Ligue 1: Ansu Fati, petit rayon de soleil d’un Monaco obligé de rebondir

Ansu Fati, buteur à Bruges (1-4) pour sa première avec Monaco, est l’unique rayon de soleil d’un club princier encore groggy après son naufrage en Belgique, et obligé de rebondir dimanche contre Metz en L1.La façon dont Monaco a été battu à Bruges jeudi soir en Ligue des champions a “choqué” jusqu’à la direction du club. A commencer par le directeur général Thiago Scuro, qui attend une réaction rapide et pérenne. “On doit tous prendre nos responsabilités: moi, Adi (Hütter, ndlr), le staff et les joueurs, a-t-il pesté. Ce match doit être une leçon pour les échéances à venir. Car si on garde ce niveau, ce comportement et cette organisation sur le terrain, on ne pourra pas atteindre nos objectifs.”Monaco est tombé de haut jeudi. Depuis, entre réunions internes, séances vidéo, soin des égos comme des corps, l’heure est à la mobilisation pour rebondir. “Je me regarde dans la glace, c’est moi l’entraîneur, je dois assumer les criques comme trouver des solutions, indique Hütter. On doit retrouver nos bases après ce coup derrière la tête mérité. Il faut rester positif et soudé.”Il y a une obligation de résultat dès dimanche contre Metz. Mais plus encore, il faudra montrer ensuite, à Lorient, face à Manchester City, puis contre Nice, le 5 octobre, que ce n’était qu’un accident.Après ce choc, le coin de ciel bleu est venu du retour à la compétition d’Ansu Fati. Ex-star déchue du FC Barcelone, où il a défrayé la chronique sportive bien avant Lamine Yamal (plus jeune buteur de l’histoire de la C1 à 17 ans et 40 jours en décembre 2019, plus jeune buteur de la sélection espagnole à 17 ans et 311 jours, devancé depuis par Gavi), l’attaquant de 22 ans, prêté à Monaco avec une option d’achat de 11 millions d’euros, a enfin rejoué et marqué à Bruges.-“Je lutte pour revenir”-“S’il y a quelque chose à retenir de positif, c’est effectivement l’entrée d’Ansu, ont indiqué en chœur Scuro et Hütter. Il a montré ses qualités et eu l’opportunité de marquer son premier but pour Monaco.”C’est déjà un événement en soit. Car la saison dernière, Fati n’avait participé qu’à 11 matches du Barça (dont seulement trois comme titulaire), sans jamais les terminer, ni être décisif. Prêté la saison précédente à Brighton, alors dirigé par Roberto De Zerbi, il avait disputé 30 rencontres. mais ses quatre buts inscrits l’ont été entre le 30 septembre et le 9 novembre 2023. Depuis… plus rien.”Sur la demi-heure disputée à Bruges, il a montré qu’il peut nous aider, explique Hütter. On verra s’il débute contre Metz. Mais en tout cas, il mérite de revenir dans l’équipe après son long parcours, et montre qu’il est un joueur spécial.” Contacté très tôt au printemps, Monaco lui avait proposé de lui donner l’opportunité de retrouver son intégrité physique et sa confiance. “Après les premiers contacts, j’ai tout de suite voulu venir”, précise Fati, “pas revanchard” mais qui souhaite “saisir l’opportunité donnée par le club qui a montré le plus d’intérêt”. “Je suis à Monaco pour donner le maximum au club et j’espère pouvoir vivre de belles choses”, souligne-t-il. Son passage à Brighton est “une expérience positive contrairement à ce que pensent certains”, mais il n’a “pas pu avoir de la continuité en raison des blessures”. “J’espère que ce sera différent à Monaco, c’est le plus important”, souffle-t-il.”Je minimise les risques, j’essaie de travailler le mieux possible pour être le meilleur possible, indiquait-il à son arrivée. Si parfois, ça ne marche pas, je continue de me battre jusqu’au jour où ce sera à nouveau mon moment. Je lutte pour revenir à mon meilleur niveau.”Cette réception de Metz, dimanche, devient aussi déterminante pour lui que pour le collectif monégasque.

Italie: avec le derby de Rome, Gasperini passe son premier test

A 67 ans, Gian Piero Gasperini va vivre une première dimanche (12h30) dans sa longue carrière d’entraîneur en découvrant sur le banc de la Roma l’ambiance incandescente du derby de Rome contre la Lazio. Depuis ses débuts en 1994, “Gasp” a tout connu: des matches à enjeux comme la finale de la Ligue Europa remportée en 2024 avec l’Atalanta, aux tifosi adverses hostiles lorsqu’il a dirigé le Genoa ou Palerme, en passant par les échecs personnels comme son licenciement par l’Inter Milan en septembre 2011 après seulement cinq matches.Mais le technicien italien n’est jamais encore entré dans le Stade olympique transformé en ouragan bleu par les ultras de la Lazio (12ème) qui reçoit sa Roma (7ème) dans le cadre de la 4ème journée du Championnat d’Italie.”C’est un match particulier à tous les niveaux, au-delà du classement des deux équipes. C’est une rivalité historique, il y a aura de la tension”, a-t-il détaillé samedi en conférence de presse.Arrivé à Rome en juillet après neuf saisons aux commandes de l’Atalanta Bergame, Gasperini a vite compris que les duels contre la Lazio étaient pour les tifosi “romanistes” comme “laziales” les matches les plus importants de la saison. “Les derbys dont on se souvient, ce sont ceux qu’on gagne, pas ceux qui se terminent pas un nul. Celui-ci arrive très tôt dans la saison, les deux équipes sont encore en phase de construction”, a-t-il prévenu.- Violents affrontements -En avril dernier, le 164e “derby de la capitale” (en championnat, 42 victoires pour la Lazio, 58 pour la Roma, 62 nuls) avait donné lieu à de violents affrontements entre ultras et policiers aux abords du Stade olympique malgré un imposant dispositif de sécurité.Pour empêcher de nouveaux incidents alors que la presse italienne rapporte que les ultras des deux clubs auraient reçu des “renforts” venus de toute l’Europe, le coup d’envoi a été avancé à 12h30.Face à lui, Gasperini trouvera un autre entraîneur d’expérience Maurizio Sarri, 66 ans, de retour aux commandes de la Lazio depuis cet été après avoir été licencié en mars 2024.”Nous nous sommes affrontés (pour la première fois) en Serie C (3e division italienne, NDLR). Lui aussi a commencé tout en bas et a réussi à créer des équipes avec des caractéristiques fortes. Tout ce que nous avons réussi, nous l’avons conquis sur le terrain et avec nos résultats”, a-t-il rappelé.”C’est dommage qu’on ne le joue pas, ce derby, on aurait fait des ravages”, a plaisanté Gasperini.S’il garde son humour souvent décapant, l’ancien entraîneur de l’Atalanta, recruté par le très respecté Claudio Ranieri, sait que sa lune de miel avec les tifosi “romanistes” pourrait vite prendre fin.Son équipe a remporté deux de ses trois premiers matches, mais n’a marqué que deux buts et doit renouer avec la Ligue des champions, idéalement dès la saison prochaine.”Entraîner la Roma, c’est le plus grand défi de ma carrière, je suis convaincu d’avoir fait le bon choix, mais il faut que je tire le maximum de cette équipe en sortant de ma zone de confort”, a-t-il reconnu.”Gasp” va être servi: rien de mieux qu’un sulfureux derby pour sortir de son confort.

L1: Jean-Bouin apprend à jongler entre Paris FC et Stade français

Du rose au bleu marine en quelques jours, en gardant la tour Eiffel: le Paris FC prend ses marques à Jean-Bouin, qu’il partage avec le Stade français, avant son deuxième match de Ligue 1 à domicile contre Strasbourg, dimanche (15h00).”Je veux que ça devienne une forteresse”, lance l’entraîneur Stéphane Gilli. Lors du baptême victorieux contre Metz (3-2) le 31 août il a vu “un vrai stade de foot” et aimé “la proximité” des supporters. “On s’est sentis tout de suite chez nous”, ajoute le technicien.Cette première “s’est très bien passée d’un point de vue organisationnel”, estime pour l’AFP le secrétaire général du PFC Arnaud Campanella. “Le stade était quasiment plein et la belle victoire a ajouté à la joie d’arriver dans ce très bel écrin.”Le directeur général du Stade français, Thomas Lombard, présent à PFC-Metz, a aussi apprécié l’ambiance. “Pendant les 90 minutes, je n’ai pas entendu une seule invective, pas de sifflet. De bon augure”, raconte-t-il à l’AFP.Pour cette première en L1, on a vu quelques spectateurs un peu perdus, mais “on apprend, on va améliorer la signalétique pour que les gens comprennent bien où ils doivent se rendre”, poursuit Campanella.- “Escamotable” -Lors de PFC-Strasbourg, le club prévoit pour l’accueil “une vingtaine de personnes en plus”, pour un total de 500 personnes dont 350 stadiers, explique-t-il. Le club va notamment installer “des lignes de palpation supplémentaires, faire en sorte que tout soit le plus fluide possible.”Le défi pour les deux clubs est aussi de déshabiller et rhabiller assez vite l’enceinte qui jouxte le Parc des Princes.”C’est escamotable, le travail pour les équipes de changement de configuration n’est pas énorme, tempère Lombard. On a la chance d’avoir une couleur en commun, le bleu, et puis la tour Eiffel figure sur le maillot du PFC et celui du Stade français.” La tenue de la pelouse n’inquiète pas les deux clubs. “C’est un gazon naturel hybride, note Lombard, avec un ancrage au sol plus solide qu’une pelouse traditionnelle, qui résiste mieux et peut être soumis à un usage un peu plus intensif.”Le plus délicat reste le traçage des lignes pour le foot puis le rugby. “Quand on avait un terrain synthétique, on nettoyait les lignes au karcher, ça allait plus vite”, rigole le dirigeant stadiste, dont l’équipe reçoit Bordeaux-Bègles le 27 septembre.Il faudra faire diligence entre les 24 et 25 octobre, le vendredi le PFC reçoit Nantes et le samedi le Stade français accueille Montpellier.- “Un stade, il faut que ça vive” -“Ça va être un test, mais ça peut se faire en une journée, estime Campanella. Les sociétés avec lesquelles on travaille sont dimensionnées pour aussi bien retracer la pelouse, mettre tout en mode rugby, comme pour +rebrander+ (relooker, ndlr) entièrement le stade, qui reste celui du Stade français.”Ce manège plaît en tout cas à Lombard. “Un stade, il faut que ça vive, lance-t-il. Il vivait pour 15 matches par saison, maintenant il va vivre au moins pour 40 occurrences. C’est formidable. Ça va contribuer à faire découvrir Jean-Bouin à d’autres publics, peut-être que ça leur donnera envie de revenir.”Pour l’heure, le PFC “a un public familial qui nous suivait déjà à Charléty, qui s’est développé en venant à Jean-Bouin, note Campanella. Mais on a quand même plus de 1.000 ultras. Les Ultras Lutetia sont passés de 200 à 900 et les Old Clan d’une cinquantaine à 200. Ce sont des ultras avec qui on peut discuter et qui se comportent très bien”. Le PFC compte 7.000 abonnés cette saison et “plus de 90% de taux de remplissage pour les loges et hospitalités”, précise le secrétaire général.Contre Metz, “le stade poussait avec nous, on l’a bien ressenti, note le capitaine Maxime Lopez. A Charléty, on arrivait par moments à créer des trucs, mais c’était un peu compliqué en raison de la distance avec les supporters.”Désormais Gilli “espère une deuxième victoire à domicile pour encore plus d’engouement”.

Trump to lead tributes at memorial for US conservative leader Kirk

US President Donald Trump and top officials in his administration will lead tributes to Charlie Kirk on Sunday at a stadium gathering in Arizona, after the influential conservative activist was gunned down last week.Kirk, 31, was fatally shot in the neck on September 10 while speaking at a Utah university as part of his popular public debate series.Authorities arrested a suspect after a 33-hour manhunt, with prosecutors seeking the death penalty in the case.The killing of the young conservative leader, founder of the Turning Point USA right-wing youth action campaign, has further deepened acrimonious political divisions in the United States.Authorities say the suspected 22-year-old gunman cited the “hatred” he believed was stoked by Kirk — who was a vitriolic critic of transgender people, Muslims and others.Kirk used his millions of social media followers, the massive audience of his podcast and appearances at universities to bolster Trump with young voters and fight for a nationalist, Christian-centric political ideology.Even before the alleged killer was identified or arrested, Trump called Kirk “a martyr for truth and freedom” and blamed the rhetoric of the “radical left.”The US president has lauded Kirk’s role in helping him get re-elected in November last year.In Phoenix, outside Turning Point USA’s headquarters, hundreds marched on Saturday to lay flowers, American flags, and red, white and blue balloons.The sidewalk was filled with tributes to Kirk, depicted in photos with the slogan “Faith, Family, Freedom.””He was an amazing young man, who was taken away from us much too soon,” said Patti Peteque, 53.- Crackdown on liberal ‘terrorism’ -Trump, Vice President JD Vance, Secretary of State Marco Rubio and Defense Secretary Pete Hegseth will all speak at the memorial on Sunday.Also speaking will be Director of National Intelligence Tulsi Gabbard, Health Secretary Robert F. Kennedy Jr., conservative commentator Tucker Carlson and other prominent Trump administration officials.Kirk’s widow, Erika Kirk, who is taking over the reins of Turning Point USA, will also address the audience at the 63,000-seat State Farm Stadium in Glendale. In response to the killing, the White House last week declared it would crack down on what it terms “domestic terrorism” by the political left. Trump said he would designate “Antifa” — a shorthand term for “anti-fascist” used to describe diffuse far-left groups — as “a major terrorist organization,” a move he threatened in his first term.Prominent late-night talk show host Jimmy Kimmel was yanked off the air Wednesday, hours after the government threatened to cancel broadcasting licenses because of comments he made about Kirk’s killing.The moves have sparked alarm among Trump’s critics who warn of possible steps to silence dissent of his divisive right-wing White House tenure, marked by a rolling back of social justice policies and an immigration crackdown that has seen widespread complaints of rights abuses.”All over the world, Amnesty International has worked for decades to expose and document the silencing of dissent through a range of tactics, and we are deeply concerned such efforts are becoming normalized here,” said the rights group’s Executive Director Paul O’Brien on Friday.Many on the right-wing in the United States, however, see things differently.”The left is just getting a taste of their own medicine. Who stood up when we felt censored, when we felt canceled?” said Peteque, the mourner in Phoenix.

India’s school of maharajas now educating new elite

Stepping through the gates of India’s Mayo College is like journeying back 150 years. Yet, the school that was once reserved for princes now educates a new elite.Its history echoes with grandeur. The first student, the son of the Maharajah of Alwar, arrived in 1875 with pomp, seated in a palanquin and accompanied by 300 servants.”We try to preserve a certain tradition of the past,” said Saurav Sinha, principal of the school in Rajasthan’s Ajmer.”But only to the extent it enriches our culture, and lets our students remember who they are, and where they come from.”Nicknamed the “Eton of the East” and modelled after England’s elite boarding schools, Mayo was founded by the British viceroy, the Earl of Mayo, with the aim of fostering relations between Indian royalty and London.Today, among its 850 students aged nine to 18, only a few are descendants of royalty.They have been succeeded by the scions of ministers, business magnates, diplomats and senior army officers.Tuition fees run to around $11,500 a year — a fortune in a country where annual per capita income is about $2,300.This places Mayo among a rarefied dozen elite boarding schools in India — a stark contrast to the nearly 1.5 million other educational institutions in the world’s most populous nation, where more than two-fifths lack computers.For many families, the cost is justified.”It was clear to me to send my two sons here, because it prepares you for anything,” said Abhishek Singh Tak, who runs an events company in Jodhpur and is himself a Mayo alumnus.Standing before the school’s majestic main building, built of marble reminiscent of the Taj Mahal, he stated: “Everything I am today started from here.”- Military discipline -His sons Nirbhay, 10, and Viren, 17, now live in this luxurious cocoon for nine months a year.The younger dreams of Oxford; the elder aims for the University of Delhi or Sciences Po in France, hoping to become a diplomat.Although the strict military discipline that built Mayo’s reputation still prevails, recent years have seen greater emphasis on student well-being and self-confidence.Headmaster Sinha balances “immense respect for the heritage” with a resolve to keep the school “resolutely forward-looking and adapted to a rapidly changing world.”The 76-hectare campus is an oasis of ancient trees and lush lawns — a striking sight in Rajasthan’s desert.But students have little respite between rising at dawn and lights out at 9:30 pm.”We’re so busy that I don’t have time to think about my family,” joked Arrin, provoking laughter from his classmates.A year after leaving Mumbai, the 11-year-old seems content and at ease.”What I miss most is home-cooked food,” he said, standing straight with hands behind his back, as required.Rajesh Soni, head of the junior school, admitted the first months can be challenging. Mayo has therefore recruited psychologists and increased the number of female teachers and support staff.”The priority is to make it a place where happiness reigns, so they can explore and achieve their goals,” he said, adding that “everything is done to awaken their intellectual curiosity”.- Launchpad for ambition -Parents say the results speak for themselves.”My son has gained enormous self-confidence; he has become very independent,” said Daakshi Bhide, 38, a Mayo English teacher whose 10-year-old son boards at the school.Before classes begin, students wearing white shirts and navy blazers gather for morning assembly, where they say prayers and discuss current events.The curriculum, taught in English, is broad: science, foreign languages, literature, international relations, art and music.Afternoons are reserved for sports.Mayo offers around 20 disciplines — from polo and golf to swimming, shooting and tennis.Football has recently overtaken cricket as the campus favourite.The facilities are exceptional: an Olympic-sized swimming pool, a nine-hole golf course, and stables housing 60 horses.Arrin, whose parents are a doctor and a businessman, hopes to become a professional footballer.A die-hard Ronaldo fan, he sees Mayo as the first step.A third of students plan to study abroad — in Britain, Australia or the United States.Many want to contribute to India’s prosperity. Advaya Sidharth Bhatia, 17, hopes to launch a business at home and “help his country.”Sinha reiterated: “I have immense respect for this heritage, but Mayo must always look to the future.”For many, that future is exactly why they are here.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Sri Lanka: un concours de pêche pour limiter le nombre d’espèces invasives

Un concours de pêche a été organisé samedi par le gouvernement srilankais afin de capturer des espèces invasives de poissons telles que les têtes de serpent (ophiocéphales) ou les piranhas, qui menacent les écosystèmes locaux.Le ministère de la Pêche a lancé une campagne nationale en organisant ce concours dans un réservoir du district central de Kurunegala, où plus de 1.000 pêcheurs ont été invités à capturer uniquement les prédateurs introduits par l’homme et qui menacent les espèces autochtones.”Ce n’est pas facile de les attraper avec un filet, car ils sont très agressifs et leurs dents sont très acérées”, a souligné Kolitha Kamal Jinadasa, un représentant du ministère, en s’adressant à des centaines de pêcheurs lors de la compétition ciblant les têtes de serpent au réservoir de Deduru Oya.”En une journée, nous pouvons retirer un grand nombre de poissons du réservoir, puis nous pouvons contrôler leur population,” a-t-il ajouté.Le représentant a qualifié la journée de succès, bien que seulement 22 têtes de serpents entre deux et quatre kilogrammes aient été capturés lors de la compétitionN.A.V Sandaruwan, un pêcheur amateur de 37 ans, a remporté le premier prix de 200.000 roupies (56 euros) ainsi qu’une canne à pêche et un moulinet.”J’ai failli attraper un autre gros tête de serpent, mais il a réussi à s’échapper”, a-t-il rapporté.Les responsables ont également encouragé les pêcheurs à ramener leurs prises à la maison et à les cuisiner, bien qu’il ne s’agisse pas d’espèces habituellement consommées par les habitants.L’importation, la vente et le transport de quatre espèces — têtes de serpent, poissons-couteaux, garpiques alligators et piranhas — des espèces importées, sont interdits depuis samedi.Les personnes possédant dans leurs aquariums une des ces quatre espèces ont été invitées à les remettre aux autorités qui les confineront dans des aquariums gérés par l’Etat.Kolitha Kamal Jinadasa espère que la campagne aura des retombées positives sur le tourisme.Selon lui, les poissons-serpents, qui peuvent mesurer plus d’un mètre et se multiplient rapidement dans le réservoir de Deduru Oya, menacent les espèces endémiques de plus petite taille.