Paris ne veut plus avoir à ramasser 4 à 5 millions de mégots chaque jour
Entre sensibilisation, aménagement du mobilier urbain et répression, la ville de Paris lance un plan de lutte contre les mégots afin que ses agents de propreté n’aient plus à en ramasser 4 à 5 millions chaque jour.”60% des cigarettes fumées dans l’espace public finissent par terre”, rappelle mardi la municipalité dans un communiqué annonçant son plan anti-mégots.Elle met en avant, au-delà de la propreté des sols, un double enjeu économique, avec “un coût pour la collectivité estimé à 10 millions d’euros par an”, et environnemental.”Le jet de mégots au sol est un véritable fléau: un seul mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau”, relève Antoine Guillou, adjoint à la mairie de Paris en charge de la propreté de l’espace public. “Nous nous y attaquons donc avec un plan d’une ampleur jamais atteinte”.Cette chasse aux mégots, qui s’inscrit dans un plan plus large de réduction des déchets dans la capitale, comprend dix mesures.Parmi elles, la distribution gratuite de 400.000 cendriers de poche, l’installation de nouveaux éteignoirs sur les poubelles de rue, davantage de “cendriers sondages” ou le soutien à des nettoyages participatifs.Les cafés et restaurants disposant de terrasses ouvertes seront également incités à mettre des cendriers à disposition de leurs clients et la police municipale continuera à verbaliser d’une amende de 135 euros les fumeurs pris en flagrant délit de jet de mégots.
Paris ne veut plus avoir à ramasser 4 à 5 millions de mégots chaque jour
Entre sensibilisation, aménagement du mobilier urbain et répression, la ville de Paris lance un plan de lutte contre les mégots afin que ses agents de propreté n’aient plus à en ramasser 4 à 5 millions chaque jour.”60% des cigarettes fumées dans l’espace public finissent par terre”, rappelle mardi la municipalité dans un communiqué annonçant son plan anti-mégots.Elle met en avant, au-delà de la propreté des sols, un double enjeu économique, avec “un coût pour la collectivité estimé à 10 millions d’euros par an”, et environnemental.”Le jet de mégots au sol est un véritable fléau: un seul mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau”, relève Antoine Guillou, adjoint à la mairie de Paris en charge de la propreté de l’espace public. “Nous nous y attaquons donc avec un plan d’une ampleur jamais atteinte”.Cette chasse aux mégots, qui s’inscrit dans un plan plus large de réduction des déchets dans la capitale, comprend dix mesures.Parmi elles, la distribution gratuite de 400.000 cendriers de poche, l’installation de nouveaux éteignoirs sur les poubelles de rue, davantage de “cendriers sondages” ou le soutien à des nettoyages participatifs.Les cafés et restaurants disposant de terrasses ouvertes seront également incités à mettre des cendriers à disposition de leurs clients et la police municipale continuera à verbaliser d’une amende de 135 euros les fumeurs pris en flagrant délit de jet de mégots.
Allemagne : les “Sages” recommandent à Merz un ciblage précis du stimulus budgétaire
Le Comité des Sages économiques allemands a averti mercredi que le coup de fouet pour l’économie du paquet financier exceptionnel adopté par le nouveau gouvernement dépendra surtout du ciblage des dépenses, au risque d’être gaspillé.”Dans les simulations que nous avons réalisées, une utilisation (des fonds) orientée vers l’investissement conduit à une croissance économique” supérieure d’environ 5 points de pourcentage à la fin de la législature en 2029, a expliqué Achim Truger, membre du comité des sages, lors d’une conférence de presse.”En revanche, si les fonds sont détournés pour financer des dépenses de consommation, les effets de croissance s’estompent rapidement et la production économique ne progresse pas au fil des années”, a-t-il prévenu. Le groupe de cinq experts, chargés de conseiller le gouvernement pour sa politique économique, a remis à la mi-journée son rapport au chancelier conservateur Friedrich Merz, qui a affirmé la semaine dernière que l’Allemagne “peut redevenir une locomotive économique que le monde admire”, lors de son premier discours de politique générale au Parlement.L’enveloppe de plusieurs centaines de milliards d’euros décidée par l’Union conservatrice CDU/CSU et les sociaux-démocrates (SPD), qui ont formé une coalition, vise à augmenter les dépenses de défense et à moderniser les infrastructures vétustes en assouplissant considérablement les règles d’endettement jusqu’ici très strictes du pays.Les Verts ont aussi voté de dispositif, bien que dans l’opposition, en exigeant que cette dette serve uniquement à financer des investissements supplémentaires, pour éviter des marges budgétaires utilisées à des fins de cadeaux électoraux, comme la retraite des mères (“Mütterrente”) ou les subventions au diesel agricole.Les cinq experts craignent cependant que ces garde-fous soient insuffisants : “les mesures prises jusqu’ici ne suffisent pas à empêcher que des investissements prévus soient simplement reportés hors du budget principal, les fonds ainsi libérés étant utilisés pour la consommation”, à l’impact économique bien plus faible, a prévenu Ulrike Malmendier, du comité des Sages.Pour soutenir le potentiel de croissance, ils appellent par ailleurs à engager des réformes structurelles – éducation, intelligence artificielle, immigration de travail, marchés de capitaux – tout en simplifiant le fardeau administratif, l’économie allemande souffrant d’une stagnation prolongée et de faibles perspectives démographiques.A cause de la politique douanière de Donald Trump qui accroît l’incertitude et menace la croissance économique mondiale, l’Allemagne devrait connaître une croissance nulle en 2025, estiment les Sages, comme d’autres organisations économiques auparavant.Le paquet financier voté cet hiver laisse toutefois entrevoir un retour de la croissance en 2026 à hauteur d’1,0%, selon les Sages.
Six killed in school bus bombing in SW Pakistan
A suspected suicide bomber targeted a schoolbus in southwestern Pakistan killing at least four children and two adults on Wednesday, in an attack the government accused India of backing.The bus driver and his assistant were among those killed in the attack in Khuzdar district of Balochistan province, on the way to a school that caters to the children of army personnel and civilians living in the area.Prime Minister Shehbaz Sharif accused arch-rival India of backing the militants that carried out the attack, coming almost two weeks after the two sides settled a ceasefire to end their most serious conflict in decades.”Terrorists operating under Indian patronage attacking innocent children on a school bus is clear evidence of their hostility,” his statement added.The military also said in a statement that the attack was “planned and orchestrated” by India.The nuclear-armed neighbours regularly trade accusations that the other supports militant groups operating in their territory.The four-day conflict earlier this month was sparked by an attack on tourists in Pahalgam in Indian-administered Kashmir that India accused Pakistan of backing, for which it took revenge. Pakistan denied any involvement in the attack.New Delhi’s foreign affairs ministry said in a statement that “India rejects the baseless allegations”, adding that it was “second nature” for Pakistan to blame India. – ‘Probe suggests suicide bombing’ -No group has yet claimed responsibility for Wednesday’s bombing.Sarfraz Bugti, the chief minister of Balochistan province said four children, the bus driver and his assistant were killed.”A bus carrying children of the APS (Army Public School) was targeted with a bomb, the nature of which is still being determined,” Yasir Iqbal Dashti, a senior local government official in Khuzdar district, told AFP.”The initial probe suggests it was a suicide bombing,” he added.A senior police official confirmed the death toll to AFP on condition of anonymity, as he was not authorised to speak to the media, adding that more than two dozen people were wounded.The military earlier put the death toll at five, including three children, in a statement to media.Images shared on social media showed the shattered remains of a school bus and a pile of school bags nearby.The Baloch Liberation Army (BLA) is the most active militant group in the region where there has been a sharp rise in attacks, mostly targeting security forces or people from outside the region. In March, dozens of militants and off-duty security force members died when the BLA took control of a train with hundreds of passengers on board.In 2014, the Army Public School in Peshawar in northwestern Khyber Pakhtunkhwa province was attacked by Pakistan Taliban gunmen who killed more than 150 people — mostly students.The horrific attack sparked a massive crackdown against militancy that had thrived for years in the border regions.
Trump Organization breaks ground on $1.5-bn Vietnam project
Eric Trump attended a groundbreaking ceremony in Vietnam Wednesday for a $1.5-billion luxury resort and golf course due to be developed by his father US President Donald Trump’s real estate group.The Trump Organization, which builds luxury developments around the world, has come under scrutiny, with critics accusing Trump of leveraging his political position for personal financial gain.Eric Trump, an executive vice president of The Trump Organization, and his wife Lara attended the event, as well as local partner the Kinhbac City Development Corporation (KBC).Heavy security surrounded the event in Hung Yen province, 40 kilometres (25 miles) southeast of Hanoi, where the complex, reportedly featuring a 54-hole course and residential villas, will be built.Hundreds of farmers watched the event from afar, mostly standing on a dyke overlooking the farms of oranges, pomelos, peach blossoms and kumquat trees that will be cleared for the luxury complex.Do Thi Lieu, a 62-year-old farmer who had been given compensation for land that is now part of the development, told AFP that she was happy the Trumps were here but was worried she would now have nothing to do.”We want him to arrange jobs for us,” she said- ‘Incredible city’ -Eric Trump is also due to scout locations later this week for a potential tower project in Ho Chi Minh City, Vietnam’s southern business hub.Project director Charles Boyd-Bowman said in a meeting with Vietnam’s Prime Minister Pham Minh Chinh in March that his group aimed to finish the golf resort in March 2027, before Vietnam hosts the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit.Vietnam and the United States are engaged in trade talks after President Trump threatened a 46 percent levy on Vietnamese goods as part of his global tariff blitz.Trump visited the Vietnamese capital in 2019 for his abortive second summit with North Korean leader Kim Jong Un.He described Hanoi at the time as an “incredible city”, praising Vietnam for “the job they’ve done — economic development”.
Facturation des bagages à main: sept compagnies aériennes dans le viseur d’associations
Une quinzaine d’associations européennes, dont l’UFC-Que choisir et CLCV pour la France, ont demandé à la Commission européenne de lancer une enquête à l’échelle de l’UE sur la politique de facturation des bagages à main de sept compagnies aériennes à bas coût.EasyJet, Norwegian, Ryanair, Transavia, Volotea, Vueling et Wizzair “facturent des frais indus aux consommateurs”, accuse mercredi dans un communiqué la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV), partie prenante de cette initiative aux côtés de 15 autres ONG membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC). En effet, “la Cour de justice de l’UE a (…) jugé en 2014 que +le transport de bagages à main ne peut pas être soumis à un supplément de prix, à condition qu’il réponde à des exigences raisonnables en termes de poids et de dimensions et qu’il soit conforme aux exigences de sécurité applicables+”, souligne l’association.Pourtant, selon le collectif d’associations, ces sept compagnies imposent des frais pour des bagages à main de taille raisonnable mais qu’elles considèrent comme “de grande taille”: 36 euros pour Ryanair, près de 43 euros pour EasyJet, voire jusqu’à 280 euros pour Vueling s’il s’avère que les dimensions définies par la compagnie ne sont pas respectées. Autre point litigieux: les dimensions permettant de définir le format (petit ou grand) d’un bagage admis à bord “sont particulièrement hétérogènes d’une compagnie à l’autre”. Ce collectif d’associations européennes a donc décidé de saisir la Commission européenne et les institutions nationales de protection des consommateurs des Vingt-Sept (dont la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en France) “pour qu’une enquête soit diligentée à l’échelle de l’UE et que les pratiques commerciales illégales des compagnies aériennes soient sanctionnées”.Parmi les compagnies aériennes pointées du doigt, l’irlandaise Ryanair précise dans un communiqué accueillir favorablement cette initiative, jugeant que l’enquête démontrera que sa “politique de tarification des bagages se conforme totalement à la réglementation européenne, (…) qui garantit à l’ensemble des compagnies aériennes européennes la liberté de déterminer les prix, y compris ceux des services optionnels”. De son côté Norwegian estime dans une déclaration transmise à l’AFP que son modèle de tarification “respecte la réglementation européenne” et précise que ses clients l'”apprécient”. Egalement sollicitées pour un commentaire, EasyJet, Transavia, Volotea, Vueling et Wizzair n’ont pas réagi dans l’immédiat.  Cette initiative intervient alors que des débats sont en cours au niveau des institutions européennes sur la réforme du règlement encadrant les droits des passagers aériens.Pour l’UFC-Que choisir, ces discussions offrent à l’UE une “occasion idéale” pour “clarifier les services qui devraient être inclus dans le prix de base du billet” et pour harmoniser les règles relatives aux bagages à main.