Kneecap to play Paris concert in defiance of objections

Irish rap group Kneecap, one of whose members faces a British terror charge for allegedly supporting Hezbollah, are to perform outside Paris on Sunday, despite objections from French Jewish groups and government officials.The local authorities have also withdrawn their subsidies for the music festival where the trio will play — the annual Rock en Seine festival, held in the Paris suburb of Saint-Cloud — after organisers kept the controversial band on the programme for their slot from 1630 GMT.Strongly backing the Palestinian cause and bitterly criticising Israel, the group from Northern Ireland, which is part of the UK, have turned concerts into political events.Liam O’Hanna, 27, who performs under the stage name Mo Chara, was charged in England in May accused of displaying a flag of the Lebanese militant group Hezbollah during a London concert in November.They played a closely scrutinised concert at the Glastonbury Festival in June, where Chara declared: “Israel are war criminals.”The group later missed playing at the Sziget Festival in Budapest after being barred from entering the country by the Hungarian authorities, a close ally of Israel.Kneecap, who also focus on Irish republicanism, are controversial within the UK and Ireland, more than two-and-a-half-decades after the peace agreement that aimed to end the conflict over the status of Northern Ireland.The group takes its name from the deliberate shooting of the limbs, known as “kneecapping”, carried out by Irish Republicans as punishment attacks during the decades of unrest.- ‘Confident’ -“We are confident that the group will perform in the correct manner,” Matthieu Ducos, director of Rock en Seine, told AFP ahead of the festival.The municipality of Saint-Cloud for the first time withdrew its 40,000-euro ($47,000) subsidy from Rock en Seine.The wider Ile-de-France region that includes Paris also cancelled its funding for the 2025 edition.However, such moves do not jeopardise the viability of the festival, whose budget was between 16 million and 17 million euros this year.The group has already played twice in France this summer — at the Eurockeennes festival in Belfort and the Cabaret Vert in Charleville-Mezieres — both times without incident.But the concert comes against a background of concerns about alleged high levels of antisemitism in France in the wake of the October 7, 2023 attack by Palestinian militant group Hamas on Israel and the devastating assault on the Hamas-ruled Gaza Strip that Israel launched in response.”They are desecrating the memory of the 50 French victims of Hamas on October 7, as well as all the French victims of Hezbollah,” said Yonathan Arfi, president of the Representative Council of Jewish Institutions of France (CRIF), calling for the concert to be cancelled.Interior Minister Bruno Retailleau said vigilance would be required against “any comments of an antisemitic nature, apology for terrorism or incitement to hatred” at the event.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Israël: un dirigeant de l’opposition tend la main à Netanyahu pour sauver les otages

Le chef d’un parti d’opposition en Israël a lancé samedi soir un appel au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à deux autres dirigeants de l’opposition pour former un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza en écartant l’extrême droite du pouvoir.Ces otages avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Depuis le départ de sa coalition en juillet de partis ultra-orthodoxes ashkénazes, M. Netanyahu n’a plus de majorité absolue au Parlement et est tributaire de ses alliés d’extrême droite, qui refusent tout accord de libération d’otages avec le Hamas, et plaident pour la poursuite de la guerre jusqu’à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza. “J’en appelle à Netanyahu, Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman. Il est temps de former un gouvernement de rachat des prisonniers”, a déclaré Benny Gantz, chef du parti Union nationale (centre droit) en faisant référence une libération de la cinquantaine d’otages, vivants ou morts, encore détenus dans la bande de Gaza.  Yaïr Lapid, chef du premier parti de l’opposition, Yesh Atid (centre), dispose de 24 députés à la Knesset. M. Lieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, en compte 8, soit autant que M. Gantz.Avec les 32 députés du parti de M. Netanyahu, le Likoud (droite), ces trois partis pourraient former une coalition disposant d’une majorité de 72 sièges (sur 120) au Parlement.- “Guerre éternelle” -“Le devoir de notre Etat est avant tout de sauver la vie des Juifs et de tous les citoyens. Chaque otage en danger de mort pourrait être notre fils, votre fils”, a ajouté M. Gantz lors d’une conférence de presse.Au même moment, des dizaines de milliers d’Israéliens manifestaient, comme chaque samedi soir, à Tel-Aviv en soutien aux otages et pour exiger du gouvernement la fin de la guerre et un accord permettant leur libération.”Au lieu de sauver des vies, Netanyahu condamne les otages encore vivants à la mort [et] il nous condamne à une guerre éternelle et inutile”, a déclaré devant les manifestants Yotal Cohen, frère de Nimrod Cohen, un de la vingtaine d’otages présumés encore vivants.M. Gantz a indiqué avoir lancé son appel sans en informer préalablement les intéressés et ni M. Netanyahu ni MM. Lapid et Lieberman n’y ont encore réagi publiquement.Le Hamas a approuvé lundi un projet d’accord prévoyant, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages seraient relâchés en deux temps en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.Jeudi soir, M. Netanyahu a annoncé avoir ordonné des “négociations immédiates” en vue de “la libération de tous [les] otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël” (ce qui inclut un désarmement de tous les groupes palestiniens dans la bande de Gaza), sans faire référence à la proposition des médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar) approuvée par le mouvement islamiste.Le gouvernement israélien doit néanmoins encore confirmer l’envoi d’une délégation de négociateurs pour un nouveau cycle de discussions en un lieu qui n’a pas encore été précisé par les médiateurs.S’il a plaidé pour un accord avec le Hamas permettant la libération des otages, M. Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, n’en a pas pour autant appelé à la fin de la guerre.- “Nous sauverons nos frères” -“Les terroristes du Hamas qui affament les otages doivent mourir, comme les nazis. Nous les chasserons jusqu’à leur dernier jour. Mais avant tout, nous sauverons nos frères”, a-t-il déclaré.Le gouvernement qu’il propose commencerait son mandat “par un accord sur les otages qui ramènera tout le monde à la maison” avant de faire adopter une loi fixant “un cadre de service militaire qui intégrera nos frères ultra-orthodoxes” avant de fixer des élections pour le printemps 2026, a-t-il dit.Les ultra-orthodoxes échappent largement à la conscription et cette exemption de fait est de plus en plus mal supportée, surtout en temps de guerre, par le reste de la population israélienne, largement favorable à leur enrôlement sous les drapeaux des 18 ans comme le reste de la population soumise au service militaire.Le départ des partis ultra-orthodoxes ashkénazes de la majorité en juillet s’est fait à la suite d’un différend sur cette question clivante.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.622 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Israël: un dirigeant de l’opposition tend la main à Netanyahu pour sauver les otages

Le chef d’un parti d’opposition en Israël a lancé samedi soir un appel au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à deux autres dirigeants de l’opposition pour former un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza en écartant l’extrême droite du pouvoir.Ces otages avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Depuis le départ de sa coalition en juillet de partis ultra-orthodoxes ashkénazes, M. Netanyahu n’a plus de majorité absolue au Parlement et est tributaire de ses alliés d’extrême droite, qui refusent tout accord de libération d’otages avec le Hamas, et plaident pour la poursuite de la guerre jusqu’à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza. “J’en appelle à Netanyahu, Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman. Il est temps de former un gouvernement de rachat des prisonniers”, a déclaré Benny Gantz, chef du parti Union nationale (centre droit) en faisant référence une libération de la cinquantaine d’otages, vivants ou morts, encore détenus dans la bande de Gaza.  Yaïr Lapid, chef du premier parti de l’opposition, Yesh Atid (centre), dispose de 24 députés à la Knesset. M. Lieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, en compte 8, soit autant que M. Gantz.Avec les 32 députés du parti de M. Netanyahu, le Likoud (droite), ces trois partis pourraient former une coalition disposant d’une majorité de 72 sièges (sur 120) au Parlement.- “Guerre éternelle” -“Le devoir de notre Etat est avant tout de sauver la vie des Juifs et de tous les citoyens. Chaque otage en danger de mort pourrait être notre fils, votre fils”, a ajouté M. Gantz lors d’une conférence de presse.Au même moment, des dizaines de milliers d’Israéliens manifestaient, comme chaque samedi soir, à Tel-Aviv en soutien aux otages et pour exiger du gouvernement la fin de la guerre et un accord permettant leur libération.”Au lieu de sauver des vies, Netanyahu condamne les otages encore vivants à la mort [et] il nous condamne à une guerre éternelle et inutile”, a déclaré devant les manifestants Yotal Cohen, frère de Nimrod Cohen, un de la vingtaine d’otages présumés encore vivants.M. Gantz a indiqué avoir lancé son appel sans en informer préalablement les intéressés et ni M. Netanyahu ni MM. Lapid et Lieberman n’y ont encore réagi publiquement.Le Hamas a approuvé lundi un projet d’accord prévoyant, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages seraient relâchés en deux temps en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.Jeudi soir, M. Netanyahu a annoncé avoir ordonné des “négociations immédiates” en vue de “la libération de tous [les] otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël” (ce qui inclut un désarmement de tous les groupes palestiniens dans la bande de Gaza), sans faire référence à la proposition des médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar) approuvée par le mouvement islamiste.Le gouvernement israélien doit néanmoins encore confirmer l’envoi d’une délégation de négociateurs pour un nouveau cycle de discussions en un lieu qui n’a pas encore été précisé par les médiateurs.S’il a plaidé pour un accord avec le Hamas permettant la libération des otages, M. Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, n’en a pas pour autant appelé à la fin de la guerre.- “Nous sauverons nos frères” -“Les terroristes du Hamas qui affament les otages doivent mourir, comme les nazis. Nous les chasserons jusqu’à leur dernier jour. Mais avant tout, nous sauverons nos frères”, a-t-il déclaré.Le gouvernement qu’il propose commencerait son mandat “par un accord sur les otages qui ramènera tout le monde à la maison” avant de faire adopter une loi fixant “un cadre de service militaire qui intégrera nos frères ultra-orthodoxes” avant de fixer des élections pour le printemps 2026, a-t-il dit.Les ultra-orthodoxes échappent largement à la conscription et cette exemption de fait est de plus en plus mal supportée, surtout en temps de guerre, par le reste de la population israélienne, largement favorable à leur enrôlement sous les drapeaux des 18 ans comme le reste de la population soumise au service militaire.Le départ des partis ultra-orthodoxes ashkénazes de la majorité en juillet s’est fait à la suite d’un différend sur cette question clivante.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.622 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Guadeloupe: Retailleau annonce de nouveaux moyens contre la délinquance et le narcotrafic

Bruno Retailleau a annoncé “le renforcement des filières d’investigations” en Guadeloupe pour lutter contre la violence et le narcotrafic, enjeu majeur dans les Antilles françaises, où le ministre de l’Intérieur est actuellement en visite.Ce sont “13 enquêteurs supplémentaires” qui viendront grossir les rangs de l’Ofast, l’office anti-stupéfiants, “dans les prochains mois”, a indiqué le ministre qui, avant son arrivée en Guadeloupe, était resté deux jours en Martinique.Lors d’un discours, M. Retailleau a également annoncé l’inauguration d’un “laboratoire d’analyse balistique” en Guadeloupe, qui permettra “d’économiser huit à 10 mois d’enquêtes”. Jusqu’à présent, ces analyses étaient envoyées à Ecully, en région lyonnaise.Par ailleurs, Bruno Retailleau a confirmé l’installation de “deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine”, mais aussi de “deux brigades nautiques”, une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre.Le ministre a en outre détaillé les moyens techniques déployés sur l’archipel des Caraïbes : “deux radars qui surveilleront les canaux de la Dominique et des Saintes, pour surveiller les arrivées, et un drone”, pour le contrôle des côtes, très problématique en Guadeloupe qui n’en compte pas moins de 700 km répartis sur six îles différentes. Enfin, le ministre a rappelé le rôle de point d’entrée du port et de l’aéroport et les moyens déjà mis en œuvre dans ces zones stratégiques : le scanner mobile pour les conteneurs, qui a permis, vendredi, de saisir 55 kg de cocaïne, mais aussi le dispositif du 100% contrôle à l’aéroport.- “Rien lâcher” -Cependant, “compte tenu du fait que le Grand port maritime de Guadeloupe va devenir un hub pour les Antilles et la Caraïbes”, une mission du secrétariat général de la mer sera menée d’ici quelques semaines pour “auditer l’ensemble des process du port”, a ajouté M. Retailleau.En effet, la nouvelle physionomie du port, qui doit passer d’un terminal de débarquement à un terminal de transbordement, fait craindre aux autorités, notamment judiciaires, un regain du trafic de drogue.La même mission sera conduite au Grand Port Maritime de la Martinique, autre composante du projet “Hub Antilles” qui vise à transformer ces deux ports en un centre logistique et maritime régional majeur.”La république n’entend rien lâcher sur l’ordre public”, a insisté M. Retailleau, alors que la Guadeloupe affronte une vague d’homicides. Dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été tué par balle, portant à “27 le nombre d’homicides par armes à feu” dans l’année, soit presque autant qu’à la fin de l’année 2024.L’année 2024 s’était soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en termes d’homicides, derrière la Guyane.

Guadeloupe: Retailleau annonce de nouveaux moyens contre la délinquance et le narcotrafic

Bruno Retailleau a annoncé “le renforcement des filières d’investigations” en Guadeloupe pour lutter contre la violence et le narcotrafic, enjeu majeur dans les Antilles françaises, où le ministre de l’Intérieur est actuellement en visite.Ce sont “13 enquêteurs supplémentaires” qui viendront grossir les rangs de l’Ofast, l’office anti-stupéfiants, “dans les prochains mois”, a indiqué le ministre qui, avant son arrivée en Guadeloupe, était resté deux jours en Martinique.Lors d’un discours, M. Retailleau a également annoncé l’inauguration d’un “laboratoire d’analyse balistique” en Guadeloupe, qui permettra “d’économiser huit à 10 mois d’enquêtes”. Jusqu’à présent, ces analyses étaient envoyées à Ecully, en région lyonnaise.Par ailleurs, Bruno Retailleau a confirmé l’installation de “deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine”, mais aussi de “deux brigades nautiques”, une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre.Le ministre a en outre détaillé les moyens techniques déployés sur l’archipel des Caraïbes : “deux radars qui surveilleront les canaux de la Dominique et des Saintes, pour surveiller les arrivées, et un drone”, pour le contrôle des côtes, très problématique en Guadeloupe qui n’en compte pas moins de 700 km répartis sur six îles différentes. Enfin, le ministre a rappelé le rôle de point d’entrée du port et de l’aéroport et les moyens déjà mis en œuvre dans ces zones stratégiques : le scanner mobile pour les conteneurs, qui a permis, vendredi, de saisir 55 kg de cocaïne, mais aussi le dispositif du 100% contrôle à l’aéroport.- “Rien lâcher” -Cependant, “compte tenu du fait que le Grand port maritime de Guadeloupe va devenir un hub pour les Antilles et la Caraïbes”, une mission du secrétariat général de la mer sera menée d’ici quelques semaines pour “auditer l’ensemble des process du port”, a ajouté M. Retailleau.En effet, la nouvelle physionomie du port, qui doit passer d’un terminal de débarquement à un terminal de transbordement, fait craindre aux autorités, notamment judiciaires, un regain du trafic de drogue.La même mission sera conduite au Grand Port Maritime de la Martinique, autre composante du projet “Hub Antilles” qui vise à transformer ces deux ports en un centre logistique et maritime régional majeur.”La république n’entend rien lâcher sur l’ordre public”, a insisté M. Retailleau, alors que la Guadeloupe affronte une vague d’homicides. Dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été tué par balle, portant à “27 le nombre d’homicides par armes à feu” dans l’année, soit presque autant qu’à la fin de l’année 2024.L’année 2024 s’était soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en termes d’homicides, derrière la Guyane.

Le groupe Kneecap sous surveillance au dernier jour de Rock en Seine

Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l’un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, doit donner dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, qui revendique sa liberté de programmation.Ce concert, d’une heure environ, doit démarrer vers 18H30 mais les organisateurs de l’événement français n’avaient pas imaginé en invitant ce groupe de Belfast il y a plusieurs mois que sa présence allait créer la controverse.Car, en faisant de chaque spectacle une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza, les artistes gaéliques, qui oscillent entre punk et rap, ont braqué sur eux la lumière des projecteurs et des autorités.Cette guerre a été déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.L’un des trois membres de Kneecap, Liam O’Hanna dit Mo Chara, est ainsi poursuivi pour “infraction terroriste” après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d’Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni. Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.Ces péripéties judiciaires n’empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”. Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d’entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d’Israël.- Subventions supprimées -“On a l’assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement”, avait assuré à l’AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l’ouverture du festival située à Saint-Cloud, près de Paris.”C’est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu’il a gagné énormément en visibilité et en fans”, avait-il ajouté.Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l’édition 2025. La subvention s’élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s’ajoutent 150.000 euros d’aides indirectes à travers l’achat de billets.Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d’euros cette année.- Sans incident en France -En France, Kneecap – “rotule” en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais – s’est déjà produit à deux reprises cet été.Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident.Des voix s’élèvent toutefois pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud. “Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah”, a déclaré sur X jeudi Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers “tout propos à caractère antisémite, d’apologie du terrorisme ou appelant à la haine”.Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de “liberté de création et d’expression”. “Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c’est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias”, a-t-il dit au média musical Billboard France.

India’s Modi dangles tax cuts as US tariffs loom

Indian Prime Minister Narendra Modi’s push to slash consumption taxes on everyday goods could deliver billions of dollars in annual relief and boost demand in an economy bracing for painful US tariffs, experts say.US President Donald Trump has threatened to double import duties on India from 25 to 50 percent to punish New Delhi for buying oil from Russia, saying the purchases help Moscow fund its invasion of Ukraine.The prospective measure has clouded the outlook for the world’s fifth-largest economy, with Indian exporters warning of plunging orders and severe job losses.New Delhi has called Washington’s move “unfair, unjustified and unreasonable” but is already seeking to cushion the blow, with Modi last week promising to “bring down the tax burden on the common man” during an annual speech to mark India’s independence.His proposed cuts to the goods and services tax (GST) would make everything from small cars to air conditioners cheaper for consumers, economists say.Currently, the tax operates under a complex four-tier structure, with rates ranging from five to 28 percent.Under Modi’s reforms, most goods would fall into just two tiers, taxed at either five or 18 percent.The Indian leader has called the change a “Diwali gift”, a reference to the annual Hindu festival of lights when consumers splurge on everything from gold and clothes to consumer electronics.- ‘Sizeable savings’ -Trump’s tariffs — and their impact on ordinary Indians — will hinge on how much progress is made towards a Russia-Ukraine peace deal, and whether New Delhi can secure alternative oil suppliers before the US president’s August 27 deadline.But experts say Modi’s tax reform could help shore up demand by reducing tax collections by between $13 billion and $17 billion.Analysts at Emkay Global Financial Services called the policy a “welcome reform towards boosting domestic consumption”.They estimated that about the vast majority of items currently subject to the top 28 percent rate would be taxed at 18 percent, while “nearly all” in the 12 percent tier would move into the five-percent bracket.Analysts at Motilal Oswal, an Indian financial services firm, said the changes would bring benefits to a wide range of sectors and “sizeable savings” to households.The fate of the proposal ultimately rests with the GST Council, which includes representatives from state governments and has struggled to achieve broad consensus in the past.If approved, the cuts would strain public finances, according to experts.However, they said, they could also help to offset tariff risks and burnish Modi’s credentials among the middle class.The proposal comes ahead of expected elections later this year in Bihar, a large, Hindu-majority state of 130 million people that is a key political battleground for Modi.”The popular economic narrative right now is that of Trump’s 50 percent tariffs and how the US-India relationship is seeing setbacks,” Deepanshu Mohan, economist at O.P. Jindal Global University, told AFP.”The GST readjustment is a strong response from Modi in that context. It’s Modi telling the middle class: ‘We are trying to make sure you have enough at your end,'” Mohan said.But, he added, it was also an acknowledgement that India’s economy had not worked for its “low middle-income class for some time”.- US-India trade talks – Although economists have called for an overhaul of the GST system for years, Modi’s surprise announcement comes as US-India ties hit a multi-decade low.Economists estimate that if the two countries fail to sign a trade deal, Trump’s tariffs could drag India’s GDP growth below six percent this fiscal year, lower than the central bank’s projections of 6.5 percent.New Delhi’s stance on Russian oil imports will become clearer by late September as most cargoes this month were contracted before Trump’s threats, according to trade intelligence firm Kpler.Kpler analyst Sumit Ritolia told AFP that while Indian refiners are showing “growing interest” in US, West African and Latin American crude, it was more indicative of “greater flexibility, not a deliberate pivot”.”Until there’s a clear policy shift or sustained change in trade economics, Russian flows remain a core part of India’s crude basket,” Ritolia said. As the clock ticks down on the tariff hike, the state of US-India trade negotiations remains uncertain.New Delhi says it is committed to striking a deal, but Indian media reports suggest US negotiators have postponed a planned late-August visit to the Indian capital.