parfois depuis l’intérieur des prisons.”Leur arme, c’est un téléphone portable”, dit à l’AFP Alfredo Almora, responsable de l’aide aux victimes auprès du Secrétariat fédéral à la Sécurité. “Ils instaurent une telle terreur” que “ça te traumatise”, témoigne auprès de l’AFP la commerçante de 53 ans rencontrée sur le marché, victime de cette pratique il y a huit mois.La peur de dénoncer n’est pas le seul frein. Parfois, la police elle-même est soupçonnée d’être au service des groupes criminels. “On ne leur fait plus confiance”, déplore la vendeuse.

Ecatepec, ville mexicaine entre peur et soif de justice face à l’extorsion

En juillet, des commerçants de la ville mexicaine d’Ecatepec, excédés, ont roué de coups un homme qui menaçait de brûler leurs magasins s’ils ne se laissaient pas racketter. Mais la peur reste omniprésente, car des gangs organisés sévissent en toute impunité.”La Chokiza”, une bande pourtant accusée par les autorités de meurtres et d’extorsions, propose ouvertement des services “de protection” dans un local à côté d’un marché.”Rejoignez cette grande famille”, est-il écrit sur une affiche mentionnant également une offre de “conseil juridique”.”Ils sont censés vous protéger en échange d’une certaine somme”, explique à l’AFP une commerçante de 53 ans derrière son étal, dans cette ville du centre du Mexique.Quand ce type de paiement sert non pas à se prémunir d’une menace extérieure mais à éviter un possible préjudice de la part du gang lui-même, ou qu’il permettrait, il s’agit d’une forme d’extorsion.”La Chokiza” fait également sa pub au travers d’un compte Facebook avec pour logo une caricature d’un Jésus-Christ à moto.Certains stands du marché arborent eux sur leur devanture un autocollant “Résistance civile pacifique”, nom derrière lequel se cache, selon les autorités, un autre groupe criminel qui pratique l’extorsion.Dans de nombreux pays d’Amérique latine, les entreprises et petits commerçants en sont victimes.Au Pérou, les habitants ont maintes fois exprimé leur exaspération face à ce racket permanent, réclamant aux autorités d’agir avec plus de fermeté.Au Mexique, la présidente Claudia Sheinbaum se félicite d’une réduction du taux d’homicide, mais reconnaît ne pas avoir réussi à faire de même avec l’extorsion. Elle promet de durcir les peines et de promouvoir une ligne téléphonique pour des dénonciations anonymes auprès de la police.- De l’exaspération à la peur -À Ecatepec, faubourg de Mexico de 1,6 million d’habitants où 90% de la population affirment ne pas se sentir en sécurité, boulangers, mécaniciens et vendeurs en tous genres racontent à l’AFP être contraints de cracher au bassinet.Favorisée par l’impunité et l’inaction des autorités face à ces mafias qui agissent sans retenue, l’extorsion a gangréné une partie de l’activité.A bout de nerfs, un groupe de commerçants a roué de coups en juillet un homme qui menaçait d’incendier leurs boutiques, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Secouru in extremis par des policiers, il est maintenant poursuivi pour extorsion.Mais cette poussée de colère a laissé place à la peur.”On n’a rien à dire, on veut plus rien savoir”, a répondu un commerçant excédé par les questions de l’AFP, qui a appelé la police pour faire partir les journalistes.Au cours de la dernière décennie, plus de 2.000 cas de justice par soi-même ont été recensés au Mexique, selon une étude de l’Institut technologique de Monterrey. Là aussi, l’impunité est presque totale.En 2023, une embuscade tendue à un groupe de maîtres-chanteurs par des habitants de Texcaltitlan, également dans l’Etat de Mexico, a fait 14 morts.- “Terreur” -Néanmoins, les choses bougent à Ecatepec. Alejandro Mendoza, chef de “La Chokiza”, a été arrêté le 12 septembre lors d’une grande opération policière. Quelques jours auparavant, il se pavanait dans une vidéo, se vantant d’avoir “plus de 10.000″ membres.L’extorsion revêt des intérêts divers. Comme en Colombie, elle est pratiquée au Mexique par des groupes de narcotrafiquants car elle leur permet de générer de l’argent liquide, d’après des chercheurs.Mais il existe une kyrielle de profils, avec des petits malfaiteurs qui menacent et extorquent à distance, parfois depuis l’intérieur des prisons.”Leur arme, c’est un téléphone portable”, dit à l’AFP Alfredo Almora, responsable de l’aide aux victimes auprès du Secrétariat fédéral à la Sécurité. “Ils instaurent une telle terreur” que “ça te traumatise”, témoigne auprès de l’AFP la commerçante de 53 ans rencontrée sur le marché, victime de cette pratique il y a huit mois.La peur de dénoncer n’est pas le seul frein. Parfois, la police elle-même est soupçonnée d’être au service des groupes criminels. “On ne leur fait plus confiance”, déplore la vendeuse.

Négociations sur Gaza: le Hamas évoque “un esprit d’optimisme”

Le Hamas a évoqué mercredi “un esprit d’optimisme” dans les négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et libérer les otages retenus dans la territoire palestinien.Ces discussions se tiennent dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans l’est de l’Egypte, deux ans après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.”Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi tous les participants”, a déclaré à l’AFP Taher al-Nounou, un des dirigeants du Hamas participant aux discussions.Il a ajouté à l’AFP que son mouvement avait échangé avec Israël “des listes de prisonniers à libérer”, en faisant référence aux otages retenus dans Gaza et aux Palestiniens détenus par Israël susceptibles de faire partie de l’échange de prisonniers. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a également indiqué avoir reçu de Charm el-Cheikh des messages “très encourageants”. Les négocations reposent sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain Donald Trump, qui prévoit, outre l’échange otages-prisonniers, un cessez-le-feu, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.- “Réelle chance” -Selon Al-Qahera News, média proche des services de renseignement égyptiens, Ron Dermer, un proche conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, est arrivé à Charm el-Cheikh, ainsi que la délégation américine dorogée par l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président, Jared Kushner.La session plénière doit débuter “bientôt”, a annoncé la même source en début d’après-midi.Les émissaires américains sont venus “avec une forte volonté (…) et un mandat solide du président Trump pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Sissi.Le président égyptien a dit avoir invité, en cas d’accord, le président américain pour “assister à sa signature”.Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est un autre médiateur avec l’Egypte, devait également se rendre mercredi en Egypte, selon la diplomatie qatarie.Tout comme une délégation turque emmenée par le chef des services de renseignement Ibrahim Kalin, selon l’agence turque Anadolu. La Turquie entretient des relations étroites avec le Hamas. Son président, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé mercredi que Donald Trump avait “expressément demandé” à Ankara de convaincre le Hamas de négocier la paix avec Israël. Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” de parvenir à un accord.Le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis jouent le rôle de médiateurs dans la guerre, mais leurs efforts ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Le Hamas a manifesté son accord de principe au plan Trump mais plusieurs points restent en suspens.Mardi, jour du 2e anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre, en citant la libération de “tous les otages” et “la destruction du pouvoir du Hamas”.- “Garanties” -Présent en Egypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”. “Nous ne faisons pas confiance” à Israël, a-t-il dit. Selon une source palestinienne proche des négociateurs du Hamas, “de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes”.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

In Simandou mountains, Guinea prepares to cash in on iron oreWed, 08 Oct 2025 10:59:34 GMT

At the foot of the Simandou mountains in southeast Guinea’s lush tropical forest, thousands of workers, trucks and excavators are digging up the hills.The verdant paradise is home to a gigantic mining project that promises to propel the poor west African country into the ranks of the world’s largest iron exporters — raising economic hopes but …

In Simandou mountains, Guinea prepares to cash in on iron oreWed, 08 Oct 2025 10:59:34 GMT Read More »

Au procès de Cédric Jubillar, les “doutes” et les reproches de sa mère

Rongée par la culpabilité, la mère de Cédric Jubillar, entendue lors du procès de son fils mercredi à Albi, a dit regretter de “ne pas avoir pris plus au sérieux” ses menaces de mort à l’encontre de Delphine, lui reprochant de tenter de “se couvrir” avec une théorie fantaisiste sur la disparition de son épouse.Au onzième jour du procès, au cours d’une longue audition marquée par de nombreuses hésitations et larmes, Nadine Jubillar a été amenée à raconter cette matinée de décembre 2020, quelques semaines avant la disparition de Delphine, où son fils lui aurait dit: “J’en ai marre, elle m’énerve, je vais la tuer, l’enterrer et personne ne va la retrouver.””Si j’avais pris plus au sérieux cette phrase, on n’en serait pas là”, a lâché Nadine Jubillar, relancée plusieurs fois par les avocats de la partie civile pour tenter de donner du sens à ces menaces.”Je n’ai pas compris la portée de ses mots au départ, j’ai mis ça sur le ton de la colère. Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir donné plus de sens à cette phrase”, a-t-elle poursuivi, au sujet de propos dont elle avait déjà parlé aux enquêteurs.”Qu’auriez-vous fait de plus? Vous auriez tout fait pour l’empêcher de la tuer?”, a demandé Me Laurent Nakache-Haarfi, avocat de parties civiles. “Ce sont vos mots, pas les miens”, a répliqué Nadine Jubillar.- Silence de la défense -Des paroles en l’air, a martelé le peintre-plaquiste de 38 ans au cours de l’instruction, qui a toujours nié être l’auteur du meurtre dont il est accusé devant les assises du Tarn. Le corps de Delphine n’a pas été retrouvé, en plus de quatre ans de recherches.La défense, au moment de lui poser des questions, a décliné, expliquant: “Cédric nous a demandé de ne rien vous demander.”Face aux enquêteurs, et à nouveau depuis le début du procès, Cédric Jubillar a parlé de plusieurs pistes pour expliquer la disparition de sa compagne, évoquant un départ “en Syrie” pour rejoindre le groupe Etat islamique. Des théories fantaisistes qu’il utilise “pour se couvrir”, a estimé sa mère, la voix étranglée.Cherchant d’abord fréquemment ses mots, essuyant parfois une larme au moment d’évoquer l’enfance chaotique de son fils, assis dans son box sur sa droite et qui l’a sans cesse fixée, elle a également dit avoir eu “un doute” au moment d’être entendue par les enquêteurs, peu après la disparition de Delphine dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.Dès le lendemain des faits, la belle-mère de l’infirmière avait déclaré aux gendarmes: “J’espère juste que mon fils ne lui a rien fait.””Au fond de lui, il n’a jamais accepté” le divorce, a-t-elle souligné lors de l’interrogatoire mené par la présidente, avant de se contredire en indiquant: “Il l’aimait, mais il avait quand même accepté qu’elle veuille divorcer (…) il pouvait pas faire autrement.”Vêtue d’un ensemble bleu roi et d’un haut blanc, elle a assuré que la perte de la maison de Cagnac-les-Mines aurait représenté “la perte d’un statut social, familial, son statut d’homme”, pour son fils.- “Pas eu le choix” -Nadine Jubillar, 54 ans, a été plongée dans l’affaire judiciaire et médiatique dès l’annonce de la disparition de sa belle-fille de 33 ans, quand Cédric l’a appelée, le 16 décembre 2020 au matin, pour venir au domicile du couple, s’occuper de ses petits-enfants. A l’audience, elle a répété sa “culpabilité”, d’abord de “ne pas avoir été capable” de s’occuper de Cédric enfant, qu’elle a eu à l’âge de 16 ans et qui a été placé à plusieurs reprises, puis de ne pas avoir “donné plus d’importance” aux propos de son fils.Interrogée sur le “flicage” de la jeune infirmière par son mari, qui cherchait à trouver les traces d’une relation extraconjugale, elle a nié être “l’instigatrice” de la tentative de géolocalisation de sa belle-fille avant sa disparition, mais a répondu à la demande insistante de son fils. “Je n’ai pas eu le choix”, a-t-elle dit.Nadine Jubillar s’est constituée partie civile, “pas en tant que maman de Cédric mais en tant que mamie de Louis et Elyah”, les enfants du couple Jubillar, aujourd’hui âgés de 11 et six ans.”Aujourd’hui, tout ce qui compte, c’est le bien-être de ces petits et la vérité”, a-t-elle déclaré.