La tempête Benjamin balaie la France, quelques blessés légers

Les rafales de vent ont dépassé 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi en raison de la tempête automnale Benjamin, qui a fait pour l’heure des dégâts limités et cinq blessés légers en Gironde et Charente-Maritime.Météo-France qui ne maintient plus que huit départements en vigilance orange pour les vents, contre 15 auparavant, a relevé des pointes à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).À Royan, trois personnes ont été légèrement blessées par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime, ces blessés “extrêmement légers” n’ayant pas été hospitalisés.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même qu’une sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains”, a précisé la préfecture girondine.Selon Enedis, plus de 140.000 foyers étaient privés d’électricité vers 11h30 sur l’ensemble de la France, principalement en Nouvelle-Aquitaine (40.000 foyers), Auvergne-Rhône-Alpes (35.000 foyers), Bourgogne-France-Comté (15.000) et Occitanie (15.000).Huit départements restent en vigilance orange pour les vents violents jusqu’à jeudi soir, sur le pourtour méditerranéen et dans le nord du pays : Nord, Pas-de-Calais, Somme, Pyrénées-Atlantiques, Aude, Alpes-Maritimes et les deux départements de Corse. Les départements du Cantal et de la Corrèze sont également en vigilance orange pour pluie-inondation et la Seine-Maritime pour des risques de vagues-submersion.L’alerte vent a été levée dans les Pyrénées-Orientales, Corrèze,  Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Charente, Gironde et Landes.- La Corse en ligne de mire -En Corse, le vent se renforçait en début d’après-midi. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Cet épisode venteux doit s’achever la nuit prochaine sauf pour la Corse, selon Météo France.La circulation des trains entre Cannes et Grasse est interrompue entre 14h00 et 17h00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut. Toutefois, seule la Seine-Maritime reste en vigilance orange vagues-submersion.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”, dont le pic est attendu dans l’après-midi.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes jeudi et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée à l’après-midi.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.

Plus de 600 personnes fuient vers la Thaïlande, après un raid sur un centre de cyberfraude en Birmanie

Plus de 600 personnes ont fui l’un des plus gros centres d’arnaques en ligne de Birmanie et traversé la frontière avec la Thaïlande, a indiqué jeudi un responsable provincial thaïlandais à l’AFP, qui avait enquêté mi-octobre sur ces usines à arnaque en ligne qui font des victimes dans le monde entier.L’enquête de l’AFP avait placé sous les projecteurs ces centres qui prolifèrent dans les zones inhospitalières dites du Triangle d’Or et emploient de gré ou de force des petites mains.Après un raid militaire sur le complexe, “677 personnes ont fui le centre d’escroquerie” de KK Park, en traversant la rivière Moei pour se rendre en Thaïlande jeudi matin, a annoncé Sawanit Suriyakul Na Ayutthaya, vice-gouverneur de la province de Tak, près de la frontière avec la Birmanie.Le bureau de l’administration provinciale de Tak a annoncé dans un communiqué que le groupe était composé de “ressortissants étrangers”, hommes et femmes, et que les autorités s’attendaient à ce que d’autres personnes traversent la frontière thaïlandaise.Lundi, la junte birmane a déjà réalisé une descente dans le KK Park, où elle a affirmé avoir saisi 30 récepteurs Starlink. Des centaines de personnes ont été vues mercredi fuyant à pied, à moto ou dans des camionnettes. Plus de 100 personnes, avec sacs à dos et valises, s’étaient massées jeudi matin du côté birman du principal poste-frontière avec la Thaïlande, a constaté un journaliste de l’AFP.L’agence de presse du gouvernement indonésien Antara a rapporté mercredi soir qu’une vingtaine d’Indonésiens avait “réussi à passer en territoire thaïlandais via la rivière Moei”, selon l’ambassade indonésienne à Rangoun.En Birmanie, des complexes tentaculaires, abritant des réseaux d’escroqueries en ligne sentimentales ou commerciales, ont prospéré le long de la frontière peu surveillée avec la Thaïlande pendant la guerre civile, déclenchée par un coup d’État en février 2021.La plupart des sites sont sous la coupe de groupes criminels chinois, en cheville avec des milices birmanes. Selon les experts, la junte birmane ferme les yeux sur ces réseaux aux mains de ses alliés miliciens qui, en échange, contrôlent les régions frontalières en son nom. – Désactivation de récepteurs Starlink -Mais le pouvoir birman subit également des pressions de son allié militaire chinois pour mettre fin à ces trafics. La Chine est irritée par le nombre de ses citoyens qui y participent ou qui en sont victimes.La Chine, la Thaïlande et la Birmanie ont entrepris un effort commun, très médiatisé, pour éradiquer le fléau. En février, environ 7.000 travailleurs ont été extraits du système. Les opérations militaires menées contre les centres d’escroquerie ne sont probablement que des mesures symboliques organisées en collusion avec les milices alliées afin d’apaiser la Chine sans trop nuire aux profits, estiment les experts.”A cause de la médiatisation, notre organisation s’est sentie obligée de résoudre cette question avec prudence”, a déclaré Saw Tin Win, une figure importante de la milice locale la plus puissante. “La pression exercée par l’armée nous a poussés à aviser la population de ne pas continuer à commettre des actes répréhensibles”, a-t-il ajouté, selon un média birman mercredi soir.Les autorités chinoises ont également annoncé la semaine dernière l’arrestation de plusieurs chefs et membres de gangs opérant depuis la Birmanie.Mais ces “usines à cyberarnaques” prospèrent mieux que jamais dans le pays d’Asie du Sud-Est, a révélé l’enquête de l’AFP publiée à la mi-octobre.Des récepteurs Starlink se sont par exemple rapidement multipliés sur les toits pour pallier la coupure d’internet par les autorités thaïlandaises.Près de 80 récepteurs étaient visibles sur un des toits du complexe de KK Park, sur des images de l’AFP.SpaceX a annoncé mercredi avoir désactivé plus de 2.500 récepteurs internet Starlink utilisés par ces centres de cyberfraude.Le puissant comité économique conjoint du Congrès américain a annoncé lundi avoir ouvert une enquête sur l’implication de Starlink dans les centres de cyberfraude. L’industrie des escroqueries en ligne en Asie du Sud-Est perçoit des gains estimés à environ 37 milliards de dollars par an, selon l’ONU en 2023.La semaine dernière, le Cambodge a ainsi expulsé 64 Sud-Coréens soupçonnés d’être liés à des réseaux de cyberescroquerie. Les autorités cambodgiennes ont annoncé jeudi avoir arrêté cette semaine 57 autres Sud-Coréens, ainsi que 29 ressortissants chinois dans la capitale Phnom Penh, s’ajoutant aux 64 Sud-Coréens expulsés la semaine dernière pour leurs liens présumés avec des réseaux de fraude. Mais le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a démenti ces nouvelles arrestations, déclarant à l’AFP que les 57 ressortissants avaient été appréhendés par les autorités cambodgiennes en juillet et que beaucoup d’entre eux avaient été rapatriés le 18 octobre.

Plus de 600 personnes fuient vers la Thaïlande, après un raid sur un centre de cyberfraude en Birmanie

Plus de 600 personnes ont fui l’un des plus gros centres d’arnaques en ligne de Birmanie et traversé la frontière avec la Thaïlande, a indiqué jeudi un responsable provincial thaïlandais à l’AFP, qui avait enquêté mi-octobre sur ces usines à arnaque en ligne qui font des victimes dans le monde entier.L’enquête de l’AFP avait placé sous les projecteurs ces centres qui prolifèrent dans les zones inhospitalières dites du Triangle d’Or et emploient de gré ou de force des petites mains.Après un raid militaire sur le complexe, “677 personnes ont fui le centre d’escroquerie” de KK Park, en traversant la rivière Moei pour se rendre en Thaïlande jeudi matin, a annoncé Sawanit Suriyakul Na Ayutthaya, vice-gouverneur de la province de Tak, près de la frontière avec la Birmanie.Le bureau de l’administration provinciale de Tak a annoncé dans un communiqué que le groupe était composé de “ressortissants étrangers”, hommes et femmes, et que les autorités s’attendaient à ce que d’autres personnes traversent la frontière thaïlandaise.Lundi, la junte birmane a déjà réalisé une descente dans le KK Park, où elle a affirmé avoir saisi 30 récepteurs Starlink. Des centaines de personnes ont été vues mercredi fuyant à pied, à moto ou dans des camionnettes. Plus de 100 personnes, avec sacs à dos et valises, s’étaient massées jeudi matin du côté birman du principal poste-frontière avec la Thaïlande, a constaté un journaliste de l’AFP.L’agence de presse du gouvernement indonésien Antara a rapporté mercredi soir qu’une vingtaine d’Indonésiens avait “réussi à passer en territoire thaïlandais via la rivière Moei”, selon l’ambassade indonésienne à Rangoun.En Birmanie, des complexes tentaculaires, abritant des réseaux d’escroqueries en ligne sentimentales ou commerciales, ont prospéré le long de la frontière peu surveillée avec la Thaïlande pendant la guerre civile, déclenchée par un coup d’État en février 2021.La plupart des sites sont sous la coupe de groupes criminels chinois, en cheville avec des milices birmanes. Selon les experts, la junte birmane ferme les yeux sur ces réseaux aux mains de ses alliés miliciens qui, en échange, contrôlent les régions frontalières en son nom. – Désactivation de récepteurs Starlink -Mais le pouvoir birman subit également des pressions de son allié militaire chinois pour mettre fin à ces trafics. La Chine est irritée par le nombre de ses citoyens qui y participent ou qui en sont victimes.La Chine, la Thaïlande et la Birmanie ont entrepris un effort commun, très médiatisé, pour éradiquer le fléau. En février, environ 7.000 travailleurs ont été extraits du système. Les opérations militaires menées contre les centres d’escroquerie ne sont probablement que des mesures symboliques organisées en collusion avec les milices alliées afin d’apaiser la Chine sans trop nuire aux profits, estiment les experts.”A cause de la médiatisation, notre organisation s’est sentie obligée de résoudre cette question avec prudence”, a déclaré Saw Tin Win, une figure importante de la milice locale la plus puissante. “La pression exercée par l’armée nous a poussés à aviser la population de ne pas continuer à commettre des actes répréhensibles”, a-t-il ajouté, selon un média birman mercredi soir.Les autorités chinoises ont également annoncé la semaine dernière l’arrestation de plusieurs chefs et membres de gangs opérant depuis la Birmanie.Mais ces “usines à cyberarnaques” prospèrent mieux que jamais dans le pays d’Asie du Sud-Est, a révélé l’enquête de l’AFP publiée à la mi-octobre.Des récepteurs Starlink se sont par exemple rapidement multipliés sur les toits pour pallier la coupure d’internet par les autorités thaïlandaises.Près de 80 récepteurs étaient visibles sur un des toits du complexe de KK Park, sur des images de l’AFP.SpaceX a annoncé mercredi avoir désactivé plus de 2.500 récepteurs internet Starlink utilisés par ces centres de cyberfraude.Le puissant comité économique conjoint du Congrès américain a annoncé lundi avoir ouvert une enquête sur l’implication de Starlink dans les centres de cyberfraude. L’industrie des escroqueries en ligne en Asie du Sud-Est perçoit des gains estimés à environ 37 milliards de dollars par an, selon l’ONU en 2023.La semaine dernière, le Cambodge a ainsi expulsé 64 Sud-Coréens soupçonnés d’être liés à des réseaux de cyberescroquerie. Les autorités cambodgiennes ont annoncé jeudi avoir arrêté cette semaine 57 autres Sud-Coréens, ainsi que 29 ressortissants chinois dans la capitale Phnom Penh, s’ajoutant aux 64 Sud-Coréens expulsés la semaine dernière pour leurs liens présumés avec des réseaux de fraude. Mais le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a démenti ces nouvelles arrestations, déclarant à l’AFP que les 57 ressortissants avaient été appréhendés par les autorités cambodgiennes en juillet et que beaucoup d’entre eux avaient été rapatriés le 18 octobre.

France issues third arrest warrant against Syria’s ex-leader Assad

French magistrates this summer issued a new arrest warrant against ousted Syrian president Bashar al-Assad over deadly chemical attacks in 2013, a judicial source said on Thursday.This means France has now put out three separate arrest warrants against the former dictator exiled in Russia, who ruled Syria from 2000 until he was toppled last year after more than 14 years of devastating civil war.French investigators have since 2021 been looking into suspected Syrian government chemical attacks on Adra and Douma outside Damascus on August 4-5, 2013, and in Eastern Ghouta on August 21.Around 450 people were hurt in the first attack, while American intelligence says over 1,000 were killed with sarin nerve gas in East Ghouta, a suburb of Syrian capital Damascus.Magistrates had in 2023 issued an arrest warrant in the chemical attacks case while Assad was still president, but the country’s highest court in July annulled it over it being ordered while his presidential immunity still applied.This new arrest warrant issued after his fall from power replaces the previous one. It accuses him of complicity in crimes against humanity and complicity in war crimes in the chemical attack case.Also in the same case, magistrates issued a warrant against Talal Makhlouf, the former commander of the Syrian Republican Guard’s 105th Brigade, the judicial source said.Assad and his family fled to Russia, according to Russian authorities, after Islamist-led fighters seized power on December 8.Two other French warrants are already out for Assad’s arrest.One was issued in January for suspected complicity in war crimes for a bombing in the Syrian city of Deraa in 2017 whose victims included a French-Syrian civilian.And another was issued in August over the bombardment of a press centre in the rebel-held city in 2012 that killed two journalists.Marie Colvin, 56, an American working for The Sunday Times of Britain, and French photographer Remi Ochlik, 28, were killed on February 22, 2012 by the explosion in the eastern city of Homs, which is being investigated by the French judiciary as a potential crime against humanity as well as a war crime.Ahead of Syria’s new leader Ahmed al-Sharaa visiting Russia last week, a Syrian government official told AFP that the new president would ask President Vladimir Putin to hand over Assad.But after the meeting neither Sharaa nor Putin publicly mentioned extraditing Assad, who Russia says it is protecting on “humanitarian grounds”.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov confirmed early last week that the ousted Syrian leader was still living in Moscow.The Syrian civil war, which erupted in 2011 with Assad’s brutal repression of anti-government protests, killed over half a million people.

NBA coach, player arrested in illegal gambling probe: US media

Portland Trail Blazers head coach Chauncey Billups and Miami Heat guard Terry Rozier have been arrested in connection with a probe into illegal gambling, US media reported Thursday.ABC News, citing law enforcement sources, said the arrest of the 49-year-old Billups was linked to an illegal poker operation tied to the Mafia.Rozier was arrested in a separate but related betting case, the television network said.CBS News said FBI Director Kash Patel was scheduled to make an announcement concerning the arrests in New York at 10:00 am (1400 GMT).A former star player for the Detroit Pistons, Billups retired from the league in 2014 and has been the coach of the Trailblazers for five years.ABC said Billups would make a first court appearance in Oregon later Thursday.Rozier, 31, has been in the NBA for 11 years and was the 16th overall pick by the Boston Celtics in the 2015 draft.He did not play in the Heat’s opening game of the NBA season on Wednesday.An NBA player, Jontay Porter of the Toronto Raptors, was banned from the league for life last year for his role in a betting scandal.

Vance rejects any West Bank annexation as Rubio heads to Israel

US Vice President JD Vance said Thursday that Israel would not move to annex the occupied West Bank, after Washington warned that such a step could jeopardise a fragile US-brokered truce in Gaza.Israeli lawmakers on Wednesday advanced two bills paving the way for West Bank annexation, days after President Donald Trump secured a ceasefire deal aimed at ending Israel’s two-year offensive in Gaza, launched after Hamas’s October 2023 attacks.”If it was a political stunt it was a very stupid political stunt and I personally take some insult to it,” Vance said, as he wrapped up his three-day visit to Israel.”The West Bank is not going to be annexed by Israel, the policy of the Trump administration is that the West Bank will not be annexed by Israel, that will continue to be our policy.”The vote was boycotted and criticised by Likud, the right-wing party of Prime Minister Benjamin Netanyahu, although far-right members of his ruling coalition support annexation.Ahead of his arrival later on Thursday, Washington’s top diplomat, Marco Rubio, warned that annexation moves risked undermining the fragile ceasefire in Gaza.He said they were “threatening for the peace deal,” as he boarded a plane for Israel.”At this time, it’s something that we… think might be counterproductive,” Rubio said.Asked about increased violence by Israeli settlers against Palestinians in the West Bank, Rubio said: “We’re concerned about anything that threatens to destabilise what we’ve worked on.”- Red line -Israel has occupied the West Bank since 1967, and violence there has surged since the start of the war in Gaza.According to the Ramallah-based Palestinian health ministry, Israeli troops and settlers have killed nearly 1,000 Palestinians, including militants and civilians, since October 2023.Over the same period, at least 43 Israelis, including members of the security forces, have been killed in Palestinian attacks or Israeli operations, official figures show.The United States remains Israel’s primary military and diplomatic supporter, and Rubio until recently had steered clear of criticising annexation moves championed by Netanyahu’s far-right allies.But a number of Arab and Muslim countries, which Washington has been courting in a bid to provide troops and money for a stabilisation force in Gaza, have warned that the West Bank’s annexation was a red line.Hamas’s moderate rivals in the Palestinian Authority exercise limited self-rule in parts of the West Bank.- Daily threats to truce -Rubio is the latest in a string of top US officials to visit Israel to shore up the ceasefire, which he said would face challenges.”Every day there’ll be threats to it, but I actually think we’re ahead of schedule in terms of bringing it together, and the fact that we made it through this weekend is a good sign,” Rubio said.He continued, “now we have to make sure that it continues and that we continue to build upon it.”The truce faced its toughest test on Sunday, when Israeli forces launched strikes in Gaza after two soldiers were killed. The strikes killed at least 45 Palestinians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Gaza’s Nasser Hospital said that one person was killed in an Israeli drone strike on Thursday in the Khan Yunis area.The Israeli military told AFP that it conducted a strike that killed a “terrorist who was approaching troops” after crossing the yellow line — where troops are stationed.During his visit, Vance warned that disarming Hamas while rebuilding Gaza would be a challenge.”We have a very, very tough task ahead of us, which is to disarm Hamas but rebuild Gaza, to make life better for the people of Gaza, but also to ensure that Hamas is no longer a threat to our friends in Israel,” Vance said Wednesday.Under Trump’s 20-point peace plan, an international security force drawn from Arab and Muslim allies would oversee Gaza’s transition as Israeli troops withdraw.US troops would not be deployed inside Gaza.- ‘Children’s future slipping away’ -In a briefing, Foreign Minister Gideon Saar accused Hamas of delaying the return of remaining hostage bodies “in order to delay the second phase of laying down its arms”.The group says it needs time to recover them from under the rubble of the Gaza Strip.In the Palestinian territory, civilians displaced by two years of war continued to struggle.”We were afraid of dying during the war, and now we’re afraid of living after it,” said Maher Abu Wafah, 42.”Our lives and our children’s future are slipping away before our eyes. We just want a stable life.”A senior UN official warned Wednesday of “generational” impacts in Gaza from malnutrition among pregnant women and babies, urging a surge of aid to help prevent potential lifelong health issues.Andrew Saberton, deputy executive director of the UN Population Fund, said 11,500 pregnant women face “catastrophic” conditions, with starvation posing severe risks to both mothers and newborns.