La Bourse de Paris termine en légère hausse, freinée par BNP Paribas

La Bourse de Paris a terminé en petite hausse, non loin de ses niveaux records, profitant de l’enthousiasme des investisseurs qui espèrent une détente des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, mais tempérée par la chute du titre BNP Paribas.L’indice CAC 40 a pris 31,87 points, soit + 0,39%, à 8.206,07 points, finissant à une trentaine de points de son record en clôture atteint le 15 mai 2024 à 8.239,99 points. L’indice vedette se rapproche aussi de son record en séance du 10 mai 2024, à 8.259,19 points.Vendredi, il avait terminé à 8.174,20 points (-0,18%).”L’apaisement des tensions commerciales” a renforcé l’optimisme sur les marchés, “les investisseurs ayant trouvé un certain réconfort dans les déclarations du président américain Donald Trump concernant la Chine”, commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group.Pékin et Washington se sont accordés samedi pour préparer de nouvelles négociations entre les dirigeants des deux plus grandes économies mondiales et éviter une autre escalade  destructrice des droits de douane.En parallèle, le CAC 40 profite d’une baisse de la prime de risque politique, explique Vincent Juvyns, stratégiste chez ING.”Depuis que le scénario du pire s’écarte avec une dissolution et des élections législatives, cela soulage les marchés”, note-t-il.Le marché obligataire français a aussi retenu l’attention après que, vendredi soir, S&P Global Ratings a annoncé abaisser d’un cran sa note de la France, à A+. L’agence a invoqué une incertitude “élevée” sur les finances publiques en dépit de la présentation d’un budget pour 2026 examiné à partir de ce lundi en commission des Finances de l’Assemblée nationale. Sa décision était initialement attendue fin novembre.Le taux d’intérêt des emprunts d’Etat français à dix ans a toutefois peu réagi, terminant à 3,36%, comme à la clôture vendredi. En comparaison, son équivalent allemand, la référence pour les marchés en raison de la bonne notation de la dette souveraine allemande, s’inscrivait à 2,57% en clôture lundi, contre 2,58% vendredi.BNP chuteLe titre BNP Paribas a terminé sur une chute de 7,73% à 69,10 euros, le plaçant bon dernier de l’indice CAC 40 lundi.La banque française, reconnue complice vendredi des violences au Soudan sous le régime d’Omar el-Béchir par un jury populaire new-yorkais, affirme que ce “verdict” ne “doit pas avoir de portée plus large”.”Toute tentative d’extrapolation est nécessairement erronée, tout comme toute spéculation concernant un éventuel settlement (accord à l’amiable pour mettre fin à l’action en justice, NDLR)”, souligne la banque dans un communiqué. Kering s’envoleLe groupe français de luxe Kering a terminé en hausse de 4,83% à 324,50 euros, et en tête du CAC 40.Malmené depuis plusieurs années, il a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi vendre sa division beauté à son compatriote L’Oréal pour 4 milliards d’euros, ce qui devrait lui permettre de réduire son endettement et continuer son redressement.La réalisation de l’opération est prévue au premier semestre 2026.

US Supreme Court to rule on gun ownership by drug abusers

The US Supreme Court agreed on Monday to hear a challenge to a federal law prohibiting abusers of illegal drugs from owning firearms.The conservative-dominated court will decide whether the law violates the Second Amendment, which protects the constitutional right of Americans to keep and bear arms.The statute was used to convict Hunter Biden, Joe Biden’s son, on gun charges last year before he was pardoned by the then-president.It prohibits the possession of firearms by a person who “is an unlawful user of or addicted to any controlled substance.”The case before the Supreme Court involves Ali Danial Hemani, an alleged habitual marijuana user indicted for being unlawfully in possession of a Glock pistol.An appeals court ruled that barring Hemani, a dual US-Pakistani national, from owning a gun violated his Second Amendment rights.Republican President Donald Trump’s Justice Department, which generally backs expansive gun rights, is challenging that decision.There are “narrow circumstances in which the government may justifiably burden” Second Amendment rights, it said in a filing with the Supreme Court.”Habitual illegal drug users with firearms present unique dangers to society,” Solicitor General John Sauer wrote.”By disqualifying only habitual users of illegal drugs from possessing firearms, the statute imposes a limited, inherently temporary restriction,” Sauer said.”The individual can remove (the restriction) at any time simply by ceasing his unlawful drug use,” he added.The Supreme Court, which has a 6-3 conservative majority, tends to rule in favor of gun owners.But it has recently upheld regulation of “ghost guns” — firearms sold in easy-to-assemble kits — and restricted gun access for persons subject to domestic violence restraining orders.The Hemani case is one of two gun rights cases the court has agreed to hear this term.The other involves a Hawaii law restricting where holders of concealed carry permits can bring their firearms.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois “pétillante”, elle a quitté la clinique “dévastée” après l’empoisonnement présumé de sept de ses patients: le “lourd tribut” payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu’il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi devant la cour d’assises du Doubs.Avant cette affaire, l’anesthésiste Colette Arbez – qui n’a pu venir témoigner elle-même, du fait de son état de santé – “était pétillante, un rayon de soleil”, puis “petit à petit on a vu le soleil s’éteindre”, a raconté l’infirmière Martine Moel.Se reprochant des “erreurs” ayant conduit à sept drames, cette praticienne “rigoureuse” et “très attachée aux patients”, selon les soignants, ne s’en remettra jamais. Elle a pris sa retraite pétrie de “honte” et de “culpabilité”, selon l’avocate générale Christine de Curraize.Depuis lundi, la cour se penche sur les arrêts cardiaques subis par trois de ses patients, en 2011 et 2012 – tous ont survécu. Pour le directeur d’enquête Olivier Verguet, l’accusé Frédéric Péchier les aurait empoisonnés pour pousser Colette Arbez vers la sortie: “je ferai ce qu’il faut pour la faire partir”, avait-il glissé à un collègue.Il aurait même conseillé à sa consoeur, qu’il avait croisée à la clinique alors qu’elle était en fin d’arrêt maladie, de ne pas revenir – conseil qu’elle n’avait pas suivi. Le lendemain, jour de son retour au bloc opératoire, un de ses patients faisait un arrêt cardiaque.Selon l’enquêteur, Colette Arbez estimait que Frédéric Péchier était “âpre au gain”, et les deux anesthésistes “ne s’entendaient pas très bien”. Après les drames, Colette Arbez avait été retirée des salles d’opération et assignée en fin de carrière aux consultations. Frédéric Péchier et deux autres collègues s’étaient réparti ses “blocs plus rémunérateurs”, remarque le policier.L’accusé était “particulièrement odieux” avec sa collègue, a témoigné l’infirmière anesthésiste Martine Moel: lors de l’arrêt cardiaque d’un patient du Dr Arbez, “on avait l’impression qu’il était au spectacle. Il nous regardait nous agiter dans tous les sens, comme si ça lui faisait plaisir”.”C’est un ressenti que vous réinventez aujourd’hui”, lui oppose l’avocat de la défense, Me Randall Schwerdorffer: “avec tout ce qui se passe, les gens ont tendance à en rajouter”.Une autre anesthésiste de la clinique avait en revanche estimé que Frédéric Péchier “ne disait jamais de mal de Colette” et qu’il “avait proposé de l’aider”.L’accusé de 53 ans doit répondre de 30 empoisonnements de patients, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017. Il a toujours clamé son innocence et comparait libre. Le verdict est attendu le 10 décembre.

Préparation pour un sommet Trump-Poutine, Zelensky prêt à s’y joindre

Moscou et Washington ont entamé lundi les discussions en vue d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump attendue prochainement à Budapest, Volodymyr Zelensky se disant prêt à s’y joindre s’il recevait une invitation.Les présidents américain et russe doivent se retrouver à Budapest pour leur deuxième sommet destiné à trouver une issue à la guerre en Ukraine, envahie début 2022 par la Russie qui a déclenché le pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale.Ni la date ni les modalités précises de la rencontre n’ont encore été annoncées.”Il y a beaucoup de travail de fond à faire”, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Lundi, une conversation téléphonique “constructive” entre les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et américain Marco Rubio a porté sur les “mesures concrètes possibles” pour la tenue de cette rencontre, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.M. Zelensky s’est déclaré prêt à s’y joindre, même s’il a estimé que Budapest n’est pas “le meilleur lieu pour cette réunion” au vu des relations entre MM. Orban et Poutine.- Conditions russes -“S’il s’agit d’une invitation sous la forme d’une rencontre à trois” ou “d’une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d’accord”, a déclaré M. Zelensky. Proche allié de Donald Trump au sein de l’Union européenne, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, est resté conciliant avec Vladimir Poutine malgré l’invasion de l’Ukraine et très critique envers Volodymyr Zelensky.La capitale hongroise reste aussi associée à un douloureux épisode pour Kiev. C’est là que l’ancienne république soviétique a conclu en 1994 un accord, connu sous le nom de mémorandum de Budapest, par lequel elle acceptait de remettre à la Russie les armes nucléaires soviétiques stockées sur son territoire en échange de garanties de sécurité territoriale de la part de Moscou, Londres et Washington. Moscou a violé ce mémorandum d’abord en annexant la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, puis en lançant son invasion de grande envergure en 2022. Selon M. Zelensky, les conditions de la Russie pour aboutir à une paix demeurent inchangées, avec notamment le retrait des forces ukrainiennes de la totalité du Donbass, région industrielle de l’est de l’Ukraine que Moscou veut annexer après y avoir soutenu depuis 2014 une lutte armée séparatiste.Il a précisé avoir expliqué à ses interlocuteurs américains, lors de sa visite à Washington vendredi, que “la position de l’Ukraine n’avait pas changé”, c’est-à-dire qu’elle rejetait les conditions russes.”Nous n’allons pas donner la victoire aux Russes”, a-t-il insisté.”Mettre la pression sur l’Ukraine en tant que victime n’est pas la bonne approche”, a souligné lundi la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas. “Si l’agression (de la Russie) porte ses fruits, cela incite à la reproduire ailleurs”, a-t-elle fait valoir.- 25 systèmes Patriot -M. Zelensky a par ailleurs indiqué devant la presse à Kiev que son pays, bombardé quotidiennement par la Russie, avait besoin de 25 systèmes antiaériens américains Patriot supplémentaires, une arme moderne et coûteuse.Il a affirmé avoir “engagé des discussions avec des entreprises du secteur de la défense” afin “de préparer un contrat pour 25 systèmes Patriot”. Les Etats-Unis ne fournissant plus à l’Ukraine que des armements payés par les Européens, l’argent pour ces Patriot devrait provenir notamment de “l’utilisation des avoirs russes gelés” en Europe depuis l’invasion, a plaidé le chef de l’Etat ukrainien.Vendredi, lors de sa visite à Washington, le président ukrainien n’était pas parvenu à convaincre Donald Trump de fournir à l’Ukraine des missiles de croisière américains Tomahawk, au lendemain d’un long appel de celui-ci avec M. Poutine.

Préparation pour un sommet Trump-Poutine, Zelensky prêt à s’y joindre

Moscou et Washington ont entamé lundi les discussions en vue d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump attendue prochainement à Budapest, Volodymyr Zelensky se disant prêt à s’y joindre s’il recevait une invitation.Les présidents américain et russe doivent se retrouver à Budapest pour leur deuxième sommet destiné à trouver une issue à la guerre en Ukraine, envahie début 2022 par la Russie qui a déclenché le pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale.Ni la date ni les modalités précises de la rencontre n’ont encore été annoncées.”Il y a beaucoup de travail de fond à faire”, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Lundi, une conversation téléphonique “constructive” entre les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et américain Marco Rubio a porté sur les “mesures concrètes possibles” pour la tenue de cette rencontre, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.M. Zelensky s’est déclaré prêt à s’y joindre, même s’il a estimé que Budapest n’est pas “le meilleur lieu pour cette réunion” au vu des relations entre MM. Orban et Poutine.- Conditions russes -“S’il s’agit d’une invitation sous la forme d’une rencontre à trois” ou “d’une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d’accord”, a déclaré M. Zelensky. Proche allié de Donald Trump au sein de l’Union européenne, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, est resté conciliant avec Vladimir Poutine malgré l’invasion de l’Ukraine et très critique envers Volodymyr Zelensky.La capitale hongroise reste aussi associée à un douloureux épisode pour Kiev. C’est là que l’ancienne république soviétique a conclu en 1994 un accord, connu sous le nom de mémorandum de Budapest, par lequel elle acceptait de remettre à la Russie les armes nucléaires soviétiques stockées sur son territoire en échange de garanties de sécurité territoriale de la part de Moscou, Londres et Washington. Moscou a violé ce mémorandum d’abord en annexant la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, puis en lançant son invasion de grande envergure en 2022. Selon M. Zelensky, les conditions de la Russie pour aboutir à une paix demeurent inchangées, avec notamment le retrait des forces ukrainiennes de la totalité du Donbass, région industrielle de l’est de l’Ukraine que Moscou veut annexer après y avoir soutenu depuis 2014 une lutte armée séparatiste.Il a précisé avoir expliqué à ses interlocuteurs américains, lors de sa visite à Washington vendredi, que “la position de l’Ukraine n’avait pas changé”, c’est-à-dire qu’elle rejetait les conditions russes.”Nous n’allons pas donner la victoire aux Russes”, a-t-il insisté.”Mettre la pression sur l’Ukraine en tant que victime n’est pas la bonne approche”, a souligné lundi la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas. “Si l’agression (de la Russie) porte ses fruits, cela incite à la reproduire ailleurs”, a-t-elle fait valoir.- 25 systèmes Patriot -M. Zelensky a par ailleurs indiqué devant la presse à Kiev que son pays, bombardé quotidiennement par la Russie, avait besoin de 25 systèmes antiaériens américains Patriot supplémentaires, une arme moderne et coûteuse.Il a affirmé avoir “engagé des discussions avec des entreprises du secteur de la défense” afin “de préparer un contrat pour 25 systèmes Patriot”. Les Etats-Unis ne fournissant plus à l’Ukraine que des armements payés par les Européens, l’argent pour ces Patriot devrait provenir notamment de “l’utilisation des avoirs russes gelés” en Europe depuis l’invasion, a plaidé le chef de l’Etat ukrainien.Vendredi, lors de sa visite à Washington, le président ukrainien n’était pas parvenu à convaincre Donald Trump de fournir à l’Ukraine des missiles de croisière américains Tomahawk, au lendemain d’un long appel de celui-ci avec M. Poutine.

Armement naval : TKMS brille dès ses débuts à la Bourse de Francfort

TKMS, la branche navale du conglomérat allemand Thyssenkrupp, a fait une entrée fracassante lundi à la Bourse de Francfort, marquant l’indépendance du spécialiste des sous-marins dans une Europe se réarmant face à la menace russe.L’action TKMS a terminé la séance à 81,10 euros, après avoir été introduite à 60 euros en matinée, dépassant déjà les attentes des analystes. Le cours est monté jusqu’à 106,5 euros en cours de séance.Le fabricant de sous-marins et de corvettes est ainsi valorisé environ 5 milliards d’euros, pour plus de 63 millions d’actions composant le capital.Depuis le début de la guerre en Ukraine, les budgets de la défense augmentent sensiblement en Europe, alors que les Etats-Unis de Donald Trump exhortent les 27 à prendre davantage en main leur propre sécurité.En Allemagne, les dépenses consacrées aux forces armées devraient atteindre 162 milliards d’euros en 2029, plus du triple du budget de la défense d’avant-guerre en Ukraine.”Nous franchissons une étape vers l’indépendance” et “c’est également un pas vers l’avenir de l’Europe”, a salué le patron de la branche Oliver Burkhardt dans un discours, avant d’agiter traditionnellement la cloche pour célébrer les débuts du négoce. Le leader mondial des sous-marins conventionnels s’éloigne ainsi de Thyssenkrupp, engagé dans une vaste restructuration de sa structure obsolète de conglomérat pour sortir de la crise.Le groupe d’Essen (ouest) garde néanmoins le contrôle sur TKMS, avec 51% des parts. Le reste est partagé avec les actionnaires du conglomérat, qui ont reçu vendredi une action TKMS pour 20 actions Thyssenkrupp détenues.”Nous avons besoin de cette flexibilité et de cette agilité, car les exigences à notre égard augmentent rapidement en raison des tensions géopolitiques croissantes”, a ajouté M. Burkhardt.En interview avec l’AFP lundi, Paul Glaser, directeur financier de TKMS, assure que l’entrée en bourse facilitera l’accès à des liquidités pour financer la croissance de l’entreprise et honorer les commandes.”Avant, nous faisions partie d’un conglomérat, maintenant nous pouvons vraiment nous concentrer sur la défense”, a-t-il assuré, constatant “une forte demande pour tous nos produits”.Bien que cette division ne représente qu’environ 6% du chiffre d’affaires de Thyssenkrupp en 2024, elle reste rentable grâce aux contrats avec plusieurs armées européennes et alliées et au dynamisme du réarmement européen, portant le carnet de commandes de TKMS à plus de 18 milliards d’euros.Son introduction en Bourse complique par ailleurs toute fusion avec d’autres acteurs européens, le gouvernement allemand ayant obtenu un droit de veto et un siège au conseil de surveillance pour protéger la technologie sensible des sous-marins.  L’entrée en Bourse de TKMS a profité de l’appétit des investisseurs pour les valeurs défense. Leurs cours ont plus que doublé depuis un an, entre le fabricant du char Léopard, Rheinmetall, le spécialiste de l’électronique Hensoldt et le fabricant de boîtes de vitesse pour engins militaires Renk.