Condamnation Sarkozy: Villepin juge “dangereux pour la démocratie” les reproches adressés à la justice
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a fustigé dimanche sur RTL les “reproches adressés” à la justice après la condamnation de Nicolas Sarkozy, les jugeant “dangereux pour la démocratie”.Tout en répétant plusieurs fois “refuser de commenter une décision de justice”, M. de Villepin a dénoncé les critiques contre l’autorité judiciaire émises par des responsables politiques de droite et d’extrême droite, et par Nicolas Sarkozy lui-même, dans la foulée de sa condamnation jeudi. “Que l’on s’interroge sur la décision, c’est une chose, que l’on remette en cause l’indépendance de la justice, que l’on critique la justice en tant qu’autorité judiciaire, cela me paraît (…) inacceptable”, a déclaré M. de Villepin, rival historique de Nicolas Sarkozy à droite, avant que ce dernier remporte la présidentielle de 2007. “Il faut que nous soyons exigeants pour éviter que les critiques puissent ouvrir la voie à une remise en cause de notre système institutionnel, de notre système d’Etat de droit”, a martelé l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, qui ne cache pas ses intentions pour 2027.Dans la foulée de sa condamnation, Nicolas Sarkozy a dénoncé dans la presse un “complot” et estimé que “toutes les limites de l’Etat de droit” avaient “été violées”.Plusieurs responsables politiques de la droite, mais aussi de l’extrême droite, comme Marine Le Pen, ont remis en cause l’impartialité des magistrats.Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi Nicolas Sarkozy à cinq ans d’emprisonnement avec incarcération prochaine pour avoir “laissé ses plus proches” démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007.D’après les juges, ces “rencontres occultes” de Claude Guéant et Brice Hortefeux avec un haut dignitaire libyen fin 2005 “n’ont de sens” que par “la nécessité d’obtenir des fonds” pour la campagne Sarkozy, à une époque où l’intéressé n'”avait alors, dans le contexte de sa rivalité avec Dominique de Villepin, aucune certitude d’être investi par son parti et bénéficiaire de son soutien financier”.
Au Pakistan, la désinformation sape la campagne de vaccination contre le HPV
Au Pakistan, où la vaccination suscite une méfiance généralisée, la dernière campagne contre le papillomavirus n’a atteint que la moitié de son objectif, sapée par un flot de désinformation qui a découragé parents et adolescentes. Dans la très conservatrice société pakistanaise, la dernière campagne anti-HPV, visant les jeunes filles pour prévenir les infections dues aux souches sexuellement transmissibles du papillomavirus humain (HPV), responsable de plus de 90% des cas de cancer du col de l’utérus, a été l’objet de nombreuses rumeurs infondées.A Karachi, la grande ville du sud, Maryam Bibi, 30 ans, a refusé de faire vacciner ses trois filles.”Mon mari me l’a interdit, car on entend que ce vaccin va les rendre stériles et sert à contrôler la population”, dit-elle à l’AFP, relayant une légende urbaine tenace selon laquelle les vaccins seraient un complot occidental pour réduire les populations musulmanes.De son côté, Humna Saleem n’en voit pas l’utilité: “le cancer du col de l’utérus est terrible mais pourquoi ne pas dire à nos garçons d’être fidèles plutôt que de dire à nos filles de se faire vacciner?”, interroge cette mère de 42 ans qui habite à Lahore, grande ville frontalière de l’Inde. Car beaucoup sont persuadés que seul un grand nombre de partenaires sexuels induit des infections sexuellement transmissibles, dans un pays où les relations hors mariage sont illégales. D’autres soutiennent que l’injection entraîne un dysfonctionnement hormonal et augmente la libido des vaccinées.”Certaines personnes ont refusé le vaccin, nous ont claqué la porte au nez ou ont même menti sur l’âge de leur fille”, se désole auprès de l’AFP Ambreen Zehra, vaccinateur à Karachi. Lors de cette campagne deux semaines qui s’est achevée samedi, les autorités espéraient vacciner 11 millions de Pakistanaises de 9 à 14 ans. Mais seulement six millions de doses ont été injectées, rapporte un responsable du ministère de la Santé sous le couvert de l’anonymat.”De nombreuses jeunes filles en âge d’être vaccinées n’ont pas pu l’être, mais nous veillerons à ce que des doses restent disponibles pour elles même après la fin de la campagne”, assure cette même source.- Méfiance généralisée -Au Pakistan, la confiance dans les vaccins a été ébranlée par une fausse campagne de vaccination par la CIA pour localiser le chef d’Al-Qaïda et cerveau du 11-Septembre Oussama ben Laden, tué en 2011 dans le nord du pays.La mission des vaccinateurs n’est pas sans risque: les soignants et les policiers qui les protègent sont régulièrement la cible d’attaques.Face à ces obstacles, la polio, qui n’est plus endémique qu’au Pakistan et en Afghanistan, a connu une recrudescence de cas avec 27 enfants pakistanais infectés en 2025. C’est beaucoup plus que les trois années précédentes, quand le Pakistan a cru en avoir presque fini avec la maladie.Inlassablement, les vaccinateurs tentent de répondre aux fausses informations, faisant du porte à porte ou ciblant les établissements scolaires, notamment pour le vaccin anti-HPV qui s’adresse principalement aux adolescentes.Au Pakistan, le cancer du col de l’utérus fait des ravages, avec environ 5.000 cas diagnostiques chaque année selon l’Unicef, un chiffre probablement sous-évalué. Les deux tiers des femmes atteintes succombent à la maladie.Malgré tout, les parents restent réfractaires. Dans une école de Rawalpindi, ville-jumelle d’Islamabad où la vaccination anti-HPV devait se dérouler, aucune dose n’a été administrée faute de consentement, raconte à l’AFP un professeur sous couvert d’anonymat, assurant que de nombreuses écoles rurales ont connu le même sort.- Montrer l’exemple -Dans la capitale Islamabad aussi, la campagne s’est heurtée aux refus successifs.”Le premier jour, nous avons atteint 29% de notre objectif, un chiffre décevant mais passable”, raconte Syeda Rashida Batool, responsable locale qui a lancé la campagne en vaccinant sa fille.”Mais le soir même, des vidéos ont circulé en ligne et ce chiffre a chuté”, regrette-t-elle.Les images virales montrent par exemple des jeunes écolières pliées en deux de douleur, les internautes assurant qu’elles ont été victimes d’effets secondaires du vaccin.En réalité, cette vidéo a été décontextualisée, et montre une salle de classe où des gaz lacrymogènes avaient été lancés lors d’une manifestation. Le vaccin contre le HPV, administré depuis des années dans plus de 150 pays, est jugé fiable par l’Organisation mondiale de la santé, et son efficacité est prouvée scientifiquement pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Mais loin d’être cantonnés aux réseaux sociaux, ces rumeurs infondées sont aussi relayés par des responsables politiques.La semaine dernière, Rashid Mehmood Soomro, à la tête d’un parti religieux de droite à Karachi, a assuré que le vaccin, administré de manière volontaire, était pourtant “imposé aux filles” par le gouvernement et “les rendait stériles”.Alors, pour tenter de taire les rumeurs, le ministre pakistanais de la Santé, Syed Mustafa Kamal, a fait appel aux médias pour filmer la vaccination de sa fille adolescente. “En 30 ans de carrière, je n’ai jamais rendu ma vie de famille publique, mais ma fille, comme les filles de la nation, me sont chères donc c’était nécessaire”, a-t-il assuré.zz-stm-sma-nz-ecl/jma/roc
Indian actor-politician’s aides charged after rally stampede kills 40
Police charged three close aides of a popular actor and politician with culpable homicide and negligence on Sunday after a stampede at his rally in southern India killed at least 40 people, officials said.Some 27,000 people thronged a public road in Tamil Nadu state in the hope of seeing the politician, known by the single name of Vijay, on Saturday but panic broke out, triggering a deadly crush.Such crowd incidents happen frequently during mass gatherings in India and are often blamed on lax safety measures.Police filed a case against three senior members of Vijay’s party, whom they identified as Bussy Anand, G.R. Nirmal Kumar and V.P. Mathiyazhagan.”A case has been registered and the investigation will reveal all who are involved,” senior police officer S. Davidson Devasirvatham told reporters.All three have been charged with “culpable homicide not amounting to murder” and negligent conduct endangering human life.Witnesses cited hours of delays, insufficient police presence and people falling from a tree branch onto the audience as reasons contributing to the crush.Vijay was addressing the rally in Karur district when the crowd surged suddenly, forcing him to halt his speech.Videos on social media showed him tossing water bottles to supporters shortly before the panic broke out.”I am at a loss for words to express the pain my heart endures,” the 51-year-old star said in a statement on Sunday.”This is indeed an irreparable loss for us,” he said, adding that he would pay two million rupees ($22,000) to each of the victims’ families as compensation.Senior district official M. Thangavel said 40 people had been killed in the stampede, raising an earlier toll of 39.Nine children were among the dead.- Huge crowds -State police chief G. Venkataraman said crowds had been waiting for hours after the public was told that Vijay would arrive at the venue by noon.”The crowds started coming in from 11 am. He came at 7:40 pm,” Venkataraman told reporters. “The people lacked sufficient food and water under the hot sun.”He said 10,000 people were expected but about 27,000 had turned up.Vijay launched his party in 2024 and has drawn huge crowds at campaign events ahead of state elections due next year.Survivor B. Kanishka said he was “pushed down by the crowd all of a sudden”.”There was absolutely no space to move,” he told the Hindu newspaper. “I subsequently fainted.” Others said poor organisation and an hours-long wait left people restless before the gathering spiralled out of control.Another survivor, identified as Karthick, told the paper that the disaster could have been prevented “if people were not forced to wait for hours together”.”Poor planning and execution of the programme and lack of police personnel at the spot were also the reason,” he said.The Indian Express newspaper said panic spread after supporters who had climbed into a tree fell onto the crowd below.In January, 30 people were killed in a crush at a major religious fair in the northern state of Uttar Pradesh, and 121 were also killed during a Hindu prayer meeting in the same state last year.Eleven fans were crushed to death in the southern city of Bengaluru in June during celebrations for the local team’s first Indian Premier League cricket title.
A la rentrée du MoDem, le service après-vente gouvernemental de François Bayrou
Une longue défense de son bilan à la tête de son éphémère gouvernement et une nouvelle salve sur l’endettement : trois semaines après son départ de Matignon, François Bayrou a continué de tailler sa stature lors de la rentrée du MoDem, sans aborder, ou presque, l’équation de son successeur Sébastien Lecornu.Le dirigeant centriste, renversé par l’Assemblée lors d’un vote de confiance qu’il avait lui-même suscité, n’a pas cité nommément son successeur lors de son discours de clôture de l’université de rentrée du MoDem, dimanche à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).Tout juste a-t-il consacré une minute d’une intervention de près d’une heure pour réaffirmer le “soutien” du Modem à un gouvernement qui n’est pas encore constitué.”Je note avec satisfaction que le Premier ministre a dit, en matière de retraites, qu’on ne pouvait pas entrer dans des démarches aventurées, qu’en matière de fiscalité, on ne pouvait pas entrer dans des démarches qui chassent les investisseurs”, a-t-il déclaré après l’entretien de M. Lecornu au Parisien, dans lequel ce dernier a signifié son opposition aux principales revendications du Parti socialiste.”Ce sont des rappels utiles. Et en même temps, il est utile de rappeler que ce sont des rassemblements qui permettront d’aller de l’avant”, a sobrement ajouté M. Bayrou.Derrière l’estrade, pourtant, le MoDem n’est guère rassuré par la sortie de M. Lecornu, interprétée comme la fin de la recherche d’un accord avec le PS. Un choix qui referait du Rassemblement national l’arbitre de la situation pour éviter la censure.Le compromis, “c’est avec le PS qu’il faut le nouer, parce que personne ne pourra accepter que nous soyons dans les mains du Rassemblement national”, a explicité à la tribune le président des députés démocrates, Marc Fesneau, comme l’avait fait la veille le patron de Renaissance Gabriel Attal.M. Fesneau a également voulu placer le PS devant ses responsabilités, l’enjoignant “d’accepter la main tendue et de chercher le compromis”. “Défenseur de l’impératif de justice fiscale”, le MoDem portera, comme depuis 2017, des propositions pour un “impôt sur la fortune improductive”, un des principaux points de désaccord avec l’allié Emmanuel Macron.Le MoDem, qui a réuni son Conseil national vendredi, se prépare à une nouvelle dissolution de l’Assemblée, dont “François Bayrou est bien conscient qu’elle serait préjudiciable aux intérêts du parti”, glisse un dirigeant.-“Fierté”-Pour le reste, le discours de François Bayrou, première grande prise de parole depuis la chute de son gouvernement, a été l’occasion pour lui d’en dresser le bilan et de marteler une nouvelle fois son credo sur la gravité de la situation des finances publiques.Il a notamment mentionné l’adoption d’un budget en février, après la chute du gouvernement Barnier, les lois d’orientation agricole, sur le narcotrafic, sur le scrutin à Paris, Lyon et Marseille ou encore le fait d’avoir “changé le principe de la formation des enseignants”.”Nous avions un texte prêt sur la proportionnelle” qui “pourra peut-être resservir”, a-t-il glissé, alors qu’un travail est mené entre plusieurs groupes parlementaires sur une réforme inspirée du système allemand (une partie des députés élus sur leur nom, l’autre à la proportionnelle).Surtout, “je suis très fier de ce que nous avons décidé ensemble de placer le pays et les formations politiques du pays devant leurs responsabilités, devant le problème fondamental, historique, vital de la dette”, a réaffirmé François Bayrou.Un problème “ignoré pendant des décennies”, a-t-il dit, englobant poliment la présidence d’Emmanuel Macron, qu’il a grandement contribué à faire élire en 2017 et sous les mandats duquel l’endettement public s’est nettement aggravé.Mais au MoDem, alors que “les politiciens préparent la prochaine élection”, “j’ai la fierté de dire que (…) nous sommes occupés sans cesse de la prochaine génération”, a-t-il lancé sous les applaudissements.Au terme d’un discours largement consacré au “basculement de l’histoire” depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, M. Bayrou a également adressé un mot de soutien à Nicolas Sarkozy, dont il fut un opposant obstiné, après sa condamnation rendant inévitable son incarcération dans l’affaire libyenne. Le leader centriste a ainsi estimé que “la généralisation de l’exécution provisoire” revenait à ce qu’il n’y ait “plus d’appel possible”.
Namibia deploys hundreds of soldiers to fight Etosha fireSun, 28 Sep 2025 11:52:18 GMT
Namibia began deploying hundreds of soldiers on Sunday to fight a fire that has burned through a third of the vast Etosha National Park, one of Africa’s largest game reserves, officials said.The park in the north of the largely desert nation is home to 114 species of mammals, notably the critically endangered black rhinoceros, and …
Namibia deploys hundreds of soldiers to fight Etosha fireSun, 28 Sep 2025 11:52:18 GMT Read More »





