Présidentielle en Côte d’Ivoire: les deux principaux opposants exclus

La présidentielle ivoirienne du 25 octobre se déroulera sans les deux principaux opposants: les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été définitivement rejetées, renforçant le statut de favori du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara.Le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines: l’opposition qui s’attendait à l’exclusion de ses leaders dénonce une élection tronquée et s’oppose à un quatrième mandat de M. Ouattara qu’elle juge inconstitutionnel.Lundi, le Conseil constitutionnel a estimé que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ne pouvaient concourir car ils sont radiés de la liste électorale, le premier en raison d’une condamnation judiciaire et le second pour des questions de nationalité.”Le Conseil constitutionnel a de façon constante exigé la qualité d’électeur comme condition d’éligibilité”, a déclaré la présidente du Conseil constitutionnel Chantal Nanaba Camara.Laurent Gbagbo n’avait par ailleurs pas obtenu le nombre de parrainages valides requis, selon Mme Camara.Le Conseil a retenu cinq candidatures dont celle du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat et s’avancera comme le grand favori du scrutin du 25 octobre.”Les Ivoiriens espéraient que le Conseil défendrait leur droit fondamental de choisir leur président par la voie des urnes. Au lieu de cela, ils se retrouvent face à un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel”, a réagi Tidjane Thiam dans un communiqué transmis à l’AFP.- “Obtenir justice” -“Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays. Nous n’abandonnerons jamais cette lutte jusqu’à obtenir justice”, a-t-il ajouté.De son côté, Sébastien Dano Djedje, le président exécutif du Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, s’est dit “déçu” de la décision du Conseil, mais “pas surpris” expliquant que “le coup était monté depuis longtemps pour éliminer les adversaires”.”Nous comptions sur la bonne foi et la technicité du Conseil constitutionnel pour dire le droit”, a-t-il poursuivi auprès de l’AFP, estimant toutefois que “rien n’est fini”. La décision du Conseil constitutionnel n’est pas susceptible de recours.Accusé par l’opposition de choisir ses adversaires, le pouvoir répond régulièrement qu’il ne fait que suivre des décisions prises par une justice indépendante.Alassane Ouattara assure également que son quatrième mandat est conforme à la Constitution.La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé en 2020 qu’avec la nouvelle Constitution adoptée quatre ans plus tôt, le compteur des mandats présidentiels avait été remis à zéro.Pour cette présidentielle, le chef de l’Etat au pouvoir depuis 2011 affrontera les anciens ministres Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, ainsi que l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Lagou, déjà candidate en 2015.Jean-Louis Billon est un dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la formation de M. Thiam.Dans un texte publié sur sa page Facebook, l’ancien ministre du Commerce a estimé que sa candidature devient “l’alternative crédible pour une Côte d’Ivoire unie, apaisée et prospère”. Le candidat Ahoua Don Mello est de son côté un dissident du Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de M. Gbagbo.Les mots d’ordre des deux grands partis d’opposition vont être particulièrement scrutés dans les jours à venir et la question d’une union face à Alassane Ouattara pourrait prochainement se poser.”Ce serait bien que l’opposition se réunisse autour d’un candidat. Ce n’est pas la fin, il faut maintenant travailler ensemble pour obtenir l’alternance”, a déclaré devant la presse Mme Ehivet Gbagbo, lundi soir. D’autres figures de la politique ivoirienne seront absentes du scrutin comme Pascal Affi N’Guessan qui n’a pas obtenu le nombre de parrainages requis.Au total, 55 candidatures sur les 60 déposées ont été retoquées par le juge constitutionnel.

Présidentielle en Côte d’Ivoire: les deux principaux opposants exclus

La présidentielle ivoirienne du 25 octobre se déroulera sans les deux principaux opposants: les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été définitivement rejetées, renforçant le statut de favori du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara.Le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines: l’opposition qui s’attendait à l’exclusion de ses leaders dénonce une élection tronquée et s’oppose à un quatrième mandat de M. Ouattara qu’elle juge inconstitutionnel.Lundi, le Conseil constitutionnel a estimé que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ne pouvaient concourir car ils sont radiés de la liste électorale, le premier en raison d’une condamnation judiciaire et le second pour des questions de nationalité.”Le Conseil constitutionnel a de façon constante exigé la qualité d’électeur comme condition d’éligibilité”, a déclaré la présidente du Conseil constitutionnel Chantal Nanaba Camara.Laurent Gbagbo n’avait par ailleurs pas obtenu le nombre de parrainages valides requis, selon Mme Camara.Le Conseil a retenu cinq candidatures dont celle du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat et s’avancera comme le grand favori du scrutin du 25 octobre.”Les Ivoiriens espéraient que le Conseil défendrait leur droit fondamental de choisir leur président par la voie des urnes. Au lieu de cela, ils se retrouvent face à un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel”, a réagi Tidjane Thiam dans un communiqué transmis à l’AFP.- “Obtenir justice” -“Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays. Nous n’abandonnerons jamais cette lutte jusqu’à obtenir justice”, a-t-il ajouté.De son côté, Sébastien Dano Djedje, le président exécutif du Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, s’est dit “déçu” de la décision du Conseil, mais “pas surpris” expliquant que “le coup était monté depuis longtemps pour éliminer les adversaires”.”Nous comptions sur la bonne foi et la technicité du Conseil constitutionnel pour dire le droit”, a-t-il poursuivi auprès de l’AFP, estimant toutefois que “rien n’est fini”. La décision du Conseil constitutionnel n’est pas susceptible de recours.Accusé par l’opposition de choisir ses adversaires, le pouvoir répond régulièrement qu’il ne fait que suivre des décisions prises par une justice indépendante.Alassane Ouattara assure également que son quatrième mandat est conforme à la Constitution.La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé en 2020 qu’avec la nouvelle Constitution adoptée quatre ans plus tôt, le compteur des mandats présidentiels avait été remis à zéro.Pour cette présidentielle, le chef de l’Etat au pouvoir depuis 2011 affrontera les anciens ministres Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, ainsi que l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Lagou, déjà candidate en 2015.Jean-Louis Billon est un dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la formation de M. Thiam.Dans un texte publié sur sa page Facebook, l’ancien ministre du Commerce a estimé que sa candidature devient “l’alternative crédible pour une Côte d’Ivoire unie, apaisée et prospère”. Le candidat Ahoua Don Mello est de son côté un dissident du Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de M. Gbagbo.Les mots d’ordre des deux grands partis d’opposition vont être particulièrement scrutés dans les jours à venir et la question d’une union face à Alassane Ouattara pourrait prochainement se poser.”Ce serait bien que l’opposition se réunisse autour d’un candidat. Ce n’est pas la fin, il faut maintenant travailler ensemble pour obtenir l’alternance”, a déclaré devant la presse Mme Ehivet Gbagbo, lundi soir. D’autres figures de la politique ivoirienne seront absentes du scrutin comme Pascal Affi N’Guessan qui n’a pas obtenu le nombre de parrainages requis.Au total, 55 candidatures sur les 60 déposées ont été retoquées par le juge constitutionnel.

“Pots de départ” pour fêter la chute du gouvernement Bayrou et préparer le 10-Septembre

Des milliers de manifestants ont fêté lundi soir la chute du gouvernement de François Bayrou devant des mairies, à l’appel du mouvement “Bloquons tout” le 10 septembre.De source policière, 200 mobilisations ont fédéré “11.000 personnes”.”Les actions les plus significatives” ont été observées à Rennes (750 personnes), Lyon (500 personnes), Brest (400 personnes), Grenoble (250 personnes) et le Havre (220 personnes) dans une ambiance “globalement festive”, a-t-on ajouté de même source.”Des déambulations sauvages” ont été constatées à Rennes, Toulouse et Grenoble, a souligné la source policière. “A Lyon, des protestataires ont procédé à des tirs de mortiers d’artifice, ce qui a engendré un mouvement de foule”, mais le calme est revenu après l’intervention des forces de l’ordre, a-t-elle précisé.A Nantes, quelque 300 personnes, selon la préfecture, se sont rassemblées en début de soirée, en musique et sous des pancartes marquées “Bye bye Bayrou” et “le 10/09 on bloque tout”, quelques confettis survolant le regroupement.”On en profite pour échanger sur les différentes actions prévues le 10 septembre, les informations circulent”, rapporte Inès Guaaybess, 30 ans, qui prévoit de se mobiliser mercredi.A Rennes, des centaines de personnes, pour beaucoup des étudiants, se sont réunis place de la mairie autour d’une table avec quelques bouteilles et du pain, sur fond de musique et de confettis.Les manifestants se sont ensuite rendus place Sainte-Anne au centre-ville, haut lieu de la vie étudiante rennaise.”On est au bout du système” avec “une alternance droite gauche qui ne remet pas en cause le côté capitaliste libéral. Il va falloir bifurquer”, assure Jérémie, ingénieur de 37 ans, venu en vélo avec son enfant.A Paris, des rassemblements étaient organisés devant plusieurs mairies d’arrondissement. Dans le 20e, au moins 200 personnes se sont réunies place Gambetta dans une ambiance bon enfant.”C’est une grande victoire ce soir! Le prochain gouvernement devrait penser aux pauvres et aux retraités. Tout est cher, tout augmente. Macron, je voudrais qu’il s’en aille, pourtant j’ai voté deux fois pour lui pour faire barrage” à l’extrême droite, explique Amina Elrhardour, 60 ans.Selon Marius, 25 ans, “il y a vraiment de la démocratie locale qui s’organise” en vue du 10 septembre, tandis que Xavier Keller, 25 ans lui aussi, dit que “le Nouveau Front populaire doit gouverner. On est capable de faire accepter un budget de gauche, je n’ai aucun doute là-dessus”.A Bordeaux, plus d’une centaine de personnes, dont de très nombreux jeunes, ont applaudi et crié de joie à l’annonce de la chute du gouvernement Bayrou, au son d’une fanfare.”Il faut qu’on soit visible, on est nombreux à en avoir ras le bol et n’avoir plus confiance en Macron”, lance Mathilde, trentenaire ceinturée d’une banane Confédération paysanne.Un rassemblement a également été organisé en fin d’après-midi à Pau, ville dont François Bayrou est le maire.Le chef de l’Etat a dit vouloir nommer un nouveau Premier ministre “dans les tout prochains jours”.kal-ld-laf-cg-boc-mk/ito/bfa/dsa

“Pots de départ” pour fêter la chute du gouvernement Bayrou et préparer le 10-Septembre

Des milliers de manifestants ont fêté lundi soir la chute du gouvernement de François Bayrou devant des mairies, à l’appel du mouvement “Bloquons tout” le 10 septembre.De source policière, 200 mobilisations ont fédéré “11.000 personnes”.”Les actions les plus significatives” ont été observées à Rennes (750 personnes), Lyon (500 personnes), Brest (400 personnes), Grenoble (250 personnes) et le Havre (220 personnes) dans une ambiance “globalement festive”, a-t-on ajouté de même source.”Des déambulations sauvages” ont été constatées à Rennes, Toulouse et Grenoble, a souligné la source policière. “A Lyon, des protestataires ont procédé à des tirs de mortiers d’artifice, ce qui a engendré un mouvement de foule”, mais le calme est revenu après l’intervention des forces de l’ordre, a-t-elle précisé.A Nantes, quelque 300 personnes, selon la préfecture, se sont rassemblées en début de soirée, en musique et sous des pancartes marquées “Bye bye Bayrou” et “le 10/09 on bloque tout”, quelques confettis survolant le regroupement.”On en profite pour échanger sur les différentes actions prévues le 10 septembre, les informations circulent”, rapporte Inès Guaaybess, 30 ans, qui prévoit de se mobiliser mercredi.A Rennes, des centaines de personnes, pour beaucoup des étudiants, se sont réunis place de la mairie autour d’une table avec quelques bouteilles et du pain, sur fond de musique et de confettis.Les manifestants se sont ensuite rendus place Sainte-Anne au centre-ville, haut lieu de la vie étudiante rennaise.”On est au bout du système” avec “une alternance droite gauche qui ne remet pas en cause le côté capitaliste libéral. Il va falloir bifurquer”, assure Jérémie, ingénieur de 37 ans, venu en vélo avec son enfant.A Paris, des rassemblements étaient organisés devant plusieurs mairies d’arrondissement. Dans le 20e, au moins 200 personnes se sont réunies place Gambetta dans une ambiance bon enfant.”C’est une grande victoire ce soir! Le prochain gouvernement devrait penser aux pauvres et aux retraités. Tout est cher, tout augmente. Macron, je voudrais qu’il s’en aille, pourtant j’ai voté deux fois pour lui pour faire barrage” à l’extrême droite, explique Amina Elrhardour, 60 ans.Selon Marius, 25 ans, “il y a vraiment de la démocratie locale qui s’organise” en vue du 10 septembre, tandis que Xavier Keller, 25 ans lui aussi, dit que “le Nouveau Front populaire doit gouverner. On est capable de faire accepter un budget de gauche, je n’ai aucun doute là-dessus”.A Bordeaux, plus d’une centaine de personnes, dont de très nombreux jeunes, ont applaudi et crié de joie à l’annonce de la chute du gouvernement Bayrou, au son d’une fanfare.”Il faut qu’on soit visible, on est nombreux à en avoir ras le bol et n’avoir plus confiance en Macron”, lance Mathilde, trentenaire ceinturée d’une banane Confédération paysanne.Un rassemblement a également été organisé en fin d’après-midi à Pau, ville dont François Bayrou est le maire.Le chef de l’Etat a dit vouloir nommer un nouveau Premier ministre “dans les tout prochains jours”.kal-ld-laf-cg-boc-mk/ito/bfa/dsa

OpenAI soutient un film d’animation IA avec sortie prévue à Cannes

OpenAI collabore avec une société de production et un studio de création spécialisé pour réaliser un long métrage d’animation, baptisé “Critterz”, qui doit constituer une démonstration des nouvelles capacités de l’intelligence artificielle (IA) générative.Les partenaires du projet ambitionnent une première projection en marge du prochain festival de Cannes, a indiqué lundi la maison de production britannique Vertigo Films, filiale de la société Federation Studios, basée à Paris.Sollicités par l’AFP, les organisateurs du festival de Cannes n’ont pas donné suite dans l’immédiat. Une sortie mondiale est prévue, en 2026 également.”Critterz” s’appuie sur l’univers du court-métrage du même nom, sorti en avril 2023 et conçu avec de l’IA par Chad Nelson, qui a depuis intégré OpenAI en tant que spécialiste créatif.Le script du long métrage a été écrit par deux des scénaristes du film “Paddington au Pérou”, sorti en début d’année et qui a rencontré le succès avec 171 millions de dollars de recettes au box-office mondial, selon le site Box Office Mojo.Federation Studios assure le financement du projet, qui réunira une trentaine de personnes, avec un budget de “moins de 30 millions de dollars”, a indiqué Vertigo, soit “beaucoup moins que ce que coûtent les films d’animation en moyenne”.A titre d’exemple, le studio Pixar, filiale de Disney, a déboursé 200 millions de dollars pour “Vice-Versa 2″, n°1 du box-office 2024 dans le monde (1,7 milliard de dollars de recettes).”OpenAI veut prouver que l’intelligence artificielle générative peut faire des films plus vite et moins cher qu’Hollywood ne le fait aujourd’hui”, selon le communiqué.OpenAI met à disposition de l’équipe ses “outils et ressources informatiques”.Connu du grand public surtout pour son interface ChatGPT, la start-up a aussi lancé des logiciels de génération d’images grâce à l’IA, d’abord Dall-E en 2021 (texte à image), puis Sora en 2024 (texte à vidéo).Les partenaires visent à réaliser un long métrage animé en neuf mois “au lieu des trois ans qui sont habituellement nécessaires”, a expliqué James Richardson, co-fondateur de Vertigo Films.La production va embaucher des artistes pour réaliser des dessins qui serviront à alimenter des modèles d’intelligence artificielle générative. Le film sera “en grande partie conçu avec de l’IA”, selon Vertigo.Critterz ne sera pas le premier long métrage d’animation fabriqué avec de l’IA générative.En 2024, sont sortis “DreadClub: Vampire’s Verdict”, considéré comme le premier long métrage d’animation IA et réalisé avec un budget de 405 dollars, ainsi que “Where the Robots Grow”.Les deux films, de même que le court-métrage “Critterz”, ont reçu un accueil critique et public plutôt frais, tancés tant pour leur graphisme que pour leur narration.

Ukraine refugee’s US murder fuels political debate on crime

The fatal stabbing of a Ukrainian refugee in the United States has taken on sweeping political dimensions, with the American right denouncing Democrats’ supposed lack of action on crime as President Donald Trump seeks to expand a crackdown.Iryna Zarutska, 23, was sitting quietly on a train in Charlotte, North Carolina on August 22 when she was attacked with no warning by a man sitting behind her, security video shows.Her murder made little national news last month but it recently surged into the spotlight after Republican lawmakers and far-right influencers promoted the graphic CCTV video last weekend. Now it appears to be serving as fuel to support Trump’s plans for sending troops into Democratic-run cities like Chicago. The operations, which Trump opponents see as an authoritarian takeover, are defended by Republicans as needed for fighting crime.”They’re evil people,” Trump said Monday. The president swiftly politicized the murder, taking to his Truth Social platform to slam the attacker as a “career criminal” with 14 prior arrests and saying Zarutska’s “blood is on the hands of the Democrats who refuse to put bad people in jail.””North Carolina and every State needs LAW AND ORDER,” Trump said, “and only Republicans will deliver it!”Zarutska and relatives emigrated from Ukraine in 2022 to escape the war, but her life ended tragically in an unprovoked attack by a man with apparent mental health issues.The detained suspect has been identified as Decarlos Brown, a 34-year-old African-American, and charged with first degree murder. He has multiple prior convictions and spent eight years in prison for armed robbery, according to court documents obtained by local television station WBTV.- ‘Ugly truth’ -The murder only gained national attention after the initial reaction by Charlotte’s Democratic mayor emerged.Days after Zarutska’s death, Mayor Vi Lyles offered “thoughts and prayers” to relatives of the victim, whom she did not identify in her initial statement. Instead she focused on the suspect’s condition.”I am not villainizing those who struggle with their mental health or those who are unhoused,” Lyles said in the statement.Criticism poured in. When footage of the murder was then released last week, and Lyles asked the media not to share it “out of respect for Iryna’s family,” an outcry ensued on the right.”Charlotte’s Mayor doesn’t want the media to show you the ugly truth. Why? Because she and other public officials in her city bear responsibility,” US Transportation Secretary Sean Duffy posted Sunday on X.The following day he accused Democrats of “downplaying murders like this by saying we can’t demonize the homeless or the mentally ill.”Trump advisor Stephen Miller accused Democrats of backing “the monstrous and the depraved.”- Racial dimension -Trump has sent National Guard troops to Washington and is threatening to do the same in Chicago, the country’s third-largest city, even as both have reported substantial reductions in crime in recent years.Zarutska’s murder is now fueling Republican demands — often infused with racial commentary — for more crackdowns.Early Monday, right-wing tech billionaire Elon Musk supported an X post on crime figures that said white people are victims of black violence far more often than the reverse.Conservative activist Charlie Kirk also addressed the race factor.”If a random white person simply walked up to and stabbed a nice law-abiding black person for no reason, it would be an apocalyptically huge national story used to impose sweeping political changes on the whole country,” Kirk posted Monday on X.The comment was an apparent reference to George Floyd, a Black man whose 2020 killing by a white police officer sparked waves of anti-racism protests months before incumbent Trump lost the presidential election to Joe Biden.

Democrats release Trump’s alleged birthday note to Epstein

A lewd note allegedly from Donald Trump wishing late sex offender Jeffrey Epstein happy birthday in 2003 — and alluding to their unnamed “wonderful secret” — was released Monday by Democratic lawmakers, after the US president denied it existed.Democrats on the US House Oversight Committee, which is probing the handling of criminal investigations into the  financier, published the letter on social media after it was delivered by Epstein’s estate.The note is inserted into the sketched outline of a nude woman, and was allegedly part of a book of letters from Epstein’s friends, compiled by his now imprisoned associate Ghislaine Maxwell for the financier’s fiftieth birthday.The White House reiterated its denial of the authenticity of the letter on Monday, with Press Secretary Karoline Leavitt saying “it’s very clear President Donald Trump did not draw this picture and he did not sign it.”The note consists of a short dialogue between “Donald” and “Jeffrey.””We have certain things in common,” says Donald, to which Jeffrey responds: “Yes, we do, come to think of it.””Enigmas never age, have you noticed that?” asks Donald.”As a matter of fact, it was clear to me the last time I saw you,” says Jeffrey.”A pal is a wonderful thing. Happy Birthday — and may every day be another wonderful secret,” the note ends, followed by Trump’s signature, which takes the place of pubic hair on the nude outline.Trump, 79, sued the Wall Street Journal for $10 billion after it originally reported the existence of the letter, insisting that he had never sent it.”President Trump’s legal team will continue to aggressively pursue litigation,” Leavitt said Monday.Epstein, a wealthy financier with high-level connections around the world, was found dead in his New York jail cell in 2019 while awaiting trial for alleged sex trafficking of underage girls recruited to provide him with sexual massages.Trump’s supporters have been obsessed with the Epstein case for years and held as an article of faith that “deep state” elites were protecting a sex ring of Epstein associates, particularly in the Democratic Party and Hollywood.- Committee investigation -Trump took office in January promising to quickly get to the bottom of the Epstein conspiracies.But many of his supporters have been up in arms since the FBI and Justice Department said in July that Epstein had committed suicide, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list.”Trump himself has repeatedly attempted to bury the controversy as attention intensifies on his own long-term friendship with Epstein.Democrats and a handful of Republicans risking Trump’s ire have doubled down, demanding that all legal files related to Epstein be released.The Republican-controlled Oversight Committee has subpoenaed Justice Department documents as well as testimony from many high-ranking officials, including former president Bill Clinton and former secretary of state Hillary Clinton.The Wall Street Journal reported that Epstein’s birthday book contains letters from dozens of people, including former president Clinton.As part of its response to the controversy, Trump’s Justice Department interviewed Epstein associate Maxwell, who is now serving a 20-year prison sentence for recruiting underage girls for the financier.She was interviewed by Deputy Attorney General Todd Blanche, Trump’s former personal lawyer.The Justice Department later released a transcript and audio recording of the interview, in which Maxwell says Trump was friendly with Epstein but was “never inappropriate with anybody.”The 63-year-old Maxwell, the only former Epstein associate convicted in connection with his activities, was moved from a prison in Florida to a minimum security facility in Texas following the interview with Blanche.