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Au Pakistan, la mousson fait plus de 340 morts en 48 heures, les secours cherchent les corps ensevelis

Les secours tentent samedi de retrouver les corps ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué 344 personnes en 48 heures.Ces deux derniers jours, des pluies diluviennes sont tombées dans la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 307 décès, soit environ la moitié des morts de cette saison de mousson, indique l’Autorité de gestion des catastrophes.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre. Les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.L’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts, où plus de 2.000 secouristes ont été déployées en renfort.Dans cette province frontalière de l’Afghanistan, encore frappée samedi par d’intenses précipitations, ils tentent de trouver des survivants ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres.”Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d’accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a dit samedi à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. Vendredi, un hélicoptère des secours s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.- “Prisonniers des décombres” -Les secours “veulent évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit M. Faizi.”Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations — et le petit terrain où nous jouions au cricket depuis des années — avaient disparu”, témoigne auprès de l’AFP Muhammad Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts.”On dirait que toute la montagne s’est effondrée, la région est recouverte de boue et d’énormes rochers”, ajoute l’homme de 48 ans, racontant avoir extrait “19 corps des décombres”.”Nous continuons à chercher des proches. Chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, explique-t-il.”Les habitants récupèrent les dépouilles et organisent des prières funéraires”, mais “nous ne savons toujours pas qui est mort ou vivant”, raconte Saifullah Khan, un enseignant de 32 ans.”J’ai retrouvé les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”, se désole-t-il.Dans le district de Swat, les routes et plusieurs véhicules étaient recouverts d’une coulée de boue samedi matin et les poteaux électriques gisaient au sol.Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées – et 80 personnes sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l’été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d’éviter.- “Phase active de la mousson” -Au total, depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888 blessées.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments”. Il recommande de nettoyer les gouttières des maisons pour éviter une accumulation d’eau qui pourrait faire céder les toitures, soulignant que la “phase active de la mousson”, qui se poursuit généralement jusqu’à la mi-septembre, vient seulement de commencer.Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente. Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.

Au Pakistan, la mousson fait plus de 340 morts en 48 heures, les secours cherchent les corps ensevelis

Les secours tentent samedi de retrouver les corps ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué 344 personnes en 48 heures.Ces deux derniers jours, des pluies diluviennes sont tombées dans la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 307 décès, soit environ la moitié des morts de cette saison de mousson, indique l’Autorité de gestion des catastrophes.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre. Les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.L’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts, où plus de 2.000 secouristes ont été déployées en renfort.Dans cette province frontalière de l’Afghanistan, encore frappée samedi par d’intenses précipitations, ils tentent de trouver des survivants ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres.”Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d’accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a dit samedi à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. Vendredi, un hélicoptère des secours s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.- “Prisonniers des décombres” -Les secours “veulent évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit M. Faizi.”Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations — et le petit terrain où nous jouions au cricket depuis des années — avaient disparu”, témoigne auprès de l’AFP Muhammad Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts.”On dirait que toute la montagne s’est effondrée, la région est recouverte de boue et d’énormes rochers”, ajoute l’homme de 48 ans, racontant avoir extrait “19 corps des décombres”.”Nous continuons à chercher des proches. Chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, explique-t-il.”Les habitants récupèrent les dépouilles et organisent des prières funéraires”, mais “nous ne savons toujours pas qui est mort ou vivant”, raconte Saifullah Khan, un enseignant de 32 ans.”J’ai retrouvé les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”, se désole-t-il.Dans le district de Swat, les routes et plusieurs véhicules étaient recouverts d’une coulée de boue samedi matin et les poteaux électriques gisaient au sol.Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées – et 80 personnes sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l’été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d’éviter.- “Phase active de la mousson” -Au total, depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888 blessées.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments”. Il recommande de nettoyer les gouttières des maisons pour éviter une accumulation d’eau qui pourrait faire céder les toitures, soulignant que la “phase active de la mousson”, qui se poursuit généralement jusqu’à la mi-septembre, vient seulement de commencer.Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente. Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.

Au Pakistan, la mousson fait plus de 340 morts en 48 heures, les secours cherchent les corps ensevelis

Les secours tentent samedi de retrouver les corps ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué 344 personnes en 48 heures.Ces deux derniers jours, des pluies diluviennes sont tombées dans la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 307 décès, soit environ la moitié des morts de cette saison de mousson, indique l’Autorité de gestion des catastrophes.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre. Les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.L’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts, où plus de 2.000 secouristes ont été déployées en renfort.Dans cette province frontalière de l’Afghanistan, encore frappée samedi par d’intenses précipitations, ils tentent de trouver des survivants ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres.”Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d’accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a dit samedi à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. Vendredi, un hélicoptère des secours s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.- “Prisonniers des décombres” -Les secours “veulent évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit M. Faizi.”Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations — et le petit terrain où nous jouions au cricket depuis des années — avaient disparu”, témoigne auprès de l’AFP Muhammad Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts.”On dirait que toute la montagne s’est effondrée, la région est recouverte de boue et d’énormes rochers”, ajoute l’homme de 48 ans, racontant avoir extrait “19 corps des décombres”.”Nous continuons à chercher des proches. Chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, explique-t-il.”Les habitants récupèrent les dépouilles et organisent des prières funéraires”, mais “nous ne savons toujours pas qui est mort ou vivant”, raconte Saifullah Khan, un enseignant de 32 ans.”J’ai retrouvé les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”, se désole-t-il.Dans le district de Swat, les routes et plusieurs véhicules étaient recouverts d’une coulée de boue samedi matin et les poteaux électriques gisaient au sol.Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées – et 80 personnes sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l’été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d’éviter.- “Phase active de la mousson” -Au total, depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888 blessées.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments”. Il recommande de nettoyer les gouttières des maisons pour éviter une accumulation d’eau qui pourrait faire céder les toitures, soulignant que la “phase active de la mousson”, qui se poursuit généralement jusqu’à la mi-septembre, vient seulement de commencer.Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente. Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.

Un mineur de 16 ans tué par balle près d’Orléans, un suspect en garde à vue

Un mineur âgé de 16 ans a été tué par balle dans la nuit de vendredi à samedi sur la voie publique à Fleury-les-Aubrais, dans la banlieue d’Orléans (Loiret), et un suspect était en garde à vue samedi, a-t-on appris de sources concordantes.Les policiers avaient été appelés vers 02h25 pour un adolescent grièvement blessé par balle dans la rue. Malgré l’intervention des secours, il a succombé à ses blessures, a indiqué une source policière.D’après les premiers éléments de l’enquête, la victime faisait partie d’un groupe de cinq jeunes qui auraient commis des vols à la roulotte dans des véhicules garés dans cette zone résidentielle et “un riverain serait sorti pour les menacer avec une arme de poing”, a précisé à l’AFP Emmanuel Delorme, procureur de la République adjoint d’Orléans.Les jeunes auraient alors pris la fuite mais plusieurs coups de feu ont retenti, l’un d’eux touchant mortellement le mineur de 16 ans. Les quatre autres ont pu s’échapper et sont “très traumatisés”, a indiqué M. Delorme.Six étuis de munitions ont été retrouvés devant le domicile de l’auteur présumé, né en 2006, qui “a été placé en garde à vue pour meurtre, tentative de meurtre et détention d’arme de catégorie B”, a-t-il ajouté.Le suspect aurait reconnu en garde à vue être l’auteur des faits.

Pakistan rescuers recover bodies after monsoon rains kill 340

Rescuers were struggling to retrieve bodies from debris after flash floods triggered by heavy monsoon rains across northern Pakistan killed at least 344 people in the past 48 hours, authorities said on Saturday. The majority of deaths, 328, were reported in mountainous Khyber Pakhtunkhwa province, the Provincial Disaster Management Authority said.Most were killed in flash floods and collapsing houses, while at least 120 others were injured.One resident told AFP it felt like “the end of the world” was coming, as the ground shook with the force of the water. The provincial rescue agency told AFP that around 2,000 rescue workers were engaged in recovering bodies from the debris and carrying out relief operations in nine affected districts where rain was still hampering efforts.”Heavy rainfall, landslides in several areas, and washed-out roads are causing significant challenges in delivering aid, particularly in transporting heavy machinery and ambulances,” said Bilal Ahmed Faizi, spokesman for Khyber Pakhtunkhwa’s rescue agency.”Due to road closures in most areas, rescue workers are travelling on foot to conduct operations in remote regions,” he told AFP.”They are trying to evacuate survivors, but very few people are relocating due to the deaths of their relatives or loved ones being trapped in the debris.”The provincial government has declared the severely affected mountainous districts of Buner, Bajaur, Swat, Shangla, Mansehra and Battagram as disaster-hit areas.The meteorological department has issued a heavy rain alert for Pakistan’s northwest, urging people to take “precautionary measures”.Eleven more people were killed in Pakistan-administered Kashmir, while five died in the northern Gilgit-Baltistan region, the national disaster authority said.Another five people, including two pilots, were killed when a local government helicopter crashed due to bad weather during a relief mission on Friday.- ‘Reeling from profound trauma’ -The monsoon season brings South Asia about three-quarters of its annual rainfall, vital for agriculture and food security, but it also brings destruction.Landslides and flash floods are common during the season, which usually begins in June and eases by the end of September.Syed Muhammad Tayyab Shah, a representative of the national disaster agency, told AFP that this year’s monsoon season began earlier than usual and was expected to end later.”The next 15 days… the intensity of the monsoon will further exacerbate,” he said.In Buner district, where there have been dozens of deaths and injuries, resident Azizullah said he “thought it was doomsday”.”I heard a loud noise as if the mountain was sliding. I rushed outside and saw the entire area shaking, like it was the end of the world,” he told AFP. “The ground was trembling due to the force of the water, and it felt like death was staring me in the face.”In Bajaur, a tribal district abutting Afghanistan, a crowd gathered around an excavator digging through a mud-soaked hill.On Friday, funeral prayers began in a paddock nearby, with people grieving in front of several bodies covered by blankets.In the picturesque district of Swat, an AFP photographer saw roads submerged in muddy water, electricity poles grounded, and vehicles half-buried in mud.The torrential rains that have pounded Pakistan since the start of the summer monsoon, described as “unusual” by authorities, have killed more than 650 people, with more than 880 injured.In July, Punjab, home to nearly half of Pakistan’s 255 million people, recorded 73 percent more rainfall than the previous year and more deaths than in the entire previous monsoon.Pakistan is one of the world’s most vulnerable countries to the effects of climate change, and its population is contending with extreme weather events with increasing frequency.Monsoon floods in 2022 submerged a third of the country and killed around 1,700 people.Another villager in Buner told AFP residents kept on searching through the rubble overnight.”The entire area is reeling from profound trauma,” said 32-year-old schoolteacher Saifullah Khan.”We still have no clear idea who in this small village is alive and who is dead,” he added.”I help retrieve the bodies of the children I taught, I keep wondering what kind of trial nature has imposed on these kids.”

Après son sommet avec Poutine, Trump veut un plan de paix en Ukraine, plus de cessez-le-feu

Le président américain Donald Trump a exclu samedi un cessez-le-feu immédiat entre la Russie et l’Ukraine et réclame désormais directement un “accord de paix”, au lendemain de son sommet en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine.Donald Trump avait assuré vouloir obtenir un cessez-le-feu en Ukraine avant ce sommet annoncé comme décisif vendredi, à l’issue duquel les deux dirigeants n’ont rien dévoilé de leurs discussions pour mettre fin à un conflit meurtrier qui dure depuis trois ans et demi.”Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine est d’aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas,” a déclaré M. Trump sur son réseau Truth Social, une fois rentré à Washington.Il a également confirmé qu’il recevrait le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi après-midi à la Maison Blanche. “Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a ajouté Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.M. Zelensky — qui n’avait pas été invité à Anchorage et souhaitait d’abord un accord de cessez-le-feu, comme les Européens — avait annoncé peu avant qu’il irait lundi rencontrer Donald Trump, et que celui-ci l’avait informé des “principaux points” de ses échanges avec son homologue russe. “Lundi, je rencontrerai le président Trump à Washington pour discuter de l’ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre”, a indiqué M. Zelensky sur X. “Je suis reconnaissant de l’invitation. Il est important que les Européens soient impliqués à chaque étape afin d’apporter des garanties de sécurité fiables, aux côtés des États-Unis”.Au cours de son vol retour d’Anchorage, M. Trump a eu un “long appel” avec M. Zelensky, selon sa porte-parole. Le président américain s’est également entretenu avec des dirigeants de l’Otan, a précisé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.Cet appel, auquel ont notamment participé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, a duré “un peu plus d’une heure”, selon une porte-parole de la Commission européenne. – “Nous n’y sommes pas” -Dans un communiqué commun, les dirigeants européens ont ensuite affirmé être “prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe”, tout en maintenant la pression sur Moscou.”Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable”, ont-ils déclaré.M. Macron a mis en garde contre “la propension” de la Russie “à ne pas tenir ses propres engagements”. Plus optimiste, M. Starmer a estimé que “les efforts” de M. Trump “nous rapprochent plus que jamais” de la fin de la guerre en Ukraine.Avant de quitter Anchorage, le président américain avait évoqué une réunion “très productive” et Vladimir Poutine un entretien “constructif”. Donald Trump a assuré pendant des déclarations conjointes à la presse qu’il restait “très peu” de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine. “L’un d’entre eux (ces points) est probablement le plus important”, a-t-il ajouté, mais sans préciser lequel.”Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n’y a pas d’accord jusqu’à ce qu’il y ait un accord”, a averti le président des Etats-Unis.M. Trump s’était fixé pour ambition d’organiser très vite un sommet tripartite avec les chefs d’Etat russe et ukrainien, tout en décrochant un cessez-le-feu.  Dans un entretien sur la chaîne Fox News enregistré juste après les déclarations à la presse, Donald Trump a estimé qu’un accord pour mettre fin à la guerre “dépendait vraiment du président” ukrainien.- La guerre continue -Avec son homologue russe, le président américain n’a plus eu le ton quelque peu bravache d’avant la rencontre, lorsqu’il menaçait de claquer la porte en cas d’impasse.M. Trump, qui avait menacé la Russie de “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l’immédiat. “Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant”, a-t-il déclaré.M. Poutine, sur la même tonalité engageante et cordiale, a dit espérer que “l’entente” trouvée en Alaska apporterait “la paix” en Ukraine.Avec ce sommet, Poutine signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue.L’armée russe a lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit de vendredi à samedi, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (nord-est), Donetsk (est), Tcherniguiv (nord) et Dnipropetrovsk (centre-est).Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué samedi la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine, autre signe de la poursuite sans relâche des combats.aue-seb-lb-nr/aem/pt/bpi

Après son sommet avec Poutine, Trump veut un plan de paix en Ukraine, plus de cessez-le-feu

Le président américain Donald Trump a exclu samedi un cessez-le-feu immédiat entre la Russie et l’Ukraine et réclame désormais directement un “accord de paix”, au lendemain de son sommet en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine.Donald Trump avait assuré vouloir obtenir un cessez-le-feu en Ukraine avant ce sommet annoncé comme décisif vendredi, à l’issue duquel les deux dirigeants n’ont rien dévoilé de leurs discussions pour mettre fin à un conflit meurtrier qui dure depuis trois ans et demi.”Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine est d’aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas,” a déclaré M. Trump sur son réseau Truth Social, une fois rentré à Washington.Il a également confirmé qu’il recevrait le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi après-midi à la Maison Blanche. “Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a ajouté Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.M. Zelensky — qui n’avait pas été invité à Anchorage et souhaitait d’abord un accord de cessez-le-feu, comme les Européens — avait annoncé peu avant qu’il irait lundi rencontrer Donald Trump, et que celui-ci l’avait informé des “principaux points” de ses échanges avec son homologue russe. “Lundi, je rencontrerai le président Trump à Washington pour discuter de l’ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre”, a indiqué M. Zelensky sur X. “Je suis reconnaissant de l’invitation. Il est important que les Européens soient impliqués à chaque étape afin d’apporter des garanties de sécurité fiables, aux côtés des États-Unis”.Au cours de son vol retour d’Anchorage, M. Trump a eu un “long appel” avec M. Zelensky, selon sa porte-parole. Le président américain s’est également entretenu avec des dirigeants de l’Otan, a précisé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.Cet appel, auquel ont notamment participé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, a duré “un peu plus d’une heure”, selon une porte-parole de la Commission européenne. – “Nous n’y sommes pas” -Dans un communiqué commun, les dirigeants européens ont ensuite affirmé être “prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe”, tout en maintenant la pression sur Moscou.”Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable”, ont-ils déclaré.M. Macron a mis en garde contre “la propension” de la Russie “à ne pas tenir ses propres engagements”. Plus optimiste, M. Starmer a estimé que “les efforts” de M. Trump “nous rapprochent plus que jamais” de la fin de la guerre en Ukraine.Avant de quitter Anchorage, le président américain avait évoqué une réunion “très productive” et Vladimir Poutine un entretien “constructif”. Donald Trump a assuré pendant des déclarations conjointes à la presse qu’il restait “très peu” de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine. “L’un d’entre eux (ces points) est probablement le plus important”, a-t-il ajouté, mais sans préciser lequel.”Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n’y a pas d’accord jusqu’à ce qu’il y ait un accord”, a averti le président des Etats-Unis.M. Trump s’était fixé pour ambition d’organiser très vite un sommet tripartite avec les chefs d’Etat russe et ukrainien, tout en décrochant un cessez-le-feu.  Dans un entretien sur la chaîne Fox News enregistré juste après les déclarations à la presse, Donald Trump a estimé qu’un accord pour mettre fin à la guerre “dépendait vraiment du président” ukrainien.- La guerre continue -Avec son homologue russe, le président américain n’a plus eu le ton quelque peu bravache d’avant la rencontre, lorsqu’il menaçait de claquer la porte en cas d’impasse.M. Trump, qui avait menacé la Russie de “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l’immédiat. “Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant”, a-t-il déclaré.M. Poutine, sur la même tonalité engageante et cordiale, a dit espérer que “l’entente” trouvée en Alaska apporterait “la paix” en Ukraine.Avec ce sommet, Poutine signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue.L’armée russe a lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit de vendredi à samedi, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (nord-est), Donetsk (est), Tcherniguiv (nord) et Dnipropetrovsk (centre-est).Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué samedi la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine, autre signe de la poursuite sans relâche des combats.aue-seb-lb-nr/aem/pt/bpi

Hurricane Erin intensifies to category 3 storm as it nears Caribbean

Hurricane Erin strengthened rapidly to a Category 3 storm early Saturday as it churned towards the Caribbean, with a warning issued that flash floods and landslides were possible.The US National Hurricane Center (NHC) said the storm’s maximum sustained winds had increased to 120 miles (193 kilometers) per hour by 0900 GMT, making it a major hurricane.Erin, the first hurricane of the Atlantic season this year, was located about 170 miles (275 kilometers) northeast of Anguilla in the northern Leeward Islands, an area that includes the US and British Virgin Islands.”Continued rapid strengthening is expected, and Erin is forecast to become a Category 4 hurricane later today,” the NHC said in its latest bulletin on Saturday.Tropical storm watches remained in effect for St. Martin, St. Barthelmy and Sint Maarten, with tropical storm conditions possible within 12 hours.The NHC discontinued a tropical storm watch for Anguilla as the storm moved away from the island.The hurricane’s center is expected to move over the weekend just north of the northern Leeward Islands, the Virgin Islands and Puerto Rico.The storm could drench the islands with as much as six inches (15 centimeters) of rain in isolated areas, the NHC said.It also warned of “locally considerable flash and urban flooding, along with landslides or mudslides”. Swells generated by Erin will affect portions of the northern Leeward Islands, Virgin Islands, Puerto Rico, Hispaniola and the Turks and Caicos Islands through the weekend. Those swells will spread to the Bahamas, Bermuda and the US East Coast early next week, creating “life-threatening surf and rip currents,” the NHC said.The hurricane is forecast to turn northward by late Sunday. While meteorologists have expressed confidence that Erin will remain well off the US coastline, they said the storm could still cause dangerous waves and erosion in places such as North Carolina.The Atlantic hurricane season, which runs from June until late November, is expected to be more intense than normal, US meteorologists predict.Several powerful storms wreaked havoc in the region last year, including Hurricane Helene, which killed more than 200 people in the southeastern United States.The National Oceanic and Atmospheric Administration — which operates the NHC — has been subject to budget cuts and layoffs as part of President Donald Trump’s plans to greatly reduce the size of the federal bureaucracy, leading to fears of lapses in storm forecasting.Climate change — namely, rising sea temperatures caused by the burning of fossil fuels — has increased both the possibility of the development of more intense storms, and their more rapid intensification, scientists say.