Le Pakistan prévient qu’il “vengera” les morts causées par les frappes indiennes

Le Pakistan a prévenu qu’il “vengera” les personnes tuées par les frappes aériennes indiennes qui, selon New Delhi, répondaient à une attaque au Cachemire, ce qui laisse présager une escalade imminente des pires violences depuis des décennies entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire.L’Inde et le Pakistan ont échangé des tirs d’artillerie mercredi après des frappes de missiles indiennes dans la nuit, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien, la plus grave confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.”Nous nous engageons à venger chaque goutte de sang de ces martyrs”, a lancé mercredi soir le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un discours à la nation.- “régler ses comptes” -Le ministre pakistanais de la défense, Khawaja Muhammad Asif, a accusé le Premier ministre indien Narendra Modi d’avoir mené les bombardements pour “renforcer” sa popularité, ajoutant qu’Islamabad “ne tarderait pas à régler ses comptes”.Depuis que des tireurs ont abattu 26 personnes à Pahalgam, au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux pays d’Asie du Sud, rivaux depuis la partition de l’ancien Inde britannique en 1947.L’escalade des tensions a viré à l’affrontement militaire dans la nuit – déclenchant aussitôt les propositions de médiation de Pékin et de Londres, tandis que l’UE, l’ONU, Moscou, Washington et Paris appelaient à la retenue.”Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant”, a déclaré le président américain Donald Trump à Washington.Les deux armées ont échangé des tirs d’artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat de Pahalgam.Le ministre indien de la Défense Rajnath Singh a répété que ces frappes n’avaient visé que des “camps terroristes” soigneusement identifiés pour “éviter la population ou des secteurs civils”.L’Inde a affirmé avoir détruit neuf sites présentés comme abritant des membres du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba (LeT) auquel elle attribue la responsabilité de l’attentat au Cachemire indien, jamais revendiqué.New Delhi accuse le Pakistan de soutenir le LeT, ce qu’Islamabad nie fermement.Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont fait 31 morts et 57 blessés, selon un dernier bilan de l’armée pakistanaise. Un précédent bilan faisait état de 26 civils tués.Un porte-parole de l’armée pakistanaise a déclaré mercredi soir que l’augmentation du nombre de morts était due “aux tirs non provoqués de l’Inde sur la ligne de démarcation et aux violations du cessez-le-feu”.L’armée a ajouté que les frappes indiennes avaient également endommagé un barrage hydroélectrique au Cachemire.Le Pakistan affirme avoir “abattu cinq avions indiens” dans l’espace aérien de son voisin, tandis qu’une source sécuritaire indienne a indiqué à l’AFP que trois chasseurs de l’armée de l’air indienne s’étaient écrasés, pour des raisons qui n’ont pas été immédiatement précisées.L’Inde, elle, recense 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch, cible de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l’AFP.”Nous avons été réveillés par des tirs (…), j’ai vu des obus tomber”, a rapporté à l’agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.De violentes explosions ont aussi secoué plus tôt dans la nuit les alentours de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.De l’autre côté de la frontière de facto au Cachemire, Mohammed Salman, qui vit près d’une mosquée visée par des missiles indiens dans la grande ville de Muzaffarabad, a raconté à l’AFP la “panique partout”. “Il y a eu des bruits terribles dans la nuit”, lâche-t-il. Dans la région, les funérailles des victimes ont commencé. A Muzaffarabad, des dizaines de Pakistanais, tête baissée autour d’un cercueil en bois, sont venus rendre un dernier hommage à une victime.Sur le site d’une frappe, les observateurs militaires des Nations unies déployés dans la zone disputée inspectaient les dégâts.”L’attaque conduite la nuit dernière par l’Inde fait courir le risque d’une guerre totale”, a dit le ministère turc des Affaires étrangères.Le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar a, lui, multiplié les appels téléphoniques avec le Japon, la France, l’Allemagne et l’Espagne pour justifier les frappes.- “Un grand boum” -L’un des sites ciblés est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du Lashkar-e-Taiba, accusé par l’Inde d’avoir mené, outre l’attaque du 22 avril, les sanglantes attaques coordonnées qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville visée, a raconté à l’AFP avoir d’abord entendu “un grand boum”.”J’ai eu très peur, comme si c’était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes”, a-t-il poursuivi.Environ 200 Pakistanais ont défilé tôt mercredi dans la ville méridionale de Hyderabad, brûlant des drapeaux indiens et des portraits de Narendra Modi.Les représailles indiennes ont été accueillies avec satisfaction dans les rues de New Delhi.Le Premier ministre Narendra Modi “a vengé les morts” du 22 avril, s’est réjoui auprès de l’AFP G.B. Rajakumar, un chauffeur de la capitale.Pour Praveen Donthi, du centre de réflexion International Crisis Group, “l’escalade a atteint un niveau supérieur à celui de la dernière crise survenue en 2019, avec des conséquences potentielles terribles”. Cette année-là, New Delhi avait frappé le sol pakistanais après une attaque meurtrière contre un de ses convois militaires au Cachemire.burs-pa/jma/ybl/am/lpt/emd/liu

Le Pakistan prévient qu’il “vengera” les morts causées par les frappes indiennes

Le Pakistan a prévenu qu’il “vengera” les personnes tuées par les frappes aériennes indiennes qui, selon New Delhi, répondaient à une attaque au Cachemire, ce qui laisse présager une escalade imminente des pires violences depuis des décennies entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire.L’Inde et le Pakistan ont échangé des tirs d’artillerie mercredi après des frappes de missiles indiennes dans la nuit, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien, la plus grave confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.”Nous nous engageons à venger chaque goutte de sang de ces martyrs”, a lancé mercredi soir le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un discours à la nation.- “régler ses comptes” -Le ministre pakistanais de la défense, Khawaja Muhammad Asif, a accusé le Premier ministre indien Narendra Modi d’avoir mené les bombardements pour “renforcer” sa popularité, ajoutant qu’Islamabad “ne tarderait pas à régler ses comptes”.Depuis que des tireurs ont abattu 26 personnes à Pahalgam, au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux pays d’Asie du Sud, rivaux depuis la partition de l’ancien Inde britannique en 1947.L’escalade des tensions a viré à l’affrontement militaire dans la nuit – déclenchant aussitôt les propositions de médiation de Pékin et de Londres, tandis que l’UE, l’ONU, Moscou, Washington et Paris appelaient à la retenue.”Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant”, a déclaré le président américain Donald Trump à Washington.Les deux armées ont échangé des tirs d’artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat de Pahalgam.Le ministre indien de la Défense Rajnath Singh a répété que ces frappes n’avaient visé que des “camps terroristes” soigneusement identifiés pour “éviter la population ou des secteurs civils”.L’Inde a affirmé avoir détruit neuf sites présentés comme abritant des membres du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba (LeT) auquel elle attribue la responsabilité de l’attentat au Cachemire indien, jamais revendiqué.New Delhi accuse le Pakistan de soutenir le LeT, ce qu’Islamabad nie fermement.Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont fait 31 morts et 57 blessés, selon un dernier bilan de l’armée pakistanaise. Un précédent bilan faisait état de 26 civils tués.Un porte-parole de l’armée pakistanaise a déclaré mercredi soir que l’augmentation du nombre de morts était due “aux tirs non provoqués de l’Inde sur la ligne de démarcation et aux violations du cessez-le-feu”.L’armée a ajouté que les frappes indiennes avaient également endommagé un barrage hydroélectrique au Cachemire.Le Pakistan affirme avoir “abattu cinq avions indiens” dans l’espace aérien de son voisin, tandis qu’une source sécuritaire indienne a indiqué à l’AFP que trois chasseurs de l’armée de l’air indienne s’étaient écrasés, pour des raisons qui n’ont pas été immédiatement précisées.L’Inde, elle, recense 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch, cible de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l’AFP.”Nous avons été réveillés par des tirs (…), j’ai vu des obus tomber”, a rapporté à l’agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.De violentes explosions ont aussi secoué plus tôt dans la nuit les alentours de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.De l’autre côté de la frontière de facto au Cachemire, Mohammed Salman, qui vit près d’une mosquée visée par des missiles indiens dans la grande ville de Muzaffarabad, a raconté à l’AFP la “panique partout”. “Il y a eu des bruits terribles dans la nuit”, lâche-t-il. Dans la région, les funérailles des victimes ont commencé. A Muzaffarabad, des dizaines de Pakistanais, tête baissée autour d’un cercueil en bois, sont venus rendre un dernier hommage à une victime.Sur le site d’une frappe, les observateurs militaires des Nations unies déployés dans la zone disputée inspectaient les dégâts.”L’attaque conduite la nuit dernière par l’Inde fait courir le risque d’une guerre totale”, a dit le ministère turc des Affaires étrangères.Le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar a, lui, multiplié les appels téléphoniques avec le Japon, la France, l’Allemagne et l’Espagne pour justifier les frappes.- “Un grand boum” -L’un des sites ciblés est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du Lashkar-e-Taiba, accusé par l’Inde d’avoir mené, outre l’attaque du 22 avril, les sanglantes attaques coordonnées qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville visée, a raconté à l’AFP avoir d’abord entendu “un grand boum”.”J’ai eu très peur, comme si c’était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes”, a-t-il poursuivi.Environ 200 Pakistanais ont défilé tôt mercredi dans la ville méridionale de Hyderabad, brûlant des drapeaux indiens et des portraits de Narendra Modi.Les représailles indiennes ont été accueillies avec satisfaction dans les rues de New Delhi.Le Premier ministre Narendra Modi “a vengé les morts” du 22 avril, s’est réjoui auprès de l’AFP G.B. Rajakumar, un chauffeur de la capitale.Pour Praveen Donthi, du centre de réflexion International Crisis Group, “l’escalade a atteint un niveau supérieur à celui de la dernière crise survenue en 2019, avec des conséquences potentielles terribles”. Cette année-là, New Delhi avait frappé le sol pakistanais après une attaque meurtrière contre un de ses convois militaires au Cachemire.burs-pa/jma/ybl/am/lpt/emd/liu

Aux Etats-Unis, la Fed prolonge le statu quo sur ses taux devant “tellement d’incertitudes”

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé à l’unanimité de laisser ses taux inchangés mercredi, se disant dans l’incapacité de prévoir où va l’économie américaine confrontée à l’onde de choc des nouveaux droits de douane de Donald Trump.Il y a “tellement d’incertitudes” autour des répercussions de ces nouvelles taxes sur les importations que la Fed préfère ne pas bouger ses taux pour l’instant, a déclaré son président Jerome Powell en conférence de presse.Depuis la dernière réunion de la banque centrale, en mars, le locataire de la Maison Blanche a déclenché un séisme économique.Lors de ce qu’il a lui même surnommé “jour de la libération”, le 2 avril, il a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits importés aux États-Unis.Donald Trump a depuis partiellement fait marche arrière et promis des “deals” avec les partenaires majeurs des Etats-Unis pour alléger la facture. Aucun n’a encore été annoncé.Les droits de douane restent beaucoup plus élevés qu’avant le début de son second mandat, et les échanges avec la Chine sont quasiment à l’arrêt.Des responsables américains et chinois ont rendez-vous pendant le week-end en Suisse pour poser les bases d’une négociation.Le statu quo sur les taux d’intérêt (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre) était largement anticipé par les marchés.La Bourse de New York n’a pas dévié de sa trajectoire à l’issue de cette décision, et a terminé la séance en hausse.- “Défi” -“Que cela plaise ou non, le leitmotiv du président de la Fed a toujours été de prendre des décisions réfléchies à partir de données économiques incontestables”, relève dans une note Charlie Ripley, chargé de stratégies d’investissements chez Allianz Investment Management.”La patience est une vertu et la Fed en a apparemment beaucoup en réserve”, ajoute-t-il, s’attendant à ce que la Fed s’abstienne de baisser ses taux jusqu’à ce qu’elle engrange assez d’éléments attestant d’un ralentissement de l’économie. Les baromètres réguliers – sur le moral des consommateurs notamment – montrent une nervosité croissante, de même que les communications des entreprises.Toutefois, les indicateurs de référence n’ont pas déraillé: 4,2% de chômage en avril, 2,3% d’inflation sur un an en mars, légèrement au-dessus de la cible de la Fed. “Ces données officielles témoignent d’une situation passée. Et toutes les informations qui remontent par ailleurs sont plutôt mauvaises”, souligne auprès de l’AFP l’ancien économiste de la Fed Rodney Ramcharan.”La Fed n’a pas beaucoup de bonnes options devant elle”, ajoute celui qui enseigne désormais la finance dans une école de commerce californienne. “C’est vraiment un choix compliqué.”Jerome Powell a admis que la Fed pourrait se retrouver face à un “défi” si le chômage augmente en même temps que les prix.Pour juguler l’inflation, une banque centrale augmente généralement ses taux directeurs, qui guident le coût du crédit pour les entreprises et particuliers.En revanche, si des emplois sont détruits, elle est censée les baisser pour donner un coup de fouet à l’activité économique.En plus de ce contexte ultra changeant, la Fed – et surtout son président – font face à des critiques répétées de Donald Trump, qui veut voir les taux baisser, ce qui aurait le mérite d’amortir quelque peu l’impact des droits de douane, au risque de nourrir l’inflation.Les déclarations présidentielles “n’affectent pas du tout notre travail”, a assuré M. Powell. “Nous considérons, a-t-il poursuivi, toujours uniquement les données économiques, les perspectives, la balance des risques et c’est tout. Donc cela n’affecte vraiment pas ni notre travail, ni la manière dont nous l’exécutons.”

US envoy Witkoff briefs UN Security Council on Gaza, other issues

US envoy Steve Witkoff briefed members of the UN Security Council on Wednesday about various topics, including Gaza, participants in the closed-door talks said.The informal meeting in New York came a day after Witkoff was formally sworn in as President Donald Trump’s special envoy for the Middle East.At the swearing-in ceremony, Trump teased a “very, very big announcement” to come before his multi-nation visit to the Middle East next week, without providing details.Witkoff, a billionaire real estate developer and close Trump ally, has been acting as lead US negotiator on several major disputes, including the Israel-Hamas war, the Russia-Ukraine conflict and  Iran’s nuclear program.After the meeting Wednesday, ambassadors from the UN Security Council’s 14 other members declined to give details of Witkoff’s remarks.”It was confidential,” Pakistani Ambassador Asim Iftikhar Ahmad said.Panamanian Ambassador Eloy Alfaro de Alba called it “an informal meeting, it was very interesting, about various subjects, not only Gaza.”Since Trump’s return to office in January there has not been a permanent US ambassador to the UN, making it difficult for council members to stay abreast of American positions on various issues, some diplomats have said.Witkoff also met separately on Wednesday with Israel’s UN ambassador, Danny Danon.Danon said afterward they had an “important discussion about the regional issues.””We will continue to cooperate with our strongest ally, the United States,” he added.

US envoy Witkoff briefs UN Security Council on Gaza, other issues

US envoy Steve Witkoff briefed members of the UN Security Council on Wednesday about various topics, including Gaza, participants in the closed-door talks said.The informal meeting in New York came a day after Witkoff was formally sworn in as President Donald Trump’s special envoy for the Middle East.At the swearing-in ceremony, Trump teased a “very, very big announcement” to come before his multi-nation visit to the Middle East next week, without providing details.Witkoff, a billionaire real estate developer and close Trump ally, has been acting as lead US negotiator on several major disputes, including the Israel-Hamas war, the Russia-Ukraine conflict and  Iran’s nuclear program.After the meeting Wednesday, ambassadors from the UN Security Council’s 14 other members declined to give details of Witkoff’s remarks.”It was confidential,” Pakistani Ambassador Asim Iftikhar Ahmad said.Panamanian Ambassador Eloy Alfaro de Alba called it “an informal meeting, it was very interesting, about various subjects, not only Gaza.”Since Trump’s return to office in January there has not been a permanent US ambassador to the UN, making it difficult for council members to stay abreast of American positions on various issues, some diplomats have said.Witkoff also met separately on Wednesday with Israel’s UN ambassador, Danny Danon.Danon said afterward they had an “important discussion about the regional issues.””We will continue to cooperate with our strongest ally, the United States,” he added.

Pakistan warns will ‘avenge’ deaths from Indian strikes

Pakistan has warned it will “avenge” those killed by Indian air strikes that New Delhi said were in response to an attack in Kashmir, signalling an imminent escalation in the worst violence in decades between the nuclear-armed neighbours.At least 43 deaths have been reported so far, with Islamabad saying 31 civilians were killed by the Indian strikes and firing along the border, and New Delhi adding at least 12 dead from Pakistani shelling.”We make this pledge, that we will avenge each drop of the blood of these martyrs,” Pakistani Prime Minister Shehbaz Sharif said in an address to the nation late Wednesday.India’s army said it destroyed nine “terrorist camps” in Pakistan in the early hours of Wednesday, two weeks after New Delhi blamed Islamabad for backing an attack on tourists in the Indian-administered side of disputed Kashmir — a charge Pakistan denies.Pakistan military spokesman Ahmed Sharif Chaudhry said five Indian jets had been downed across the border.An Indian senior security source, who asked not to be named, said three of its fighter jets had crashed on home territory.The two sides have exchanged heavy artillery fire along the Line of Control that divides Kashmir, which both countries claim in full but administer separately. The South Asian neighbours have fought two full-scale wars over the divided territory since they were carved out of the sub-continent after gaining independence from British rule in 1947.”There were terrible sounds during the night, there was panic among everyone,” said Muhammad Salman, who lives close to a mosque in Pakistan-administered Kashmir that was hit by an Indian strike.”We are moving to a safer place… we are homeless now,” added 24-year-old Tariq Mir, who was hit in the leg by shrapnel. India said that its actions “have been focused, measured and non-escalatory”.Pakistan Defence Minister Khawaja Muhammad Asif accused Indian Prime Minister Narendra Modi of launching the strikes to “shore up” his domestic popularity, adding that Islamabad “won’t take long to settle the score”.- ‘People are fleeing’ -On Wednesday night, the Pakistani military spokesman said firing was “ongoing” at the Line of Control and that Islamabad would take retaliatory action against the air strikes.Chaudhry reiterated Pakistan’s “right to respond, in self-defence, at time, place, and manner of its choosing,” adding that the armed forces had been “authorised” to do so by the government. The largest Indian strike was on an Islamic seminary near the Punjab city of Bahawalpur, killing 13 people, according to the Pakistan military. A government health and education complex in Muridke, 30 kilometres (20 miles) from Lahore, was blown apart, along with the mosque in Muzaffarabad — the main city of Pakistan-administered Kashmir — killing its caretaker.Four children were among those killed in Wednesday’s attacks, according to the Pakistan military. Pakistan also said a hydropower plant in Kashmir was targeted by India, damaging a dam structure, after India threatened to stop the flow of water on its side of the border.India’s Defence Minister Rajnath Singh said the operation was New Delhi’s “right to respond” following the attack on tourists in Pahalgam in Kashmir last month. Pakistan has denied any involvement in that assault, which killed 26 people, mainly Hindu men, on April 22.In Muzaffarabad, United Nations military observers arrived to inspect the mosque that Islamabad said was struck by India. Residents collected damaged copies of the Koran from among concrete, wood, and iron debris.In Indian-administered Kashmir, residents fled in panic from the Pakistani shelling.”There was firing from Pakistan, which damaged the houses and injured many,” said Wasim Ahmed, 29, from Salamabad village. “People are fleeing.” – Calls for restraint -India had been widely expected to respond militarily to the Pahalgam attack, which it blamed on Pakistan-based group Lashkar-e-Taiba, a UN-designated terrorist organisation.The two nations had traded days of threats and tit-for-tat diplomatic measures, and Pakistan conducted two missile tests.The Indian army has reported nightly gunfire along the heavily militarised Line of Control since April 24.Diplomats and world leaders have piled pressure on both countries to step back from the brink.”The world cannot afford a military confrontation between India and Pakistan,” the spokesman for UN chief Antonio Guterres said.On Wednesday, US President Donald Trump called for a halt to the fighting, adding: “If I can do anything to help, I will be there.”Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi was expected in New Delhi late on Wednesday, two days after a visit to Islamabad, as Tehran seeks to mediate. Rebels in Indian-administered Kashmir have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.India regularly blames Pakistan for backing armed groups fighting its forces in Kashmir, a charge that Islamabad denies.burs-pjm-aha/sst

US Fed pauses rate cuts again and warns of inflation, unemployment risks

The US Federal Reserve on Wednesday announced another pause in rate cuts and warned of higher risks to its inflation and unemployment goals in a likely reference to President Donald Trump’s tariff rollout.Policymakers voted unanimously to hold the US central bank’s key lending rate at between 4.25 percent and 4.50 percent, the Fed said in a statement.Speaking to reporters in Washington after the decision was published, Fed Chair Jerome Powell said there was “a great deal of uncertainty” about where the Trump administration’s tariff policies will end up. The US president introduced steep levies last month on China and lower “baseline” levies of 10 percent on goods from most other countries, sparking weeks of turbulence in the financial markets. The White House also slapped higher tariffs on dozens of other trading partners and then abruptly paused them until July to give the United States time to renegotiate existing trade arrangements.Many analysts have warned that the administration’s actions will likely push up inflation and unemployment while slowing growth — at least in the short run.That could complicate the path towards rate cuts for the Fed, which has a dual mandate to act independently of political pressure to keep inflation at two percent over the longer term, and the unemployment rate as low as possible. – ‘A really difficult choice’ -The Fed said Wednesday that “swings in net exports” did not appear to have affected the solid economic activity — a nod to the pre-tariff surge in imports in the first quarter ahead of the introduction of Trump’s “liberation day” tariffs.Wall Street stocks closed higher following the Fed’s decision.The “hard” economic data published in recent weeks points towards an economic slowdown, while the unemployment rate has hovered close to historic lows, and the inflation rate has trended towards the Fed’s two percent target.However, the “softer” economic survey data have pointed to a sharp drop-off in consumer confidence and growing expectations of higher inflation over the longer term — in contrast to the market’s inflation expectations, which remain relatively well-anchored.”All the hard data are backward looking,” former Fed economist Rodney Ramcharan told AFP on Wednesday. “And all the soft data that they’re getting…those data look pretty bad.””The Fed doesn’t have a lot of good options in front of them,” added Ramcharan, now a professor of finance at the University of Southern California’s Marshall School of Business. “It’s a really difficult choice.”- Rate cuts delayed – Powell was also asked about the recent public criticism leveled at him and the Fed by senior government officials — including the president, who has called for him to cut rates to boost economic growth.An upbeat Powell said Trump’s criticism didn’t affect the Fed’s job of tackling inflation and unemployment “at all.””We are always going to consider only the economic data, the outlook, the balance of risks, and that’s it,” he added. Following the April tariff rollout, many analysts pared back or delayed their expectation of rate cuts for this year, predicting that tariffs will push up prices and slow growth — at least in the short run.  “The best course of action for the FOMC may simply be to wait for more clarity about trade policy and its implications for the U.S. economy,” Wells Fargo chief economist Jay Bryson wrote in an investor note after the decision was published by the Fed’s rate-setting Federal Open Market Committee.”While the Fed is, and should be, focused on the fragility of inflation expectations, we expect that by late summer labor market weakness will prompt a policy response,” JPMorgan chief economist Michael Feroli wrote in a note to clients, penciling in a first rate cut for September. 

New accuser testifies against Weinstein in New York retrial

A Polish model testified Wednesday against fallen film mogul Harvey Weinstein in his retrial on sex assault charges, the first time the woman claiming the former Miramax boss forced oral sex on her has been heard in criminal court.Kaja Sokola, 39, alleges that Weinstein sexually assaulted her in spring 2006 in a Manhattan hotel, claims the former cinema scion denies.While the other accusers in the New York case — onetime production assistant Miriam Haley and then-aspiring actress Jessica Mann — testified at Weinstein’s original trial, Sokola is being heard for the first time.The accounts of the other two women helped galvanize the #MeToo movement nearly a decade ago, but the case is being re-prosecuted as Weinstein faces a new trial in New York.Weinstein’s 2020 convictions on charges relating to Haley and Mann were overturned last year by the New York Court of Appeals, which ruled that the way witnesses were handled in the original trial was unlawful.The former Miramax studio boss is charged in the New York retrial with the 2006 sexual assault of Haley and the 2013 rape of Mann, as well as the assault on Sokola.He was in court Wednesday, pushed to the defense bench in a wheelchair to which he was handcuffed until he was unshackled by one of the two court officers guarding him.He leaned back in his chair as Sokola entered the courtroom and swore an oath, listening intently to her recall her experience which was not shared with the jury at his initial trial in 2020.Prosecutor Shannon Lucey walked Sokola through her education and first forays into modeling, showing the court several shots of her as a teen adorning magazine spreads, before touching on how she came to New York in 2002 to work. Her testimony will continue Thursday.Weinstein — the producer of box office hits such as “Pulp Fiction” and “Shakespeare in Love” — has never acknowledged any wrongdoing.He is serving a 16-year prison sentence after being convicted in California of raping and assaulting a European actress more than a decade ago.