L’heure de vérité pour les amoureux du sauna de KAJ en demi-finale de l’Eurovision

La première demi-finale du Concours Eurovision de la Chanson, mardi soir, sera une épreuve de vérité pour la Suède et les amoureux du sauna de KAJ. Ils sont donnés grands favoris par les parieurs, mais les spectateurs qui voteront auront le dernier mot.Les chanteurs finlandais issus de la minorité suédophone caracolent très largement en tête des paris compilés par les bookmakers avec 41% de chances de victoire et leur avance n’a fait que se renforcer ces derniers jours. Mais c’est leur performance sur scène, devant 6.500 spectateurs à Bâle, en Suisse, et des dizaines de millions de téléspectateurs, qui déterminera leurs chances. Ils seront aidés, comme les autres concurrents, par une scène permettant des prouesses visuelles époustouflantes comme l’a révélé la générale lundi soir, devant un public enflammé.  Les artistes représentant 15 pays seront en lice mardi à partir de 21H00 (19H00 GMT) et une fois les feux de la rampe éteints, il en restera dix qui iront en finale du plus grand télé-crochet du monde le 17 mai.KAJ, pour Kevin Holmstrom, Axel Ahman et Jakob Norrgard, espère que leur chanson “Bara bada bastu” (“Prenez un sauna”) fera rire le public.”Nous sommes ravis que cette équipe de sauna soit appréciée. Nous avons vu beaucoup de gens apprendre la danse” de leur chorégraphie, explique Kevin Holmstrom. L’Autrichien JJ arrive en deuxième position dans les pronostics avec son “Wasted Love”. Il est donné avec 19% de chances de l’emporter, selon Eurovision odds.Ce morceau s’inscrit dans la veine de “The Code” de Nemo qui a remporté le concours l’année dernière, alternant entre voix lyriques et rythmes modernes. Lundi, le chanteur a fait une apparition surprise dans le Village Eurovision avec la drag queen barbue Conchita Wurst, qui avait emporté le trophée pour l’Autriche en 2014.- “Un peu d’amour” -Les demi-finales ont été introduites en 2004 et permettent aux artistes de se faire connaître du public avant l’apothéose. Seize artistes participeront à la deuxième demi-finale de jeudi, dont dix seront qualifiés. Aux côtés des cinq principaux bailleurs de fonds de l’Eurovision (la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne), la Suisse, pays hôte, accède automatiquement à la finale. Ils seront donc 26 à se succéder samedi soir.Parmi les “Big 5”, c’est la Française Louane qui est la mieux placée avec sa chanson “Maman”. En troisième position avec 6% de chances de gagner, selon les “bookies”.”Il y a 37 artistes incroyablement enthousiastes et pourtant calmes dans l’arène, qui ont eu d’excellentes répétitions et qui sont impatients”, a déclaré Martin Green, directeur de l’Eurovision.”Partageons un peu d’amour cette semaine. Je pense que notre meilleure arme est probablement un peu d’amour”, a ajouté le vétéran du concours.Pour la première fois mardi, les téléspectateurs verront la réaction des artistes au moment précis où ils sauront qu’ils ont été choisis. Les dix pays qui iront en finale ne connaîtront pas leur score, tout comme le public, ce qui rend d’autant plus difficiles les pronostics.Les bookmakers placent la Suède, l’Estonie, l’Ukraine, les Pays-Bas, l’Albanie et Chypre parmi les favoris pour la qualification de cette première manche.- “Espresso Macchiato” -Le groupe islandais VAEB – les frères Matthias et Halfdan Matthiasson – espère se qualifier pour la finale avec sa chanson “ROA”. Il résume son titre: “On est sur le bateau de la vie. On est un bateau, les vagues arrivent, et on continue à ramer, quoi qu’il arrive”. Mardi, parmi les concurrents, on retrouve aussi la Polonaise Justyna Steczkowska, 52 ans, qui a participé à l’Eurovision 1995, et l’Estonien Tommy Cash, avec la chanson “Espresso Macchiato”. “J’aime tous les cafés du monde. Le café nous unit. On peut en boire partout avec tout le monde”, clame le chanteur, qui a irrité en Italie avec ses stéréotypes. La semaine de l’Eurovision a débuté dimanche avec un défilé d’ouverture marqué par des manifestations contre la participation d’Israël.Les organisateurs ont estimé que 100.000 personnes se sont rassemblées le long du parcours de 1,3 kilomètre du “tapis turquoise” pour assister au défilé des concurrents, qui ont traversé le centre-ville historique de Bâle à bord de tramways d’époque. La radio-télévision publique israélienne a porté plainte auprès de la police concernant un manifestant qui semblait avoir fait un geste de gorge tranchée en direction du tramway dans lequel se trouvait la concurrente israélienne Yuval Raphael. Elle est classée 4ème dans les pronostics des parieurs.

Xi Jinping vante les liens Chine-Amérique latine face au “harcèlement” américain

Le président chinois Xi Jinping a promis mardi aux dirigeants d’Amérique latine de renforcer ses liens avec la région, dans un contexte international marqué par la “confrontation” et le “harcèlement”, une claire critique des États-Unis.Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture d’une importante réunion ministérielle entre la Chine et des pays latino-américains et des Caraïbes, à laquelle participe notamment le président brésilien Lula.Le géant asiatique a intensifié ces dernières années sa coopération avec les pays d’Amérique latine et espère qu’ils feront front commun avec lui face à l’actuelle campagne de droits de douane de Donald Trump.La région est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington et les nations latino-américaines subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’adressant aux dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac), qui regroupe 33 nations, Xi Jinping a vanté les relations anciennes de Pékin avec la région.”Bien que la Chine et l’Amérique latine et les Caraïbes soient très éloignées, les deux parties ont une longue histoire d’échanges amicaux”, a-t-il assuré.”Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier”, a déclaré M. Xi.Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.- “Isolement” -Ces propos du président chinois interviennent au lendemain de l’annonce par Washington et Pékin d’un accord visant à réduire drastiquement, pendant 90 jours, les droits de douane punitifs qu’ils s’imposent mutuellement.Cette décision marque une importante désescalade dans leur guerre commerciale bilatérale.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a affirmé mardi Xi Jinping. “Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné.Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent, outre Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours, les présidents chilien Gabriel Boric et colombien Gustavo Petro.Ce dernier avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.- Charge contre Washington -Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme, de son nom officiel “La Ceinture et la Route”, a été rejoint par plus d’une centaine de pays. Il vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires – en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.Sans nommer les États-Unis, M. Petro a fustigé mardi la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à une diplomatie prenant davantage en compte les intérêts latino-américains.Ce dialogue “pourrait être exempt d’autoritarisme et d’impérialisme, un échange d’égal à égal entre civilisations, où l’Europe et l’Afrique joueraient sans aucun doute un rôle fondamental d’un côté, et la Chine et l’Asie de l’autre”, a-t-il déclaré dans son discours.De son côté, le président chilien Gabriel Boric a affirmé qu’il était “temps de faire un bond en avant” dans les relations économiques entre son pays et la Chine.Signe du poids grandissant de la Chine en Amérique latine: dans plusieurs pays de la région comme le Brésil, le Pérou ou le Chili, le géant asiatique a supplanté les États-Unis comme premier partenaire commercial.ll-oho-isk-ehl/cn 

Xi Jinping vante les liens Chine-Amérique latine face au “harcèlement” américain

Le président chinois Xi Jinping a promis mardi aux dirigeants d’Amérique latine de renforcer ses liens avec la région, dans un contexte international marqué par la “confrontation” et le “harcèlement”, une claire critique des États-Unis.Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture d’une importante réunion ministérielle entre la Chine et des pays latino-américains et des Caraïbes, à laquelle participe notamment le président brésilien Lula.Le géant asiatique a intensifié ces dernières années sa coopération avec les pays d’Amérique latine et espère qu’ils feront front commun avec lui face à l’actuelle campagne de droits de douane de Donald Trump.La région est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington et les nations latino-américaines subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’adressant aux dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac), qui regroupe 33 nations, Xi Jinping a vanté les relations anciennes de Pékin avec la région.”Bien que la Chine et l’Amérique latine et les Caraïbes soient très éloignées, les deux parties ont une longue histoire d’échanges amicaux”, a-t-il assuré.”Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier”, a déclaré M. Xi.Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.- “Isolement” -Ces propos du président chinois interviennent au lendemain de l’annonce par Washington et Pékin d’un accord visant à réduire drastiquement, pendant 90 jours, les droits de douane punitifs qu’ils s’imposent mutuellement.Cette décision marque une importante désescalade dans leur guerre commerciale bilatérale.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a affirmé mardi Xi Jinping. “Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné.Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent, outre Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours, les présidents chilien Gabriel Boric et colombien Gustavo Petro.Ce dernier avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.- Charge contre Washington -Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme, de son nom officiel “La Ceinture et la Route”, a été rejoint par plus d’une centaine de pays. Il vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires – en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.Sans nommer les États-Unis, M. Petro a fustigé mardi la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à une diplomatie prenant davantage en compte les intérêts latino-américains.Ce dialogue “pourrait être exempt d’autoritarisme et d’impérialisme, un échange d’égal à égal entre civilisations, où l’Europe et l’Afrique joueraient sans aucun doute un rôle fondamental d’un côté, et la Chine et l’Asie de l’autre”, a-t-il déclaré dans son discours.De son côté, le président chilien Gabriel Boric a affirmé qu’il était “temps de faire un bond en avant” dans les relations économiques entre son pays et la Chine.Signe du poids grandissant de la Chine en Amérique latine: dans plusieurs pays de la région comme le Brésil, le Pérou ou le Chili, le géant asiatique a supplanté les États-Unis comme premier partenaire commercial.ll-oho-isk-ehl/cn 

Xi Jinping vante les liens Chine-Amérique latine face au “harcèlement” américain

Le président chinois Xi Jinping a promis mardi aux dirigeants d’Amérique latine de renforcer ses liens avec la région, dans un contexte international marqué par la “confrontation” et le “harcèlement”, une claire critique des États-Unis.Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture d’une importante réunion ministérielle entre la Chine et des pays latino-américains et des Caraïbes, à laquelle participe notamment le président brésilien Lula.Le géant asiatique a intensifié ces dernières années sa coopération avec les pays d’Amérique latine et espère qu’ils feront front commun avec lui face à l’actuelle campagne de droits de douane de Donald Trump.La région est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington et les nations latino-américaines subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’adressant aux dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac), qui regroupe 33 nations, Xi Jinping a vanté les relations anciennes de Pékin avec la région.”Bien que la Chine et l’Amérique latine et les Caraïbes soient très éloignées, les deux parties ont une longue histoire d’échanges amicaux”, a-t-il assuré.”Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier”, a déclaré M. Xi.Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.- “Isolement” -Ces propos du président chinois interviennent au lendemain de l’annonce par Washington et Pékin d’un accord visant à réduire drastiquement, pendant 90 jours, les droits de douane punitifs qu’ils s’imposent mutuellement.Cette décision marque une importante désescalade dans leur guerre commerciale bilatérale.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a affirmé mardi Xi Jinping. “Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné.Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent, outre Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours, les présidents chilien Gabriel Boric et colombien Gustavo Petro.Ce dernier avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.- Charge contre Washington -Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme, de son nom officiel “La Ceinture et la Route”, a été rejoint par plus d’une centaine de pays. Il vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires – en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.Sans nommer les États-Unis, M. Petro a fustigé mardi la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à une diplomatie prenant davantage en compte les intérêts latino-américains.Ce dialogue “pourrait être exempt d’autoritarisme et d’impérialisme, un échange d’égal à égal entre civilisations, où l’Europe et l’Afrique joueraient sans aucun doute un rôle fondamental d’un côté, et la Chine et l’Asie de l’autre”, a-t-il déclaré dans son discours.De son côté, le président chilien Gabriel Boric a affirmé qu’il était “temps de faire un bond en avant” dans les relations économiques entre son pays et la Chine.Signe du poids grandissant de la Chine en Amérique latine: dans plusieurs pays de la région comme le Brésil, le Pérou ou le Chili, le géant asiatique a supplanté les États-Unis comme premier partenaire commercial.ll-oho-isk-ehl/cn 

L’ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas partie pour se poursuivre

L’ère de Jean-Laurent Bonnafé, à la tête de BNP Paribas depuis 2011, est partie pour se poursuivre quelques années de plus avec le renouvellement attendu mardi de son mandat en tant qu’administrateur et l’extension à 68 ans de la limite d’âge impartie au directeur général de la banque.Cet homme discret, né en 1961, atteindra en 2026 la limite d’âge actuelle de 65 ans et l’Assemblée générale des actionnaires de BNP Paribas doit voter de telles résolutions.Pour Jean Lemierre, le président de la banque, maintenir Jean-Laurent Bonnafé est une mesure de bon sens: “Jean-Laurent est quelqu’un qui a une très bonne réflexion stratégique sur la banque et qui la met en oeuvre. Prévoir les enjeux long terme en même temps que l’exécution, c’est remarquable”, dit à l’AFP celui qui travaille en tandem avec lui depuis 2014.Ingénieur formé à Polytechnique, passionné de mathématiques, Jean-Laurent Bonnafé a commencé sa carrière dans le service public: au ministère de l’Industrie d’abord, puis quelques mois comme conseiller technique au cabinet du ministre du Commerce extérieur.En 1993, il entre à la BNP, à la direction des Grandes entreprises. Quatre ans plus tard, en 1997, il devient responsable de la stratégie et du développement. Lors de la fusion de BNP avec Paribas en 2000, il copilote le processus d’intégration des deux banques.Ce père de deux enfants aux cheveux blancs toujours bien coiffés et aux fines lunettes – qu’il passe son temps à remonter – entre au Comité exécutif de BNP Paribas en 2002, chargé notamment d’intégrer la banque belge Fortis de 2009 à 2010, après la crise des subprimes, avant de prendre en 2011 la direction générale.”Il a fait preuve d’une extrême résilience à cette crise-là et à d’autres crises qui ont eu lieu depuis lors”, raconte Maxime Jadot, président du conseil d’administration de l’entité belge du groupe, BNP Paribas Fortis.Sous sa houlette, la banque, condamnée en 2014 à une sanction faramineuse de 6,6 milliards d’euros de la part des Etats-Unis pour avoir commercé en dollars avec des pays sous embargo américain, notamment le Soudan, l’Iran et Cuba entre 2002 et 2009, parvient à limiter la casse en matière d’image.- “Flèche en acier trempé” -Après la crise du Covid, BNP Paribas doit faire face depuis plusieurs années aux attaques répétées des associations de défense de l’environnement, qui l’accusent de continuer à financer les énergies fossiles.Questionné il y a un an lors de l’assemblée générale par des associations sur la politique climat de la banque, il rétorque en disant que BNP Paribas n’est “pas l’ONU”, tout en rappelant la stratégie RSE de la banque, très affirmée selon lui.Jean-Laurent Bonnafé, qui ne cherche pas la lumière, exprime au besoin ses opinions de manière tranchante. M. Jadot estime que le banquier pourrait être comparé à “une flèche en acier trempé” car “il va droit au but et très loin”, tout en faisant preuve de “résilience”.Du côté syndical cette image fait sourire.Il est “perçu comme un mercenaire” par certains salariés, estime un acteur du monde syndical: quelqu’un qui est là pour “bien gérer la banque, moyennant rétribution et qui est prêt à réaliser absolument tout ce qu’on lui demande”.”S’il a un mandat du conseil d’administration pour faire une économie qui peut avoir des conséquences sociales, il l’appliquera de la même manière”, assure cette personne qui tient à garder l’anonymat.Selon un grand patron français, client de BNP, “il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à cigarette” entre Jean-Laurent Bonnafé et Jean Lemierre, dit-il à l’AFP pour décrire le duo qui oeuvre à la tête de la première banque française.Ses collaborateurs soulignent sa proximité avec les clients, qu’il rencontre aussi souvent qu’il le peut.”C’est un homme très simple, très pédagogue, avec lequel discuter est toujours un vrai régal”, confirme le président de Vinci Xavier Huillard à l’AFP. “Il a à la fois une culture économique et une connaissance très large et très profonde des métiers de la finance.”Forte de recettes et d’un bénéfice en hausse en 2024, BNP Paribas a confirmé ses objectifs pour 2026. Elle compte finaliser en 2025 l’acquisition de la filiale de gestion d’actifs de son compatriote Axa.  

Gaza: Israël reprend ses bombardements après la libération d’un otage israélo-américain

L’armée israélienne a repris ses bombardements contre la bande de Gaza, frappant dans la nuit de lundi à mardi un hôpital et tuant selon le Hamas un journaliste, après une pause observée pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander.Alors que Donald Trump entame mardi une tournée au Moyen-Orient, la libération du seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait offert un rare répit à ses habitants.Mais l’armée israélienne a annoncé tôt mardi matin avoir frappé “un centre de commandement et de contrôle situé dans l’hôpital Nasser à Khan Younès”, dans le sud du territoire palestinien. “Les hauts responsables du Hamas continuent d’utiliser l’hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l’hôpital et de ses environs”, a-t-elle ajouté.Les autorités du Hamas ont fait état ensuite de plusieurs patients tués, sans préciser le nombre. Elles ont accusé Israël d’avoir “assassiné” le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24, soigné après avoir été blessé lors d’une précédente frappe le 7 avril, qui avait tué deux autres journalistes palestiniens.L’armée israélienne avait alors annoncé que ce bombardement visait M. Aslih, présenté comme “un terroriste (…) agissant sous couverture de journaliste”, qui aurait “participé au massacre du 7 octobre”.Lundi, une source au sein du Hamas avait indiqué que le mouvement avait été informé, via des médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de la libération d’Edan Alexander.Elle a coïncidé avec le départ de Donald Trump pour une tournée qui le conduira de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.Libéré après 19 mois de détention, l’ex-otage de 21 ans a retrouvé ses parents avant de prendre un hélicoptère vers un hôpital israélien où il “recevra des soins médicaux et retrouvera le reste de sa famille”, selon l’armée israélienne.- Applaudissements et larmes -Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes s’étaient réunies lundi soir, brandissant des drapeaux israéliens et des images du jeune homme, en applaudissant et en pleurant, face aux écrans géants qui retransmettent les images des télévisions israéliennes. Le gouvernement israélien a salué “chaleureusement le retour du soldat, le sergent Edan Alexander” qui a été enlevé alors qu’il servait dans une base de l’armée dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.Cette attaque qui a déclenché la guerre a été suivie d’une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié le président américain pour son aide, et a estimé que la libération d’Edan Alexander était le résultat d’une “combinaison gagnante” alliant la pression militaire d’Israël et celle, politique, de Donald Trump.   Il a aussi annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les autres captifs, alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort.”Annoncez ce soir que vous êtes prêt à négocier un accord global pour ramener les (…) otages et établir un cadre pour mettre fin à la guerre”, a déclaré dans un communiqué le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, en s’adressant à M. Netanyahu.Le Hamas a appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec Washington.- Situation “catastrophique” -Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien, et a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza.Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants.Le territoire palestinien est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport lundi.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens — dont 8 morts — en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: Israël reprend ses bombardements après la libération d’un otage israélo-américain

L’armée israélienne a repris ses bombardements contre la bande de Gaza, frappant dans la nuit de lundi à mardi un hôpital et tuant selon le Hamas un journaliste, après une pause observée pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander.Alors que Donald Trump entame mardi une tournée au Moyen-Orient, la libération du seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait offert un rare répit à ses habitants.Mais l’armée israélienne a annoncé tôt mardi matin avoir frappé “un centre de commandement et de contrôle situé dans l’hôpital Nasser à Khan Younès”, dans le sud du territoire palestinien. “Les hauts responsables du Hamas continuent d’utiliser l’hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l’hôpital et de ses environs”, a-t-elle ajouté.Les autorités du Hamas ont fait état ensuite de plusieurs patients tués, sans préciser le nombre. Elles ont accusé Israël d’avoir “assassiné” le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24, soigné après avoir été blessé lors d’une précédente frappe le 7 avril, qui avait tué deux autres journalistes palestiniens.L’armée israélienne avait alors annoncé que ce bombardement visait M. Aslih, présenté comme “un terroriste (…) agissant sous couverture de journaliste”, qui aurait “participé au massacre du 7 octobre”.Lundi, une source au sein du Hamas avait indiqué que le mouvement avait été informé, via des médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de la libération d’Edan Alexander.Elle a coïncidé avec le départ de Donald Trump pour une tournée qui le conduira de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.Libéré après 19 mois de détention, l’ex-otage de 21 ans a retrouvé ses parents avant de prendre un hélicoptère vers un hôpital israélien où il “recevra des soins médicaux et retrouvera le reste de sa famille”, selon l’armée israélienne.- Applaudissements et larmes -Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes s’étaient réunies lundi soir, brandissant des drapeaux israéliens et des images du jeune homme, en applaudissant et en pleurant, face aux écrans géants qui retransmettent les images des télévisions israéliennes. Le gouvernement israélien a salué “chaleureusement le retour du soldat, le sergent Edan Alexander” qui a été enlevé alors qu’il servait dans une base de l’armée dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.Cette attaque qui a déclenché la guerre a été suivie d’une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié le président américain pour son aide, et a estimé que la libération d’Edan Alexander était le résultat d’une “combinaison gagnante” alliant la pression militaire d’Israël et celle, politique, de Donald Trump.   Il a aussi annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les autres captifs, alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort.”Annoncez ce soir que vous êtes prêt à négocier un accord global pour ramener les (…) otages et établir un cadre pour mettre fin à la guerre”, a déclaré dans un communiqué le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, en s’adressant à M. Netanyahu.Le Hamas a appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec Washington.- Situation “catastrophique” -Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien, et a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza.Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants.Le territoire palestinien est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport lundi.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens — dont 8 morts — en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.