Just not cricket: how India-Pakistan tensions spill onto the pitch
India and Pakistan’s refusal to shake hands during their Asia Cup cricket matches bent the code of the so-called “gentleman’s game”, as sport once again served as a proxy battlefield.The tournament marks the first meeting between the nuclear-armed neighbours since their armies clashed in May — a four-day exchange of artillery, drones and missiles that killed more than 70 people.The sporting rivals do not play bilateral matches, meeting only at neutral venues during international tournaments.The handshake snub is the latest example of how cricket mirrors politics between the two countries.- Eyes down -The cricket-mad neighbours have already met twice in the Asia Cup T20 tournament this month, played in the United Arab Emirates as a neutral venue.On September 14, India captain Suryakumar Yadav said his refusal to shake hands with his Pakistani counterpart was “aligned with the government” — a move Pakistan said had “disappointed” them.When they met again on September 21, neither side offered the traditional handshake. Both skippers kept their eyes and hands down after the toss.The hostility did not stop there. Pakistan’s Fakhar Zaman celebrated his half-century by using his bat like a gun, while his teammate Haris Rauf taunted the crowd by seemingly mimicking a plane crashing, an apparent reference to the Indian fighter jets that Pakistan said they shot down in May.India won both games.If both sides progress, they may meet in the September 28 final — and again in October when India co-hosts the Women’s World Cup, with that game played in Sri Lanka.- ‘Cricket for peace’ -A love of cricket is one thing the two sides can agree on.In 1987, Pakistan’s then military ruler Ziaul Haq stunned India with a surprise visit to a Test match in Jaipur.The hastily arranged trip, dubbed “cricket for peace”, helped defuse a tense border standoff and saw Zia charm both fans and Indian prime minister Rajiv Gandhi.In 2005, a match in New Delhi brought Pakistan’s then president Pervez Musharraf face-to-face with Indian leader Manmohan Singh.- Pitch gardening -In 1991, spade-wielding activists from India’s Hindu right-wing Shiv Sena party dug up the pitch at Mumbai’s Wankhede Stadium to prevent Pakistan’s cricket tour.The scheduled one-day series was cancelled.Security fears forced Pakistan to call off two more tours in 1993 and 1994 before returning for the 1996 World Cup.In 1999, Shiv Sena struck again, damaging the pitch at New Delhi’s Feroz Shah Kotla stadium ahead of a Test match, but authorities repaired it in time.- Fans evicted -A 1999 Test in Kolkata’s Eden Gardens descended into chaos after India’s Sachin Tendulkar was controversially run out following a collision with Pakistan’s Shoaib Akhtar.Crowds erupted, chanting “cheat, cheat” and hurled water bottles at Akhtar, forcing officials to halt play.Tendulkar’s pleas failed to calm the stands, thousands of fans were evicted, and Pakistan sealed victory in front of empty stands.- Pakistan ban -Pakistani stars were a major draw in the Indian Premier League’s 2008 debut season, with Sohail Tanvir topping the wicket charts.But after the Mumbai terror attacks that same year, carried out by Pakistan-based militants, Indian authorities barred players from across the border.The ban remains in place, depriving Pakistan cricketers of the chance to play in the world’s most lucrative T20 league.
S.Sudan ex-VP Machar in court on crimes against humanity chargesMon, 22 Sep 2025 08:27:26 GMT
South Sudan’s opposition leader and former vice-president Riek Machar appeared in court on Monday after being charged with crimes against humanity and treason, state media showed. A fragile power-sharing deal between President Salva Kiir and his long-time rival, Riek Machar, has been unravelling for months, threatening to return the young nation to a civil war that …
Chantage à la vidéo intime: ouverture du procès du maire de Saint-Etienne
Escort-boy, caméra cachée et accusations de chantage: le tribunal judiciaire de Lyon a débuté lundi l’examen de l’affaire dite de la “sextape” à la mairie de Saint-Etienne qui, à bien des égards, dépasse les scénarios de fiction les plus sulfureux.Au coeur du procès prévu toute la semaine, le maire de la ville ligérienne, Gaël Perdriau, 53 ans, exclu du parti Les Républicains, est jugé avec d’anciens proches pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics.A l’ouverture du procès à 9h30 lundi matin, les huit prévenus étaient tous présents, assis au centre de la salle d’audience.Gaël Perdriau est accusé d’avoir utilisé une vidéo intime pour museler un rival. L’édile, qui risque une peine de prison et inéligibilité, assure avoir été victime d’une instruction “à charge”.”J’ai besoin d’être débarrassé de cette épée de Damoclès” avant les municipales de mars 2026, avait-il déclaré à l’AFP à quelques jours de l’audience. Sinon, “la campagne de mes opposants” ne portera que sur les éléments du dossier ayant fuité de manière “partielle et partiale”, a-t-il ajouté.Car, malgré les poursuites le visant et le lâchage d’une grande partie de la classe politique stéphanoise, Gaël Perdriau envisage de briguer un nouveau mandat.Il reste ainsi sur la ligne combative qu’il a adoptée quand le scandale a éclaté, en août 2022, avec une enquête de Médiapart.Sur la base des confessions d’un acteur-clé, le site d’informations en ligne a révélé l’existence d’un complot ourdi à la mairie pour museler Gilles Artigues, alors premier adjoint du maire.Ce centriste catholique, qui s’était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, et les années suivantes la vidéo a servi à brimer ses velléités d’indépendance, écrit le site en publiant des extraits de cet enregistrement volé.L’affaire étant alors publique, Gilles Artigues porte plainte pour “chantage aggravé”.- “Société taxi -Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions s’enchaînent. En juin, les juges d’instruction estiment avoir suffisamment de preuves pour renvoyer le maire devant la justice avec son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet.Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la “sextape”.Selon son récit, le maire et son directeur de cabinet, un duo soudé, cherchaient les moyens de “tenir” le premier adjoint avec lequel ils avaient conclu un accord électoral de circonstance pour reprendre la ville à la gauche en 2014, mais dont ils redoutaient qu’il cherche à s’émanciper.Ils s’en étaient ouverts au jeune et ambitieux adjoint à l’Education, qui avait sollicité son conjoint. Gilles Rossary-Lenglet admet avoir alors eu l’idée de piéger Gilles Artigues “sur le plan des moeurs”.Devant les enquêteurs, Samy Kéfi-Jérôme reconnaît avoir attiré Gilles Artigues dans la chambre d’hôtel et planqué la caméra.Après de premières dénégations, le directeur de cabinet reconnaît son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois.Surtout, Pierre Gauttieri lâche Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son “feu vert” au complot et a pris en main son volet financier.Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur “la réserve du maire” à deux associations, ayant servi de “société taxi”.Deux couples, à la tête de ces associations, seront jugés pour “abus de confiance”. Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy avec lequel Gilles Artigues a été filmé.Face aux huit prévenus, Gilles Artigues, Michel Thiollière, l’escort-boy, la ville de Saint-Etienne et l’association Anticor se sont constituées parties civiles.
Foot: Lamine Yamal privera-t-il Ousmane Dembélé du Ballon d’or ?
Un couronnement individuel pour une saison fantastique? L’attaquant Ousmane Dembélé est le grand favori pour soulever le Ballon d’or lundi soir à Paris au cours d’une cérémonie qui devrait consacrer l’exercice historique du PSG champion d’Europe, même si la star montante du FC Barcelone Lamine Yamal peut lui aussi espérer décrocher le trophée.A partir de 19h30, les joueurs, joueuses et personnalités du monde du football défileront par dizaines sur le tapis rouge du théâtre du Châtelet, au coeur de la capitale, devant d’innombrables caméras et micros.Quelques heures plus tard, le nom d’Ousmane Dembélé devrait sortir de l’enveloppe, pour consacrer l’officieux meilleur joueur de l’année, élu par un panel de journalistes, avant un discours du lauréat, devant les délégations des clubs les plus prestigieux.Le Parisien, un temps dans l’ombre de Kylian Mbappé, depuis parti au Real Madrid, a réalisé une saison de rêve pour gagner la faveur des pronostics, et deviendrait le sixième lauréat français.A 18 ans, Lamine Yamal est son principal concurrent. Après avoir remporté l’Euro avec l’Espagne en 2024, l’ailier droit formé à la Masia a éclaboussé de son talent la Ligue des champions au printemps, en réalisant des performances rares.Si le Ballon d’Or devait lui échapper cette fois, son entraîneur au Barça Hansi Flick en est convaincu: “Un jour, nous verrons Lamine remporter ce trophée”.- Modèle de fair-play -Pendant que Dembélé devrait crouler sous les honneurs, ses coéquipiers du PSG seront sur la pelouse du Stade Vélodrome, pour affronter l’OM en Ligue 1, dans un “classique” initialement programmé dimanche soir mais décalé en raison d’intempéries sur la région marseillaise. Actuellement blessé, Dembelé sera présent pour la cérémonie, tout comme son coéquipier Désiré Doué, selon leur entourage.L’international français âgé de 28 ans a été l’un des grands artisans de la victoire historique du PSG en Ligue des champions, complétant un triplé avec le championnat et la coupe de France.D’abord avec ses 35 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues, mais aussi avec son influence dans le jeu, capable de permuter avec les milieux de terrain ou de conclure dans la surface de réparation. Il est aussi le premier maillon de la chaîne du pressing implacable de l’équipe.Sans être une personnalité médiatique hors norme, Dembélé jouit aussi d’une bonne image et est un modèle de fair-play sur le terrain, l’un des critères regardés par les votants, 100 journalistes de toutes nationalités.”Ousmane, Ballon d’or”, a chanté son entraîneur Luis Enrique en conférence de presse samedi.En ayant remporté la C1, Dembélé semble avoir une longueur d’avance sur son concurrent Yamal. Le prodige de 18 ans a certes fait forte impression, grâce à ses gestes fous et son aisance magique avec le ballon. Mais ses statistiques sont moins bonnes (18 buts, 25 passes décisives toutes compétitions confondues) et son FC Barcelone a été stoppé en demi-finale de Ligue des champions par l’Inter Milan, que le PSG a ensuite écrasé en finale (5-0).Le club catalan a bien réussi le triplé national championnat-Coupe du roi-Supercoupe mais l’image de Yamal a été écornée cet été avec l’embauche de nains pour une fête d’anniversaire.Loin derrière, les outsiders s’appellent Kylian Mbappé et Mohamed Salah (Liverpool), mais surtout Achraf Hakimi et Vitinha, coéquipiers de Dembélé.Pour éviter une dispersion des voix, le PSG s’est d’ailleurs employé à faire la promotion du seul Dembélé, en premier lieu son entraîneur et son président. Nasser Al-Khelaïfi a même prévenu: “S’il ne gagne pas, il y a un problème. Il a tout fait”.Plus largement, la cérémonie portera la marque du PSG.Le trophée de meilleur entraîneur ne devrait pas échapper à Luis Enrique, bâtisseur d’une équipe rajeunie et terriblement séduisante, que personne ne voyait remporter si tôt la “Coupe aux grandes oreilles”.L’ex-gardien du PSG Gianluigi Donnarumma, parti à Manchester City, devrait remporter le prix Yachine. Et si Lamine Yamal est favori pour le trophée Raymond-Kopa de meilleur jeune, Désiré Doué est un sérieux candidat (double buteur et passeur en finale de Ligue des champions).- Ballon d’or féminin plus incertain -Pour la première fois, la cérémonie offrira tous les équivalents féminins des trophées masculins. Mais la distinction suprême est, là, plus incertaine.La double Ballon d’or (2023, 2024) Aitana Bonmati, meneuse de jeu du Barça et de l’Espagne, reste très probablement la meilleure joueuse du monde, mais elle a perdu les deux finales européennes, C1 et Euro. C’est aussi le cas pour Alexia Putellas, double lauréate en 2021 et 2022, qui a réalisé une grosse saison mais n’a rien gagné hormis la Liga avec le Barça.En revanche, la défenseuse centrale Leah Williamson ou l’attaquante Alessia Russo, toutes deux Anglaises et joueuses d’Arsenal, ont elles remporté la Ligue des champions face au Barça et l’Euro-2025 face à l’Espagne.Les Françaises, Clara Mateo (Paris FC) et Sandy Baltimore (Chelsea), font parties des 30 nommées mais sont loin derrière les favorites.




