ÃŽlots de chaleur urbains: plus de 5 millions d’habitants potentiellement exposés

Plus de cinq millions d’habitants vivent dans des quartiers particulièrement sensibles au phénomène d’îlot de chaleur urbain, selon une étude du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) publiée mercredi.Ce phénomène se caractérise par des températures plus élevées en ville que dans les campagnes environnantes, en particulier la nuit et pendant les épisodes de canicule, avec des conséquences sur la santé.Selon le Cerema, plus de cinq millions d’habitants vivent dans des quartiers “à forte sensibilité aux fortes chaleurs” et plus de 200 km2 de zones bâties, soit deux fois la surface de la Ville de Paris, sont “à forte ou très forte sensibilité à l’effet d’îlot de chaleur” et demanderaient des “actions d’adaptation importantes”.Dans les villes de plus de 400.000 habitants, ces zones représentent “près de 20% des tissus urbanisés” et deux millions de personnes vivent dans des secteurs “à forte ou très forte sensibilité”, soit 50% de la population. Plus la taille de la ville décroît et plus le nombre de personnes concernées diminue.Dans les villes de 20.000 à 50.000 habitants, seuls 7% des habitants sont ainsi exposés. Le Cerema s’est appuyé sur des images satellites à très “haute résolution spatiale” ainsi que sur des bases de données ouvertes pour cartographier les “zones climatiques locales” (LCZ) et identifier les quartiers particulièrement exposés à la surchauffe urbaine. Au total, les 88 plus grandes aires urbaines de l’Hexagone sont couvertes, soit 44 millions d’habitants dans 12.000 communes.Le Cerema propose aux collectivités un service gratuit de pré-diagnostic de sensibilité des quartiers au phénomène d’îlot de chaleur, prévu par le Plan national d’adaptation au changement climatique. Cet outil permet de classer les zones urbaines en fonction de leur exposition potentielle, notamment dans le cadre de projets de renouvellement urbain, de la révision d’un plan local d’urbanisme intercommunal ou encore pour construire des plans d’adaptation au changement climatique.Selon Météo France, les cinq villes les plus exposées à ce phénomène sont Paris, Grenoble, Lille, Clermont-Ferrand et Lyon.

Retour progressif à la normale au Lavandou après les intempéries mortelles dans le Var

La situation revenait progressivement à la normale mercredi matin, au Lavandou, et les opérations de nettoyage se poursuivaient dans cette station littorale varoise, au lendemain des pluies torrentielles qui ont coûté la vie à trois personnes à travers le département, trois octogénaires.A Cavalière, le secteur du Lavandou le plus touché par un violent orage stationnaire mardi matin, le soleil est désormais revenu, mais la boue est encore omniprésente, ont constaté des journalistes de l’AFP.Côté infrastructures, la circulation a été rétablie sur la route côtière RD 559, a expliqué à l’AFP la préfecture du Var. Mais si le trafic a donc repris, c’est seulement en alternance et seulement pour les véhicules légers, les camions étant contraints de faire demi-tour, ont constaté des journalistes.Sur le secteur de Cavalière, 25 sapeurs-pompiers “a minima” seront encore présents mercredi, afin “d’effectuer des reconnaissances, des pompages, du nettoyage”, ont expliqué à l’AFP les pompiers du Var.Le principal souci mercredi matin, alors que l’électricité est désormais revenue pour tout le monde, est celui de l’alimentation en eau, qui ne devrait pas être rétablie avant dimanche, selon les autorités municipales, alors que la station d’épuration est hors service. Les habitants faisaient la queue sur la place du village, devant l’office de tourisme, pour venir récupérer des bouteilles d’eau minérale ou faire le plein à la fontaine, avec des bassines, des jerrycans ou de simples casseroles.Selon la ville, un camion-citerne de 25.000 litres d’eau potable devrait arriver très vite pour soulager les habitants.Si le paysage de la rue principale de Cavalière a déjà bien changé par rapport à mardi, quand le maire avait parlé de “scènes de guerre” pour décrire les dégâts causés par la vague qui a déferlé avec le ruisseau de la Quicule devenu un véritable torrent, les traces de boue étaient encore immanquables dans les rez-de-chaussée des habitations et des commerces.Et les dégâts sont parfois venus du ciel, comme dans cet hôtel dont le “rooftop” a été soudainement transformé en piscine mardi, provoquant des infiltrations dans plusieurs chambres de l’établissement.Le gérant d’une pizzeria voisine parlait lui d’au moins deux semaines de travail pour tout nettoyer et remettre en état.Les victimes des intempéries sont trois personnes âgées. Au Lavandou, il s’agit d’un couple: le corps de la femme, âgée de 84 ans, a été retrouvé dans des broussailles, puis celui de son époux de 85 ans, au large, dans la mer. Le troisième décès est celui d’une femme de 81 ans à Vidauban. 

India’s lion population rises by a third

India’s Asiatic lion population has increased by over a third to 891, according to a five-yearly census released on Wednesday, boosting efforts to conserve the vulnerable species.The Asiatic lion — which historically once roamed from the Middle East to India — is now reduced to an isolated population in a wildlife sanctuary in India’s western state of Gujarat.”The Asiatic lion population, which was 304 in 1995, has increased steadily over the past three decades,” Gujarat Chief Minister Bhupendra Patel told reporters. “In 2020 it was 674, which has now increased to 891.”The majestic big cats are slightly smaller than their African cousins, and have a fold of skin along their bellies.Hunting and human encroachment caused the population to plunge to just 20 by 1913, and the lions are now found only in Gujarat’s sprawling Gir wildlife sanctuary, where they roam dry deciduous forests and open grasslands.Following years of concerted government efforts, the lion population is steadily rising.The latest counting exercise, spread over four days, covered over 35,000 square kilometres (13,513 square miles) across 11 districts in the state.Priyavrat Gadhvi, a former member of the state wildlife board, said the increase indicated a successful conservation programme.”Another important factor here is the political will and support of the local people living near the forest areas,” Gadhvi said. “They together have helped in conservation of the species.”But while numbers are rising, the conservation organisation WWF warns that the Asiatic lion faces a “threat of genetic inbreeding arising from a single population in one place”.Lions are a source of pride for India, particularly in Gujarat’s Saurashtra region, where man and beast coexist.A cattle-rearing tribe lives among the animals in the sanctuary, and it is not uncommon to see a pride of lions crossing a highway in the region as motorists wait and watch. Lions are also a major tourist attraction, along with leopards, panthers and other big cats found in the sanctuary.Around 550,000 people visit the wildlife park each year, riding in open-top jeeps as they try to spot the predators prowling.Since the Asiatic lion currently exists as a single subpopulation, it is vulnerable to extinction from events such as an epidemic or a large forest fire.

British climbers summit Everest in record bid

A British team of veteran ex-special forces soldiers summited Everest on Wednesday, expedition organisers said, in a bid to fly from London, climb the highest peak and return home within seven days.Four men including government minister Alistair Carns left London on Friday pre-acclimatised to the low oxygen at high altitudes — including using xenon gas, a method that raised eyebrows in the mountaineering community.The men, who slept in special low-oxygen tents before departure from Britain, are raising funds for veterans’ charities.”All four of them, along with a photographer and five Sherpa team reached the summit this morning at 7:10 am,” expedition organiser Lukas Furtenbach, of Austria-based Furtenbach Adventures, told AFP.The team, which also includes Garth Miller, Anthony Stazicker and Kevin Godlington, are now descending from the 8,849-metre (29,000-foot) peak.”They will descend to the base camp by evening and weather permitting will be back home within seven days,” Furtenbach said.The team is raising money for children whose parents were killed in conflict.”I’ve seen, on multiple operations in Afghanistan, individuals who haven’t returned,” Carns, 45, who carried out five tours of Afghanistan, said before his departure.Carns, a colonel in the Royal Marine Reserves, is the most highly decorated British lawmaker since World War II.- ‘Climb higher faster’ -The men are not the fastest to ascend Everest — that record is held by Nepali climber Lhakpa Gelu Sherpa, who climbed from base camp to the summit in 10 hours and 56 minutes in 2003.But expedition leader Miller, a commercial airline pilot, said it was a “new way of climbing 8,000-metre peaks”.Speaking before the ascent, he said they used “the latest sports science” to hone their physical preparation to allow them to “climb higher faster”.For decades the dream of reaching the summit of Mount Everest has required at least two months on the mountain doing a series of acclimatisation rotations.But the team took a different route, heading directly to Everest’s base camp on Saturday by helicopter, straight after arriving from London.Areas above 8,000 metres are known as the “death zone” because thin air and low oxygen levels heighten the risk of altitude sickness.They pre-acclimatised at home using hypoxic tents and special training techniques, before being administered xenon gas two weeks before departure.The World Anti-Doping Agency banned the use of xenon in 2014, saying it could illegally enhance the performance of athletes.- Criticism -Furtenbach said xenon allows faster climbs and decreases the risk of altitude sickness.”I was looking for new ways of acclimatising,” Furtenbach told AFP.Inhaling the gas prompts the production of the hormone erythropoietin (EPO) in the body, which encourages the formation of oxygen-carrying red blood cells to improve performance.”You can say that xenon inhalation mimics the effects of a classical rotation to high altitude,” said Michael Fries, a German doctor who works with Furtenbach.In January the medical commission at the International Climbing and Mountaineering Federation -– the umbrella group for mountaineering organisations -– cautioned against using xenon.”There is no evidence that breathing in xenon improves performance in the mountains and inappropriate use can be dangerous,” it said.It also comes at a financial cost, with the climb costing an estimated $170,000 per person, according to Furtenbach, several times higher than the slower expeditions. Some have been critical of the use of xenon.”Mostly I view it as a stunt,” said Adrian Ballinger, who runs US-based Alpenglow Expeditions, a company that has worked to develop accelerated acclimatisation methods.”To me, those things take away from what makes climbing Mount Everest unique, which is the unknown outcome and the fact that each person on the mountain is pushed to their emotional, physical and mental limits.”Furtenbach, who has tested the gas on mountain climbs since 2020, said he hoped that the expedition would help normalise xenon to become “part of a standard safety protocol for high-altitude mountaineering”.

La Bourse de Paris en légère baisse

La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, gagnée par l’attentisme face aux incertitudes sur le vote du budget aux Etats-Unis et aux tensions géopolitiques et commerciales mondiales.Le CAC 40 perdait 0,36% vers 10H00 (heure française), à 7.913,63 points, en recul de 27,31 points. La veille, l’indice français vedette a pris 0,75%.”Tous les regards sont tournés vers la loi fiscale que l’administration Trump cherche à faire adopter, car l’accord final déterminera en grande partie l’ampleur du déficit américain dans les années à venir”, résument les analystes de Deutsche Bank.Le projet de loi budgétaire du président américain fait l’objet de vifs débats au Congrès, après la dégradation de la note des Etats-Unis par l’agence Moody’s vendredi, qui a bousculé les marchés en début de semaine.Donald Trump a exhorté mardi au Congrès les élus républicains à soutenir sa “grande et belle loi”, qui concrétiserait certaines de ses promesses phares mais risque d’accroître fortement le déficit.Côté géopolitique, le regard des marchés est tourné vers le Moyen-Orient: “des informations de CNN selon lesquelles Israël préparerait des frappes à l’encontre de l’Iran alimentent la volatilité”, explique John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Selon la chaîne américaine, Israël réfléchirait à frapper des installations nucléaires iraniennes.Ces informations interviennent alors que des négociations sont en cours sous la médiation d’Oman entre l’Iran et les Etats-Unis depuis le 12 avril, visant à conclure un nouvel accord pour encadrer le programme nucléaire de Téhéran.Les investisseurs portent enfin leur attention sur les dernières avancées des négociations commerciales entre Washington et ses partenaires, alors que les ministres des Finances du G7 sont réunis depuis mardi soir à Banff, au Canada.Ces derniers cherchent à convaincre l’administration Trump de revenir complètement sur les droits de douane annoncés lors de son offensive protectionniste début avril, et dont une large partie est pour le moment suspendue.Côté obligataire, les taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français de référence atteignaient 3,29% vers 10H00 (heure française), contre 3,26% la veille en clôture.Kering annonce un nouvel empruntLe groupe de luxe Kering (-2,18% à 178,62 euros) a annoncé mardi soir l’émission d’un nouvel emprunt obligataire pour “un montant total de 750 millions d’euros”, afin d’accroître sa “flexibilité financière”.

Trump annonce la construction d’un bouclier antimissiles “Dôme d’or” pour les Etats-Unis

Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient construire un vaste bouclier antimissile baptisé “Dôme d’or”, un projet que Pékin a appelé Washington à “abandonner au plus vite”, estimant qu’il saperait la stabilité mondiale.”J’ai le plaisir d’annoncer que nous avons officiellement sélectionné une architecture pour ce système dernier cri”, a déclaré le président américain à la presse dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Il a précisé que le Canada rejoindrait cette initiative.”Une fois achevé, le Dôme d’or sera capable d’intercepter des missiles même s’ils sont lancés de l’autre côté de la Terre et même s’ils sont lancés depuis l’espace”, a-t-il ajouté. Le système sera opérationnel d’ici la fin de son mandat, a-t-il précisé, et coûtera au total “environ 175 milliards de dollars une fois terminé”.La Chine a dénoncé mercredi un projet “marqué par une forte dimension offensive” et qui “risque d’accélérer la militarisation de l’espace ainsi que d’alimenter la course aux armements”.”Cela porte atteinte à l’équilibre stratégique et à la stabilité mondiale”, a indiqué lors d’un point presse régulier Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.”La Chine exprime de sérieuses inquiétudes à ce sujet. Nous exhortons les États-Unis à abandonner au plus vite le développement et le déploiement d’un système mondial de défense antimissile”, a-t-elle souligné.Selon une agence du Congrès américain sans affiliation partisane, le coût estimé d’un système d’interception basé dans l’espace pour contrer un nombre limité de missiles balistiques intercontinentaux est d’entre 161 milliards de dollars et 542 milliards sur 20 ans.- Comme Israël -Fin janvier, Donald Trump avait signé un décret pour développer un “Dôme de fer américain”, soit selon la Maison Blanche un bouclier de défense antimissiles total pour protéger le territoire américain.La Russie et la Chine avaient alors critiqué cette annonce, Moscou y voyant un plan “comparable à la guerre des étoiles” soutenu par Ronald Reagan durant la Guerre froide.L’expression “Dôme de fer” fait référence à l’un des systèmes de défense d’Israël, qui protège le pays des attaques par missiles et roquettes mais aussi par drones.Ce système a intercepté des milliers de roquettes depuis sa mise en service en 2011. Il a un taux d’interception d’environ 90%, selon l’entreprise militaire israélienne Rafael, qui a participé à sa conception.Israël a d’abord développé seul le “Dôme de fer” après la guerre du Liban de 2006, avant d’être rejoint par les États-Unis, qui ont apporté leur savoir-faire en matière de défense et des milliards de dollars de soutien financier.Donald Trump avait déjà évoqué ce projet de bouclier antimissiles dans sa campagne, mais les experts soulignent que ces systèmes sont conçus à l’origine pour répondre à des attaques menées à courte ou moyenne distance, et non pas pour intercepter des missiles à portée intercontinentale susceptibles de frapper les États-Unis.- Drones -En 2022, la dernière évaluation de l’armée américaine dans le domaine des missiles (Missile Defense Review) faisait état de menaces croissantes de la Russie et de la Chine.Pékin se rapproche de Washington en matière de missiles balistiques et hypersoniques, tandis que Moscou modernise ses systèmes de missiles de portée intercontinentale et améliore ses missiles de précision, selon ce document.Il affirme également que la menace des drones – qui jouent un rôle clé dans la guerre en Ukraine – est susceptible de s’accroître et met en garde contre le danger des missiles balistiques de la Corée du Nord et de l’Iran, ainsi que des menaces de roquettes et de missiles provenant d’acteurs non étatiques.Ces dernières années, les États-Unis ont acquis une expérience précieuse en matière de défense contre les missiles et les drones.En Ukraine, les systèmes américains ont été utilisés pour contrer les missiles russes, tandis que les avions et les navires de guerre américains ont aidé à défendre Israël contre les attaques iraniennes l’année dernière et ont abattu à plusieurs reprises des missiles et des drones lancés sur des navires par les rebelles houthis du Yémen, soutenus par Téhéran.dk-rle-isk-reb-ehl/pt

Japan tourists soared 28.5% in April to record 3.9mn

The number of foreign visitors to Japan soared 28.5 percent in April year-on-year to a record 3.91 million, official figures showed Wednesday.”Spring cherry blossom season boosted demand for visits to Japan in many markets, as in the previous month, and overseas travel demand increased in some Asian countries, in Europe, the US and Australia to coincide with the Easter holidays,” the Japan National Tourism Organization said.It said the total surpassed the previous record of 3.78 million in January 2025 and was the highest single month on record, and the first single month to exceed 3.9 million visitors.For the first four months of the year the total was 14.4 million, a rise of 24.5 percent.A weak yen has for months been leading to a boom in visitors, with national tourism figures released in January showing a record of about 36.8 million arrivals last year.The Japanese government has set an ambitious target of almost doubling tourist numbers to 60 million annually by 2030.Authorities say they want to spread sightseers more evenly around the country, and to avoid a bottleneck of visitors eager to snap spring cherry blossoms or vivid autumn colours.But as in other global tourist magnets like Venice in Italy, there has been growing pushback from residents in destinations such as the ancient capital of Kyoto.The tradition-steeped city, just a couple of hours from Tokyo on the bullet train, is famed for its kimono-clad geisha performers and increasingly crowded Buddhist temples.On Mount Fuji, the nation’s highest mountain and a once-peaceful pilgrimage site, authorities have started charging climbers in an effort to reduce overcrowding.Last year a barrier was briefly erected outside a convenience store to stop people standing in the road to photograph a view of the snow-capped volcano that had gone viral.Business travellers in cities including Tokyo have complained that they have been priced out of hotels because of high demand from tourists.Tourists gobbling sushi and onigiri have also been cited as a factor in shortages of rice, which has pushed the price of the staple to record levels, creating a political headache for the government.This year the Japanese Meteorological Agency (JMA) on March 30 declared the country’s most common and popular “somei yoshino” variety of cherry tree in full bloom in Tokyo.Although this year’s blooming dates are around the average, the JMA says climate change and the urban heat-island effect are causing sakura to flower approximately 1.2 days earlier every 10 years.Katsuhiro Miyamoto, professor emeritus at Kansai University, estimated the economic impact of cherry blossom season in Japan, from travel to parties held under the flowers, at 1.1 trillion yen ($7.3 billion) this year, up from 616 billion yen in 2023.