Taïwan affirme être prêt à coopérer avec la Chine d’égal à égal
Le président taïwanais a affirmé mardi que l’archipel était “disposé à communiquer et coopérer avec la Chine” d’égal à égal, mais devait dans le même temps “se préparer à la guerre” afin de l’éviter.Lai Ching-te, 65 ans, s’exprimait à l’occasion du premier anniversaire de son investiture. Ardent défenseur de la souveraineté de Taïwan, il est honni par Pékin, qui considère que l’archipel taïwanais fait partie de son territoire, et qui a menacé de recourir à la force pour en prendre le contrôle.La Chine a réagi mardi en assurant rester ouverte au “dialogue”, sous conditions. “Sur la base du principe d’une seule Chine, nous sommes disposés à dialoguer (…) sur des sujets allant dans le sens de la réunification avec la mère-patrie”, a affirmé un porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises, Chen Binhua.Pékin a toutefois également critiqué le “positionnement séparatiste” de Lai Ching-te, favorable à “l’indépendance de Taïwan”, “qui est voué à l’échec”.”Tant qu’il y aura de la parité et de la dignité, Taïwan sera disposé à communiquer et coopérer avec la Chine, remplacer l’endiguement par la communication, remplacer la confrontation par le dialogue et progresser sur la voie de la paix et de la prospérité”, a déclaré le président Lai face à la presse.”La paix est inestimable et il ne peut y avoir de vainqueur à l’issue d’une guerre”, a ajouté M. Lai.- Franchise et sincérité -Mais “nous ne pouvons pas entretenir des illusions”, a lancé le président dont le mandat, d’un an tout juste, a vu se dérouler plusieurs manoeuvres chinoises de grande ampleur aux alentours de l’île principale de Taïwan.”Nous coopérerons (…) activement avec nos alliés internationaux, main dans la main, pour exercer un pouvoir de dissuasion, se préparer à la guerre pour éviter la guerre, et atteindre l’objectif de la paix”, a dit Lai Ching-te, s’engageant à continuer “de renforcer les moyens de notre défense nationale”.Ces derniers mois, le Parti du Kuomintang, dans l’opposition taïwanaise, a qualifié M. Lai de “dictateur” et l’a accusé de mettre l’archipel sur la voie de la guerre face à Pékin. En retour, le Parti démocrate progressiste, dont est issu M. Lai, a avancé que le Kuomintang était un outil de la Chine et qu’il nuisait à la sécurité taïwanaise.Mardi, le président Lai a affirmé que son gouvernement souhaitait “renforcer la coopération entre les partis politiques” et que son équipe chargée de la sécurité nationale allait commencer à convier l’opposition à des réunions sur la sécurité nationale. “Nous (pourrons) échanger nos points de vue avec franchise et sincérité, discuter des affaires nationales et travailler ensemble pour faire face aux défis du pays”, a déclaré M. Lai.- “Bouclier de silicium” -Le Kuomintang a réagi mardi en affirmant que les défis auxquels Taïwan faisait face ne pouvaient “être résolus après la tenue d’une (seule) réunion”, tout en reconnaissant que M. Lai avait “enfin tenté de faire un petit pas” vers la concorde entre les formations politiques.Selon des analystes, les propos du président taïwanais ont été relativement modérés mardi, par rapport à d’autres prises de parole qui ont pu précédemment irrité Pékin.”Lai calme son discours et fait faire profil bas à Taïwan pour éviter que (l’archipel) ne se retrouve dans la ligne de mire de quiconque dans ce contexte géopolitique incertain”, juge ainsi Wen-Ti Sung du Global China Hub de l’Atlantic Council, auprès de l’AFP.Mis sous pression par les Etats-Unis pour y relocaliser sa production de semi-conducteurs, essentiels pour un large éventail d’appareils électroniques, Taïwan ne mettra “pas tous (ses) Å“ufs dans le même panier”, a aussi affirmé M. Lai mardi.Certains craignent que Taïwan qui s’est imposé comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché, qui agit pour Taïwan comme un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie.Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.
Taïwan affirme être prêt à coopérer avec la Chine d’égal à égal
Le président taïwanais a affirmé mardi que l’archipel était “disposé à communiquer et coopérer avec la Chine” d’égal à égal, mais devait dans le même temps “se préparer à la guerre” afin de l’éviter.Lai Ching-te, 65 ans, s’exprimait à l’occasion du premier anniversaire de son investiture. Ardent défenseur de la souveraineté de Taïwan, il est honni par Pékin, qui considère que l’archipel taïwanais fait partie de son territoire, et qui a menacé de recourir à la force pour en prendre le contrôle.La Chine a réagi mardi en assurant rester ouverte au “dialogue”, sous conditions. “Sur la base du principe d’une seule Chine, nous sommes disposés à dialoguer (…) sur des sujets allant dans le sens de la réunification avec la mère-patrie”, a affirmé un porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises, Chen Binhua.Pékin a toutefois également critiqué le “positionnement séparatiste” de Lai Ching-te, favorable à “l’indépendance de Taïwan”, “qui est voué à l’échec”.”Tant qu’il y aura de la parité et de la dignité, Taïwan sera disposé à communiquer et coopérer avec la Chine, remplacer l’endiguement par la communication, remplacer la confrontation par le dialogue et progresser sur la voie de la paix et de la prospérité”, a déclaré le président Lai face à la presse.”La paix est inestimable et il ne peut y avoir de vainqueur à l’issue d’une guerre”, a ajouté M. Lai.- Franchise et sincérité -Mais “nous ne pouvons pas entretenir des illusions”, a lancé le président dont le mandat, d’un an tout juste, a vu se dérouler plusieurs manoeuvres chinoises de grande ampleur aux alentours de l’île principale de Taïwan.”Nous coopérerons (…) activement avec nos alliés internationaux, main dans la main, pour exercer un pouvoir de dissuasion, se préparer à la guerre pour éviter la guerre, et atteindre l’objectif de la paix”, a dit Lai Ching-te, s’engageant à continuer “de renforcer les moyens de notre défense nationale”.Ces derniers mois, le Parti du Kuomintang, dans l’opposition taïwanaise, a qualifié M. Lai de “dictateur” et l’a accusé de mettre l’archipel sur la voie de la guerre face à Pékin. En retour, le Parti démocrate progressiste, dont est issu M. Lai, a avancé que le Kuomintang était un outil de la Chine et qu’il nuisait à la sécurité taïwanaise.Mardi, le président Lai a affirmé que son gouvernement souhaitait “renforcer la coopération entre les partis politiques” et que son équipe chargée de la sécurité nationale allait commencer à convier l’opposition à des réunions sur la sécurité nationale. “Nous (pourrons) échanger nos points de vue avec franchise et sincérité, discuter des affaires nationales et travailler ensemble pour faire face aux défis du pays”, a déclaré M. Lai.- “Bouclier de silicium” -Le Kuomintang a réagi mardi en affirmant que les défis auxquels Taïwan faisait face ne pouvaient “être résolus après la tenue d’une (seule) réunion”, tout en reconnaissant que M. Lai avait “enfin tenté de faire un petit pas” vers la concorde entre les formations politiques.Selon des analystes, les propos du président taïwanais ont été relativement modérés mardi, par rapport à d’autres prises de parole qui ont pu précédemment irrité Pékin.”Lai calme son discours et fait faire profil bas à Taïwan pour éviter que (l’archipel) ne se retrouve dans la ligne de mire de quiconque dans ce contexte géopolitique incertain”, juge ainsi Wen-Ti Sung du Global China Hub de l’Atlantic Council, auprès de l’AFP.Mis sous pression par les Etats-Unis pour y relocaliser sa production de semi-conducteurs, essentiels pour un large éventail d’appareils électroniques, Taïwan ne mettra “pas tous (ses) Å“ufs dans le même panier”, a aussi affirmé M. Lai mardi.Certains craignent que Taïwan qui s’est imposé comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché, qui agit pour Taïwan comme un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie.Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.
L1: Nantes et Kombouaré, c’est à nouveau fini
Après un nouveau maintien assuré de justesse et une saison peu enthousiasmante sur le plan du jeu, le FC Nantes s’est séparé mardi d’Antoine Kombouaré pour la deuxième fois en deux ans, signe d’un club sans ligne directrice.Le limogeage d’un entraîneur par les Canaris est presque un non-évènement dans le football français.Avec 17 coaches différents depuis la reprise du club par Waldemar Kita en 2007, ceux qui prennent place sur le banc se savent sur un siège éjectable.Kombouaré rejoint tout de même Michel Der Zakarian dans le club fermé de ceux qui se sont fait licencier deux fois à Nantes puisque l’ancien défenseur avait déjà pris en main son club formateur de février 2021 à mai 2023.Ce premier passage avait été marqué par une victoire en Coupe de France (2022), une finale perdue l’année suivante et une campagne européenne plutôt réussie, ce qui n’avait pas empêché une rupture abrupte à quatre journées de la fin du championnat, alors que le club luttait pour sa survie.Il n’y a guère eu de “lune de miel” lors de son deuxième passage même si le technicien a longtemps bénéficié de la mansuétude du public de la Beaujoire, pourtant réputé pour sa sévérité et qui a fini par se retourner contre lui.- Sauvé in extremis en décembre -Revenu aux affaires en novembre 2023 lors du deuxième changement d’entraîneur de la saison sur les bords de l’Erdre, Kombouaré avait présidé à une fin de saison extrêmement pénible.”Un maintien le plus rapidement possible”, avait été le seul objectif assigné par Franck Kita, directeur général délégué du club, au début de la saison.Mais si Nantes n’a été que trois fois dans la zone rouge, il a fallu attendre la dernière journée et une victoire (3-0) contre Montpellier, relégué depuis longtemps, pour conserver sa place dans l’élite.Pendant son deuxième mandat, le FC Nantes n’a d’ailleurs gagné que 11 matches sur 44 disputés, toutes compétitions confondues, pour 19 défaites.La fin prématurée, un an avant la fin de son contrat, du règne de Kombouaré obéit à un schéma d’autant plus implacable qu’il avait déjà échappé au couperet d’extrême justesse fin décembre.Les atermoiements de Sergio Conceiçao — déjà passé par Nantes de décembre 2016 à juin 2017 –, et les difficultés d’Habib Beye, nommé plus tard à Rennes, à se constituer rapidement un staff, avaient aidé le Kanak à passer l’hiver.- Des pistes nombreuses -Au fil de la saison, le coach avait cependant semblé de plus en plus désorienté face à un groupe capable d’aller gagner à Nice et ou de tenir en échec le Paris SG, en avril, mais aussi de livrer des non-matches absolus contre Le Havre ou Angers.”J’ai un contrat, je suis Nantais, je suis très heureux d’être ici (…) après je ne vais pas répondre à la place de Waldemar Kita”, avait lancé le Kanak interrogé sur son avenir en zone mixte, après son dernier match.Les successeurs possibles ne manquent pas, comme Pierre Sage côté français ou les Portugais Luis Castro, très en vue avec Dunkerque (L2) cette saison, et Vitor Bruno, un ancien adjoint de Conceiçao à Nantes.Ahmed Kantari, ancien entraîneur de Valenciennes, propulsé adjoint de Kombouaré cet hiver, est aussi évoquée par la presse.Une piste sans doute moins onéreuse alors que le club vient de lâcher quelque 2 millions d’euros pour se débarrasser de Kombouaré.”C’est une page qui se tourne et un nouveau chapitre qui s’ouvre avec une feuille de route claire : repartir de l’avant en prônant le beau jeu et en faisant confiance à la formation”, a déclaré le président Kita, cité dans le communiqué publié par le club en début d’après-midi.Mais dans un club qui a eu le maintien pour seul horizon lors de quatre des cinq dernières saisons, il faudra bien plus qu’un nouveau nom sur le banc pour rêver à un avenir plus radieux.
Inde-Pakistan: les armes chinoises ont passé un test grandeur nature
Des armes chinoises, notamment des avions et systèmes de défense, ont été testées en combat réel pour la première fois depuis des décennies durant le récent affrontement Inde-Pakistan, ce qui suscite l’intérêt des analystes militaires.Du 6 au 10 mai, le Pakistan et l’Inde se sont retrouvés au bord d’une nouvelle guerre lors de leur plus grave confrontation militaire depuis 1999.Islamabad a affirmé que ses avions de chasse, construits par la Chine, avaient abattu plusieurs appareils indiens — dont trois Rafale de fabrication française.Un fait d’armes perçu par certains comme une preuve des progrès de l’industrie militaire chinoise. Mais des experts appellent à la prudence en l’absence de données vérifiables et vu la durée limitée de l’affrontement indo-pakistanais.C’était “une rare occasion pour la communauté internationale d’évaluer le matériel militaire chinois sur le terrain, face à du matériel occidental”, souligne Lyle Morris, analyste du cercle de réflexion américain Asia Society Policy Institute.La Chine consacre chaque année plusieurs centaines de milliards d’euros à sa défense. Mais ses dépenses militaires restent loin derrière celles des Etats-Unis, qui exportent bien plus d’armes qu’elle.Des drones chinois sont engagés dans des opérations antiterroristes, des armes chinoises ont été déployées par l’Arabie saoudite au Yémen, tout comme par des pays africains, affirme à l’AFP Siemon Wezeman, chercheur à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).”Mais c’est la première fois depuis les années 1980 qu’un Etat utilise un grand nombre d’armes chinoises de divers types contre un autre Etat”, souligne-t-il, en référence à la guerre Iran-Irak, lors de laquelle elles avaient été employées par les deux belligérants.- “Pas surprenant” -Le Pakistan représente environ 63% des exportations d’armes chinoises, selon le Sipri.Lors des récents affrontements, Islamabad a mobilisé des avions J-10C et des JF-17 Thunder, équipés de missiles air-air. C’est la première fois que le J-10C est utilisé en combat réel, selon Yun Sun, du groupe de réflexion américain Stimson Center.Les défenses aériennes du Pakistan ont également utilisé du matériel chinois, notamment le système de missiles sol-air longue portée HQ-9P, ainsi que des radars et des drones, porteurs d’armes ou pour des missions de reconnaissance.”C’était le premier affrontement prolongé où l’essentiel des forces pakistanaises ont utilisé des armes chinoises et en ont globalement fait leur premier choix”, affirme Bilal Khan, fondateur du cabinet Quwa Defence News&Analysis, basé à Toronto.L’Inde n’a pas confirmé la perte de ses avions. Une source sécuritaire indienne a toutefois assuré à l’AFP que trois appareils indiens s’étaient écrasés, sans en donner la raison.Le fabricant des Rafale, l’entreprise française Dassault, n’a pas souhaité commenter.Le Rafale est considéré comme l’un des avions les plus sophistiqués d’Europe, alors que le J-10C “n’est même pas le plus avancé de la Chine”, affirme James Char, professeur à l’Université de technologie de Nanyang (Singapour).Si les affirmations du Pakistan s’avèrent exactes, “cela ne serait pas surprenant (…) car le Rafale est un chasseur multirôle, tandis que le J-10C a été conçu pour le combat aérien et dispose d’un radar plus puissant”, ajoute M. Char.- Bond en Bourse -Les systèmes chinois de défense aérienne “ne semblent toutefois pas avoir été aussi efficaces que l’aviation pakistanaise l’espérait”, note Bilal Khan, de Quwa, car l’Inde affirme avoir neutralisé l’un d’eux.Si c’est le cas, cela constituerait un “succès” et “compenserait largement la perte de quelques avions”, estime M. Wezeman du Sipri.Dans les jours suivant l’annonce de la chute des avions indiens, le cours de l’action Chengdu Aircraft Company, le fabricant chinois du chasseur J-10C, a bondi de plus de 40%.”Il y aura très probablement une hausse des commandes passées aux industriels chinois”, prédit Yun Sun, du Stimson Center.Toutefois “il faudra du temps” pour que la Chine “devienne un grand exportateur d’armes”, estime Jennifer Kavanagh, du groupe de réflexion américain Defense Priorities, notamment car les fabricants chinois “ne peuvent pas produire à grande échelle certains composants clés, comme les moteurs d’avions”.Même si davantage d’informations vérifiées venaient à émerger, elles ne donneraient peut-être pas davantage d’indications sur les capacités de l’armée chinoise, notent les experts.La Chine réserve en effet ses meilleurs armements à sa propre armée. Ils sont bien plus avancés que ceux destinés à l’export.Brian Hart, du centre de réflexion américain CSIS, appelle par ailleurs à ne pas “surinterpréter” les annonces faites durant le conflit Inde-Pakistan.Il reste difficile de connaître le niveau de performance des armements chinois dans d’autres contextes, “face à des adversaires plus performants comme les Etats-Unis”, souligne-t-il.”Le nombre d’éléments disponibles est très limité, et nous ignorons en grande partie le niveau de formation et de compétence des personnels impliqués. Difficile, donc, de tirer des conclusions définitives”, estime Jennifer Kavanagh.
Mother of jailed Egyptian-UK activist returns to full hunger strike
The mother of jailed Egyptian-British activist Alaa Abdel Fattah announced on Tuesday that she was returning to a full hunger strike to protest against her son’s lengthy imprisonment in Egypt.Laila Soueif, 69, eased her strike in March after UK Prime Minister Keir Starmer said he had “pressed” for Fattah’s release in a call with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi.She began consuming 300 calories a day through a liquid nutritional supplement but still went without food.With her son still languishing in jail two months later, Soueif said it was time to return to taking just rehydration salts, tea without sugar and vitamins.”I’m going to be on full hunger strike, which means I take zero calories,” she told AFP outside Downing Street, home to Starmer’s official residence.Soueif said she would also return to protesting outside Downing Street for an hour every day during the week, following a brief pause after Starmer’s intervention.The London-based mother began her protest on September 29, 2024, which she said marked the day Fattah was due to be released after completing a five-year sentence.Fattah, 43, a pro-democracy and rights campaigner, was arrested by Egyptian authorities in September 2019 and given a five-year sentence for “spreading false news”.He was a key figure in the 2011 revolt that toppled Egyptian autocrat Hosni Mubarak and was given UK citizenship in 2022 through his British-born mother.Fattah launched his own hunger strike on March 1 after hearing about his mother’s admission to hospital, which he continues, according to the campaign group.Soueif, a mathematician and activist, was in February admitted to a London hospital with dangerously low blood sugar and blood pressure, and given a glucose drip.
Trump suggère que le cancer de Biden était connu bien avant
Le président américain Donald Trump a suggéré lundi que le cancer de la prostate dont souffre son prédécesseur Joe Biden, et dont le diagnostic a été rendu public la veille, était connu depuis longtemps.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps”, a déclaré le républicain à des journalistes, soulignant qu’il fallait “beaucoup de temps pour arriver (…) à un stade 9”.Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l’ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d’une forme “agressive” de cancer de la prostate avec des “métastases osseuses”.Un cancer de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10.Ce diagnostic a ravivé les spéculations autour d’une possible dissimulation de l’état de santé déclinant du démocrate par son entourage au cours de son mandat.- Cancer courant -Bien que les cancers de la prostate soient généralement diagnostiqués plus tôt que d’autres cancers grâce à des dépistages de routine, il n’est pas exclu que celui de Joe Biden soit passé entre les mailles du filet ou se soit développé rapidement, selon plusieurs spécialistes interrogés par l’AFP.”Il n’est pas rare qu’un homme soit diagnostiqué avec une forme métastatique de maladie de la prostate malgré un dépistage annuel normal”, explique ainsi Otis Brawley, professeur en oncologie à l’université Johns Hopkins.Celui-ci pointe les limitations connues des tests de dépistages, à savoir le toucher rectal et la mesure du taux de PSA (un antigène spécifique de la prostate) et le fait qu’ils ne soient pas forcément recommandés au-delà de 70 ans.Et “on ne peut pas exclure que ce soit une forme agressive qui se soit développée vite”, relève également l’oncologue Natacha Naoun, de l’institut français Gustave-Roussy.Le cancer de la prostate – une glande située près de la vessie – est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer chez cette population.”Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins”, ont précisé les services de Joe Biden dans leur communiqué.Les Biden ont déjà été touchés par cette maladie, le fils aîné de l’ancien président, Beau, étant décédé en 2015 d’un cancer du cerveau à 46 ans. Lors de son mandat, le démocrate avait lancé une grande initiative de recherche et de financement visant à réduire la mortalité liée aux cancers de 50% en 25 ans.- “Amour et encouragement” -Les messages de soutien ont afflué après l’annonce de ce diagnostic.L’actuel président Donald Trump s’est ainsi dans un premier temps dit “attristé” par la nouvelle, souhaitant un “rétablissement rapide” à son prédécesseur dont il s’est moqué des années durant des capacités physiques et cognitives.”Joe est un battant”, a elle assuré l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, qui s’était lancée dans la course à la présidentielle de 2024 après le retrait de M. Biden, sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé après un débat calamiteux face au républicain.Le roi Charles III, qui souffre lui-même d’un cancer, a pour sa part écrit une lettre au démocrate, selon le palais de Buckingham.”Merci de nous avoir soutenus avec amour et encouragement”, a écrit Joe Biden lundi matin dans un bref message sur les réseaux sociaux, accompagné d’une photo le montrant aux côtés de son épouse.- Débat calamiteux -La polémique sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat a été relancée samedi par la publication d’une bande sonore datant de 2023 dans laquelle le président d’alors perd le fil de grandes dates de sa vie.Un livre-enquête à paraître mardi raconte en outre comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d’un président qui s’est longtemps accroché à sa tentative de réélection.Un ouvrage qualifié lundi de “fumisterie politique” et de “ramassis de mensonges” par la petite-fille du démocrate, Naomi Biden, sur X.Joe Biden, qui était le président américain le plus âgé de l’histoire, a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat.”Après m’être retiré de la course à la présidentielle, j’ai encore été président durant six mois, et j’ai fait du bon boulot”, avait-il déclaré début mai à ABC.
Trump suggère que le cancer de Biden était connu bien avant
Le président américain Donald Trump a suggéré lundi que le cancer de la prostate dont souffre son prédécesseur Joe Biden, et dont le diagnostic a été rendu public la veille, était connu depuis longtemps.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps”, a déclaré le républicain à des journalistes, soulignant qu’il fallait “beaucoup de temps pour arriver (…) à un stade 9”.Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l’ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d’une forme “agressive” de cancer de la prostate avec des “métastases osseuses”.Un cancer de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10.Ce diagnostic a ravivé les spéculations autour d’une possible dissimulation de l’état de santé déclinant du démocrate par son entourage au cours de son mandat.- Cancer courant -Bien que les cancers de la prostate soient généralement diagnostiqués plus tôt que d’autres cancers grâce à des dépistages de routine, il n’est pas exclu que celui de Joe Biden soit passé entre les mailles du filet ou se soit développé rapidement, selon plusieurs spécialistes interrogés par l’AFP.”Il n’est pas rare qu’un homme soit diagnostiqué avec une forme métastatique de maladie de la prostate malgré un dépistage annuel normal”, explique ainsi Otis Brawley, professeur en oncologie à l’université Johns Hopkins.Celui-ci pointe les limitations connues des tests de dépistages, à savoir le toucher rectal et la mesure du taux de PSA (un antigène spécifique de la prostate) et le fait qu’ils ne soient pas forcément recommandés au-delà de 70 ans.Et “on ne peut pas exclure que ce soit une forme agressive qui se soit développée vite”, relève également l’oncologue Natacha Naoun, de l’institut français Gustave-Roussy.Le cancer de la prostate – une glande située près de la vessie – est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer chez cette population.”Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins”, ont précisé les services de Joe Biden dans leur communiqué.Les Biden ont déjà été touchés par cette maladie, le fils aîné de l’ancien président, Beau, étant décédé en 2015 d’un cancer du cerveau à 46 ans. Lors de son mandat, le démocrate avait lancé une grande initiative de recherche et de financement visant à réduire la mortalité liée aux cancers de 50% en 25 ans.- “Amour et encouragement” -Les messages de soutien ont afflué après l’annonce de ce diagnostic.L’actuel président Donald Trump s’est ainsi dans un premier temps dit “attristé” par la nouvelle, souhaitant un “rétablissement rapide” à son prédécesseur dont il s’est moqué des années durant des capacités physiques et cognitives.”Joe est un battant”, a elle assuré l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, qui s’était lancée dans la course à la présidentielle de 2024 après le retrait de M. Biden, sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé après un débat calamiteux face au républicain.Le roi Charles III, qui souffre lui-même d’un cancer, a pour sa part écrit une lettre au démocrate, selon le palais de Buckingham.”Merci de nous avoir soutenus avec amour et encouragement”, a écrit Joe Biden lundi matin dans un bref message sur les réseaux sociaux, accompagné d’une photo le montrant aux côtés de son épouse.- Débat calamiteux -La polémique sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat a été relancée samedi par la publication d’une bande sonore datant de 2023 dans laquelle le président d’alors perd le fil de grandes dates de sa vie.Un livre-enquête à paraître mardi raconte en outre comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d’un président qui s’est longtemps accroché à sa tentative de réélection.Un ouvrage qualifié lundi de “fumisterie politique” et de “ramassis de mensonges” par la petite-fille du démocrate, Naomi Biden, sur X.Joe Biden, qui était le président américain le plus âgé de l’histoire, a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat.”Après m’être retiré de la course à la présidentielle, j’ai encore été président durant six mois, et j’ai fait du bon boulot”, avait-il déclaré début mai à ABC.
La Cour des comptes dresse un constat sévère d'”échec” de l’école primaire
Niveau des élèves trop faible, inégalités accrues, semaine de quatre jours: la Cour des comptes a dressé mardi un constat sévère d'”échec” de la politique publique d’enseignement primaire en France et appelé à “repenser le modèle actuel de l’école”.Dans un rapport intitulé “L’enseignement primaire, une organisation en décalage avec les besoins de l’élève”, la Cour des comptes part d’un constat: celui d’un “déclin des performances scolaires des élèves, notamment vis-à -vis de nos voisins européens”, et ce “en dépit d’une augmentation constante ces dix dernières années de la dépense consacrée à l’école primaire”, qui va de la maternelle à la fin du CM2.Elle se réfère pour cela à des études internationales, telles que l’étude TIMSS de 2024, dans laquelle les élèves de CM1 français sont en queue de peloton de l’Union européenne en maths, où l’étude Pirls de 2023 sur les compétences en lecture et compréhension, qui indique que les compétences des CM1 se sont stabilisées, mais restent là aussi dans le bas du tableau de l’UE.Au-delà de ce “niveau des élèves inacceptable”, la Cour constate “des inégalités qui s’aggravent”, qu’ils s’agissent d’inégalités de genre, sociales, ou territoriales.Pour elle, “ce qui explique en partie ces mauvais résultats (…) c’est une organisation en décalage très net avec les besoins de l’enfant”. “Selon l’Académie nationale de médecine (dans un rapport de 2010, ndlr), l’aménagement du temps scolaire en France n’est pas en cohérence avec les connaissances de la chronobiologie de l’enfant; et cela, à tous les niveaux de l’organisation: journée, semaine ou année scolaire”, a indiqué le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse.Dans le viseur des magistrats financiers: la semaine de quatre jours, qui joue un “rôle néfaste” selon M. Moscovici. “L’extrapolation des données de l’OCDE permet de dégager un modèle dominant, celui d’une semaine scolaire de cinq jours pleins”, a-t-il fait valoir.Après une réforme conflictuelle des rythmes scolaires de 2014, qui avait relevé la semaine à quatre jours et demi, l’ex-ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait donné en 2017 aux communes la possibilité de repasser à quatre jours. Une liberté dont s’était déjà emparée 85% des communes à la rentrée 2018.- “bien-être des élèves” -Ces recommandations interviennent alors qu’Emmanuel Macron, a annoncé début mai une convention citoyenne sur “les temps de l’enfant”, qui débutera le 20 juin. Elle abordera les sujets “du périscolaire, du postscolaire, du temps familial, et bien sûr de l’école”, selon le président du Conseil économique social et environnemental (Cese), Thierry Beaudet, qui l’organisera.Au-delà de l’organisation du temps scolaire, la Cour des comptes préconise “une meilleure qualité du service au bénéfice des élèves”, en développant notamment l’attractivité du métier enseignant. Elle propose aussi “la poursuite du rééquilibrage” des dépenses entre les enseignements primaire et secondaire, la France ayant davantage priorisé le second, ou encore de “réformer” la gouvernance et le pilotage des écoles. “Créer un statut de directeur, ou à défaut généraliser une décharge totale, permettrait de clarifier le positionnement de ce dernier”, estime-t-elle. La politique de l’enseignement primaire doit être aussi “mieux concertée avec les collectivités” et “mieux associer la communauté éducative”, selon elle.Au final, il existe une “impérieuse nécessité de repenser le modèle actuel de l’école”, juge la Cour des comptes. Selon elle, il faut notamment “centrer les innovations sur le bien-être des élèves”, avec une “meilleure mise en cohérence entre activités scolaires, périscolaires et extrascolaires”.”C’est sûr que l’école traverse une crise, que les inégalités sont renforcées actuellement”, a réagi auprès de l’AFP Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, principal syndicat du primaire.Mais pour elle, “le rapport ne donne pas forcément les bonnes solutions pour l’école”. “Pour améliorer le niveau des élèves, il faut penser formation des enseignants, effectifs par classe”, a-t-elle ajouté. Quant au rythme des enfants, “on ne peut pas en parler en le déconnectant totalement des rythmes des parents” et donc “de la vie des salariés en France”, qui conduit certains enfants à “passer énormément de temps à l’école”, estime-t-elle.