La Bourse de Paris termine en hausse après les dernières annonces de Trump

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,56% mardi, digérant les dernières annonces de Donald Trump sur le plan commercial, au lendemain du décret qui a décalé au 1er août l’entrée en vigueur de ses droits de douane les plus punitifs.Le CAC 40 a pris 43,24 points, clôturant à 7.766,71 points. La veille, il avait conclu la séance sur un gain de 0,35% (+27,20 points).Le président américain a promis lundi dans des lettres une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Toutefois, “dans ces lettres, on ne voit pas très bien ce qui change par rapport au mois d’avril. La seule chose qui semble différente est la date limite, repoussée, une fois de plus”, a résumé Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.Le locataire de la Maison-Blanche a en effet officiellement repoussé du 9 juillet au 1er août la date butoir pour trouver un accord avec ses partenaires commerciaux sur des surtaxes douanières.Cela “peut être analysé comme une nouvelle volte-face”, ou comme le fait que l’administration Trump a réalisé que “négocier des droits de douane prend du temps”, a estimé Kevin Thozet, membre du comité d’investissement chez Carmignac, interrogé par l’AFP.L’Union Européenne n’étant pour l’instant pas concernée par la salve de lettres envoyées par Donald Trump, cela rassure les investisseurs quant à la possibilité d’un accord entre les deux zones.Reste que “la question des droits de douane est loin d’être derrière nous”, a relevé Kevin Thozet.Donald Trump a en effet assuré mardi qu’il n’accorderait aucun nouveau délai après le 1er août. “LES DROITS DE DOUANE COMMENCERONT A ETRE COLLECTES LE 1ER AOUT”, a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social. “Il n’y aura pas de changement de date”, a-t-il ajouté.D’autres lettres seront envoyées “aujourd’hui, demain, et dans les prochains jours”, a-t-il aussi prévenu.Côté obligataire, le rendement de l’emprunt français à dix ans a atteint mardi 3,36%, contre 3,32% en clôture. Son équivalent allemand s’est hissé à 2,68%, contre 2,64%.Aramis dérapeLe groupe automobile Aramis a cédé 15,29% à 6,65 euros après avoir revu en baisse ses objectifs de croissance pour l’année 2025, anticipant “une croissance moins forte qu’attendue au second semestre”, d’après un communiqué publié lundi.Aramis évoque notamment “un contexte de marché sensiblement ralenti depuis début avril” et le choix de “privilégier la rentabilité unitaire dans certains pays”.

Feux de forêts: la Syrie appelle l’UE à l’aide

Les autorités syriennes ont demandé mardi à l’Union européenne de les aider à combattre les feux de forêts dans la province côtière de Lattaquié, qui font rage depuis six jours et ont déjà ravagé quelque 100 km2 de zones boisées, selon l’ONU.”Nous avons demandé l’aide de l’UE pour combattre les incendies”, a déclaré le ministre syrien chargé des situations d’urgence et des catastrophes, Raed al-Saleh, cité par les médias officiels.Des avions envoyés par Chypre sont attendus mardi pour aider à contenir les incendies, a-t-il ajouté.Des équipes de pompiers venues de Jordanie, de Turquie et du Liban ont déjà rejoint leurs homologues syriens, confrontés à des conditions particulièrement difficiles: températures élevées, vents violents, relief montagneux escarpé et présence de mines dans un pays meurtri par des années de guerre.Selon M. Saleh, “les conditions météorologiques contribuent grandement à l’extension des incendies”.”Des vents forts ont étendu les incendies dans la nuit à Ghassaniyé, village de la région de Lattaquié”, où les secouristes ont pu évacuer les femmes et les enfants et contenir le feu avec l’aide des habitants, a-t-il dit.Les incendies “ont réduit en cendres environ 100 kilomètres carrés de forêt et de terres agricoles, ce qui représente plus de 3% de la couverture forestière totale en Syrie”, a indiqué à l’AFP le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) en Syrie.Selon cette source, quelque 5.000 personnes ont été impactées par ces incendies dans la région de Lattaquié où plusieurs localités ont été évacuées.Les incendies n’ont pas fait de victime.Lors d’une visite dans la région, le ministre de l’Intérieur, Anas Khattab, a évoqué des “suspicions concernant l’implication de certains individus” dans les incendies, ajoutant que les enquêtes détermineraient si certains feux avaient été allumés délibérément et que les éventuels pyromanes devraient rendre des comptes.Près de sept mois après l’éviction du président Bachar al-Assad, la Syrie reste profondément marquée par plus d’une décennie de guerre qui a ravagé son économie et ses infrastructures.Alors que le changement climatique accroît la fréquence et l’intensité des sécheresses et des incendies à travers le monde, la Syrie a également été affectée des vagues de chaleur et de faibles précipitations. En juin, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré à l’AFP que la Syrie n’avait “pas connu de conditions climatiques aussi mauvaises depuis 60 ans”.

Stockage des déchets radioactifs: le projet Cigéo franchit une nouvelle étape

Le projet de Cigéo à Bure (Meuse), où doivent être enfouis à partir de 2050 les déchets nucléaires les plus dangereux pour des centaines de milliers d’années, vient de franchir une nouvelle étape avec l’achèvement des expertises techniques nécessaires en vue de l’autorisation de construction du site.Lancé en 1991, le projet, contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir dans près d’un millier d’alvéoles — des tunnels de stockage — des déchets des centrales nucléaires devant rester hautement radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années.L’autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), le gendarme des installations nucléaires, a présenté son troisième rapport d’expertise au groupe permanent d’experts pour les déchets (groupe d’experts externes pluraliste et indépendant). Ce dernier a émis les 25 et 26 juin ses recommandations sur la sûreté à long terme de Cigéo après la fermeture définitive du stockage prévue vers 2170, et a formulé son avis général sur le dossier, selon une note publiée mardi sur le site de l’ASNR.Il s’agit de la dernière phase de l’instruction technique du dossier d’autorisation du projet, déposé début 2023 par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).Le groupe permanent d’experts estime que “la démonstration de sûreté de Cigéo après sa fermeture est satisfaisante” à son stade de développement “compte tenu des engagements pris par l’Andra et sous réserve de la prise en compte des observations faites dans le présent avis”. Ces conclusions rejoignent celles de la direction de la recherche et de l’expertise en environnement de l’ASNR.- Étanchéité, effondrement -Le stockage “présente une bonne capacité globale de confinement et est robuste vis-à-vis de l’ensemble des risques et incertitudes considérés” en phase d’après-fermeture, ont indiqué dans des termes similaires le groupe permanent et les experts de l’ASNR.Les risques analysés portaient par exemple sur la perte d’étanchéité des conteneurs de déchets insérés dans les tunnels, l’effondrement d’une alvéole, voire celui d’une faille non détectée.S’agissant des impacts chimiques sur l’environnement et sur la santé humaine et des impacts radiologiques sur l’environnement, “on confirme (…) qu’ils sont vraiment très faibles sur le long terme”, a indiqué à l’AFP Delphine Pellegrini, adjointe au directeur Environnement de l’ASNR.L’évaluation de sûreté de Cigéo doit toutefois “être complétée et consolidée”, indique le groupe d’experts alors que plusieurs points d’attention ont été mis en évidence par l’ASNR.Ils recommandent ainsi la “consolidation” des connaissances des propriétés de la couche géologique argileuse profonde, âgée de 160 millions d’années, censée garantir la sûreté du stockage — la Suède et la Finlande ont, elles, fait le choix d’un terrain granitique.Des questions demeurent en outre sur la sûreté des alvéoles de stockage des déchets les plus dangereux vis-à-vis du risque d’explosion tandis que la démonstration de sûreté des alvéoles vis-à-vis des risques d’incendie “n’est pas acquise” pour le stockage des déchets bitumés (des boues radioactives dans le passé conditionnées dans du bitume et très inflammables).Autre point d’attention: la démonstration de la performance des scellements bouchant les galeries souterraines “reste à apporter”, ainsi que la justification de leur nombre, notamment en cas d'”intrusion humaine involontaire”, comme lors d’un forage.”Les besoins de compléments identifiés” par l’ASNR “ont tous fait l’objet d’engagements de la part de l’Andra”, a indiqué l’Andra dans un communiqué.Ces avis complètent deux précédentes séries d’avis publiés en juin 2024 et janvier 2025, sur les hypothèses de sûreté de base et sur la résistance du site pendant la descente progressive des colis de déchets à partir de 2050. D’autres étapes sont attendues avant le décret autorisant formellement la création de Cigéo et donc les travaux, annoncé pour fin 2027-début 2028.Sur la base de cette instruction technique, l’ASNR devra rendre son avis de synthèse pour “mi-novembre”, à l’issue d’une consultation avec notamment des ONG, les Commissions locales d’information et les producteurs de déchets nucléaires. L’ASNR estime avoir déjà “une vue d’ensemble du dossier en vue de sa mise à l’enquête publique” prévue d’ici fin 2026, a déclaré à l’AFP Pierre Bois, directeur général adjoint de l’autorité. 

Stockage des déchets radioactifs: le projet Cigéo franchit une nouvelle étape

Le projet de Cigéo à Bure (Meuse), où doivent être enfouis à partir de 2050 les déchets nucléaires les plus dangereux pour des centaines de milliers d’années, vient de franchir une nouvelle étape avec l’achèvement des expertises techniques nécessaires en vue de l’autorisation de construction du site.Lancé en 1991, le projet, contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir dans près d’un millier d’alvéoles — des tunnels de stockage — des déchets des centrales nucléaires devant rester hautement radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années.L’autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), le gendarme des installations nucléaires, a présenté son troisième rapport d’expertise au groupe permanent d’experts pour les déchets (groupe d’experts externes pluraliste et indépendant). Ce dernier a émis les 25 et 26 juin ses recommandations sur la sûreté à long terme de Cigéo après la fermeture définitive du stockage prévue vers 2170, et a formulé son avis général sur le dossier, selon une note publiée mardi sur le site de l’ASNR.Il s’agit de la dernière phase de l’instruction technique du dossier d’autorisation du projet, déposé début 2023 par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).Le groupe permanent d’experts estime que “la démonstration de sûreté de Cigéo après sa fermeture est satisfaisante” à son stade de développement “compte tenu des engagements pris par l’Andra et sous réserve de la prise en compte des observations faites dans le présent avis”. Ces conclusions rejoignent celles de la direction de la recherche et de l’expertise en environnement de l’ASNR.- Étanchéité, effondrement -Le stockage “présente une bonne capacité globale de confinement et est robuste vis-à-vis de l’ensemble des risques et incertitudes considérés” en phase d’après-fermeture, ont indiqué dans des termes similaires le groupe permanent et les experts de l’ASNR.Les risques analysés portaient par exemple sur la perte d’étanchéité des conteneurs de déchets insérés dans les tunnels, l’effondrement d’une alvéole, voire celui d’une faille non détectée.S’agissant des impacts chimiques sur l’environnement et sur la santé humaine et des impacts radiologiques sur l’environnement, “on confirme (…) qu’ils sont vraiment très faibles sur le long terme”, a indiqué à l’AFP Delphine Pellegrini, adjointe au directeur Environnement de l’ASNR.L’évaluation de sûreté de Cigéo doit toutefois “être complétée et consolidée”, indique le groupe d’experts alors que plusieurs points d’attention ont été mis en évidence par l’ASNR.Ils recommandent ainsi la “consolidation” des connaissances des propriétés de la couche géologique argileuse profonde, âgée de 160 millions d’années, censée garantir la sûreté du stockage — la Suède et la Finlande ont, elles, fait le choix d’un terrain granitique.Des questions demeurent en outre sur la sûreté des alvéoles de stockage des déchets les plus dangereux vis-à-vis du risque d’explosion tandis que la démonstration de sûreté des alvéoles vis-à-vis des risques d’incendie “n’est pas acquise” pour le stockage des déchets bitumés (des boues radioactives dans le passé conditionnées dans du bitume et très inflammables).Autre point d’attention: la démonstration de la performance des scellements bouchant les galeries souterraines “reste à apporter”, ainsi que la justification de leur nombre, notamment en cas d'”intrusion humaine involontaire”, comme lors d’un forage.”Les besoins de compléments identifiés” par l’ASNR “ont tous fait l’objet d’engagements de la part de l’Andra”, a indiqué l’Andra dans un communiqué.Ces avis complètent deux précédentes séries d’avis publiés en juin 2024 et janvier 2025, sur les hypothèses de sûreté de base et sur la résistance du site pendant la descente progressive des colis de déchets à partir de 2050. D’autres étapes sont attendues avant le décret autorisant formellement la création de Cigéo et donc les travaux, annoncé pour fin 2027-début 2028.Sur la base de cette instruction technique, l’ASNR devra rendre son avis de synthèse pour “mi-novembre”, à l’issue d’une consultation avec notamment des ONG, les Commissions locales d’information et les producteurs de déchets nucléaires. L’ASNR estime avoir déjà “une vue d’ensemble du dossier en vue de sa mise à l’enquête publique” prévue d’ici fin 2026, a déclaré à l’AFP Pierre Bois, directeur général adjoint de l’autorité. 

Stocks mark time as Trump postpones tariffs deadline

Europe eked out small gains but Wall Street was flat Tuesday after President Donald Trump extended his tariffs deadline and hinted at a further pushback, though uncertainty over US trade policy capped gains.Shortly before the three-month pause on his “Liberation Day” tariffs was set to expire, Trump said he would give governments an extra three weeks to hammer out deals to avoid sky-high levies on exports to the world’s biggest economy.”The Trump administration’s latest announcements on tariffs offered some relief to financial markets,” noted AJ Bell investment analyst Dan Coatsworth.”On the flipside, this only extends the uncertainty with markets likely to spend the next three weeks trying to guess the ultimate outcome.”Trump has sent out letters to more than a dozen countries — including top trading partners Japan and South Korea — setting out what he intends to charge should they not reach agreements by August 1, which replaces Wednesday’s deadline.Investors tentatively welcomed the delay amid hopes officials will be able to reach deals with Washington, with some observers seeing the latest move by the president as a negotiation tactic.The letters said Japan and South Korea would be hit with 25-percent tariffs, while Indonesia, Bangladesh, Thailand, South Africa and Malaysia faced duties ranging from 25 percent to 40 percent.When asked if the new deadline was set in stone, the president said: “I would say firm, but not 100 percent firm.”Wall Street stood flat two hours into trading while London, Paris and Frankfurt all ended with meagre gains of around 0.5 percent at the close.  EToro US investment analyst Bret Kenwell sees investors as being torn between risk and opportunity.”While trade tension may be on the rise again, investors should remember that we’re just one session removed from record highs in the S&P 500 and Nasdaq,” he said. Asian equity markets ended mostly higher, including a 0.3 percent gain in Tokyo.”Tokyo’s resilience suggested that investors are treating the move as a headline risk rather than a market-altering shock — at least for now,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.Wendy Cutler, vice president at the Asia Society Policy Institute, said the levies on Japan and South Korea “will send a chilling message to others”.”Both have been close partners on economic security matters,” she said, adding that companies from both countries had made “significant manufacturing investments in the US in recent years”.The dollar was trading mixed against main rivals while oil prices recovered from earlier dips as Brent crude clambered back to the $70 mark.- Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,346.89 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,319.49New York – Nasdaq Composite: FLAT 0.2 percent at 20,413.80London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,854.18 (close)Paris – CAC 40: UP 0.6 percent at 7,766.71 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 24,206.91 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 39,688.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 24,148.07 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,497.48 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1708 from $1.1710 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3567 from $1.3602Dollar/yen: UP at 146.83 yen from 146.13 yenEuro/pound: UP at 86.30 pence from 86.09 penceWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $68.22 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $70.01 per barrelburs-cw/giv