Fin de la canicule, la vigilance orange levée sur l’ensemble du pays

L’épisode caniculaire a pris fin mardi matin après 11 jours d’une vague de chaleur écrasante sur la quasi-totalité du territoire, annonce Météo-France dans son dernier bulletin, qui lève les dernières vigilances orange.Sur le pourtour méditerranéen, les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse ont été rétrogradés en vigilance jaune, indique l’institut météorologique à 06H00.”Un épisode pluvio-orageux se met en place du sud-ouest au centre-est ainsi qu’aux régions méditerranéennes”, prévient par ailleurs Météo-France, prévoyant des “cumuls de pluie attendus (qui) pourront localement être importants en peu de temps”.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi la semaine dernière du sud-ouest au centre-est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’ouragan Erin progresse dans les Caraïbes, menace la côte est américaine

Le puissant ouragan Erin continue lundi sa progression près des Bahamas, accompagné de rafales de vent puissantes et de pluies intenses, alors que la menace de vagues destructrices sur les côtes américaines grandit.Reclassé en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue dans la région des Caraïbes avec des vents allant jusqu’à 205 km/h, selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC) à 23H00 (03H00 GMT).Erin est “inhabituellement gros”, soufflant des rafales de la puissance d’un ouragan jusqu’à près de 130 kilomètres au-delà de son oeil, et de l’ordre d’une tempête tropicale jusqu’à 370 kilomètres, d’après le NHC.De fortes averses localisées liées à son passage étaient attendues lundi dans le sud-est des Bahamas, l’archipel des Îles Turques-et-Caïques ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, avec un risque d’inondations.Après avoir frôlé les Bahamas, il doit opérer mardi un virage vers le nord pour ensuite passer entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes en milieu de semaine.Bien qu’il ne soit pas prévu qu’il touche terre, les services météorologiques ont exhorté lundi après-midi la population américaine à ne pas prendre à la légère cet ouragan.”Beaucoup d’entre vous pensent peut-être que la trajectoire d’Erin au large n’aura que peu ou pas d’impact au cours des prochains jours sur la côte est des États-Unis. Rien ne pourrait être plus faux”, a ainsi alerté Jamie Rhome, directeur adjoint du NHC, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.Des courants dangereux ainsi que des vagues puissantes allant jusqu’à 6 mètres de hauteur sont en effet attendus, faisant courir le risque d’inondations côtières, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.- Intensification rapide -L’ouragan Erin s’était rapproché au cours du week-end du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couché des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche. D’autres coupures sont survenues lundi, a indiqué la compagnie d’électricité locale Luma, tout en assurant que le service avait été rétabli pour plus de 90% de ses clients.Premier ouragan de la saison en Atlantique Nord, Erin s’est très rapidement renforcé, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité.Soit l’une des intensifications les plus fortes et les plus rapides “jamais enregistrées”, a souligné Daniel Gilford, climatologue à Climate Central.D’après les analyses réalisées par cette organisation, Erin a traversé dans l’océan Atlantique des eaux exceptionnellement chaudes ce qui a permis une telle montée en puissance. “Nous savons que les ouragans agissent comme des moteurs thermiques qui absorbent l’énergie de la surface de l’océan et la convertissent en vents”, a rappelé M. Gilford.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

L’ouragan Erin progresse dans les Caraïbes, menace la côte est américaine

Le puissant ouragan Erin continue lundi sa progression près des Bahamas, accompagné de rafales de vent puissantes et de pluies intenses, alors que la menace de vagues destructrices sur les côtes américaines grandit.Reclassé en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue dans la région des Caraïbes avec des vents allant jusqu’à 205 km/h, selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC) à 23H00 (03H00 GMT).Erin est “inhabituellement gros”, soufflant des rafales de la puissance d’un ouragan jusqu’à près de 130 kilomètres au-delà de son oeil, et de l’ordre d’une tempête tropicale jusqu’à 370 kilomètres, d’après le NHC.De fortes averses localisées liées à son passage étaient attendues lundi dans le sud-est des Bahamas, l’archipel des Îles Turques-et-Caïques ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, avec un risque d’inondations.Après avoir frôlé les Bahamas, il doit opérer mardi un virage vers le nord pour ensuite passer entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes en milieu de semaine.Bien qu’il ne soit pas prévu qu’il touche terre, les services météorologiques ont exhorté lundi après-midi la population américaine à ne pas prendre à la légère cet ouragan.”Beaucoup d’entre vous pensent peut-être que la trajectoire d’Erin au large n’aura que peu ou pas d’impact au cours des prochains jours sur la côte est des États-Unis. Rien ne pourrait être plus faux”, a ainsi alerté Jamie Rhome, directeur adjoint du NHC, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.Des courants dangereux ainsi que des vagues puissantes allant jusqu’à 6 mètres de hauteur sont en effet attendus, faisant courir le risque d’inondations côtières, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.- Intensification rapide -L’ouragan Erin s’était rapproché au cours du week-end du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couché des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche. D’autres coupures sont survenues lundi, a indiqué la compagnie d’électricité locale Luma, tout en assurant que le service avait été rétabli pour plus de 90% de ses clients.Premier ouragan de la saison en Atlantique Nord, Erin s’est très rapidement renforcé, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité.Soit l’une des intensifications les plus fortes et les plus rapides “jamais enregistrées”, a souligné Daniel Gilford, climatologue à Climate Central.D’après les analyses réalisées par cette organisation, Erin a traversé dans l’océan Atlantique des eaux exceptionnellement chaudes ce qui a permis une telle montée en puissance. “Nous savons que les ouragans agissent comme des moteurs thermiques qui absorbent l’énergie de la surface de l’océan et la convertissent en vents”, a rappelé M. Gilford.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

L’ouragan Erin progresse dans les Caraïbes, menace la côte est américaine

Le puissant ouragan Erin continue lundi sa progression près des Bahamas, accompagné de rafales de vent puissantes et de pluies intenses, alors que la menace de vagues destructrices sur les côtes américaines grandit.Reclassé en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue dans la région des Caraïbes avec des vents allant jusqu’à 205 km/h, selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC) à 23H00 (03H00 GMT).Erin est “inhabituellement gros”, soufflant des rafales de la puissance d’un ouragan jusqu’à près de 130 kilomètres au-delà de son oeil, et de l’ordre d’une tempête tropicale jusqu’à 370 kilomètres, d’après le NHC.De fortes averses localisées liées à son passage étaient attendues lundi dans le sud-est des Bahamas, l’archipel des Îles Turques-et-Caïques ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, avec un risque d’inondations.Après avoir frôlé les Bahamas, il doit opérer mardi un virage vers le nord pour ensuite passer entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes en milieu de semaine.Bien qu’il ne soit pas prévu qu’il touche terre, les services météorologiques ont exhorté lundi après-midi la population américaine à ne pas prendre à la légère cet ouragan.”Beaucoup d’entre vous pensent peut-être que la trajectoire d’Erin au large n’aura que peu ou pas d’impact au cours des prochains jours sur la côte est des États-Unis. Rien ne pourrait être plus faux”, a ainsi alerté Jamie Rhome, directeur adjoint du NHC, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.Des courants dangereux ainsi que des vagues puissantes allant jusqu’à 6 mètres de hauteur sont en effet attendus, faisant courir le risque d’inondations côtières, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.- Intensification rapide -L’ouragan Erin s’était rapproché au cours du week-end du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couché des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche. D’autres coupures sont survenues lundi, a indiqué la compagnie d’électricité locale Luma, tout en assurant que le service avait été rétabli pour plus de 90% de ses clients.Premier ouragan de la saison en Atlantique Nord, Erin s’est très rapidement renforcé, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité.Soit l’une des intensifications les plus fortes et les plus rapides “jamais enregistrées”, a souligné Daniel Gilford, climatologue à Climate Central.D’après les analyses réalisées par cette organisation, Erin a traversé dans l’océan Atlantique des eaux exceptionnellement chaudes ce qui a permis une telle montée en puissance. “Nous savons que les ouragans agissent comme des moteurs thermiques qui absorbent l’énergie de la surface de l’océan et la convertissent en vents”, a rappelé M. Gilford.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

UN says record 383 aid workers killed in 2024

A record 383 aid workers were killed in 2024, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy — and warned this year’s toll was equally disturbing.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by the relentless conflicts in Gaza, where 181 humanitarian workers were killed, and in Sudan, where 60 lost their lives”.It said state actors were the most common perpetrators of the killings in 2024.The UN said most of those killed were local staff, and were either attacked in the line of duty or in their homes.Besides those killed, 308 aid workers were wounded, 125 kidnapped and 45 detained last year.”Even one attack against a humanitarian colleague is an attack on all of us and on the people we serve,” said UN aid chief Tom Fletcher.”Attacks on this scale, with zero accountability, are a shameful indictment of international inaction and apathy. “As the humanitarian community, we demand — again — that those with power and influence act for humanity, protect civilians and aid workers and hold perpetrators to account.”Provisional figures from the Aid Worker Security Database show that 265 aid workers have been killed this year, as of August 14.The UN reiterated that attacks on aid workers and operations violate international humanitarian law and damage the lifelines sustaining millions of people trapped in war and disaster zones.”Violence against aid workers is not inevitable. It must end,” said Fletcher, the UN emergency relief coordinator and under-secretary-general for humanitarian affairs.Meanwhile the UN’s World Health Organization said it had verified more than 800 attacks on health care in 16 territories so far this year, with more than 1,110 health workers and patients killed and hundreds injured.”Each attack inflicts lasting harm, deprives entire communities of life-saving care when they need it the most, endangers health care providers, and weakens already strained health systems,” the WHO said.World Humanitarian Day marks the day in 2003 when UN rights chief Sergio Vieira de Mello and 21 other humanitarians were killed in the bombing of the UN headquarters in Baghdad.

UN says record 383 aid workers killed in 2024

A record 383 aid workers were killed in 2024, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy — and warned this year’s toll was equally disturbing.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by the relentless conflicts in Gaza, where 181 humanitarian workers were killed, and in Sudan, where 60 lost their lives”.It said state actors were the most common perpetrators of the killings in 2024.The UN said most of those killed were local staff, and were either attacked in the line of duty or in their homes.Besides those killed, 308 aid workers were wounded, 125 kidnapped and 45 detained last year.”Even one attack against a humanitarian colleague is an attack on all of us and on the people we serve,” said UN aid chief Tom Fletcher.”Attacks on this scale, with zero accountability, are a shameful indictment of international inaction and apathy. “As the humanitarian community, we demand — again — that those with power and influence act for humanity, protect civilians and aid workers and hold perpetrators to account.”Provisional figures from the Aid Worker Security Database show that 265 aid workers have been killed this year, as of August 14.The UN reiterated that attacks on aid workers and operations violate international humanitarian law and damage the lifelines sustaining millions of people trapped in war and disaster zones.”Violence against aid workers is not inevitable. It must end,” said Fletcher, the UN emergency relief coordinator and under-secretary-general for humanitarian affairs.Meanwhile the UN’s World Health Organization said it had verified more than 800 attacks on health care in 16 territories so far this year, with more than 1,110 health workers and patients killed and hundreds injured.”Each attack inflicts lasting harm, deprives entire communities of life-saving care when they need it the most, endangers health care providers, and weakens already strained health systems,” the WHO said.World Humanitarian Day marks the day in 2003 when UN rights chief Sergio Vieira de Mello and 21 other humanitarians were killed in the bombing of the UN headquarters in Baghdad.

UN says record 383 aid workers killed in 2024

A record 383 aid workers were killed in 2024, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy — and warned this year’s toll was equally disturbing.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by the relentless conflicts in Gaza, where 181 humanitarian workers were killed, and in Sudan, where 60 lost their lives”.It said state actors were the most common perpetrators of the killings in 2024.The UN said most of those killed were local staff, and were either attacked in the line of duty or in their homes.Besides those killed, 308 aid workers were wounded, 125 kidnapped and 45 detained last year.”Even one attack against a humanitarian colleague is an attack on all of us and on the people we serve,” said UN aid chief Tom Fletcher.”Attacks on this scale, with zero accountability, are a shameful indictment of international inaction and apathy. “As the humanitarian community, we demand — again — that those with power and influence act for humanity, protect civilians and aid workers and hold perpetrators to account.”Provisional figures from the Aid Worker Security Database show that 265 aid workers have been killed this year, as of August 14.The UN reiterated that attacks on aid workers and operations violate international humanitarian law and damage the lifelines sustaining millions of people trapped in war and disaster zones.”Violence against aid workers is not inevitable. It must end,” said Fletcher, the UN emergency relief coordinator and under-secretary-general for humanitarian affairs.Meanwhile the UN’s World Health Organization said it had verified more than 800 attacks on health care in 16 territories so far this year, with more than 1,110 health workers and patients killed and hundreds injured.”Each attack inflicts lasting harm, deprives entire communities of life-saving care when they need it the most, endangers health care providers, and weakens already strained health systems,” the WHO said.World Humanitarian Day marks the day in 2003 when UN rights chief Sergio Vieira de Mello and 21 other humanitarians were killed in the bombing of the UN headquarters in Baghdad.

UN says record 383 aid workers killed in 2024Tue, 19 Aug 2025 04:09:17 GMT

A record 383 aid workers were killed in 2024, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy — and warned this year’s toll was equally disturbing.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by …

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Hurricane Erin douses Caribbean, menaces US coast

Hurricane Erin’s massive footprint battered Caribbean islands with heavy gusts and downpours Monday, as it threatened rip currents and flooding along the US East Coast later this week even without a predicted landfall.The Category 3 storm strengthened dramatically over the weekend in a historic burst of intensification scientists said was fueled by human-caused climate change. It briefly peaked as a Category 5 hurricane before weakening.In its latest advisory the US National Hurricane Center said the Atlantic season’s first hurricane was packing maximum sustained winds of 125 miles (205 kilometers) per hour while moving northwest at 8 mph. Erin is “unusually large,” with hurricane force winds extending 80 miles from the center and tropical storm winds extending 230 miles, the NHC said.The storm’s outer bands were forecast to dump rain across Cuba and the Dominican Republic through Monday as well as the Turks and Caicos and the southeast Bahamas — where a tropical storm warning is in place — into Tuesday.These regions could receive localized totals of up to four inches (10 centimeters) of rain, according to the NHC.The agency’s deputy director, Jamie Rhome, warned Americans not to assume the hurricane won’t impact them simply because its track keeps it offshore.”Nothing could be further from the truth for portions of the Mid-Atlantic, especially the Outer Banks of North Carolina,” he said. On Wednesday and Thursday, waves of up to 20 feet (six meters), coastal flooding and storm surge “could overwash dunes and flood homes, flood roads and make some communities impassable,” he said.Evacuations have been ordered for two North Carolina islands, Ocracoke and Hatteras.From Tuesday, much of the East Coast will face a high risk of life-threatening surf and rip currents, which occur when channels of water surge away from the shore. In Puerto Rico, a US territory of more than three million people, weekend flooding swamped homes and roads in the island’s east, and widespread power outages left residents in the dark, though nearly all service has since been restored.- Climate link -“Erin is one of the fastest, most intensifying storms in the modern record,” Daniel Gilford, a climate scientist at the nonprofit Climate Central, told AFP.”We see that it has intensified over these warm surface temperatures — and this makes a lot of sense, because we know that hurricanes act like heat engines taking up energy from the ocean surface, converting that energy into winds.”According to Climate Central, Erin traveled over waters whose extreme warmth was made up to 100 times more likely through climate change.The Atlantic hurricane season, which runs from June 1 to November 30, has now entered its historical peak. Despite a relatively quiet start with just four named storms so far, the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) continues to forecast an “above-normal” season.A typical season produces 14 named storms, of which seven become hurricanes and three strengthen into major hurricanes. This year, tropical activity is expected to be elevated by a combination of warmer-than-average sea-surface temperatures in the tropical Atlantic and Caribbean, along with an active West African monsoon, NOAA said.Scientists broadly agree that climate change is supercharging tropical cyclones: warmer oceans fuel stronger winds, a warmer atmosphere intensifies rainfall, and higher sea levels magnify storm surge.Climate change may also be making hurricanes more frequent.