La Bourse de Paris termine en hausse

La Bourse de Paris a fini dans le vert mardi, malgré l’absence de nouvelles informations à digérer au cours de la séance, les investisseurs se focalisant sur les espoirs de baisses des taux en zone euro.Le CAC 40 a pris 0,75%, à 7.942,42 points, en hausse de 58,79 points. La veille, l’indice avait terminé stable (-0,04%).”Les investisseurs attendent avec impatience le prochain grand catalyseur”, résume Adam Sarhan, de 50 Park Investments.En attendant, “les marchés européens sont portés par les espoirs de baisses des taux de la Banque centrale européenne”, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink.Le conseil des gouverneurs de l’institution doit tenir sa prochaine réunion de politique monétaire début juin, et devrait à nouveau abaisser ses taux d’intérêt dans un contexte de croissance morose sur le continent et d’inflation stabilisée autour de 2%. “Les marchés savent qu’il y a de la marge pour un nouvel assouplissement monétaire, et cela les rend optimistes”, ajoute Philippe Cohen.La veille, les investisseurs avaient été troublés par l’abaissement vendredi de la note de Moody’s sur la dette américaine, qui a accru la tension sur les taux d’intérêt souverains américains, ce qui a entraîné leurs équivalents européens.Les taux d’intérêt en Europe sont restés stables mardi: le rendement des obligations françaises à dix ans a atteint 3,26%, contre 3,25% la veille. Le rendement allemand, référence sur le continent, a atteint 2,60%, contre 2,58% la veille.Kering: nouvelle direction artistique pour BalenciagaLe groupe de luxe Kering (+3,97% à 182,60 euros) a annoncé lundi soir la nomination du nouveau directeur artistique de Balenciaga, l’Italien Pierpaolo Piccioli, chargé d’ouvrir un “nouveau chapitre” après la décennie chahutée avec Demna à la barre.Figeac Aero bondit après un contrat avec SafranLe spécialiste de l’aéronautique Figeac Aero a bondi de 4,65% à 9,00 euros, après avoir annoncé la veille avoir été “retenu pour la production d’une nouvelle référence de pièce à destination du moteur M88”, un moteur développé par Safran (+0,81% à 261,20 euros) et équipant les avions Rafale de Dassault Aviation (+0,63% à 307,40 euros).

Israël rejette les pressions pour faire cesser son offensive meurtrière à Gaza

Israël a affirmé mardi qu’il ne céderait pas aux pressions internationales accrues, après l’annonce par Londres de mesures de rétorsion à l’intensification de l’offensive dévastatrice israélienne dans le territoire palestinien. Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 44 Palestiniens tués, en majorité des enfants et des femmes, “dans de nouveaux massacres” israéliens dans la bande de Gaza assiégée et affamée.”Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie pour défendre son existence et sa sécurité”, ont prévenu les Affaires étrangères israéliennes, après l’annonce par Londres d’une suspension des négociations bilatérales sur un accord de libre-échange et de la convocation de l’ambassadrice israélienne. La veille, Londres, Paris et Ottawa ont averti dans une déclaration commune qu’ils ne resteraient “pas les bras croisés” face aux “actions scandaleuses” d’Israël à Gaza, menaçant ce pays de “mesures concrètes” s’il ne cessait pas son offensive militaire et son blocage de l’aide à Gaza. Après plus de deux mois de blocage de l’aide vitale pour la population, Israël a autorisé l’entrée lundi à Gaza de moins de 10 camions d’aide de l’ONU transportant entre autres de la nourriture pour bébés.”Une goutte d’eau dans l’océan”, a réagi l’ONU, annonçant mardi avoir été autorisée à faire entrer une centaine de camions d’aide humanitaire à une date non précisée. La veille, 22 pays ont exigé d’Israël une “reprise complète de l’aide, immédiatement”.- “Immenses souffrances” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, après que l’armée a dit y intensifier sa campagne aérienne et terrestre dans le but affiché d’anéantir le Hamas et de récupérer les otages israéliens retenus dans le territoire palestinien.Ces otages ont été enlevés lors de l’attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, qui a déclenché la guerre.Dans une station-service de Nousseirat (centre), où un bombardement a tué 15 personnes selon les secours, Mahmoud al-Louh transporte dans un sac des restes humains jusqu’à un véhicule. “Ce sont des civils, des enfants qui dormaient. Quelle était leur faute?””Cela fait un an et demi de bombardements et d’immenses souffrances. Nous n’en pouvons plus”, se lamente à Gaza-ville (nord) Douaa Al-Zaanin. Elle vient de perdre des proches dans une frappe sur une école abritant des déplacés, qui a fait huit morts selon les secours. Interrogée, l’armée israélienne a déclaré y avoir “frappé un terroriste du Hamas opérant depuis un centre de commandement”. Dans un communiqué, elle a affirmé avoir frappé plus de “100 cibles terroristes” à Gaza ces dernières 24 heures.”Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire”, a affirmé lundi Benjamin Netanyahu. Il s’est dans le même temps dit ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive, mais sous condition de l'”exil” du Hamas et du “désarmement” du territoire.Le mouvement islamiste palestinien rejette de telles exigences et réclame pour libérer les otages la fin de la guerre et un retrait total israélien de Gaza.  Le médiateur qatari a déploré que les pourparlers des deux dernières semaines à Doha n’aient mené “nulle part encore”, en raison d’un “fossé majeur” entre Israël et le Hamas. Il a estimé que l’intensification de l’offensive israélienne compromettait “toute chance de paix”.- “Moralement injustifiable” – L’escalade à Gaza est “moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive”, a fustigé le chef de la diplomatie britannique David Lammy à la chambre des Communes. “Cette guerre laisse une génération d’orphelins et de traumatisés, prêts à être recrutés par la Hamas.”La Suède a plaidé pour des sanctions européennes contre “certains ministres israéliens” soutiens de la “colonisation illégale”, et déploré “la manière dont le gouvernement israélien continue d’aggraver la situation”.  Dans le territoire palestinien en proie à une situation humanitaire catastrophique, “deux millions” de Gazaouis sont “affamés” alors que des “tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière”, a déploré l’Organisation mondiale de la santé. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.573 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël rejette les pressions pour faire cesser son offensive meurtrière à Gaza

Israël a affirmé mardi qu’il ne céderait pas aux pressions internationales accrues, après l’annonce par Londres de mesures de rétorsion à l’intensification de l’offensive dévastatrice israélienne dans le territoire palestinien. Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 44 Palestiniens tués, en majorité des enfants et des femmes, “dans de nouveaux massacres” israéliens dans la bande de Gaza assiégée et affamée.”Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie pour défendre son existence et sa sécurité”, ont prévenu les Affaires étrangères israéliennes, après l’annonce par Londres d’une suspension des négociations bilatérales sur un accord de libre-échange et de la convocation de l’ambassadrice israélienne. La veille, Londres, Paris et Ottawa ont averti dans une déclaration commune qu’ils ne resteraient “pas les bras croisés” face aux “actions scandaleuses” d’Israël à Gaza, menaçant ce pays de “mesures concrètes” s’il ne cessait pas son offensive militaire et son blocage de l’aide à Gaza. Après plus de deux mois de blocage de l’aide vitale pour la population, Israël a autorisé l’entrée lundi à Gaza de moins de 10 camions d’aide de l’ONU transportant entre autres de la nourriture pour bébés.”Une goutte d’eau dans l’océan”, a réagi l’ONU, annonçant mardi avoir été autorisée à faire entrer une centaine de camions d’aide humanitaire à une date non précisée. La veille, 22 pays ont exigé d’Israël une “reprise complète de l’aide, immédiatement”.- “Immenses souffrances” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, après que l’armée a dit y intensifier sa campagne aérienne et terrestre dans le but affiché d’anéantir le Hamas et de récupérer les otages israéliens retenus dans le territoire palestinien.Ces otages ont été enlevés lors de l’attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, qui a déclenché la guerre.Dans une station-service de Nousseirat (centre), où un bombardement a tué 15 personnes selon les secours, Mahmoud al-Louh transporte dans un sac des restes humains jusqu’à un véhicule. “Ce sont des civils, des enfants qui dormaient. Quelle était leur faute?””Cela fait un an et demi de bombardements et d’immenses souffrances. Nous n’en pouvons plus”, se lamente à Gaza-ville (nord) Douaa Al-Zaanin. Elle vient de perdre des proches dans une frappe sur une école abritant des déplacés, qui a fait huit morts selon les secours. Interrogée, l’armée israélienne a déclaré y avoir “frappé un terroriste du Hamas opérant depuis un centre de commandement”. Dans un communiqué, elle a affirmé avoir frappé plus de “100 cibles terroristes” à Gaza ces dernières 24 heures.”Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire”, a affirmé lundi Benjamin Netanyahu. Il s’est dans le même temps dit ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive, mais sous condition de l'”exil” du Hamas et du “désarmement” du territoire.Le mouvement islamiste palestinien rejette de telles exigences et réclame pour libérer les otages la fin de la guerre et un retrait total israélien de Gaza.  Le médiateur qatari a déploré que les pourparlers des deux dernières semaines à Doha n’aient mené “nulle part encore”, en raison d’un “fossé majeur” entre Israël et le Hamas. Il a estimé que l’intensification de l’offensive israélienne compromettait “toute chance de paix”.- “Moralement injustifiable” – L’escalade à Gaza est “moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive”, a fustigé le chef de la diplomatie britannique David Lammy à la chambre des Communes. “Cette guerre laisse une génération d’orphelins et de traumatisés, prêts à être recrutés par la Hamas.”La Suède a plaidé pour des sanctions européennes contre “certains ministres israéliens” soutiens de la “colonisation illégale”, et déploré “la manière dont le gouvernement israélien continue d’aggraver la situation”.  Dans le territoire palestinien en proie à une situation humanitaire catastrophique, “deux millions” de Gazaouis sont “affamés” alors que des “tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière”, a déploré l’Organisation mondiale de la santé. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.573 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

EU plans two-euro flat fee on small parcels from outside bloc

The EU said Tuesday that it was preparing to impose a two-euro ($2.25) flat fee on the billions of low-value packages that flood into the bloc each year, the great majority from China.Trade chief Maros Sefcovic told the European Parliament that e-commerce platforms would be expected to pay the levy per parcel, which aims to help the European Union tackle the challenges from the massive influx of inexpensive items.The fee would remove the customs-free status of packages worth less than 150 euros that are imported directly to consumers, often via platforms like Chinese-founded Temu and Shein.Parcels sent directly to warehouses where they are stored in the EU would face a lower fee of 50 cents, Sefcovic said.Last year, 4.6 billion such small packages entered the EU — more than 145 per second — with 91 percent originating in China. The EU expects the numbers to rise.Platforms, including Shein and Temu, are suspected by Brussels of not doing enough to prevent the sale of products that do not meet European standards.The EU also fears that many of the products imported into the 27-country bloc are unsafe, counterfeit and potentially even dangerous to consumers.Sefcovic said the figure represented a “completely new challenge to the control, to the safety, to making sure that the standards are properly checked of the products which are shipped to the European Union”.European retailers say they face unfair competition from overseas platforms, which they claim do not often comply with the EU’s stringent rules on products.- ‘Compensate cost’ -Sefcovic noted the “huge” workload for customs officials, “therefore I wouldn’t look at the handling fee as a tax, simply the fee to compensate the cost”.Brussels also hopes part of the revenues from the fee will go towards the EU budget.Paris is especially concerned about the issue: around 800 million such packages were shipped to France alone last year.Last month, France said it wanted to start charging non-EU online sellers a handling fee per package until 2028 — after which the EU is expected to phase out the customs-free status.Shein and Temu did not immediately respond to AFP requests for comment.The United States ended tariff exemptions earlier this month for goods shipped from China worth less than $800, which are to face a levy of 54 percent.

Texas man who set store clerk on fire to be executed by lethal injection

A man who pleaded guilty to killing a convenience store worker by setting her on fire is to be put to death in Texas on Tuesday in the second of three executions to be carried out in the United States this week.Matthew Johnson, 49, is to executed by lethal injection at the Texas State Penitentiary in Huntsville some time after 6:00 pm Central Time (2300 GMT).Johnson was sentenced to death for the 2012 murder of Nancy Harris, a 76-year-old grandmother.Johnson admitted at trial to pouring lighter fluid on Harris and setting her alight during an early morning robbery of a store in Garland, Texas.Harris suffered severe burns and was taken off life support five days later.Johnson’s execution is scheduled to take place just hours after the midwestern state of Indiana carried out its second execution since 2009.Benjamin Ritchie, 45, was put to death by lethal injection overnight at the Indiana State Prison in Michigan City for the 2000 murder of officer Bill Toney, the Indiana Department of Correction said in a statement.Toney, a father of two, was shot to death after pursuing a van that had been stolen by Ritchie and another man from a gas station in the town of Beech Grove.The other execution scheduled this week is in the southern state of Tennessee.Oscar Smith, 75, is to be put to death by lethal injection on Thursday for the 1989 shooting and stabbing murders of his estranged wife, Judy Smith, and her two sons, Chad and Jason Burnett.There have been 17 executions in the United States this year: 13 by lethal injection, two by firing squad and two using nitrogen gas.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and called on his first day in office for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Nicolas Sarkozy sort de son “silence médiatique” pour rendre hommage à une policière municipale tuée

Nicolas Sarkozy s’est exprimé pour la première fois depuis son admission au régime de la libération conditionnelle lors d’un hommage mardi dans le Val-de-Marne à Aurélie Fouquet, policière municipale tuée en 2010 lors d’une fusillade sanglante.”J’ai choisi de rompre le silence médiatique que je m’étais imposé pour une raison et une seule: Aurélie et sa famille”, a déclaré l’ex-chef de l’Etat (2007-2012), en présence du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans le jardin de la mairie de Villiers-sur-Marne, commune où cette policière avait été tuée lors d’un braquage raté.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre, dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Il a été admis le 14 mai au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.”Je me sens responsable de la mort de votre fille et de la mort de ta mère”, a déclaré celui qui était président de la République lors du drame, en s’adressant aux parents et au fils aujourd’hui adolescent de Mme Fouquet.Le 20 mai 2010, un groupe de braqueurs, repéré par des policiers, s’était lancé dans une course folle sur l’autoroute, tirant sur les forces de l’ordre et blessant des automobilistes.A Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), ils avaient mitraillé une voiture de police municipale, tuant Aurélie Fouquet, 26 ans, et blessant son coéquipier avant de prendre la fuite.Le multirécidiviste Rédoine Faïd a été définitivement condamné à 25 ans de réclusion pour son rôle dans l’organisation de ce braquage raté.Selon le maire de la commune, Jacques-Alain Benisti (LR), Aurélie Fouquet est “la première policière municipale en France victime du devoir”.M. Sarkozy a également présenté en tout début d’hommage ses “félicitations” à Bruno Retailleau, fraîchement et très confortablement élu à la tête des Républicains dimanche face à son concurrent Laurent Wauquiez. “Ce n’est pas le lieu des félicitations mais peut-être que tu as senti ma joie et ma confiance”, a-t-il déclaré.Bruno Retailleau a pour sa part salué la mémoire de la policière décédée, qui représente “le sens du devoir et la mémoire du sacrifice”.Les forces de l’ordre représentent “la France du partage, du don de soi” face à “celle du saccage”, a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy sort de son “silence médiatique” pour rendre hommage à une policière municipale tuée

Nicolas Sarkozy s’est exprimé pour la première fois depuis son admission au régime de la libération conditionnelle lors d’un hommage mardi dans le Val-de-Marne à Aurélie Fouquet, policière municipale tuée en 2010 lors d’une fusillade sanglante.”J’ai choisi de rompre le silence médiatique que je m’étais imposé pour une raison et une seule: Aurélie et sa famille”, a déclaré l’ex-chef de l’Etat (2007-2012), en présence du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans le jardin de la mairie de Villiers-sur-Marne, commune où cette policière avait été tuée lors d’un braquage raté.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre, dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Il a été admis le 14 mai au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.”Je me sens responsable de la mort de votre fille et de la mort de ta mère”, a déclaré celui qui était président de la République lors du drame, en s’adressant aux parents et au fils aujourd’hui adolescent de Mme Fouquet.Le 20 mai 2010, un groupe de braqueurs, repéré par des policiers, s’était lancé dans une course folle sur l’autoroute, tirant sur les forces de l’ordre et blessant des automobilistes.A Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), ils avaient mitraillé une voiture de police municipale, tuant Aurélie Fouquet, 26 ans, et blessant son coéquipier avant de prendre la fuite.Le multirécidiviste Rédoine Faïd a été définitivement condamné à 25 ans de réclusion pour son rôle dans l’organisation de ce braquage raté.Selon le maire de la commune, Jacques-Alain Benisti (LR), Aurélie Fouquet est “la première policière municipale en France victime du devoir”.M. Sarkozy a également présenté en tout début d’hommage ses “félicitations” à Bruno Retailleau, fraîchement et très confortablement élu à la tête des Républicains dimanche face à son concurrent Laurent Wauquiez. “Ce n’est pas le lieu des félicitations mais peut-être que tu as senti ma joie et ma confiance”, a-t-il déclaré.Bruno Retailleau a pour sa part salué la mémoire de la policière décédée, qui représente “le sens du devoir et la mémoire du sacrifice”.Les forces de l’ordre représentent “la France du partage, du don de soi” face à “celle du saccage”, a-t-il ajouté.

US to limit Covid boosters to over-65s or those at high risk

The United States will limit routine Covid-19 boosters to people over 65 or those at higher risk of serious illness, while requiring new placebo-controlled trials to justify vaccines for healthy individuals under that threshold, senior health officials said Tuesday.In a letter to the prestigious New England Journal of Medicine, the Food and Drug Administration’s Vinayak Prasad and Commissioner Martin Makary said the shift brought US policy more in line with European nations.They described the initial rollout of Covid-19 vaccines as “a major scientific, medical, and regulatory accomplishment” — but argued that the benefits of repeated boosters in low-risk individuals remained uncertain. They contrasted the US approach with that of countries such as the United Kingdom, France and Germany, which limit booster recommendations to older adults and those with underlying conditions.Going forward, the FDA believes it will continue to find the benefit-risk balance favorable for people over 65, and people over the age of six months with one or more underlying conditions.However, “for all healthy persons — those with no risk factors for severe Covid-19 — between the ages of 6 months and 64 years, the FDA anticipates the need for randomized, controlled trial data,” they said. “The control group could receive a saline placebo.”They identified adults aged 50 to 64 as an ideal study population, and said trials should assess whether boosters reduce symptomatic illness, severe disease, hospitalization, and death.Makary and Prasad also sought to reassure those worried about losing access to vaccines under the new framework.The Centers for Disease Control and Prevention’s definition of risk factors is “vast, including obesity and even mental health conditions such as depression,” they wrote, adding that between 100 million and 200 million Americans would likely still qualify under this guidance.Prasad, a hematologist-oncologist who now leads the FDA’s Center for Biologics Evaluation and Research (CBER), rose to prominence during the pandemic for publicly questioning the widespread use of boosters.

Un groupe chinois reprend le constructeur français de bus à hydrogène Safra

Le tribunal de commerce d’Albi a choisi mardi le groupe chinois Wanrun pour reprendre Safra, unique constructeur de bus à hydrogène hexagonal en redressement judiciaire, au détriment du français TTH, qui avait les faveurs du personnels et des décideurs locaux.L’offre de reprise du groupe chinois tenait la corde ces dernières semaines, avant une proposition de TTH revue vendredi à la hausse mais parvenue hors délais.Wanrun s’est engagé à conserver 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi (Tarn) et spécialisée dans la fabrication de bus et autocars à hydrogène, ainsi que dans la rénovation de bus, rames de métro ou tramway.Déposé fin avril, à la veille d’une première audience du tribunal de commerce d’Albi, le projet de reprise de la société chinoise, plus connue pour son activité dans les batteries et panneaux solaires, comprend un chèque de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement pour relancer la Société albigeoise de fabrication et réparation automobile (Safra), créée en 1955 et placée en redressement judiciaire le 4 février.Seule entreprise française à fabriquer des autocars et bus à hydrogène, Safra est un acteur important de la filière dédiée au développement de cette énergie.Avec sa dernière offre proposant de reprendre 90 employés sur le site d’Albi et d’en reclasser 40 dans son usine de Clermont-Ferrand, le groupe Thierry Torti Holding (TTH, 385 salariés) pensait tenir les arguments pour convaincre le tribunal. Son directeur général Thierry Cezar faisait miroiter un carnet de commandes de 450 millions d’euros, une garantie selon lui pour l’avenir de Safra, et tablait sur une hausse progressive des effectifs pour atteindre 200 salariés à Albi en 2029.Une troisième offre émanant d’une société belge, CBM, a également été écartée.Au cours de l’examen des offres par le tribunal, le 13 mai, la procureure d’Albi Stéphanie Bazart avait requis en faveur du groupe Wanrun.”Le choix d’une société chinoise, qui produira en Chine, pour la reprise de la Safra au préjudice d’une offre française, industrielle, sérieuse, et de long terme, m’étonne désagréablement”, a de son côté affirmé à l’AFP le député centriste du Tarn Philippe Bonnecarrère, ajoutant: “la priorité est de voir maintenant les salariés pour déterminer la suite à donner”.La semaine dernière, le président du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) d’Occitanie, Jean-Louis Chauzy, avait mis en garde contre le risque de reprise par des intérêts chinois et avait plaidé pour “des solutions industrielles françaises avec un solide ancrage territorial”.Il avait rappelé le cas de la fonderie SAM en Aveyron, reprise par le groupe chinois Jinjiang avec des promesses d’investissements “jamais réalisés”. La société métallurgique travaillant pour l’industrie automobile a finalement fermé.