Au Mali, la junte suspend “jusqu’à nouvel ordre” les activités des partis politiques

La junte au pouvoir au Mali a annoncé mercredi la suspension “jusqu’à nouvel ordre” des partis et des associations à caractère politique, invoquant une “raison d’ordre public”, alors qu’une nouvelle coalition d’opposition appelle à la mobilisation depuis plusieurs jours.Cette restriction supplémentaire à toute expression d’opposition sous la junte intervient après que la coalition de partis politiques a appelé à manifester vendredi contre leur possible dissolution et en faveur d’un retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.”Sont suspendus jusqu’à nouvel ordre pour raison d’ordre public les activités des partis politiques sur toute l’étendue du territoire national”, indique un décret signé par le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta, et lu à la radiotélévision nationale.”La mesure de suspension s’applique aux activités des associations à caractère politique et aux activités de toute autre organisation se réclamant d’un caractère politique”, poursuit le décret. Cette mesure constitue un nouvel acte de répression des voix dissidentes et de réduction de l’espace civique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest dirigé par des militaires depuis deux coups d’Etat, en 2020 et en 2021.Le 30 avril, les autorités avaient annoncé l’abrogation de la loi encadrant le fonctionnement des partis politiques, une décision interprétée par des juristes comme une étape vers leur dissolution.Craignant cette dissolution, une coalition d’une centaine de partis s’est formée pour “exiger la fin effective de la transition politico-militaire au plus tard le 31 décembre 2025” et appeler “à la mise en place d’un calendrier de retour rapide à l’ordre constitutionnel”.- “A bas la dictature!” -La nouvelle coalition a déjà réussi à mobiliser plusieurs centaines de personnes lors d’une manifestation samedi dernier à Bamako. Un acte de protestation rare depuis l’arrivée au pouvoir de la junte.”Vive la démocratie, à bas la dictature!”, avaient scandé des protestataires réunis au Palais de la Culture.Une trentaine de partisans de la junte qui ont voulu empêcher la tenue de la manifestation avaient été dispersés par les forces de sécurité.En 2024, les autorités maliennes avaient déjà suspendu les activités des partis politiques pendant trois mois.Fin avril, une concertation nationale organisée par le régime à Bamako, largement boycottée par les partis d’opposition, avait recommandé la suppression pure et simple des partis politiques. La concertation a également proposé de proclamer le chef de la junte, le général Goïta, président de la République pour un mandat de cinq ans renouvelable, sans passer par les urnes.Depuis les coups d’État de 2020 et 2021, l’opposition malienne a été affaiblie par des mesures de rétorsion, des poursuites judiciaires, la dissolution de plusieurs organisations et un discours dominant appelant à l’unité autour du pouvoir militaire. Le pays est en proie depuis 2012 aux violences de groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI) ainsi qu’à celles de groupes communautaires et crapuleux.Le multipartisme, ainsi que les libertés d’expression et d’association, sont garantis par la Constitution malienne de 1992, puis ont été réaffirmés dans la nouvelle loi fondamentale promulguée en 2023 par la junte.

South African sprinter Simbine shrugs off ‘nearly man’ tagWed, 07 May 2025 15:03:32 GMT

In-form South African sprinter Akani Simbine insists he is no “nearly man” despite missing a podium finish in the men’s 100m at the last three Olympics by a combined total of just eight-hundredths of second.The 31-year-old finished fifth at the 2016 Rio Olympics before successive fourth places at the 2020 Tokyo and 2024 Paris Games.While …

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Moscou dit faire le maximum pour assurer la sécurité des célébrations du 9-Mai

Le Kremlin a dit mercredi prendre “toutes les mesures nécessaires” pour garantir à Moscou la sécurité des célébrations à venir des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, auxquelles doivent participer près d’une trentaine de dirigeants étrangers aux côtés de Vladimir Poutine.Ces deux derniers jours, de multiples attaques de drones ukrainiens ont perturbé le fonctionnement d’aéroports dans l’ouest de la Russie, suscitant des craintes sur la tenue en bon ordre des cérémonies.Dans la nuit de mardi à mercredi, de nouvelles attaques aériennes croisées entre la Russie et l’Ukraine ont tué deux personnes à Kiev, fait une dizaine de blessés côté ukrainien, et entraîné la fermeture temporaire d’aéroports à Moscou.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que la Russie prenait “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des célébrations, dont le point d’orgue sera le défilé militaire prévu vendredi sur la place Rouge, auquel doit notamment assister le président chinois Xi Jinping.Parmi les convives se trouvera également le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro, qui a rencontré mercredi Vladimir Poutine au Kremlin et a signé avec lui un accord scellant un “partenariat stratégique” entre Moscou et Caracas. – Une trêve incertaine -Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique de la victoire de 1945 promu par le Kremlin, qui soutient que l’offensive en Ukraine, déclenchée en février 2022 et qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque camp, est un prolongement de la guerre contre l’Allemagne nazie.A l’occasion des commémorations, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé le 28 avril une trêve de trois jours, du 8 au 10 mai.  Mais cette proposition, qui doit entrer en vigueur mercredi à 21H00 GMT, a été vivement critiquée par l’Ukraine, dont l’armée russe occupe près de 20% du territoire. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il ne “croyait pas” que Moscou respecterait la trêve, et a averti que l’Ukraine ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou.Rencontrée près d’une artère de Moscou, où passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale du défilé du 9 mai, Valeria Pavlova, étudiante russe de 22 ans, a dit à l’AFP avoir “du mal à croire” que Kiev observe la trêve.- Sites militaires visés en Russie -L’Ukraine a poursuivi ses attaques nocturnes de drones en Russie, entraînant dans les premières heures de mercredi des déroutements de vols se dirigeant vers l’aéroport de Chérémétiévo, à Moscou, selon la compagnie nationale Aeroflot.Depuis mardi, au moins 350 vols ont été annulés ou retardés en Russie, et au moins 60.000 passagers ont été affectés, a annoncé mercredi l’association des tour-opérateurs russes. L’espace aérien de l’Ukraine, dont le territoire est bombardé quotidiennement et massivement par Moscou, est pour sa part complètement fermé depuis le début de l’attaque russe en 2022.La veille, les activités de plusieurs autres aéroports russes avaient déjà dû être suspendues à cause d’attaques ukrainiennes.L’Ukraine, via Andriï Kovalenko, un responsable chargé de lutter contre la désinformation, a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises et deux bases aériennes. – Attaques meurtrières en Ukraine -L’armée russe a lancé pour sa part dans la nuit cinq missiles balistiques et 187 drones sur l’Ukraine, ont indiqué mercredi les forces aériennes ukrainiennes, affirmant avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.A Kiev, une mère et son fils ont été tuées et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants, a-t-il poursuivi.Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia, Donetsk, Jitomir, Kherson et Dnipro ont également été visées. La ville de Zaporijjia (sud) a, elle, été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.Sur le front, l’armée russe a revendiqué mercredi la prise du bourg de Lypové, situé dans le nord de la région ukrainienne de Donetsk (est) où deux personnes ont été tuées dans la matinée à Oleksandro-Kalynové par des frappes russes, selon le gouverneur ukrainien Vadym Filachkine.Après les nouvelles frappes sur Kiev, Volodymyr Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre Moscou.Le vice-président américain JD Vance a, lui, appelé à des “négociations directes” entre Kiev et Moscou, alors que des pourparlers séparés, initiés par Washington, se prolongent depuis près de trois mois sans avancée majeure.

Moscou dit faire le maximum pour assurer la sécurité des célébrations du 9-Mai

Le Kremlin a dit mercredi prendre “toutes les mesures nécessaires” pour garantir à Moscou la sécurité des célébrations à venir des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, auxquelles doivent participer près d’une trentaine de dirigeants étrangers aux côtés de Vladimir Poutine.Ces deux derniers jours, de multiples attaques de drones ukrainiens ont perturbé le fonctionnement d’aéroports dans l’ouest de la Russie, suscitant des craintes sur la tenue en bon ordre des cérémonies.Dans la nuit de mardi à mercredi, de nouvelles attaques aériennes croisées entre la Russie et l’Ukraine ont tué deux personnes à Kiev, fait une dizaine de blessés côté ukrainien, et entraîné la fermeture temporaire d’aéroports à Moscou.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que la Russie prenait “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des célébrations, dont le point d’orgue sera le défilé militaire prévu vendredi sur la place Rouge, auquel doit notamment assister le président chinois Xi Jinping.Parmi les convives se trouvera également le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro, qui a rencontré mercredi Vladimir Poutine au Kremlin et a signé avec lui un accord scellant un “partenariat stratégique” entre Moscou et Caracas. – Une trêve incertaine -Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique de la victoire de 1945 promu par le Kremlin, qui soutient que l’offensive en Ukraine, déclenchée en février 2022 et qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque camp, est un prolongement de la guerre contre l’Allemagne nazie.A l’occasion des commémorations, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé le 28 avril une trêve de trois jours, du 8 au 10 mai.  Mais cette proposition, qui doit entrer en vigueur mercredi à 21H00 GMT, a été vivement critiquée par l’Ukraine, dont l’armée russe occupe près de 20% du territoire. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il ne “croyait pas” que Moscou respecterait la trêve, et a averti que l’Ukraine ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou.Rencontrée près d’une artère de Moscou, où passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale du défilé du 9 mai, Valeria Pavlova, étudiante russe de 22 ans, a dit à l’AFP avoir “du mal à croire” que Kiev observe la trêve.- Sites militaires visés en Russie -L’Ukraine a poursuivi ses attaques nocturnes de drones en Russie, entraînant dans les premières heures de mercredi des déroutements de vols se dirigeant vers l’aéroport de Chérémétiévo, à Moscou, selon la compagnie nationale Aeroflot.Depuis mardi, au moins 350 vols ont été annulés ou retardés en Russie, et au moins 60.000 passagers ont été affectés, a annoncé mercredi l’association des tour-opérateurs russes. L’espace aérien de l’Ukraine, dont le territoire est bombardé quotidiennement et massivement par Moscou, est pour sa part complètement fermé depuis le début de l’attaque russe en 2022.La veille, les activités de plusieurs autres aéroports russes avaient déjà dû être suspendues à cause d’attaques ukrainiennes.L’Ukraine, via Andriï Kovalenko, un responsable chargé de lutter contre la désinformation, a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises et deux bases aériennes. – Attaques meurtrières en Ukraine -L’armée russe a lancé pour sa part dans la nuit cinq missiles balistiques et 187 drones sur l’Ukraine, ont indiqué mercredi les forces aériennes ukrainiennes, affirmant avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.A Kiev, une mère et son fils ont été tuées et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants, a-t-il poursuivi.Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia, Donetsk, Jitomir, Kherson et Dnipro ont également été visées. La ville de Zaporijjia (sud) a, elle, été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.Sur le front, l’armée russe a revendiqué mercredi la prise du bourg de Lypové, situé dans le nord de la région ukrainienne de Donetsk (est) où deux personnes ont été tuées dans la matinée à Oleksandro-Kalynové par des frappes russes, selon le gouverneur ukrainien Vadym Filachkine.Après les nouvelles frappes sur Kiev, Volodymyr Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre Moscou.Le vice-président américain JD Vance a, lui, appelé à des “négociations directes” entre Kiev et Moscou, alors que des pourparlers séparés, initiés par Washington, se prolongent depuis près de trois mois sans avancée majeure.

Disney announces new theme park in Abu Dhabi

The Walt Disney Company announced plans Wednesday for a new theme park in the United Arab Emirates, highlighting the country’s growing prominence as a global financial and entertainment hub.The waterfront resort will be located on Abu Dhabi’s Yas Island and developed in partnership with local firm Miral. Disney stated that it aims to attract tourists from “the Middle East and Africa, India, Asia, Europe, and beyond.”The announcement comes ahead of US President Donald Trump’s upcoming visit to Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates next week.”Disneyland Abu Dhabi will be authentically Disney and distinctly Emirati,” said Disney CEO Robert Iger in a statement, promising “an oasis of extraordinary Disney entertainment at this crossroads of the world.”The company stated that the new resort will blend Disney’s “iconic stories, characters and attractions with Abu Dhabi’s vibrant culture, stunning shorelines, and breathtaking architecture.”Disneyland Abu Dhabi will be the seventh Disney resort since the original Disneyland opened in Anaheim, California in 1955. Other Disney destinations are located in Florida, Tokyo, Paris, Hong Kong and Shanghai.Iger told analysts that the location was chosen to bring the Disney experience closer to hundreds of millions of customers for whom visiting its other six locations “was pretty lengthy in nature and expensive.”He also noted the success of existing attractions in Abu Dhabi, including the Louvre museum and the Frank Gehry-designed Guggenheim, which is currently under construction.Miral group operates numerous hotels, resorts, and amusement parks in Abu Dhabi including Warner Brothers World, Ferrari World and Sea World.In an interview with The Hollywood Reporter, Disney Experiences chairman Josh D’Amaro described the new park and resort as the company’s most “modern” and “tech-forward” destination. He added that in an unusual arrangement for Disney, the park would be funded, built, and ultimately operated by the Miral group “with oversight of course from us.””But we’re very confident in this part of the world, with this partner, that this is the appropriate business arrangement,” he added.The new park announcement coincided with Disney reporting a robust increase in quarterly revenues, which sent its shares skyrocketing.The company said overall sales increased seven percent to $23.6 billion in the January to March period. Crucially, subscribers to its Disney+ streaming service grew to 126 million, adding 1.4 million new subscriptions, contrary to analysts’ expectations of a decline. The Experiences segment, which includes theme parks, saw revenue increase to $8.9 billion.

Disney announces new theme park in Abu Dhabi

The Walt Disney Company announced plans Wednesday for a new theme park in the United Arab Emirates, highlighting the country’s growing prominence as a global financial and entertainment hub.The waterfront resort will be located on Abu Dhabi’s Yas Island and developed in partnership with local firm Miral. Disney stated that it aims to attract tourists from “the Middle East and Africa, India, Asia, Europe, and beyond.”The announcement comes ahead of US President Donald Trump’s upcoming visit to Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates next week.”Disneyland Abu Dhabi will be authentically Disney and distinctly Emirati,” said Disney CEO Robert Iger in a statement, promising “an oasis of extraordinary Disney entertainment at this crossroads of the world.”The company stated that the new resort will blend Disney’s “iconic stories, characters and attractions with Abu Dhabi’s vibrant culture, stunning shorelines, and breathtaking architecture.”Disneyland Abu Dhabi will be the seventh Disney resort since the original Disneyland opened in Anaheim, California in 1955. Other Disney destinations are located in Florida, Tokyo, Paris, Hong Kong and Shanghai.Iger told analysts that the location was chosen to bring the Disney experience closer to hundreds of millions of customers for whom visiting its other six locations “was pretty lengthy in nature and expensive.”He also noted the success of existing attractions in Abu Dhabi, including the Louvre museum and the Frank Gehry-designed Guggenheim, which is currently under construction.Miral group operates numerous hotels, resorts, and amusement parks in Abu Dhabi including Warner Brothers World, Ferrari World and Sea World.In an interview with The Hollywood Reporter, Disney Experiences chairman Josh D’Amaro described the new park and resort as the company’s most “modern” and “tech-forward” destination. He added that in an unusual arrangement for Disney, the park would be funded, built, and ultimately operated by the Miral group “with oversight of course from us.””But we’re very confident in this part of the world, with this partner, that this is the appropriate business arrangement,” he added.The new park announcement coincided with Disney reporting a robust increase in quarterly revenues, which sent its shares skyrocketing.The company said overall sales increased seven percent to $23.6 billion in the January to March period. Crucially, subscribers to its Disney+ streaming service grew to 126 million, adding 1.4 million new subscriptions, contrary to analysts’ expectations of a decline. The Experiences segment, which includes theme parks, saw revenue increase to $8.9 billion.

Paris déterminé à faire libérer les deux Français détenus en Iran depuis 3 ans

La France “agit sans relâche” pour faire libérer ses deux ressortissants Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans jour pour jour, a assuré mercredi le président Emmanuel Macron, en les qualifiant d'”otages” de Téhéran.”J’assure leurs familles de notre soutien indéfectible”, a affirmé le chef de l’Etat sur X.Dans l’Hexagone, une quarantaine de rassemblements sont organisés ce mercredi pour soutenir les deux Français, très affectés psychologiquement par des conditions “absolument abominables”, selon la diplomatie française.Professeure de lettres âgée de 40 ans, Cécile Kohler, originaire de l’est de la France, et son compagnon septuagénaire Jacques Paris avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Ils sont actuellement incarcérés dans la sinistre section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d’Evin de Téhéran.Accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes, considérés comme des “otages d’Etat” par Paris, ils sont officiellement les deux derniers Français emprisonnés en Iran, qui détient une vingtaine d’Occidentaux.”Ils ont été arrêtés sans fondement” et sont “emprisonnés (…) dans des conditions inhumaines qui relèvent de la torture” a dénoncé mercredi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot dans une vidéo postée sur X. Le ministre a exhorté une nouvelle fois les Français à ne pas se rendre en Iran “pour ne pas prendre le risque d’être eux-mêmes détenus arbitrairement”. – “Désespérés” -“C’est très, très dur. On est fatigués, on ne se serait jamais imaginé que ça pourrait durer aussi longtemps”, a confié à l’AFP Noémie Kohler, la soeur de Cécile.”Cécile et Jacques sont de plus en plus désespérés et y croient de moins en moins”, a-t-elle témoigné alors qu’ils n’ont pour ainsi dire aucun contact avec l’extérieur.Contraints à des “aveux forcés” diffusés sur la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, les deux Français sont soumis à des conditions d’incarcération extrêmement dures.Lumière allumée 24 heures sur 24, 30 minutes de sortie deux ou trois fois par semaine, rares et courts appels sous haute surveillance à leurs proches, le dernier date du 14 avril.Ils sont également soumis à une pression psychologique intense. “Cela fait plusieurs mois qu’on leur dit qu’un verdict est imminent, qu’il sera extrêmement sévère (…) et il ne se passe jamais rien”, a expliqué Noémie Kohler.- “Arbitraire” -Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention, mais Cécile Kohler et Jacques Paris détiennent le triste record de trois années complètes d’incarcération, dont trois mois à l’isolement total.”On a aucune information sur la procédure judiciaire. Ils n’ont pas accès à leurs avocats (…) Ils n’ont en aucune manière droit à un procès équitable”, a déploré mardi le directeur du centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère des Affaires étrangères Philippe Lalliot.C’est le règne de “l’arbitraire”, a résumé le porte-parole du Quai d’Orsay Christophe Lemoine.En trois ans, ils n’ont reçu que quatre visites consulaires.Début avril, Paris avait annoncé son intention de porter plainte “prochainement” contre Téhéran devant la Cour internationale de justice pour “violation” de leurs droits. La plainte doit être déposée “dans les prochains jours”, a indiqué mercredi le porte-parole du Quai.Les chancelleries européennes accusent Téhéran de pratiquer la “diplomatie des otages” pour notamment peser dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien, dans l’impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions.Dans le dialogue avec Téhéran sur le dossier nucléaire, la détention des deux Français n’est “pas neutre”, a souligné Christophe Lemoine, ajoutant qu’il n’était pas possible “de disjoindre complètement” les deux dossiers.Les relations entre la France et l’Iran se sont encore tendues récemment avec les menaces de Paris d’imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran, l’arrestation en France fin février d’une Iranienne, Mahdieh Esfandiari, pour apologie du terrorisme, et le jugement prochain d’un influenceur franco-iranien pour le même chef.

Disney va ouvrir un parc d’attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi

Disney prévoit d’ouvrir son septième parc d’attraction, sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, via un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué publié mercredi.Le septième parc Disney, qui en compte déjà deux aux Etats-Unis, deux en Chine, un au Japon et un en France, comprendra lui aussi hôtels, restaurants et boutiques.”La région est suffisamment distante des autres parcs pour que nous craignions pas de cannibaliser les sites existants”, a expliqué mercredi, depuis Abou Dhabi, le patron de Disney, Bob Iger, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats, sans donner de date prévue pour l’ouverture du parc.Bob Iger a justifié l’implantation d’un parc à Abu Dhabi par le développement touristique déjà entamé par les Emirats arabes unis depuis plusieurs années. Il a mentionné l’antenne du Louvre, inaugurée en 2017, et celle du Guggenheim, qui devrait ouvrir ses portes début 2026.Yas Island est située à une centaine de kilomètres au sud de Dubaï, autre place commerciale et financière des Emirats, et premier aéroport au monde pour les passagers internationaux. Sur cette île, Miral opère déjà, par ailleurs, plusieurs attractions, parmi lesquelles le Warner Bros World et Ferrari World.Troisième ville des Emirats arabes unis, Abou Dhabi ambitionne d’accueillir environ 39 millions de touristes en 2030.L’accord passé avec Miral permet à Disney de n’engager aucun investissement dans le projet, qui va être intégralement financé par le groupe émirati. Le géant américain du divertissement supervisera les plans du site et fournira à son partenaire une “expertise opérationnelle”.En échange de son soutien et de l’utilisation de l’univers Disney, Miral lui versera des royalties et des commissions. Le site d'”Abou Dhabi aura à la fois l’authenticité de Disney et le caractère distinctif émirati”, a décrit Bob Iger.L’annonce intervient avant la visite officielle au Moyen-Orient de Donald Trump, qui doit notamment se rendre aux Emirats arabes unis.Le projet va “mélanger les histoires et les personnages formidables de Disney avec la culture et le goût de ce pays et de cette région”, a poursuivi Bob Inger.L’ajout de ce nouveau parc au portefeuille du groupe “nous permet de toucher la population mondiale plus efficacement qu’auparavant”, a-t-il déclaré.Interrogé sur la possibilité d’un huitième parc, le patron du groupe de Burbank (Californie) a répondu que rien n’était à l’étude pour l’instant.

Disney va ouvrir un parc d’attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi

Disney prévoit d’ouvrir son septième parc d’attraction, sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, via un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué publié mercredi.Le septième parc Disney, qui en compte déjà deux aux Etats-Unis, deux en Chine, un au Japon et un en France, comprendra lui aussi hôtels, restaurants et boutiques.”La région est suffisamment distante des autres parcs pour que nous craignions pas de cannibaliser les sites existants”, a expliqué mercredi, depuis Abou Dhabi, le patron de Disney, Bob Iger, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats, sans donner de date prévue pour l’ouverture du parc.Bob Iger a justifié l’implantation d’un parc à Abu Dhabi par le développement touristique déjà entamé par les Emirats arabes unis depuis plusieurs années. Il a mentionné l’antenne du Louvre, inaugurée en 2017, et celle du Guggenheim, qui devrait ouvrir ses portes début 2026.Yas Island est située à une centaine de kilomètres au sud de Dubaï, autre place commerciale et financière des Emirats, et premier aéroport au monde pour les passagers internationaux. Sur cette île, Miral opère déjà, par ailleurs, plusieurs attractions, parmi lesquelles le Warner Bros World et Ferrari World.Troisième ville des Emirats arabes unis, Abou Dhabi ambitionne d’accueillir environ 39 millions de touristes en 2030.L’accord passé avec Miral permet à Disney de n’engager aucun investissement dans le projet, qui va être intégralement financé par le groupe émirati. Le géant américain du divertissement supervisera les plans du site et fournira à son partenaire une “expertise opérationnelle”.En échange de son soutien et de l’utilisation de l’univers Disney, Miral lui versera des royalties et des commissions. Le site d'”Abou Dhabi aura à la fois l’authenticité de Disney et le caractère distinctif émirati”, a décrit Bob Iger.L’annonce intervient avant la visite officielle au Moyen-Orient de Donald Trump, qui doit notamment se rendre aux Emirats arabes unis.Le projet va “mélanger les histoires et les personnages formidables de Disney avec la culture et le goût de ce pays et de cette région”, a poursuivi Bob Inger.L’ajout de ce nouveau parc au portefeuille du groupe “nous permet de toucher la population mondiale plus efficacement qu’auparavant”, a-t-il déclaré.Interrogé sur la possibilité d’un huitième parc, le patron du groupe de Burbank (Californie) a répondu que rien n’était à l’étude pour l’instant.