Trump rassure Canberra sur ses sous-marins

Donald Trump a déclaré lundi au Premier ministre australien Anthony Albanese, en visite aux Etats-Unis, que son pays recevrait des sous-marins dans le cadre d’un accord conclu en 2021, et signé un accord sur les minerais critiques dans l’espoir de desserrer l’étau chinois sur ce marché.”Les sous-marins que nous commençons à construire pour l’Australie avancent vraiment bien”, a affirmé le président américain aux journalistes aux côtés de M. Albanese à la Maison Blanche, alors qu’il avait précédemment émis des doutes au sujet de cet accord signé sous l’ancien président Joe Biden.”Nous avons travaillé longtemps et dur sur ce projet, et nous entamons ce processus dès maintenant. Et cela avance vraiment très rapidement, très bien”, a-t-il ajouté.Canberra cherchait à se rassurer à propos d’un pacte de 2021 visant à armer l’Australie en sous-marins US Virginia, des engins d’attaque nucléaires furtifs. La livraison d’au moins trois unités était prévue sous 15 ans, avec en prime un transfert de technologie, dans le cadre de leur alliance Aukus (qui comprend aussi le Royaume-Uni).Mais Donald Trump avait demandé en juin de passer en revue cet accord de coopération militaire pour s’assurer qu’il soit aligné avec sa politique défendant “l’Amérique d’abord”.En 2021, l’affaire avait provoqué une grave crise diplomatique avec la France après que l’Australie eut annulé un contrat de plusieurs milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de sous-marins à moteur diesel à Paris et opté pour le programme Aukus à la place.- Minerais -Les deux dirigeants ont, par ailleurs, paraphé un accord sur les minerais critiques dont l’Australie regorge.”L’Australie et les Etats-Unis verseront un milliard de dollars au cours des six prochains mois pour des projets immédiatement disponibles”, a assuré le Premier ministre australien.L’Australie est assise sur des gisements importants de lithium, de cobalt, de manganèse et même de terres rares, utilisées dans des produits cruciaux tels que les semi-conducteurs, les équipements militaires, les véhicules électriques et les éoliennes.Le marché est actuellement archi-dominé par la Chine, accusée de profiter de sa position pour mettre la pression sur ses partenaires commerciaux, ce qui inquiète les Etats-Unis.De son côté, Canberra craint l’influence grandissante de Pékin dans le Pacifique et cherche à se présenter devant Washington comme un allié de choix.M. Albanese a dévoilé en avril un plan de réserve stratégique de minerais essentiels destinée aux “partenaires clés” de l’Australie, tels que les Etats-Unis, pour contourner la Chine.Donald Trump a brandi en octobre la menace de droits de douane supplémentaires de 100% pour la Chine en réponse à ses réductions d’exportations de ces terres rares, même s’il a ensuite assoupli son discours et que les deux parties se sont accordées sur de nouvelles négociations commerciales.- Echange avec l’ambassadeur australien -Interrogé au sujet des relations avec Pékin, Donald Trump a dit lundi qu’il rencontrerait le président chinois Xi Jinping en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en Corée du Sud à la fin du mois et qu’il se rendrait en Chine au début de l’année prochaine.”J’ai été invité en Chine, et j’irai sûrement en début d’année prochaine. C’est à peu près organisé”, a-t-il dit en louant sa relation privilégiée avec Xi malgré les différends. Il a dit que sa priorité était de conclure un accord commercial “équitable” avec la Chine.”Je veux être bon envers la Chine. J’apprécie beaucoup ma relation avec le président Xi. Nous avons une excellente relation”, a-t-il assuré.Seule fausse note, un échange à propos de l’ambassadeur d’Australie à Washington, Kevin Rudd, lorsqu’un journaliste a fait remarquer que l’ancien Premier ministre était dans la salle et a demandé au président américain s’il était gêné par ses commentaires.M. Rudd a supprimé une série de messages critiques à l’égard de Trump sur les réseaux sociaux après la victoire du républicain l’année dernière.”Je ne vous aime pas non plus. Pas du tout. Et probablement jamais”, a déclaré M. Trump sous le regard un peu médusé de M. Albanese.

Après le casse spectaculaire au Louvre, la sécurité des musées en question

Le vol de joyaux d’une valeur inestimable au musée du Louvre dimanche, précédé d’une série de cambriolages à Paris et ailleurs en France, interroge la sécurité des musées, défaillante, selon plusieurs sources interrogées par l’AFP.Un pré-rapport de la Cour des comptes pointe ainsi le “retard persistant” pris par le musée le plus visité au monde (neuf millions de visiteurs en 2024) dans le déploiement d’équipements destinés à assurer la protection de ses oeuvres.En janvier, la présidente du Louvre, Laurence Des Cars, avait alerté la ministre de la Culture, Rachida Dati, pointant un “niveau d’obsolescence inquiétant”, une “multiplication d’avaries” et la nécessité de grands travaux.”On sait très bien qu’il y a une grande vulnérabilité dans les musées français”, a reconnu le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, interrogé sur de possibles failles dans le dispositif de surveillance.Dimanche, peu après l’ouverture, des cambrioleurs se sont introduits dans la galerie d’Apollon du musée, qui abrite notamment les joyaux de la Couronne de France, brisant les fenêtres de la salle à l’aide d’une disqueuse après s’être hissés depuis l’extérieur sur une nacelle. Ils ont fracturé les vitrines et ont dérobé un ensemble de parures en pierres précieuses et diamants, en quelques minutes à peine.- Système inopérant -Un mois plus tôt, des voleurs s’étaient introduits durant la nuit au Muséum d’histoire naturelle à Paris en forçant une porte de secours à l’aide d’une disqueuse puis une vitrine blindée avec un chalumeau pour emporter 6 kg de pépites d’or. Le système d’alarme et de vidéosurveillance du Muséum était “inopérant” depuis une cyberattaque survenue le 25 juillet, a appris l’AFP de source policière, ce que le musée n’a ni confirmé, ni démenti.Début septembre, deux plateaux chinois et un vase classés “trésors nationaux” ont été dérobés en pleine nuit au musée national Adrien Dubouché de Limoges, qui possède une riche collection de porcelaine, un préjudice de plusieurs millions d’euros, opéré probablement à la demande d’un commanditaire, selon les autorités.Selon l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), si “la sécurité est inégale d’un musée à l’autre”, ils “sont de plus en plus ciblés au titre des valeurs et oeuvres très importantes qu’ils détiennent”.La Cour des comptes explique que des équipements ont été installés au cours des dernières années au Louvre dans les espaces d’expositions temporaires qui accueillent nombre de prêts venus de l’étranger, au détriment des salles qui abritent les collections permanentes.- Manque d’équipements et d’agents -Ainsi, “60% des salles de l’aile Sully et 75% pour l’aile Richelieu ne sont pas protégées” par vidéosurveillance, précise-t-elle.”Le 26 mai 2024 à 13H49 j’ai pu m’approcher d’un fragment de retable peint par Raphaël, une tête d’ange, jusqu’à le toucher, ce que je n’ai pas fait, sans qu’aucune alarme ne se déclenche ni qu’aucun agent ni conservateur ne m’interpelle”, raconte à l’AFP une spécialiste française de la Renaissance italienne sous couvert d’anonymat.Elle déplore “une protection des oeuvres défaillante contrairement à nombre de musées italiens”.Quand les équipements de vidéosurveillance existent, “ils sont en partie obsolètes”, déplore Christian Galani de la CGT Culture, en poste au musée.Selon ce représentant syndical, le Louvre “manque aussi d’agents de surveillance, avec 200 emplois supprimés en 15 ans alors que la fréquentation a été multipliée par 1,5. Vous pouvez traverser plusieurs espaces sans en croiser un seul et plusieurs salles sont systématiquement fermées faute d’agents disponibles”, ajoute-t-il.En cause, “des budgets insuffisants et peu transparents”, affirme-t-il. Selon lui, “environ 17 millions d’euros ont été programmés en 2025 pour la prévention des risques, l’électricité, les ascenseurs et la climatisation dont deux millions pour la sûreté”.Dans un communiqué lundi soir, la CGT Culture a réclamé notamment le “réengagement de l’État dans le financement de ses établissements” et le recrutement “massif” d’agents “dans la filière accueil, surveillance et magasinage”.De grands travaux de rénovation du Louvre ont été promis fin janvier  par le président de la République Emmanuel Macron. Ils ont été évalués entre 700 et 800 millions d’euros sur une dizaine d’années, dont seulement une part minoritaire sera financée par l’État.Le musée compte notamment sur un billet d’entrée plus cher, fixé à environ 35 euros pour les visiteurs hors UE à partir de 2026, pour garantir un apport supplémentaire de recettes.

Vol de bijoux au Louvre: les voleurs traqués, le musée sous pression

L’enquête bat son plein: au lendemain du cambriolage du Louvre, au cœur de Paris, la police est aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”, un vol spectaculaire qui interroge sur la sécurité du plus célèbre musée du monde.Ce vol par effraction a déclenché une polémique politique et a relancé le débat sur la sécurité des musées français, dont le Louvre, resté fermé lundi.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a prévu d’envoyer une instruction à tous les préfets pour qu’ils renforcent, si nécessaire, la sécurité des établissements culturels, a indiqué son entourage à l’issue d’une réunion de près d’une heure son homologue de la Culture, Rachida Dati.Cette dernière a annoncé que ses services diligenteraient une enquête administrative, en parallèle des investigations judiciaires, “pour avoir un vrai déroulé” de “ce qui s’est passé”, “à la seconde près”.Dans un pré-rapport consulté lundi par l’AFP, la Cour des comptes déplore un “retard dans le déploiement d’équipements destinés à assurer la protection des oeuvres” du musée le plus visité au monde, qui reçoit neuf millions de visiteurs par an. “Nous avons failli”, a estimé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.La présidente du musée du Louvre, Laurence Des Cars, va devoir rendre des comptes. Elle sera auditionnée mercredi par la commission des Affaires culturelles du Sénat “pour avoir ses explications à la suite du vol de dimanche”, a dit à l’AFP son président, le centriste Laurent Lafon.Son homologue à l’Assemblée nationale, Alexandre Portier (LR), proposera le même jour à ses collègues la création d’une commission d’enquête sur “la sécurisation des musées” et la “protection du patrimoine” à la suite de ce cambriolage spectaculaire.- Huit minutes chrono -Le déroulé des faits s’est précisé depuis le casse.Dimanche aux alentours de 09H30, une nacelle se cale sous un balcon.Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, qui abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, soit environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.- “Valeur patrimoniale inestimable” -La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable”, selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. L’opération dure huit minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés”, a dit Laurent Nuñez.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. D’après Laure Beccuau, les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. Interpol a annoncé lundi sur X avoir intégré les précieux joyaux dans sa base de données sur les œuvres d’art volées, qui en compte plus de 57.000.Ce vol est le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé. Une soixantaine d’enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.bur-ng-abo-cka-mby-ama-la-sc/bfa/gvy

Vol de bijoux au Louvre: les voleurs traqués, le musée sous pression

L’enquête bat son plein: au lendemain du cambriolage du Louvre, au cœur de Paris, la police est aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”, un vol spectaculaire qui interroge sur la sécurité du plus célèbre musée du monde.Ce vol par effraction a déclenché une polémique politique et a relancé le débat sur la sécurité des musées français, dont le Louvre, resté fermé lundi.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a prévu d’envoyer une instruction à tous les préfets pour qu’ils renforcent, si nécessaire, la sécurité des établissements culturels, a indiqué son entourage à l’issue d’une réunion de près d’une heure son homologue de la Culture, Rachida Dati.Cette dernière a annoncé que ses services diligenteraient une enquête administrative, en parallèle des investigations judiciaires, “pour avoir un vrai déroulé” de “ce qui s’est passé”, “à la seconde près”.Dans un pré-rapport consulté lundi par l’AFP, la Cour des comptes déplore un “retard dans le déploiement d’équipements destinés à assurer la protection des oeuvres” du musée le plus visité au monde, qui reçoit neuf millions de visiteurs par an. “Nous avons failli”, a estimé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.La présidente du musée du Louvre, Laurence Des Cars, va devoir rendre des comptes. Elle sera auditionnée mercredi par la commission des Affaires culturelles du Sénat “pour avoir ses explications à la suite du vol de dimanche”, a dit à l’AFP son président, le centriste Laurent Lafon.Son homologue à l’Assemblée nationale, Alexandre Portier (LR), proposera le même jour à ses collègues la création d’une commission d’enquête sur “la sécurisation des musées” et la “protection du patrimoine” à la suite de ce cambriolage spectaculaire.- Huit minutes chrono -Le déroulé des faits s’est précisé depuis le casse.Dimanche aux alentours de 09H30, une nacelle se cale sous un balcon.Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, qui abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, soit environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.- “Valeur patrimoniale inestimable” -La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable”, selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. L’opération dure huit minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés”, a dit Laurent Nuñez.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. D’après Laure Beccuau, les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. Interpol a annoncé lundi sur X avoir intégré les précieux joyaux dans sa base de données sur les œuvres d’art volées, qui en compte plus de 57.000.Ce vol est le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé. Une soixantaine d’enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.bur-ng-abo-cka-mby-ama-la-sc/bfa/gvy

Trump says Australia will get submarines as PM visits

US President Donald Trump said Australia would get coveted nuclear-powered attack submarines and signed a deal on rare earth minerals with Prime Minister Anthony Albanese at the White House on Monday.The promise to Australia, which promotes itself as a key US ally against China, came after the Trump administration said earlier this year it was reviewing a deal for the subs signed under previous president Joe Biden.”The submarines that we’re starting to build for Australia are really moving along,” Trump told reporters as he sat alongside Albanese in the cabinet room of the White House.”We’ve worked on this long and hard, and we’re starting that process right now. And it’s really moving along very rapidly, very well.”The two leaders also signed a deal on critical minerals and rare earths, which are vital for the technology that runs the global economy. Albanese has touted Australia’s abundant critical minerals as a way to loosen China’s grip over global supplies.The Australian premier meanwhile managed to ride out an awkward confrontation between Trump and Australia’s ambassador to Washington — former prime minister Kevin Rudd.Rudd deleted a series of critical social media posts about Trump following the Republican’s election victory last year.”I don’t like you either. I don’t. And I probably never will,” Trump said to Rudd when a reporter pointed out that the ex-PM was in the room and asked the US president whether he minded the comments.Australians have a mostly unfavorable view of the Trump administration, polling shows, though the country relies on the United States to balance China’s expanding military clout in the Pacific region.- Rare earths -Australia’s government had been hoping for Trump’s blessing of the 2021 agreement for at least three of the silent, Virginia-class submarines within 15 years.The AUKUS submarine deal between Australia, the United Kingdom and the United States could cost Australia up to US$235 billion over the next 30 years, according to Canberra.But the Trump administration said in June it had put AUKUS under review to ensure it aligned with his “America First agenda.”Some domestic critics had said the United States did not produce enough Virginia-class submarines to supply Australia as well as its own navy.The nuclear-powered vessels lie at the heart of Australia’s strategy of improving its long-range strike capabilities in the Pacific.Australia had a major bust-up with France after it tore canceled a multibillion-dollar deal to buy a fleet of diesel-powered submarines from Paris and go with the AUKUS program instead.In the run-up to the White House talks, Australia also sold itself to Washington as a future source of critical minerals including rare earths — of which China is by far the world’s largest supplier.Australia sits on deposits of lithium, cobalt and manganese as well as rare earth metals used in technologies from semiconductors to defense hardware, electric cars and wind turbines.Albanese announced plans in April for a strategic reserve of critical minerals to provide to “key partners” such as the United States.The reserve is designed to help relax China’s chokehold on global critical minerals production, which it has been accused of leveraging to pressure trade partners.Trump this month threatened 100-percent tariffs on China in response to its latest rare earths export curbs. But Trump insisted on Monday that he now predicted a good trade deal with China at talks in South Korea with Chinese President Xi Jinping.

Trump says Australia will get submarines as PM visits

US President Donald Trump said Australia would get coveted nuclear-powered attack submarines and signed a deal on rare earth minerals with Prime Minister Anthony Albanese at the White House on Monday.The promise to Australia, which promotes itself as a key US ally against China, came after the Trump administration said earlier this year it was reviewing a deal for the subs signed under previous president Joe Biden.”The submarines that we’re starting to build for Australia are really moving along,” Trump told reporters as he sat alongside Albanese in the cabinet room of the White House.”We’ve worked on this long and hard, and we’re starting that process right now. And it’s really moving along very rapidly, very well.”The two leaders also signed a deal on critical minerals and rare earths, which are vital for the technology that runs the global economy. Albanese has touted Australia’s abundant critical minerals as a way to loosen China’s grip over global supplies.The Australian premier meanwhile managed to ride out an awkward confrontation between Trump and Australia’s ambassador to Washington — former prime minister Kevin Rudd.Rudd deleted a series of critical social media posts about Trump following the Republican’s election victory last year.”I don’t like you either. I don’t. And I probably never will,” Trump said to Rudd when a reporter pointed out that the ex-PM was in the room and asked the US president whether he minded the comments.Australians have a mostly unfavorable view of the Trump administration, polling shows, though the country relies on the United States to balance China’s expanding military clout in the Pacific region.- Rare earths -Australia’s government had been hoping for Trump’s blessing of the 2021 agreement for at least three of the silent, Virginia-class submarines within 15 years.The AUKUS submarine deal between Australia, the United Kingdom and the United States could cost Australia up to US$235 billion over the next 30 years, according to Canberra.But the Trump administration said in June it had put AUKUS under review to ensure it aligned with his “America First agenda.”Some domestic critics had said the United States did not produce enough Virginia-class submarines to supply Australia as well as its own navy.The nuclear-powered vessels lie at the heart of Australia’s strategy of improving its long-range strike capabilities in the Pacific.Australia had a major bust-up with France after it tore canceled a multibillion-dollar deal to buy a fleet of diesel-powered submarines from Paris and go with the AUKUS program instead.In the run-up to the White House talks, Australia also sold itself to Washington as a future source of critical minerals including rare earths — of which China is by far the world’s largest supplier.Australia sits on deposits of lithium, cobalt and manganese as well as rare earth metals used in technologies from semiconductors to defense hardware, electric cars and wind turbines.Albanese announced plans in April for a strategic reserve of critical minerals to provide to “key partners” such as the United States.The reserve is designed to help relax China’s chokehold on global critical minerals production, which it has been accused of leveraging to pressure trade partners.Trump this month threatened 100-percent tariffs on China in response to its latest rare earths export curbs. But Trump insisted on Monday that he now predicted a good trade deal with China at talks in South Korea with Chinese President Xi Jinping.

Les députés s’attèlent à l’examen du budget, premiers revers pour le gouvernement

Les députés de la commission des Finances de l’Assemblée nationale ont commencé lundi l’examen du budget de l’État, n’hésitant pas à corriger la copie du gouvernement, parfois à l’initiative des groupes de la coalition gouvernementale.La commission doit examiner pendant trois jours la partie recettes du projet de loi de finances, occasion de joutes enflammées sur la fiscalité.Les débats permettent avant tout de jauger l’équilibre des forces sur les différentes dispositions, les députés repartant dans l’hémicycle de la copie initiale présentée par le gouvernement. L’examen du texte en séance plénière commencera vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.La commission des Affaires sociales examinera elle à partir de jeudi le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), après l’audition des ministres mardi.Avec un déficit public qui devrait s’établir à 5,4% du PIB en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7% du produit intérieur brut (PIB). Il accepterait d’assouplir cet objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.En début de matinée lundi, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus (CDHR), instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils ont renforcé la mesure, via un amendement LR qui prévoit de prolonger cette CDHR jusqu’à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.- Le gel du barème revu à la marge -La question du gel du barème de l’impôt sur le revenu (IR), proposé par le gouvernement et qui se traduira par 200.000 “nouveaux entrants” dans cet impôt en raison de l’inflation, a suscité différents amendements venant de nombreux bancs visant à atténuer la mesure.C’est finalement celui de Charles de Courson (groupe indépendant Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème serait indexée sur l’inflation, estimée à 1%.Le RN, qui souhaitait indexer toutes les tranches d’IR ainsi que la CSG sur l’inflation (estimée dans son amendement à 1,1%), n’a pas voté les amendements de la gauche qui proposaient une indexation des tranches inférieures.”On ne veut pas de solution intermédiaire qui permette encore de bananer les gens, d’envoyer un message au grand public, en disant +oui tout ça c’est pas si grave+”, a expliqué à l’AFP un élu RN sous couvert d’anonymat.- La taxe sur les holdings supprimée -Dans l’après-midi, les députés ont réécrit à l’initiative de la droite l’article visant à taxer le patrimoine financier des holdings patrimoniales détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs, parfois utilisées pour contourner l’impôt.La taxe a été supprimée, le LR Jean-Didier Berger proposant à la place de taxer les holdings lorsque leur propriétaire décède. Le vote devrait toutefois être différent en séance, certains députés n’ayant compris que l’amendement LR était  en fait “une réécriture totale” de l’article, selon l’un d’eux.Ils ont aussi approuvé une série d’amendements identiques déposés par la gauche visant à rétablir “l’exit tax” telle qu’elle existait de 2012 à 2019, afin de freiner l’évasion fiscale des entrepreneurs.Autres amendements notables adoptés: celui de Philippe Brun (PS), visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l’entretien des enfants mineurs; un autre de Denis Masseglia (Renaissance) privant les journalistes gagnant plus de 75.676 euros brut annuel de leur abattement fiscal; ou encore un amendement d’Eric Coquerel (LFI), soutenu par le RN, visant à développer un principe d’impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.Dans la soirée devrait être discuté un amendement soutenu par la gauche, instaurant la taxe Zucman, rejetée par le Premier ministre. Cette taxe, du nom de l’économiste Gabriel Zucman, prévoit de faire payer aux 1.800 contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% de ce patrimoine, y compris professionnel.Les députés débattent sous la pression des délais constitutionnels prévus pour adopter le budget (70 jours pour celui de l’Etat, 50 pour la Sécurité sociale).En cas de dépassement des délais, le budget pourrait passer par voie d’ordonnances.Afin de coordonner les initiatives de la coalition gouvernementale, une réunion est prévue à Matignon lundi soir avec les chefs des groupes macronistes, LR et Liot, a-t-on appris de sources concordantes. mpa-sl-la-bpa/sde/eb

Les députés s’attèlent à l’examen du budget, premiers revers pour le gouvernement

Les députés de la commission des Finances de l’Assemblée nationale ont commencé lundi l’examen du budget de l’État, n’hésitant pas à corriger la copie du gouvernement, parfois à l’initiative des groupes de la coalition gouvernementale.La commission doit examiner pendant trois jours la partie recettes du projet de loi de finances, occasion de joutes enflammées sur la fiscalité.Les débats permettent avant tout de jauger l’équilibre des forces sur les différentes dispositions, les députés repartant dans l’hémicycle de la copie initiale présentée par le gouvernement. L’examen du texte en séance plénière commencera vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.La commission des Affaires sociales examinera elle à partir de jeudi le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), après l’audition des ministres mardi.Avec un déficit public qui devrait s’établir à 5,4% du PIB en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7% du produit intérieur brut (PIB). Il accepterait d’assouplir cet objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.En début de matinée lundi, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus (CDHR), instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils ont renforcé la mesure, via un amendement LR qui prévoit de prolonger cette CDHR jusqu’à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.- Le gel du barème revu à la marge -La question du gel du barème de l’impôt sur le revenu (IR), proposé par le gouvernement et qui se traduira par 200.000 “nouveaux entrants” dans cet impôt en raison de l’inflation, a suscité différents amendements venant de nombreux bancs visant à atténuer la mesure.C’est finalement celui de Charles de Courson (groupe indépendant Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème serait indexée sur l’inflation, estimée à 1%.Le RN, qui souhaitait indexer toutes les tranches d’IR ainsi que la CSG sur l’inflation (estimée dans son amendement à 1,1%), n’a pas voté les amendements de la gauche qui proposaient une indexation des tranches inférieures.”On ne veut pas de solution intermédiaire qui permette encore de bananer les gens, d’envoyer un message au grand public, en disant +oui tout ça c’est pas si grave+”, a expliqué à l’AFP un élu RN sous couvert d’anonymat.- La taxe sur les holdings supprimée -Dans l’après-midi, les députés ont réécrit à l’initiative de la droite l’article visant à taxer le patrimoine financier des holdings patrimoniales détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs, parfois utilisées pour contourner l’impôt.La taxe a été supprimée, le LR Jean-Didier Berger proposant à la place de taxer les holdings lorsque leur propriétaire décède. Le vote devrait toutefois être différent en séance, certains députés n’ayant compris que l’amendement LR était  en fait “une réécriture totale” de l’article, selon l’un d’eux.Ils ont aussi approuvé une série d’amendements identiques déposés par la gauche visant à rétablir “l’exit tax” telle qu’elle existait de 2012 à 2019, afin de freiner l’évasion fiscale des entrepreneurs.Autres amendements notables adoptés: celui de Philippe Brun (PS), visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l’entretien des enfants mineurs; un autre de Denis Masseglia (Renaissance) privant les journalistes gagnant plus de 75.676 euros brut annuel de leur abattement fiscal; ou encore un amendement d’Eric Coquerel (LFI), soutenu par le RN, visant à développer un principe d’impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.Dans la soirée devrait être discuté un amendement soutenu par la gauche, instaurant la taxe Zucman, rejetée par le Premier ministre. Cette taxe, du nom de l’économiste Gabriel Zucman, prévoit de faire payer aux 1.800 contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% de ce patrimoine, y compris professionnel.Les députés débattent sous la pression des délais constitutionnels prévus pour adopter le budget (70 jours pour celui de l’Etat, 50 pour la Sécurité sociale).En cas de dépassement des délais, le budget pourrait passer par voie d’ordonnances.Afin de coordonner les initiatives de la coalition gouvernementale, une réunion est prévue à Matignon lundi soir avec les chefs des groupes macronistes, LR et Liot, a-t-on appris de sources concordantes. mpa-sl-la-bpa/sde/eb