Une partie du web mondial perturbée plusieurs heures par une panne du service cloud d’Amazon

Plusieurs sites, jeux en ligne et applications populaires comme Snapchat et Fortnite ont été inaccessibles plusieurs heures lundi matin après une panne aux Etats-Unis d’Amazon Web Services (AWS), la plateforme cloud d’Amazon, illustrant la dépendance des entreprises aux géants américains de la tech.Le site de réservation de logements Airbnb, le site communautaire Reddit ou les jeux vidéo en ligne Roblox et Brawl Stars… Une partie de l’internet mondial et des applications au coeur du quotidien de millions de personnes se sont grippés lundi.Au Royaume-Uni, un porte-parole de la banque Lloyds a indiqué que certains de ses services étaient touchés “par des problèmes liés à Amazon Web Services”.Coinbase, l’une des plus importantes plateformes d’échange de cryptomonnaies, a également indiqué à l’AFP avoir “rencontré des problèmes en raison d’une panne AWS”. Sur X, l’entreprise  a dit constater “de premiers signes de rétablissement” à 09h30 GMT.”Perplexity est actuellement indisponible”, a indiqué sur X Aravind Srinivas, PDG de la start-up californienne spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA). “Le problème provient d’un dysfonctionnement d’AWS. Nous travaillons à sa résolution”, a-t-il poursuivi.Selon le site Downdetector, où les internautes peuvent signaler des difficultés à se connecter aux plateformes en ligne, cette défaillance a aussi affecté des plateformes de streaming vidéo comme Prime Video, propriété d’Amazon.La situation semblait rentrer dans l’ordre à la mi-journée, AWS indiquant sur son site de maintenance que “la plupart des opérations du service AWS fonctionnent désormais normalement”.- “Dépendance” -Le problème lié au DNS, système de nom de domaines des sites internet, “a été entièrement résolu”, explique le service, qui anticipe toutefois des ralentissements jusqu’à la résolution complète de l’incident.Plus tôt dans la journée, il avait relevé “des taux d’erreur importants pour les requêtes adressées” à sa base de données DynamoDB, utilisée par de nombreuses applications web et jeux en ligne.Les premiers ralentissements avaient été observés vers 07h11 GMT.Filiale d’Amazon, AWS est une plateforme d’informatique à distance (cloud) qui fournit aux entreprises des services à la demande comme le stockage, les bases de données ou l’intelligence artificielle (IA).Selon son site de maintenance, le problème semblait provenir d’une zone critique de son infrastructure dans la région “US-EAST-1”, située dans le nord de l’Etat américain de Virginie.Cette panne “met en évidence les défis liés à la dépendance” aux fournisseurs de services basés à l’étranger comme Amazon, Microsoft et Alphabet (Google), et qui concentrent une partie importante des clients dans le monde, estime Junade Ali, expert en cybersécurité à l’IET (Institution of Engineering and Technology), au Royaume-Uni.Elle soulève “de sérieuses questions” sur la pertinence pour les entreprises “d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure essentielle à un petit groupe de fournisseurs tiers afin de réaliser des économies sur l’hébergement”, pointe l’analyste financier britannique Michael Hewson.En juillet 2024, une autre panne informatique, liée à la mise à jour d’un logiciel de CrowdStrike sur Windows, avait paralysé des aéroports, des hôpitaux et de nombreuses autres organisations, provoquant une gigantesque pagaille à travers le monde.D’après Microsoft, environ 8,5 millions d’appareils avaient été touchés par cette défaillance, les utilisateurs étant confrontés à des “écrans bleus de la mort” qui rendaient le redémarrage impossible.

Ligue des champions: Loïc Badé, pierre angulaire de la nouvelle défense de Leverkusen

A 25 ans, Loïc Badé a posé cet été ses valises à Leverkusen, où il est devenu l’élément de base de la défense, avec un match particulier à venir pour lui qui a grandi à Antony, dans la banlieue sud de Paris, mardi contre le PSG en Ligue des champions.Ces dernières saisons au Bayer, le patron de la défense s’appelait Jonathan Tah. Mais l’international allemand a quitté le club de la périphérie de Cologne après dix saisons de bons et loyaux services pour rejoindre le Bayern Munich.Pour pallier son départ, Leverkusen a misé en fin de mercato sur Loïc Badé, appelé chez les Bleus pour la première fois en octobre 2024 et qui a célébré sa première sélection en juin contre l’Allemagne en match pour la 3e place de la Ligue des nations (2-0 pour les Bleus).”Le patron, je ne sais pas. J’ai une position sur le terrain qui me permet, sur la ligne défensive, de voir un peu tout. J’essaie d’aider au mieux l’équipe, de diriger quand je peux. Parfois, j’essaie de prendre les choses en main, par ma voix, par ma personnalité”, explique le défenseur central, vice-champion olympique avec la France en 2024.Ce n’est pas le changement d’entraîneur en début de saison, avec la mise à l’écart d’Erik ten Hag et l’arrivée de Kasper Hjulmand début septembre, qui a pu le perturber, lui qui a connu sept entraîneurs différents lors de son passage au Séville FC, son précédent club (janvier 2023-août 2025).A chaque fois titularisé par le Danois, Badé occupe la position centrale de la défense avec à sa droite le jeune anglais Jarell Quansah (22 ans) et à sa gauche le Burkinabé Edmond Tapsoba. Son coéquipier du milieu de terrain, le champion du monde argentin Exequiel Palacios, loue “ses compétences à organiser la défense”.”Il fait la connexion dans le vestiaire. On a de nombreux joueurs hispanophones, francophones ou anglophones. En étant si international, c’est important d’avoir des joueurs qui font le lien au sein de l’équipe”, glisse de son côté le directeur sportif du Bayer04 Simon Rolfes, soulignant le caractère de son défenseur sur le terrain, mais aussi en dehors.- Mondial-2026 à l’esprit -C’est à Antony, en région parisienne, que Badé a découvert le foot. Dans sa famille, personne n’y jouait, mais il se retrouvait avec des amis. Passé par les équipes de jeunes d’Antony, de l’AC Boulogne-Billancourt, puis du Paris FC, le match de mardi contre le PSG aura forcément une saveur particulière pour lui.”Je joue finalement contre le club de ma ville. Après, il y a aussi le Paris FC maintenant. On va dire le +club phare+ de ma ville. Ce match me tient un petit peu à coeur, ça fait quelque chose”, reconnait-il auprès de l’AFP.Face au PSG qu’il voit comme la “meilleure équipe au monde” malgré les blessures, citant en exemple notamment la victoire à Barcelone il y a trois semaines en Ligue des champions, Badé va recroiser certaines connaissances. “J’ai été plusieurs fois en sélection avec Bradley Barcola, j’étais à Rennes avec Désiré Doué, et j’ai fait quelques sélections avec Ousmane Dembélé aussi”, développe-t-il.Passé par six clubs depuis son arrivée chez les professionnels (il a joué aussi au Havre, à Lens, à Rennes et à Nottingham Forrest), il admet toutefois que “c’est parfois compliqué de garder le contact” avec ses anciennes connaissances.Appelé par Didier Deschamps en juin dernier chez les Bleus, Badé reconnait avoir dans un coin de sa tête la Coupe du monde 2026, même s’il n’en fait pas “une fixette”. “J’essaie vraiment de me concentrer sur le Bayer Leverkusen, y performer au mieux. Et puis après, le sélectionneur fera ses choix. Je pense que c’est important que chaque joueur ait des objectifs. Et puis ça me permet aussi d’avoir une motivation en plus”, assure-t-il.La rencontre de Ligue des champions mardi à la BayArena contre les Parisiens, tenants du titre, lui offre une première occasion cette saison de s’illustrer sur la plus grande scène.

Chine: la croissance trimestrielle au plus bas depuis un an

La Chine a annoncé lundi un ralentissement de sa croissance au troisième trimestre, au rythme le plus faible depuis un an, au moment où s’ouvre à Pékin une réunion clé du Parti communiste.La session plénière (ou “plénum”) des membres du Comité central, sorte de parlement du parti au pouvoir, se tient sur quatre jours à huis clos. Elle vise notamment à discuter de la planification économique pour les prochaines années, sur fond de longue crise dans l’immobilier, de faible consommation des ménages, et de tensions commerciales avec Washington.”Beaucoup de gens hésitent à dépenser car leurs revenus ne sont pas suffisants et de nombreuses entreprises licencient, voire ferment”, résume Alin, une quadragénaire employée dans l’assurance, interrogée dans les rues de Pékin.La croissance du PIB chinois sur la période juillet-septembre s’est établie à +4,8% sur un an, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques (BNS).Il s’agit d’un net ralentissement par rapport au trimestre précédent (+5,2%), anticipé par les économistes sondés par l’AFP.Avec les pressions commerciales qui s’intensifient, nombre d’économistes estiment que la Chine doit opérer une transition plus nette vers un modèle de croissance davantage tiré par la consommation intérieure que par les exportations.Mais les médias d’Etat et les responsables chinois restent discrets sur les mesures concrètes qui pourraient être inscrites dans le 15e plan quinquennal (2026-2030), dont la préparation est au centre des discussions du plénum.- “Dans l’humain” -Selon un commentaire publié lundi par l’agence officielle Chine nouvelle toutefois, ce nouveau plan visera à “consolider les fondations du bien-être de la population”, notamment en “investissant dans l’humain”.Le texte mentionne par ailleurs plusieurs fois les “nouvelles forces productives de qualité”, une expression utilisée pour désigner les technologies clés dans lesquelles la Chine entend atteindre l’autosuffisance afin d’assurer une croissance durable.Plusieurs indicateurs économiques restent à l’orange.Le moral mitigé des consommateurs s’est traduit le mois dernier par une croissance des ventes de détail (+3% sur un an) à son rythme le plus faible depuis novembre 2024, selon le BNS.Ce fléchissement s’explique par l’atténuation des effets des programmes de stimulation de la consommation, lancés l’an passé, écrit dans une note Julian Evans-Pritchard, analyste chez Capital Economics.Selon l’économiste, les dépenses des ménages sont aussi freinées par la baisse continue des prix immobiliers, qui ont enregistré en septembre leur plus fort recul en un an.”Pour encourager la consommation, les subventions à elles seules ne suffisent pas”, estime Alin, l’employée interrogée par l’AFP.Elle évoque la sécurité de l’emploi, le prix de l’immobilier et les dépenses liées à l’éducation comme facteurs clés.- “Alarmant” -Autre indicateur dans le rouge, les investissements en capital fixe ont chuté au troisième trimestre, en particulier dans l’immobilier (-13,9% sur un an), selon le BNS.Ce plongeon est “rare et alarmant” selon Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management.Signe positif, la production industrielle a grimpé de 6,5% en septembre sur un an, selon le BNS, soit plus que la prévision d’analystes interrogés par Bloomberg (+5%).Mais cette croissance s’explique “uniquement parce que les exportations, toujours solides, ont compensé la faiblesse de la demande intérieure”, note Julian Evans-Pritchard.Des discussions commerciales sont attendues plus tard ce mois-ci entre des hauts responsables chinois et américains pour tenter de résoudre les différends commerciaux après l’offensive de droits de douane lancée en début d’année par Donald Trump.Les craintes d’une escalade se sont toutefois atténuées après que le président américain Donald Trump a déclaré à Fox News que des droits de douane supplémentaires de 100% sur tous les produits chinois n’étaient “pas tenables”.Une rencontre entre M. Trump et son homologue chinois Xi Jinping pourrait même avoir lieu en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) qui s’ouvrira fin octobre.”L’impact des droits de douane de Trump s’est avéré beaucoup plus léger que prévu au début de l’année”, écrivent dans une note les économistes de Macquarie.L’Etat-parti chinois a fixé un objectif de croissance “d’environ 5%” pour 2025.Cette ambition reste réaliste, selon des économistes, qui soulignent toutefois que ces chiffres officiels pourraient être surestimés par rapport à la croissance réelle.

Chine: la croissance trimestrielle au plus bas depuis un an

La Chine a annoncé lundi un ralentissement de sa croissance au troisième trimestre, au rythme le plus faible depuis un an, au moment où s’ouvre à Pékin une réunion clé du Parti communiste.La session plénière (ou “plénum”) des membres du Comité central, sorte de parlement du parti au pouvoir, se tient sur quatre jours à huis clos. Elle vise notamment à discuter de la planification économique pour les prochaines années, sur fond de longue crise dans l’immobilier, de faible consommation des ménages, et de tensions commerciales avec Washington.”Beaucoup de gens hésitent à dépenser car leurs revenus ne sont pas suffisants et de nombreuses entreprises licencient, voire ferment”, résume Alin, une quadragénaire employée dans l’assurance, interrogée dans les rues de Pékin.La croissance du PIB chinois sur la période juillet-septembre s’est établie à +4,8% sur un an, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques (BNS).Il s’agit d’un net ralentissement par rapport au trimestre précédent (+5,2%), anticipé par les économistes sondés par l’AFP.Avec les pressions commerciales qui s’intensifient, nombre d’économistes estiment que la Chine doit opérer une transition plus nette vers un modèle de croissance davantage tiré par la consommation intérieure que par les exportations.Mais les médias d’Etat et les responsables chinois restent discrets sur les mesures concrètes qui pourraient être inscrites dans le 15e plan quinquennal (2026-2030), dont la préparation est au centre des discussions du plénum.- “Dans l’humain” -Selon un commentaire publié lundi par l’agence officielle Chine nouvelle toutefois, ce nouveau plan visera à “consolider les fondations du bien-être de la population”, notamment en “investissant dans l’humain”.Le texte mentionne par ailleurs plusieurs fois les “nouvelles forces productives de qualité”, une expression utilisée pour désigner les technologies clés dans lesquelles la Chine entend atteindre l’autosuffisance afin d’assurer une croissance durable.Plusieurs indicateurs économiques restent à l’orange.Le moral mitigé des consommateurs s’est traduit le mois dernier par une croissance des ventes de détail (+3% sur un an) à son rythme le plus faible depuis novembre 2024, selon le BNS.Ce fléchissement s’explique par l’atténuation des effets des programmes de stimulation de la consommation, lancés l’an passé, écrit dans une note Julian Evans-Pritchard, analyste chez Capital Economics.Selon l’économiste, les dépenses des ménages sont aussi freinées par la baisse continue des prix immobiliers, qui ont enregistré en septembre leur plus fort recul en un an.”Pour encourager la consommation, les subventions à elles seules ne suffisent pas”, estime Alin, l’employée interrogée par l’AFP.Elle évoque la sécurité de l’emploi, le prix de l’immobilier et les dépenses liées à l’éducation comme facteurs clés.- “Alarmant” -Autre indicateur dans le rouge, les investissements en capital fixe ont chuté au troisième trimestre, en particulier dans l’immobilier (-13,9% sur un an), selon le BNS.Ce plongeon est “rare et alarmant” selon Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management.Signe positif, la production industrielle a grimpé de 6,5% en septembre sur un an, selon le BNS, soit plus que la prévision d’analystes interrogés par Bloomberg (+5%).Mais cette croissance s’explique “uniquement parce que les exportations, toujours solides, ont compensé la faiblesse de la demande intérieure”, note Julian Evans-Pritchard.Des discussions commerciales sont attendues plus tard ce mois-ci entre des hauts responsables chinois et américains pour tenter de résoudre les différends commerciaux après l’offensive de droits de douane lancée en début d’année par Donald Trump.Les craintes d’une escalade se sont toutefois atténuées après que le président américain Donald Trump a déclaré à Fox News que des droits de douane supplémentaires de 100% sur tous les produits chinois n’étaient “pas tenables”.Une rencontre entre M. Trump et son homologue chinois Xi Jinping pourrait même avoir lieu en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) qui s’ouvrira fin octobre.”L’impact des droits de douane de Trump s’est avéré beaucoup plus léger que prévu au début de l’année”, écrivent dans une note les économistes de Macquarie.L’Etat-parti chinois a fixé un objectif de croissance “d’environ 5%” pour 2025.Cette ambition reste réaliste, selon des économistes, qui soulignent toutefois que ces chiffres officiels pourraient être surestimés par rapport à la croissance réelle.

Chine: la croissance trimestrielle au plus bas depuis un an

La Chine a annoncé lundi un ralentissement de sa croissance au troisième trimestre, au rythme le plus faible depuis un an, au moment où s’ouvre à Pékin une réunion clé du Parti communiste.La session plénière (ou “plénum”) des membres du Comité central, sorte de parlement du parti au pouvoir, se tient sur quatre jours à huis clos. Elle vise notamment à discuter de la planification économique pour les prochaines années, sur fond de longue crise dans l’immobilier, de faible consommation des ménages, et de tensions commerciales avec Washington.”Beaucoup de gens hésitent à dépenser car leurs revenus ne sont pas suffisants et de nombreuses entreprises licencient, voire ferment”, résume Alin, une quadragénaire employée dans l’assurance, interrogée dans les rues de Pékin.La croissance du PIB chinois sur la période juillet-septembre s’est établie à +4,8% sur un an, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques (BNS).Il s’agit d’un net ralentissement par rapport au trimestre précédent (+5,2%), anticipé par les économistes sondés par l’AFP.Avec les pressions commerciales qui s’intensifient, nombre d’économistes estiment que la Chine doit opérer une transition plus nette vers un modèle de croissance davantage tiré par la consommation intérieure que par les exportations.Mais les médias d’Etat et les responsables chinois restent discrets sur les mesures concrètes qui pourraient être inscrites dans le 15e plan quinquennal (2026-2030), dont la préparation est au centre des discussions du plénum.- “Dans l’humain” -Selon un commentaire publié lundi par l’agence officielle Chine nouvelle toutefois, ce nouveau plan visera à “consolider les fondations du bien-être de la population”, notamment en “investissant dans l’humain”.Le texte mentionne par ailleurs plusieurs fois les “nouvelles forces productives de qualité”, une expression utilisée pour désigner les technologies clés dans lesquelles la Chine entend atteindre l’autosuffisance afin d’assurer une croissance durable.Plusieurs indicateurs économiques restent à l’orange.Le moral mitigé des consommateurs s’est traduit le mois dernier par une croissance des ventes de détail (+3% sur un an) à son rythme le plus faible depuis novembre 2024, selon le BNS.Ce fléchissement s’explique par l’atténuation des effets des programmes de stimulation de la consommation, lancés l’an passé, écrit dans une note Julian Evans-Pritchard, analyste chez Capital Economics.Selon l’économiste, les dépenses des ménages sont aussi freinées par la baisse continue des prix immobiliers, qui ont enregistré en septembre leur plus fort recul en un an.”Pour encourager la consommation, les subventions à elles seules ne suffisent pas”, estime Alin, l’employée interrogée par l’AFP.Elle évoque la sécurité de l’emploi, le prix de l’immobilier et les dépenses liées à l’éducation comme facteurs clés.- “Alarmant” -Autre indicateur dans le rouge, les investissements en capital fixe ont chuté au troisième trimestre, en particulier dans l’immobilier (-13,9% sur un an), selon le BNS.Ce plongeon est “rare et alarmant” selon Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management.Signe positif, la production industrielle a grimpé de 6,5% en septembre sur un an, selon le BNS, soit plus que la prévision d’analystes interrogés par Bloomberg (+5%).Mais cette croissance s’explique “uniquement parce que les exportations, toujours solides, ont compensé la faiblesse de la demande intérieure”, note Julian Evans-Pritchard.Des discussions commerciales sont attendues plus tard ce mois-ci entre des hauts responsables chinois et américains pour tenter de résoudre les différends commerciaux après l’offensive de droits de douane lancée en début d’année par Donald Trump.Les craintes d’une escalade se sont toutefois atténuées après que le président américain Donald Trump a déclaré à Fox News que des droits de douane supplémentaires de 100% sur tous les produits chinois n’étaient “pas tenables”.Une rencontre entre M. Trump et son homologue chinois Xi Jinping pourrait même avoir lieu en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) qui s’ouvrira fin octobre.”L’impact des droits de douane de Trump s’est avéré beaucoup plus léger que prévu au début de l’année”, écrivent dans une note les économistes de Macquarie.L’Etat-parti chinois a fixé un objectif de croissance “d’environ 5%” pour 2025.Cette ambition reste réaliste, selon des économistes, qui soulignent toutefois que ces chiffres officiels pourraient être surestimés par rapport à la croissance réelle.

Louvre: la police aux trousses des voleurs, la sécurité des musées en cause

La traque est en cours: au lendemain du cambriolage du Louvre, en plein coeur de Paris, la police est aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”, un vol spectaculaire qui met en cause la sécurité des musées.Portant la marque de la criminalité organisée, ce vol de bijoux d’une valeur inestimable en plein jour dans l’un des plus célèbres musées au monde a eu un écho international.Devant le Louvre, lundi matin, une longue file d’attente s’est formée avant 9H00, a constaté une journaliste de l’AFP. “On avait prévu cette visite depuis six mois et on rentre demain, tant pis”, regrettent Chloe Hutchison, 26 ans et Michael Wilkie, 29 ans, un couple d’Ecossais.  Mais peu avant 10H00, le musée a indiqué qu’il resterait fermé pour la journée. Il ne devrait pas rouvrir avant mercredi, le mardi étant jour de fermeture hebdomadaire.”Nous sommes très tristes pour le Louvre en raison de la perte de ces bijoux. C’est vraiment gênant que le vol ait eu lieu en plein jour”, se désole Adam Cooke, 65 ans, venu de Londres avec son épouse Rachel.”J’ai été surpris” en apprenant le vol, “je pensais que le musée était mieux sécurisé que ça”, raconte Victor Rouillé, 23 ans, venu en visite quelques jours à Paris depuis le sud de la France.Ce vol par effraction a déclenché une polémique politique et a relancé le débat sur la sécurité des musées français.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, va envoyer une instruction à tous les préfets pour qu’ils renforcent, si nécessaire, la sécurité des établissements culturels, a indiqué à la presse son entourage à l’issue d’une réunion de près d’une heure “avec les services de l’Etat” et son homologue de la Culture, Rachida Dati.Cette dernière a indiqué sur M6 que ses services diligenteraient une enquête administrative, en parallèle des investigations judiciaires, “pour avoir un vrai déroulé” de “ce qui s’est passé”, “à la seconde près”.Dans un pré-rapport consulté lundi par l’AFP, la Cour des comptes déplore un “retard dans le déploiement d’équipements destinés à assurer la protection des oeuvres” du musée le plus visité au monde, qui reçoit neuf millions de visiteurs par an. Pointant du doigt un “retard persistant” dans la mise en place de nouveaux équipements de surveillance, le rapport précise que “60% des salles de l’aile Sully et 75% pour l’aile Richelieu ne sont pas protégées par des dispositifs de vidéo-surveillance”.”Nous avons failli”, a estimé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lundi matin sur France Inter, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.- Huit minutes chrono -Dimanche aux alentours de 9H30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, qui compte environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.- “Valeur patrimoniale inestimable” -La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable”, selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. L’opération dure huit minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés”, a dit M. Nuñez.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. Dès lors, deux hypothèses, selon Laure Beccuau: les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. Ce vol est le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé. Une soixantaine d’enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.bur-ng-abo-cka-mby/bfa/tes

Louvre: la police aux trousses des voleurs, la sécurité des musées en cause

La traque est en cours: au lendemain du cambriolage du Louvre, en plein coeur de Paris, la police est aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”, un vol spectaculaire qui met en cause la sécurité des musées.Portant la marque de la criminalité organisée, ce vol de bijoux d’une valeur inestimable en plein jour dans l’un des plus célèbres musées au monde a eu un écho international.Devant le Louvre, lundi matin, une longue file d’attente s’est formée avant 9H00, a constaté une journaliste de l’AFP. “On avait prévu cette visite depuis six mois et on rentre demain, tant pis”, regrettent Chloe Hutchison, 26 ans et Michael Wilkie, 29 ans, un couple d’Ecossais.  Mais peu avant 10H00, le musée a indiqué qu’il resterait fermé pour la journée. Il ne devrait pas rouvrir avant mercredi, le mardi étant jour de fermeture hebdomadaire.”Nous sommes très tristes pour le Louvre en raison de la perte de ces bijoux. C’est vraiment gênant que le vol ait eu lieu en plein jour”, se désole Adam Cooke, 65 ans, venu de Londres avec son épouse Rachel.”J’ai été surpris” en apprenant le vol, “je pensais que le musée était mieux sécurisé que ça”, raconte Victor Rouillé, 23 ans, venu en visite quelques jours à Paris depuis le sud de la France.Ce vol par effraction a déclenché une polémique politique et a relancé le débat sur la sécurité des musées français.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, va envoyer une instruction à tous les préfets pour qu’ils renforcent, si nécessaire, la sécurité des établissements culturels, a indiqué à la presse son entourage à l’issue d’une réunion de près d’une heure “avec les services de l’Etat” et son homologue de la Culture, Rachida Dati.Cette dernière a indiqué sur M6 que ses services diligenteraient une enquête administrative, en parallèle des investigations judiciaires, “pour avoir un vrai déroulé” de “ce qui s’est passé”, “à la seconde près”.Dans un pré-rapport consulté lundi par l’AFP, la Cour des comptes déplore un “retard dans le déploiement d’équipements destinés à assurer la protection des oeuvres” du musée le plus visité au monde, qui reçoit neuf millions de visiteurs par an. Pointant du doigt un “retard persistant” dans la mise en place de nouveaux équipements de surveillance, le rapport précise que “60% des salles de l’aile Sully et 75% pour l’aile Richelieu ne sont pas protégées par des dispositifs de vidéo-surveillance”.”Nous avons failli”, a estimé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lundi matin sur France Inter, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.- Huit minutes chrono -Dimanche aux alentours de 9H30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, qui compte environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.- “Valeur patrimoniale inestimable” -La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable”, selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. L’opération dure huit minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés”, a dit M. Nuñez.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. Dès lors, deux hypothèses, selon Laure Beccuau: les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. Ce vol est le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé. Une soixantaine d’enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.bur-ng-abo-cka-mby/bfa/tes

OpenAI achète des puces par millions sans en avoir les moyens, un pari sur l’avenir

Lancé ventre à terre dans la course à l’intelligence artificielle (IA), OpenAI passe commande de puces par centaines de milliards de dollars, des montants déconnectés de ses revenus actuels qui inquiètent une partie des investisseurs.En moins d’un mois, le géniteur de ChatGPT vient de s’engager auprès de Nvidia, AMD et Broadcom à acquérir des processeurs d’une puissance de 26 gigawatts (GW), ce qui représente au moins dix millions d’unités au total, nécessitant la production électrique de plus d’une vingtaine de réacteurs nucléaires.”Il va leur falloir des centaines de milliards de dollars pour tenir leurs engagements”, résume Gil Luria, de la société de conseil financier D.A. Davidson.Mais OpenAI ne prévoit de réaliser qu’environ 13 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2025, perd plusieurs milliards chaque année et ne s’attend pas à être rentable avant 2029.Sollicité par l’AFP, le groupe s’est refusé à communiquer sur le financement de ce shopping effréné. Lors d’un entretien à la chaîne CNBC, le président d’OpenAI, Greg Brockman, a évoqué “différents mécanismes”, sans plus de précision.Egalement contactés par l’AFP, Nvidia, AMD et Broadcom n’en disent pas plus sur les modalités de paiement de ces processeurs essentiels dans le développement de l’IA.Dans le cas de Nvidia, le mastodonte de Santa Clara (Californie) s’est engagé à acquérir, sur plusieurs années, pour 100 milliards de dollars d’actions OpenAI, un apport d’argent frais qui peut permettre à l’enfant chéri de l’IA d’absorber une partie du coût des puces.Ce mécanisme est souvent qualifié de financement circulaire, un fournisseur offrant les moyens à un client de lui acheter ses biens ou services.AMD a, lui, accepté de donner des titres à son client, dont la valeur pourrait atteindre des dizaines de milliards de dollars, une opération très atypique car elle n’inclut aucune contrepartie.”C’est un autre exemple de comportement malsain”, pointe Gil Luria, qui témoigne, au passage, du fait qu'”AMD est prêt à tout pour écouler ses puces IA”.Le patron d’OpenAI Sam Altman “a le pouvoir de faire dérailler l’économie mondiale pour une décennie ou de nous emmener jusqu’à la terre promise”, a écrit l’analyste de Bernstein Stacy Rasgon. “Et à ce stade, nous ne savons pas comment ça se terminera.”- “Anticiper l’avalanche” -Lever du capital, auprès de Nvidia notamment, “ne sera pas du tout suffisant” pour régler la facture, estime Gil Luria, même avec une valorisation actuelle de 500 milliards de dollars, “donc il va surtout falloir s’endetter”.Certains évoquent des véhicules financiers ad hoc, qui emprunteraient les sommes nécessaires en apportant les puces comme garantie, une formule que vont utiliser Nvidia et xAI, concurrent d’OpenAI, dans le cadre d’un autre partenariat.La stratégie est d’autant plus osée que la start-up a notamment pour concurrent Google ou Meta qui, eux, dégagent des dizaines de milliards de dollars de trésorerie chaque année et ont une toute autre puissance de feu. Le terme de bulle spéculative revient de plus en plus souvent ces dernières semaines, de même que les comparaisons avec les investissements colossaux dans les infrastructures internet à la fin des années 90, le câble en particulier, en décalage avec le trafic encore modéré à l’époque.”Cela semble un peu différent cette fois”, tempère néanmoins Josh Lerner, professeur de finance à l’université d’Harvard, parce qu’il “est clair qu’il y a une vraie demande pour l’IA sous de nombreuses formes”.”Ils ont la croissance la plus forte qu’on ait jamais vue pour un éditeur de logiciels”, rappelle Angelo Zino, analyste de CFRA, au sujet d’OpenAI, avec plus de 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires de ChatGPT, et “un écosystème qui grandit très rapidement”.”Nous cherchons avec cette industrie (des processeurs) comment anticiper l’avalanche de demande qui nous arrive”, a avancé Greg Brockman.”Le problème”, reconnaît Angelo Zino, “c’est leur manque de revenus, qui rend très difficile un financement classique. Donc nous pensons que ces partenariats font sens et nous ne les voyons pas comme problématiques.”Malgré des voix dissonantes, Wall Street garde, pour l’instant, le cap et continue de parier massivement sur les fleurons de l’IA.”C’est un dilemme”, selon Josh Lerner. “Comment se déterminer entre le potentiel futur (…) et le côté spéculatif de ces revenus anticipés?”