Senegal counts votes as new leaders eye parliamentary winSun, 17 Nov 2024 21:29:50 GMT

Senegal began counting votes Sunday after parliamentary elections in which the new government is aiming for a resounding majority to deliver the ambitious reform agenda that swept it to power eight months ago.Voting took place peacefully across the West African country, and reliable projections of the new parliament’s makeup could be available from Monday morning.Tallying …

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Convoi d’agriculteurs en colère près de la base de Villacoublay

Des agriculteurs se sont rendus en cortège dimanche soir près de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, pour dénoncer le projet d’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur, avant de nouvelles mobilisations à partir de lundi.”Macron, si tu vas à Rio, n’oublie pas tes péquenots”: à bord d’une vingtaine de tracteurs et d’une trentaine d’autres véhicules, les manifestants ont bloqué deux des trois voies de circulation sur la nationale 118, qui longe la base militaire des Yvelines, ont constaté des journalistes de l’AFP.C’est de là que le président Emmanuel Macron s’est envolé samedi pour l’Argentine, avant de se rendre au sommet du G20 prévu lundi et mardi au Brésil.Certains des agriculteurs venus en tracteur prévoyaient de passer la nuit sur place. “Je suis principalement contre cet accord de Mercosur qui nous fait peur en tant que producteurs, mais aussi en tant que consommateurs”, a expliqué à l’AFP Romain Garnier, céréalier et producteur de betteraves dans le Val-d’Oise.”Ca va être très dur comme combat”, anticipe cet exploitant de 39 ans, venu en voiture avec une pancarte “Manu, arrête le Mercosur, ça rend sourd”.”L’année dernière on était restés une semaine sur l’autoroute A1, on espère des mobilisations similaires”, dit-il près du cortège encadré par un important dispositif des forces de l’ordre.Avant de s’envoler pour le G20 de Rio, le président Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche à Buenos Aires que la France ne “signerait pas en l’état” le traité de libre échange entre l’Union européenne et le Mercosur, disant vouloir “continuer” de s’y opposer.”La politique c’est de tenir ses engagements, il faut que le gouvernement tienne les siens”, a déclaré la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, venue soutenir les agriculteurs. Elle a tenté de rassurer ses interlocuteurs en faisant valoir que le Premier ministre “Michel Barnier a été un grand ministre de l’Agriculture”, qui “connaît le sujet par cÅ“ur”.Si les taxes sur le carburant agricole (GNR) avaient été un des ferments de la vague de colère agricole l’an dernier, c’est l’aboutissement du projet d’accord de libre-échange de l’UE avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) qui pourrait mettre le feu aux poudres cette année.En dépit de l’opposition de la classe politique comme des acteurs agricoles français, l’UE semble déterminée à signer d’ici la fin de l’année cet accord, qui permettra notamment aux pays latino-américains d’écouler plus de bÅ“uf, poulet ou sucre sans droits de douane en Europe.”On nous met dans un monde de libre-échange et il faut qu’on ait les mêmes règles que les autres, sinon on est morts”, déplore Damien Radet, secrétaire général de la FDSEA (fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) Ile-de-France, présent à Vélizy-Villacoublay. “On court un 100 mètres avec un boulet au pied”, image l’agriculteur de 54 ans, pour qui le mouvement naissant est appelé à “durer”.”Ce soir, c’est le redémarrage de la pression qu’on va exercer sur le gouvernement”, abonde Samuel Vandaele, secrétaire général FDSEA de Seine-et-Marne, qui appelle à ce que “l’agriculture et l’alimentation soient considérées à leur juste valeur”.L’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs doit donner lundi le coup d’envoi officiel de ce nouveau cycle de la mobilisation agricole, avec des rassemblements et actions symboliques.”C’est aussi un combat de société pour que demain tout le monde dans ce pays puisse se nourrir de manière correcte, avec des produits sains, et qu’il y ait plus d’équité dans les normes et les contraintes que ce gouvernement et l’Europe nous imposent à nous, les agriculteurs français”, a déclaré à l’arrivée du cortège le vice-président de la FNSEA Damien Greffin. 

En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords sur le climat et les agriculteurs français

Emmanuel Macron a poursuivi dimanche à Buenos Aires où il s’est entretenu avec le président argentin Javier Milei le double objectif de “défendre” les agriculteurs français mobilisés contre l’accord commercial avec le Mercosur et de convaincre cet ultralibéral de ne pas faire cavalier seul sur le climat.Après un hommage très symbolique aux victimes, notamment françaises, de la dictature militaire argentine, le chef de l’Etat français a rejoint la Casa Rosada, le palais présidentiel, où il a été accueilli par son homologue, accusé de révisionnisme sur cette page sombre de l’histoire de son pays.Commerce, agriculture ou climat : avec Javier Milei, “on ne pense pas toujours la même chose sur beaucoup de sujets”, avait expliqué M. Macron en amont de la rencontre, “mais c’est très utile d’échanger pour préparer” le G20, auquel les deux hommes participeront lundi et mardi à Rio de Janeiro.En France, soutenus par une classe politique réunie dans une rare unanimité, les agriculteurs se mobilisent contre le traité de libre-échange que la Commission européenne, poussée par plusieurs pays comme l’Allemagne et l’Espagne, espère signer d’ici à la fin de l’année avec le Mercosur, le bloc régional qui inclut l’Argentine et le Brésil.Ils redoutent une déferlante de viande latino-américaine et mettent en garde contre une concurrence déloyale de produits n’étant pas soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.- Climatoscepticisme -“J’ai dit de manière très sincère et très claire au président argentin que la France aujourd’hui ne signerait pas en l’état ce traité Mercosur”, a déclaré M. Macron devant la presse sur le tarmac de l’aéroport de Buenos Aires, avant de partir pour le Brésil. Javier Milei “m’a dit lui-même qu’il n’était pas satisfait” de ce texte, a-t-il ajouté.Dans ce dossier, ce sont en fait surtout les autres Européens que la France doit convaincre si elle veut éviter l’entrée en vigueur de l’accord. M. Macron a dit ne pas croire que l’Union européenne puisse passer outre la position française sur ce point. “On va continuer de travailler fermement pour défendre notre modèle”, a-t-il insisté, considérant que “si on est raisonnables tous, il y a un chemin possible, mais il ne se fera pas au détriment de nos agriculteurs”.Outre les normes environnementales sur l’agriculture, M. Macron réclame que l’accord UE-Mercosur intègre les préconisations de l’Accord de Paris sur le climat. Or Javier Milei est un admirateur du président élu américain Donald Trump, dont il partage le climatoscepticisme. L’Argentine vient de retirer sa délégation des négociations concernant le climat de la COP29 à Bakou. Sur ce sujet, “nous avons eu un débat, mais nous ne sommes pas d’accord pour autant”, a commenté M. Macron après sa rencontre avec M. Milei. Toutefois, le président argentin n’a “pas confirmé” qu’il souhaitait, comme Donald Trump sous son premier mandat à la Maison Blanche, retirer son pays de l’Accord de Paris, a-t-il souligné.- “On ne vous oublie pas” -Dimanche, le chef de l’Etat français, accompagné de son épouse Brigitte Macron, avait commencé la journée par un  hommage aux victimes de la dictature militaire argentine (1976-1983), organisé en l’église de la Santa Cruz, lieu de mémoire de la résistance contre le régime.”On ne vous oublie pas”, a-t-il lancé à des proches de victimes. En décembre 1977, plusieurs membres fondateurs du mouvement des Mères de la Place de Mai, qui réclamaient des informations sur leurs proches disparus, ont été arrêtés, torturés et assassinés après s’être réunis dans cette église.Parmi les victimes, figuraient les religieuses françaises Léonie Duquet et Alice Domon, qui furent enlevées puis tuées. En tout, au moins 22 Français ont été recensés parmi les morts ou disparus sous la dictature.Javier Milei, au pouvoir depuis onze mois, et encore plus sa vice-présidente Victoria Villaruel, issue d’une famille de militaires, sont accusés de révisionnisme par les organisations de défense des droits humains. Ils n’hésitent pas à revisiter le bilan de la junte : alors que celui, généralement admis, des organisations de droits humains fait état de 30.000 morts, Javier Milei déclare qu’ils étaient moins de 9.000.En juillet, six députés du parti au pouvoir ont rendu visite en prison à Alfredo Astiz et à d’autres ex-militaires condamnés pour crimes contre l’humanité. Astiz, un ancien capitaine de marine aujourd’hui âgé de 73 ans, a été condamné à deux reprises en Argentine à la perpétuité, notamment pour l’enlèvement et la disparition des religieuses françaises. En France, il a été condamné en son absence à la prison à vie en 1990 dans le même dossier.

Toll in Tanzania building collapse rises to 13, survivors trappedSun, 17 Nov 2024 18:37:01 GMT

Tanzanian rescue workers dug through the ruins of a collapsed building for a second day on Sunday, hoping to pull survivors from beneath the rubble in a disaster that has claimed 13 lives. The four-storey block came down at around 9:00 am (0600 GMT) on Saturday in the east African country’s busy Kariakoo market, in the …

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Barnier a déjeuné avec Attal, la baisse des allègements de charges au menu

Le Premier ministre Michel Barnier a déjeuné samedi avec son prédécesseur Gabriel Attal, occasion pour les deux hommes d’évoquer la question sensible de la baisse des exonérations de cotisations patronales, sans parvenir à un accord, ont affirmé dimanche des sources concordantes, confirmant une information du Figaro.”Gabriel Attal a réaffirmé la position qui est la sienne et celle du groupe” Ensemble pour la République, hostile à toute augmentation du coût du travail, a affirmé son entourage à l’AFP.Le groupe EPR, présidé par M. Attal, n’avait pas caché cette semaine son intention de monter au créneau sur ce sujet emblématique pour la macronie.Dans son projet initial, le gouvernement entendait réduire de quatre milliards d’euros ces allègements de charges, dont le montant a doublé en dix ans et tutoie aujourd’hui les 80 milliards d’euros. Dimanche, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin s’est dit “prêt à ce que seulement la moitié, deux milliards d’euros, puissent être demandés aux entreprises”.Insuffisantes concessions, selon plusieurs élus du groupe EPR interrogés par l’AFP. “Nous on est contre la hausse du coût du travail, on n’est pas à moitié contre la hausse du coût du travail”, a martelé Mathieu Lefèvre, l’un des députés macronistes en pointe sur les questions budgétaires.Alors qu’une commission mixe paritaire, réunissant sept sénateurs et sept députés, devrait accorder les violons des deux chambres sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, avant une adoption du texte dans chaque hémicycle, M. Lefèvre a affirmé que cette CMP ne pourra être conclusive “s’il y a cette hausse du coût du travail”.Pour le député David Amiel, “le schéma du gouvernement aboutit à concentrer les hausses de charges sur l’industrie: à l’heure de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis et par la Chine, c’est une faute économique”.”Il faut tenir compte du contexte international, qui se dégrade, et des conséquences majeures de l’élection de Donald Trump”, a-t-il ajouté. Interrogé par l’AFP, l’entourage du Premier ministre a affirmé que les choses restaient “ouvertes”. Et semblé peu goûter les menaces, lancées par certains élus, de faire dérailler la CMP. “Il faut que la France tienne sa signature, donc on peut faire des menaces ici et là mais je ne suis pas sûr que ce soit la bonne manière de faire”, a commenté cette source.Matignon a par ailleurs confirmé que M. Barnier avait déjeuné cette semaine avec deux autres anciens Premiers ministres d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe mardi et Elisabeth Borne jeudi.

Jours de carence: Anne Genetet défend une “égalité de traitement” entre public et privé

La ministre de l’Education Anne Genetet a défendu dimanche la volonté du gouvernement d’instaurer trois jours de carence en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires, estimant qu’il n’y a pas de “raison” de s’opposer à une “égalité de traitement” avec le privé.”Le délai de carence, l’idée, c’est d’aligner. C’est ce qui a été proposé, que ce soit aligné sur les salariés du privé, qu’il n’y ait pas de différence. Moi, je ne vois pas la raison pour laquelle on s’opposerait à ce qu’il y ait une égalité de traitement entre tous les gens qui travaillent”, a déclaré Mme Genetet lors de l’émission “Questions politiques” de France Inter, France Télévisions et Le Monde.Les enseignants “sont des fonctionnaires comme les autres fonctions publiques, ils sont concernés par ces décisions”, a-t-elle encore dit, tout en ajoutant que “derrière, c’est moins ça qui est le sujet principal dans l’enseignement aujourd’hui que les difficultés d’exercice du métier et l’attractivité du métier”.”Si on s’occupe uniquement de l’absence de nos professeurs pour raison de maladie, ils sont la fonction publique la moins absente par rapport aux autres, hospitalière et territoriale”, a tempéré la ministre. “Ils ne sont pas plus ni moins absents que les salariés du privé”, a-t-elle ajouté.Le gouvernement a annoncé fin octobre des mesures d’économies sur la fonction publique à hauteur de 1,2 milliard d’euros, prévoyant notamment d’instaurer trois jours de carence (non payés) en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires, pour aligner les conditions d’indemnisation du public sur le privé. Alors que le privé bénéficie dans de nombreux cas de conventions collectives couvrant ces trois jours, ces annonces ont cristallisé la colère des syndicats, qui ont appelé à une journée nationale “d’action” et de “grève” le 5 décembre.Selon un rapport de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) publié vendredi, les agents de la fonction publique se sont absentés 12 jours en moyenne en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé (10,3 jours). L’écart entre les jours d’absence des agents publics et des salariés du secteur privé s’est réduit par rapport à 2022, où il était de 2,8 jours.  

India and Nigeria renew ties as Modi visitsSun, 17 Nov 2024 15:26:06 GMT

India’s Prime Minister Narendra Modi and Nigeria’s President Bola Tinubu met Sunday to renew what they call the “strategic partnership” between two major nations of Asia and Africa.Nigeria’s capital Abuja was Modi’s first stop in a tour that will take the Indian premier on to the G20 summit in Brazil, and to Guyana.The visit was …

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En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords climatiques et les agriculteurs français

Emmanuel Macron s’est entretenu dimanche à Buenos Aires avec le président argentin Javier Milei, avec le double objectif de “défendre” les agriculteurs français mobilisés contre l’accord commercial avec le Mercosur, et de convaincre cet ultralibéral de ne pas faire cavalier seul sur le climat.Après un hommage très symbolique aux victimes, notamment françaises, de la dictature militaire argentine, le chef de l’Etat français a rejoint la Casa Rosada, le palais présidentiel, où il a été accueilli par son homologue, accusé de révisionnisme sur cette page sombre de l’histoire du pays latino-américain.Un second tête-à-tête après le dîner de la veille, au début de cette tournée de six jours en Amérique latine.”On va parler de nos intérêts commerciaux, de nos échanges, de la défense de notre agriculture et de nos agriculteurs”, a dit samedi Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux dans l’avion qui l’emmenait en Argentine.”On ne pense pas toujours la même chose sur beaucoup de sujets”, a-t-il ajouté, “mais c’est très utile d’échanger pour préparer” le G20, auquel les deux hommes participeront lundi et mardi à Rio de Janeiro.La visite a lieu dans un contexte particulier.En France, soutenus par une classe politique réunie dans une rare unanimité, les agriculteurs se mobilisent contre le traité de libre-échange que la Commission européenne, poussé par plusieurs pays comme l’Allemagne et l’Espagne, espère signer d’ici la fin de l’année avec le Mercosur, le bloc régional qui inclut l’Argentine et le Brésil.Ils redoutent une déferlante de viande latino-américaine, et mettent en garde contre une concurrence déloyale de produits n’étant pas soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.A Buenos Aires puis à Rio, Emmanuel Macron va se faire le porte-voix de ce refus, même si ce sont surtout les autres Européens qu’il doit convaincre de ne pas passer outre l’opposition française. Il martèle que Paris rejette ce texte “en l’état”, réclamant qu’il intègre le respect de ces normes et aussi l’Accord de Paris sur le climat.Or Javier Milei est un admirateur de Donald Trump, climatosceptique comme le républicain qui vient de faire un come-back tonitruant en remportant la présidentielle américaine.L’Argentine vient de retirer sa délégation des négociations climatiques de la COP29 à Bakou et les spéculations vont bon train sur sa possible sortie de l’Accord de Paris – un geste que Donald Trump avait effectué lors de son premier mandat.Emmanuel Macron espérait donc, selon son entourage, “raccrocher” le président argentin au “consensus international” et aux “priorités du G20”, notamment en matière de lutte contre le réchauffement.- “On ne vous oublie pas” -Dimanche, le chef de l’Etat français, accompagné de son épouse Brigitte Macron, a commencé la journée par son hommage en l’église de la Santa Cruz, lieu de mémoire de la résistance contre la dictature (1976-1983).”On ne vous oublie pas”, a-t-il dit à des proches de victimes. En décembre 1977, plusieurs membres fondateurs des Mères de la Place de Mai, qui réclamaient des informations sur leurs proches disparus, ont été arrêtés, torturés et assassinés après s’être réunis dans cette église.Parmi les victimes, figuraient les religieuses françaises Léonie Duquet et Alice Domon, qui furent enlevées puis tuées par la dictature. En tout, au moins 22 Français ont été recensés parmi les morts ou disparus de cette époque.”Je vous remercie pour votre présence”, “surtout en ce moment”, a dit dimanche au président français l’un des proches de victimes. Un autre lui a demandé “que les intérêts politiques et économiques ne fassent pas oublier ni l’idéal ni (…) l’espoir de faire justice”.Javier Milei, au pouvoir depuis onze mois, et encore plus sa vice-présidente Victoria Villaruel, issue d’une famille de militaires, sont accusés de révisionnisme par les organisations de défense des droits humains. Ils n’hésitent pas à revisiter le bilan de la junte militaire: alors que celui, généralement admis, des organisations de droits humains fait état de 30.000 morts, Javier Milei évoque moins de 9.000 victimes.En juillet, six députés du parti au pouvoir ont rendu visite en prison à Alfredo Astiz et à d’autres ex-militaires condamnés pour crimes contre l’humanité. Astiz, ex-capitaine de marine de 73 ans, a été condamné à deux reprises en Argentine à la perpétuité, notamment pour l’enlèvement et la disparition des religieuses françaises. En France, il a été condamné en son absence à la prison à vie en 1990 pour le même dossier.