Trump claims ‘obligation’ to sue BBC over speech edit

US President Donald Trump said he had an “obligation” to sue the BBC over a misleading speech edit, stopping short of announcing legal action in a Fox News interview aired on Tuesday.Trump’s lawyers threatened the British broadcaster with a billion-dollar lawsuit on Monday, according to a letter seen by AFP, as the BBC apologised for giving the impression the president had urged “violent action” ahead of the 2021 assault on the US Capitol.In the Fox News interview, which was recorded Monday, Trump was asked if he planned to sue the BBC.”I guess I have to, why not?” said the president in his first public comments on the potential for legal action.”I think I have an obligation to do it because you can’t allow people to do that,” Trump said, without confirming whether he had officially begun proceedings to file a defamation lawsuit.”They defrauded the public and they’ve admitted it.”Britain “is supposedly one of our great allies,” and “the government has a chunk of that one,” Trump added, referring to the BBC.British Prime Minister Keir Starmer’s Labour government has been performing a tightrope act between backing the publicly funded broadcaster’s independence without seeming to take a side against Trump.The BBC director general and the organisation’s top news executive resigned Sunday over the controversy.The BBC has said that it would “review” the letter from Trump’s legal team. BBC chair Samir Shah issued a public apology on Monday for an “error of judgment” made in the editing.Fifty-seven percent of Britons believe the BBC should apologise directly to the American president, according to a YouGov poll published on Tuesday. But a quarter were against such an apology. The row comes at a politically sensitive time for the BBC, which is due to renegotiate the Royal Charter that outlines the corporation’s governance. Its current charter will end in 2027.Trump has been accused of launching a number of lawsuits to stifle criticism in US media since returning to power in January.The BBC documentary featuring the edited Trump speech was aired last year.It appeared he had told supporters he was going to walk to the US Capitol with them and “fight like hell,” but he also told the audience in the intervening period: “We’re going to cheer on our brave senators and congressmen and women.”

Johannesburg gets rushed makeover for G20 chiefsWed, 12 Nov 2025 10:04:05 GMT

When G20 leaders touch down in Johannesburg this month, they will be greeted by a city scrubbed, patched, and polished, all part of a last-minute summit gloss thrown over years of neglect.The urban sprawl of almost six million people is home to Africa’s richest square mile. In recent years, however, it has sunk into disrepair, …

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Les députés RN voteront pour la suspension de la réforme des retraites, dit Marine Le Pen

Marine Le Pen a confirmé mercredi qu’elle voterait, avec les autres députés RN, pour la suspension de la réforme des retraites portant l’âge de départ à 64 ans qui doit être débattue à l’Assemblée, sans se prononcer sur la position de son groupe sur l’ensemble du projet de budget de la Sécurité sociale.La cheffe de file du RN, interviewée sur RTL, a affirmé qu’elle voterait “bien sûr, de manière tout à fait cohérente”, pour cette suspension.”Tous les députés RN” feront de même, selon la leader d’extrême droite.Mais cela ne veut pas dire que son groupe est prêt à voter l’ensemble du projet de budget de la Sécurité sociale, dont la suspension de la réforme des retraites n’est qu’un article.Questionnée pour savoir si le RN y était prêt, Marine Le Pen a répondu: “on verra ce qu’il en ressortira définitivement”.Elle a affirmé qu’il y avait “un certain nombre de choses qui ont été votées, qui nous posent de gros problèmes” dans ce projet ainsi que dans celui du budget de l’Etat, autre grand sujet parlementaire de la fin d’année.Elle a notamment cité la hausse de la CSG sur certains revenus d’épargne et de placement.Vers 15H00, les députés commenceront à débattre en priorité de l’article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La suspension devrait être approuvée en première lecture, même si les échanges s’annoncent houleux à gauche. Cette mesure avait été exigée par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement Lecornu.Concrètement, la génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Ces assurés partiraient avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171.Si aucune autre réforme n’était votée après la présidentielle, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Malgré ce vote positif attendu mercredi sur la suspension de la réforme Borne, Marine Le Pen continue d’appeler à une “censure du gouvernement” de Sébastien Lecornu dans l’espoir de provoquer d’élections législatives anticipées.Mais elle a estimé que déposer une motion de censure du gouvernement dès maintenant relèverait de l'”effort inutile” car “elle n’a pas de chance en l’état d’être votée”.Elle a accusé le Parti socialiste, crucial pour le maintien en place de Sébastien Lecornu, de s’être “fait acheter par le gouvernement, pas cher d’ailleurs”.

Reprise partielle ou liquidation? L’aciériste Novasco va connaître son sort

Le sort des 760 salariés de l’aciériste Novasco, en redressement judiciaire, pourrait être scellé mercredi par la justice, appelée lors d’une nouvelle audience à dire si l’entreprise est reprise au prix d’une casse sociale importante, ou si elle met tout bonnement la clé sous la porte.Les deux repreneurs potentiels de l’ex-Ascométal ont commencé à être entendus dans la matinée par la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg, qu’ils espèrent convaincre que leurs offres sont sérieusement financées.Il s’agit de l’industriel français Europlasma et d’un consortium d’investisseurs français réunis autour de Julien Baillon, à la tête de la PME ardennaise Métal Blanc, reçus à partir de 09H30 en audience non publique.Quelques dizaines de salariés, venus en autocar depuis le site d’Hagondange (Moselle), se sont rassemblés devant le palais de justice de Strasbourg, où la CGT a installé une tente et sert du café. “Quoi qu’il arrive, ce sera une mauvaise journée pour les salariés”, a dit aux journalistes Yann Amadoro, délégué syndical CGT du site mosellan. La décision, qui s’annonce “catastrophique” ou “extrêmement catastrophique”, devrait être rendue en fin de semaine, selon lui.”On sait très bien que pour nous, Hagondange c’est fini”, a résumé David Grosse, élu CGT. “On va se battre pour notre usine encore, tant qu’on peut, (pour) des accompagnements dignes”, a-t-il poursuivi. “On est en deuil, on ne sait pas trop où on va aller”, a commenté pour sa part son collègue Amar Mokrani.Europlasma propose de reprendre les sites de Saint-Etienne, Custines (Meurthe-et-Moselle) et Leffrinkoucke près de Dunkerque (Nord). Le principal, l’aciérie électrique d’Hagondange, pourrait l’être aussi mais au prix de licenciements massifs – seuls 75 emplois seraient sauvés, sur les 450 actuels.Le consortium autour de Métal Blanc, en revanche, n’a proposé de reprendre que le site des Dunes, à Leffrinkoucke. – “Catastrophe sociale majeure” -Les candidats à la reprise devront toutefois présenter davantage de preuves du sérieux de leur plan que lors de l’audience précédente, a prévenu M. Amadoro. Et si aucun des deux ne convainc le tribunal, celui-ci pourra prononcer la liquidation de l’entreprise, envoyant au chômage ses près de 760 salariés.”Dans tous les cas, nous allons vers une catastrophe sociale majeure, en particulier pour Hagondange : 450 salariés, 450 familles, un territoire”, craint l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC) dans un communiqué.”Ca va être difficile, je préfère le dire tout de suite, ça va être difficile”, a répété le ministre de l’Industrie Sébastien Martin dimanche.Il est même allé jusqu’à former le voeu de “redonner un avenir” à “ce site”, semblant parler de l’usine d’Hagondange, dont il espère qu’elle “ne ferme pas et ne soit pas une friche”.Ce serait un nouveau coup dur pour la Moselle, déjà durement éprouvée par la désindustrialisation.- “non-sens écologique” -Dans les jours à venir, les salariés d’Hagondange ont prévu des actions de blocage jeudi et vendredi, pour réclamer des conditions améliorées de départ. Et des représentants du personnel de Novasco doivent être reçus par le ministre de l’Industrie en fin de semaine.Novasco, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, en est à son quatrième redressement judiciaire depuis 2014.Le groupe avait été repris en 2024 par le fonds d’investissement britannique Greybull Capital, qui avait promis d’y injecter 90 millions d’euros tandis que l’Etat verserait 85 millions.Si l’Etat a globalement tenu ses engagements financiers, Greybull n’a apporté que 1,5 million d’euros, selon les syndicats.”On va voir comment ils comptent assumer une part de leur responsabilité”, a déclaré la semaine dernière le ministre délégué chargé de l’Industrie, Sébastien Martin.Les syndicats en appellent aux pouvoirs publics pour sauver cette aciérie électrique, dont la disparition serait, selon eux, un “non-sens écologique et stratégique” dans un secteur où il est difficile de réduire les émissions de gaz à effet de serre. “L’Etat est responsable, il doit garantir le maintien de tous les emplois”, proclamait ainsi une pancarte affichée par les salariés mercredi devant le tribunal de Strasbourg.L’industrie sidérurgique européenne multiplie les plans de licenciements, souffrant entre autres de la concurrence chinoise, des coûts élevés de l’énergie, ainsi que des difficultés des constructeurs automobiles, gros consommateurs d’acier.

Les agriculteurs s’invitent à une visite du président Macron à Toulouse

Les agriculteurs ont commencé mercredi matin à converger avec des tracteurs vers Toulouse, à l’occasion de la visite du président Macron, qui, selon eux, les recevra à la mi-journée après ses propos sur l’accord commercial avec le Mercosur.Le jour où la suspension de sa réforme phare des retraites doit être entérinée à l’Assemblée nationale, le président de la République vient à Toulouse pour une visite chargée, entre un débat avec les citoyens sur “la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux” et un après-midi consacré à la stratégie spatiale nationale.A cette occasion, les agriculteurs de toute la région sont appelés à se mobiliser pour “exiger des engagements clairs et fermes du président de la République en faveur de l’agriculture française”, selon la FNSEA à l’initiative du mouvement. Le syndicat agricole est ulcéré par les propos du chef de l’État, qui s’est dit “plutôt positif” mais “vigilant” sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et le MercosurUne délégation de 14 représentants syndicaux et de la chambre de l’agriculture de Haute-Garonne sera reçue à 13H30 par Emmanuel Macron à l’Ecole nationale de l’Aviation civile (ENAC), a déclaré à l’AFP Jérôme Bayle, figure  du mouvement de protestation des agriculteurs en 2024.L’Élysée n’a pas confirmé dans l’immédiat, se bornant à dire à l’AFP que des discussions étaient en cours avec les représentants agricoles. Mais la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annulé tous ses rendez-vous du jour pour rejoindre le président Macron à Toulouse, selon le ministère. Les agriculteurs vont converger du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Gers et de Haute-Garonne, pour certains à bord de leurs engins agricoles chargés, vers le siège de l’ENAC. Un convoi d’une soixantaine de tracteurs et véhicules, avec des bennes chargées, est parti vers 09H00 de Carbonne (Haute-Garonne) sur l’A64 en direction de Toulouse, a-t-on appris de sources concordantes. – Complotisme, infox et éducation -Au siège du quotidien régional La Dépêche du Midi, dans l’ouest de la Ville rose, M. Macron doit d’abord lancer une série de débats autour de la “démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux”.Le président y évoquera avec plusieurs experts trois grands thèmes face à 250 à 300 personnes qui pourront “intervenir ou rebondir sur ce qui est dit” , a indiqué à l’AFP le directeur de l’information de La Dépêche du Midi, Lionel Laparade.Il sera d’abord question du complotisme sur les questions sanitaires, puis de désinformation avec le directeur général de La Dépêche du Midi, Jean-Nicolas Baylet, et enfin, d’éducation des jeunes face aux réseaux sociaux.Le président, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat avant les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027.Avec “des algorithmes et des ingérences qui structurent finalement nos émotions, la façon dont se déroule notre débat public et la façon dont on s’informe”, “l’indépendance nationale est une forme d’indépendance cognitive”, a-t-on souligné à l’Elysée. Des “décisions” pourront être prises à l’issue de ce tour de France, et “tout est ouvert”, y compris l’hypothèse du référendum, quant à la façon dont elles seront prises, a-t-on précisé.- L’espace, “endroit de contestation” -Le président de la République doit ensuite inaugurer des bâtiments du Commandement de l’espace (CDE) où il dévoilera la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire.”L’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation”, dont certaines “extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie”, fait valoir l’Elysée.”Dans l’espace, le mot d’ordre est d’accélérer immédiatement. (…) Face à la militarisation de l’espace, le temps n’est plus celui des politesses de la défense active mais bien des actions offensives”, jugeait jeudi le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Jérôme Bellanger.Emmanuel Macron doit donc, selon l’Elysée, donner mercredi après-midi “une vision”, “un calendrier” et “fixer un objectif” pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la “souveraineté en matière d’accès à l’espace”, les compétences industrielles, la défense, “la science et l’exploration”, ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens.vgr-fff-mra-chv/abx