Poutine célèbre le 9-Mai en grande pompe, sans trêve sur le front selon Kiev

Vladimir Poutine doit s’exprimer vendredi devant les troupes russes et les dirigeants d’une vingtaine de pays rassemblés sur la place Rouge à Moscou pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, un événement commémoré pour la quatrième année consécutive dans l’ombre du conflit en Ukraine.Cette année, le président russe a ordonné à ses soldats d’observer un cessez-le-feu en Ukraine du 8 au 10 mai, à l’occasion de ces célébrations qui seront couronnées, comme chaque année, par un grand défilé militaire sous les murs du Kremlin.Mais l’Ukraine, qui fait face depuis 2022 à une offensive de grande ampleur, a accusé jeudi l’armée russe d’attaquer sur toute la ligne de front, évoquant des centaines de violations de la trêve.Les forces russes ont assuré, elles, “respecter strictement” le cessez-le-feu, affirmant simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.Le président américain Donald Trump a appelé jeudi soir les deux pays à un “cessez-le-feu inconditionnel” de 30 jours.Les dirigeants d’une vingtaine de nations doivent se tenir aux côtés de M. Poutine, dont les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi que ceux de pays traditionnellement alliés à la Russie tels que le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela.Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico – défiant les injonctions de Bruxelles – et le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic sont également annoncés, de même que le président des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché par la justice bosnienne.- Cérémonies d’une ampleur inédite -Depuis mardi, Moscou et Kiev ont continué leurs frappes aériennes croisées, entraînant en Russie le retard ou l’annulation de centaines de vols à cause d’attaques de drones ukrainiens.Le Kremlin a dit prendre “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des célébrations, y compris en limitant l’accès à internet pour contrecarrer les attaques de drones.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui qualifié la parade militaire prévue à Moscou de défilé “de mensonges”.Les autorités russes ont promis cette année des cérémonies d’une ampleur inédite pour le 9-Mai, la principale grand-messe patriotique en Russie et dans d’autres ex-républiques soviétiques.Depuis plusieurs jours, les rues de la capitale russe sont pavoisées aux couleurs nationales et l’immense majorité des commerces et des restaurants ont placardé des affiches appelant à “se souvenir” de la victoire de 1945 et à se montrer “fiers”.Ces trois dernières années, M. Poutine a souvent renvoyé à la mémoire de la victoire sur l’Allemagne nazie pour défendre l’offensive militaire contre l’Ukraine, la Russie assurant vouloir “dénazifier” ce pays voisin dont elle occupe toujours environ 20% du territoire.La Seconde Guerre mondiale, qui a fait plus de 20 millions de morts en URSS et réclamé des sacrifices inouïs à la population, a causé un traumatisme qui se ressent toujours au sein de la société et qui a nourri un patriotisme exploité par le président russe.Peu après le début de l’assaut contre l’Ukraine, les autorités russes ont interdit toute critique des forces armées, accentuant une répression qui a jeté plusieurs centaines de personnes en prison et poussé des milliers d’autres à s’exiler.- Craintes d’attaques -Hormis les dirigeants, des soldats de 13 pays doivent prendre part à la grande parade sur la place Rouge, dont ceux de la Chine, du Vietnam, de la Birmanie et de l’Egypte.Jeudi, M. Poutine et son homologue chinois ont affiché leur entente face un Occident présenté comme “hégémonique”, lors d’une rencontre au Kremlin précédant les commémorations.La Chine est accusée d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, voire de lui fournir des armes, comme l’a récemment affirmé Kiev, ce que dément Pékin.Les autorités de plusieurs régions de Russie, dont celle de Krasnodar dans le sud-ouest, ont annulé leurs défilés du 9 mai cette année par crainte de possibles attaques ukrainiennes.Le défilé du 9 mai attire chaque année à Moscou de grandes foules de spectateurs, qui viennent souvent en famille.

Poutine célèbre le 9-Mai en grande pompe, sans trêve sur le front selon Kiev

Vladimir Poutine doit s’exprimer vendredi devant les troupes russes et les dirigeants d’une vingtaine de pays rassemblés sur la place Rouge à Moscou pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, un événement commémoré pour la quatrième année consécutive dans l’ombre du conflit en Ukraine.Cette année, le président russe a ordonné à ses soldats d’observer un cessez-le-feu en Ukraine du 8 au 10 mai, à l’occasion de ces célébrations qui seront couronnées, comme chaque année, par un grand défilé militaire sous les murs du Kremlin.Mais l’Ukraine, qui fait face depuis 2022 à une offensive de grande ampleur, a accusé jeudi l’armée russe d’attaquer sur toute la ligne de front, évoquant des centaines de violations de la trêve.Les forces russes ont assuré, elles, “respecter strictement” le cessez-le-feu, affirmant simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.Le président américain Donald Trump a appelé jeudi soir les deux pays à un “cessez-le-feu inconditionnel” de 30 jours.Les dirigeants d’une vingtaine de nations doivent se tenir aux côtés de M. Poutine, dont les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi que ceux de pays traditionnellement alliés à la Russie tels que le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela.Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico – défiant les injonctions de Bruxelles – et le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic sont également annoncés, de même que le président des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché par la justice bosnienne.- Cérémonies d’une ampleur inédite -Depuis mardi, Moscou et Kiev ont continué leurs frappes aériennes croisées, entraînant en Russie le retard ou l’annulation de centaines de vols à cause d’attaques de drones ukrainiens.Le Kremlin a dit prendre “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des célébrations, y compris en limitant l’accès à internet pour contrecarrer les attaques de drones.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui qualifié la parade militaire prévue à Moscou de défilé “de mensonges”.Les autorités russes ont promis cette année des cérémonies d’une ampleur inédite pour le 9-Mai, la principale grand-messe patriotique en Russie et dans d’autres ex-républiques soviétiques.Depuis plusieurs jours, les rues de la capitale russe sont pavoisées aux couleurs nationales et l’immense majorité des commerces et des restaurants ont placardé des affiches appelant à “se souvenir” de la victoire de 1945 et à se montrer “fiers”.Ces trois dernières années, M. Poutine a souvent renvoyé à la mémoire de la victoire sur l’Allemagne nazie pour défendre l’offensive militaire contre l’Ukraine, la Russie assurant vouloir “dénazifier” ce pays voisin dont elle occupe toujours environ 20% du territoire.La Seconde Guerre mondiale, qui a fait plus de 20 millions de morts en URSS et réclamé des sacrifices inouïs à la population, a causé un traumatisme qui se ressent toujours au sein de la société et qui a nourri un patriotisme exploité par le président russe.Peu après le début de l’assaut contre l’Ukraine, les autorités russes ont interdit toute critique des forces armées, accentuant une répression qui a jeté plusieurs centaines de personnes en prison et poussé des milliers d’autres à s’exiler.- Craintes d’attaques -Hormis les dirigeants, des soldats de 13 pays doivent prendre part à la grande parade sur la place Rouge, dont ceux de la Chine, du Vietnam, de la Birmanie et de l’Egypte.Jeudi, M. Poutine et son homologue chinois ont affiché leur entente face un Occident présenté comme “hégémonique”, lors d’une rencontre au Kremlin précédant les commémorations.La Chine est accusée d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, voire de lui fournir des armes, comme l’a récemment affirmé Kiev, ce que dément Pékin.Les autorités de plusieurs régions de Russie, dont celle de Krasnodar dans le sud-ouest, ont annulé leurs défilés du 9 mai cette année par crainte de possibles attaques ukrainiennes.Le défilé du 9 mai attire chaque année à Moscou de grandes foules de spectateurs, qui viennent souvent en famille.

A holy home run: Pope Leo is White Sox fan

For decades, long-suffering Chicago White Sox fans grumbled that it would take divine intervention for their baseball team to succeed. Now they have the holiest of supporters in their corner: Pope Leo XIV.Chicago-born Cardinal Robert Francis Prevost, who on Thursday was elected pope to lead the world’s 1.4 billion Catholics, has been a longtime fan of one of his two hometown baseball franchises.Initially it appeared that both Chicago teams were claiming Leo as their own, fueling a cross-town beef — until the pope’s brother weighed in.Speaking to local television station WGN, John Prevost made it abundantly clear where Leo’s sports allegiances lie.”Yeah he was never, ever a Cubs fan, so I don’t know where that came from,” John Prevost told the station, referring to the other Chicago team in Major League Baseball. “He was always a Sox fan.”Prevost also revealed some members of the family have been divided in their support.”Our mother was a Cubs fan… and our dad was a (St. Louis) Cardinals fan,” he said. “And all the aunts, our mom’s family, was from north side, so that’s why they were fans” of the Cubs, which are headquartered in that part of town.His brother? “He rooted for the White Sox.”The Sox swiftly took to X to capitalize on how the worldwide news touched their team, posting a photograph of a sign at their home stadium Rate Field, the former Comiskey Park, that reads: “HEY CHICAGO, HE’S A SOX FAN!”The team added in its post: “Well, would you look at that… Congratulations to Chicago’s own Pope Leo XIV.”Wrigley Field, longtime home of the Cubs, had posted a nearly identical message on its sign: “HEY CHICAGO, HE’S A CUBS FAN!”In one respect Leo is already following in the footsteps of papal predecessor Francis, the first Argentine pope, who was known for being a lifelong fan of his beloved local San Lorenzo football club in Buenos Aires.The White Sox won the World Series in 2005, ending an 88-year drought between their latest two Major League Baseball championship titles.

Ex-model testifies in NY court that Weinstein assaulted her at 16

A Polish former model testifying through tears Thursday at the trial of Harvey Weinstein said the disgraced movie mogul sexually assaulted her when she was a minor at age 16.Kaja Sokola, 39, alleged in a New York criminal court circumstances surrounding an alleged assault in 2002 when she met with Weinstein in a Manhattan apartment.”I was scared, I never had been in an intimate situation before that,” Sokola said in graphic testimony, adding that as he molested her she noticed Weinstein “staring at me in the reflection” of a bathroom mirror.”I’ll never forget this,” she said.Sokola is being heard this week in criminal court for the first time, as one of three accusers in a 2020 New York case alleging Weinstein committed multiple sexual assaults. Weinstein does not face charges in the alleged 2002 incident with Sokola because it falls outside the statute of limitations.On Wednesday, Sokola testified that Weinstein also sexually assaulted her in spring 2006, in a Manhattan hotel when she was 19, claims the Miramax co-founder denies.The two other accusers — onetime production assistant Miriam Haley and then-aspiring actress Jessica Mann — testified at Weinstein’s original trial.Their accounts helped galvanize the #MeToo movement nearly a decade ago, but the case is being re-prosecuted as Weinstein faces a new trial in New York.His 2020 convictions on charges relating to Haley and Mann were overturned last year by the New York Court of Appeals, which ruled that the way witnesses were handled in the original trial was unlawful.Sokola said she was a 16-year-old aspiring actress when she met Weinstein at a dinner with other models. The film producer who is nearly 40 years her senior called her a few days later to propose a lunch meeting, she testified, but instead they arrived at an apartment and he told her to take off her clothes.”He forced me to the bathroom. I told him I didn’t want to do it, and he said I had to work on my stubbornness,” she told the court, testifying that Weinstein touched her and forced her to touch him until he ejaculated.Sokola recalled feeling “stupid, ashamed,” as the 73-year-old Weinstein, seated in a wheelchair, looked at the jury or rested his hands on his forehead.When she told Weinstein she wanted to leave, “he got upset” and said “I had to listen to him if I wanted to pursue my career in Hollywood,” added Sokola, who is now a psychotherapist.Sokola acknowledged that a year later she began losing weight and suffered from conditions including anorexia and bulimia.Asked by prosecutor Shannon Lucey why she never reported what happened, she said “I thought it was my fault.””I was a happy teenager before that,” she said. “I had boundaries, but this happened so rapidly without my permission.”Sokola said she saw Weinstein again at a lunch in 2006, and that he had lured her to a Manhattan hotel room under the pretext of showing her a script.She said Weinstein pushed her onto a bed and forced her to have sex.”I told him to stop,” he said in testimony set to continue Friday, “but he didn’t listen.”Weinstein, the producer of box-office hits “Pulp Fiction” and “Shakespeare in Love,” has never acknowledged wrongdoing.He is serving a 16-year prison sentence after being convicted in California of raping and assaulting a European actress more than a decade ago.

“Choc” et “exaltation” aux Etats-Unis pour le premier pape américain

A la fois surpris et fiers, les Américains ont appris jeudi midi l’élection du premier pape de l’Histoire venant des Etats-Unis, une nouvelle qui défie jusqu’aux pronostics des bookmakers.Assis sur le pas de la porte de la célèbre cathédrale Saint-Patrick, sur la 5e avenue à New York, Tim Anderson n’en revient toujours pas de l’élection de Robert Francis Prevost, sous le nom de Léon XIV.”Je suis sous le choc. Et puis, il y a la joie”, souffle cet homme de 61 ans, qui vit dans la région new-yorkaise.”Ce sera intéressant en ces temps où il y a tellement de folie de voir s’il parvient à rétablir ce que j’ai connu quand j’étais jeune, et que les églises étaient pleines et non vides comme elles le sont aujourd’hui”, dit-il, espérant voir le nouveau pape suivre les pas de son prédécesseur, François.Rosaria Vigorito, 66 ans, et originaire de Miami, en Floride, dit “avoir senti l’exaltation” en marchant dans et à l’extérieur de la cathédrale Saint-Patrick, foulée chaque jour par des milliers de touristes.”Je n’ai qu’un seul problème avec l’Eglise catholique, et j’espère qu’il sera corrigé, et que les femmes pourront être enfin ordonnées prêtres”, déclare-t-elle, petit crucifix en plastique autour du cou.Le pape François avait mené de nombreuses réformes au sein de l’Eglise catholique, et ouvert des portes, en nommant des femmes à des postes clés au sein de la Curie.Mais les espoirs des associations féministes pour l’ouverture au diaconat féminin ont été douchés à l’issue de la dernière assemblée mondiale sur l’avenir de l’Eglise.- Trump et le pape – Le président américain, Donald Trump, qui avait posté plus tôt cette semaine une image de lui en tenue papale, entretenait par ailleurs des relations compliquées avec le pape François.Après le retour au pouvoir du républicain le 20 janvier, le jésuite argentin, grand défenseur des exclus, n’avait pas radouci le ton, estimant que les expulsions de migrants “portaient atteinte à la dignité de nombreux hommes et femmes”.Américain et fort d’une sensibilité progressiste, Léon XIV, 69 ans, jouera-t-il la confrontation avec le président conservateur?”J’espère (qu’il) sera une voix juste. Point. Ni un démocrate, ni un républicain, qu’il ne fasse pas de politique, mais qu’il dise seulement (à Trump): regarde tes gens, regarde ton pays”, répond Annie Elm, originaire de Caroline du Nord, “exaltée” par l’annonce d’un pape américain.”Je pense qu’il a une tâche très difficile qui l’attend, avec tous les troubles que connaît le monde actuellement”, estime Francis Fah, une catholique de Los Angeles. Pour elle, le fait que le nouveau pape soit américain “est peut-être le signe qu’il pourra faire quelque chose pour apporter la paix et la stabilité dans le pays”.- Défier les pronostics -Le révérend Ronald Jameson, qui officie à la cathédrale Saint-Matthew à Washington est quant à lui partagé entre la surprise et la satisfaction de voir un nouveau pape qui devrait poursuivre le travail de François: “Je suis très fier, mais je dois dire, complètement sous le choc! Je ne m’attendais pas à voir nommé un pape américain de mon vivant”.”Voir un nouveau pape qui va s’inscrire dans les pas de François signifie beaucoup pour moi. François a été très important pour moi dans ma vie”, poursuit M. Jameson, qui l’avait accueilli dans sa cathédrale Saint-Matthew lors d’une visite du souverain pontife en 2015. “Je suis très heureux d’avoir entendu (Léon XIV) parler de paix ce matin dans sa première adresse. Il suit les pas de François.”A Houston, au Texas (sud), la surprise est identique: “Je ne m’attendais pas à ce qu’un Américain soit élu pape. J’espère juste qu’il va porter l’héritage de François, en étant plus inclusif, et qu’il ne se laissera pas entraîner par une idéologie plus conservatrice comme on en a en ce moment aux Etats-Unis avec le président Trump”, espère Azul Montemayor, coordinatrice dans une école âgée de 29 ans.Quelques minutes avant l’annonce d’un nouveau pape, les bookmakers s’attendaient à l’élection du cardinal italien Pietro Parolin, du Philippin Luis Antonio Tagle, voire du patriarche de Jérusalem Pierbattista Pizzaballa, mais pas d’un Américain. gl-gw-bdx-mav-rfo/pno

‘A blessing’: US Catholics celebrate first American pope

US Catholics flocked to churches across the country in a celebratory mood to mark the “excitement” of the first-ever American pontiff following Thursday’s election of Pope Leo, who worshippers hoped would bring back lapsed believers.Outside Manhattan’s imposing St. Patrick’s Cathedral, Rosaria Vigorito, 66, said she could “feel the excitement just in the few minutes I’ve been walking around.”The Miami artist said she hoped Pope Leo, a 69-year-old from Chicago who spent much of his career in Peru, would be a reformist.”I have one issue with the Catholic Church that I’m hoping they’ll correct, and that is allowing women to become priests,” she said, a crucifix around her neck.”I think Mary Magdalene was an important apostle. There was a press release issued by the Vatican years ago — they called her the apostle to the apostles.”Crowds of faithful and journalists had gathered outside the church that first opened its doors in 1879, with hundreds of worshippers filing in to pray and light candles.Oscar Salvador, 45, a laborer from Mexico, said he hoped Leo would be able to stem the tide of people leaving the church.”I believe it is a blessing for the people of America,” he said. “Hopefully, he will leave a good legacy… so that more people stay in Catholicism, since lately we have seen many people leave for other religious sects.”- ‘A bit surprised’ -In Houston, the sprawling Texas city where more than a quarter of residents reportedly identify as Catholic, Azul Montemayor said she was “a bit surprised.””I was not expecting an American to be elected and I’m just hoping that he carries on (pope) Francis’s legacy of just being more inclusive” and “doesn’t get swayed by more conservative ideology” popular now under US  President Donald Trump, said the 29-year-old examinations officer.Analyst Ciro Benitez, 41, told AFP that Leo’s multiculturalism was a sign “that we can expand to different kinds of cultures, (and) I guess, to the world.” In Washington, Peruvian diplomat Julio Aiana, 32, said “we are happy that now we have a pope who is half Peruvian” — referring to the nationality Robert Francis Prevost acquired while ministering there years before becoming pope.”I believe that the times are changing,” Aiana said.Reverend Monsignor W. Ronald Jameson, director of St. Matthews cathedral, told AFP Leo “was a friend of pope Francis — and he has the ability to really listen and reflect on what was said, and to implement those various ideas he heard.”In Los Angeles, Francis Fah attended a special mass at the Cathedral of Our Lady of the Angels to offer special prayers for Leo, as the first American pope.”I think that maybe this is a sign that hopefully he can do something to get some peace and stability in the country,” she told AFP.Back in New York, worshipper Tim Anderson, 61, said Leo’s strength would lie in his languages — reportedly speaking English, Spanish, Italian, French and Portuguese — in addition to reading Latin and German.”I’m still working on English so I think it’s gonna be interesting in this day and age where there’s so much craziness,” he laughed.”Maybe he can bring back a little bit of what I remember as a child growing up a Roman Catholic — and how full the churches were back then.”- ‘Welcoming to everybody’? -Vigorito said she wanted Leo “to bring us together.”She acknowledged the new pontiff would have a daunting task to “do as much as (he) can as a religious leader, because we deal with a lot of secular politics and issues.””I would love the new pope to help, especially with conflicts in any way possible, like in Ukraine,” she said.Salvador also voiced hope Leo “can reconcile the countries that are at war and help them to reach peace so that we do not continue on this violent path.”Having an American pope “will help bring more people to the Catholic Church, and even those that have walked away — maybe they’ll get reengaged,” added Vigorito.Annie Elm from North Carolina paid tribute to Francis, calling him “wonderful” and praising his legacy.”He loved everybody. He lived very modestly,” she said. “He was very humble.” Elm also said she hoped Leo would be “very kind and caring — welcoming to everybody.”gw-burs/sla

Israeli intelligence to help Ecuador in war on cartels: Noboa to AFP

Ecuadoran President Daniel Noboa told AFP on Thursday he had sought assistance from Israel and the United Arab Emirates to combat the drug cartels that are terrorising the South American country.In an exclusive interview with AFP in Paris, the iron-fisted 37-year-old who won re-election last month said Israel and the UAE had agreed to provide intelligence “to help” fight cocaine traffickers.Once-peaceful Ecuador averaged a killing every hour at the start of the year, as cartels battled for control over cocaine routes that pass through the nation’s ports.During presidential campaigning, Noboa suggested US special forces should be deployed to Ecuador to tackle the violence, and floated legal reforms to allow US bases to reopen.Over the past week, he travelled to Italy, Spain, Britain and France — some of the European countries experiencing rocketing cocaine consumption — to develop further security alliances, as well as Israel and the United Arab Emirates.He said he spoke to Israeli and Emirati leaders about “cooperation on security at ports and borders… since the violence is there, in the areas or on the routes to the ports.”But Noboa admitted “there is not much interest so far” from foreign powers in establishing military bases in the Andean country.In March, he announced a security alliance with Erik Prince, founder of the controversial American security company Blackwater, whose employees killed and wounded dozens of civilians in Iraq.Asked about the pact, Noboa said Prince was merely acting in a “consultancy” capacity.- ‘Vote of confidence’ -After a close-run race in the first round of Ecuador’s election Noboa easily defeated left-wing lawyer Luisa Gonzalez in April’s run-off.While Gonzalez had pitched herself as a political everywoman who would improve the lot of poor Ecuadorans, Noboa — heir to a banana export empire — staked his political fortunes on his war on the cartels.In March, he announced a preemptive amnesty for security forces fighting gangs in the violence-wracked port of Guayaquil, despite allegations of gross rights abuses by the military particularly.His tough talk appeared to pay off, with the incumbent taking an 11-point lead over his rival.Gonzalez rejected the results as fraudulent, without providing proof of her claim.Noboa said his win was a “vote of confidence” in his policies.He faces a tough task to unite a country grappling with its dramatic decline in fortunes. Rampant bloodshed has spooked investors and tourists alike, fueling economic malaise and swelling the ranks of Ecuador’s poor to 28 percent of the population.  “More than anything, we need to attract foreign investment,” Noboa said.But in order to access bond markets, the government needs to lower his country’s risk factor.Noboa assured that Ecuador’s economic fundamentals were “not bad,” citing low inflation and record bank deposits, among other indicators.”Our focus is job creation,” he said.

US Justice Dept opens criminal probe of Trump legal foe

The US Justice Department has opened a criminal probe of New York state Attorney General Letitia James, one of President Donald Trump’s main adversaries, for alleged mortgage fraud, newspapers reported Thursday.The investigation comes after the head of the Federal Housing Finance Agency (FHFA), a Trump appointee, alleged that James “appeared to have falsified records” related to properties in Virginia and New York to obtain better loan terms.James has denied wrongdoing and said in a statement last month when reports emerged that she may be a target that she “will not be intimidated by bullies.”The Albany Times-Union and Guardian newspapers, which first reported the probe, said the criminal investigation into James’s real estate dealings involved the Justice Department and the FBI.The Washington Post said it is believed to be the first criminal investigation by the administration involving a law enforcement official who took action against Trump.James, a Democrat, drew the wrath of Trump after leading a civil fraud case against him that saw the Republican ordered to pay a huge penalty last year.Trump was found liable of fraud by conspiring to alter his net worth to get better loan and insurance terms. Trump and his older sons were ordered to pay $454 million.Trump and his allies regularly attacked James during the trial in New York, and he has put revenge against his foes high on the agenda since returning to the White House in January.FBI and Justice Department staff involved in criminal cases against Trump have been fired, among other acts of retribution.According to the Washington Post, a grand jury has issued subpoenas related to a mortgage application in which James stated that a Virginia home would be her primary residence.James’s lawyer Abbe Lowell said in a letter to US Attorney General Pam Bondi that his client was actually helping her niece purchase the property and the documents clearly stated she would not be living in the home, the Post said.William Pulte, the head of the FHFA, had “cherry-picked” one paperwork mistake in the loan application package in seeking his criminal referral, Lowell added.

L’administration Trump promet un contrôle aérien “de pointe” d’ici fin 2028

L’administration Trump a présenté jeudi la cure de jouvence inédite que le système de contrôle aérien des Etats-Unis, dont certains équipements datent des années 1960, va suivre pendant les trois prochaines années pour assurer “la sécurité et l’efficacité” de l’espace aérien américain.”C’est une modernisation complète qui va bientôt se dérouler”, a annoncé le président Donald Trump, s’adressant par téléphone portable sur haut-parleur à l’auditoire assistant à la présentation à Washington de ce plan par le ministre des Transports Sean Duffy.Outre la “reconstruction de certaines tours de contrôle”, le projet – dont aucun détail financier n’a été précisé – prévoit que “tout ce qui contrôle l’espace aérien sera flambant neuf”, a assuré M. Duffy, promettant un système “de pointe” tout en raillant des équipements informatiques très anciens, dont certains ont été montrés lors de la conférence de presse.Il a notamment mentionné le déploiement de la fibre optique pour les télécommunications en remplacement de câbles en cuivre ainsi que des nouveaux radars et capteurs dans les tours et sur les tarmacs.Le projet comprend quatre pôles, avec un calendrier précis pour chacun: communications, surveillance, automatisation et infrastructures.”Nous allons faire tout cela en trois ou quatre ans (…) et, pour ce faire, nous allons avoir besoin du Congrès”, qui tient les cordons de la bourse, “car nous allons avoir besoin de l’argent immédiatement”, a poursuivi le ministre, accompagné sur scène par des dirigeants des régulateurs aériens et de compagnies aériennes, et des parlementaires.La Maison Blanche multiplie les coupes budgétaires drastiques pour réduire les dépenses fédérales.La documentation diffusée par le ministère précise que le budget annuel de la FAA en la matière est figé par le Congrès autour de trois milliards de dollars depuis plus de quinze ans. Il pourrait passer à quatre milliards.- Plus de 30 milliards -La commission des Transports de la Chambre des représentants a, par ailleurs, proposé fin avril d’allouer 12,5 milliards spécifiquement au lancement de la modernisation du système de contrôle aérien (ATC), mais cela doit encore suivre le parcours parlementaire.La Modern Skies Coalition, qui regroupe plus de 50 organisations et dont la création a été annoncée pendant la présentation, a estimé dans un communiqué que 18,5 milliards de dollars supplémentaires seraient nécessaires pour mener à bien cette métamorphose.Nick Calio, président de l’association Airlines for America – qui représente les plus grandes compagnies américaines (passagers et fret) – l’a qualifiée d'”opportunité historique”.S’exprimant comme lui lors de la conférence de presse, la directrice de l’agence de sécurité dans les transports (NTSB) Jennifer Homendy a estimé cette remise à niveau “absolument nécessaire pour assurer la sécurité” du ciel américain, et le patron de la compagnie American Airlines, Robert Isom, a salué une “journée véritablement historique”.Les problèmes du trafic aérien aux Etats-Unis ne sont pas nouveaux tant au niveau de l’infrastructure – qui fonctionne parfois encore avec des disquettes des années 1980 – que du manque de main-d’oeuvre, amplifié par la pandémie de Covid-19.Le régulateur de l’aviation FAA mène depuis plusieurs années des actions pour accélérer le recrutement de contrôleurs aériens.En septembre 2023, l’organisation du trafic aérien et le syndicat national des contrôleurs aériens (NATCA) évaluaient la pénurie à plus de 3.000 postes.”Cela fait au moins dix ans qu’il manque 3.000 contrôleurs aériens”, a relevé M. Duffy, attribuant notamment aux équipements obsolètes le manque de vocations chez les jeunes générations.Une collision le 29 janvier entre un avion de ligne en approche finale de l’aéroport Ronald-Reagan de Washington et un hélicoptère militaire Sikorsky Black Hawk, qui a fait 67 morts au total, a propulsé le sujet sur le devant de la scène.Les critiques républicaines envers l’administration de Joe Biden, accusée d’incompétence, ont été ravivées après un incident le 28 avril à l’aéroport de Newark Liberty International, l’un des plus fréquentés des Etats-Unis: le système de contrôle aérien a été coupé pendant 90 secondes.D’après des médias américains, les contrôleurs aériens — stationnés à l’aéroport de Philadelphie et gérant les vols en approche à Newark, situé à 160 km au nord-est — n’ont pu communiquer avec les avions du fait d’une interruption de la détection radar et des communications radio.Aucun détail n’a été fourni par les autorités, la FAA faisant simplement référence mercredi à des “problèmes d’effectifs et technologiques” au centre de contrôle TRACON de Philadelphie.”La FAA prend des mesures immédiates pour améliorer la fiabilité des opérations” à Newark, notamment “l’accélération des améliorations technologiques et logistiques et l’accroissement du personnel de contrôle aérien”, a-t-elle indiqué.