Nissan: perte nette annuelle de 4,1 milliards d’euros, 20.000 suppressions d’emplois prévues

Le constructeur automobile japonais en difficulté Nissan a essuyé en 2024-2025 une perte nette annuelle colossale, plombé par une douloureuse restructuration qui le conduira d’ici 2027 à fermer 7 usines et à supprimer 20.000 emplois, soit 15% de ses effectifs mondiaux.”Nous avons une structure de coûts très élevée. Pour compliquer les choses, le marché mondial est volatil et imprévisible, rendant la planification et l’investissement de plus en plus difficiles”, a déclaré mardi le PDG Ivan Espinosa.Nissan, dont le français Renault détient 35%, a enregistré une perte nette de 671 milliards de yens (4,1 milliards d’euros) sur l’exercice décalé achevé fin mars. Renault a dit mardi s’attendre lui-même à un impact négatif de 2,2 milliards d’euros au premier trimestre 2025 en raison des difficultés du constructeur japonais.Cette contre-performance s’explique notamment par les coûts liés au plan de redressement engagé: fortement endetté, non rentable et miné par l’essoufflement des ventes sur ses marchés-clés, Nissan avait annoncé en novembre vouloir réduire de 20% ses capacités de production.Il avait dans le même temps annoncé viser 9.000 suppressions de postes dans le monde. Un chiffre finalement porté mardi à 20.000 au total d’ici l’exercice budgétaire 2027.”Nous ne ferions pas cela si ce n’était nécessaire pour survivre”, a assuré M. Espinosa.Nissan ajoute qu’il “consolidera le nombre de ses usines de production de véhicules de 17 à 10 d’ici l’exercice 2027 (…) et accélérera les réductions des dépenses d’investissement”.L’entreprise a récemment abandonné son projet, tout juste approuvé, d’une usine de batteries au lithium d’un milliard de dollars dans le sud du Japon.- “Incertitude” -Nissan, dont l’action a perdu 40% sur l’année écoulée, reste sous la pression d’un énorme endettement: les agences de notation ont abaissé sa note et l’ont placée en catégorie spéculative, Moody’s pointant sa “faible rentabilité” et “sa gamme de modèles vieillissants”.Lors des trois premiers mois de 2025, il a encore vu ses ventes mondiales plonger de 5,5% sur un an, à quelque 869.000 véhicules, plombées par la Chine (-27,5%), le Japon (-9,8%) et l’Europe (-3,4%).Les perspectives restent moroses: à l’effritement de la demande s’ajoute la guerre commerciale engagée par Washington.Le constructeur a réalisé en 2024-2025 un chiffre d’affaires stable (-0,4%) de 12.633 milliards de yens (76,9 milliards d’euros), et attend des revenus du même ordre pour l’exercice 2025-2026 entamé début avril. Mais -chose rare- il n’a dévoilé aucune prévision de bénéfices pour ce nouvel exercice.”L’incertitude liée aux politiques douanières américaines nous empêche d’estimer rationnellement nos prévisions annuelles”, explique M. Espinosa. Depuis avril, Washington surtaxe à 25% les voitures importées aux Etats-Unis. Or, Nissan y a réalisé l’an dernier 30% de ses ventes mondiales: 924.000 véhicules, dont 45% étaient importés du Japon et du Mexique.Parmi les constructeurs japonais, Nissan sera probablement le plus durement touché, explique à l’AFP Tatsuo Yoshida, analyste chez Bloomberg Intelligence.Dans l’immédiat, Nissan assure disposer de stocks “importants” chez ses concessionnaires américains, mais ensuite il sera confronté à un dilemme: répercuter les surtaxes sur les prix de vente pourrait dissuader sa clientèle, prévient M. Yoshida.-“Urgence accrue”-Le groupe apparaît fragilisé: il avait entamé fin 2024 avec Honda des négociations en vue d’un mariage pouvant donner naissance au troisième constructeur mondial, mais les discussions se sont effondrées mi-février.Cette débâcle a précipité le départ du PDG Makoto Uchida, remplacé par M. Espinosa, qui entend muscler le “plan de redressement”. “Nissan doit donner la priorité à son amélioration continue avec une urgence accrue”, a réaffirmé ce dernier mardi.Soucieux de gagner en efficacité, Nissan entend “réduire la complexité des pièces (détachées) de 70%” et accélérer ses efforts censés “réduire significativement le délai de développement d’un nouveau modèle à 37 mois”.Enfin, l’entreprise continue de parier sur le vaste marché chinois, où il affronte la concurrence acérée des marques locales: Nissan a vu ses ventes s’y effondrer de 27% sur les trois premiers mois de 2025.Le constructeur s’est pour autant engagé mi-avril à investir l’équivalent de 1,4 milliard de dollars d’ici fin 2026 en Chine, y voyant un marché irremplaçable par son ampleur et le terrain idéal pour tester le développement de véhicules électriques et hybrides.La situation précaire de Nissan pourrait accélérer sa recherche d’un partenaire: aux aguets, le géant taïwanais de l’assemblage électronique Foxconn (Hon Hai), fournisseur d’Apple et soucieux de diversification, s’est déclaré ouvert à racheter la participation de Renault dans Nissan.

Marine Le Pen opposée au texte sur l’aide à mourir

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a réaffirmé mardi à la presse son opposition au texte créant un droit à l’aide à mourir.”A titre personnel, j’y suis opposée”, a dit Mme Le Pen, qui laissera néanmoins la liberté de vote aux députés de son groupe.Mme Le Pen a fustigé un texte assorti d’insuffisamment de “garde-fous”, au sortir de la commission des Affaires sociales, et assuré qu’elle ne le voterait pas, quels que soient par ailleurs les amendements qui pourraient être adoptés en séance.Selon un cadre du groupe, environ 80% des députés RN sont opposés au texte.L’Assemblée nationale doit examiner à partir de la fin de cette semaine ou en début de semaine prochaine la proposition de loi d’Olivier Falorni (groupe MoDem) créant un “droit à l’aide à mourir”.Le texte procède d’un projet de loi défendu au printemps 2024 par la ministre de la Santé Catherine Vautrin, sur lequel Mme Le Pen avait exprimé une position similaire.

Trump en Arabie saoudite en quête d’importants investissements

Donald Trump a été reçu en grande pompe mardi en Arabie saoudite, affichant son entente avec le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, lors de la première étape d’une tournée dans le Golfe qui doit lui permettre de moissonner de gros contrats.Le président américain a été accueilli en personne à son arrivée par le prince Mohammed ben Salmane, après avoir eu droit à une imposante escorte de plusieurs avions de combat F-15 saoudiens. Les deux hommes, tous sourires et visiblement à l’aise, se sont ensuite retrouvés au fastueux palais royal pour une longue cérémonie de salutation des membres des deux délégations, suivie d’un déjeuner.   Le président américain était accompagné des principaux membres de son cabinet ainsi que des grands patrons américains, notamment son conseiller Elon Musk vu dans une rare costume, en train de discuter avec le prince. M. Trump se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. – Frénésie diplomatique -Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.La tournée devrait être marquée par des annonces de contrats mirobolants, de la défense à l’aviation, en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Une perspective bienvenue pour le président américain, qui peine à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique “L’Amérique d’abord”.En janvier, Mohammed ben Salmane, s’était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis, un chiffre que Donald Trump, adepte d’une diplomatie transactionnelle, lui a demandé de porter jusqu’au montant faramineux de 1.000 milliards.Mardi, tous deux participent à Ryad à un forum économique où doivent être signés certains des accords promis.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire, face à des pays du Golfe désormais mieux disposés face à cette démarche.- Cadeau qatari -Mais aussi Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait savoir sur X l’émissaire spécial pour la région, Steve Witkoff.Alors que la guerre continue de faire rage dans le territoire palestinien, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Face à une diplomatie américaine d’apparence hyperactive mais dont la stratégie de long terme n’est pas toujours lisible, les Etats du Golfe chercheront donc à comprendre, voire à influencer, la position de Donald Trump sur tous ces grands dossiers, auxquels s’ajoute la situation en Syrie.Le programme de la visite pourrait toutefois être modifié si l’imprévisible président américain se rend jeudi, comme il a dit l’envisager, à Istanbul pour d’éventuelles discussions russo-ukrainiennes.Avant même d’avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s’est attiré de vives critiques de l’opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d’avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

Trump en Arabie saoudite en quête d’importants investissements

Donald Trump a été reçu en grande pompe mardi en Arabie saoudite, affichant son entente avec le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, lors de la première étape d’une tournée dans le Golfe qui doit lui permettre de moissonner de gros contrats.Le président américain a été accueilli en personne à son arrivée par le prince Mohammed ben Salmane, après avoir eu droit à une imposante escorte de plusieurs avions de combat F-15 saoudiens. Les deux hommes, tous sourires et visiblement à l’aise, se sont ensuite retrouvés au fastueux palais royal pour une longue cérémonie de salutation des membres des deux délégations, suivie d’un déjeuner.   Le président américain était accompagné des principaux membres de son cabinet ainsi que des grands patrons américains, notamment son conseiller Elon Musk vu dans une rare costume, en train de discuter avec le prince. M. Trump se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. – Frénésie diplomatique -Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.La tournée devrait être marquée par des annonces de contrats mirobolants, de la défense à l’aviation, en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Une perspective bienvenue pour le président américain, qui peine à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique “L’Amérique d’abord”.En janvier, Mohammed ben Salmane, s’était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis, un chiffre que Donald Trump, adepte d’une diplomatie transactionnelle, lui a demandé de porter jusqu’au montant faramineux de 1.000 milliards.Mardi, tous deux participent à Ryad à un forum économique où doivent être signés certains des accords promis.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire, face à des pays du Golfe désormais mieux disposés face à cette démarche.- Cadeau qatari -Mais aussi Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait savoir sur X l’émissaire spécial pour la région, Steve Witkoff.Alors que la guerre continue de faire rage dans le territoire palestinien, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Face à une diplomatie américaine d’apparence hyperactive mais dont la stratégie de long terme n’est pas toujours lisible, les Etats du Golfe chercheront donc à comprendre, voire à influencer, la position de Donald Trump sur tous ces grands dossiers, auxquels s’ajoute la situation en Syrie.Le programme de la visite pourrait toutefois être modifié si l’imprévisible président américain se rend jeudi, comme il a dit l’envisager, à Istanbul pour d’éventuelles discussions russo-ukrainiennes.Avant même d’avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s’est attiré de vives critiques de l’opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d’avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

Trump en Arabie saoudite en quête d’importants investissements

Donald Trump a été reçu en grande pompe mardi en Arabie saoudite, affichant son entente avec le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, lors de la première étape d’une tournée dans le Golfe qui doit lui permettre de moissonner de gros contrats.Le président américain a été accueilli en personne à son arrivée par le prince Mohammed ben Salmane, après avoir eu droit à une imposante escorte de plusieurs avions de combat F-15 saoudiens. Les deux hommes, tous sourires et visiblement à l’aise, se sont ensuite retrouvés au fastueux palais royal pour une longue cérémonie de salutation des membres des deux délégations, suivie d’un déjeuner.   Le président américain était accompagné des principaux membres de son cabinet ainsi que des grands patrons américains, notamment son conseiller Elon Musk vu dans une rare costume, en train de discuter avec le prince. M. Trump se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. – Frénésie diplomatique -Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.La tournée devrait être marquée par des annonces de contrats mirobolants, de la défense à l’aviation, en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Une perspective bienvenue pour le président américain, qui peine à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique “L’Amérique d’abord”.En janvier, Mohammed ben Salmane, s’était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis, un chiffre que Donald Trump, adepte d’une diplomatie transactionnelle, lui a demandé de porter jusqu’au montant faramineux de 1.000 milliards.Mardi, tous deux participent à Ryad à un forum économique où doivent être signés certains des accords promis.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire, face à des pays du Golfe désormais mieux disposés face à cette démarche.- Cadeau qatari -Mais aussi Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait savoir sur X l’émissaire spécial pour la région, Steve Witkoff.Alors que la guerre continue de faire rage dans le territoire palestinien, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Face à une diplomatie américaine d’apparence hyperactive mais dont la stratégie de long terme n’est pas toujours lisible, les Etats du Golfe chercheront donc à comprendre, voire à influencer, la position de Donald Trump sur tous ces grands dossiers, auxquels s’ajoute la situation en Syrie.Le programme de la visite pourrait toutefois être modifié si l’imprévisible président américain se rend jeudi, comme il a dit l’envisager, à Istanbul pour d’éventuelles discussions russo-ukrainiennes.Avant même d’avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s’est attiré de vives critiques de l’opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d’avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

Nissan posts $4.5 bn annual net loss, to cut 20,000 jobs

Japan’s Nissan posted an annual net loss of $4.5 billion on Tuesday while saying it plans to cut 15 percent of its global workforce and warning about the possible impact of US tariffs.The heavily indebted carmaker, whose mooted merger with Honda collapsed this year, is slashing production as part of its expensive business turnaround plan.”Nissan must prioritise self-improvement with greater urgency and speed,” CEO Ivan Espinosa told reporters.”The reality is clear. We have a very high cost structure. To complicate matters further, the global market environment is volatile and unpredictable, making planning and investment increasingly challenging.”Nissan reported a net loss of 671 billion yen ($4.5 billion) for the financial year to March 2025.Its worst ever full-year net loss was 684 billion yen in 1999-2000, during a crisis that birthed its rocky partnership with French automaker Renault.Renault, which has nearly a 36 percent stake in Nissan, said Tuesday it expects to take a 2.2-billion-euro ($2.4-billion) hit in the first quarter due to Nissan’s turnaround plan.Nissan did not issue a net profit forecast for 2025-2026, only saying that it expects to see sales of 12.5 trillion yen.”The uncertain nature of US tariff measures makes it difficult for us to rationally estimate our full-year forecast for operating profit and net profit, and therefore we have left those figures unspecified,” Espinosa said.Nissan’s shares closed three percent higher Tuesday after reports, later confirmed by the company, that it planned to slash a total of 20,000 jobs worldwide.”We wouldn’t be doing this if it was not necessary to survive,” Espinosa said of the cuts.- Junk ratings -Nissan, as part of recovery efforts, also said it would “consolidate its vehicle production plants from 17 to 10 by fiscal year 2027″.”In China, we will strengthen our market performance by unleashing multiple new-energy vehicles,” it added.Like many peers, Nissan is finding it difficult to compete against Chinese electric vehicle brands.A merger with Japanese rival Honda had been seen as a potential lifeline but talks collapsed in February when the latter proposed making Nissan a subsidiary.Espinosa said Tuesday that Nissan remained “open to collaborating with multiple partners”, including Honda.Nissan has faced numerous speed bumps in recent years — including the 2018 arrest of former boss Carlos Ghosn, who later fled Japan concealed in an audio equipment box.The automaker, whose shares have tanked nearly 40 percent over the past year, appointed Espinosa CEO in March.Ratings agencies have downgraded the firm to junk, with Moody’s citing its “weak profitability” and “ageing model portfolio”.And this month Nissan shelved plans, only recently agreed, to build a $1 billion battery plant in southern Japan owing to the tough “business environment”.Of Japan’s major automakers, Nissan is likely to be the most severely impacted by US President Donald Trump’s 25 percent tariff on imported vehicles, Bloomberg Intelligence analyst Tatsuo Yoshida told AFP ahead of Tuesday’s earnings report.Its clientele has historically been more price-sensitive than that of its rivals, he said.So the company “can’t pass the costs on to consumers to the same extent as Toyota or Honda without suffering a significant loss in sales units”, he added.

60 millions de consommateurs: le conseil d’administration vote contre la recherche d’un repreneur

Le conseil d’administration de l’Institut national de la consommation (INC) a voté contre la recherche d’un repreneur pour le magazine “60 millions de consommateurs”, que le gouvernement souhaite pourtant vendre, a appris l’AFP mardi à l’issue de la réunion.Par huit voix contre sept, les membres du conseil d’administration – qui sont des représentants de l’Etat, des associations de consommateurs, du personnel de l’INC, ainsi que des personnalités qualifiées – ont rejeté les “modalités de la mise en oeuvre” de la précédente délibération, censée aboutir à l’identification “d’acquéreurs” pour le magazine.”C’est un grand soulagement” pour les salariés, a affirmé à l’AFP Bertrand Loiseaux, secrétaire du CSE, peu après les résultats du vote.Le second point à l’ordre du jour du conseil d’administration, qui consistait à autoriser l’INC à lancer un appel aux dons pour soutenir financièrement le magazine, a été adopté.Désormais, les salariés comptent “se mettre à travailler avec la direction sur des scénarios de rebond”, explique M. Loiseaux. Deux options se dégagent à l’heure actuelle. La première est celle retenue par l’ex-ministre chargée notamment de la Consommation Olivia Grégoire, qui souhaitait privilégier l’apport de financements supplémentaires pour relancer le magazine. Mais cette idée a reçu un avis défavorable de la Cour des comptes, institution qui s’assure du bon usage des fonds publics. Pour la Cour, cela s’apparenterait “à une forme de fuite en avant, compte tenu des difficultés financières structurelles du magazine”.L’autre scénario poussé par les salariés serait de “redéfinir le périmètre de service public de l’INC”, afin de “justifier un engagement de l’Etat” et toucher davantage de subventions, expliquait M. Loiseaux avant la tenue du conseil d’administration.Le rejet de la recherche d’un repreneur pour “60 millions de consommateurs” constitue “une victoire sur un vote, mais ça n’entache pas la volonté du gouvernement de vendre le magazine”, avance prudemment auprès de l’AFP Jean-Pierre Béquet, vice-président du conseil d’administration, à l’issue de la réunion.Contacté par l’AFP, le cabinet de la ministre déléguée chargée du Commerce et de la Consommation, Véronique Louwagie, n’a pas répondu dans l’immédiat. En mars, Mme Louwagie indiquait néanmoins vouloir trouver une solution pour “assurer un maintien et un développement pérenne dans le temps” du magazine. M. Béquet craint par exemple que le gouvernement puisse “contourner” ce vote, “en plaçant l’INC sur la liste des opérateurs de l’Etat à supprimer”.  

60 millions de consommateurs: le conseil d’administration vote contre la recherche d’un repreneur

Le conseil d’administration de l’Institut national de la consommation (INC) a voté contre la recherche d’un repreneur pour le magazine “60 millions de consommateurs”, que le gouvernement souhaite pourtant vendre, a appris l’AFP mardi à l’issue de la réunion.Par huit voix contre sept, les membres du conseil d’administration – qui sont des représentants de l’Etat, des associations de consommateurs, du personnel de l’INC, ainsi que des personnalités qualifiées – ont rejeté les “modalités de la mise en oeuvre” de la précédente délibération, censée aboutir à l’identification “d’acquéreurs” pour le magazine.”C’est un grand soulagement” pour les salariés, a affirmé à l’AFP Bertrand Loiseaux, secrétaire du CSE, peu après les résultats du vote.Le second point à l’ordre du jour du conseil d’administration, qui consistait à autoriser l’INC à lancer un appel aux dons pour soutenir financièrement le magazine, a été adopté.Désormais, les salariés comptent “se mettre à travailler avec la direction sur des scénarios de rebond”, explique M. Loiseaux. Deux options se dégagent à l’heure actuelle. La première est celle retenue par l’ex-ministre chargée notamment de la Consommation Olivia Grégoire, qui souhaitait privilégier l’apport de financements supplémentaires pour relancer le magazine. Mais cette idée a reçu un avis défavorable de la Cour des comptes, institution qui s’assure du bon usage des fonds publics. Pour la Cour, cela s’apparenterait “à une forme de fuite en avant, compte tenu des difficultés financières structurelles du magazine”.L’autre scénario poussé par les salariés serait de “redéfinir le périmètre de service public de l’INC”, afin de “justifier un engagement de l’Etat” et toucher davantage de subventions, expliquait M. Loiseaux avant la tenue du conseil d’administration.Le rejet de la recherche d’un repreneur pour “60 millions de consommateurs” constitue “une victoire sur un vote, mais ça n’entache pas la volonté du gouvernement de vendre le magazine”, avance prudemment auprès de l’AFP Jean-Pierre Béquet, vice-président du conseil d’administration, à l’issue de la réunion.Contacté par l’AFP, le cabinet de la ministre déléguée chargée du Commerce et de la Consommation, Véronique Louwagie, n’a pas répondu dans l’immédiat. En mars, Mme Louwagie indiquait néanmoins vouloir trouver une solution pour “assurer un maintien et un développement pérenne dans le temps” du magazine. M. Béquet craint par exemple que le gouvernement puisse “contourner” ce vote, “en plaçant l’INC sur la liste des opérateurs de l’Etat à supprimer”.  

Trump basks in Saudi welcome on business-focused state visit

Donald Trump enjoyed a lavish, royal welcome in Saudi Arabia on Tuesday on the first state visit of his second term, with the US president foremost focused on business deals at the start of a Gulf tour.Saudi Arabia escorted Air Force One with fighter jets before bringing out long-stretching honour guards both at the airport and a palace decked out with imposing chandeliers.With cameras rolling, a lengthy procession of Saudi royalty and business figures waited their turn to shake hands with Trump and Saudi Arabia’s de facto ruler, Crown Prince Mohammed bin Salman, who stood by his side.Trump brought along top members of his cabinet as well as US business figures including his adviser Elon Musk, the world’s richest person, who made a rare appearance in a suit as he chatted to the prince.Trump will address an investment forum in Riyadh and later in the week head to Qatar and the United Arab Emirates, fellow oil-rich Arab monarchies with long ties to the United States.In choosing the Gulf, the 78-year-old billionaire is again bypassing traditional first presidential stops in Western allies, some of which have been unnerved by his norms-shattering diplomacy.Eight years ago Trump also chose Saudi Arabia for his first overseas trip — when he memorably posed with a glowing orb and participated in a sword dance.Trump’s embrace of the Saudis contrasts with a more hesitant initial approach by former president Joe Biden, who had vowed to punish the crown prince after US intelligence found that he ordered the murder of Saudi dissident and US resident Jamal Khashoggi.Since Khashoggi’s gruesome 2018 killing, Saudi Arabia has worked aggressively to change its image, from easing restrictions on women to pursuing initiatives in new areas such as artificial intelligence.Saudi Arabia has also increasingly exercised diplomatic clout, serving as a venue for the United States to pursue talks with Ukraine and Russia.Qatar and the United Arab Emirates have also sought outsized international roles, with the Qataris serving as the go-between for US-brokered diplomacy between Israel and Hamas.- Trump’s ‘happy place’ -But the focus during the tour of the Gulf will likely be locking down business rather than diplomatic agreements.Jon Alterman, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies, said that for Trump, the Gulf “is his happy place”.”His hosts will be generous and hospitable. They’ll be keen to make deals. They’ll flatter him and not criticise him. And they’ll treat his family members as past and future business partners,” he said.Saudi Arabia has pushed hard to be first on Trump’s diplomatic schedule, with de facto ruler Prince Mohammed vowing to pour $600 billion into US trade and investments.”I’ll be asking the crown prince, who’s a fantastic guy, to round it out to around one trillion. I think they’ll do that because we’ve been very good to them,” Trump said in response to the offer.According to a Saudi official close to the defence ministry, Riyadh will push for securing the latest US F-35 fighter jets along with state-of-the-art air defence systems worth billions of dollars.”We will condition that the deliveries take place during Trump’s term,” the source told AFP.- Navigating hotspots -Both Trump and Biden have been eager for Saudi Arabia to take the landmark step of recognising Israel.But Israel normalisation is not likely to feature high on the agenda on Trump’s trip, with Riyadh insisting a Palestinian state must be established before a deal can be brokered.Israel has cut off all food and other supplies to Gaza for more than two months as it pursues a new offensive against Hamas militants.The United States, which has quietly been frustrated with its ally, negotiated directly with Hamas to secure the release Monday of a hostage with US citizenship, Edan Alexander.Iran is also likely to feature prominently during the visit, following the Trump administration’s fourth round of talks in Oman at the weekend.Both sides have voiced hope but the United States on Monday imposed fresh sanctions targeting Iran’s suspect nuclear programme.Controversy is also swirling over Trump’s plans to accept a luxury Boeing jet from the Qatari royal family for use as Air Force One.Trump called the deal “a very public and transparent transaction” and said: “I would never be one to turn down that kind of an offer.”

La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature

La princesse Kate a inauguré une série de vidéos pour rendre hommage à la nature, qui a été son “sanctuaire” pendant sa maladie notamment, dont les épisodes seront diffusés sur les réseaux sociaux au fil des saisons.Dans la première vidéo de cette série baptisée “Mère Nature” publiée lundi et consacrée au printemps, la très populaire épouse du prince William confie à quel point être proche de la nature a été important pour elle.”Ces dernières années, la nature a été mon sanctuaire”, indique la princesse, qui a annoncé en janvier la rémission de son cancer.”La capacité de la nature à nous inspirer, à nous nourrir, à nous aider à guérir et à grandir est infinie et reconnue depuis des générations”, poursuit-elle, en voix off sur des images de fleurs, d’arbres et d’animaux.La vidéo, très cinématographique, a été en partie tournée lors du voyage de Kate et William fin avril sur l’île écossaise de Mull pour leur 14e anniversaire de mariage, et montre le couple en train de parcourir ses paysages majestueux.La diffusion de cette vidéo, qui appelle à “renouer avec la nature”, coïncide également avec la semaine de sensibilisation à la santé mentale au Royaume-Uni.”Le printemps est une saison de renaissance, d’espoir et de nouveaux départs. Après les jours sombres de l’hiver, le monde extérieur s’éveille doucement, porteur d’une nouvelle vie”, souligne la princesse.L’épouse du prince héritier William avait révélé en mars 2024 être atteinte d’un cancer. Elle avait annoncé la fin de sa chimiothérapie en septembre dans une vidéo qui se distinguait déjà par son esthétique soignée, tournée en pleine nature dans la campagne du Norfolk (est de l’Angleterre) et mettant en scène son époux et leurs enfants George, Charlotte et Louis.Son beau-père le roi Charles III est toujours traité pour un cancer, dont la nature n’a jamais été dévoilée, et dont il avait annoncé le diagnostic en février 2024.Meghan Markle, l’épouse du fils cadet du roi Harry, exilé aux Etats-Unis, a quant à elle publié mardi un nouvel épisode de son podcast “Confessions of a Female Founder”, dans lequel elle reçoit des entrepreneuses.